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Sujet: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 13 Jan 2024 - 10:22
Type de RP : Normal
Date du RP : 19/01/2020
Participants: RP Libre
Trigger warning: Pour l'instant, rien
Résumé: Vous êtes cordialement invités au manoir Wayne pour le gala de charité organisé par Mr. Wayne.
The Dark Knight
Manoir Wayne : 20h30
Planté devant son miroir, j'ajustais encore et encore le col de ma chemise et je cherchais à aplatir les moindres plis de ma veste. Tout était pourtant préparé. Réglé comme du papier à musique par Tempérance, qui avait fait un travail considérable pour que la soirée célébrant le retour de la normalité à Gotham City. Après tout ce qui s'était passé, la ville a besoin de fonds, d'aides, et une soirée de charité permettrait à la fondation Wayne de récolter, et de redistribuer à ceux qui en avaient le plus besoin. Il y'avait encore beaucoup à faire, et je me devais de damer le pion à Luthor, qui venait de faire une annonce tonitruante. Ce n'était jamais un bon signe quand un de mes ennemis s'apprête à venir dans ma ville, surtout quand il risque de rencontrer le maire Strange. Bizarrement, je me surprenais à envisager tous les scénarios possibles. Strange n'était pourtant pas dans les petits papiers de Luthor, mais ce-dernier avait été le chef de la ligue de l'Injustice pendant des années, et maintenant ... Il valait mieux ne pas y penser. Le simple fait qu'il ait accès à la bombe atomique me fit froid dans le dos. Après la huitième vérification de mon col, la douzième analyse minutieuse de mes manchettes et une bonne trentaine de coup d'œil pour vérifier le cirage de mes chaussures, je me fis surprendre, agréablement, par l'arrivée de Tempérance, qui venait de faire irruption dans la pièce. Le regard amusé de la jeune femme s'ancra au mien, au travers du reflet du miroir devant lequel je me tenais.
Même dans la quarantaine, tu restes quand même un beau morceau.
Elle avait toujours eu le chic pour s'ancrer dans les discussions. Toujours une espèce de petit sarcasme, ou une petite remarque qui ne passait pas discrètement. Non, elle avait toujours ce côté taquin, qui m'amusait assez. Elle s'approcha. Elle était elle aussi, très bien habillé. Ses cheveux blonds maintenus par un nœud, une magnifique robe rouge, et des talons aiguilles qui résonnaient, sur le marbre de la pièce.
Même dans ton autre costume, tu es craquant.
Ce n'était pas le genre de costume dans lequel j'étais le plus à l'aise, et malgré les remarques de Tempérance, la seule envie de m'éclipser et de ne pas côtoyer le gratin de Gotham me tenaillait. Mais je devais être là, pour Gotham City. C'est alors que Drake Winston entra dans la pièce, lui, n'avait pas revêtu de costume, ce n'était pas son genre, et il n'était clairement pas à l'aise avec ce genre de mondanités. L'air décidé, le jeune homme s'approchait de nous deux.
Est-ce que ça ira, Drake ?
Tout ira bien, chef. Je me charge de surveiller la ville pendant que vous êtes là. J'devrais pouvoir m'en sortir, comme toujours. D'ailleurs, elle est où Azzura ?
Elle va arriver, ne t'en fais pas. Ne sois pas trop confiant, ça peut être fatal et ça peut te déconcentrer. Reste focus.
Ne t'en fais pas, Bruce. Drake s'en sortira très bien. En attendant, il va falloir y'aller, et tu sais qu'on ne doit pas faire attendre les gens. Y'a déjà pas mal de monde présent !
Et je ne pouvais plus y échapper à présent. D'un souffle un peu plus fort, je me remotive, avant d'ajuster une dernière fois ma veste et de filer dans les couloirs vers le grand escalier qui me ferait descendre dans le hall pour y rejoindre la foule d'invités. En bas, Tempérance avait mandaté une myriade d'employés pour l'aider. Des serveurs sélectionnés par la nouvelle tenancière du manoir, en personne avaient pour mandats d'errer parmi la foule pour que les convives ne manquent de rien. Un quatuor de portiers accueillait les nouveaux arrivants avec élégance tandis que voituriers veillaient à bien garer les véhicules des invités.
Ici et là, parmi la foule quelques jolies demoiselles vêtues aux couleurs de Gotham City, faisaient les yeux doux en trimbalant des paniers dans lequel les généreux bourgeois Gothamites laissaient des dons très avantageux qui seraient utilisés par Bruce pour aider la fondation Wayne, et les instances nécessaires de la ville. Un orchestre jouait même dans le grand hall, gratifiant les oreilles des convives d'un fond sonore admirablement bien géré. Ici et là, une volée d'enfants slalomait entre les invités, furetant dans les conversations des grands. Et l'ambiance était au rendez-vous. Probablement parce que l'esprit de Noël était omniprésent ici, même si la date était passée. Il y'avait eu peu d'entrain à la fête ces derniers temps, mais il fallait donner, en ces temps, quelque chose d'un peu plus festif, même si ça peut être légèrement passé. Les sapins, les guirlandes et cette bonne odeur de feu de cheminée. De nombreux jeux de casinos avaient été disposé dans la salle des armureries, histoire de divertir, et d'amasser de l'argent pour la bonne cause. Tempérance savait comment créer un climat agréable. Des rires, des discussions sérieuses mains pleine d'entrain. Je me dois de dire que c'était réussi, et les gens avaient envie d'aider la ville. De bonne augure. Les conversations s'éteignent finalement après quelques dizaines de minutes, et les regards se tournent vers le grand escalier au sommet duquel je venais enfin de faire mon apparition. On chuchotait ici et là dans la salle que les gens avaient presque cru qu'il ne se montrerait pas. De nombreuses rumeurs disaient que j'étais parti avec une jeune millionnaire à Monte Carlo, loin de tout ce qui s'était passé. Un grand sourire sur le visage, j'arborais la puissance des Wayne. Mon père aurait adoré, sûrement.
Et si vous voyez Vicki Vale, dites-lui que je suis actuellement décédé. Elle fera peut-être la une de demain, peut-être.
Quelques rires, un peu d'humour potache, et surtout, montrer une légère insubordination envers la presse, histoire de relever l'amusant général. Quelques photos furent faites le temps que je descende quelques marches. Assez pour avoir l'impression d'être avec les gens, mais assez pour être légèrement surélevé afin de pouvoir discourir. Car tout le monde attendait une prise de parole. Le calme étant revenu ...
Sur une note plus sérieuse ... Je commencerais de la manière la plus simple et la plus prévisible qui soit, en vous souhaitant à toutes et à tous la bienvenue ici. Et à un accueil s'ajoutent forcément mes remerciements. Parce que c'est un plaisir de vous accueillir ici. Comme vous le savez, cette maison n'a plus connu de soirée comme celle-ci depuis bien des années, et il est émouvant pour moi de voir que les choses sont assez semblables aux temps d'avant. Que les choses reviennent à la normale.
Je descendis d'une marche, avec l'élégance et la nonchalance qui me caractérisent si bien.
Oh bien sûr, les années sont passées, et je reconnais difficilement les vieux amis de mes parents. Vous le savez, ces derniers mois ont été difficile pour cette ville, et nous tous, nous avons le pouvoir de la rendre à nouveau florissante, mais nous devons tous y croire. Insuffler une nouvelle énergie, et redonner espoir, tant aux personnes en difficulté, qu'à nous. Quoiqu'il en soit ... Je crois qu'il est temps de dire tout simplement que la ville de Gotham City reprend vie officiellement à partir d'aujourd'hui. Si ce soir, nous faisons ce qu'il y'a à faire, alors nous pourrons changer le destin de cette ville, pour de bon.
Je descendis finalement quelques marches encore. Surtout, ne pas évoquer Alfred. Je priais pour qu'un journaliste ne me parle pas d'Alfred. Tempérance me rejoignit et se tint à mon bras, Azzura devait être dans le secteur. Je ne savais pas si Dick, ou si Tim, ou encore Jason viendraient à notre soirée. Je les avais invité, et quelque part, j'espérais les revoir. Mais par pitié, qu'on ne me parle pas d'Alfred. C'était ce que je redoutais le plus, ce soir. Saisissant une flûte de champagne avec mon autre main, j'essaie de ne pas paraitre aussi odieux que peut l'être Bruce Wayne.
Je sais ce que vous allez me dire. Ce vieux con de Wayne s'imagine qu'il va gagner quelques miettes de mon argent pour l'offrir à ces ratés qui vivent dans les pires endroits de la ville. J'en appelle à votre bon sentiment, à votre intelligence. Vous n’emmènerez pas votre argent dans la tombe, et ce que vous laisserez derrière vous, ce sera juste une réputation de nanti, et les gens cracheront sur votre tombe. Comme vous le savez, nous avons les moyens de rendre cette ville meilleure. Aussi, je tiens à offrir à la ville de Gotham City, un chèque de deux millions de dollars, afin qu'elle puisse rénover les quartiers en perdition. Une goutte d'eau pour des gens comme nous, mais énormément pour ceux qui en ont besoin. Si vous voulez rentrez dans l'histoire de cette ville, faites-le en tant que philanthrope. Je tenais avant de vous rejoindre, et afin de pouvoir goûter au merveilleux caviar que ma chère amie Tempérance a fait importé de Russie ... Remercier toute l'équipe qui s'occupe de cette soirée, et enfin à vous tous, gens de Gotham.
Certains furent complètement choqués par mes propos, mais pour la majorité, ils comprenaient très fortement ce qui se passait. De nombreux applaudissements, et à la foulée générale, Veronica Vreeland fut la seconde à proposer un chèque pour la ville de Gotham City. Ma vieille amie suivait le pas, et bientôt, ce furent d'autres chèques qui commencèrent à tomber. La soirée allait enfin commencer à battre son plein. Casinos, jeux, discussions, et malgré tout ça, je savais très bien que je serais entouré par de possibles ennemis. Il y'en avait dans cette salle, et pas forcément sous leurs pires déguisements. Il fallait la jouer fine, surtout si je venais à croiser le maire de Gotham.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 18 Jan 2024 - 14:02
Charité bien ordonnée
Comme il m'en avait informé quelques semaines plutôt, me voilà invitée au gala de charité annuel de Bruce Wayne, l'homme pour qui je travaille actuellement. Je n'ai jamais participée à ce genre d'événement en tant qu'invitée officielle. Je me souviens encore des cris des gens présents à ce genre de soirée quand je débarquais avec mes collègues d'Arkham pour semer le chaos. Mais cela est derrière moi, être une citoyenne modèle n'est pas de tout repos croyez moi.
Je sais que ma couverture en tant que Dr Green ne tiendrait pas longtemps, un jour ou l'autre quelqu'un découvrira qui je suis réellement, mais pour l'instant, je profite de cette nouvelle chance qui m'est donnée pour changer le monde.
Je me rendis à la soirée en prenant l'un des nombreux véhicules que Wayne avait réservé pour les gens qui travaillent pour lui. J'avais pour l'occasion jetée ma blouse de Docteur pour revêtir quelque chose qui se prêtait plus pour l'occasion. Une longue robe verte en soie et des talons qui me donnaient déjà mal au pied. Un homme m'ouvrir la portière pour me montrer le chemin vers le manoir. De l'extérieur, on pouvait déjà voir le monde s'agglutinent devant les portes, journalistes comme mondains. J'ai déjà des hauts de cœur en voyant tout ses gens étaler leur richesse. C'est pour le travail Pamela, tu dois te fondre dans le décor, cette phrase que je me répète en boucle pour éviter de faire un carnage.
Une fois à l'intérieur, la richesse de ce Wayne me saute au visage, il pouvait tellement changer le monde même avec une partie infime de son patrimoine. J'avance dans la foule ne sachant pas où me mettre. Certains regardent son insistant sur ma personne, mais je me contente de penser à autre chose. Puis je vois Wayne descendre les marches et sourire puis adresser quelques mots au passage. Même lui semble gêné par cette grotesque soirée. Je croise son regard et lui sourit, pourvu qu'il ne vienne pas me parler.
Spoiler:
Tenue de Pamela :
ft Gala
Dernière édition par Pamela Isley/Poison Ivy le Dim 21 Jan 2024 - 14:28, édité 2 fois
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 18 Jan 2024 - 19:16
Charité bien ordonnée
Hugo se parlait à lui-même en nouant sa cravate, avec une mine renfrognée.
"N’ai-je pas l’air d’un vulgaire politicien ? -C’est l’effet recherché, monsieur. Je ne suis pas sûre pour le côté vulgaire, cependant."
Anne Beck apparue derrière le maire elle le regardait faire, un dossier à la main. Elle le regardait de haut en bas, comme si son costume ne lui allait pas. Le trois pièces Armani avait beau être sur mesure, Hugo sentait qu’il pourrait se déchirer si il contractait trop ses muscles ou faisait un geste trop ample. C’était sûrement fait exprès. Se fondre dans la masse, ne pas se mettre en avant avec des grands gestes. Pas étonnant que l’on associe ce genre de costume aux élites sans cervelle. Il s’assura que Cassidy était bien habillé et coiffé. Même courts, ses cheveux se battaient contre le peigne, ils avaient dû être soumis à grand coup de gel. Hugo lança un regard assassin au jeune garçon. À la moindre tentative, au moindre faux pas, Hugo le lui ferait payer au centuple. S’était un grand risque d’amener le garçon avec lui au gala de charité, mais le risque en valait la chandelle. Ceux qui connaissaient Cassidy le verraient sous le contrôle du maire et les autres un père qui emmène son fils adoptif en soirée. Les multiples séances d’hypnose auxquelles Hugo avait soumis Cassidy avait porté leurs fruits. Le contact cérébral avec avec le garçon était presque constant, sans être invasif. Pour Strange en tout cas. À la moindre pensée qui traverse l’esprit de Cassidy, Strange le saura et pourra réagir en conséquence au cas où il n’obéirait pas. Elle fit signe à Strange que leur carrosse les attendait pour aller au bal. Le trajet fut plutôt court, la route était étonnamment dégagée pour une heure pareille. Arrivé devant le manoir, Hugo ne put s’empêcher de regarder le grand manoir avec une certaine amertume. C’était un magnifique bâtiment, richement décoré et d’une taille impressionnante. La grande cour qui s’étendait devant laissait les invités garer leurs véhicules de luxe dans lesquels ils étaient venus avec leur grande générosité et leur porte-monnaie. Quel dommage qu’il doive détruire ce manoir. Hugo descendait de la limousine et entendait les graviers de l’allée crisser sous ses chaussures ainsi que les convives murmurer à son passage. En entrant dans le hall, il entendait la voix de Bruce Wayne qui terminait à l’instant son discours de bienvenue à ces chéquiers ambulants. Tout le gratin de Gotham réuni en une pièce. Autant se promener dans une forêt infestée de loups avec des vêtements en viande. On apercevait cependant quelques vigiles chargés de rassurer les convives plus que de les protéger, en réalité. L’illusion de sécurité est tellement plus facile à mettre en place qu’une réelle protection qui, avouons le, n’existe pas vraiment. Hugo regarda les luminaires et regarda Cassidy qui plissait les yeux. Les lumières vives aggressaient les yeux du jeune russe mais les lentilles de contact qu’il portait rendait tout cela tolérable. Strange le gardait à ses côtés et s’assurait qu’il ne prenne pas la poudre d’escampette tout en serrant quelques mains. Il cherchait Bruce du regard mais peinait à le trouver dans la masse. Il chercha également Amy Sterling qui lui avait confirmé sa venue. Hugo ne savait pour quelle raison, il éprouvait une pointe d’excitation à l’idée de la retrouver. La personne qu’il avait moins envie de retrouver cependant était Falcone qui suivait Wayne comme son ombre, elle serait donc forcément là. Il n’était pas pressé de la voir au vu de leur passif. Elle était au courant d’une partie de ses projets, elle avait peut-être déjà tout déballé à Wayne. Cela n’avait aucune importance. Enfin…il essayait de se convaincre que cela n’avait aucune importance. Qu’elle était trop stupide pour cela. Mais l’expérience avait apprise au praticien que les gens stupides pouvaient aller bien plus loin que prévu, dans tous les sens du terme. Si une rencontre se faisait, Hugo saurait gérer. Il sait tout gérer. Soudain, il aperçu enfin la figure de l’homme de la soirée. Malgré la furieuse envie, Hugo n’alla pas à la rencontre du milliardaire et continuait de serrer des mains, souriant à ses interlocuteurs.
"Il faut que vous fassiez quelque chose contre la criminalité ! Pas plus tard qu’hier, on a vandalisé ma maison de vacances !"
"Je vous félicite pour cette élection, monsieur le maire ! J’ai voté pour vous ! Sinon…comment avance ce projet de subvention pour les startups ?"
"Félicitations monsieur le maire !"
"Bravo à vous, monsieur le maire !"
"C’est votre fils ? Il est adorable ! Quel bonne âme vous êtes, adopter un orphelin…"
Hugo souriait mécaniquement, ce qui pouvait faire penser qu’il n’écoutait pas. Cependant, cela serait mal le connaître. Il enregistrait tout ce qu’on lui disait. Il se fichait de la lèche qu’on lui faisait, il ne se souciait que des éléments interessants. On ne pouvait pas savoir quand ces gens pourraient s’avérer utiles. Par exemple, l’un des hommes qui était venu le voir était accompagné d’une jeune femme qui était de toute évidence sa maîtresse. Trop jeune pour être avec lui par amour, trop peu habillée pour une femme mariée. Peut-être même était-ce une escort. Toute information qu’il glanait sur ses nouveaux "amis" de la haute société était très précieuse. Le taux de pouvoir et de richesse qui était rassemblé dans ce hall était difficilement envisageable. Hugo attrapa un verre de champagne qui virevoltait sur un plateau d’argent au bout du bras d’un serveur. À cet instant, le visage de Cassidy était un étrange cocktail de dépit et d’espoir que quelque chose le libère. À cet instant, son regard se promenait sur une des tables qui portait un apéro dînatoire finement présenté. Ses yeux s’arrêtèrent sur le long couteau qui se prélassait sur la table blanche. Soudain, une voix tonitruante résonna dans son crâne.
