Est-ce que c’était le jour où Alexa allait faire la plus grande erreur de sa vie ? Ses comptes étaient dans le rouge, depuis l’attaque des skinheads. Elle avait du payer les réparations, plusieurs de ces travaux avaient été détruit et la caisse vidée. Elle avait des factures en retard et cela commençait à être mauvais et les frais de retard commençaient à arriver. Elle avait travaillé en priorité pour Oswald, la commande était la plus importante qu’elle pouvait avoir. Elle prend contact avec une de ces secrétaires pour avoir un rendez-vous. Cela prend plusieurs jours pour avoir une réponse, les factures continuent d’arriver. Elle en profite de ces jours pour faire un costard pour son client en cadeau, elle n’avait pas les mesures exactes, mais elle fait en se rappelant de leur première rencontre et pour cela, elle avait quand même un don pour faire des habits sur-mesure, mais avec le corps très spécial d’Oswald cela était difficile.


Le jour de rendez-vous fini par arriver et Alexa n’avait clairement plus le choix, elle allait devoir demander un prêt à Oswald. C’était la seule solution qu’elle avait devant elle pour sauver sa boutique, sinon elle allait très clairement devoir mettre un pied dans quelque chose d’illégale et devoir faire un braquage ou vendre de la drogue, mais elle voulait éviter cela, mais elle était au pied du mur. De plus, avec l’arrivée d’Antony Zucco dans sa boutique et ces menaces le problème n’était pas que l’argent, mais aussi la sécurité surtout comme elle avait gérer la situation. Le problème, c’est qu’elle ne savait pas vraiment s'il fallait mieux être alliée avec Le Pingouin ou la mafia italienne, son cerveau bouillonnait, elle était perdue et ne savait vraiment pas comment elle allait s’en sortir. Elle n'avait pas de plan, mais elle appelait tous les jours le secrétariat de Monsieur Cobblepot pour prendre ce rendez-vous qu'elle finit par avoir.

Tenue d'Alexa:

Elle ne pouvait même pas se payer un taxi et prend le métro sans payer son ticket, elle avait le costard blanc comme neige pour Oswald, deux tenues pour les serveuses en exemple et plusieurs autres dessins qu’elle avait fait pour proposer d’autre tenue à Oswald.


Le métro s’arrête et Alexa finit par arriver à L’IceBerg Lounge, on l'a fait attendre dans le même carré VIP que lors de sa première rencontre avec le Pingouin.



Elle n’était pas là juste pour vendre ces tenues, mais aussi demander un prêt qu’il avait proposé, mais qu’elle avait refuser... Comme elle regrettait cette décision.


Elle avait fait des recherches sur Oswald, elle n’aurait pas du, il était dans tous les business illégaux et avait une influence qui dépassait totalement Alexa. Elle n’était pas au niveau de son interlocuteur et si elle avait refusé son aide la première fois ce n’était pas pour rien. Elle attendait dans ce carré VIP, elle était tellement stressée cela se voyait à des kilomètres. Elle espérait une seule chose qu’il soit gentil et compréhensif, elle se doutait qu’il était au courant de l’attaque des skinheads, mais elle priait que pour une fois un des hommes les plus craint de Gotham montre son coté prévenant avec la jolie blonde.

Le Bowery, le lieu qu'il faut fréquenter quand on a les moyens de le faire. C'est ici que les personnes les plus riches et les plus influentes viennent gaspiller leur fortune dans des niaiseries sans nom. Enfin, cela dépend dans quoi ils mettent leur argent, on peut très bien avoir une fortune et ne pas savoir la gérer, de nombreuses personnes, quand elles vieillissent, ont besoin de quelqu'un pour les aider à ne pas tout dépenser. On peut citer le tristement célèbre Mister Zsasz, qui avait malencontreusement tout perdu au poker, dans ce même Iceberg Lounge, il y'a des années, mais ça, c'étaient les affaires. Les affaires sont les affaires wak wak. Mais le mieux, c'est d'organiser un assassinat pour remporter une partie de l'héritage après avoir tapé assez fort sur la personne en question pour qu'elle accepte de signer sur un papier officiel le contrat. Le Bowery, c'est comme un immense océan, avec de gros poissons, qui n'attendent qu'à être happés dans des filets, et une fois à l'air libre, étouffer jusqu'à en crever. La richesse est quelque chose de très recherchée, enviée. Mais le mieux, c'est de côtoyer la richesse, de faire en sorte de la fournir, en tout et en n'importe quoi, de la cajoler, lui faire une gâterie même, tout faire pour qu'elle dépense, encore et encore. Et qu'elle s'enrichisse, dans ce système qui enrichit les plus riches et qui appauvrit les plus pauvres, il faut faire son choix, et le faire très vite avant de se faire bouffer par la société de consommation, qui pousse encore et encore à acheter à crédit. Une voiture, un chien, une pute, peu importe, tout se fait par crédit quand on a pas les moyens. Et le Pingouin est loin d'aimer les crédits, surtout quand des acheteurs ont des ardoises immenses. 200$, c'est une AK-47 achetée à un pauvre paysan de Lettonie. Alors il vaut mieux buter un type avec 200$ et récupérer tout ce qu'il a sur lui, ça fait rentrer un peu plus de sous dans les caisses. Le Pingouin aime la simplicité, et il ne supporte pas de compliquer les choses, un mort c'est un mort, ça ne se relève pas. Mais le client potentiel, lui, disparait. Ce soir-là, le Pingouin venait de passer quelques instants dans le carré VIP, à discuter des derniers achats dans le monde merveilleux des armes. Des rapports lui indiquèrent de biens mauvaises nouvelles : Il fallait donc faire des stocks. Quittant, l'ombrelle à la main, son lieu de prédilection, il s'attarda sur le centre des caméras pour repérer d'éventuels tricheurs au jeu. Ricanant, il reprit vers Bossworth.

