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Sujet: Les affaires sont les affaires. Ven 15 Oct 2021 - 15:32
Oswald réajustait son costume trois pièces en queue-de-pie devant sa dernière acquisition : une psyché dont le contour en or massif est gravé d'oiseaux en tout genre. Une colombe surmonte le cadre. Bien qu'Oswald détestait les miroirs, car il détestait l'image qu'ils renvoient, celui-ci ne pouvait que se trouver dans son bureau, au sous-sol de son club. Il prend le haut-de-forme trônant sur son bureau en peuplier. Un bel ouvrage, façonné à sa demande par le petit propriétaire de la boutique de chapeaux en face du musée Cyrus Pinkney, son bâtiment favori en cette ville. Sacré Jervis, un bien brave garçon, bien qu'incompris par la plèbe. Un talent comme celui du Chapelier, ça ne se monnayait qu'en millions de dollars. Il l'a fait à un prix que le Pingouin trouve dérisoire – 1000 dollars. Oswald lui avait donné une invitation pour cette soirée au club en allant chercher le chapeau. Il a directement répondu qu'il serait peut-être présent. Descendant dans le club, où l'équipe de serveuses que le Pingouin avait recruté, elles étaient en train de s'affairer aux derniers préparatifs. Elles sont habillées comme Oswald l'imaginait, des body queue-de-pie, des bas résilles, des talons hauts. Elles sont toutes magnifiques. Les videurs, eux, revérifient leurs listes d'invités, ainsi que leurs listes de personnes à ne pas faire entrer. Si cette soirée ne se déroule pas comme prévu, cela mettra le Pingouin en colère. Ils savent que le Pingouin n'aime pas être en colère. Assis à une table dans les hauteurs de son restaurant, il avait lancé cette petite soirée, pour rencontrer quelques acteurs mineurs de cette ville. Parlant avec Lark, son chauffeur, Oswald continuait de discuter, observant le moindre détail dans la salle.
"Je veux que tu envoies nos gars sur le territoire des italiens. Fait une descente et flingue en un maximum. J'veux qu'ils se rappellent de moi et de ma grandeur."
Fallait nettoyer ces rues de la vermine de la pègre. Ces ordures devaient se faire exterminer façon modo allegro. Cobblepot doit être très à cheval sur la sécurité, obligatoirement, car il faut compter trois gardes justes à l'entrée. Ils vérifient les invitations de tout le monde mais aussi si les invités n'ont pas d'armes sur eux. Est-ce de simples mesures de sécurité ou alors Cobblepot a peur de quelque chose ? Quoiqu’il en soit, avec autant de mesures de sécurité, l'endroit est bien protégé, il faudrait être suicidaire pour s'y attaquer. La température de la pièce est idéale. S'approchant des tables bleutées. Les chauffages posés dans chaque pied fonctionnent. Ce soir, la salle VIP sera réservée au Pingouin. Cette salle est située tout en haut de l'iceberg trônant au fond du club. La vue y est resplendissante. Il pourrait surveiller en bas comment la soirée se passera. Les murs du bâtiment sont recouverts de glace, et lorsqu'elle fond, les fontaines à chaque coin coulent à flot. Tout est magnifique. Lark s'incline, et prend congé.
"J'espère sincèrement que cette soirée se passera bien."
Et pas que dans l'Iceberg, non. Cobblepot s'inquiétait. Beaucoup de problèmes survenaient. Des tensions dans les rues. Des gars à Cobblepot se faisaient cogner, et manque de chance, la mafia asiatique semblait revenir en force. Faut croire que les chinetoques étaient toujours là pour foutre une merde quand ils en avaient envie, et Cobblepot savait qu'il allait devoir les attaquer, à un moment où à un autre. Maire ou non. Ils commençaient à tanner le cuir du Pingouin, et ça n'était pas bon pour la suite des évènements. Perdu dans ses pensées, Oswald attendait beaucoup. Et les résultats du premier tour de la mairie allaient bientôt être disponibles. Merde, quelle pression. Oswald s'avance vers Bossworth, le garde du corps qu'il avait recruté lorsqu'il était revenu à Gotham. Il se trouve être un formidable informateur pour ce qui était des informations dans les rues, un homme à poigne comme le Pingouin les aimaient beaucoup. Toute cette foule mon Dieu, toute cette foule. Tout ces petits êtres innocents, insouciant, et si peu informés, qui venaient se faire plumer comme des pigeons ici-bas. Qui allaient sûrement tous perdre quelques plumes ce soir. C'était même quasiment sûr. Ce n'était pas bien compliqué comme équations, il suffisait d'avoir les informations et surtout d'être une célébrité comme Cobblepot. Les riches aimaient bien ce qui était hors-norme, du coup, ils venaient en masse à l'Iceberg Lounge. Il était connu dans le milieu du crime, de la pègre surtout, et il s'était fait des amis, et des ennemis sortant tout droit d'Arkham. En espérant qu'aucun clown ne ramène sa sale gueule dans son lieu de prédilection. Bossworth annonce que l'équipe est fin prête. Il annonce aussi que des invités font déjà la queue à l'entrée. L'ouverture des portes est prévue à 22h. Il est 21h47 à la montre de gousset. Un bel objet, en or et argent, dont le corps est gravé d'un manchot Empereur. Oswald l'avait acquise un peu par hasard, à bon prix. Surtout en arnaquant, mais les affaires sont les affaires, hein ? Oswald va se faire servir un cocktail à l'immense bar du carré VIP. La serveuse tremble. Elle le fixe avec anxiété. Elle ne pensait peut-être pas servir son patron. Elle le craint. Il apprécie. Il lui chuchote de respirer en souriant. Elle se calme relativement, et sert son Frozen Daïquiri. Il est parfait, et Oswald le lui fait savoir. Elle reprend sa respiration.
"Continue ton travail."
