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Sujet: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 13 Jan 2024 - 10:22
Rappel du premier message :
Type de RP : Normal
Date du RP : 19/01/2020
Participants: RP Libre
Trigger warning: Pour l'instant, rien
Résumé: Vous êtes cordialement invités au manoir Wayne pour le gala de charité organisé par Mr. Wayne.
The Dark Knight
Manoir Wayne : 20h30
Planté devant son miroir, j'ajustais encore et encore le col de ma chemise et je cherchais à aplatir les moindres plis de ma veste. Tout était pourtant préparé. Réglé comme du papier à musique par Tempérance, qui avait fait un travail considérable pour que la soirée célébrant le retour de la normalité à Gotham City. Après tout ce qui s'était passé, la ville a besoin de fonds, d'aides, et une soirée de charité permettrait à la fondation Wayne de récolter, et de redistribuer à ceux qui en avaient le plus besoin. Il y'avait encore beaucoup à faire, et je me devais de damer le pion à Luthor, qui venait de faire une annonce tonitruante. Ce n'était jamais un bon signe quand un de mes ennemis s'apprête à venir dans ma ville, surtout quand il risque de rencontrer le maire Strange. Bizarrement, je me surprenais à envisager tous les scénarios possibles. Strange n'était pourtant pas dans les petits papiers de Luthor, mais ce-dernier avait été le chef de la ligue de l'Injustice pendant des années, et maintenant ... Il valait mieux ne pas y penser. Le simple fait qu'il ait accès à la bombe atomique me fit froid dans le dos. Après la huitième vérification de mon col, la douzième analyse minutieuse de mes manchettes et une bonne trentaine de coup d'œil pour vérifier le cirage de mes chaussures, je me fis surprendre, agréablement, par l'arrivée de Tempérance, qui venait de faire irruption dans la pièce. Le regard amusé de la jeune femme s'ancra au mien, au travers du reflet du miroir devant lequel je me tenais.
Même dans la quarantaine, tu restes quand même un beau morceau.
Elle avait toujours eu le chic pour s'ancrer dans les discussions. Toujours une espèce de petit sarcasme, ou une petite remarque qui ne passait pas discrètement. Non, elle avait toujours ce côté taquin, qui m'amusait assez. Elle s'approcha. Elle était elle aussi, très bien habillé. Ses cheveux blonds maintenus par un nœud, une magnifique robe rouge, et des talons aiguilles qui résonnaient, sur le marbre de la pièce.
Même dans ton autre costume, tu es craquant.
Ce n'était pas le genre de costume dans lequel j'étais le plus à l'aise, et malgré les remarques de Tempérance, la seule envie de m'éclipser et de ne pas côtoyer le gratin de Gotham me tenaillait. Mais je devais être là, pour Gotham City. C'est alors que Drake Winston entra dans la pièce, lui, n'avait pas revêtu de costume, ce n'était pas son genre, et il n'était clairement pas à l'aise avec ce genre de mondanités. L'air décidé, le jeune homme s'approchait de nous deux.
Est-ce que ça ira, Drake ?
Tout ira bien, chef. Je me charge de surveiller la ville pendant que vous êtes là. J'devrais pouvoir m'en sortir, comme toujours. D'ailleurs, elle est où Azzura ?
Elle va arriver, ne t'en fais pas. Ne sois pas trop confiant, ça peut être fatal et ça peut te déconcentrer. Reste focus.
Ne t'en fais pas, Bruce. Drake s'en sortira très bien. En attendant, il va falloir y'aller, et tu sais qu'on ne doit pas faire attendre les gens. Y'a déjà pas mal de monde présent !
Et je ne pouvais plus y échapper à présent. D'un souffle un peu plus fort, je me remotive, avant d'ajuster une dernière fois ma veste et de filer dans les couloirs vers le grand escalier qui me ferait descendre dans le hall pour y rejoindre la foule d'invités. En bas, Tempérance avait mandaté une myriade d'employés pour l'aider. Des serveurs sélectionnés par la nouvelle tenancière du manoir, en personne avaient pour mandats d'errer parmi la foule pour que les convives ne manquent de rien. Un quatuor de portiers accueillait les nouveaux arrivants avec élégance tandis que voituriers veillaient à bien garer les véhicules des invités.
Ici et là, parmi la foule quelques jolies demoiselles vêtues aux couleurs de Gotham City, faisaient les yeux doux en trimbalant des paniers dans lequel les généreux bourgeois Gothamites laissaient des dons très avantageux qui seraient utilisés par Bruce pour aider la fondation Wayne, et les instances nécessaires de la ville. Un orchestre jouait même dans le grand hall, gratifiant les oreilles des convives d'un fond sonore admirablement bien géré. Ici et là, une volée d'enfants slalomait entre les invités, furetant dans les conversations des grands. Et l'ambiance était au rendez-vous. Probablement parce que l'esprit de Noël était omniprésent ici, même si la date était passée. Il y'avait eu peu d'entrain à la fête ces derniers temps, mais il fallait donner, en ces temps, quelque chose d'un peu plus festif, même si ça peut être légèrement passé. Les sapins, les guirlandes et cette bonne odeur de feu de cheminée. De nombreux jeux de casinos avaient été disposé dans la salle des armureries, histoire de divertir, et d'amasser de l'argent pour la bonne cause. Tempérance savait comment créer un climat agréable. Des rires, des discussions sérieuses mains pleine d'entrain. Je me dois de dire que c'était réussi, et les gens avaient envie d'aider la ville. De bonne augure. Les conversations s'éteignent finalement après quelques dizaines de minutes, et les regards se tournent vers le grand escalier au sommet duquel je venais enfin de faire mon apparition. On chuchotait ici et là dans la salle que les gens avaient presque cru qu'il ne se montrerait pas. De nombreuses rumeurs disaient que j'étais parti avec une jeune millionnaire à Monte Carlo, loin de tout ce qui s'était passé. Un grand sourire sur le visage, j'arborais la puissance des Wayne. Mon père aurait adoré, sûrement.