"Ceux-là, tu me les emmènes et tu me les gardes au frais pendant une heure. Je m'occuperais d'eux. Personnellement. Wak wak wak wak."

Oswald Cobblepot a ses petites habitudes, il n'aime pas stagner trop longtemps chez lui, alors, quand la nuit arrive, il sort, avec quelques personnes autour de lui, quelques « amies », si on peut dire que ce sont des amies. Des crétines, des imbéciles, sans aucune culture, mais dont la compagnie était passable. On a pas de copines dans ce milieu, une copine, ça peut vite trahir. Alors il vaut mieux garder ses ennemis près de soi, et ses amis encore plus près. Ce soir, il a décidé de rester dans sa boite branchée dans le Bowery, l'Iceberg Lounge, un endroit chic, où la population tient plus de la jeunesse que du reste, la vingtaine, voir la trentaine, et c'est ici, qu'il peut faire son beurre, tous les jeunes sont attirés par des choses nouvelles, alcool, sexe, drogue. Et ça, Oswald peut en fournir sans problème. Lui qui a des parts dans le trafic de cocaïne, en réussissant à avoir des relations professionnelles avec des capitaines de bateaux, passer quelques kilos dans un cargo est une chose facile, trop facile même. De la blanche de Colombie, voilà ce qu'il propose, c'est là bas que l'on peut trouver tout, à n'importe quel prix. Le gramme de "glace" en poudre se vendait bien à l'Iceberg, et Cobblepot savait faire monter les prix en fonction de l'offre et de la demande, comme toujours. Il s'assurait un monopole du quartier, une base fortifiée. Pour ses investissements. Le Pingouin sait choisir ses fournisseurs, optant toujours pour une qualité moyenne, il hausse sans vergogne le prix et il fait une grosse marge dessus pour se payer ses besoins personnels, et dernièrement, il tentait de racheter quelques boites autour de l'Iceberg, histoire de les revendre et de garder le monopole du plaisir dans le Bowery. La boite, le « Velvet Rusco » promet des grandes soirées, même si ca coute un bras. L'endroit est divisé en deux parties, la piste de danse avec de nombreuses tables autour, ainsi que le bar, et un étage où des canapés luxueux attendent les personnes sur la liste VIP du club. Des barres de pole-dance s'y situent aussi, avec quelques danseuses qui ne cessent de bouger jusqu'au petit matin. L'entrée à été coûteuse, pour ce genre d'emplacement, il faut débourser 1000$, incluant le prix de la bouteille de champagne, une bouteille de Dom Pérignon Moët de 1996 qui coûte dans les 200$, ce n'est pas grand-chose, quand on a du liquide sur soi, et un compte bien rempli. Et Oswald l'avait fait coulé. De manière légale, attention. Rien que de mauvaises circonstances pour le gérant de la boite. Wak wak. Patrouillant dans le Lounge, il observait, il observait son empire. Satisfait. Bedonnant. Mais pas comblé.

"Waaaauk."

Par la suite, quelques minutes plus tard, il se retrouve installé sur un canapé, la bouteille de champagne ouverte, avec d'autres alcools un peu plus fort, Oswald, entouré de quelques associées de la première heure, écoute silencieusement la musique. Il ne s'était même pas rendu compte, que quelqu'un autour de la table venait de commander du caviar, un serveur amenant couteau, cuillère et tout le reste pour que ce met luxueux soit dégusté dans cet immense brouhaha. On vient le déranger, un des serveurs qui l'accompagne vient le voir, pour lui demander de recevoir une de ses pouliches, une de celles qui étaient là à la soirée de réouverture de l'Iceberg. Il sort de sa veste un petit sachet contenant cinq grammes de cocaïne, le tendant aux jeunes femmes autour de lui, dans le carré VIP.

"Amusez-vous bien, mes chéries, je reviens de suite.

Stupides, mais elles voulaient la compagnie d'Oswald. Non. Elles en profitaient. Il le savait. Mais il se sentait parfois seul. Le serveur près d'Oswald ne bronche pas, il continue de se taire, et tant mieux, il n'aime pas qu'on lui parle, surtout pendant les affaires. Sortant du carré VIP, il se retrouva alors en face de la gamine qu'il avait croisé, celle qui gérait le magasin de vêtements. Cobblepot eut un sourire. Peut-être avait-elle changé d'avis ? Qui sait ? Enlevant son chapeau haut de forme, Oswald eut un éblouissant sourire avant de s'incliner, déposant un baisemain sur la main de la jeune demoiselle.

"Mademoiselle Varon ? C'est une surprise ! Pourquoi attendiez-vous ici ? Vous êtes mon invitée, si si ! J'insiste ! Serveur ?! Offrez un verre sur le compte de la maison à mademoiselle Varon. C'est moi qui régale."

De retour dans le carré VIP, suivit de la jeune femme, Oswald vira les poufes qui étaient encore là. S'affalant presque sur le canapé, la musique semble devenir subitement lourde, et le monde autour de lui s'arrête presque de tourner. Que voulait-elle ? Pourquoi venir maintenant ? Le temps paraît long tout à coup, et qu'elle ne le déçoive pas, il pourrait lui arracher le visage si elle ne lui ramène pas quelque chose de valable. Si elle le tire de ses pensées pour un "rien". Il se redresse un peu en s'aidant de ses deux poings, appuyés contre le cuir du canapé pour mieux juger du regard la jeune femme blonde.

"Viens donc t'asseoir ma jolie. Je ne mords personne ! Wak wak wak wak !"

Alexa était en plein stress à attendre le maître des lieux qui lui passait du bon temps avec des filles et des partenaires de business. Pendant que la petite blonde attendait de le voir arrivé, il prenait du temps, elle avait peur que le rendez-vous soit annulé, en plus il était en pleine campagne pour la mairie, il devait être très occupé, Alexa stressait comme si elle faisait son premier entretien pour un job, mais en réalité, c’était presque pire. Le Pingouin avait entre ses mains la possible mort du commerce d’Alexa.