21h58. Oswald monte dans son Iceberg. Il ne descendra que lorsque que ses invités seront installés. Il est relié à Bossworth grâce à un système d'oreillettes. Il observe encore une fois la salle vide et fonctionnelle, quand Bossworth ouvre officiellement les portes de l'Iceberg Lounge. Les pigeons rentrent, tout va très bien se passer. Il avait convoqué deux personnes, deux personnes qu'il comptait voir dans son carré VIP. Une espèce de lapin bizarre qui l'avait contacté, et un policier que Cobblepot avait eu en haute estime, jadis. Peut-être qu'ils viendront. Peut-être que oui, peut-être que non. C'était ça la beauté du destin, ne pas savoir qui allait pointer sa sale trogne dans son bar. Il fumait au porte-cigarettes, attendant que ses hommes escortent les deux personnes. Les deux avaient reçu un mot de passe : Parapluie. Cela leur permettrait d'entrer dans le carré VIP dès leurs arrivées. Ils seraient les deux seuls à pouvoir y entrer ce soir. Alors que la soirée commence, tout se passe comme sur des roulettes. Du moins, en apparence.
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Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Mar 23 Nov 2021 - 20:57
A vot'e service
01h00 avant l'ouverture des portes
Bon, ces services n'étaient déjà pas bien cher, mais ils avaient tout de même négocié une ristourne, les rapaces. Lisbeth faisait cela uniquement, car elle ne connaissait pas l'endroit et qu'elle voulait au moins y mettre les pieds une fois dans sa vie. Car sans invitation, on ne pouvait pas espérer y entrer. Et jamais elle n'aurait eu de sésame pour ce genre d'endroit chic : l'Iceberg Lounge. Elle devait donc y vérifier les installations informatiques du bel endroit. La petite russe arriva avec sa casquette "Liz'Tech" visée sur la tête malgré tout le "soin" qu'elle avait apportée à sa tenue, des mèches de cheveux arrivaient encore à s'en échapper. Ainsi qu'un pantalon marron bas de gamme et un veste du même marron floquée au logo de sa société.
Elle était arrivée tôt à cause de tout cette neige, et il y avait déjà quelques couples fortunés emmitouflés dans de la fourrure qui faisaient le pied de grue devant la porte. Elle prit un malin plaisir à leur griller la politesse et de frapper à la porte de l'établissement. Elle y glissa sa carte de visite et on la fit entrer non sans avoir vérifié son rendez-vous. L'endroit était beau, lumineux, bien pensé, agréable à regarder. Elle resta un instant figée à admirer la table VIP qui trônait dans les hauteurs de la salle. Bien qu'elle n'y siégerait jamais, elle s'imaginait ce que cela pouvait faire de contempler tout ce petit monde de là-haut. Liz loucha sur les serveuses aussi qui pourraient bien attraper froid dans leurs petites tenues.
On l'emmena rapidement dans les tréfonds du bâtiment, elle passa une porte sécurisée verrouillé par une clef et un autre sas répondant à un digicode. Elle se retrouva dans une grande salle dont l'un des murs était tapissé d'écrans. Après avoir vérifié son contrat, qui stipulait bien une confidentialité totale, ils activèrent les micros. L'installation était illégale, certes, mais pouvait être une mine d'informations pour qui savait l'utiliser. Le problème venait des caméras hautes définitions nouvellement installées. L'image était propre puis d'un coup, il y avait de la neige... Et de la neige pour un tel établissement, ce n'était pas si grave... Puis l'image revenait. De quoi rendre chèvre les gars chargés de la sécurité.
_ "Ca vous fait ça d'puis longtemps ?" demanda-t-elle sur un ton neutre
_ "Depuis l'installation des nouvelles caméras, il y a 2 bons mois." lui répondit le technicien.
Elle s'alluma une cigarette en regardant les écrans passer de la neige à une image nette.
_ "Le câblage a été vérifié ?" demanda-t-elle
_ "Non pourquoi ? On a juste vérifié les routeurs et les caméras" expliqua le technicien
_ "Vos caméras ont que dalle. J'parie qu'c'votre câblage qui est pas blindé... r'gardez là..." Liz pointa son doigt sur un écran qui passait de la neige à une image nette. "Il y a un néon qui clignote et quand il s'allume... bim... vous perdez l'signal" expliqua-t-elle.
_ "Avec des câbles blindés, catégorie 6, ça arrive pas c'genre de trucs. Bon pour ce soir c'est mort, vous aurez jamais l'temps de tout changer... J'vais mettre des couches d'aluminium sous les caméras. Ca d'vrait l'faire." expliqua-t-elle.
Ni une ni deux, elle fut amenée dans la grande salle du restaurant et dévissa chacune des caméras pour y installer des feuilles d'aluminium. Liz était comme un chef d'orchestre avec, à la place de sa baguette, un talkie-walkie vérifiant que tout allait pour le mieux. Et les unes après les autres, les caméras refonctionnaient parfaitement. Les techniciens étaient très contents et comme ils avaient payé ses services pour la nuit, la petite russe fut invité à rester derrière les écrans avec les agents de sécurité. On lui offrait même le repas.
Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Ven 3 Déc 2021 - 17:00
Les Affaires sont les affaires
La veille
.:: Le lieutenant Flass appréhendait un jeune voyou dans une affaire de drogue sans importance ! Cependant, ceci faisait partie de son travail et surtout ceci lui permettrait de glaner plus d'information ! Le milieu est un milieu d'information... Quel jeu de mots dite-moi ! Le relâcha et s'en alla vers d'autres horizons.... Il allait recommencer ! c'est un peu comme une tournée des bars sauf que la, c'est la tournée des criminels ! Cependant cette fois-ci deux hommes derrière Flass l'interpella ! Prêt à dégainer Flass attendit la réaction des deux hommes.::.
"Vous êtes cordialement invité à L'iceberg Lounge demain , retenez ce mot ! "
*bouche à oreilles dont on entend que des chuchotis*
.:: Le lieutenant donna quelques billets au criminel, ceux sur quoi il ne s'était rien passé ! Il savait que l'homme ou la *bête* à l'origine de cette invitation ne fait dans al dentelle et doit se protéger ! ::.