Et si vous voyez Vicki Vale, dites-lui que je suis actuellement décédé. Elle fera peut-être la une de demain, peut-être.
Quelques rires, un peu d'humour potache, et surtout, montrer une légère insubordination envers la presse, histoire de relever l'amusant général. Quelques photos furent faites le temps que je descende quelques marches. Assez pour avoir l'impression d'être avec les gens, mais assez pour être légèrement surélevé afin de pouvoir discourir. Car tout le monde attendait une prise de parole. Le calme étant revenu ...
Sur une note plus sérieuse ... Je commencerais de la manière la plus simple et la plus prévisible qui soit, en vous souhaitant à toutes et à tous la bienvenue ici. Et à un accueil s'ajoutent forcément mes remerciements. Parce que c'est un plaisir de vous accueillir ici. Comme vous le savez, cette maison n'a plus connu de soirée comme celle-ci depuis bien des années, et il est émouvant pour moi de voir que les choses sont assez semblables aux temps d'avant. Que les choses reviennent à la normale.
Je descendis d'une marche, avec l'élégance et la nonchalance qui me caractérisent si bien.
Oh bien sûr, les années sont passées, et je reconnais difficilement les vieux amis de mes parents. Vous le savez, ces derniers mois ont été difficile pour cette ville, et nous tous, nous avons le pouvoir de la rendre à nouveau florissante, mais nous devons tous y croire. Insuffler une nouvelle énergie, et redonner espoir, tant aux personnes en difficulté, qu'à nous. Quoiqu'il en soit ... Je crois qu'il est temps de dire tout simplement que la ville de Gotham City reprend vie officiellement à partir d'aujourd'hui. Si ce soir, nous faisons ce qu'il y'a à faire, alors nous pourrons changer le destin de cette ville, pour de bon.
Je descendis finalement quelques marches encore. Surtout, ne pas évoquer Alfred. Je priais pour qu'un journaliste ne me parle pas d'Alfred. Tempérance me rejoignit et se tint à mon bras, Azzura devait être dans le secteur. Je ne savais pas si Dick, ou si Tim, ou encore Jason viendraient à notre soirée. Je les avais invité, et quelque part, j'espérais les revoir. Mais par pitié, qu'on ne me parle pas d'Alfred. C'était ce que je redoutais le plus, ce soir. Saisissant une flûte de champagne avec mon autre main, j'essaie de ne pas paraitre aussi odieux que peut l'être Bruce Wayne.
Je sais ce que vous allez me dire. Ce vieux con de Wayne s'imagine qu'il va gagner quelques miettes de mon argent pour l'offrir à ces ratés qui vivent dans les pires endroits de la ville. J'en appelle à votre bon sentiment, à votre intelligence. Vous n’emmènerez pas votre argent dans la tombe, et ce que vous laisserez derrière vous, ce sera juste une réputation de nanti, et les gens cracheront sur votre tombe. Comme vous le savez, nous avons les moyens de rendre cette ville meilleure. Aussi, je tiens à offrir à la ville de Gotham City, un chèque de deux millions de dollars, afin qu'elle puisse rénover les quartiers en perdition. Une goutte d'eau pour des gens comme nous, mais énormément pour ceux qui en ont besoin. Si vous voulez rentrez dans l'histoire de cette ville, faites-le en tant que philanthrope. Je tenais avant de vous rejoindre, et afin de pouvoir goûter au merveilleux caviar que ma chère amie Tempérance a fait importé de Russie ... Remercier toute l'équipe qui s'occupe de cette soirée, et enfin à vous tous, gens de Gotham.
Certains furent complètement choqués par mes propos, mais pour la majorité, ils comprenaient très fortement ce qui se passait. De nombreux applaudissements, et à la foulée générale, Veronica Vreeland fut la seconde à proposer un chèque pour la ville de Gotham City. Ma vieille amie suivait le pas, et bientôt, ce furent d'autres chèques qui commencèrent à tomber. La soirée allait enfin commencer à battre son plein. Casinos, jeux, discussions, et malgré tout ça, je savais très bien que je serais entouré par de possibles ennemis. Il y'en avait dans cette salle, et pas forcément sous leurs pires déguisements. Il fallait la jouer fine, surtout si je venais à croiser le maire de Gotham.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Ven 15 Mar 2024 - 13:58
Charité bien ordonnée
Gare à la cour des hiboux qui d’en haut scrute Gotham, au tribunal des chouettes qui sait tout de nos âmes, car par-delà les murs, il entend chaque mot, gare à son bras armé, gare à son émissaire dont le nom est l’Ergot
Le seul signe de sa surprise et son plissement d'yeux quand sur la fréquence de la sécurité, une personne inconnue prit la parole et lui demanda de la rejoindre à l'extérieur du périmètre. Visiblement, les services secrets n'avaient pas jugé bon de les prévenir de l'arrivée du Président Luthor. Elle se pinça la base du nez pour essayer de chasser sa contrariété, puis descendit les grands escaliers rapidement pour traverse la pièce en longeant les murs de la salle de bal, cela d'un pas mesuré. En effet, il n'est pas agréable, pour les invités, de voir la sécurité de l'endroit s'affoler en silence devant l'invité qui arrive, et de voir l'une d'entre elles partir en courant. Aussi, avec professionnalisme, l'ergot alla s'entretenir avec l'équipe d'agents qui n'était en avance que d'une courte tête sur la limousine du président.