Voilà enfin le super-criminel de Gotham, mais bizarrement la petite blonde était plus rassurée de le voir qu'autre chose plutôt que d’avoir son rendez-vous annulé. Il vient sourire à la belle, mais ce n’était pas très beau à voir et suit d’une baise main. Alexa lui rend le sourire, mais ce sont surtout les paroles d’Oswald qui la met à l’aise, elle était son invitée et qu’elle n’avait pas besoin de prendre rendez-vous. Il propose un cocktail de bienvenue offert par ses soins, une chose est sur elle ne peut pas rêver d’un meilleur accueil.

Spoiler:

Je vais prendre un cocktail de votre choix merci.


Elle suit Le Pingouin en direction du carré VIP toujours en portant ces affaires, il y avait quelques filles présente qu’il fait partir rapidement, toute plus grande d’Alexa sûrement des mannequins. Alexa pose les affaires sur la table de carré VIP et Oswald demande qu’elle vienne s’asseoir à côté de lui. En ajoutant une petite réflexion qui ne plaisait pas à Alexa, peut-être qu’il ne mordait pas, mais il pouvait faire bien pire. Elle le suit et se met juste à côté d’Oswald, elle ne le touchait pas, mais presque.


Tout d’abord, je tiens au vous remercier de l’opportunité que vous me donnez et pour cela, je vous ai fait un petit cadeau.


Elle vient pencher son corps vers l’avant et sort un premier vêtement de sa fourre protectrice et sort un costard cravate blanc, qui peut faire penser un costard porté dans le film scarface, mais avec un style qui ressemblait à celui que Oswald portait lors de leur première rencontre. Alexa se lève et fait tourner le vêtement pour que le Pingouin puisse avoir une vue d’ensemble du vêtement.


Je les fais sans avoir vos mesures, s'il faut, je ferrais quelques retouches, mais je peux vous dire que j’ai l’œil et normalement, il devrait être à votre taille.


Elle commence à sortir les autres dessins il y en avait une dizaine pour les hommes, Alexa montrait ces dessins et parlait des ces créations ce qui l’avait inspirée dans le Lounge pour faire son choix, quelle matière ce qu’elle pouvait modifier, le tout en regardant Oswald en souriant. Elle parlait de sa passion, c’était facile pour elle et cela se passait pour l’instant plutôt bien. Elle passe alors pour les femmes et là cela devient un vrai show, elle commence a faire comme pour les hommes montrer les détails sur le papier, mais elle donne un des feuilles à Oswald. Elle se lève et se met devant le patron et se penche pour montrer certains détails sur la feuille avant de montrer comment cela se placerait en le pointant directement sur son corps. Elle tournait sur elle-même, tout en souriant son interlocuteur pouvait voir qu’elle avait le feu de la passion dans ses yeux et que ce moment était très important et qu’elle donnait tous pour vendre ses tenues.

Spoiler:

Alors pour terminer, je vais vous montrer les deux modèle les plus sexy de la liste accompagnée de leur prototype.

Elle se retourne une nouvelle fois pour se pencher vers la table et sortir les deux prototype de la fourre protectrice. Le premier costume était dans un style qui faisait penser à un pingouin et l’autre était le classique costume de soubrette sexy qui laissait peu de place à l’imagination. Alexa place chacun leur tour les deux tenues devant son corps, mais ne propose pas à Oswald de les porter pour les montrer à quoi cela ressemblait. Elle finit par se rasseoir à côté de lui.


Voilà ce que je peux vous proposer, est-ce que ces modèles vous plaisent ? Dit moi avant que je vous montre les prix, sinon on peut arrêter là…


Alexa se montre un peu pensive, elle redevenait un peu stressée, le moment était crucial. Elle était pensive, elle ne savait pas trop comment demander le prêt qu’elle avait besoin pour sauver sa boutique, elle souriait timidement au Pingouin.


Avez-vous des questions sur ce que je vous ai présenté ? Voulez-vous me demander quelque chose ?


Elle avait quelque chose à demander a Oswald, mais sa réponse effrayait la jeune créatrice de mode.

Spoiler:

Le Pingouin s'en foutait énormément. Les fringues, ça va, ça venait, et il n'était clairement pas là pour servir de rentier à ce genre de domaines, mais pour garder la tête hors de l'eau, fallait avoir de quoi tenir, et surtout, garder les apparences trompeuses. Elle rentrait en scène à ce niveau-là, et malgré les produits qu'elle montrait, y'avait quelque chose qui semblait la tourmenter. Se servant deux coupes de champagnes, Oswald écoutait d'une oreille distraite, tandis que son homme de main, Bossworth, arrivait avant de murmurer quelques petites choses à l'oreille du seigneur de la pègre gothamite. D'une voix calme, et courtoise, le Pingouin attendit qu'elle termine avant de reprendre, d'une voix nasillarde, mais parfaitement calme.

"Comment va ce bon vieux Zucco ? Quoi ? Vous paraissez surprise ma chère. Vous n'ignorez pas que le Pingouin a une oreille dans tout Gotham City, sinon, je ne serai pas le meilleur informateur de Gotham."

Elle devait sûrement être médusée, surprise, et tout ce qui allait avec. Rien ne passait les filets du Pingouin. Et de tous les autres petits trafics aux alentours. D'un côté le trafic de drogue, les docks étaient sans doute un lieu stratégique pour Oswald, puisque c'est par bateau que les cargaisons d'armes arrivaient, dans des paquets de marchandises diverses qui n'étaient jamais découverts par la douane. En ce moment, la demande était assez forte et ses intermédiaires devaient doubler d'effort pour que le stock soit toujours renouvelé, évitant ainsi une pénurie, et le Pingouin déteste perdre de l'argent. De l'argent, il lui en fallait pour reconstruire son empire, un empire déjà petit, regroupant quelques gars, prostituées, mais aussi deux ou trois mercenaires qui devaient s'assurer que personne ne puisse porter atteinte au Pingouin. Il ne s'était jamais fait coincer par les flics depuis qu'il était redevenu "légal" aux yeux de la loi. Il était sans doute chanceux pour le moment, car il ne suffit que d'un indic, un rival désirant la faire chuter, pour que le GCPD commence une enquête sur lui. Bien que le Batman était le pire à ce niveau-là. Si jamais il devait y avoir des affrontements, Oswald n'hésiterait pas à partir au combat, il avait des armes venant tout droit de Russie. Avec l'effondrement de l'URSS et du système communiste il y a de ça une dizaine d'années, l'explosion des frontières à permis de faire circuler de nombreuses marchandises, légales ou non. Et les armes d'Europe de l'Est, peu coûteuses et fiables, sont presque à la mode pour les braqueurs de banque et les bandes armées. Menant la barque, Oswald se saisit alors d'une coupe de champagne avant de la porter à ses lèvres.