L'après-midi
.:: Flass faisait un peu de paperasserie mais il devait se préparer pour son rendez-vous,non pas galant mais professionnel. Il s'habilla de manière élégante sans attirer l'attention ! Un peu passe partout, qui contraste très bien avec sa panoplie habituelle crasseuse ! Il avait acheté ces vêtements dans une boutique non loin des boutiques chic ! Il prévint son jeune Reese. ::.
"Écoute, Reese je n'ai pas de temps à perdre, je part j'ai une soirée professionnel, veille à ne pas oublier ce qu'on a dit ! Ces petites frappes n'attendent pas !"
.:: Ils parlaient tous les deux bien évidemment de racketter des jeunes criminels sans lien avec les mafieux ou autres personnalités criminel notable de Gotham ! ::.
Heure H
.:: Le lieutenant Flass faisait un peu tâche vis-à-vis des autres convives, mais il passa quand même inaperçu jusqu'aux gardes d'entrée, dont ils essayèrent de l'intimider parce qu'il porte une arme ::.
"Monsieur veuillez nous remettre votre arme !"
*Ne remet pas son arme principale et montra son insigne discrètement*
"Hmm c'est vous, entrez monsieur"
.:: L'iceberg Lounge était somptueux, une chose qu'un lieutenant de police voit rarement ! Il inspecta les lieux ! Et il remarqua quelques entrées ou sorties de secours, enfin des accès quoi ! Puis regarda avec intérêt les gens de la soirée, tout du beau monde, de la bonne populace aristocratique... Il était évident qu'Arnold n'avait pas sa place ici... Cependant, c'est pour affaires qu'il est ici ! ::.
.:: Il ne perdit pas de temps ! Que personne ne le remarqua dans cette soirée mondaine et alla directement au niveau du carré VIP ou des gardes faisaient encore leur travail ! Mais un coup de mot de passe bien trouvée "Parapluie" et il entra sans difficulté... Une fois à l'intérieur ! Il était apparemment le premier ! Il décida tout simplement de rester debout ! Immobile mais alerte ! Sans un mot ni un geste déplacé, il attendit l'hôte de cette soirée fort bien luxueuse ! Son arme toujours prête pour se protéger lui-même ou d'autres "personnalités". ::.
Invité
Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Sam 11 Déc 2021 - 21:19
Roxy laquait sa bouche d'un rouge saillant et agressif qui rehaussait son teint un peu rosi, parsemé de tâches rousseurs sur sa petite frimousse. Un rouge à lèvres qu'elle avait dérobé dans cette boutique de luxe arrogante. Un énième caprice comme elle s'en satisfaisait toujours. Des robes de grands couturiers, dérobées à une agence de mode, trônaient en masse partout dans son appartement traînant négligemment sur le parquet. Des pièces qui coûtaient une valeur inestimable qu'elle traitait cependant comme une paire de chaussettes. Elle avait toutefois jeté son dévolu sur une tenue exquise et élégante qui enrobait sa ligne. Une robe en velours, pourpre, fendue sur le côté de la cuisse droite qui laissait entrevoir seulement ce qu'il fallait. Le décolleté était plongeant, sans se révéler vulgaire. Toute en sensualité. La rouquine avait laissé sa tignasse fougueuse couvrir ses omoplates et ses épaules pour en casser le carré. Sa nature de cascadeuse lui offrait une musculature qu'il fallait savoir habiller -et ce n'était pas nécessairement évident. La jeune femme avait plutôt l'habitude des combinaisons d'aviatrice mais ce soir, était une soirée très spéciale. L'effort était de mise.
Oswald Cobblepot organisait une réception VIP à laquelle elle était invitée. Mais la demoiselle n'était pas dupe : elle savait pertinemment qu'elle s'engageait sur un terrain glissant. Toutefois, ce n'était pas pour la faire trembler ni même la perturber. A plusieurs reprises, la rousse avait cherché à lui nuire pour lui faire payer l'affront d'avoir essayé de l'assassiner. Bon son petit plan avec Anarky avait échoué -sa statue avait atterri dans la Black Tower plutôt que l'Iceberg comme prévu. Mais ce ne serait que partie remise. Ce vieux canard n'avait pas aimé qu'elle se donne le challenge de se mesurer à Batman. Il l'avait perçu d'un très mauvais œil, au point de vouloir l'assassiner, la convainquant de s'exiler plusieurs mois pour se cacher avant de revenir sur la grande scène. Sutton comptait bien lui faire payer cet affront, malicieusement. C'était une battante, tenace et teigneuse « Alors ma grande, prête pour le grand saut ? » elle reculait devant son miroir, tournant un peu sur elle-même « Parfaite chérie » Sur un sourire satisfait, elle s'habillait d'une fourrure blanche car l'hiver cette année mordait ses crocs sur la chair avec ardeur. Ses talons claquaient ensuite le bitume pour rejoindre son taxi. Cette fois-ci, elle avait décidé de soigner son entrée. Pas de fusée. Pas d'excentricité. Non elle voulait seulement satisfaire sa curiosité. Déjà, le Pingouin avait eu vent de son retour sur Gotham. C'était une bonne chose -elle avait de toute façon fait en sorte de se faire repérer. Cette soirée l'excitait énormément, l'imprévu la faisait frétiller telle une flammèche crépitante. Comment allait-il réagir ? Allait-il tenter quelque chose contre elle ? Ou au contraire, essayer de la récupérer ? Si elle le maudissait, Roxy l'avait fréquenté assez pour reconnaître son véritable génie, sa dangerosité, son autorité, aussi. Pourtant, elle était décidée à le provoquer, le défier -ça l'amusait. Rocket s'était tout de même montrée prévenante -un gilet pare balle, des couteaux dissimulés sur ses cuisses et quelques gadgets. Des boucles d'oreilles customisées pour tenir lieu de petites bombes, un rouge à lèvres anesthésiant et un pendentif orné d'un explosif. Mieux valait-il prendre des précautions, en se jetant dans la caverne du loup.