"N’essaie même pas."
Hugo continua de s’approcher de Bruce Wayne, petit à petit. Bruce était le buffle, Hugo était le jaguar, et les convives étaient l’herbe broussailleuse.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 18 Jan 2024 - 22:24
Charité bien ordonnée
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Cassidy ne sait pas réellement ce qui l’attend. L’adolescent avait passé plusieurs jours enfermé dans sa chambre avec comme seul compagnie, des cahiers d’étude linguistiques anglophones après avoir fugué de l’appartement pour espérer une vie meilleure. Il avait été récupéré quelques jours plus tard par des alliés de Strange et ramené au point de départ. Son père adoptif avait tenu parole et avait exécuté ses menaces. La violence psychologique avait été si forte que l’orphelin a fini par courber l’échine et se tenir à carreaux. Il ne savait pas du tout ce qui l’attendait lorsque Strange l’a fait sortir de sa chambre pour lui présenter un costume à sa taille. Avec quelques connaissances linguistique en plus, il avait fini par comprendre qu’il devait accompagner son père adoptif à une soirée spéciale. Il n’avait pas d’autres choix que de se laisser faire et d’enfiler ces nouveaux vêtements. C’est la première fois qu’il se voyait dans la glace avec des habits aussi prestigieux. En fait, il n’avait jamais eu l’occasion d’en porter. La veste dessinait parfaitement sa silhouette était assorti à la couleur de ses yeux. Ces manches arrivaient jusqu’au poignet et camouflaient parfaitement le tatouage sur son avant-bras. Pour le reste, Strange l’avait assisté pour faire son nœud de cravate et avait insisté pour discipliner ses mèches rebelles bouclées qui commençaient à repousser. Cassidy s’était agité au moment de la séance coiffure, lui qui ne supportait pas le contact physique, il était servi. L’adolescent avait remarqué les yeux revolvers de Strange mais il ne réagissait pas à ses menaces silencieuses.
Le voyage est de courte durée, Cassidy avait eu à peine le temps de réviser les dernières phrases qu’il avait appris. Il marmonnait quelques mots avec un accent des pays de l’Est extrêmement prononcé. Il n’arrivait même pas à prononcer le nom d’Hugo sans faire une gymnastique improbable avec sa gorge et ses cordes vocales. Il préférait l’appeler « Kaziol », un surnom russe qui pouvait être traduit par « connard » chez les anglophones, ou alors, il ne l’appelait pas. Le petit russe s’était enfoncé dans un mutisme, il n’exprimait et ne montrait aucune émotion et se contentait de subir la situation. Il n’avait pas rechigné pour monter dans la voiture, ni même pour porter une cravate qui lui étrangle la gorge. Strange a surement l’impression de jouer à la poupée tellement son fils adoptif se montre inexpressif et peu mobile mais il n’oublie pas qu’il attendra la moindre occasion pour mordre. C’était un risque de l’emmener au gala, mais il espérait surement que la première leçon qu’il avait reçu après sa première fugue était suffisante pour le garder calme et discipliné.
Le manoir Wayne était beaucoup plus grand que l’institut médical dans lequel avait vécu Cassidy. La bâtisse était si impressionnante qu’il avait pensé qu’elle devait abriter plusieurs familles bourgeoises. Il en avait presque la migraine lorsqu’il a essayé de visualiser le plafond. Hugo guidait l’orphelin à l’intérieur. Lui qui n’était pas habitué à se retrouver avec autant de monde dans une seule pièce se sentait rapidement mal à l’aise. Il se rattachait par défaut à son ravisseur et était parfaitement conscient des risques qu’il encourait s’il venait à trop s’éloigner de lui. Avec le temps, il avait fini par sentir sa présence au fond de son esprit. Strange n’était pas adepte de la violence physique, sa peau était si pâle qu’une simple gifle pouvait le marquer pendant des heures, il fallait se montrer un peu plus subtile dans sa manière de torturer l’enfant.
Cette foule qui se jetait sur lui pour espérer lui serrer la main, la forte lumière qui forçait l’adolescent à se masser le crâne pour apaiser son système nerveux et éviter les crises d’épilepsie, la barrière de la langue qui transformait les mots en son bruyant sans consistance, Cassidy était plongé dans un monde étrange et incroyablement déstabilisante. C’était une bête de foire, il était traité comme un chiot battu qu’un chevalier blanc venait de sauver. Il ne cherchait pas à interagir avec les convives, et restait immobile quelques secondes avant de comprendre qu’il devait répondre à la main tendu devant lui. Malgré l’ambiance, le télépathe arrivait à discerner quelques informations. La propriétaire des lieux était probablement le guignol en costard qui se trouvait au-dessus d’eux, Strange n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil sur cet homme. Pourquoi faisait il une fixette sur cet homme ? On dirait qu’il cherchait également quelqu’un d’autre, sa tête se balance de gauche à droite dans la foule. Cassidy n'est pas parvenu à cerner ce qu'il voulait.
Son ravisseur est distrait par le monde environnant, c’est le moment pour Cassidy de réfléchir à un plan d’évasion ou un moyen pour se libérer de l’emprise de Strange. Il pourrait utiliser sa télépathie pour glisser des messages aux invités influant qui pourrait le libérer de ses chaînes. Malheureusement, Strange avait déjà prévu cela. Il avait développé une sorte de sixième sens, il savait quand l’adolescent utilisait ses dons. La preuve, lorsqu’ils se sont rapprochés du buffet avec, à proximité, des longs couteaux étaient à disposition, Strange a pu entendre les pensées de Cassidy et une voix a résonné dans son esprit, provoquant une petite migraine. L’adolescent se massa le crâne pour soulager cette vive douleur avant de grimacer.
« Этот клинок идеально подойдет тебе в горло, тебе не кажется ? » marmonna-t-il sans réellement s’adresser à quelqu’un en particulier.
Pendant que les deux hommes se rapprochaient du propriétaire des lieux, Cassidy continuait à balader son regard à la recherche d’un visage familier. Il cherchait avant tout une opportunité pour sortir de ce cauchemar. Il leva les yeux de nouveau vers la star de cette soirée pour finalement croiser le visage d’Azzura Falcone. Il avait envie de crier son nom, de la supplier de venir, mais son instinct de survie lui demander de rester calme, de ne pas perdre son sang froid et d’attendre que cette opportunité vienne à lui pour éviter les représailles de son tortionnaire.
Résumé:
- Cassidy est présent au gala en compagnie de Strange, son père adoptif et tortionnaire. - L'environnement le met mal à l'aise. La barrière de la langue est encore très présente (surtout avec le discours de Wayne). - Il cherche un moyen de se libérer de l'emprise de Strange, mais la tâche s'annonce périlleuse. - Il reconnaît Azzura mais n'ose pas interagir avec elle, par crainte de représailles.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Ven 19 Jan 2024 - 12:27
Lisbeth n'avait pas eu grand mal à se procurer le carton d'invitation dorée pour le gala des Waynes. Cela faisait des jours que les tabloïds dépeignaient cette petite sauterie comme "The place to be". Les prix étaient élevés pour pouvoir entrer dans le manoir. Des invités de marque comme des politiques influents, des vieilles familles de Gotham et des puissants groupes industriels seraient présent. Mais il fallait sauver les apparences, ne pas mettre tous les requins dans le même bassin. Pour cela, quelques associations sans le sou avaient été triées sur le volet et invitées. Afin de tirer la larme à l'œil de ces milliardaires et de faire que s'ouvre plus largement les portefeuilles. La Petite Souris, depuis son évasion d'Arkham, voulait se confronter Strange. Qu'il sache qu'il n'avait pas le monopole de la douleur, qu'il ne l'avait ni détruite ni soumise, bien au contraire, le feu qui couvait en elle depuis tant d'année s'était réveillé. Elle s'était créé une identité de toute pièce, rattachée à l'association d'aide aux victimes d'erreurs médicales. Elle s'amusa déjà du pied de nez envoyé.
Le docteur Grant l'avait aidé à se faire belle pour la soirée, et ce n'était pas une mince chose à faire. Le tour de force fut de cacher les tatouages tant ils étaient nombreux et pour certains imposants. Il n'était pas possible de cacher l'épiderme de son bras gauche. Bras qu'elle avait perdu et que sa mère adoptive, Poison Ivy, avait fait repousser, à sa manière. Liz inventa une jolie histoire de réaction allergique pour son épiderme défaillant. Puis elles essayèrent de discipliner ses cheveux, après quelques heures devant les miroirs, la chose était entendue et parfois, la réalité dépasse la fiction. Elle ressemblait à toutes les petites filles de riches qu'il serait possible de rencontrer lors de la soirée. Serait-elle la candide ou l'ingénue ?
Lisbeth au gala:
La hackeuse avait récupéré la liste des invités, une belle brochette de cibles potentielles, mais la jeune femme était là pour se faire des amis, pour une fois. Elle descendit, comme les autres membres des autres associations, dans la petite cours derrière l'imposant bâtiment. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes : la cours principale était réservée aux belles voitures de l'élite de la ville. On la gratifia d'une étiquette sombre qu'elle devait arborer sur sa robe nommant le nom de son association. Puis on les lâcha la grande salle, celle-là même où quelques mois auparavant, elle avait combattu Azzura. Les membres d'associations se mêlèrent aux puissants et commencèrent leurs prosélytismes. Lisbeth fut abordée par quelques charmants mâles en costards, mais ces derniers se détournèrent bien vite de cette drôle d'invité désargenté.
La première personne qu'elle reconnut fut sa mère adoptive, dans un coin de la pièce, déjà cernée par quelques vieux industriels. Comme toujours, elle était resplendissante dans sa belle robe verte. La petite mutante lui adressa un signe discret et un sourire non feint, mais la laissa mener sa soirée comme elle l'entendait. Puis ce fût le moment du discours du PDG Wayne, un peu d'autodérision, quelques marques d'affections à "sa" ville, au moins il y aurait du bon caviar. Le roi descendit voir sa plèbe pendant que Liz remarqua l'entrée du maire de la ville et de son... Fils adoptif... Liv ?! Elle en avait connu des crevures, mais des comme lui, jamais, le docteur tenait le haut du panier. Il ne s'arrêtait donc jamais de faire du mal aux autres ? Elle serra son poing de colère en voyant le visage perdu du jeune homme au côté du nouveau maire de la ville, il était temps d'avancer les pions.
Sa première manœuvre fut d'alpaguer Bruce Wayne. Pour se faire elle alla taper en plein cœur pour attirer son attention de play-boy invétéré.
_ "Enchanté, Elizabeth Blackwell, de l'association des victimes d'erreurs médicales" fit-elle en lui saisissant la main et captant son regard "Je suis une ancienne amie de Madame Kyle, nous nous sommes rencontré il y a quelques mois sur un des toits de Gotham figurez vous ?" La petite russe devait lever la tête tant il était grand, mais c'était habituel chez elle. Doucement, elle l'orienta sur la trajectoire de Strange et les quelques pas qui les séparèrent furent franchis. Mais là encore Liz bougea ses pions rapidement et tendit la main au docteur avant Wayne.
_ "Enchanté, Elizabeth Blackwell, de l'association des victimes d'erreurs médicale, toutes mes félicitations Mr le maire pour cette élection." Fit-elle avec son petit accent russe, tous sourires. "Liv" avec un signe de tête amical pour le fils adoptif du docteur.
Reportant son attention sur le milliardaire, elle s'exprima doucement :
_ "J'espère de tout cœur que les fonds récoltés ici seront gérées à la fois par la fondation Wayne, mais aussi par les équipes du nouveau maire en place ? Qu'en pensez-vous Mr Wayne ? Ne serait-ce pas un merveilleux signal envoyé aux habitants de cette ville, de voir ceux qu'ils ont élus faire leurs preuves en toute... transparence ?" Dit-elle faussement naïvement.
"C'est bien, maintenant entre-déchirez vous pour le pactole et le pouvoir, je m'occupe du reste." Pensa Liz
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 21 Jan 2024 - 18:43
Cette soirée chez les Waynes… J'ignore si c'est réellement une bonne idée d'y aller… J'ai fait part de mes doutes à Nora. Que c'est le genre d'événement dont le Joker ou d'autre super-criminel adore venir saboter en menaçant la vie des invités. Que les plus calculateurs d'entre eux seront là discrètement pour récolter des informations pour mieux démarrer les hostilités. Que nul ne peut prévoir tous les dangers que ce genre d'événement puisse apporter. Et pourtant, ma chère femme m'a convaincu en une seule phrase.
‘'Mais de toute façon, tant que tu seras là, je ne risquerais rien, n'est-ce pas?''
Depuis son réveil, j'ai toujours dit que rien ne peut lui arriver et je lui ai rappelé cela à chaque fois au fur et à mesure qu'elle prenait conscience de tous les dangers que cette ville contient. Et maintenant, elle a attendu cette occasion spéciale pour retourner mes mots contre moi. Elle devait vraiment beaucoup tenir à venir chez Wayne pour avoir la motivation nécessaire à m'argumenter ainsi. Cependant, je pense qu'elle fait cela aussi pour moi, pour m'encourager à socialiser davantage avec ce monde qui m'était autrefois hostile. Ce serait bien le style de ma chère épouse d'avoir ce genre de pensée. Elle est autant magnifique à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Ce soir ne fait pas exception : ma femme possède l'élégance d'une reine dans sa belle robe bleuté. Lorsque nous arrivons au manoir, elle s'émerveille déjà de l'aspect luxueux du bâtiment. Quant à moi, peut-être que j'ai l'air que d'un directeur de banque chauve avec mon costume trois pièces noirs et blanc, mais grâce à la technologie d'impression 3D de pointe que possèdes Gothcorp depuis que j'en suis devenu P.D.G, c'est un changement fort agréable de ne plus être un bonhomme à la peau bleue dans un scaphandre. Maintenant que j'ai une peau de couleur normale et que mon système de refroidissement corporel est entièrement sous ma peau, je suis redevenu aussi beau que le jour où j'ai épousé Nora et c'est elle qui me l'a affirmé. C'est un compliment qui fait particulièrement chaud au cœur quand cela vient de la femme la plus parfaite que j'ai rencontré.
‘'Merci pour le transport, Victor!''
Mon ami journaliste sort après nous de la limousine. Son costume de soirée à lui est brun, rappelant sa tenue de journaliste. Je sens qu'il ne va pas se contenter de participer sagement à cette soirée. Alors que nous nous approchons tous les trois de l'entrée, je pose ma main sur son épaule.
‘'Flowerfell… Promet moi de rester tranquille. Particulièrement ce soir.''
‘'Pourquoi tu penses que j'ai l'intention de faire le contraire?''
‘'J'ai remarqué que tu as emmené ton renard domestique avec toi. Je sais que tu ne fais jamais ‘'d'enquête journalistique'' sans lui.''
Ma chère femme le pointe du doigt tel une mère qui s'apprête à gronder un enfant.
‘'Hector, si tu fais des bêtises durant cette soirée, je vais dire à tout le monde que tu as craqué pour Amy Sterling!''
Ouch. À voir l'animateur de radio rougir ainsi, Nora semble avoir touché une corde sensible.
‘'Nora, je t'en prie, par pitié, ne commence pas à répandre ce genre de fausses rumeurs. SURTOUT si c'est en lien avec Amy. Ça peut que mal finir!''
Je partage un bref sourire malicieux avec mon épouse. Décidément, elle est aussi brillante que magnifique.
‘'Nous avons une entente alors.''
Une fois à l'intérieur, Hector se sépare de nous, disant qu'il nous retrouvera plus tard. Nora me fait remarquer rapidement qu'il a plusieurs enfants présents ici et que c'est dommage que notre fils ne soit pas venu. C'est vrai, mais Koonak aussi est du genre à s'attirer des problèmes. Il pourrait très bien croiser un mafieux local ou un chef d'entreprise douteux comme Black Mask et commencer à lui faire la morale. Heureusement, il n'a jamais eu l'idée farfelu de devenir un justicier et de lutter contre le crime, comme plusieurs chauves-souris font dans cette ville, même s'il n'est pas non plus du genre à rester les bras croisés lorsqu'il est en présence d'injustice. C'est dans ce genre d'occasion que j'apprécie qu'il ne soit pas influençable.
D'ailleurs, en parlant d'influence, Monsieur Wayne prend la parole et prononce une… Sorte de discours. La perte de son majordome semble l'avoir fortement influencé. Je l'ai déjà entendu dire des paroles plus convaincantes… Quoi qu'il en soit, cela ne change pas ce que j'ai l'intention de faire. Lorsque les donations commencent, je me joins à eux et j'offre un chèque de quatre millions de dollars, doublant ce que Wayne a offert. C'est beaucoup d'argent, même pour le P.D.G que je suis devenu il y a quelques mois à peine, mais cela soulage un peu ma conscience. Je sais que j'ai causé beaucoup de tort à cette ville par le passé, alors aujourd'hui, je compense d'une autre manière qu'avec mes recherches scientifiques. Après tout, il y a plus d'une façon de rendre le monde meilleur.
Une fois ceci fait, j'étais sur le point de m'éloigner, histoire d'aller à la rencontre de ces quelques têtes que j'arrive à reconnaitre parmi les invités, mais il y a cette Elizabeth Blackwell qui prend la parole et s'adresse même au maire de la ville.
Finalement, il semblerait que Flowerfell ne sera pas le seul semeur de trouble à ce gala ce soir…
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Lun 22 Jan 2024 - 12:57
L'oreillette crépitait d'informations, des termes brefs, mais significatifs de ce qui se passait dans le manoir. Naturellement les allées et venues des invités, mais aussi les arrivées, encore nombreuses à cette heure-ci de la soirée des rupins de toute la ville. Par exemple, le maire qui allait bientôt franchir la volée de marches pour le mener à la salle de bal, l'envoyée de Milton Security dépêcha un des nombreux gardes pour s'assurer de sa sécurité. Non pas qu'elle craignait une attaque quelconque, les invités avaient triés sur le volet, mais plus une cohue malvenue. Si cela devait se produire
Les yeux émeraude de Kizaragi bien qu'immobile, scrutaient discrètement les invités, les prestigieux comme ceux qu'y ne l'était pas. Parfois, elle parlait à sa manchette pour faire répéter ou donner une consigne. Une curieuse habitude pour celle qui utilisait habituellement un micro à la base du cou pour parler avec l'opérateur lors de ses missions. La société de surveillance et de sécurité avait été finalement choisie pour assurer la sécurité à la fête chez les Waynes. De quoi faire parler d'elle et redorer un peu son blason.