"Ne faites pas la tête, voyons. Je sais que cela vous mine, de vous faire emmerder par un crétin consanguin de la pègre. Mais ne vous en faites pas, je suis sûr que l'on peut trouver le moyen de tenir ces bouffeurs de spaghettis à distance. Wak wak."

Le trafic d'informations, son second trafic, il revendait majoritairement des informations que beaucoup s'arracheraient pour tenir les rênes du pouvoir. Détenir, c'est pouvoir, et le pouvoir, c'était ce que recherchait chaque individu. En revendant ces informations, Oswald arrive à prendre de l'ampleur dans ce trafic, car il est facile de le rencontrer si on parle aux bonnes personnes, un immense bouche à oreille commençait à s'installer dans ce monde parallèle où les pires ordures se rencontrent. Tenir le marché de l'information, c'est devenir LA personne à contacter en cas de. C'est devenir le Monstre ultime, devenir celui en qui tous se tournent pour obtenir les informations en vogue à Gotham. Et c'était ce qui pouvait vous faire gagner beaucoup de temps. C'est alors que Lark, la chauffeuse personnelle du Pingouin, s'avançait et s'installa à côté du Pingouin. Celle-là, il ne l'avait pas embauché par pitié, il savait qu'elle lui serait redevable en gardant un emploi pour pouvoir se nourrir, les gens sont prêts à tout pour vivre, même à s'engager dans un chemin dangereux. Le Pingouin n'avait qu'une seule morale, dans ce bas monde, l'argent est roi, et il est même la loi. Cobblepot était un professionnel, mais il ne fallait pas le prendre pour une sous-merde, loin de cette idée.

"Je prend vos vêtements en guise de bonne foi. Mais la prochaine fois que je vous demanderai quelque chose, je compte bien à ce que vous me rendiez ce service. Pour ce qui est de Tony Zucco, sachez, mademoiselle Varon, qu'il aura la punition qu'il mérite. Et je connais un tas de gens qui paieraient pour avoir un DVD de ce qui va lui arriver. Wak wak wak wak."

Le Pingouin ricana. Bossworth, le colosse afro-américain à la mâchoire de fer, disparût. Il avait compris les ordres de son patron. Rien de tel qu'une bonne baston pour apprendre la politesse à monsieur Zucco. Oswald s'alluma son porte-cigarettes avant de le coller dans les dents. Il fuma et expira la fumée, tel un habitué de la nicotine. Son regard devint un peu plus froid, et sa voix moins chaleureuse par la suite. Il fallait que ce soit clair, Cobblepot n'aimait pas avoir à faire à quelqu'un qui était du genre à ne pas prendre au sérieux n'importe quelle transaction, sa cliente ne se trouvait pas dans un supermarché où il y avait des protecteurs et des gens disposés à la sauver en cas de pépin, sans une contrepartie.

"Si Zucco s'en prend à vous, et si vous lui avez parlé de notre arrangement mutuel, il risque d'amener d'autres de ses amis. Ce qui ne serait clairement pas bon pour moi, ni pour vous. J'attends à ce que vous vous teniez prête, quand ce sera le moment."

L'essentiel, était de prévenir directement la jeune femme de ce qui pourrait se passer dans l'avenir, mais pour le moment, il n'y avait pas grand chose à craindre, du moins ... Pas encore. Elle ne gérait que de petites affaires, les vêtements. Mais c'était déjà suffisant pour qu'elle commence à se faire un nom dans les rues de Gotham, surtout si elle bossait pour le Pingouin de manière indirecte. Parmi les ennemis du Pingouin : Il n'y avait pas que des mafieux italiens, ou même des chinois ou des japonais, il y avait aussi des gens d'Europe du Nord, et il valait mieux se méfier, on dit que ces gens là, ne sont pas réputés pour être de grands diplomates. Les rivaux étaient nombreux et les ennemis se multipliaient tous les jours.

"Buvez donc un verre, cela vous fera du bien."

La présentation se passait bien du côté d’Alexa même si elle remarque que son interlocuteur n’avait pas l’air d’en avoir quelque chose à faire, il donnait peu d’attention aux paroles d’Alexa, il la regardait juste un peu amusé tout comme son homme de main BossWorth, Alexa avait un super pouvoir et le savait, mais face à un mec aussi énorme physiquement pas sûr qu’elle arrive à prendre le dessus. Elle s’assied à côté du Pingouin tout sourire après sa présentation, mais quand elle entend la réponse du Pingouin quand il pouvait demander quelque chose cela fait totalement changer la salle d’ambiance.


Elle était choquée qu’il soit déjà au courant de cette histoire avec ce mafieux Zucco, il explique qu’il est le meilleur informateur de tout Gotham, savait-il déjà qu’elle avait accepté une sorte d’alliance avec lui pour qu’il la laisse tranquille. Elle était stressée, elle recule un peu pour s’éloigner du Pingouin et regarde l’homme de main derrière le canapé qui était plus qu’effrayant.