Ils la prirent de haut, mettant en évidence sur la petite table dressé pour l'occasion, son CV et ceux des membres de son équipe. Elle hocha gravement la tête, comme si elle était dépassée par les événements et l'ampleur de la tâche. Elle donna les rênes aux agents des services secrets, le temps de la présence du président dans le manoir. Ils se fendirent d'un sourire quand elle leur donna les codes des fréquences et les plans d'évacuation, à la manière d'une tape que l'on donnerait sur la tête d'un bon chien-chien obéissant. Cette condescendance faillit lui faire sortir les griffes, mais elle resta de marbre et retourna à la fête faire ce qu'ils attendaient d'elle.
Aussi, Kizaragi se retrouva à faire le planton, les mains jointes dans le dos, dans la salle avec ses subordonnés pendant que paradait le président. Même en étant l'un des Ergot de la Cours de hiboux, entraîné à tuer et à mourir pour eux, l'assassin ne put s'empêcher de cacher un bâillement. Une bonne bagarre aurait égaillé cette morne soirée, n'ayant rien de cela sous la main, à part un verre brisé dans la main du maire, elle donna mentalement des notes aux invités en fonction de leur physique. Puéril, mais amusant. Côté femme, une dénommée Tate faisait concurrence à Sélina Wayne / Kyle, mais pour les hommes, aucun n'avait les faveurs de l'Ergot, le même costume sans imagination, comme dupliqué. Peut-être l'ancien postulant au poste de maire, mais son armure ne laissait rien paraître.
Elle laissa traîner ses yeux sur le prénommé Todd quand, ce qui semble être sa compagne, le présenta à la foule. Curieuse façon de faire, mais bon, ce n'était pas son monde. Et pour la dixième fois après être descendu de son perchoir, en haut des escaliers, elle dut répondre que non, elle n'était pas intéressée par aucun don et qu'elle était agent de sécurité pas Escorte.
Messages : 116 Date d'Inscription : 05/03/2024
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Ven 15 Mar 2024 - 21:38
Charité bien ordonnéeFT. Gala L'accueil que Talia lui fait et des plus chaleureux ce qui laisse Jason perplexe et mal à l'aise avec les regards poser sur eux. Il n'a pas l'habitude d'être le centre d'attention, mais il se contente de sourire avant de lui répondre.
« Et j'en serais des plus chanceux que tu m'accordes ce moment. »
Les yeux de Jason plongent aussi dans ceux de la ravissante Talia son regard pouvait faire perdre la raison à n'importe quel homme, mais il en faut plus pour Jason. Ce jeu de séduction était dangereux, mais nécessaire pour attirer le regard et la colère d'un seul et même homme. Au contact de ses doigts dans sa nuque, il ressent un léger frisson qui lui parcourt l'échine et avoir son front en contact avec le sien, lui provoque un sentiment d'apaisement. L'apaisement qu'il lui fallait pour qu'il relâche ses muscles et qu'il se permet de lâcher prise quelques minutes en fermant les yeux.
« Oui, j'attendrais...pour toi. »
Puis tout deux partent bras dessous pour s'éloigner de la foule environnante et prendre un verre. Les deux faux amants se retrouve face à face. Jason regarde autour de lui et remarque qu'il est entouré de criminels, de charlatans et d'autre pourritures qui ne mérite pas de respirer même une seule seconde. Puis, il se reconcentre sur sa charmante compagne.
« La moitié de ces gens méritent d'être soit à Blackgate ou six pieds sous terre. Et lui les invite à festoyer comme si de rien était... Il me dégoûte au plus haut point, avec son discours sur la justice. Mais je te remercie pour ton aide et ton soutien.... »
D'ordinaire, Jason ne boit pas, mais ce soir, c'est une soirée spéciale qui ouvre le début des hostilités et le commencement d'une guerre. Il prend un verre et répond à Talia avec un sourire malicieux.
« Et que les démons de Talia Al Ghul s'étendent dans le cœur de ce pseudo justicier. »
Les yeux dans les yeux, les verres s'entrechoquent et Jason boit une gorgée de champagne qui a étrangement le goût de vengeance. En attendant une réaction de celui qu'ils attendent, Jason se permet quelques familiarités avec celle qui l'accompagne espérant ne pas la contrarier.
« Tu as pu apercevoir ton fils ? Si tu veux, je peux partir à sa recherche. Le peu que je le connaisse, il doit être dans l'entre de Batman à nous observer grâce aux caméras. »
Et puis sans savoir pourquoi son téléphone se met à vibrer plusieurs fois. Il décide d'y jeter un œil discrètement...Ah non, il ne manquait plus qu'eux...
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 16 Mar 2024 - 17:35
The Dark Knight
La presse à scandales menait bon train à Gotham City. Dernièrement, on m'avait un peu lâché, et c'était Oliver Queen qui était maintenant un des centres de la vie de Gotham City. Après tout, je pouvais lui laisser un peu de célébrité, après tout, moi ça m'arrangeait, j'avais besoin de calme, mais pas trop non plus. Wayne reviendrait sur le devant de la scène, après tout, il y'avait de quoi offrir en terme de scandales, et ça éloignait les idiots de ma relation entre Batman et moi. Cependant, une zone d'ombre commençait à se former auprès d'une femme qui commençait à revenir sur le devant de la scène. Selina Kyle, femme fatale, femme dangereuse, mais aussi, mon amante, ma muse. Et aussi le début de relations compliquées qui ne serait très certainement pas facile à gérer par la suite. Mais elle avait quand même eu le chic de revenir, encore une fois, dans ma vie, comme à ses petites habitudes. Une femme comme elle, il y'en avait peu, dans le monde qui puisse vous obnubiler de la sorte. Je voulais lui parler, je voulais lui dire plusieurs choses, tellement de choses et dans ce brouhaha incongru, avec tous ces gens qui parlaient, qui se côtoyaient, qui se touchaient, je ne pouvais pas lui parler de ce que je ressentais maintenant, non. Je ne le pouvais pas, et elle ne le voulait pas. Un soupir s'échappait de ma bouche alors que je reprenais mon sérieux en la toisant droit dans les yeux ... Son parfum, son parfum, me prenait aux narines et je me rappelais de cette nuit que j'avais passé avec, notre soirée de noces. Si cela ne tenait qu'à moi ... Je serais encore entrain de lui prouver l'amour que j'avais pour elle, cependant, j'aimais ma femme de tout mon être donc je ne pouvais rien envisager, du moins, pas ce soir. Et depuis tout ce temps, quelque chose avait sûrement changé en elle. Il fallait se faire à l'idée : Elle avait peut-être changé d'avis, et préféré retrouver sa vie d'antan, sans moi. Fugace, comme à son habitude, elle avait parlé, et avait déjà décidé de s'en aller, de quitter le lieu et de m'inviter pour une discussion plus terre à terre sur les toits de Gotham City, comme à nos habitudes ... Il y'avait tellement de monde, et malheureusement, je ne pouvais pas faire autrement que de suivre ce qui se passait, mordant mon frein, pour attendre de nouvelles explications. Je l'aimais et c'était irréversible, nous nous étions enfoncés tous deux, comme des grands, dans un dédale de sentiments, une histoire d'amour improbable je dirais même et pourtant, ça avait quand même marché ... Tout n'était qu'éphémère, la vie, la mort ... Un amour, une déception. Pourtant je trouvais toujours le phare qui me guidait vers le droit chemin, Selina était la seule chose avec Damian pour laquelle je devais me battre outre le combat que je mène pour Gotham depuis des années.