Le véhicule s'arrêtait à l'entrée, découvrant une file monstrueuse qui lui tirait une petite moue malgré l'avance qu'elle avait pris. Mais la masse humaine se dissipait assez vite alors que Roxy arrivait à hauteur des gardes, dégainant son ticket d'excellence. Un signe de tête et elle s'engouffrait à l'intérieur. Cette ambiance l'inondait comme une vague de nostalgie intense. Ses pieds avaient foulé cet endroit tellement de fois, aux côtés du maître des lieux. Son nez se levait pour redécouvrir le plafond, le décor d'excellence au goût ravissant qui dénotait du physique hideux du propriétaire. Son regard s'attardait plus sur les lieux que les gens qui y grouillaient. Elle en reconnaissait quelques uns mais rien qui puisse véritablement l'intéresser. Son index enroulait une mèche de cheveux pour jouer avec. La sensation d'être revenue à la maison la traversait sur un relent étrange de dégoût et de ravissement. Un mélange contradictoire qu'elle traduisait difficilement. Elle aurait pu se sentir comme une intruse, néanmoins ce ne fut pas du tout le cas. Mais la jeune femme n'y prêtait pas plus d'attention, se dirigeant vers le carré VIP « Parapluie » soufflait-elle, un peu las, au gardien qui la toisait avec un regard de bête sauvage. Il avait toujours de ces mots de passe. Puis elle franchit le seuil de cette porte, au cœur même de son temple de luxe. Ses prunelles vertes croisaient ceux d'un autre homme déjà présent. Immobile. Au fond de la pièce. Il ne lui disait rien. Alors elle lui offrait un sourire digne d'une publicité de dentifrice « Bonsoir ! Vous aussi, vous avez été convié à la partie ? » Enjôleuse, elle lui décochait un clin d'oeil. Mais si Roxy se montrait quelque peu insolente comme à son éternelle habitude, ce soir, rien n'échapperait à son esprit affûté et garderait les idées claires. Par la suite, sa silhouette se déposait comme une plume à la table des invités, plutôt à l'aise et surtout -impatiente de voir la suite.
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Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Lun 13 Déc 2021 - 21:30
Il était revenu dans son bureau, pour se changer. Malgré son obésité, il devait quand même changer ses vêtements assez souvent pour ne pas sentir la transpiration. La fumée du dernier cigare flottait encore dans l'air pendant que Cobblepot en entamait un second. Il disposait son haut de forme noir sur sa tête et se vêtit d'un de ses plus beaux costumes. Une chemise blanche, un par-dessus en polyester de couleur beige et un manteau de fourrure bordeaux. Un monocle rehaussait le style ingrat du Pingouin qui passait son temps à insulter voler ou même escroquer aux jeux. Il avait toujours ce long nez affreux et un double menton quand il rapprochait trop ledit menton du cou. Dans la pièce où il était, il était seul. Il voyait de la petite fenêtre carrée donnant sur la baie de Gotham une pleine lune qui lui correspondait bien. On prenait soin de réajuster le nœud papillon et le tour fut joué. Un des hommes de main vint avertir le Pingouin, la soirée avait déjà bien commencée, mais les réjouissances n'allaient pas tarder à se faire sentir elles aussi. Ah ! Les invités sont là, parfait. Il était temps d'orchestrer la seconde phase du plan. Rien ne devait transpirer de ce qui allait découler de la soirée. Oswald remit alors son chapeau sur le crâne, et se dirigea vers la table VIP où se trouvaient les deux convives. Un dernier petit plus, un porte cigarette et il était prêt pour la rencontre. Il parût alors, devant les deux invités.
"J'vois que vous avez trouvé la porte. Bien, le premier test de QI a été franchi. Wak wak."
Il ironisa, en guise d'ouverture à son petit marché personnel. Oswald était un homme courtois, qui savait s'entourer du personnel quand il en avait scrupuleusement besoin. S'avançant donc, le Pingouin n'attendait réellement pas de réponse claire ou précise mais il tentait le jeu tout de même. Il n'arrivait pas à regarder la jeune cascadeuse qui se trouvait à sa droite tandis que Flass était à sa gauche. Après tout, le profit intéressait plus que tout le piaf qui était avare comme personne et bougrement intelligent en ce qui concerne la conception de plans tordus ...
"En tout bien, tout honneur, j'voulais vous convier à cette petite sauterie. Rien que nous trois, pour discuter d'un projet qui pourrait potentiellement, nous rapporter gros. Et qui pourrait bien entendu, vous permettre de tirer un généreux avantage financier si la mission se termine de manière calme, réfléchie et qui mène au cent pour cent de réussite."
La réussite, c'était une nécessité, surtout quand les affaires sont les affaires. Et Oswald était quelqu'un de très porté sur la propriété et sur la réussite. On ne pouvait lui reprocher une telle qualité. Les babines retroussées, le propriétaire du Lounge disposa son porte-cigarette entre ses deux lèvres charnues violacées et bougrement gercées. Il sortit une cigarette de qualité de la poche de son manteau de fourrure et alluma la clope avec un briquet doré. Oswald cracha un premier nuage de fumée qui se dissipa vers le plafond, alors que la lumière l'éclairait ...
"J'compte récupérer quelque chose qui m'appartient. Quelque chose qui se trouve dans le commissariat central de Gotham City. Et j'ai besoin d'une casse-cou et d'un homme qui aime l'argent pour obtenir ce dont j'ai besoin."
Oswald jeta un coup d'oeil par-dessus la rambarde, qui surplombait l'Iceberg Lounge. Il pouvait voir tous les joueurs, tous les spectateurs, toutes les personnes présentes à cette soirée. Dans sa forteresse personnelle, il était le seigneur incontesté, et personne ne pouvait lui prétendre son trône. Il pouvait de décider de vie et de mort sur n'importe qui, qui pouvait entrer dans son bâtiment. Un seul ordre, et une personne pouvait disparaitre, dans les tréfonds de son Lounge, sans que personne ne pose plus jamais de questions par la suite. Cette pensée vint accompagnée d'un sourire, un sourire assez effrayant.
"Avant de vous en dire plus, je tiens à vérifier que vous n'êtes pas des tantouzes, et encore moins des lopettes. Je veux aussi savoir à partir de quelle somme vous comptez surmonter votre frilosité lâche à commettre un vulgaire larcin ?"