Je...Je


La voir dans cet état devait amuser le pingouin, mais il va directement la rassurer, elle avait refusé sa sécurité, mais commence à expliquer qu’il va l’aider face à Zucco, il voit aussi directement que cela la calme, qu’il était là pour elle. Il va encore plus loin quand il dit qu’il est prêt à prendre les vêtements d’Alexa, elle souriait encore plus, elle allait pouvoir souffler au niveau de l’argent pour les prochains mois. Elle prend une enveloppe assez épaisse. Il y avait tous les prix des différentes tenues, plusieurs prix en fonction des tissus utilisés un grand travail qui était très carré et impressionnant, elle n’était pas seulement une créatrice, mais avait un vrai coté business woman. Elle écoute attentivement l’homme de pouvoir et ne cache pas ce qui s’était passé avec Zucco.


Il est venu avec deux de ces hommes pour racketter mon commerce, je ne voulais pas de problème et j’ai pensé à dire que j’étais sous votre sécurité. Mais je ne risque plus grand-chose, il m’a demandé de choisir un camp et j’ai accepté d’être son alliée pour qu’il me laisse tranquille. Actuellement, je ne risque pas grand-chose.


Elle préfère dire la vérité et tout ce qui s’était passé au Pingouin, de plus choisir le pingouin était un choix pas très compliqué entre un qui allait lui donner du travail et s’occuper de ces vêtements et de sa sécurité face à un mafieux qui la menaçait de viol le choix était vite fait. Elle boit une gorgée de son cocktail.


J’aurais encore quelque chose à vous demander...Pouvez-vous soit me payer une partie des vêtements que je peux vous faire rapidement ou me prêter une certaine somme, j’aurais besoin de plus de 5000 dollars rapidement. Si vous êtes le meilleur informateur, vous êtes peut-être au courant que des skinheads ont attaqué ma boutique et détruit le travail que j’avais fait. J’ai des dettes et si je ne paye pas rapidement, je risque de tout perdre.


Elle boit encore une gorgée et vient prendre les mains du Pingouin et le regarde dans les yeux, elle avait l’air sincère, elle attendait la réponse d'Oswald, mais recommence à parler avant lui.


Si vous acceptez... Je serais là pour vous, je vous le jure.


Sauf qu’une autre pensée un peu négative traverse son esprit et si le Pingouin était déjà au courant de son activité de super-héroïne et proche du mouvement anarchiste. Elle avait vu son programme politique et elle en était bien éloignée. D’un autre coté être proche du peut-être futur maire cela pourrait aider a sauver certain de ses amis.

Le Pingouin adorait ça. Il aimait quand les faibles venaient lui demander audience, quand ils venaient pour lui demander de l'aide. Il se sentait puissant, indubitablement puissant, sans que personne ne puisse rien y faire à ce sujet. Oswald était parfaitement content, et il pouvait très certainement affirmer qu'il était là pour résoudre tous les problèmes des gens. Bien sûr, il fallait être très gentil par la suite, et se plier aux quatre volontés du Pingouin. Oswald se délectait, tel un vautour, de la carcasse encore rougeoyante de cette jeune fille, encore sous les opprobres de la vindicte italienne. Oswald savourait ce genre de moment, délectable, délicieux et terriblement cocasse. Il avait payé pour les vêtements, et Cobblepot se sentait en parfaite adéquation avec ses propres intérêts. Il venait de se faire une petite esclave personnelle, qui obéirait, au doigt et à l’œil à ce que le grand Pingouin dirait. Parfait. Un sourire sur les lèvres du Pingouin, tandis qu'il reprit d'une voix plutôt calme. Il se devait de la rassurer, de la protéger. Pour le moment ...

"Soyez assurée ma chère, que mes hommes protégeront votre boutique. Mais je compte toujours sur votre soutien pour les élections. Je veux que vous aidiez du mieux que vous puissiez, à mon élection prochaine. Et je compte sur vous ! Nous sommes des associés, après tout."

Quelques louanges ... Le Pingouin semblait presque fier d'avoir de tels commentaires sur sa prestation, sur le fait d'être un héros dans les yeux de cette jeune femme. Seulement, était-ce à cause de l'émotion, qu'il sentait son cœur battre un peu plus fort, ou bien était-ce à cause de l'alcool et de la possibilité de reprendre les rênes de Gotham City qui embrumaient son esprit ? Il écoutait la jeune femme, tout en entendant, avec une résonance particulière, les dires des clients aux alentours, c'était son restaurant, normal qu'il soit aussi branché, il connaissait le monde de la nuit, il ne vivait que la nuit, il était un prédateur nocturne et non diurne. On pouvait voir sa présence, et en même temps, il voyait la population qui fréquentait son établissement. La classe moyenne venait, au moins une fois toutes les deux semaines, la classe haute elle, venait environ tous les deux jours, les prix étaient hauts, et manger un simple menu revenait à une addition assez chère, sans compter tout ce qui va à côté, comme le vin, qui, n'était pas originaire d'Europe du Nord et même d'Europe tout court, au contraire, il s'agissait de vins américains, qui n'étaient pas très chers et donc, abordables pour les clients mais que le Pingouin faisait passer pour des vins européens, gonflant aussi les prix par la même occasion. S'ajoutait à cela, le café, qui était littéralement de la flotte, Oswald, ne supportait pas le café américain, leur façon de faire, il n'avait aucun goût, juste de l'eau, rien de plus, un pays aussi grand que ça, qui ne sait pas faire le café, c'était presque ironique, pourtant, ça ne l'était pas. Oswald aimait le vrai café, torréfié comme on savait le faire. Elle voulait de l'argent, elle en avait besoin. Oswald pourrait dire non, mais il aimait les supplications, il aimait voir les gens venir à lui, supplier, crier, pleurnicher. Il aimait ça. De sa voix rocailleuse, il reprit, amusé.

"Je vous fais un chèque de dix mille dollars, mademoiselle Varon. Vous en aurez besoin, et je pense que vous aurez besoin de couvrir certains frais. Le Pingouin sait se montrer généreux, et comme je le dis, il faut savoir placer ses œufs dans plusieurs paniers wak wak wak."