Selina, je ...
Mais toute discussion ne sera pas possible, pas ce soir. Pas avec elle, en tous cas. C'est un peu le comble de l'affaire. Je suis obligé de discuter avec à peu près tout le monde, sauf avec la personne à qui je tenais le plus ... L'ironie. Fugace, reine de l'esquive, me voila à nouveau seul, flûte à la main, essayant de comprendre quelque chose que je n'avais jamais compris de ma vie : Les femmes. On ne peut pas vivre avec, on ne peut pas vivre sans. Et c'est bien le problème. Combien de femmes ont tenté de me comprendre, d'essayer de savoir ce qui cloche avec moi ? C'était moi le problème dans tout ça au final. Je suis trop entêté pour espérer quoique ce soit avec les femmes. La soirée continuait de battre son plein. Luthor avait disparu, Strange pérorait comme un briscard dans la soirée, et je faisais tout pour l'éviter le plus possible. Cet homme était dangereux, et je ne pouvais pas me permettre un étalage en public. Alors que tous étaient en train de s'amuser, on oubliait poliment l'hôte de la maison, pour se concentrer sur les loisirs disponibles. Faisant mine de me gratter le crâne, je me mets une petite oreillette dans l'oreille, histoire de discuter avec Tempérance.
Comment se passe la soirée ? Elle est à ton goût ?
J'ai vu mieux.
Luthor a été un beau salaud. Si ça peut te rassurer, j'ai appris où il crèchait en ville. Pour une petite visite nocturne si tu vois ce que je veux dire.
Mmmh mmmh.
Dis-je, pour ne pas paraitre plus suspect que ça. La soirée semblait bien se dérouler, pour le moment. Pas de pitres, pas de clowns, et pas de prises d'otages, rien de rien. Ne rien dire et surtout, faire comme si de rien n'était. Quelques sourires, quelques empoignades, quelques personnes que l'on salue. Et d'autres que l'on observe du coin de l’œil tout en espérant qu'elles ne nous remarquent pas. Je fronçais mes sourcils alors que je reprenais ma posture de base et je grognais brièvement ... Une personne que je ne pensais pas voir ici ce soir était là. Présente. Et j'espérais bien avoir halluciné ... Si c'était bien elle, je préférais prendre les devants et préparer quelque chose au cas où. Je ne cessais d'observer la foule et l'environnement sans oublier d'analyser la moindre possibilité d'intervention. La ligue des ombres était vraiment de retour à Gotham City ?
Je ne suis pas sûre, mais j'ai cru voir Talia al Ghul ... Est-ce que je dois prévenir Ronin et lui dire de revenir.
Je gère.
J'avais dans l'idée d'aller voir, j'avais dans l'idée de m'occuper moi-même de Talia et des possibles acolytes qui la suivaient. La connaissant, elle ne viendrait jamais seule ici, et pourtant, il y'avait du monde. Beaucoup de monde. L'idée même d'intervenir me venait dès à présent, mais je devais être plus rusé que ça. Peut-être que si Tempérance pouvait activer les micros du manoir, peut-être que je pourrais voir les enregistrements. Mais Talia verrait le coup venir, elle s'était sûrement munie de quelque chose, d'un brouilleur pour empêcher toute reproduction. Il fallait que je m'en approche un peu ... Et que je vois avec qui elle parlait, que je puisse entendre quelques bribes. Elle me verrait, de toutes manières, et autant jouer le tout pour le tout. Alors que je fonçais vers elle, et le petit groupe qui l'entourait, je n'avais pas remarqué l'homme avec qui elle parlait. Non, me frayant un chemin vers elle, je manque de renverser le docteur Kathleen Grandt qui était en train de discuter et que je rattrape le plus vite possible avant qu'elle ne s'étale sur le sol, et je manque même de rentrer dans l'homme d'acier dans son armure, le candidat Shepard.