La sino-américaine avait demandée à son patron, un certain Dragan Armansky, d'être envoyé là-bas et de pouvoir gérer la sécurité de la petite sauterie. Il s'y était vivement opposé, mais Kizaragi lui avait rappelé qu'il avait une famille et qu'il n'était pas en mesure de discuter les ordres de la Cours. C'est ainsi que plusieurs semaines avant la date du gala, elle avait mis en place le service de sécurité et recruté les hommes en accord avec Tempérance, la personne de chez Wayne qui gérait les petits fours et autres frivolités. À chacun son domaine d'expertise. Les armes étaient interdites pour tous, mais elle avait réussie la faire plié uniquement pour elle-même.
La cheffe de la sécurité était en hauteur, tel un oiseau de proie dans son costume noir, dispatchant les hommes et s'assurant que les rondes dans et en dehors du manoir soient effectuées correctement. La Cours avait un autre plan, mais pour le moment, son niveau d'accréditation ne lui permettait pas de le connaître, comme toujours, elle était la dernière roue du carrosse. Si bien qu'elle dût se cantonner à enregistrer ce qui se passait dans le manoir, rien de plus. Barbant, ennuyeux, lent et pas moyen de manger tous ses petits fours dont elle raffolait était jeune.
Elle soupira à fendre l'âme et revue une énième fois le dispositif de sécurité.
Invité
Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 28 Jan 2024 - 12:01
Charité bien Ordonnée
Ouvert
Les ruelles sombres de Gotham étaient mon terrain de jeu, et cette nuit-là, elles devenaient le théâtre d'une métamorphose orchestrée par Clayface. Ma forme d'argile malléable se pliait aux ténèbres, me permettant de glisser silencieusement dans l'ombre des puissants. Là, parmi les machinations politiques, j'avais une mission cruciale : prendre la place d'un officiel du Gouvernement Fédéral.
L'occasion se présenta lorsque l'officiel s'éclipsa, ignorant l'ombre qui s'insinuait dans sa vie. D'un geste habile, ma substance d'argile se moulait à la perfection, adoptant les traits, la voix et l'allure de ma cible. Les détails de son existence étaient désormais les miens, une copie parfaite dans le jeu d'ombres et de tromperies.
Le convoi attendait, six véhicules noirs imposants, symboles de l'autorité et du pouvoir. Entouré d'une escorte de gardes du corps, je m'installai à l'intérieur de l'un des véhicules, une marionnette prête à jouer son rôle dans cette pièce complexe.
Le moteur rugit, et le convoi s'ébranla, serpentant à travers les artères de la ville. À travers les vitres teintées, je contemplai Gotham qui défilait, une toile nocturne peinte de lumières urbaines et de secrets enchevêtrés. La destination finale : le Manoir Wayne, un bastion de richesse et de mystère.
Les rues se déroulaient sous mes yeux, chaque virage rapprochant davantage le moment crucial. La tension palpable à l'intérieur du véhicule était comme une symphonie anticipée, annonciatrice d'intrigues à venir.
Le Manoir Wayne apparut à l'horizon, majestueux et imposant. Les grilles s'ouvrirent pour accueillir le cortège, révélant un monde de faste et d'opulence. C'était là que l'infiltration devait atteindre son apogée.
Les portes du manoir s'ouvrirent, laissant entrevoir l'élite de Gotham réunie pour le Gala. Mon cœur d'argile ne battait pas, mais l'anticipation électrisait chaque fibre de ma substance. J'étais au cœur de l'action, une marionnette parmi les puissants, prête à découvrir les mystères dissimulés derrière les murs du Manoir Wayne. La nuit était ma complice, et dans cette pièce du destin, j'étais prêt à jouer mon rôle.
Alors que j'entrais dans le manoir la sécurité qui entourer la personne à qui j'ai emprunter l'identité se déployé dans la demeure, mon regard balaya rapidement la pièce et je pouvais voir et sentir l'intrigue de certaine personne en vue de ma présence enfin devrais je dire de sa présence, d'un pas assurer je marcher dans l'immense salle avant de tomber sur un serveur à qui je pris un verre de champagne, tandis que je pris une gorge de se doux breuvage mon regard intéresse se posa sur le Dr Strange, le nouveau maire fraichement élus de cette ville Maudite. Je m'approcher d'délicatement avant de le saluer :
" Mr Strange, quel honneur de vous rencontrer enfin, et je tiens à vous félicité d'ailleurs pour votre nomination en tant que Maire de la ville, je sais que ceci est un véritable challenge et que vous aurez beaucoup de travail pour redresser cette ville remplis de dangereux criminelle et psycopathe.
Je m'arrête une petite minute avant de me rendre compte qu'il ne savait pas forcément qui j'étais.
" Veuillez m'excuser de mon impolitesse, je me présente je suis Monsieur Smith, secrétaire d'Etat à la sécurité intérieur, si vous avez donc besoin d'un soutient du Gouvernement Fédérale vous pouvez comptez sur moi."
Avec un petit regard et sourire malicieux je continuais à contempler Strange.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Lun 29 Jan 2024 - 21:26
Lex Luthor
Vous en êtes certain ?
La limousine roulait en direction du Manoir Wayne, avec vitesse. Le secrétaire me fait un léger sourire, alors qu'il acquiesce à ma question. Visiblement, il était dommage que je ne puisse pas avoir de carton d'invitation à la très grande soirée de chez Wayne. Mais après tout, le président des États-Unis n'est-il pas le maitre de toute l'Amérique ? Il me suffirait de déclarer la loi martiale, et chaque parcelle de ce misérable pays pourrait me revenir, et l'armée pourrait même s'y implanter. Raser le manoir Wayne, ça pourrait être assez amusant, à la longue. Mais nous n'y étions pas. Du moins, pas encore. Candidat à ma propre réélection. Malgré Iron Heights, malgré toutes les saloperies qui me collaient au cul, et ces crétins s’époumonaient dans les meetings pour assoir encore plus mon pouvoir à la Maison Blanche. Les américains aiment les gagnants. Personne n'aime les perdants, c'était certain. Il en fallait peu pour les amadouer, et pour tout dire, la gestion de la reprise de Gotham, après tout ce qui s'était passé. C'était du génie. Ce serait la grande surprise de ce soir, le président qui débarque dans le Manoir Wayne, afin de montrer qui était le grand ténor de la reconstruction de la ville. Je ne pouvais clairement pas laisser Wayne jouer les grands gagnants, non ? Il était mon rival, et même si Gotham City me restait fermée à cause de Batman, je ne pouvais m'empêcher de poser un crachat droit dans la face d'un des enfants chéris de cette ville. Alors que nous arrivions, le portier fut stupéfait de me voir en sortir. Un léger sourire, alors que je lui laisse un vingt dollars dans la poche, tout en faisant le signe de ne rien ébruiter. Et enfin, nous entrons, mon secrétaire et moi, dans l'immense demeure de ce petit bourge raté. Pas besoin de gardes armés, j'ai une sécurité LexCorp qui m'empêche de recevoir les attaques physiques. Un petit bijou de protection que même Kord Industries essaie de me piquer. Cela pourrait être amusant de racheter ce lieu, non ? Il semble évident que Bruce était en train de finir son discours, quand il me parut bon d'intervenir.
Bravo ! Bravo ! Quelle belle démonstration de solidarité avec le peuple américain. Vous êtes un gagnant, n'est-ce pas, Bruce ? Vous êtes un homme qui sait lire loin dans le futur.
Je ne peux m'empêcher d'applaudir, même si tout cela résonne comme du faux. Ce spectacle est d'une débauche sans nom, et cette fausse générosité est à vomir. Tout homme riche sait pertinemment qu'investir dans la pauvreté ne rapporte jamais rien de bon, et encore moins d'utile. Et soudain, les photographes, les quelques rares membres de la presse invités pour l'occasion, se détournèrent du petit milliardaire pour se tourner vers moi. J'essaie de rester modeste, tout en refusant les acclamations de certains amis présents dans la pièce. Et de ceux qui estiment que mon travail est nécessaire pour cette ville.
Mais je suis au regret de vous annoncer que cette aide ne sera pas nécessaire. Le gouvernement de ce pays a tranché. Le Sénat américain vient d'accorder un plan de quatre-vingt milliards de dollars pour rebâtir la cité. J'ai même convié de nombreux chefs d'entreprises à venir investir dans ce nouvel El Dorado. Bientôt, Gotham City n'aura plus besoin de quoi que ce soit. Ce bon vieux Bruce Wayne pourra garder son argent pour s'offrir une nouvelle villa en France, s'il le désire. Ne vous en faites pas, Bruce. Laissez le peuple américain payer la facture, après tout, c'est à ça que servent les impôts non ?
Je ponctue cette dernière phrase avec un petit rire amusé. Je me permets de prendre une coupe de champagne qu'un des serveurs porte sur un plateau d'argent. Toujours avec ce petit sourire, je regarde et j'enregistre les visages qui m'entourent ce soir. J'en reconnais pas mal, dont le nouveau maire de Gotham City, Hugo Strange. Il pourra me renvoyer l'ascenseur celui-là, depuis le temps que Waller essaie de lui mettre la main dessus pour le faire embaucher dans la Suicide Squad. Du beau monde oui, des gens qui peuvent être utiles, mais ce soir, j'avais envie d'humilier Wayne, et pourquoi pas de lui mettre sous le nez, une possible attaque en règle de sa compagnie, histoire de le jeter à la rue, comme la plupart des crétins qui ont tenté de s'en prendre à moi. Il fallait continuer à enfoncer le clou, histoire de mettre bien mal à l'aise l'hôte de la soirée, et avec de la chance, peut-être qu'il prendra la fuite. Il fallait que cette humiliation soit publique.
Voyons, Bruce. Tout le monde sait que la fondation Wayne a échoué. Depuis toutes ces années. Regardez votre ville, cela n'a pas empêché le Gant Noir de la détruire en partie. Admettez que votre travail n'a servi à rien, ici et maintenant. Après tout, c'est comme dans les réunions d'entreprises, on doit faire le bilan des actions réussies ou ratées. Et votre bilan, Bruce ? Et si vous nous le donniez ? Je suis sûr que de nombreuses personnes ici, meurent d'entendre vos paroles à ce ratage complet.
Je voulais une mise à mort. Du sang. Mettre à bas un emblème de cette ville qui m'a toujours opposé résistance. Toujours le verre à la main, je m'avançais, dans un silence lugubre. Les rires avaient pris la place de la solidarité que Bruce Wayne avait tenté d'insuffler. J'en reconnaissais beaucoup, dont le très glacial Victor Fries, désormais à la tête de la Gothcorp. Il faudra que je m'en débarrasse aussi, en y pensant bien. Les rivaux se multiplient, pourquoi leur donner la chance d'exister ? En attendant, je me prépare à la dernière attaque face à lui. Histoire de bien enfoncer le clou, une dernière fois. Et puis, avec de la chance, quelques types étaient en train d'enregistrer ça sur leurs téléphones. Peut-être qu'ils mettraient ça sur youtube ? Il le fallait, cela faisait partie de mon image personnelle. Cela faisait partie de mon talent pour être un homme fort, et direct.
Et à propos ? Où se trouve votre majordome ... Vous savez ... Alfred Pennyworth ? Est-ce qu'il s'est remis de tout ça ? Je me demandais pourquoi il ne m'avait pas déjà apporté une coupe de champagne dès mon entrée. J'espère qu'il n'est pas malade. Oups, c'est vrai ... Je suis ... Désolé.
Je pose une main compatissante sur Bruce Wayne. Non sans y laisser un dernier petit sourire. Une brève humiliation, mais qui provoque diverses réactions dans la salle. Rires discrets, personnes choquées. Consternation. Qu'importe. Les gens du peuple aiment voir qu'on s'en prenne à des milliardaires, alors autant leur donner un beau spectacle. Ils donneront leurs votes par la suite.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Lun 29 Jan 2024 - 22:59
Quand le chat n'est pas là les souris dansent
Tu es de nouveau à Gotham, le gala de charité au manoir Wayne est la soirée idéale pour faire ton grand retour. Tu as comme d'habitude mis une robe noire sexy mais distinguée qui épouse tes formes et devrait te faire remarquer. Ton mari serait selon les rumeurs parti avec une jeunette à Monté Carlo et tu te dois de leur montrer qu'une jeune femme n'a rien à t'envier. De plus ce n'est pas du tout le style de Bruce, il ne ferait jamais ça, c'est du passé le coté jeune con millionnaire.
Le taxi que tu as pris arrive devant le manoir Wayne. Un des portiers de la soirée t'ouvres la porte, tu vois immédiatement que son regard plonge dans ton décolleté, la robe et ta poitrine font leurs effets. Tu descends en remerciant ton chauffeur et fais un clin d’œil au jeune homme avant de te diriger vers les escaliers. Une longue file de personnes attendent mais même sans carton d'invitation tu ne comptes ni faire la queue ni patienter une seconde. Tu pourrais en voler un tu as vécu ici, qui attendrait pour rentrer chez soi ? Perchée sur tes talons aiguilles, tu montes les marches une par une sans aucune difficulté. Certaines femmes ont du mal avec ce type de chaussure mais ce n'est pas un problème pour toi. Voilà l'entrée donnant dans le hall, tu as tellement l'air décidée que l'on t'ouvre les portes sans aucune question.
Un fois à l'intérieur tu constates que rien n'a changé mis à part Alfred qui n'est pas là pour t'accueillir. Pauvre Alfred, tu nous manques tellement.... Bruce doit être dévasté, c'était sa seule famille et il gérait tellement de chose. Comment va t'il m'accueillir d'ailleurs ? Mon mari va t'il me mettre à la porte ? Ce n'est pas son style surtout que dans cette robe ça serait incompréhensible !!! De toute façon tu vas bientôt avoir réponse à ton interrogation car la rencontre va être inévitable. Gardant tes vieux réflexes tu monte l'escalier pour te positionner en hauteur comme le ferais un félin. Tu fais un premier tour d'horizon des lieux et il y a du beau monde. La salle est bondée, tu reconnais immédiatement le docteur Strange, Lex Luthor et Victor Fries même si ce dernier a bien changé. Tu recherches Bruce et lorsque tu le vois vos regards se croisent.
« Excusez moi madame. Champagne ? »
Ce serveur vient de te surprendre, c'est pas normal personne ne devrait y arriver !!! Mais c'est Bruce, il a toujours eu un effet particulier sur toi qu'il soit lui même ou Batman il est la seule personne arrivant à te déstabiliser. Merde tu ne vois plus ton mari, il est passé où ? C'est sur il t'a vue comme pratiquement tous les hommes et de nombreuses femmes qui n'ont pas pu s’empêcher de poser les yeux sur toi.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 8 Fév 2024 - 20:21
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La porte de l’appartement se referma sur son silence. Des grincements et claquements de la ville qui ne se taisait jamais ne raisonnait plus que le sourd écho que la fatigue et du chaos. La vie se taisait entre les murs du petit appartement. Seul le bourdonnement entêtant du dehors remplissait le vide ambiant.
Une feuille séchée des plantes qui penchaient vers les persiennes craquait dans un décès muet. Rien ne bouge et rien de change. Les secondes essoufflées s’écoulent indéfiniment, les minutes étouffées s’étendent infiniment. Le silence raisonne d’une tristesse muette.
Sur le bureau de bois brun que regarde l’œil mort des photographies figées dans leur cadre, s’empilent livres et papiers. Des marques pages indiquent les passages les plus marquant de discours de Camus et de Sartre, sur les photocopies imprimées d’articles de lois des phrases entières sont surlignées et des passages recopiées d’un ancien dossier médical sont annotés d’une mince écriture fine. Un dictionnaire pharmacologique repose contre la lampe éteinte, presque dissimulé sous la masse de feuilles noircies d’encre.
La longue silhouette de la jeune femme s’arrêta en retrait de la pièce, sur le seuil, parcourant la place usuelle de son quotidien d’un regard étranger. Le son d’une sirène de police résonna depuis la télévision du voisin à travers la cloison. Elle ne sentait plus sa force. Sous ses doigts le long de son poignet pulsait son pouls trop vite, si en décalage du vide qu’elle ressentait, comme s’il était parti.
Comme pour ne pas tomber devant son bureau elle s’assit. Pendant plusieurs minutes il n’y eut plus personne, rien que le regard croisé entre elle et les visages figés dans leur jeunesse sur le papier glacé de la vieille photographie. Il lui fallut un long moment pour revenir et se lever, puis l’écoulement du café dans la céramique perla dans le silence. Dehors la ville criait toujours. Elle posa contre la froideur de la vitre son front brûlant. Il lui semblait n’être pas revenue là depuis si longtemps. Elle ferma les yeux et souhaita rester ainsi. Mais un carton d’invitation aux pompeuses armoiries l’attendait sur un coin de ce qu’elle avait à faire comme une amère obligation. Elle s’en saisit en lui accordant un regard de dépit.
La porte de bois sombre grinça d’un long craquement lorsqu’elle rechercha dans la penderie la vieille robe enfermée dans sa housse de plastique. Nostalgique, elle laissa ses doigts caresser machinalement le tissu resté doux et soyeux malgré le temps. Son sourire se fit douloureux. Doit-on se rassurer qu’il soit des choses autour de soi qui résistent éphémèrement à la fuite du temps ? Ou bien doit-on les voir comme le reflet inversé de tout ce qui ne fait que passer ? La cloison mitoyenne tremble un peu de la réverbération des éternelles engueulades des voisins. Ailleurs la vie continue. N’est-ce pas étrange ? Chacun sait qu’il est bien naturel que la vie continue à être vécue où elle le peut, que les Hommes continuent à poursuivre leurs affaire, à marcher et à courir, à s’aimer et se haïr, à manger, boire et se trahir. C’est pourtant si étrange de voir comme tout a changé, et son âme et son cœur, et le monde et sa vie. Tout change et pourtant rien n’avance.