De par ce geste, Oswald étendait son empire, il s'implantait, partout, comme il le pouvait. Bien sûr, il était des deux côtés, son restaurant, lui donnait une activité légale, il déclarait absolument tout aux impôts, ses trafics, eux, étaient secrets, ne parlant pas trop à la première venue, il se cachait bien de révéler qui il était vraiment. Quand on signait un accord avec le Pingouin, généralement, c'était se mettre dans une merde noire bien difficile à s'en déloger. Et elle venait de faire cette erreur. Au lieu de prendre la main, le Pingouin lui prendrait le bras, et peut-être même tout. Il ferait en sorte de l'induire en confiance et quand tout sera terminé, il la jettera et s'en servira de punching-ball humain. Ou bien il la revendrait au marché d'humains. Y'avait des trafics pour tout, même pour de la viande humaine. Elle pourrait servir. Et le Pingouin n'en était pas à ses premières ventes dans ce domaine-là.

"Si quelqu'un vous ennuie. Vous venez me le dire immédiatement, et j'apporterai un semblant de justice, dans une ville en plein chaos. Après tout, vous avez eu confiance en moi, et vous avez confiance en moi. Je ne vous décevrais pas. Si je suis élu, je n'oublierai pas mes plus proches amis."

Dit-il, tout en se souvenant bien de l'adage : Gardez ses amis le plus près de soi. Il le fallait, car les trahisons pouvaient être nombreuses dans cette ville. Pour toucher le gros lot, il faut parfois aller à l'encontre de la justice. Mais dans ce monde régi par le capitalisme, le seul maître est l'argent, le Pingouin aimait l'argent, il le faisait vivre, mais il lui permettait aussi de s'amuser où il voulait, et quand il le voulait. Il pouvait à présent tout se permettre, lui, le futur maire élu de Gotham. Absolument tout se permettre, et personne ne pourra se mettre en travers de son chemin, même les justiciers masqués, ne pourront arrêter sa folle ascension dans la haute société de Gotham. Il emmerdait tous les préjugés sur les mafieux, les italiens étaient vus comme des dieux, et le reste comme de la merde. Mais bientôt, tout Gotham saura que n'importe qui peut être mafieux, il suffit juste d'avoir du cran, du cran et de la volonté. Revenant à la jeune femme, il lui fit un beau clin d’œil.

"Détendez-vous, buvez un verre, et profitez de la soirée ma chère. Vous êtes l'invitée du Pingouin. Et en tant que telle, dans ces murs, jamais rien de mal ne pourra jamais vous arrivez."

Et à moins de trahir le Pingouin, bien sûr. Il pourrait arriver des bricoles, du genre celles qui finissent avec des pompes sur mesure en béton dans le fleuve de la ville. Le Pingouin souriait à cette idée. Combien de cadavres d'amis gisaient au fond du Gotham Basin ? L'idée le fit sourire, tandis qu'il servait à nouveau, un verre de champagne et qu'il l'engloutit avec rapidité.

L’attente de la réponse d’Oswald était insoutenable, cela faisait stresser la belle qui finit son cocktail. Surtout qu’il recommence à parler de la sécurité qu’il pouvait apporter à Alexa et à sa boutique. Sauf que ce n’était pas vraiment le plus important pour elle, mais la réponse était tout ce qu’elle voulait entendre, un chèque de dix mille dollars, c’était même un peu plus que ce qu’elle avait besoin, mais là entre ce prêt et la futur commande pour les costumes des employés du Pingouin, Alexa était tranquille au niveau de l’argent pour plusieurs mois et c’était tout simplement la première fois que cela arrivé dans ça vie.


Merci.


Elle était sans voix, elle sent directement un poids s’enlever de ses épaules. Elle était dans un stress constant ces derniers mois, que des soucis. Elle ne pensait pas qu’il allait accepter surtout avec l’image qu’elle avait de l’homme d’affaire. Un geste tellement facile pour Oswald, mais qui faisait de lui un héros pour Alexa qui ne pouvait pas vraiment sourire plus qu’elle le faisait actuellement. Elle se sentait enfin bien ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps et une fois de plus, il ajoute qu’il est là pour elle et qu’il peut la protégée, une phrase qui touche Alexa tout particulièrement et la promesse qu’il fait « Qu’il ne la décevrait pas ».


Merci encore merci. Je vais reprendre la même chose.


Coblepot avait invité la belle à reprendre un verre ce qu’elle fait. Il finit son discours avec son invitation qu’elle est son invitée et que son Lounge était un endroit ou elle était en sécurité. Ce qui était aussi une parole qui mettait Alexa en joie, entre les skinheads et les mafieux, que ce soit dans sa boutique ou chez elle se sentir en sécurité n’était pas un état dans lequel elle avait été depuis longtemps. Le serveur vient avec le verre d’Alexa et la belle boit une gorgée, classe ses papiers. Une fois qu’elle se retrouve seule avec Oswald, elle vient le prendre dans ses bras. L’homme d’affaire pouvait sentir toute l’émotion et la joie quand elle vient placer ses petits bras autour du large corps de son héros.


Cette boutique, c’est ce que j’ai de plus important et vous l’avez sauvée, je ne sais pas comment je pourrais vous remercier et je peux vous jurer que je dirais aux gens ce que vous avez fait pour moi et que ce que l’on dit sur vous sont que des mensonges.


Le plan d’Oswlad était un succès, il entend même un sanglot dans la voix d’Alexa, ce qui le changeait des sanglots qu’il avait l’habitude d’entendre. Il sentait que comme elle l’enlaçait était sincère ce n’était pas comme les autres filles qu’il avait l’habitude de fréquenter. La belle était complètement sincère dans son attitude avec Oswald. Elle le lâche après plusieurs minutes et boit une grande gorgée de son cocktail. Elle revient vers Oswald, elle s’accroche à lui et vient poser sa tête sur l’épaule de l’homme d’affaire.