Dis-je avec un sourire, alors que je m'approche doucement, mais sûrement de Talia al Ghul. J'entends même Tempérance qui me dit de ne pas y'aller, de ne pas foncer dans la gueule du loup, mais je n'hésite pas. Prenant une nouvelle flûte, je fais mine de jouer l'alcoolique et je renverse du champagne sur le bustier de Talia, avec le sourire d'un homme qui a fait une action des plus maladroites. Certains diront que je l'ai fais exprès. D'autres diront que Wayne est déjà bourré, certains même diront que Bruce voulait lancer une soirée t-shirt mouillés. Faisant mine de m'excuser, je sors un mouchoir de ma poche avant d'essayer d'éponger le champagne que j'avais lancé sur la robe de Talia, avec un sourire assez gêné et particulièrement bien théâtrale. Un tête à tête avec Talia, c'était une idée à faire. Il me fallait savoir pourquoi elle était là, ici, ce soir. Et pourquoi. Je n'avais pas remarqué Jason qui était près d'elle, et pour tout dire, avec toutes ces têtes, je n'étais focalisé que sur ce que Selina m'avait dit.
Oh excusez-moi, je crois que l'on m'a poussé, il y'a beaucoup de monde ici, ce soir. Permettez et acceptez mon invitation, je vais vous trouver quelque chose pour vous nettoyer.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 16 Mar 2024 - 20:02
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Talia plisse ses yeux, consciente du relent latent gothamite se concentrant en une seule soirée face à eux. Que dire, si ce n'est qu'elle aussi voudrait les voir pendus comme des cochons prêts à être éviscérés, ces mêmes cochons dont ils se plaisent tellement à se repaître dans des plats soi disant raffinés avec une sauce à la truffe ou romesco. Un léger souffle glisse de ses narines quand au constat de Jason. Autant dire qu'elle préfèrerait se retrouver au milieu des pirates africains ou de tapineuses qui eux au moins ont plus un sens des affaires et de la survie que ces gens. Ils sont aussi plus directs dans leurs mots. Ici, ce n'est qu'un vomi mielleux auquel elle s'est certes habitué à force de manœuvres et d'œuvres, mais cela reste tout de même du vomi ... aussi doré ou ambré soit-il.
« Je te l'ai dit Jason. Je serai là pour toi. Bien que tous ces idiots soient capables de faire la fête alors qu'hier encore, les journaux parlaient des agissements tâches de médecins soit disant estimés d'Arkham, nous savons où et pourquoi nous avons mis les pieds ici. »
D'un regard aussi tranchant que magnétique, la brune dévore l'assemblée qui d'ailleurs commence à chuchoter sur le fait du retour de Jason Todd proclamé par sa personne dans un grand éclat de voix. Elle s'est même permise de se rapprocher un peu plus de son partenaire de crime en se serrant un peu plus contre son bras, sa joue venant doucement caresser son épaule dans un geste délicat et discret comme le feraient deux amants. Devait-elle lui dire qu'elle aussi était heureuse de l'avoir en soutien en cet instant ? D'autant plus quand son cœur de mère en appelle à le trouver, lui. Damian. Son enfant, le fruit de ses entrailles, sa fierté. Elle se sent légèrement vulnérable face à cette absence, bien que de faciès elle en fasse fi. Pourtant, sous sa peau, les palpitations battant ses veines et instillant ses picotements sous ses doigts font acte de présence. Jason le mentionne alors et la brune ferme légèrement ses paupières.
« Jason ... »
Et de nouveau ils se dévisagent, se croisent, s'étreignent dans cette entente, ce soutien silencieux. Elle voudrait lui dire à quel point sa proposition la touche, mais elle ne peut pas. Elle voudrait céder aller à la rencontre de Damian, mais elle ne peut pas. Pas comme ça. Compromettre son fils qui déjà a dû déjà tant subir à un âge aussi jeune ... non. Son cœur saigne en cet instant, alors que flotte entre eux cet étrange vide les mettant hors du temps, où leurs âmes égarées se serrent éperdument pour ne pas se retrouver à nouveau dans la solitude et le pansé de blessures menaçant à nouveau de s'ouvrir.
« Merci. »
Ses yeux brillent un court instant avant qu'elle ne relève le menton, dépose sa flûte à présent vide sur la table se trouvant non loin d'eux et efface ce bref moment d'égarement. Car quelque chose la rend de nouveau acerbe et incisive. Quelque chose venant de son communicateur à courte portée. Jason peut décemment la voir crisper ses lèvres carmin alors qu'elle attend non sans garder une retenue on ne peut plus impeccable son sort. Et ce sort, c'est l'arrivée de Bruce Wayne qui s'avance vers eux. Et se permet de faire le pitre en allant lui jeter le contenu de sa boisson sur sa robe, ainsi que sa peau.
« Oh ne vous inquiétez pas Mr Wayne. Je comprends que l'envie de passer à la boisson vous ait été urgente suite à votre ... houleuse et intense conversation. »
Elle l'attrape à la main, repousse poliment celle-ci avant de s'emparer du tissu agilement. Le tout, en restant tout sourire, et bien capable de lui dire d'un regard qu'il ne devrait pas tenter plus que de raison ce genre d'agissements.
« Et avec l'âge, pour certains, l'alcool a le don de faire des ravages. »
Ses yeux se plissent, aimables mais rieurs. Un petit coup de genou. Puis, elle se tourne un moment vers Todd, pour le toucher délicatement à la mâchoire et s'enquérir de son état, passer une main sur sa nuque tendue et lui demander si il n'a pas été éclaboussé. Elle lui tend aussi le mouchoir pour s'éponger ou cracher dedans, à lui de choisir.
« C'est d'ailleurs pour cela que j'apprécie la mesure de Jason. Oh j'ai oublié de me présenter. Mes excuses ... je me nomme Miranda Tate, et je suis la compagne officielle de votre fils. »
Talia arque les sourcils, avant de continuer son petit tour de piste, et poser sa main sur le coeur battant de rage de Jason.
« Je vois qu'au moins c'est de notoriété chez les Wayne. Ils savent choisir les chats murmurant à leur épaule. »
« Mais j'aime pas les chats de gouttière. » (Dialogue vu en amont avec Jason)
« Voyons. Avec un peu de lavage et un bon brossage, on n'y voit que du feu. »
Et les deux se regardent en coulisse, avec cette flamme dansant dans leurs iris, avant de revenir vers Bruce.