Les criminels d'aujourd'hui manquaient de classe. Surtout quand on voyait des criminels débiles comme le Joker, ou encore Black Mask. Rien de stylé, aucune classe. Rien. De toutes façons, un bon clown c'est un clown crevé, les tripes à l'air, et empalé par le fiacre à la vue de tous. Le Joker devait être buté depuis des années, mais malheureusement, personne n'y était arrivé. Même quand Oswald avait contacté Deadshot pour accomplir le carnage. Maniéré, comme toujours. Oswald savait trouver les mots pour parler et pour donner son avis sur tout. Même si la plupart des mots qu'il employait n'étaient pas compris par ses hommes, il se résignait à parler le langage du bas-peuple par bien trop de fois. Oswald tira une taffe sur la cigarette, avant de reprendre d'une voix calme et percutante, glaciale, comme toujours. D'un geste, le Pingouin claqua des doigts, et trois serveurs parurent, entrant sans faire de bruit, et écoutant d'une manière distraite ce qui allait leur être demandé. Le Pingouin avait un personnel à la hauteur, et surtout très qualifié, dans les pires moments. On ne sait jamais quand un clown peut entrer dans votre établissement pour tuer quelques garces et autres hommes d'affaires. Ce genre de truc, ça pourrissait la réputation d'un restaurant, fallait donc former le petit personnel pour satisfaire les besoins nécessaires. La survie, c'était tout ce qui importait pour Oswald Chesterfield Cobblepot. Et dans le monde de la pègre, il fallait sortir les couteaux en permanence.
"Je suis un piètre hôte. Permettez-moi de vous offrir un verre. Et à titre exceptionnel et parce que vous êtes de bonnes connaissances, je déduis dix pour cent de vos consommations. Wak wak. Pour moi, Jean, ce sera une vodka martini, avec un glaçon."
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Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Sam 18 Déc 2021 - 17:33
Une mauvaise partie
Lisbeth en avait finalement terminé avec les caméras. Et on la conduisit à nouveau au centre de sécurité de l'Iceberg. Les agents semblaient contents de son travail. Toutes les vidéos étaient maintenant opérationnelles. Leur chef n'avait pas fait la fine bouche et avait fait le virement immédiatement avec un petit supplément pour la vitesse d'exécution. La soirée démarrait sous les meilleurs auspices.
Tous les gars qui n'étaient pas affectés à la surveillance de la salle s'étaient rejoins pour une partie de poker dans la salle de contrôle, et la russe fut cordialement invité à jouer. Et en moins d'une heure, les masques étaient tombés, tout ce petit monde s'appelait par son prénom, les cigarettes étaient allumées et l'alcool, un bon whisky pur malt, fleurissait dans les verres. Lisbeth n'y connaissait rien en poker et cela en faisait le pigeon parfait, et frêle comme elle était, l'alcool aurait vite fait de la mettre KO. Mais certains, ayant le nez plus fin que les autres, avaient notés son petit accent russe et ces tatouages, elle était peut-être un peu plus "solide" qu'il n'y paraissait au premier abord. C'est quand elle descendit les verres les uns à la suite des autres sans ciller, qu'ils eurent leur réponse.
A la fin de la deuxième partie, la salle entière était enfumée et l'atmosphère était aux blagues graveleuses. La petite russe fit la distribution de toutes ces cigarettes en même temps qu'elle donnait les cartes. Sa première main n'était vraiment pas bonne et elle n'avait pas réussi à se rattraper dans les tours suivants. Plus ses dollars lui échappaient, plus les hommes du pingouin étaient amusés et loquasses.
Les probabilités n'étaient décidément pas son truc. Elle perdit l'exact montant qu'elle s'était faite en début de soirée et affichait la mine des mauvais jours. La fumée, l'alcool et les blagues sous la ceinture avait eu raison de sa bonne humeur du début de soirée. Elle quitta la table en râlant en russe sous les rires des pingouins. Puis s'approcha des écrans et s'essaya au "qui est qui" avec les invités présents pour passer le temps.
Plumer par des pingouins, grosse dinde va râla-t-elle intérieurement.
Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Dim 23 Jan 2022 - 13:10
L'embonpoint du Pingouin faisait donc son apparition dans le carré VIP. Roxy le comparait toujours à une sorte de ballon de baudruche, se demandant alors ce qu'il adviendrait si elle lui enfonçait un cure-dent dans le bide. Est-ce qu'il exploserait ? Quel genre d'odeur fétide pouvait-il bien dégager, macérant à l'intérieur de cette silhouette disgracieuse ? Cette pensée l'amusait tout autant qu'elle la répugnait. Mais sous ce crâne dégarni, se cachait un cerveau brillant et lumineux dont elle s'était toujours émerveillée. Comme à son habitude, son accueil ne fut pas des plus agréables et elle s'étonnait presque d'avoir conservé cette habitude au point de ne pas y prêter plus d'attention. Son regard vert glissait vers lui, affichant un sourire étincelant, de cette dentition parfaite pour recevoir le « compliment ». Le maître des lieux prenait donc place à leur côté, mettant derechef cartes sur table. Une qualité que la rouquine ne pouvait pas lui retirer non plus -elle détestait tourner autour du pot trop longtemps et elle était bien trop curieuse de cette invitation sauvage.
Finalement, ses intentions ne se tournaient alors que vers un but ultime : faire de l'oseille. La jeune femme comprenait là que malgré ses multiples tentatives pour lui donner du fil à retordre, il en faisait fi -à moins qu'il ne soit pas encore au courant que cela ne vienne d'elle. Mais ce serait fortement surprenant. Son dos se dressait donc, droite une tige de fer en trémoussant son popotin, s'installant confortablement pour la suite du programme. Quelle étrange situation tout de même. Il avait tenté de la flinguer et désormais elle se retrouvait à sa table comme une humble alliée, faisant totalement abstraction du passé. D'accord. Pourquoi pas. Après tout, l'argent et les cascades guidaient son âme et rythmaient son existence. De toute évidence, elle ne manquait jamais une occasion pour faire valoir ses talents, qu'importe auprès de qui.