Comme quoi pas tous les super-héros portent un masque.


Malheureusement pour Alexa, elle avait le pouvoir de frapper fort, mais pas de lire dans les pensées parce qu'elle aurait vite pris son chèque et quitter l’endroit. Pendant qu’il la rassurait sur la sécurité qu’il pouvait apporter, il s’imaginait l’attachée et l’utilisait comme un sac de frappe, l’imaginant prostituée et en train de se noyer au fond d’une rivière.


J’ai envie de profiter de la soirée et de m’amuser avec vous


Elle ne faisait même plus attention au physique et à l'expression et l’image qu’avait le Pingouin et s'il était cruel et ben, elle le fera changer. Sûrement, qu’il y avait un peu de naïveté, mais pour Alexa avec ces deux rencontres pour elle le Pingouin était une personne de cœur comme elle peut l’être. Elle le lâche et reprend une grosse gorgée de son cocktail, elle avait eu ce qu’elle voulait, elle était clairement dans une ambiance ou elle avait envie de boire quelques verres, même si les deux cocktails qu’elle avait déjà eus commençaient à monter à la tête. Elle avait envie de danser, oublier ces soucis et les jours difficile, elle était vraiment dans l’état d’esprit d’une fille de 23 ans qui venait de finir son dernier jour d’université.


Enfin, vous êtes sûrement très occupé, je ne veux pas abuser et vous dérangé trop longtemps.

Spoiler:

Le monocle du Pingouin faillit s'enlever à la dernière mention de la jeune femme. Elle voulait passer du temps avec lui ? Pfeuh. Personne ne mérite Oswald Chesterfield Cobblepot. Ce-dernier aimait peut-être les femmes, mais même dans ce domaine, c'était à lui de mener la danse, et ça se faisait pas autrement, certainement pas. L'ambiance battait son plein dans l'Iceberg. Tous s'amusaient, et le Pingouin s'apprêtait à partir quand il s'aperçût que quelqu'un arrivait à la tablée personnelle d'Oswald. Un des gars de Bossworth s'amena à la table du Pingouin, et s'approcha du Pingouin avant de murmurer quelque chose dans l'oreille. Un fin sourire sur les lèvres de Cobblepot. Il se leva, tandis qu'il reposa son verre sur la table, intimant à la jeune femme de le suivre dans les lieux les plus enfouis de l'Iceberg Lounge. Alors qu'ils furent escortés, le Pingouin avançait sans dire un mot, réfléchissant aux merveilles qui l'attendaient pour la suite des évènements. Et ça ferait un bon exemple de la magnanimité du Pingouin. Les gens avaient peur du Pingouin, et il fallait que les gens comprennent pourquoi. Passant dans les tunnels, en compagnie de ses hommes et de la jeune femme, le Pingouin passait devant des aquariums intérieurs, sous l'Iceberg. Des manchots s'y complaisaient, et de l'autre de nombreux poissons. Dans un aquarium à part, un requin trônait. Oswald dégaina son parapluie pour désigner le poisson géant derrière son aquarium.

"Mademoiselle Varon, je vous Tiny. C'est mon requin-poubelle. Tous mes ennuis personnels, je lui donne et magie. Tout disparait. Intéressant non ?"

C'est alors qu'on amène, au-dessus du bassin de Tiny, un homme avec une cagoule sur le crâne. On lui enlève la cagoule et on distingue un visage qu'elle aurait certainement pu voir avec les gars du père Zucco. Un des gars de Zucco, un des hommes qu'on a trouvé dans le secteur du Bowery. Hé ! Fallait pas être très intelligent pour bosser pour Tony Zucco, encore moins pour venir parader dans le secteur du Pingouin. Les gars du Pingouin surveillaient tous les alentours, et ça, c'était vraiment une connerie de trop. Oswald n'avait jamais encadré les italiens, de toutes manières. Connards de consanguins de merde, va. Oswald Cobblepot, comme à ses habitudes, mettait de nouveau une barrière, il n'y avait presque pas d'amis à se faire dans ce milieu, juste des clients, et le Pingouin n'était pas du genre à donner une carte de fidélité, au contraire, il faisait tout pour arriver à toucher de plus en plus d'argent. Il fallait bien que tout cela devienne rentable et comme il l'avait dit à maintes reprises, il n'était pas caissier dans un supermarché. S'il donnait de l'argent, c'était pour un probable investissement sur retour. De sa voix rocailleuse, Oswald resta contemplatif, tandis qu'il déclinait l'identité de l'infortuné et futur cadavre.

"Vous avez déjà peut-être rencontré Luigi Borelli, c'est un ami à monsieur Zucco. Du moins, c'était un ami à monsieur Zucco."

Suivant cette phrase, Oswald venait de faire le juge, juré et bourreau de l'homme. Cette phrase terminait exactement la vie, d'un homme. Ce n'était pas le premier, ni le dernier qu'Oswald faisait disparaitre. Et d'un geste, les hommes balancèrent Luigi dans la cuve à requin après lui avoir tranché les bras, libérant du sang pour attirer le requin. Tiny ne se pria pas pour dévorer et déchiqueter l'homme qui étouffa un dernier râle dans l'eau. La cruauté du Pingouin. L'éternelle froideur dont il pouvait faire part envers ses ennemis. Quelques instants plus tard, il ne restait plus rien de la loque humaine qui faisait partie de la bande à Zucco. Le Pingouin émit un rire aigu tandis que les restes remontaient à la surface. Plus personne ne se demanderait qui fut Luigi. Tout disparait, plus personne ne se souviendra de lui dans les prochains mois. Comme s'il n'avait jamais existé.

"Wak wak wak wak. C'est un très bon requin ça ! Un très très bon requin wak wak wak. J'espère que la viande n'a pas été trop parfumée à l'huile d'olive. Wak wak wak. Vous aimez la viande rouge, mademoiselle Varon ?"