« J'ai rappelé aux bons soins de Jason cette soirée de Gala, chose qui d'ailleurs l'a assez étonné car il n'était pas au courant de cet événement. À croire que l'on ait décidé de le faire passer pour mort ... ! »
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 16 Mar 2024 - 23:37
charité bien ordonnée
gala
La tribune écrite par le Docteur Grant, parue la veille du gala, l’avait conforté dans sa décision. Elio avait de ses propres yeux vu Strange à l’oeuvre lors d’un voyage à Arkham, où il s’était efforcé de jouer le rôle d’un psychiatre afin de libérer une jeune femme - avec regrets, quelquefois. Il ne portait déjà pas l’homme dans son cœur, avait alors développé une profonde haine envers lui depuis que Cassidy était entre ses griffes.
En temps normal, il ne se serait jamais rendu au gala. Le détective n’appréciait pas les fêtes de cette nature, lui rappelant son enfance dans la maison de ses parents, où les véreux d’Atlantic City se rendaient pour discuter affaires. C’était la même histoire, ici à Gotham, suffisait de changer quelques paramètres. L’élite qui se réunissait pour se réjouir de leur richesse, quand le peuple crevait car il n’avait pas la chance d’avoir d’être à l’abri de la folie... Pire, certaines de ces personnalités étaient acteurs principaux de la criminalité qui régnait. L’argent n’avait jamais rendu le monde meilleur, mais le faisait tourner. On apprenait cela tôt, dès l’enfance, et Elio aurait aimé qu’ils s’étouffent tous avec leurs billets.
Il avait revêtu un smoking, dans lequel il était incapable d’être à l’aise, trop loin de son habituel imperméable moins tape à l’œil. Constantine, qui l’avertissait une nouvelle fois de la connerie qu’il allait commettre, tandis qu’il se préparait, semblait au moins appréciait son apparence. Elio lui avait fait remarquer que le smoking irait au feu dès qu’il rentrerait à la maison... S’il rentrait. Il savait parfaitement ce qu’il risquait, que ce soit du point de vue pénal, comme les possibles vengeances de Strange à son égard. Plutôt mourir que laisser Cassidy avec un bourreau. Il avait même écrit un mot, signé, en prévision. « Si je viens à mourir dans des circonstances étrangement étrange, c’est parce que c’est vraiment étrange ». Jeu de mot sur le nom de son ennemi ; Elio manquait de sommeil, faute à ces derniers mois passés sans sommeil. Il manquait de discernement, plus qu’à l’accoutumé. John lui aura sans doute fait une remarque (ignorée) à ce sujet.
Il se présenta au manoir Wayne, où les festivités étaient déjà entamées. Le pas déterminé, il gravit les marches jusqu’à pénétrer dans la salle de réception, et balaya du regard les convives. Ce n’était définitivement pas son monde. Il ignora ces visages qu’il ne connaissait pas, jusqu’à ce que ses yeux tombent sur des cheveux atypiques et une allure frêle. Cassidy, en pleine discussion avec la docteure qui l’avait soigné lorsqu’il était fiévreux. Loin d’être entièrement apaisé, il ressentit tout de même un soulagement de le savoir en bonne compagnie. Puis il le vit lui. Hugo Strange. Au vu de la flute brisée, et de l’expression qu’il arborait, il passait une mauvaise soirée.
Et Elio était déterminé à la pourrir davantage. A grands pas, il s’approcha de lui et, sans lui laisser le temps de réagir, il lui décocha son poing droit en plein visage, de toutes ses forces. Les minutes étaient dorénavant comptées, avant qu’il ne se fasse virer de ces festivités.
- Monsieur le maire a acheté son « fils » à la mafia russe, et j’aurai assez de preuves pour le prouver ! Je sais ce que le jeune subit avec lui. Tout ce qui a été révélé hier dans la presse à son sujet est vrai, et la vérité fini toujours pas avoir le dessus. J’ai visité l’asile en tant que détective privé, j’ai vu les conditions dans lesquelles vivent les détenus. Au lieu de vous gavez de petit-fours vous devriez vous intéresser à ce qu’il se passe dans votre ville, et juste à côté de vous... Cet homme, que vous avez élu, et qui se pavane ce soir en compagnie de sa plus fière possession, n’apporte que la souffrance... Et certains d’entre vous en sont responsables ! Peut-être que ces personnes s’en réjouissent même, et vous devriez avoir honte.
Paroles lancées à qui s’étaient retourner pour observer la scène. On ne pourra pas lui reprocher d’avoir insulter le maire, et ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Tout ce qu’il désirait été attirer l’attention sur ses méfaits et provoquer un scandale. Il n’avait pas assez de moyens pour gagner par la Justice, pas assez de connaissances dans le milieu pour le défendre contre la corruption. Il fallait bien essayer de triompher par la force, le culot et les rumeurs pour détruire une réputation. Elio n’allait pas résister lorsqu’il serait emporter hors du manoir. Il avait même lever les mains, pour signifier qu’il ne comptait pas frapper à nouveau, bien que ses yeux clairs ne cachaient pas la colère et le dégoût qu’il ressentait. Dans son esprit, des fois que Cassidy lise dans ce dernier, il adressa quelques mots en russe : « tu seras libre, peu importe ce qu’il faudra faire. »
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 17 Mar 2024 - 9:39
Charité bien ordonnéeFT. Gala La soirée bat son plein et les discussions dans des bouches remplies de caviar aussi. Jason entend même son nom à plusieurs reprises ce qui révèle chez lui une petite satisfaction. Oui, il voulait que le peuple de Gotham saches que le fils renié par son chef de famille est de retour et compte bien faire de l'ombre à celui qui n'a jamais appelé Papa.