Elle changea la blouse blanche et la robe de toile bleu outremer plissée pour la fluidité couleur d’océan de la robe de soirée avant de traverser dans un miroir d’un regard incompris un reflet qu’elle ne reconnaissait pas. Il y avait de cela quinze ans, elle avait été vraiment jolie dans cette robe qui lui allait parfaitement. Aujourd’hui, la robe était un peu démodée, à peine défraîchie. Elle, en revanche, avait vieilli. En tentant rapidement de maquiller un peu l’ampleur de ses cernes elle avait découvert sans s’en étonner la sécheresse de son visage. Le temps est un ennemi auquel l’on ne peut échapper, mais il l’avait moins vieilli que ne l’avaient fait les soucis. Elle haussa les épaules pour elle-même et personne d’un geste désabusé, que lui importait à quoi elle pouvait ressembler. La douceur du tissus retombait le long de sa silhouette, dessinant les contours d’une grâce passée. Amaigrie par la convalescence, la famine et les tourments, elle flottait dedans, mais ce vêtement malgré sa sobriété quelque peu austère pouvait encore être qualifié d’élégant.
Sur le bureau, entre les notes de sa conférence, la une du journal du journal du jour passé et les brouillons du texte qui y était rédigée reposait presque cachée un discret boîtier qui tenait dans le creux de la main. Dans la poche elle glissa le petit objet. Le bout de ses doigts à une petite boîte à la texture cartonnée s’accrocha. Machinalement, elle l’ouvrit, même si le contenu depuis quelques jours maintenant, elle le connaissait parfaitement. Protégé dans l’écrin de grosse mousse synthétique, le fil crénelé d’une chaînette de métal, au bout duquel pendait le poids léger. Sous la froideur lisse du métal se détachait presque imperceptible le relief des mots en forme de traits qui y étaient gravé. Un sourire, douloureux, brisé, se dessina quand même sur son visage.
Son regard se perdit sur le cadre et dedans la photographie du passé. Elle a seize ans, ils sont en première année. Derrière eux, cette plaque sur le mur de l’académie de médecine sur lequel le serment d’Hippocrate est gravé en entier. Les temps ont bien changé.
Alexandre, 2005. Né Alexandra, voulant s’appeler Alexandre, tout le monde l’appelait Alex à part sa conne de mère ; tout le monde disait qu’il était fait pour la musique dont il voulait faire son métier, à part son andouille de père qui le voulait à tout prix médecin. Il avait peur du sang, il s’est ouvert les veines.
Alan, 2008. Un accident de voiture à quelques mois de leurs diplôme. Son mémoire jamais terminé est encore sur leur bureau. Sa seule famille, son plus proche ami, son collègue, son amant, son ami, celui qui donnait un sens et de la lumière à sa vie. Passionnément aimé, cruellement regretté.
Harley, 2009. La psychiatre qui rejoignant ses patients sombre dans la folie, quelle triste ironie.
Ronald, 2012. Il avait abusé de certaines de ses patientes, il devait être à Blackgate maintenant.
Millicient, 2013. Radiée des ordres pour avoir de l’hôpital où elle travaillait détourné de l’argent, et en avoir aussi volé à des patients. Autant dire qu’elle la savait déjà malhonnête, cela n’en avait pas moins été un choc que de retrouver son nom au détour des pages du dossier de Lisbeth.
Jonathan, 2019. Beaucoup avaient sous le coup de la peur du psychiatre fou perdu la vie, elle avait vu sombrer dix-huit ans d’amitié lorsqu’elle l’avait appris. L’Epouvantail avait tué son seul ami. Désormais elle était seule, totalement seule.
Vous êtes tous partis. Vous êtes morts. Vous avez trahi, et vos cœurs ont changés, et votre esprit, et vos âme et votre place. Et vos buts ont changé, et vos choix. Votre parole a changé, et vos actes, et les promesses que vous avez brisées. Et vous avez changé, et le monde a changé. La vie a changé depuis. Il semble aujourd’hui que c’était hier et il y a une éternité. Le monde a changé, tous ont changé. Ne trouve vous pas cela étrange que tout soit parti et que tout continue à être pareil ? Il fait jour sur la photographie, le crépuscule est tombé si vite. Désormais il fait nuit, la fête est finie. Il ne reste plus que moi pour me demander où sont-ils tous partis.
Et vous avez disparu. Et vous avez changé. Et vos êtes ont changé, et vos choix, et vos valeurs. Votre loyauté a changé. Vos vies a changé, et vos âmes et vos buts. Et vos esprits et vos cœurs. Et le monde a changé. Les gens ont changé, la vie, et peut-être notre métier. Vos visages ont changé, votre vie a changé, et vos choix. Et vous avez changé, vos actes ont changé.
Et moi non.
Le bâtiment lumineux rayonnait d’un faste arrogant. Les limousines d’un noir rutilant larguaient en grande pompe leurs respectables passagers devant l’entrée. Les costards étaient de la meilleure facture, les pompes bien cirées et les fourrures neuves. Des pollueurs au-dessus du besoin, en somme… Katheleen connaissait bien ce monde, dont elle était issue après tout. Elle ne lui en était que plus étrangère. De comprendre la langue des faux sourires et des hypocrisies habilement débités ne lui en faisait que plus voir la vacuité. L’éclat des perles et des diamants ne faisaient briller que les bijoux, ni les cous ni les poignets qui les exhibaient. La lumière ne peut pas faire grand-chose contre le néant d’un trou noir. C’était sans orgueil ni vanité que la médecin considérait ce point. L’absurde valait aussi pour elle et les dérisoires désespoirs de la vie qui étaient les siens. Quant à la lumière, elle n’était pas non plus certaine d’en pouvoir voir. Trop d’absences autour d’elle l’avait éteinte, et sans doute pour toujours.
Comme les représentants des autres associations qui venait pour que l’on leur fasse la charité, s’était par la discrétion d’une porte arrière qu’elle était entrée. Avant de les lâcher au milieu des requins, on leur avait aimablement remis un petit carton avec le nom de leur organisation pour que les donateurs aisés sachent à qui les sourires obséquieux devaient être récompensés. « Gardez les pauvres et les nécessiteux auprès de vous, dieu les a placés là pour vous garder charitables. » disait à la messe le pasteur du village. Pendant les années lointaines de sa jeunesse la jeune femme aux yeux bleus avait pensé que si les fers de l’environnement asphyxiant ne l’en avait pas empêché, elle se serait pendant l’office levée pour lui rétorquer sa façon de penser. Là-dessus non plus ni elle ni sa vie n’avaient beaucoup changé.
Une chose avait changé, en revanche, depuis l’année dernière, c’étaient les regards qu’on lui jetait. Sympathisants ou haineux, son visage avait désormais celui de l’article en une du journal de la veille. En un sens c’était preuve qu’elle avait réussi au moins le pari de marquer les esprits, en un autre c’était le début d’un combat qui serait long, où elle risquait tout, et qu’elle menait seule et contre tous. Ceux qu’elle aurait aimé à ses côté étaient morts ou avaient trahi, et parmi ses pairs, c’était elle qui endossait un rôle peu aimable aujourd’hui.
Les révélations en tout cas n’empêcherait pas les courtisans de tourner autour du maire avec force courbettes. Bande de corbeaux… Qu’il vous devienne inutile et vous serez les premiers à mordre le premier coup de crocs. Au-delà de la bassesse, au-delà de la situation profondément désespérée, désespérément tragique, le léger malaise qui planait quelquefois l’amusait, non sur le mode de la cruauté mais sur celui de l’ironie. Voyons donc ce monde de bourgeois endimanchés se pincer le nez comme le singe à Versailles de la fable en prétendant que l’odeur de déchetterie du marécage n’est qu’aux roses et aux jasmins en senteur comparable devant la bombe puante qu’en plein milieu de leur petite soirée j’ai sur leur tranquillité de tour d’ivoire jeté…
Il s’agissait d’une métaphore, bien sûr. Elle avait reconnu la chercheuse en botanique que récemment en conférence elle avait pu croiser, et en conférence elle avait récemment reconnu l’ancienne éco-terroriste dans la professeur de botanique. Il fallait donc préciser. Mais la médecin n’était pas de ceux que la colère devant l’état du monde poussait à vouloir le voir brûler, ce qu’elle pouvait comprendre mais non pas approuver. Quant à elle, cela faisait longtemps que les sentiments dépressif et le dégoût de ce monde, son absurdité, sa désolation, sa cruauté de la jeune femme en bleu s’étaient éloigné des rivages furieux mais vivants de la haine pour élire domicile au royaume de la dérision absolue.
Au pied du grand escalier, les belles gens en habits d’apparat criaient les chiffres de leurs dons comme l’on joue au casino. Les chiffres étaient de ces suites de nombres assortis d’un nombre de zéros qui n’avait pas grand sens, vertigineux pour le commun des mortels, insignifiant par rapport à la richesse ici amassée, insignifiant pour la tâche que les associations en question avaient à réaliser. C’était toujours cela, il y en a qui font bien pire ou bien moins et je suppose qu’il faut vous remercier. Et je veux bien vous remercier, alors, et même en toute en sincérité. Mais ce n’est pas pour cela que je vais vous admirer.
C’est trop facile. C’est trop facile de descendre les flamboyants escaliers de son antique manoir, et de prononcer quelques phrases bateaux sur la vacuité de l’argent en hommage aux malheureux qui n’en ont point, sous les applaudissements des autres grands bourgeois. La médecin étouffa sa franchise appuyée et donc un ricanement qui aurait avoisiné la franche raillerie. Un instant vous êtes au centre de l’attention, mais cette attention même est vide. C’est trop facile de jouer au jeu des enchères et de se croire généreux. C’est un joli jeux, un beau combat, propre et élégant, ici, au milieu des roses et sous la lumière chatoyante et tamisée des lustres. C’est trop facile de signer un chèque et parce que l’on est philanthrope de se croire altruiste. C’est si facile de se donner bonne conscience et l’impression de faire le bien, et pire peut être, de le faire quelquefois sincèrement et avec les meilleures intentions. Mais dites-moi, qui avez-vous fait poignarder dans le dos pour en arriver là ? Combien de fois avez-vous du même stylo doré, signé le licenciement de deux ou trois centaines d’employés pour faire augmenter d’un demi point le cours des actions de la société ? Mais ce n’est pas grave car vos sourire sont policés, vos vêtements soigneusement repassés, vos mains propres, bien lavées. Rien de commun avec les voyous, les drogués et les truands que l’on croise dans les ghettos délaissés de notre belle cité, n’est-il pas ?
Vous avez les mains propres et la conscience tranquille même lorsqu’elle n’est pas impeccable. Je ne vous admire pas non plus de cela, mais quelquefois je vous l’envie. L’instant d’après, je me demande à quoi cela m’avancerait. Un long ricanement de raillerie est le râle de l’agonie de mon cœur, mais je ne regrette pas. Je ne regrette pas d’avoir claqué la porte de ce monde auquel je n’ai plus rien de commun. Car moi, je n’ai pas la conscience calme, ni serène. Médecin, cela voudrait dire avoir sauvé tout le monde, et cela n’existe pas. Vous êtes la crème de la crème du grand gâteau de l’humanité, ses vainqueurs, ses gagnants. Aux jeux de la politique, des marchés ou de la notoriété, vous avez gagné, bravo. Moi mon combat, il est contre la mort, contre la souffrance, contre le mal, peut être contre le destin, et avant que de commencer j’avais déjà perdu et c’était sans recours. Vous allez vers les cimes, toujours plus haut dans les monts vaporeux des frivolités sous les lampions et les rires des soirées mondaines, je suis seule dans le dans le noir, tournant en rond en direction de nulle part. Vous avez les ongles lisses, les paumes sans taches. Moi j’ai les mains sales jusqu’aux coudes, je les ai plongées dans la merde et le sang.
Elle déclina poliment la coupe de champagne que lui proposait un serveur au costume anonyme, refusant l’infusion de souvenir de l’avoir vu dans les mains de tous à toutes les mondanités auxquelles sa jeunesse l’avait fait assister et plus encore celle du jour où fêtant la réussite de leurs examens, elle en avait découvert le goût et une sincère festivité auprès de quelqu’un qui depuis dix ans n’avais jamais cessé de lui manquer. Chaque personne, chaque chose de ce qu’elle voyait ici, chaque sentiment, chaque pensée, que cet endroit savait lui évoquer la ramenait une nouvelle fois aux désespérés souvenirs des absents. Les sarcasmes ironique de légère méchanceté n’avaient plus de complicité à partager ; elle ne pouvait plus tirer du théâtre devant elle le drolatique ou la parodie, car le son de leurs rires lui manquait. Ce n’était pas pourtant cela qui créait en elle cette insupportable tension qui lui criait de partir, qui rendait presque douloureuse l’obligation dans laquelle elle était de rester. La réminiscence amère des souvenirs déplaisants, elle faisait avec. Le fantôme des absents, c’était en tout lieu qu’il la hantait. Ce qui la rendait malade, c’était la douleur presque physique de l’impression de perdre son temps. Ce qui lui insupportait c’est que dans le vide absolu de ces fêtes, elle perdait plusieurs heures de travail.
Cette pensée la ramena non sans la même inévitable dérision à ceux qu’elle soignait et veillait. «La plupart rêveraient d’être là. Avec un couteau dans la poche ou l’un de ces costards hors de prix, c’est selon, mais c’est leur rêve. Et moi qui n’ait pas d’autre choix, je ne rêve que d’une chose, c’est de partir de là… »
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 8 Fév 2024 - 20:37
The Dark Knight
L'ambiance aurait dû être là. Mais comment ne pas apprécier la faune sauvage quand on voit l'ensemble des participants ? Hugo Strange, maire que j'avais invité en terme de courtoisie, mais dont je me méfiais ce, depuis assez longtemps pour ne pas fricoter avec. C'est alors qu'une certaine Elizabeth Blackwell m'adressa la parole, alors que l'ambiance continuait à s’appesantir. J'espérais que Tempérance me sorte de ce mauvais pas, mais elle avait insisté pour être l'organisatrice de ce gala. "Tu verras, Bruce. Cela te fera du bien. Tu seras un peu plus à l'aise avec le gratin de Gotham." Oui, mais non. Je n'étais pas à l'aise. Pas du tout pour ainsi dire, et côtoyer ces gens était plus difficile que de me battre avec le Joker. Au moins, avec le Joker, je n'avais pas à être quelqu'un d'autre que je ne suis pas. Et pourtant, je devais faire avec. Je devais endurer cette soirée, et alors que j'adresse une remarque polie à mademoiselle Blackwell, je lui réponds, d'un ton des plus doux. Alors que je lui adresse un regard assez doux, je remarque aussi que le maire est presque près de moi ... Si près que je pouvais sentir son haleine fétide au loin. Strange était dangereux, et Tempérance, qui ne me quittait pas, le savait elle aussi. Comment avait-il réussit à se faire élire ? Surveillance et protection ... Mais à quel prix ? Toute société qui prône ce genre de pensée se pouvait être ambitieuse aux premiers jours, séduire un électorat assez craintif et perdu, puis, se révéler être le pire des tyrans une fois au pouvoir. Et Strange en était capable.
Assurément, mademoiselle Blackwell. Je suis ravi de voir que le sort de nos concitoyens en inquiète plus d'un à cette soirée. On pourrait penser qu'après tous ces évènements, l'élite de Gotham City puisse vouloir rester cloisonnée dans ses quatre murs, plutôt que d'aider à reconstruire ce qui a été détruit. J'ose imaginer que notre cher maire pourra suivre la ligne tracée par le conseil municipal. J'ai à cœur la reconstruction de cette ville, et je n'hésiterais pas à donner des fonds pour que les Narrows, Burnside et Park Row puissent renaitre de leurs cendres.
Il y'avait du beau monde, oui. Gotham City fourmillait de talents. Philanthropes, directeurs généraux d'entreprises, et il y'avait même des médecins. Certains étaient ici parmi nous ce soir, et même si cette profession pouvait rimer avec club de golf et après-midi détente, parfois, certains médecins prenaient plaisir à ne pas respecter totalement leur serment d'Hypocrate pour gonfler leurs honoraires sur des personnes vulnérables. Fort heureusement, mon père n'avait jamais fait beaucoup payé les gens pour leurs soins. Il soignait tous ceux qui toquaient à sa porte, sans distinction, et le nom des Wayne ne fut jamais entaché par la corruption, ou par des soucis de mauvais soins accordés aux patients. Jamais. Et cet héritage, je me devais de le conserver, de le faire vivre comme je le pouvais. Tempérance me jette un de ces regards qui en disait long sur la tournure des évènements. Elizabeth Blackwell ... Cette jeune femme est entreprenante, et même si la discussion semble tourner autour de la reconstruction de la ville, je ne peux m'empêcher de penser au destin de nombre de familles qui, plongées dans le deuil, étaient sujet d'ignorance ou de dédain de la part de ces mêmes gens qui étaient à cette soirée ce soir. Des gens riches, qui ne s'intéressent pas au commun des mortels. Je me serais volontiers pris de passion pour emmener la plupart de ces crétins voir comment ça se passe pour les plus nécessiteux dans Crime Alley, même pour tous ceux qui étaient présents. Ils n'avaient jamais côtoyé le mal, ni le crime, ni la détresse, et pourtant, ils étaient là, tous, dans leurs jolis costumes, à se pavaner et à se complimenter les uns les autres. Ils rient tous, se moquant éventuellement des pertes humaines qui ont eu lieu dans les quartiers les plus pauvres. Fort malheureusement. La présence de Victor Fries jeta un léger froid, alors qu'il entrait dans le lieu. Il avait fait acte de repentance, comme Pamela Isley, présente à cette soirée, et pour tout dire. Mes plans pour protéger Gotham City avaient échoué de manière légale et financière, et même si Lucius m'avait assuré que Gothcorps était certes, un peu moins évolué au niveau technologique que nous, ils faisaient quand même du bon travail. N'avait-elle pas d'excellents employés après tout ? Savoir que trois de mes ennemis sont ici ce soir, c'était assez intéressant dans la mesure où ils ne sont pas en train de détruire la ville. Mais Victor s'était raccroché à l'idée de changer. De devenir meilleur. J'espérais que cela durerait, tout comme Isley. Un signe de la main, une coupe tendue en direction de Fries, puis en direction de Isley, pour les saluer. Histoire de leur signifier qu'il m'était agréable. Agréable pour Bruce Wayne de les voir ici, ce soir. Pour ce qui était de Batman, certaines questions seront très certainement à poser. Un autre homme entra dans la discussion et semblait s'intéresser à Strange. Drôle de quidam. Il disait s'appeler Smith. Un nom bateau, sûrement. Un fan ? Probablement pas. Peut-être un de ces salopards qui s'incrustent pour essayer de bien se faire voir ? Sûrement. Mais j'avais l'impression d'avoir déjà vu cet homme, quelque part. Peut-être que les enregistrements de la soirée me permettraient d'en savoir un peu plus, mais ce n'était pas une menace visible. Un serveur interpella Tempérance, avant de me souffler à l'oreille quelque chose qui me déplut fortuitement. Elle paraissait nerveuse, au point de s'en casser un ongle de manière assez violente. Parlant à mon oreille, elle essaie de ne pas en dire de trop.