Ses prunelles s'agrandissaient ensuite à l'énoncé superficielle de l'objectif. Le commissariat de Gotham City, hein. Toutefois, une moue s'invitait sur sa bouche écarlate alors qu'il mettait un point d'honneur à mettre leur loyauté à l'épreuve -ou peut-être était-ce aussi à la vue de ce sourire glauque et répugnant. Les deux, sûrement. La demoiselle pouffa « Et quelle serait l'épreuve pour mesurer notre potentiel investissement ? » elle ne doutait certainement pas de ses facultés, ni même de sa capacité à foncer dans le tas tel un bélier dans une barrique d'essence qui prendrait feu. C'était une vivante, une impétueuse de première catégorie. Une simple formalité de pacotille « Tout dépend de ce que vous souhaitez dérober et comment j'évaluerai la prise de risque ainsi que le gain. J'aime quand les bases sont bien déterminées pour mieux calculer mon blé, vous voyez ? » Son buste s'allongeait vers lui, les cils battants comme une petite biche innocente -qui n'en avait que l'allure. Elle aurait bien voulu rajouter « mon canard » mais l'heure n'était point à la fanfaronnade. Et puis, elle avait appris le métier sous sa coupole, elle le connaissait donc assez pour savoir comment il fonctionnait« Le reste, ce sera un jeu d'enfant » elle signait son assurance d'un clin d'oeil alors que le Pingouin faisait venir des serveurs pour occuper leur gosier d'une boisson -même pas offerte. Roxy roulait des yeux. Il n'avait pas changé « Pour moi ce sera un gin tonic, avec une rondelle de citron s'il vous plaît » puis son attention se reportait sur le seigneur de cette boîte de conserve blindée « Nous sommes trois. Alors je veux le tiers du bénéfice » Ses coudes se posaient sur la table, feignant d'adresser un regard à celui qu'elle devinait être son futur binôme « Mais si j'arrive à dépasser ce type à côté de moi, je prendrais sa part également » ses lèvres carmins s'étiraient sur un méchant rictus. Premier arrivé, premier servi. C'étaient les règles en plus d'être habituée à jouer en solo, alors elle ne ferait pas dans la dentelle.
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Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Mer 26 Jan 2022 - 12:21
! Les Risque et les Bénéfices || Les affaires sont les affaires !
.:: Le lieutenant de quarante ans observa la jeune dame arrivant dans le carré VIP, ne lui adressant aucun sourire, il savait que c'était quelqu'un de dangereux si elle était dans cette pièce avec lui et le pingouin. Il écouta très attentivement le Pingouin... Le Commissariat ? Quel objet pouvait se trouver dans cet endroit et qui appartenait à l'homme bedonnant ? Arnold était parti depuis très longtemps et ne savait pas à quel point ce jeu pourrait être dangereux ! Cependant, il essaya d'en apprendre un peu plus sur "l'objet" ainsi que sa nature avec le pingouin tout en restant dans sa zone ! ::.
"Bonsoir cher Pingouin ! Cela faisait un petit bout de temps que nous ne nous étions pas vus ! J'aimerais simplement en apprendre un peu plus sur cet objet que vous convoitez ! Car si vous avez fait appel à moi, c'est pour une très bonne raison et je pense déceler laquelle ! Vous voulez faire cela dans le "feutrer" si je puis m'exprimer dans l'ancien temps ! Le Poste est très surveillé et l'objet que vous cherchez doit être sous bonne garde, mon allié pourra m'aider à cette tâche !"
.:: Sans en dire plus sur lui ou son allié qui n'est d'autre que Reese son fidèle sous-fifre ! Il refusa poliment de prendre à boire, sans offensé son hôte ! ::.
"Désolé Pingouin, je ne bois plus !"
.:: Il était évident que c'était une ruse pour ne pas poser d'empreinte au carré VIP, ce serait très mal vu qu'un inspecteur comme lui soit vu en présence du Pingouin ! Bien que seul le Pingouin et quelques-un de ses sous-fifres le connaissaient ! Mais il n'était pas ici ces soi-disant sous-fifre qui le connaissait ! ::.
" Pingouin, vous connaissez mes tarifs, ils n'ont pas changé et je suis un homme de paroles ! Pas d'augmentation sur la mission principale, en revanche si une autre chose se greffe, il y aura un supplément, mais ceci, vous le connaissez bien ! Par ailleurs, j'ai changé l'adresse de ma boite aux lettres morte, je vous enverrais les coordonnées précises et vous me connaissez si bien : une avance de 20 % sur le contrat ! Cependant, je ne suis pas aussi "gourmand" de mon "acolyte" d'à côté ! Puis vous savez qu'avec moi le contrat sera rempli ! "
*il exhiba un petit sourire carnassier en parlant d'argent !*
"Bon, il est temps de se mettre à table Pingouin ! Quelle est cette convoitise ?"
HRP : Je ne sais pas si vous connaissez l'expression "dans le feutrer" => Ca veut dire discrétement
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Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Jeu 27 Jan 2022 - 15:32
"Une épreuve ? Pourquoi faire ? Je suis pas ce crétin de Joker. Si tu veux faire tes preuves, montre moi de quoi t'es réellement capable, Rocket."
Fallait les dresser un peu ces gens-là, leur apprendre que le Pingouin n'était pas un simple crétin qui envoie des demeurés faire des tests idiots. Oh que non, le Pingouin avait une approche différente en ce qui concernait ses troupes. L'ambiance est légèrement tendue ... Apparemment, ça ne faisait pas les cow-boys à table, une bonne chose et le Pingouin écoutait les arguments avec une certaine impassibilité. Il écoutait patiemment, et entendait parfaitement l'ardeur et le désir dans la voix de Roxy Rocket, et l'intemporel inchangé dans la voix de Flass. Deux éléments qui étaient parfaitement réunis pour atteindre le plan prévu. D'un geste, Oswald claqua des doigts et Lark, la fidèle alliée et majordome du Pingouin arriva, avec deux mallettes dans chaque main. Elle les posa sur la table, et les ouvrit. Dans chacune, cinq cent mille dollars. Et à eux deux, ça faisait un million de cacahuètes, le genre sur lequel on ne crachait pas. Le genre d'offre qui ne se refuse pas, à moins d'être le pire des crétins, et Cobblepot en connaissait quelques uns qui se refusaient à cette courbette peu agréable mais tellement rentable sur le plan financier. Cobblepot fumait un bon gros cigare, tout en ricanant, puis, d'une divine voix, il reprit alors, car il sentait que les choses commençaient à aller dans tous les sens.