Mais il en est autre chose pour Talia et quand Jason avait prononcé le prénom de son fils, il avait vu à quel point cette femme aimée son fils. Elle s'était rapprochée de Jason, la tête sur son épaule et de sa voix délicate avait prononcé un merci.
Jason voulait lui dire que cela était normal. Mais n'ose rien dire et se contente d'effleurer le bras qu'elle avait posé sur lui. Ce geste pour la plupart des gens est anodin, mais pour Jay, c'est un effort surhumain de montrer un geste de soutien.
Et puis la jeune femme se détache de Jason qui aussi tôt le devine à son changement d'attitude la venue de celui qu'ils attendent. Et évidemment, il n'arrive pas à parler comme un adulte responsable, il préfère jouer le manipulateur idiot ce qui en devient ridicule.
Au moment où il renverse le contenu de sa boisson sur la robe de Talia. Jason n'a qu'une envie, c'est de lui mettre son poing dans la figure, mais il ne fait rien de cela. Il se contente de regarder comment la scène aller se dérouler. Et il eut un léger sourire quand Talia le remet à sa place.
La jeune femme se retourne ensuite vers Jason qui continue de regarder Bruce d'un regard rempli de rage, mais ce regard viens s'adoucir quand il se pose sur Talia qui lui demande s'il va bien. Jay prononce quelques mots pour lui dire que tout va bien et s'empare du mouchoir qu'il garde pour plus tard.
Le petit spectacle des deux comparses se met en route doucement. Jason n'est pas surpris qu'il l'ignore totalement après tout ça a toujours été sa façon de faire quand l'un de ses disciples s'écarte du droit chemin. Jason bouillonne intérieurement, mais sourit, car il sent les regards poser sur eux. Il se permet même de mettre la main sur la taille de sa compagne du soir lorsqu'elle pose la main sur sa poitrine. Les présentations sont faites, mais ce n'est que de la poudre aux yeux, tous les trois, savent très bien de ce qu'il en est.
« Oui, c'est étrange que je n'aie pas été mis au courant de cette petite sauterie, surtout avec ce beau monde de criminels...oh d'aristocrates, pardon. »
Il sort son plus beau sourire qui glacerai le sang de n'importe quel citoyen lambda et se détache de Talia pour s'approcher de Bruce.
« Profite bien de ta petite fête, la vie est tellement courte quand on n'a pas un puits de Lazare avec soit. Alfred en aurait eu besoin, mais aurait il aimé revenir dans un monde au Bruce Wayne n'ai qu'un vieux raté imbu de lui-même et qui n'a pas pu le sauver j'en doute. »
Jason se recule et sort le mouchoir qu'il trempe dans un des verres de vin sur la table.
« Oh une dernière chose étant donné que tu viens de souiller ma compagne avec tes mains, je me dois réparer cette injustice. »
Sur ces mots Jason, enfonce ce mouchoir dans la poche de la veste de Bruce. Tapotant cette poche avec le sourire. Et s'approchant de lui à quelques centimètres de son visage.
« Ne t'avis pas de recommencer ce petit jeu.. »
Puis Jason se retourne vers Talia, il soulève son menton avec son pouce et son index, pour enfin déposer un léger baiser sur ses lèvres.
« Mon amour, je monte à l'étage pour m'enlever ce vin de mes mains. Quand tu auras fini avec lui, rejoint moi, qu'on puisse nettoyer ta robe. »
Sur ses mots, Jason disparaît dans la foule et rejoint la salle de bain.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mar 19 Mar 2024 - 4:51
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Face à Bruce, étrangement, Talia se sent calme. Calme comme si au final, elle n'avait vu qu'un fantôme de son passé revenant un temps la hanter, la menacer. Alors qu'il n'est plus qu'un voile diaphane et intangible. Il s'est marié, a fait sa vie, a renié ne serait-ce que son existence et ses valeurs pour ses soi disant vertus, qui sommes toutes ne sont pas vraiment respectables en raison de ses ... fréquentations. La seule chose retenant encore son image dans le coeur de Talia, est l'enfant qu'ils ont eu ensemble. Un enfant soi disant issu d'une prise de drogue alors qu'au final, de tous les fils Wayne, c'est sans doute celui ayant le plus reçu d'amour, et eu une mère. Une vraie mère là pour le soutenir, malgré son propre passif, ses propres blessures. Cette force est en grande partie due à la présence de Jason qui à sa manière, par ses gestes et ses paroles, lui prouve qu'elle n'est pas si diabolique que cela. Qu'on peut lui confier sa vie, malgré les manipulations dont elle peut faire preuve, dans un monde qui sommes toutes est lui-même cousu de manipulations. Car elle sait faire preuve de loyauté et respecter ses promesses.
Voir Bruce accourir vers elle dans le seul but de connaître ses desseins (alors qu'il a si tôt fait de l'oublier durant des années de labeur, de souffrance, de solitude et enfin de réussite) la fait doucement souffler du nez. Si il la voit comme un danger, tant mieux. Et d'ailleurs elle va faire en sorte que cela le travaille, afin qu'il sache ce qu'est la vraie hantise. Jason enfonce d'ailleurs le clou en appuyant sur le fait indubitable que des criminels se trouvent parmi eux. De vrais criminels qui n'ont de valeur que leur propre profit. Les yeux de Talia brillent de malice, et elle se colle un peu plus contre son "amant" le temps de cette étreinte. Puis, sentant le besoin de Todd d'engager les hostilités à sa manière, elle se dégage en ne manquant pas de jeter un coup d'oeil aux alentours et remarquer un soudain changement de ton. Un homme, brun et barbu s'avance à grand pas vers Hugo Strange. C'est durant cette scène abrupte à la conclusion toute trouvée (aux vues des contractions de mâchoire et des poings serrés de l'homme se rendant vers Strange) que Talia se sent les doigts de Jason s'apposer sur son menton. Vient ensuite ce baiser léger, qui soudain épouse ses lèvres avant de disparaître aussi vite qu'il est venu. Ses yeux se fondent alors dans ceux de Red Hood. Elle apparaît énigmatique, en pleine réflexion et encore suspendue à ce temps concédé par le brun.