Luthor est là.
Et effectivement, le président des USA était présent à la soirée. Il venait de s'inviter lui-même à notre sauterie, et pour tout dire, je ne me rappelais pas l'avoir invité. Il faudra cependant faire bon gré, mal gré avec lui. Et voila qu'il se lance comme un sauveur, dans cette même assemblée où j'avais essayé de construire quelque chose. Je tenais ma flûte de champagne à la main, mais la colère m'envahissait. Mon visage devint un peu plus sombre à chaque mot que ce malade mental de Luthor prononçait. Il désavoua le travail accompli, il désavoua et jeta aux ordures ce plan que j'avais pour relancer la ville. Et pendant un bref instant, j'avais espéré qu'il comprendrait que je tenais à cette ville. Mais hélas, il ne montra aucune pitié à détruire mot par mot, cet élan que j'essayais d'insuffler. Intimant que l'état fera tout, et que la Fondation Wayne avait échoué. Mais le pire ne fut pas cela non, c'était sa dernière phrase. Alors qu'il se permettait de parler d'Alfred, d'ironiser sur sa mort, je sentais le regard de Tempérance se glacer à l'évocation du majordome. Je pourrais très bien lui donner un coup et l'envoyer droit dans les fleurs. Mais malgré tout, je ne disais rien. Je n'avais pas agi. Mon regard se porta sur Lex, pendant un instant, et un petit sourire bien senti avant de reprendre d'un ton doucereux. Je sentais le regard de tous ces gens autour de moi. Bruce Wayne n'était pas censé être quelqu'un qui répondait, mais la perte d'Alfred, ce fut quelque chose de dur, même pour le plus heureux et le plus naïf des hommes, la mort peut changer les choses. Luthor voulait jouer à ce jeu-là, mais il n'était pas chez lui. Il n'était pas à Métropolis. En temps normal, je n'aurais rien dit. Fait une plaisanterie au bas mot, mais là, je ne pouvais pas laisser passer ça. La jeune femme, Blackwell, toujours à mon bras, pouvait peut-être percevoir la frustration que j'avais en fixant cet abominable personnage.
Et vous, Lex ? Vous financez toujours vos milices de la mort ? J'attends avec gourmandise le moment où vous sortirez un nouvel Iron Heights. Je suis sûr que Gotham City sera ravie de revoir les arrestations, les mises sous tutelle, et les autres tortures dont sont responsables vos hommes. Quant à vos excuses, vous savez où vous pouvez vous les mettre, Lex.
Finement exécuté, mais Luthor ne se laisserait clairement pas agresser de la sorte. Strange et Luthor dans la même pièce, voila qui s'annonce des plus funestes pour la ville, et il faudra vraiment que je les tienne tous les deux à l’œil. Mais pour le président, peut-être que je devrais demander à Clark de le gérer ... Tant pis, il n'était pas chez lui, et je n'avais pas l'envie de faire étalage des restes de ses erreurs passées. J'avais autre chose à faire. D'autres chats à fouetter ... Et en parlant de ça. Tempérance me fit un petit signe, alors que je m'apprêtais à laisser Luthor s'amuser avec ses billes. Un regard au loin ... Une femme que je n'avais pas vu depuis si longtemps. De loin, j'avais cru que c'était un mirage ... Une voix qui semblait fausse peut-être, mais au final, pas du tout. La jeune femme éveille mes curiosités. J'espère que c'est bien elle, que c'est vraiment elle ... Elle avait une certaine chaleur, une certaine douceur dans la voix et un sourire, un sourire magnifique qui m'intriguait. Je comptais énormément de conquêtes, mais elle, elle me terrifiait car je ne savais pas encore grand chose d'elle et pourtant, j'étais le serpent, et elle, la joueuse de flûte, et elle commençait à m'envouter. Enfin ... Je sais qui elle est, mais j'avais eu tellement d'espoir, tellement de doutes, tellement d'erreurs et de recherches infructueuses, cela ne pouvait pas être elle. Elle ne pouvait pas être là ... Alors que je laisse mon verre à Luthor, l'ignorant totalement, je m'avance vers elle. Intrigué. Mon cœur bat la chamade, et même si la plupart de mes ennemis sont présents à cette soirée, j'espère de tout cœur, de toute mon âme, que ce fusse elle. Que c'était bien elle ... Après tout ce temps, mon regard ne dévie pas de la sublime brune qui se présente à la soirée. Il y'avait d'autres convives qui voulaient me parler, d'autres personnes qui voulaient des renseignements, de l'aide, de l'assistance pour faire un don, mais pour une fois ... Après tout ce qui s'était passé ... Je devais savoir. Fébrile, le souffle court, j'étais si près d'elle, alors que tous avaient leurs petites affaires à régler, il n'y avait qu'elle et moi au final ... Et j'aimerais croire, j'aimerais tellement croire que ce soit elle. Que ce soit bien elle, et pas un sosie ... Si seulement cela pouvait être elle ... Depuis le temps qu'elle avait quitté Gotham City. Pourquoi ce soir alors ?
Sélina ?
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 11 Fév 2024 - 0:50
Alors que Bradley terminait ses heures de services au Swat, et rentrait a son hôtel le réceptionniste l'arrêta dans le hall pour lui dire qu'il avait une lettre importante. Intrigué Bradley ouvrit la lettre et son contenu l'intrigua encore davantage. Bradley était cordialement invité à ... la soirée du gala de charité donné par Bruce Wayne en son manoir.
Ca pour une surprise se disait Bradley, il n'avait pas vraiment d'argent, et n'était qu'une humble soldat, mais peut être puisque qu'il s'agissait de la reconstruction de la ville de Gotham l'avait t'on invité en tant que candidat malheureux de l'élection et les idées qu'il y avait proposé. Quoi qu'il en soit on ne refusait pas une invitation a une soirée comme celle là, il irait donc. Cependant du fait de sa maladie de peau, Bradley n'avait rien d'autre a se mettre sur le dos que ses armures, et louer un smoking a sa taille engloutirait sa solde sans compter le risque que certains éclairage électriques lui ferait autant de mal que la lumière du soleil, se serait donc avec son armure bleu habituelle que Bradley se rendit à la soirée mais une armure propre et immaculé cela va de soi tel un preux chevalier droit et digne.
...
Arrivé au manoir Wayne, Bradley eut un peut de mal a entrer pas que la porte soit trop petite pour sa grande taille mais comme il dénotait beaucoup des autres invité de part son armure les vérification furent plus conséquente le concernant. La sécurité tenant absolument a vérifier son identité et qu'il était bien sur la liste avant de le laisser entrer.
Une fois à l'interieur Bradley se mouvait lentement et avec prudence refusant a tout prix de heurter qui que se soit avec son armure, ou de marcher sur le pied de quelqu'un. un membre du personnel proposa du champange a Bradley mais ce dernier lui répondit avec bienveillance et un ton d'humour.
"Non merci Monsieur, l'alcool fait une mauvaise huile pour armure par contre je boirait bien un café avec une paille si vous en auriez un s'il vous plait."
SI le serveur fut surpris par la demande de Bradley il n'en laissa absolument rien paraitre et après 3 minutes Bradley eut droit a une grande tasse de bon café chaud avec une paille, pendant que Bradey le sirotait lentement tout en appréciant la qualité du brevage (la visière du casque a peine entrouverte pour laisser passer le bout de la paille), il faisait un tour d'horizon des la salle il ne connaissait pas grand monde mais il reconnu du coin de sa visière et capteur optiques Poison ivy, Lisbeth avec qui il avait quelques mission pour la suicide Squad.
l'espace d'un instant Bradley se demanda si Kite man ferait une apparition quand il vit plus loin l'hote de la soirée Bruce Wayne avoir une altercation avec le président actuel Luthor, avant d'aller directement en coupant la foule vers une dame brune. Inutile d'aller vers Luthor et Bruce Wayen pour le moment. les pas d'acier de Bradley le menèrent vers le docteur Strange lui aussi présent à la soirée, qui lui avait réussi a se faire élire Maire.
Braldey était neutre envers Strange, mais une stratégie intéressante pour le gcpd serait d'alelr le saluer cordialement et pourquoi pas parler un peut avec lui affin de sonder ce qu'il ferait par la suite pour la ville et le gcpd.
"Bonsoir Docteur Strange, et félicitation pur votre victoire aux élections municipales , quel effet cela vous fait d'être le nouveau maire de Gotham. "
Dit Bradley au docteur Strange d'une voix neutre de soldat se voulant cordial, tout en lui présentant son gantelet droit pour un serrage de main en règle.
Messages : 140 Date d'Inscription : 20/07/2023
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Le destin faisait tout pour l’éloigner de Bruce Wayne. À mesure qu’il essayait de s’approcher, plus de mains voulaient serrer les siennes. Du coin de l’œil, Hugo voyait des rapaces avancer vers lui, inexorablement. Une figure plus grande que les autres lui secoua énergiquement. Le secrétaire d’état lui souriait aimablement. Hugo l’avait rencontré, il y a longtemps, mais les années ne semblaient pas avoir d’emprise sur ce quinquagénaire aussi énergique que sa poignée de main.
"C’est un plaisir, Monsieur le Secrétaire d’Etat. Je n’oublierai pas votre aimable offre. Espérons que je ne doive pas y recourir !" dit Strange avec un ricanement.
Il continua son ascension de l’Everest vers Wayne qui d’ailleurs discutait avec Luthor. Tant de matière grise au même endroit, c’en était presque excitant. D’autant plus en apercevant Victor Fries de loin. Ce serrage de main lui laissa un sentiment étrange. La main du secrétaire lui semblait étrangement froide. Il dû également saluer Shepard qui ne passait pas inaperçu au milieu des convives, vêtu de son armure. Hugo n’aurait pu dire si Shepard était renfrogné ou martial, mais il gardait cette expression dure, même en le saluant. Il salua le militaire aimablement, s’excusant à demi-mot de lui avoir subtilisé la mairie, entre pitié et cynisme.
Enfin, il arriva jusqu’à Bruce Wayne et Lex Luthor qui semblaient engagés dans une passionnante conversation, ponctuée par des piques ci et là, quand ils ne s’insultaient pas franchement. Il serra vigoureusement la main des deux hommes et leur donna son plus beau rictus.
Le sourire de Hugo se décomposa pendant un quart de seconde. La jeune femme qui lui tendait sa main, il ne l’avait pas tout de suite reconnue. Après tout, Lisbeth était habillée dans une tenue qu’il était rare de voir sur elle. Elle portait bien les robes, et semblait presque à l’aise sur des talons. Il s’approcha de la femme et lui baisa la main.
"Messieurs et madame ! Ravi de vous voir ! Je vois que la soirée est animée. Monsieur le président et le fils bien aimé de Gotham qui discutent, si l’on m’avait dit que j’assisterai à cela un jour…pour être honnête, je vois bien que vos invités ont un peu peur de moi. Après tout, j’ai fait des annonces très critiques de la haute gothamite. Ils cherchent tous à me faire venir dans leur écurie…mais pas vous, monsieur Wayne oh non. Rien ne vous effraie vraiment, n’est-ce pas ? Et vous monsieur Luthor, je dois m’avouer admiratif de vos mesures anti métahumains, c’est très courageux de votre part. Après tout, on ne sait jamais quand un alien en collants prendra d’assaut la Maison Blanche. Nous avons…un petit effort à faire à Gotham mais pas d’inquiétude, je compte bien ramener la ville sur les rails. Observez les progrès depuis mon élection ! Les différentes lois que j’ai faites passer ont permis de réduire l’extrême pauvreté tout en…gardant un œil sur les élites. Et puis il y a les vigilants bien sûr. Je sais que les citoyens m’attendent sur ce sujet en particulier, il prend beaucoup trop de place dans le débat public à mon goût. Enfin ! Je parle, je parle et je ne fais rien de plus, on dirait un politicien ! C’est pourquoi…je suis d’accord avec Miss Blackwell, ce serait une splendide preuve de paix entre Wayne et la mairie. Je sais que je vous ai critiqué et je ne vais pas vous faire l’insulte de vous dire que ce n’est que le business."
Il se tourna vers Blackwell et Luthor, posément. Il faisait des gestes avec ses mains, comme si il parlait à des idiots. Mais ces deux personnes étaient loin d’être idiotes.
"Monsieur Wayne et moi avons eu beaucoup de différends sur la façon de gérer la ville, et je suppose que c’est toujours le cas. Monsieur Wayne n’aime pas se salir les mains…pas pour ça en tout cas. Wayne Enterprise est quasiment une institution maintenant ! Il serait idiot de ma part de ne pas me rapprocher de vous, au moins pour le bien de la ville."
Pourquoi ce soir ? Pourquoi maintenant ? Le destin est l’invention d’idiots qui ne savent pas faire des calculs de probabilité, Hugo en était sûr. Et pourtant, tout semblait vouloir lui nuire ce soir. Quelles étaient les chances que Lisbeth, d’ailleurs sensée ne plus pouvoir lui chercher des noises, soit ici ? Strange regarda Anne qui le regardait de loin tout en discutant avec un quelconque chef d’entreprise. Il lui lança un regard et elle s’exécuta, sachant ce qu’elle devait faire. Elle s’enfuit aux toilettes, munie de son téléphone.
"Je vais être parfaitement honnête, je n’aime pas la politique. Je l’honnie. Je préfère la science, la psychologie et l’œnologie. Ce sont des sujets que j’aime plus. Et vous mademoiselle Blackwell ? Qu’est-ce qui vous a poussée à vous rendre ici bas ? Non pas seulement pour parler politique j’espère ?"
Hugo devait faire durer la conversation, faire durer, étendre la chose jusqu’à des horizons indicibles si possible. Il devait gagner du temps, le plus possible. Après tout, il était sur le point de cambrioler Wayne ce soir.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mar 20 Fév 2024 - 13:45
"Pas c'type ici... Pas c' type ici... Pas c' type ici...Pas c'type ici... Pas c' type ici... Pas c' type ici...Pas c'type ici... Pas c' type ici... Pas c' type ici...Pas c'type ici... Pas c' type ici... Pas c' type ici...Pas c'type ici... Pas c' type ici... Pas c' type ici..."
Les mots tournaient en boucle dans la tête de Lisbeth depuis que Luthor était arrivé. Elle n'arrivait pas à s'en défaire. Il pouvait lui faire beaucoup de mal, pour son rôle dans la chute d'Ironheight ou lui en vouloir d'avoir fait dévisser son entreprise, la Lexcorp, de plusieurs points à la bourse il y a plusieurs mois de cela. Le montant des pertes sèches donnait le tournis. Ils n'auraient jamais dû se revoir, ni être dans la même pièce et encore moins avec Strange à ses côtés. Ces deux-là ne devaient pas s'entre aider pour quoi que soit. Sans y faire attention, la jeune femme s'était imperceptiblement rapproché du milliardaire, le seul des trois hommes à ne pas vouloir l'utiliser comme un assassin ni comme cobaye humain.
Elle baissa la tête quand le petit prince de Gotham répondait avec fort peu de subtilité aux piques de Luthor, mais se permit un sourire fugace en fixant le sol en pensant que peu de gens pouvait se permettre de parler sur ce ton au président. Et que cela lui ferait le plus grand bien de se prendre des soufflets comme cela de temps à autre. La petite mutante redressa sa tête quand la main de Strange la toucha et lui fit un baisemain distingué. Ses lèvres ne purent réprimer une contraction fugace de dégoût profond vis à vis de cet homme. La femme distinguée qu'elle était le temps de la soirée, à la recherche de fonds pour une cause admirable, aurait voulu lui briser la nuque, mais les attaques physiques ou mentales directes ne marchaient pas la faute à une satanée puce implantée dans son cerveau il y a des années de cela par l'équipe de médecin à la solde de Strange.
Miss Blackwell retira sa main un peu rapidement de celle du nouveau maire avec un sourire froid. Elle devait rapidement prendre la tangente, coincée entre les deux sociopathes. Mais d'abord livrer son petit cadeau pour Strange. Il l'avait enfermée et utilisée pour ces expériences dans les sous-sols de l'aile ouest de l'asile d'Arkham. Désaffectée, il pouvait y retenir qui il voulait sans attirer l'attention et ne s'était pas privé de faire la même chose avec son "fil adoptif". Cette discrétion avait fait germer une idée dans la tête de Lisbeth au moment de son évasion de sa cellule.
_"Et vous mademoiselle Blackwell ? Qu’est-ce qui vous a poussée à vous rendre ici-bas ? Non pas seulement pour parler politique, j’espère ?"