"Que ce soit bien clair. Ce qu'il y'a au GCPD m'appartient de droit, et je ne compte pas le partager. Néanmoins, en tant qu'employeur, je suis disposé à vous remettre à chacun, la coquette somme de cinq cent mille dollars si le travail est accompli et si mon œuf de Fabergé me revient dans la griffe."
Un symbole de puissance tant convoité, et un magnifique ajout pour la collection personnelle du Pingouin, à n'en pas douter. Oswald avait toujours une idée derrière la tête, toujours. Un œuf de Fabergé, le Pingouin avait tenté d'en voler plusieurs au cours de sa tragique et longue carrière criminelle. Une somme pareille, ça ne se négociait pas, surtout pour un Fabergé. Cobblepot savait quelle légende maudite ces œufs avaient été conçus. Fabriqués pour le dernier Tsar de Russie, ils ont été dispersés, volés, rachetés pour rien dans certaines plaines de Mongolie ou dans la vieille Europe. On dit même que ces œufs étaient un cadeau que le Tsar voulait offrir pour ses propres enfants à l'âge adulte. De telles pièces méritaient d'être dans la pogne du Pingouin. Un tel trésor ne se laissait pas passer sous le museau pour rien. Et Oswald Cobblepot serait détenteur de cette beauté. Du fin ouvrage, un ouvrage que seuls peu pouvaient en admirer la véritable beauté, et Cobblepot faisait partie de ces gens qui savaient apprécier la beauté du lucre et de ce qui pouvait briller.
"La salle des scellés, Flass. Tu la connais bien hein ? Wak wak wak ... La salle où tous les indices sont entreposés, surveillés, et redonnés à leurs propriétaires légitimes dans certains cas. Si l’œuf est redonné à son propriétaire, je vous jure que je vous promets que ça risque de barder pour vos oreilles."
Sacré Flass, combien de fois il avait fait disparaitre des preuves dans des enquêtes qui auraient été cruciales pour les inspecteurs du GCPD. Une menace légèrement voilée. Cobblepot n'aimait pas faire acte de violence, enfin si, mais par envers certains membres de cette ville qui n'étaient, après tout, que l'âme de Gotham. Que serait Gotham sans Roxy Rocket ? La fille avec sa fusée qui fait des cascades à tout azimut. Et que serait Gotham City sans Arnold Flass ? Wak wak, l'idée était drôle. Flass ne manquerait à personne. C'était le genre de petite pute qu'on pouvait utiliser pour faire le sale boulot, il ne pourrait pas avoir de vrai poids dans cette ville, mais il restait utile. Les serveurs arrivent avec les commandes, tandis que le Pingouin referme les deux malettes bourrées de fric. C'était une vision agréable tout ce vert qui luisait non ?
"Démerdez-vous comme vous voulez pour m'obtenir ce que je veux, et vous aurez de quoi passer de très belles vacances sur une île paradisiaque avec des nanas ou des mâles bodybuildés. Concertez-vous et trouvez un moyen de faire un maximum de merdier pour récupérer ce qui m'appartient."
Lark reprit les mallettes, tandis que Cobblepot posa son parapluie sur la table, un air un peu plus dur que précédemment, il observait les deux trublions de la soirée, et il fallait quand même mettre les points sur les "i", histoire de leur apprendre qui c'était le patron dans ce merdier. Il posa le parapluie sur la table d'un geste calme et parfaitement mesuré, comme quelqu'un qui prend le soin d'expliquer ce qui risque de se passer si on se foutait de la gueule du roi de la pègre de la ville.
"Si j'apprends que vous essayez de me la coller dans le cul, je vous ferais dépecer vivant. Le dernier type qui y'a eu droit a hurlé pendant dix jours, tandis qu'on lui enlevait sa peau, morceau par morceau. Je doute que vous ayez envie de partager le même sort. Si vous acceptez ce boulot, il va falloir éviter de se foutre de ma gueule. Compris ?"
On ne la fait pas au Pingouin. Ceux qui croient blouser le Pingouin finissent dans les salles obscures sous l'Iceberg Lounge. Ceux qui ont de la chance finissaient dans l'aquarium de Tiny, le requin du Pingouin. Le "requin-poubelle" comme le Pingouin aimait à l'appeler, il faisait disparaitre toutes les preuves, tous les petits problèmes qui sévissaient dans les alentours. Oswald eut un sourire tandis qu'il observait la tête des deux invités de ce soir. Il redressa son cigare, avant de le poser dans le cendrier, enlevant la cendre, tandis qu'il enleva son haut-de-forme de sur son crâne. Prenant son verre, il le leva, comme s'il allait faire un toast, concluant un marché qui semblait bien se profiler.
"Alors, on le fait, ce pacte ?"
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Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Dim 30 Jan 2022 - 16:09
Bad Karma
La fête battait son plein à la fois dans les belles salles de l'Iceberg, mais aussi dans la salle de sécurité où l'ambiance était festive. Les parties de poker s'enchaînaient. Elle avait fini par laisser jouer les gardes entre eux. Elle voulait que cette soirée se termine, mais il était presque minuit et il lui fallait tenir encore une paire d'heures avant d'être débarrassé de cette atmosphère enfumée. Elle continua de balader son regard sur les tables où des plats savoureux étaient déposés par de charmantes hôtesses. Puis la caméra principale afficha le maître de ces lieux avec des invités qu'elle ne reconnut pas. Ils étaient en pleine négociation des valises remplies de billets de banque leurs étaient déposées sous le nez.