Cette question n'était pas du genre dérangeant, on pourrait la trouver habituelle, à vrai dire, c'était presque normal de ce poser cette question, si la jeune femme était arrivée à Gotham il y a peu, elle serait aussi restée dubitative. Voir une ville aussi pourrie et étrange que ça, pour le Pingouin, ne lui faisait ni chaud, ni froid. Toutes les choses, même les plus improbables arrivaient à Gotham City. Même les plus horribles. Calmant son rire, Oswald reprit, ayant un ton moins cordial que dans le restaurant. Les choses sérieuses semblaient commencer, et le Pingouin n'hésiterait jamais à se montrer des plus redoutables en terme de marché. Si on essayait de l'avoir, il vous enfonçait violemment, et ça pouvait très très mal se terminer. Jouant avec son parapluie, Cobblepot eut un léger sourire, tandis qu'il reprit, à l'attention de mademoiselle Varon.

"Je tiens à vous rappeler que je ne suis pas un passionné de la traitrise, et encore moins des insultes. Si vous tentez quelque chose dans mon dos, Tiny se fera un plaisir de vous rencontrer."

Une menace oui. Une bien belle menace, et elle était maintenant sous l'emprise du Pingouin. Il avait son nom, son adresse, et il pourrait la retrouver. Il connaissait Gotham City comme sa poche, après tout. Un simple claquement de doigts, et elle était maintenant foutue. Prise dans un monde violent, le Pingouin avait droit de vie et de mort sur elle. Qu'importe ce qui se passait. Un claquement de doigts, et Bossworth, le colosse, apparût de nouveau, sortant des ténèbres. Le Pingouin en avait terminé pour ce soir, il avait besoin de quiétude, de calme, et surtout, qu'on le laisse en paix avec ses oiseaux, avec ses chéris. Oswald en avait besoin, c'était bien le seul moment de la journée qu'il pouvait apprécier. Le dernier moment, mais le plus agréable, en compagnie de sa collection d'animaux vivants, ses oiseaux, sa serre, ses chéris.

"L'entretien est terminé, mademoiselle Varon. Je vous souhaite une agréable nuit. Bossworth, raccompagne mademoiselle Varon chez elle. Je suis sûr qu'elle aura besoin de toutes ses forces pour les prochains jours. Wak wak."

Alexa était sur son petit nuage avec son héros du jour, elle voulait commencer sa soirée commencée à danser et à s’amuser. Le Pingouin commence à vouloir se lever, mais un de ces hommes vient lui parler, le propriétaire des lieus se lève et demande à son invité de le suivre. Ils prennent une porte qui ressemble a une porte de service, ils avancent dans un couloir, suivi par deux hommes de mains du Pingouin. Le couloir était totalement insonorisé, elle n’entendait plus du tout le bruit de l’Iceberg Lounge. Ils étaient dans les sous-sols, il y avait pas mal d’homme de main qui avait tous l’air de gangsters, mais aussi des énorme aquarium, mais surtout un avec un requin, les requins n’étaient pas une phobie d’Alexa même s'il était effrayant. Ses yeux reviennent sur Oswald, mais il recommence à parler et montre le mafieux du doigt. Il était au bord de l’aquarium, l’homme de main du Pingouin enlève la cagoule et le chef donne l’identité de l’homme qui était lié a Zucco.

Je ne le connais pas.

Il ne faisait pas partie des trois hommes qui étaient venus à sa boutique, mais la situation allait choquer la belle blonde, l’homme se fait couper un bras et lancer dans l’aquarium, en quelques secondes, il se fait complètement déchiqueter et son sang se mêle à l’eau de l’aquarium. Elle reste silencieuse, elle n'avait pas été loin de crier de dégoût, mais le plus choque était surtout le changement d’ambiance entre ce qu’elle pensait qui était son partenaire d’affaire. Elle avait eu Oswald qui s’était montré compréhensif et avait fait un chèque de dix mille dollars et là, c’était le pingouin qui donnait ces ennemis à manger a son requin. Alexa était choquée son visage en peu plus pale qu’avant, elle était un peu pompette et heureuse grâce à ses précédentes émotions et les cocktails, mais cet état avait disparu, elle ne réagit pas à la réflexion sur la viande rouge, elle regardait toujours le requin et le sang se dissiper complétement dans l’aquarium ainsi que le peu de reste remonté à la surface. Elle sent qu’on tire doucement sur son bras pour qu’elle se retourne et Le Pingouin vient faire face à la couturière sourire carnassier et entouré de plusieurs de ces hommes de mains tous a forte stature. Il commence à la menacer par réflexe Alexa recule d’un pas. Si elle remettait sa loyauté en cause, elle allait faire un tour dans l’aquarium. Enfin, quand elle voyait le regard de certains des hommes de main le requin n’était peut-être pas le plus gros prédateur à qui elle était en train de faire face.


Elle restait sans voix, elle qui croyait que ce que l’on disait sur le Pingouin était peut-être finalement que des rumeurs, que les gens l’avaient mal jugé, elle s’était trompée sur toute la ligne et s’imagine que cet enfoiré de Cobblepot doit bien s’amuser du choc émotionnel dans lequel il avait mis sa petite partenaire de business. Elle était ko debout n’étant pas capable de parler, alors que le maître des lieux lui souhaite une agréable nuit, comment elle allait passer une agréable nuit après ça ?! Bossworth indique a la jeune femme de le suivre ce qu’elle fait et se retrouve dans le parking privé, elle hésite de s’enfuir, mais monte quand même dans la voiture.


Elle regarde le chèque donné par Oswald, elle pensait s’être sorti de ces problèmes, alors oui financier, c’était le cas. Sauf qu’elle avait presque cette impression de s’être vendu pour dix mille dollars et que maintenant elle appartenait au Pingouin, qu’il pourra en faire ce qu’il veut. Elle ne pourra pas lutter contre un homme aussi puissant et se retrouve chez elle ne savant pas trop quoi faire. Elle, qui voulait faire la fête, passe une nuit juste cauchemardesque.