Liz ne réussit pas à cet instant à maintenir son personnage d'Elisabeth Blackwell en place. Son bras parti nerveusement derrière sa nuque comme la boule pleine de stress et de contradiction qu'elle était. Mais elle se ressaisit dans l'instant et parla plus lentement qu'à son habitude, essayant de gommer son petit accent russe.
_"Quand j'étais petite et que j'étais enfermé dans ma chambre pour me punir, il y avait dans le salon une émission en noir et blanc qui passait, un type en costard, mais aux yeux tristes commençait la série toujours de la même manière : "Nous maîtrisons, à présent, toute retransmission. Nous contrôlons les horizontales et les verticales"" fit-elle d'une voix plus grave pour imiter le présentateur d'Au-delà du réel.
Le message avait un joli double sens pour le maire, sa chambre était sa cellule et le salon, la salle commune d'Arkham.
_ "C'était la seule émission que j'étais autorisée à voir. Je dis cela uniquement pour vous rappeler que ceux qui contrôlent les horizontales et les verticales de vos téléviseurs sont toutes les petites mains qui souffrent du manque de considération de personne aussi estimable que vous."
Le message était très simpliste, comme une enfant qui n'a pas d'argument face à ses parents, mais en lisant entre les lignes, la hackeuse indiquait qu'elle était dans le carré magique, les 4 cases au centre du jeu d'échec et qu'elle contrôlait son destin et ceux des autres. Son virus informatique s'était maintenant propagé sur le réseau, il avait franchi les pare-feu électroniques et enclenché le lancement non autorisé d'un missile. Ce dernier, un "bunker buster", une sorte de grosse bombe conçue pour pénétrer des cibles fortifiées ou des cibles enterrées en profondeur, avait dû atteindre sa cible d'après les calculs de la jeune femme. Les sms pour le directeur d'Arkham allaient affluer d'un instant à l'autre, pour l'avertir que sa précieuse aile ouest n'existait plus...
_ "Messieurs, c'était un plaisir" fit-elle avec un petit sourire. "Ho ! Avant que je n'oublie, Monsieur le Président Luthor, ceci est pour vous..." Fit-elle en fouillant dans son petit sac à main et en lui tendant une clef USB anonyme "...Il ne faut pas laisser traîner ses jouets." Ni sa main ni son timbre de voix ne tremblèrent, un bon point pour elle. Elle avait busculé ses plans pour la donation de cette clef USB arrachée de haute lutte. Mais parfois il fallait saisir la balle au bond.
Messages : 189 Date d'Inscription : 23/09/2023
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mar 20 Fév 2024 - 21:37
Charité bien ordonnée
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
L’adolescent avait l’esprit ailleurs, une conscience perturbée par la voix opressente de Strange qui s’imissait dans son esprit. Il avait à peine le temps de préparer un plan pour se libérer de son emprise qu’il était immédiatement coupé dans son élan. Cassidy contenait sans cesse cette frustration dans le puit sans fond qu’était son esprit, un immense vide qui ne ressentait plus grand-chose, ou presque. Le jeune homme emboitait mécaniquement le pas de son père adoptif sans but. Il sentait comme une main faire pression sur sa colonne vertébrale lorsqu’il commençait à gagner un peu trop de distance avec Strange. Très vite, de nombreuses personnes ont commencé à graviter autour du maire de Gotham. Cassidy les observe approcher et aborder chacun à leur façon ce psychopathe qui leur sert de représentant. Jusqu’ici, il ne prenne pas réellement attention au jeune homme avec le visage froid propre à la caricature que l’on peut se faire d’un russe. L’adolescent se fondait dans la masse et faisait presque partie des meubles. Il n’allait pas se plaindre, il n’avait pas vraiment envie de faire la conversation. Il aurait été obligé de jouer les hypocrites, de prétendre qu’il appréciait sa vie aux Etats-Unis, qu’il était heureux et reconnaissant envers le docteur Strange pour son adoption. Un ramassis de connerie, le silence et l’observation est privilégié.
Dans cette foule qui s’était amassé autour du maire, il y avait une femme qui avait attiré son regard vide vers elle. Elle s’était contentée de prononcer une seule syllabe, vide de sens pour beaucoup pour susciter un semblant d’émotion chez le jeune russe. Cassidy avait mis quelques secondes pour reconnaître Lisbeth qui arborait une apparence bien différente qu’à l’habitude. C’était l’une des rares personnes à l’appeler encore par son ancien prénom, une fausse identité qui avait permis à la mafia d’amener l’adolescent sur le territoire. L’adolescent observa la jeune femme un moment, fasciné par sa peau nue de piercings et de tatouage, arborant une robe de soirée élégante qui dessinait sa silhouette.
« Vous êtes plutôt élégante, ce soir, Miss Blackwell. » Cassidy cherchait ses mots, mais sa syntaxe était étrangement fluide. Il avait toujours cet accent russe prononcé qui lui collait à la peau.
Il s’enferma de nouveau dans son mutisme lorsque Strange a pris le dessus sur la conversation. Il eut un mouvement de recul et se contenta d’observer la scène. Sa compréhension de la langue anglaise avait encore ses limites mais avec un peu d’attention, il pouvait analyser le comportement de son père adoptif et de ses interlocuteurs. Il y avait une sorte de tension, un besoin de se sentir supérieur à l’autre. Cassidy cherchait avant tout à récupérer des informations. S’il ne pouvait pas se libérer de l’emprise de Strange en cette soirée, il pouvait toujours récupérer des éléments qui pourraient servir pour plus tard.
Au bout de quelques minutes d’attention, ses oreilles émettent un sifflement légèrement désagréable. Les échanges de Luthor, Wayne et Strange se transformaient en une suite de son difficilement perceptible pour le garçon. Leur voix se mélangent à celle de la foule ambiante qui devient de moins en moins audible. Le sifflement devient de plus en plus désagréable, Cassidy a l’impression que chaque mot est un marteau qui frappe l’intérieur de son crâne. Sa télépathie s’est activée, sans qu’il ne lui en donne l’ordre et perçoit toutes les pensées des hôtes qui gravitaient autour de lui. Elles étaient bien trop nombreuses et douloureuses pour que l’adolescent perce le moindre secret. Un filet de sang s’est lentement glissé hors de sa narine gauche. L’adolescent a rapidement plaqué sa main sous la cascade pour éviter de tâcher sa belle chemise blanche.
Strange, surement bien trop occupé à faire la conversation aux différent invité, ne remarquera surement pas que son fils avait profité de la diversion pour s’éloigner. Pour espérer chasser les pensées d’inconnus qui endommageait son esprit, Cassidy s’était finalement éclipsé un peu plus loin pour espérer ne plus entendre ces voix. Sur le chemin, il pense avoir reconnu une autre présence, celle de Katheleen. Malheureusement, il craignait de lui apporter des ennuies s'il se tournait vers elle. Il s’était doucement rapproché vers la porte qui donnait vers la cour du Manoir. L’adolescent prit un moment pour expirer un bon bol d’air, un semblant de soulagement. Les voix s’étaient suffisamment atténuées pour que Cassidy puisse faire de l’ordre dans sa tête. Craignant des représailles en ayant enfreint l’une des règles de son père adoptif, le télépathe leva ses yeux dans sa direction pour vérifier qu’il n’avait rien remarquer. Ce dernier était en train de pointer son regard sur Anne qui partit directement se planquer dans les toilettes. Cassidy avait passé suffisamment de temps enfermé dans la même pièce que son tortionnaire pour comprendre qu’il mijotait quelque chose, cette soirée avait un but particulier, mais il n’avait pas encore toutes les informations. Pour l’instant, son regard restait focalisé sur la porte fermée des toilettes avant de s’en approcher. Il frappa doucement à la porte, donnant l’illusion qu’il s’inquiétait pour Anne. Il jeta un rapide coup d'œil vers la foule, il cherchait la médecin du coin de l'œil, comme pour l'inviter à entrer dans la faille qui pourrait faire chuter Strange.
« Besoin d’aide ? Vous semblez… Contrarier ? Peur ? Нет, не это… Préoccuper ? Est-ce encore un... une idée biza... caprice de mon père ? » Cassidy continue de chercher ses mots, sa voix est beaucoup plus douce qu’avec Strange pour donner l’impression de n’être qu’un gentil garçon soucieux de l’état de santé d’une femme. Il jouait la carte de l’enfant naïf, qui ne savait pas de quoi Strange était capable et comment il menait cette pauvre femme à la baguette.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 10 Mar 2024 - 0:59
Charité bien ordonnée
Ziggy avait envie de se taper la tête contre un mur. Lizbeth partie devant, il est resté planté là comme une andouille, avec la peur de se faire gauler. Mais que pouvait-il craindre ? Il était resté à l’extérieur du manoir, à observer ce qu’il se passait. Lisbeth avait réussi à le faire rentrer, et il a pas eu le cran de demander comment. Il avait grimpé dans un arbre qui lui donnait un bel aperçu du manoir et il pouvait épier ce qu’il se passait à l’intérieur mais il n’osait rentrer. Par deux fois il failli se faire attraper par un vigile mais il avait réussi à se faire discret, pour l’instant. Ces vigiles, il les connaissait bien. Cobblepot aimait les appeler "les molosses pour couilles molles", ce qui faisait rire jaune les autres hommes autour qui savaient ce qui était arrivé au dernier lascar qui lui avait fait remarquer qu’il était lui-même entouré de vigiles en permanence. Saisissant l’occasion, Zachary descendit de son perchoir et enfila un costume. S’était très inconfortable, pas étonnant que les bourges aient l’air d’avoir un balai dans le cul. Il rasa les murs, redoutant de se faire repérer par Strange. Mais celui-ci était trop absorbé dans sa conversation avec Lisbeth et trop loin de lui pour pouvoir le reconnaître, ne serait-ce que se rendre compte de son existence. Son bras le lançait de manière aléatoire dans la journée depuis la blessure que Lisbeth lui avait causé. Il pouvait encore voir son avant bras déchiré par une balle à bout portant, maintenu seulement par un lambeau de chair. Dans son malheur, on avait réussi à le recoudre et il avait réussi à s’enfuir avant de voir la facture. Comme un coup de semonce, lui et Lisbeth ont fait sauter une aile entière de l’asile. Y a t’il eu des morts ? Zach s’en fichait, du moment que ça plombait le moral de l’autre enfoiré de chauve. Doucement, il se rendit à l’arrière salle, non sans un clin d’œil à Lizbeth qui était étonnement convaincante dans ce rôle. Devant la porte des toilettes, il trouva Cassidy qui essayait de parler à quelqu’un à l’intérieur. Il le poussa sans ménagement et l’attrapa par le col.
"Qui se trouve là dedans ?" demanda-t-il tout en connaissant déjà la réponse.
Il tapa violemment à la porte, hésitait à l’enfoncer.
"Anne ! On a des trucs à se dire ! Je sais pas ce qu’il t’a demandé de faire initialement mais tu l’as sûrement vu sur les réseaux hein ? L’asile a sauté ! Et à ton avis, quand il le saura, qui c’est qui va prendre tarif ?"
Zachary craignait pour sa sœur, il craignait que Strange lui fasse du mal. Peut-être même était-ce déjà fait. Anne avait toujours été la plus intelligente de la fratrie mais elle était tellement influençable. Savait elle qu’elle avait organisé le triste sort de son propre frère ? Comment réagirait-elle si il lui disait que cet enfoiré avait fait ses sales expériences sur leur frère et continuait de se payer les services de la sœur ? Lisbeth était sa seule chance, pour l’instant, de se venger de Strange. En la jouant bien, peut-être pourra-t-il ramener sa frangine. Si seulement Strange avait une sœur, il la choperait et demanderait une rançon rien que pour se venger.
Anne ne voulait pas regarder son téléphone. Le rapide coup d’œil aux informations du soir ont suffit à emballer son cœur. Assise sur la cuvette, Anne hésitait comme rarement elle l’avait fait dans sa vie. Strange ne va tout de même pas la tenir responsable de l’incident de l’asile. Il est intelligent et puis il sait reconnaître qu’elle a travaillé dur pour lui. Se le répéter ne la convainc pas plus. Si. Il en est capable. Il pourrait la jeter, comme un mouchoir usagé. Les menaces de Zachary commençaient peu à peu à faire leur effet. À mesure qu’il la menaçait, les goutes de sueur qui descendaient le long de son front et jusqu’au bas de sa nuque prenaient en grosseur. La pièce lui semblait de plus en plus petite, le blanc des murs immaculés lui paraissait être la couleur la plus horrible qui soit à cet instant. Maintenant, ses jambes l’abandonnaient. Elle voudrait s’enfermer dans ces commodités pour ne plus jamais en ressortir.
"Si tu veux, je vais le voir pour lui dire ?" menaça une dernière fois Ziggy, en s’éloignant à reculons de la pièce. Le sang de Anne n’a fait qu’un tour. Ses jambes lui revenant, elle se précipita sur la porte. Dans un grand vacarme, elle l’ouvra et ses yeux, à la fois emplis de peur et de colère lancèrent des éclairs. Elle tenait fermement dans sa main son téléphone duquel on pouvait entendre la voix de Vicky Vale commenter l’incendie qui avait actuellement lieu à l’asile.
"Gros con !!! C’est trop tard, j…-j’ai déjà envoyé le message !! - Putain mais quel message ?"
Strange regarda sa montre avec une impatience dissimulée. Anne aurait dû revenir. Le coup de fil n’aurait pas dû durer si longtemps. Soudain, son téléphone vibra dans sa poche. Cela n’était pas un appel, mais une multitude de messages qui arrivaient comme un raz-de-marée. Il refusa de regarder, persuadé que cela n’était rien d’important. Il leva la tête, et aperçu une femme qui observait la pièce d’en haut. Le si badge ne mentait pas, elle semblait être une responsable de la sécurité. Juste au dessus d’elle, Hugo attarda son regard sur le grand luminaire qui dominait tout le monde. Ce luminaire devait avoir entendu beaucoup de chose. Il était en verre. Au temps de la seconde guerre mondiale, les japonais appelaient, comme pour se moquer, certains prisonniers qu’ils capturaient bōlí rén : hommes de verre. Ces hommes dont on pouvait voir au travers comme de l’eau de roche, dont on savait tout sans avoir à les torturer. Ce luminaire était-il un bōlí rén ? Qui dans cette salle était un bōlí rén ? Cette question brûlait les lèvres du professeur. Il sentit un courant d’air à côté de lui, Lisbeth "Blackwell" Zalachenko s’éloignait avec un sourire qui témoignait d’une profonde satisfaction. Pensait-elle vraiment pouvoir partir aussi facilement ? Il s’adressa à elle comme si il venait de se rappeler de quelque chose.
"Ah, au fait miss Blackwell ! Excusez ma lenteur d’esprit mais j’aurais voulu vous dire…"
Le vibreur de son téléphone lui massait désagréablement la jambe, il semblait être de plus en plus violent. C’était une vue de l’esprit, mais cette vue de l’esprit suffit à pousser Strange à regarder son téléphone.
"Veuillez m’excuser…que ?!…"
La gorge d’Hugo se dessécha d’un seul coup. Hugo releva la tête, seulement pour voir le visage triomphant de Lisbeth. Sa main se crispa et la flûte à champagne qu’il tenait dans la main éclata en mille morceaux.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 10 Mar 2024 - 4:14
‘'Qui est cet homme aux paroles si cruelles…?''
‘'C'est monsieur Lex Luthor, le président. Il est aussi P.D.G de sa propre entreprise. En somme, un homme extrêmement puissant et persuasif. Il est généralement à Métropolis, mais j'imagine que les élections approchent alors il fait le nécessaire pour gagner des votes…''
Je préfère que moi et Nora restons hors de la portée de cet homme. Il doit avoir autre chose à faire et franchement, après ce que j'ai appris sur lui ces derniers mois, c'est mieux comme cela. Cependant, j'ai vu Strange faire la conversation avec lui. Il semble même l'apprécier. Pourrait-il être sous ses ordres? Ce plan que j'ai accepté de participer fait-il indirectement de moi un pion de Lex? Cette pensée m'insupporte, mais elle est peu possible. Le maire aussi aime le pouvoir, je l'imagine mal se mettre pleinement au service du P.D.G de Métropolis alors qu'il a sa propre ville à gérer.
‘'J'imagine qu'Hector doit être particulièrement ravi de la tournure des événements, lui qui cherchait de quoi faire les nouvelles…''
‘'Il doit être quelque part en train de filmer tout ça, mais tant qu'il ne fait rien d'idiot, il ne risque pas d'attirer l'attention sur lui.''
‘'Tu t'en fais trop pour lui…''
Peut-être, mais ce n'est pas pour lui que je m'inquiète le plus en ce moment. Flowerfell a déjà survécu à bien pire qu'à un gala de charité agité, mais ma chère Nora, si proche de tous ces gens… Je ne peux m'empêcher de craindre le pire. Pourtant, tout va plutôt bien dans les grandes lignes. Ce n'est qu'une banale guerre de mots entre des milliardaires ambitieux, ce qui, au final, n'est qu'une source de divertissement… Tant qu'ils n'y ont plus personne pour s'engager une armée pour satisfaire leurs volontés. Je crois que Wayne n'a jamais fait ce genre de folie contrairement au président et au maire. Cela fait peut-être parti de ce qui lui donne de la crédibilité malgré sa réputation de « playboy » . En parlant de soldat, je crois reconnaitre cet individu à l'allure millitaire… L'ex-candidat à la mairie Bradley Shepard. Que fait-il en armure ici? Je dois admettre que cette particularité attire ma curiosité. Je peux comprendre qu'il la portait durant le débat télévisé, mais ici, c'est comme si… Dans tous les cas, je vois que Strange lui serre brièvement la main avant de repartir, me laissant le champ libre pour avoir une petite conversation avec lui. Je m'approche donc de cet homme, toujours accompagné de ma chère Nora.
‘'Bonsoir monsieur Shepard. Je suis heureux de voir un homme avec une droiture comme la votre parmis nous. Nous ne nous sommes jamais rencontrés en face à face, mais j'ai bien été attentif lors du débat télévisé. Je suis Victor Fries, et voici mon épouse, Nora.''