Liz se détourna des écrans, feignant d'avoir vu quelque chose. Elle ne voulait pas avoir d'ennuis avec ce petit bonhomme encore plus moche qu'elle. Elle s'assit sur le bord de la table de vidéo-surveillance regardant distraitement la table de jeux. Puis ses fesses, sans la vouloir, appuyèrent sur le bouton d'activation du son. Et la salle fut emplie de la voix du Pingouin en train de réclamer son dû. Un œuf dans la salle des scellés. Il ne fallait pas être bien malin pour comprendre ce qui était en train de se tramer autour du volatile. Elle sentit le poids des regards de l'assemblée et c'est comme si toutes les voix joyeuses des hommes de main s'étaient éteinte pour fixer la jeune femme et sa bourde.
Un technicien appuya sur le bouton pour couper le son, mais le mal était fait. On lui demanda poliment, mais fermement de rester sur place. Toute la bonne humeur des heures précédentes s'était envolée pour être remplacée par une atmosphère lourde de sous-entendus. Les joueurs avaient rangé les cartes et les mises et vider les cendriers. Les verres et les bouteilles furent débarrassés prestement. Tout était nettoyé comme au premier jour. Elle comprit que le chef de la sécurité qui l'avait reçu, était en train de prévenir le Pingouin de ce qui s'était passé dans la salle de sécurité.
Liz n'avait pas peur pour elle. La mutante savait se défendre et elle pourrait certainement de cette pièce sans trop en souffrir. Mais le volatile était connu pour faire pression sur ceux qui le menaçaient. Et Lisbeth ne voulait pas qu'un de ses amis souffrent de ce qu'elle avait fait. Alors elle attendit bien sagement sur une chaise, sous le regard attentif de deux colosses, ce qui serait décidé dans les hautes sphères pour son cas. "Liz grosse dinde" pensa-t-elle
Sujet: Re: Les affaires sont les affaires. Lun 7 Fév 2022 - 18:35
La rouquine se mit à bougonner. Il était toujours aussi irritant comme affreux personnage. Depuis quand devait-elle faire ses preuves ? D'autant plus qu'il connaissait son mode d'action. Ah ! Ses bras se croisaient sur sa poitrine tandis qu'elle s'enfonçait dans son siège. Mais ce boudin ne dura que dix secondes lorsque les mallettes apparaissaient sous son regard qui se parsemait d'un éclat bien familier. L'ardeur. Étoiles, étoiles, étoiles. Billets, billets, billets. Elle n'était pas très difficile à convaincre du moment que la cagnotte était au bout du chemin « Pas de soucis ! Vous l'aurez votre œuf ! » s'exclamait-elle en amenant à elle la valise comportant le butin. Roxy se fichait bien d'un tel objet, même si elle savait pertinemment ce qu'il représentait. Et si elle comprenait bien autre chose, c'était surtout qu'il ne fallait pas la faire à l'envers au maître des lieux. Son regard se penchait sur son futur binôme à qui elle offrait un charmant sourire « Oh vous êtes un pourri du GCPD » Information pertinente et très utile, à ajouter dans sa sacoche de données discrètement arrangée pour ses futurs coups foireux. Cela pourrait lui servir à l'avenir et à bien des égards. La rousse ne dévouait sa loyauté qu'à elle-même ou à un mentor capable de la satisfaire. Du moins, ça avait été le cas pour le Pingouin, jusqu'à ce qu'il se décide à la trahir. Depuis ce jour, elle s'était promis de ne se fier à personne.
La téméraire se lançait ensuite dans une comptabilité approfondie « 10,000... 20,000... hé ! » Son nez se fronça tandis que le serveur refermait les mallettes pour les emporter. Gneh. Mon fric ! Hurlait-elle intérieurement. Elle n'écoutait qu'à moitié la suite de la conversation et l'avertissement menaçant du chef des opérations. Elle avait l'habitude de ses remontrances et ne se sentait pas tant concernée par les menaces : elle savait à quoi s'en tenir, c'était suffisant. Si elle essayait de lui mettre des bâtons dans les roues en douce en parallèle, pour cette mission, la Rocket se garderait bien de faire la maline « Il va falloir qu'on se concerte Flass. Toi tu sais où et comment choper le bibelot et moi je sais comment semer la zizanie. Faudra qu'on se coordonne pour que je détourne l'attention assez longtemps pendant que tu t'occupes de récupérer le trésor » Ses mains applaudissaient joyeusement alors qu'elle s'y voyait déjà « Ca fera une bonne expérience de plus sur mon CV ! » et elle en serait très fière. Comment allait-elle procéder ? Son esprit tournait à plein régime, simulant déjà de multiples scénarios tous plus loufoques les uns des autres. Pour sûr, elle trouverait le moyen de foutre le bordel. Elle s'était déjà échappée de prison une fois le cas échéant, elle pourrait recommencer si jamais.
Son expression se mouvait néanmoins sur un dégoût profond à l'énoncé du programme si l'un d'entre eux voulait se faire la malle. Un fragment de sa mémoire ressurgissait à cette image de tranche de jambon. La jeune femme se souvenait avoir assisté à une séance de torture digne d'une dégueulasserie qui ferait gerber les tripes. C'était quoi déjà ? Ah oui. Un type baraqué et masqué avait épluché un à un les ongles du traître -il avait voulu la jouer fine mais s'était fait pincer-, avant de finir ébouillanté avec de l'huile lancé sur son visage. C'était dégoûtant. Roxy avait eu un haut de cœur à ce moment là « Compriiiis, ha ha ha... » répondait-elle sur un ton très aigu qui traduisait malgré tout une note d'anxiété. Bon bon, fallait être sérieuse là Roxy, sinon, tu finiras dans un sandwich au beurre. Puis au moment crucial, elle levait la main en l'air pour manifester son accord « Je jure solennellement, que mes intentions sont mauvaises et à votre service ! » valait mieux le préciser, au cas où. Son buste se tournait ensuite vers son acolyte, le visage emprunt de sérieux « Je te préviens, on s'y colle dès que possible. Le GCPD est débordé à cause des manif', 'fin je pense que tu le sais, alors faut profiter de cette occasion pour agir »
Après tout, Anarky générait des émeutes un peu partout, au point de faire péter un plomb aux forces de l'ordre. C'était maintenant qu'il fallait se lancer.