Je lui offre une poignée de main.
‘'Pardonnez-moi si c'est un sujet sensible, mais cette armure que vous portez... Est-ce dû à un problème de santé que vous semblez constamment la porter? J'ai moi-même été obligé de porter une lourde armure pressurisée pendant des années afin de me maintenir en vie et je suis surpris de voir quelqu'un dans une situation similaire à celle que j'avais autrefois. Souhaitez-vous me parler un peu de votre cas? Ma compagnie, Gothcorp, se spécialise dans le traitement de maladie normalement incurable. Peut-être que nous pourrions faire quelque chose pour vous aider...?''
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 10 Mar 2024 - 18:29
Lex Luthor
Wayne avait été blessé en plein cœur. Voila qui sonnait quand même un aveu de faiblesse du célèbre play-boy milliardaire, enfant chéri de tout Gotham City. Il était décidément bien moins méchant qu'il ne l'avait été lorsqu'il avait racheté quelques compagnies de LexCorps il y'a de ça quelques années, et là, je tenais au creux de ma main, le délice sucré d'une vengeance qui se profilait. Bien que Wayne n'était plus que l'ombre de lui-même, le jour viendrait où je mettrais un terme à son entreprise, tout comme j'ai déjà détruit bon nombre de potentiels adversaires. Beaucoup ont préféré le suicide, ce qui m'avait arrangé. Leurs héritiers avaient préféré vendre leurs compagnies, et me les confier pour une somme dérisoire, mais qu'importe. Wayne avait encore beaucoup à perdre. Prochainement, j'avais dans l'optique de racheter Wayne Entreprises, de m'accaparer ses actions, de faire en sorte qu'il paie énormément pour ce qu'il m'avait fait. C'est alors que le visage du maire de Gotham City parut. Hugo Strange, de sinistre renommée, mais qui avait eu des résultats. Avec un grand sourire, je ne peux que m'empêcher de lui emboiter la bienvenue et lui serrer la main d'une manière assez familière, et même assez intéressée. Un grand sourire illuminait mon visage.
Professeur ... Que dis-je, monsieur le maire Strange, vous n'imaginez pas comme je suis heureux d'enfin vous rencontrez. Je ne peux que vous remercier de l'efficacité de vos Tyger. Après Arkham City, qui était une merveilleuse idée à mon goût, beaucoup de vos hommes ont décidé de travailler pour moi, et pour Iron Heights. Je peux vous assurer que leur apprêtée au combat est ... Unique. Vous avez des techniques assez intéressantes. Concernant votre travail en ville, si vous faites le travail comme vous l'avez fait pour ces hommes, je suis certain que le taux de criminalité en ville chutera dans les trois prochains mois. Je serais ravi d'avoir vos conseils pour la suite des évènements. Vous savez, ma réélection fut difficile, et j'essaie de faire changer la constitution américaine pour obtenir un troisième mandat. Je pense qu'un homme de votre talent pourrait devenir mon ministre.
Blackwell est certainement la personne la plus intrigante de la soirée. Elle semble de tout de même assez froide, assez désagréable, et pourtant, elle était au bras de Bruce Wayne il y'a encore quelques instants. Pourquoi une telle animosité ? Serait-ce que ... Non. Peut-être que je me fais des idées ... Alors que nous discutions, la jeune femme répondant au nom de Blackwell semblait terriblement mal à l'aise, mais pas au point d'offrir une clé USB qui aura le mérite de m'intriguer pendant quelques minutes ce soir. Je la remercie, avec un grand sourire qui en disait très long sur ce qui pourrait arriver à ce genre d'invitations menaçantes à peine voilée. D'un regard vers Mercy, elle comprend très bien que je souhaiterais des informations sur cette jeune femme au plus vite. Tout ce que désire le président est un gage de certitude que je l'aurais dans la minute où je le demanderais. Mercy se retira, de manière assez anonyme puisqu'au final, personne ne l'encadrait, elle fondait dans le paysage, comme beaucoup d'autres personnalités ici-bas. La jeune femme asiatique qui servait de chauffeur, et de porte-flingues à Lex Luthor quitta la salle, sur ses grands talons, avant de se diriger vers la plus proche sortie. C'est alors que le soldat Bradley Shepard passa non loin, et en tant que président de ce pays, je me devais d'avoir une bonne relation avec ceux qui pourraient devenir de parfaits héros de guerre dans les prochains mois. Shepard en ferait parti. Après tout, il était un soldat de prime abord, et non un policier. Il obéirait. D'un geste de la main, je ne peux pas louper ce projet qui circule dans la salle.
Monsieur Shepard ! Il est agréable de vous revoir. J'espère que votre affectation se passe au mieux. Nous aurons à rediscuter de votre travail très prochainement, et je suis sûr que vous apprécierez votre nouvelle mission. Restez opérationnel, votre président est derrière vous, et il apprécie le travail que vous faites à Gotham City !
Il fallait garder les forts avec soi, et laisser les faibles se battre pour les petits morceaux qu'il restait. Garder ses soldats près de soi, c'est garder le pouvoir, surtout quand ils sont puissants et potentiellement dangereux. Revenant alors à Hugo Strange, je ne pouvais que reprendre là où je m'étais arrêté. Un homme aussi intelligent, c'était presque une insulte sur le fait qu'il ne travaille pas pour moi. En vérité, il avait les talents, et j'avais l'argent nécessaire. Pendant que Wayne se dirigeait vers une de ces potentielles conquêtes dont il avait le secret, j'en revins à des choses plus terre à terre. M'approchant un peu plus de l'homme, j'en vins presque à parler plus doucement.
Je veux garder contact avec vous, monsieur Strange. N'oubliez pas que les meilleurs représentants de ce pays, ce sont ceux qui œuvrent pour sa réussite. Et vous le savez comme moi, tous les coups sont permis. Je peux compter sur un patriote tel que vous, monsieur Strange ?
Alors que l'assemblée continuait à rire, à boire et à bien manger, je ne pouvais que me retirer après avoir balancé mes petites crottes de nez envers Wayne, histoire de le mettre plus bas que terre pendant que je reprendrais sa ville, et ses biens dans les mois à venir. Levant ma flûte, je reprends une dernière fois, m'improvisant une nouvelle fois comme le maitre de ce manoir. Un toast, dédié à ma prochaine victoire, à la prochaine victoire d'un homme qui s'était refait tout seul. Alors que je me dirige vers la sortie, je regarde une dernière fois l'assemblée. Partageant un dernier moment, mais fugace, avant de reprendre. La clé USB confiée toujours dans ma poche.
Je lève mon verre à cette ville, et à notre beau pays, l'Amérique. Et à tous, je vous souhaite une bonne fin de soirée ! Ah et au fait, Bruce. N'oubliez pas de dire à Alfred que ses canapés sont ... Ah oui, j'oubliais ...
Quelques petits rires dans l'assemblée. Des applaudissements, et le président venait de quitter le Manoir Wayne. En sortant, je croise Victor Fries non loin de là. Un sourire sur mon visage, alors que je tapote légèrement l'homme de glace qui avait eu un passif des plus difficiles autrefois. Un petit clin d’œil envers le scientifique, histoire de le prévenir que nous nous verrons bientôt, nous aussi.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 10 Mar 2024 - 19:29
De sourires polis en sourires polis, en mains serrées, en platitudes cordialement échangées, la soirée s’écoulait, désagréable sans être ardue. Elle avait depuis des années pris le pli de ce genre de cérémonies et savait les supporter en détestant toujours autant cette atmosphère de clinquant et d’hypocrisie et la sensation presque physiquement douloureuse de cette impétueuse envie de tourner les talons, de laisser ces gens à leurs petits jeux de pouvoir et de s’en retourner au sang et aux blessures dans les couloirs surchargés des souffrances des populations abandonnées par la société et mal soignées par la faute de ceux qui donnaient d’une main en serrant de l’autre celle des politiques publiques, ou plutôt de leur absence, qui causaient cette misère, retourner là où ses heures ne seraient pas moins malheureuses mais son temps plus utile. Las, c’était bien impossible pourtant. La clinique survivait de ces dons, et elle se doutait bien qu’après son petit coup d’éclat, les subventions venues de la mairie n’avaient pas grand chances de demeurer…
Elle soupira intérieurement derrière l’éternelle allure impénétrable et très digne de son sourire triste et de son attitude attentive et courtoise. Son regard pensif passait, lointain et ironique, sur le faste étincelant de cet univers d’autant plus étranger qu’elle le connaissait bien, ce monde dont elle maîtrisant les codes sans y appartenir, cet univers dont elle savait prendre les manières policées et respecter les règles d’apparences et de courtoisies, mais à la manière d’une coquille vide et sans en être. Son regard au hasard, passa sur la présence au milieu du monde dérangé de ses festivités, de la petite mutante un peu punk qu’elle avait aidé à dissimuler pour l’occasion tatouages et cicatrices, de l’écoterroriste en rédemption revenue avec un autre projet sous un faux nom, l’orphelin maltraité exhibé comme une broche ou un caniche d’élevage, l’ancienne cambrioleuse au costume de chat et le candidat malheureux à la mairie, invité comme par politesse dans un monde pour lequel il ne semblait pas vraiment non plus tout à fait taillé. Et elle-même parmi ceux-ci… D’entre eux, lequel est le plus une imposture ? Son sarcasme éclate silencieusement d’un rire de dérision, qui ne soulage qu’un peu l’abyssale dépression de son ennui et l’immensité du vide qu’elle ressent en ces endroits.
Ce monde n’est pas sa vie. Et le gap le plus fondamental n’en était pas, malgré les apparences, l’usure ou la simplicité moins coûteuse de la robe bleue qui flottait le long de sa silhouette, ou la sobriété, l’absence de diamant ou autre pierre coûteuse à la bague en pendentif autour de son cou qui depuis des années était le seul bijou qu’elle n’est jamais porté. Elle n’en aurait pas d’autre. Ce qui faisait d’elle le plus une étrangère parmi ce monde et ses vivants, ce n’était pas l’immensité de ces sortes d’écarts infranchissables de classe sociale. En fait, et quoique la plupart des gens ici l’ignorent, et c’est très bien ainsi, elle aurait pu l’avoir cette sorte d’existence et d’opulence, dans une autre vie dont elle n’était pas passée très loin, qu’elle avait fui et qu’elle ne regretterait jamais de n’avoir pas vécu.
Suivant consciencieusement les discussions tout en étouffant intérieurement des bâillements d’impatience et d’inintérêt, elle jetait vers Lisbeth et Cassidy des regards discrets dès qu’elle le pouvait. Si la première se débrouillait en parfaite championne, la souffrance du petit russe était flagrante et lui brisait le cœur. Comment tant de gens assemblés, qui du « père adoptif » venaient serrer la main, pouvaient ignorer un malaise si visible et juste sous leur nez ? Elle le vit, cet enfant qui avait traversé tant d’horreurs, commencer à se trouver mal, saigner du nez et tenter maladroitement de l’essuyer sans tacher son costume. A cet instant, coincé dans cette insupportable situation, obligée de continuer la discussion pour sa clinique et pour le jeune cobaye qu’elle avait juré de sauver d’attendre le bon moment pour agir, elle sourit poliment à un bon mot d’un philanthrope, mais ne pensa qu’à son fils, éloigné par prudence à l’autre bout du pays et qui lui manquait cruellement. Mais lui au moins n’était pas seul. Il avait sa famille paternelle, son arrière-grand-père, ses grands-parents… Cassidy lui n’avait personne, que des gens malfaisants. A cet instant, elle ne voulu qu’une chose, le rejoindre et échapper avec lui à cette mascarade.
Un mouvement de maire, et quelques autres, puis de foule, lui laissa l’échappatoire qu’il lui fallait. De toute évidence, il se passait quelque chose. Elle se préoccuperait plus tard de ce que c’était, ce qui importait, c’était que Strange, ses sbires et la foule paraissaient avoir à cet instant d’autres soucis que ce que devenait le petit mutant, qui s’était déjà, elle l’avait vu, un peu plus loin éloigné. Tant mieux. Un coup d’œil à Lisbeth lui révéla qu’elle ne semblait pas avoir besoin de son aide en urgence. Discrète comme une ombre, profitant de ce que tout compte fait elle n’était dans ce théâtre de politiciens et de millionnaires pas grand-chose, elle s’éclipsa et rejoignit le petit mutant.
Les yeux bleus croisèrent le mal-être du regard fluorescent avec une compassion toute maternelle.
« Je suis contente de te revoir enfin ! Est-ce que tu vas bien ? »
Les mots, prononcés dans la langue maternelle du jeune homme étaient aussi sincères qu’hésitants. Le temps qu’elle avait pu grapiller à ses journées de travail et qu’elle avait passé à commencer à apprendre sa langue, et à préparer quelques phrases apprises par cœur ne lui suffisaient pas à avoir, ni un accent correcte, ni une véritable capacité de discussion. Seul demeurait le geste de l’effort, et le cadeau qu’elle sorti de sa poche et lui tendit.
Une boîte très simple, mais contenant un objet dont elle savait à quel point Cassidy y tenait, ou plutôt sa réplique, voulant éviter que le docteur par lequel le jeune garçon était enfermé utilise la menace de lui prendre ou de détruire l’original du collier de sa mère pour encore d’avantage le maintenir en son pouvoir.
« C’est une imitation, mais j’ai pensé que ça te ferait plaisir. Le vrai t’attends, dès que tu sortiras… de tout ça…»
Dernière édition par Katheleen Grandt le Sam 20 Avr 2024 - 16:37, édité 2 fois
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Lun 11 Mar 2024 - 13:49
Lisbeth quitta le cercle des personnes les plus influentes de Gotham pour s'enfoncer parmi une foule de riches anonymes. Curieusement, certaines de ces personnes l'avaient vu s'accrocher au bras de Bruce Wayne quelques instants puis échanger avec le président Luthor presque comme s'il était un vieil ami et s'était à nouveau intéressé à elle. Mais le regard de la Petite Souris était fixé sur Strange et elle ne put s'empêcher de sourire quand elle vit sa mine déconfite en lisant ces sms. Leur ligne de vue fut coupée par des couples voulant les saluer. Lizzy esquiva les questions concernant son affiliation grâce à quelques excuses, car ils ne semblaient pas possibles à ces gens-là de connaître le président autrement que par le lien du sang, comme si le travail ou l'intérêt ne pouvait pas rapprocher deux personnes aux statuts sociaux éloignées.
Lorsque Luthor parcourra le contenu de la clef USB, il voudra certainement comprendre pourquoi elle, la petite hackeuse de Gotham, qui l'avait combattu autrefois, lui fait un si beau cadeau. Mais elle avait un plan et se devait de s'y tenir. Elle ôta ses chaussures à haut talon pour quitter la salle de bal plus rapidement encore. Son rôle était terminé, Strange ne verrait pas les prochains coups venir, mais il savait maintenant qu'il avait une mutante en colère à ses trousses. La gazelle aux petits pieds, regarda Shepard, engoncé dans sa lourde armure en train de discuter avec un couple qu'elle ne reconnut pas. Liz savait qu'il l'avait reconnu, elle avait porté ce genre de robe pour une de ses missions avec le Suicide Squad, aussi posa-t-elle son index contre ses lèvres pour lui signifier qu'il ne devait rien dire à son propos. Geste risqué, mais elle lui avait sauvé la vie et lui aussi, alors pourquoi ne pas essayer ?
La petite punk passa en vitesse devant les portes des toilettes et adressa un signe de tête à Kathleen et Ziggy, qui signifiait que le premier clou du cercueil de Strange était planté. Dans sa belle robe bleue, la doctoresse resplendissait, même si Liz affectionnait le charme plus "brute", sa psy était décidément à son avantage. Dommage qu'elle travaillait trop, son visage, toujours aussi doux, était fatigué. Liz n'avait pas les codes sociaux pour comprendre que l'ambiance de la soirée ne lui plaisait pas le moins du monde. Ziggy était en costume et presque élégant pour un homme de main. Il devait parler à sa sœur pendant que Liz "occupait" le docteur. Et la convaincre de le lâcher le soir même et de partir avec son frère pour se mettre hors d'atteinte du nouveau maire. Cela mettrait un coup de frein aux activités légales de Strange. L'homme de main lui avait juré qu'elle l'écouterait, Liz avait fini par céder et l'avait laissé faire.
Liz entendait dans le lointain les dernières piques de Luthor à l'encontre du major d'homme des Waynes sans trop comprendre où était la blague alors qu'elle franchissait les portes de la salle de réception pour entrer dans le vestibule, grand comme un appartement. La Petite Souris était presque sortie lorsqu'une main gantée sortie de nulle part lui saisie le bras. Elle gémit de douleur tant la surprise et l'étreinte étaient fortes. Le chauffeur de Luthor, Mercy, la tenait fermement.
_ "Vous n'êtes pas Lisbeth Blackwell, de l'association des victimes d'erreurs médicales. La reconnaissance faciale indique que vous native de Russie et que vous vous appelez en réalité Zalachenko. Vous êtes sur la liste noire du Président. Veuillez rester ici." Lança le jeune chauffeur à Liz.
Voilà pourquoi Liz ne voulait pas de cet homme dans les parages. Personne ne l'avait remise, mais lui si. Il avait de quoi lui pourrir la vie et Liz n'avait pas de temps à perdre avec le petit personnel.
_ "Si vous savez autant d'chose, vous d'vez savoir qu'cette Zalachenko est une mutante qui peut vous aplatir. Alors si vous êtes vraiment persuadé qu'j'suis elle, j'vous conseil de m'lâcher" fini par s'énerver Liz perdant sa concentration et son phrasé plus travaillé.
La poigne était forte, assez pour marquer sa peau pâle et lui faire des bleus pour le reste de la semaine. La mutante joignit un peu de son pouvoir à ses menaces pour lui montrer qu'elle ne plaisantait pas. Avez assez de force pour faire reculer une personne de sa corpulence. Mais cette Mercy ne recula pas d'un iota. Surprise par cette non-réaction, la petite mutante allait la clouer au mur comme un papillon, mais avant qu'elle n'ait fait montre de plus d'agressivité, une main se posa sur l'épaule. Le grand chauve la fixait de ses yeux bleus. Lisbeth n'en menait pas large.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mer 13 Mar 2024 - 2:09
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Trois heures avant, Talia sortait d'une séance particulière. De celles qui se font en comité restreint et trié sur le volet se résumant à sa personne ainsi que cinq de ses ombres et employés. Dans cet entrepôt désaffecté, elle avait parlementé avec l'un des responsables d'Escabedo qu'elle se plait lentement à grignoter de ses troupes les plus loyales pour peu à peu les remplacer par les siennes. Mais ces affaires restent ses affaires, en soi. Pas besoin de donner les détails sur les mots échangés et encore moins la finalité. Il suffisait juste de voir le soupir satisfait de Talia dans cette voiture teintée et blindée pour savoir son état.
Se rendant donc par circonstances et excuses toutes trouvées au gala de charité de la fondation Wayne, Talia continue, sans vraiment prêter attention aux propos de son chauffeur meta humain concernant l'héritier, à faire le point via les différents canaux de conversation du consortium et de ses branches sur ce pad. Le chauffeur finit pas reprendre son silencieux professionnalisme, arrêtant de faire preuve d'enthousiasme quand au fait que ce sera la première fois qu'il approchera d'aussi près l'une des figures de Gotham. Si seulement il savait. Refermant donc son pad quand enfin ils approchent du domaine, la quarantenaire tourne légèrement la tête pour observer les lieux avec distance et froideur, bien qu'un léger pincé de nostalgie flotte ... pour au final mourir, écrasé comme le serait un cafard. On lui ouvre la porte et sans aide, la brune s'élève en regardant qui d'autre représentant moins d'intérêts à ses yeux, a pu se rendre en ces lieux. L'entente par des invités du nom de Luthor l'enchante à tel point qu'elle en lève légèrement un sourcil. Certes, elle était au courant de sa présence, mais la confirmation est toujours bonne à prendre et évitera d'intenses recherches dans tout ce fretin venus faire acte de bonne conscience.
Heureusement pour elle, ou bien en avait-elle été informée par une quelconque présence dans ces invités, Talia sait que le Président Luthor prend congé de cette soirée de gala en raison de son agenda bien chargé. Et c'est bien là en cette opportunité, alors que les deux se croisent aux orées de ce qui aurait pu être la fin d'une soirée pour l'un et le début pour l'autre, que Talia prend les devants et s'impose à lui de toute sa prestance et son élégance. Magnétique, sombre, un sourire énigmatique.
« Et dire que j'espérais m'entretenir avec vous, Monsieur Le Président. »
Son sautoir bouge au rythme de ses pas grâcieux, alors qu'ils se font face. Chacun ne bougeant pas d'un iota, s'étudiant pendant ce qui semble être un moment suspendu, alors que chacun se doit de retourner à ses affaires. Ses yeux se portent ensuite sur l'incartade se déroulant plus loin, et lui laissant la marge de manoeuvre pour s'approcher, étant donné les obligations musclées dont la garde du corps de Luthor se doit de faire preuve.
« Malheureusement ... vous semblez fort occupé. Et même plus demandé que Mr Wayne. Ce qui en soi n'est guère étonnant. »
La voilà enfin à proximité, ce qui n'enchante guère Mercy Graves ... qui a d'autres chats à fouetter.
« Une autre fois, sans doute. Sachez simplement que j'ai toujours à cœur de vous fournir mes meilleurs supports financiers, comme lors de votre dernière campagne. Qui sait ... vous saurez comment me donner envie de renouveler le chèque ... ici, ou ailleurs. »
Sa voix se veut plus basse pour instaurer une notion d'intimité. Chaude, sensuelle, elle offre un peut-être à Luthor. Elle finit par marcher vers le Manoir, non sans avoir glissé hors de la vue de tous, mais pas du contact physique ressenti par Luthor, le glissé de cette carte avec le nom d'effectivement l'une de ses principales donatrices. Ainsi se glisse l'ombre majestueuse de Talia, pour entrer dans cette fosse pleine de lions prêts à s'édenter. Entrant avec sa prestance habituelle qui d'ailleurs fait tourner quelques têtes dans sa direction, la brune avance d'un pas mesuré, en opinant du chef et saluant les premières têtes connues. Elle prend du plateau d'un serveur une flûte de champagne, et se fait vite aborder par l'un de ses partenaires de mécénat dans le cadre des recherches sur la lutte contre les tumeurs cancereuses.
« Miss Tate, quelle joie de vous voir en ces lieux. Vous êtes toujours aussi époustouflante. »
« Señor Diaz ! Le plaisir est partagé. Votre charmante femme vous a accompagné ce soir, je suppose. »
« Evidemment ! Nous ne sommes que plus heureux de donner de notre argent à des causes aussi utiles. »
« Qui ne serait pas enchanté de faire acte de charité ... »
Si ce n'est que l'on sait tous comment seront traités et répartis les fonds. Pour certains issus de blanchiments, d'autres verront un huitième de leur nombre partir dans les poches de sous traitants de sous traitants. Et la majorité ? Minime là aussi au regard de la quasi stagnation des dits projets et de l'embellie du crime à Gotham.
« Puis-je vous emprunter quelques minutes pour vous faire rencontrer des partenaires, Miss Tate ? Depuis votre aide au colloque de Metropolis, je n'ai cessé d'encenser vos mérites à qui le veut. Et il se trouve que ce soir le secrétaire du prince émirati et Miss Livingstone, ambassadrice de Suède souhaiteraient vous rencontrer. »
« Comment refuser une proposition aussi alléchante. En soi, vous avez toujours eu le don de m'offrir vos meilleurs conseils. »
Contenté, Mr Diaz l'invite alors galantement à le suivre jusqu'aux dites personnes. En passant, il lui est aisé de voir la tension dont fait soudain preuve le maire de Gotham, Strange. Elle en profite pour aller le voir temporairement, se doutant de facto par son esprit affuté (ainsi qu'un mélodieux murmure lui contant les hauts et bas de ce gala) du pourquoi de sa contrition.
« Vous semblez regarder intensément cet écran. Victime d'un vol de vos données ? Je suppose que vous devriez vous rendre rapidement dehors pour vous abroger de cette déconvenue Mr Strange. À vous de voir ce que vous ferez du bienveillant conseil d'une fortunée parmi les fortunes. »
Et ainsi, Talia, ou plutôt Miranda Tate, se rend jusqu'aux deux personnes d'intérêt que lui présente Diaz ... comme si de rien n'était. Comme si, dans le fond, en étant ici, elle ne cherche pas parfois du regard entre ces conversations, la présence d'un jeune garçon qu'elle espère être devenu un futur adolescent l'emplissant d'une fierté qu'elle se devra d'étouffer.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 14 Mar 2024 - 15:07
Charité bien ordonnéeFT. Gala Depuis son retour à Gotham, Jason Todd avait eu pas mal d'occupation et avait repris contact avec Tim et Dick, mais également Talia Al Ghul. Durant une mission des plus mouvementée, ils ont collaboré pour mettre fin à une famille qui sème la terreur dans Gotham. Le bien et le mal sont infimes quand on côtoie cette femme. On frôle les limites qu'on s'impose, mais pour Jason cette femme avait un lien particulier. Alors quand elle lui demande de l'accompagner au Gala organisé par ce cher Bruce Wayne, il ne peut qu'accepter.
Voir débarquer Jason au côté de Talia ça ne peut qu'attirer les regards et surtout le regard de Bruce. Voilà ce que Jason voulait, toucher personnellement celui qui n'a pas su le sauver. Jason devait régler quelques détails avant de rejoindre Talia qui pour l'occasion avait pris son nom d'emprunt pour les personnes qui ne la connaissent pas.
Habillé d'une façon plus qu'élégante, Jason arrive devant le manoir au volant de sa moto. Ce manoir qu'il n'avait plus revu depuis qu'il était encore enfant. Voir tout ce monde lui donnait des nausées, tous ses riches qui se vantent d'être meilleure que n'importe qui sous prétexte qu'ils font des dons pour assouvir leur bonne conscience. Il franchit le seuil de la porte cherchant sa compagne du soir.
Il trouve la femme qu'il recherche à l'endroit où elle lui avait indiqué quelques minutes plutôt. Tout en ce dirigeant vers l'escalier, il regarde l'environnement dans lequel il se trouvait. Plus jeune, il avait toujours détesté ses soirées mondaines et généralement, il les passait dans sa chambre ou dehors. N'en déroge pas à la règle, il n'avait qu'une hâte, c'était de partir d'ici au plus vite, mais quelque chose ou plutôt quelqu'un le retenait. Il s'avance alors vers Talia et les deux autres hommes, avec un léger sourire pour ne pas paraître étrange face à ce genre d'événement. Il passe une main légère derrière le dos de Talia, avant de la retirer.
« Vous voilà enfin Miss Tate, je vous cherchez et je dois dire que je ne suis pas déçu du spectacle que vous m'offrez. »
Oui, Talia était des plus ravissantes en cette soirée, il faudrait être fou pour penser le contraire. Jason se retourne ensuite vers les deux hommes pour leur tendre une poignet de main.
« Désolé, je ne me suis pas présenté, Jason Todd, l'un des nombreux fils que Bruce Wayne a adopter . Mais allez y reprenez votre conversation, je ne voulais pas vous interrompre. »
Jason aimé la provocation et il n'allait pas se gêner en cette soirée. Les deux hommes le saluent chaleureusement, surtout après avoir entendu le mot fils et le prénom de Bruce. On pouvait presque lire le symbole du dollar briller dans leurs yeux. Mais alors que les deux hommes entament une nouvelle discussion, le regard de Jason est attiré par quelqu'un à l'opposé de l'escalier. Bruce Wayne se trouvait à quelques centimètres de lui sans défense. La mâchoire de Jason se crispait et son poing également, seule une personne entraînée au décryptage du comportement humain pourrait voir que Jason est sur le point d'exploser.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 14 Mar 2024 - 22:40
RETROUVAILLES
Tu prends une coupe et tu recherches toujours Bruce dans la foule entassée. C'est fou comme les gens aiment ces soirées où ils viennent juste pour pouvoir dire qu'ils y étaient.
Sa voix prononçant ton prénom te sort de tes pensées critiques. Il est là près de toi et à son ton tu sais déjà qu'il semble ne pas t'en vouloir. Il le pourrait pourtant, ça serait naturel vu que tu l'as laissé du jour au lendemain sans explication. De toute façon tu es venue pour le voir et le soutenir, tu voulais rentrer à Gotham et tu l'as fait car il en avait besoin.
"Bonjour Bruce, oui c'est bien moi, tu ne vas pas me dire que dans cette robe tu ne m'as pas reconnu !!! Avant de dire autre chose je tenais à m'excuser de t'avoir laissé comme je l'ai fait et te présenter mes condoléances. Alfred manque tellement !!!"
Ton objectif n'est pas de déstabiliser Bruce et le mettre en mauvaise posture devant ses invités mais tu ne pouvais pas attendre. Tu devais t'excuser et lui dire que tu etais là pour lui. Tu sais également qu'il va falloir parler de votre mariage mais ce n'est pas le moment et honnêtement tu ne sais pas vraiment ce que tu veux à ce sujet. Tu as des sentiments pour Bruce c'est évident mais ton côté sauvage ne te paraît pas compatible avec une vie de couple dîtes normale. C'est ce que tu as conclue de ta réflexion faîtes pendant ton exil. Le comprendra t'il ? Tu crois que oui mais ce n'est ni le lieu ni le moment pour en discuter.
"Écoutes je suis rentrée et je ne compte pas repartir. On a besoin de parler mais ce soir ce n'est pas le bon moment. Tu dois faire figure avec tes invités et je voulais juste te faire savoir que j'étais là. D'ailleurs j'ai ouvert une boutique d'antiquités à East End et je vis au dessus dans un appartement. Voici ma carte, tu as mon adresse dessus. N'hésites pas à passer quand tu veux, j'ai plein de choses qui iraient très bien dans le manoir."
Tu lui souris car tu sais que l'humour n'est pas le fort de Bruce.
"Passes une bonne soirée, je vais rentrer car je ne veux pas que ma présence te nuise. Je n'aimerais pas qu'on te pose des questions sur mon retour et sur nous. Mais par contre, je vais prendre mon allure féline, descendre cet escalier et traverser la foule qui va probablement me suivre des yeux. Si j'étais toi, je profiterai de ma diversion pour s'esquiver. A très vite Bruce."
Tu t'avances et l'embrasse sur la joue avant de commencer à descendre l'escalier de la façon la plus sensuelle possible. Cette robe est faite pour ça et c'est dans ton adn de toute façon. Tu es sexy et tu l'assumes totalement. Matez ça Gotham mais pas touche sinon je sors les griffes !!!
Feat Bruce Wayne
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Ven 15 Mar 2024 - 1:22
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Entourée du secrétaire du prince emirati Oumm al Qaïwaïn, de Diaz et de l'ambassadrice suédoise, Talia rayonne de cette aura magnétique dans laquelle son auditoire se noie. Elle paraît si souriante, si chaleureuse et beaucoup moins dangereuse qu'en d'autres temps et moments. Mais c'est bien là tout l'art des jeux de dupes dans lesquels ce monde aime tant se complaire. Elle, elle en utilise les outils et ne se gêne pas pour aiguiser son couteau jusqu'à ce que le couteau ne laisse aucune chance à son ennemi de s'en sortir. Il suffit juste de trouver le moment et apprécier les sonorités qui en émanent, peu à peu ... lentement ...
« Avez-vous entendu eu connaissance de la dernière percée dans le domaine de la thérapie génique ? Ils ont réussi à développer une méthode pour cibler et réparer les mutations génétiques sur l'agénésie rénale ? »
« Oui, j'ai lu l'article à ce sujet. Mais attendons de voir sur le long terme. On pourra aisément imaginer le potentiel de guérison pour les personnes atteintes de maladies génétiques qui étaient auparavant considérées comme incurables, dans cette pathologie. C'est une avancée incroyablement prometteuse. »
« Avec les avancées dans le séquençage génétique, la médecine personnalisée devient de plus en plus accessible. Les traitements sur mesure basés sur le profil génétique unique de chaque individu deviendront bientôt la norme, transformant la façon dont nous traitons les maladies. »
Et la discussion continue, pendant que Talia en profite un instant pour regarder les derniers messages qui lui ont été envoyés. Elena, Frelon ... Jason. Son sourire s'agrandit, étirant ses lippes carmin dans un rayon à peine contenu d'entière satisfaction. Son cavalier venait en effet de signifier son arrivée. Et elle attend, en reprenant cette conversation fort enrichissante pendant qu'autour certaines voix commencent à se lever quand à la présence de celui qu'elle devine. Diaz a d'ailleurs le regard glissé vers sa personne, maintenant qu'il le voit marcher dans leur direction. Jason passe légèrement sa main dans le dos nu de la robe de Al Ghul. Ce qui la fait inspirer longuement, mais calmement.
« J'avais certaines attentes à offrir aux convives. Et d'autres vous concernant, Mr Todd ... »
Talia se tourne légèrement de côté pour lui donner l'espace nécessaire à ses présentations, le laissant serrer ces mains qui doivent le répugner. Chose qu'elle comprend aisément. Elle en profite pour jeter un coup d'oeil à son costume et sa posture qui sont à la fois magnétiques et ô combien imposants. Dire qu'à une époque ... Talia ferme les yeux un instant et secoue légèrement la tête, avant de venir s'imposer à lui en voyant sans mal le trouble qui le gagne. D'un geste rassurant et en soutien total face à son ressentiment, elle pose une main sur sa poitrine, là où se trouve son coeur battant des impulsions de cette rage durement contenue.
« Tu ne gênes aucunement, mon chéri. Et je tiens aussi à passer la soirée en ta compagnie. »
Ses yeux se lèvent et viennent s'enlacer doucement dans ceux de Jason, dans une expression pleine et entière de dévotion, d'amour certes factice, mais qui apparaît réel et gênant pour tous ceux qui ne sont pas au courant de leur petit jeu de dupes. On les croit vraiment amoureux en cet instant. Elle se permet même de s'approcher au moment où elle remarque Selina Kyle descendre les escaliers avec sa grâce et sa verve habituelle, pour glisser ses doigts sur la nuque de Jason et l'inviter à coller son front contre le sien, sans cesser de le couver de cet air amoureux.
« Je sais que ça te démange. Mais ne brûle pas les étapes. Joue le jeu, je reste avec toi jusqu'au bout. »
Lui susurre-t-elle avant de lentement le relâcher et apposer ses paumes contre sa poitrine.
« Vous m'excuserez, chers amis. Bien que la conversation ait fort été enrichissante, je me dois de m'occuper de la personne qui a su gagner mon coeur. Et vous comprenez pourquoi. »
Sur ces mots, elle s'engage avec lui un peu plus loin en le prenant au bras, pour l'inviter à prendre un verre et calmer ses ardeurs. Comme un vrai couple, ils se donnent le ton pour se faire face, sans que leur conversation ne puisse appartenir à qui que ce soit d'autre que leur propre personne.
« Cela nous coûte à tous les deux, mais regarde-toi. Tu es sans peur, fier d'être qui tu es au milieu de ces gens. Et tu sais que je pense la même chose. Sincèrement. De la charité ? »
Le sourire de Al Ghul rayonne et laisse apparaître ses dents de louve carnassière. Il faut qu'ils attendent leur opportunité pour jeter l'opprobre sur Bruce. Quitte à faire en sorte de mettre les formes ... en donnant de la voix, avec cette nouvelle flûte en main.
« Que cet événement soit bénéfique et salutaire pour tous. Aussi salutaire qu'est le retour de Jason Todd en ces lieux. »
Et là, les yeux se tournent vers eux. Car certains se rappellent de la disparition inopinée de Todd. N'avaient-ils pas pour certains été informés de sa mort. Et là, Talia plisse les yeux, bien consciente du léger tollé qu'elle jette en cette soirée on ne peut plus mouvementée.