« Seulement la robe ? »
Ses sourcils s'arquent légèrement, suivi par ce fin et bien trop chaste sourire si l'on le compare à sa question. Elle le regarde ensuite partir, restant avec Bruce alors qu'éclate devant les yeux de tous les invités un scandale assez intéressant. Strange vient de se prendre la frappe de sa vie devant un public médusé et choqué. Talia n'est évidemment pas le moins du monde perturbée face à cet élan de violence et voit là une opportunité pour enfin s'approcher de son ancien amant. Sans doute pas de la façon attendue.
« Ceux qui refusent de voir la misère de leurs semblables se condamnent à vivre dans un monde de leur propre création, isolés de la réalité et de l'empathie ... Helen Keller. Parfois, lire autre chose que les journaux à potins dont sont si friands la majorité des gens présents en ces lieux permet de revenir et voir de quoi Gotham est faite. Une explosion d'une aile d'Arkham, une lettre ouverte des médecins encore éthiques de cette ville dénonçant des atrocités peu enviables ... connaître la vérité sur ces familles ... voir sa propre famille. »
Talia inspire et ferme les yeux, comme on inspirerait le parfum délicat émanant de l'ambiance lors d'un égarement, une nostalgie. Mais rien ne vient, si ce n'est l'odeur de l'alcool imprégnant sa robe et son propre parfum, fait de thé, de bergamote. Un parfum d'orient qui se fait lointain, si lointain.
« Durant un autre temps, aussi cavalière que puisse être cette approche, j'aurai apprécié, Bruce. Mais les temps ont changé. J'ai changé. Le vent a changé. Et sache que ce soir, je le suis jusqu'à l'étage, ne t'en déplaise. De toutes manières, tu vas avoir fort à faire. »
Et sur ces mots, Talia s'en va, non sans afficher un sourire on ne peut plus satisfait. Montant ces mêmes marches descendues par Kyle plus tôt, Talia s'élève comme la femme atteignant encore un palier dans son ascension. Son ombre disparait ensuite des regards car elle se rend rapidement là où se trouve Jason afin de faire le point dans cet endroit normalement considéré comme zone blanche. La brune toque une fois à la porte avant d'entrer vu que la serrure n'a pas été tournée. Et elle claque le bois, pour ensuite y coller son dos et expirer longuement, de manière toujours contrôlée.
« Sache que celle sur qui tu finiras par jeter définitivement ton dévolu ne sera pas en reste. »
C'est sa manière de dire qu'il embrasse plutôt bien. Elle se redresse ensuite, et enlève le communicateur courte distance qui se trouvait dans son oreille droite.
« Nous devrions rester un temps ici. Vingt à trente minutes. Strange s'est pris un coup de poing et a été dénoncé publiquement comme un complice de trafic d'êtres humains. Son fils adoptif aurait été acheté. Avec les dénonciations concernant ses pratiques, autant dire que l'arrêt de son mandat risque d'être expéditif. Sauf si il arrive à prouver qu'il s'agit de diffamations. »
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mar 19 Mar 2024 - 18:24
Charité bien ordonnéeFT. Gala Le voilà seul dans la salle de bain loin du brouhaha de cette soirée qui l'écoeure. Ses yeux fixent le miroir et ses mains agrippent le bord du lavabo. Il voudrait balancer sa tête contre le miroir et le briser, mais les dégâts que cela ferait sur son visage et son costume, attirerait des vautours en manque de scoop. Au lieu de cela, il prend une grande inspiration et ferme les yeux. L'ignorance et l'intervention de Bruce, l'avait énervé, il aurait pu lui faire mal de mille et une façon, mais au lieu de ça, il a préféré jouer la subtilité.
Il réouvre les yeux quand il entend quelqu'un frapper, il ne répond pas et la porte s'ouvre laissant Talia entrer. Il l'observe à travers le miroir d'un air étrangement calme.
« Penses tu réellement qu'une femme puisse m'aimer tel que je suis ? La seule femme que j'ai aimé m'a littéralement laissé mourir sans faire quoi que ce soit. Alors le concept d'amour met étranger. Si je peux me permettre ne fait pas les mêmes erreurs que ma mère, soit présente dans la vie de ton fils, il a besoin de cet amour. »
Jason attrape une serviette dans un meuble qu'il humidifie avant de la tendre à Talia pour qu'elle puisse enlever l'excédent de champagne, même s'il doute que cela soit efficace et que sa robe devrait passer dans les mains d'un teinturier.
« C'est parfait pour Strange, Gotham va enfin comprendre qu'elle est dirigée par un imposteur et que ce n'est pas le seul. Il reste tant à faire. pour que cette ville retrouve son calme... »
Puisqu'ils devaient rester dans cette espace clos sans la moindre caméra pendant une demi-heure, autant en profiter pour discuter de choses que Jason a en tête. Il quitte sa position devant le miroir pour s'asseoir sur le bord de la baignoire en face de Talia, il ne quitte pas ses yeux et adopte un regard un peu plus froid que celui de l'amoureux transit.
« Je ne me doute pas que tu es une femme de parole, mais je veux te l'entendre dire. Promets-moi de ne jamais t'en prendre à mes frères dans ta croisade de territoire et de ta vengeance contre celui qui t'a brisé le cœur. Je sais que ma résurrection t'a servi pour l'atteindre et qu'on s'utilise mutuellement comme ce soir pour le déstabiliser. Mais ne t'en prend pas à eux, car je n'ai aucunement envie de te blesser. »
Jason passe une main sur son visage et respire bruyamment. Il s'apprête à vendre son âme au diable si belle soit elle.
« Et si pour cette garanti, je dois te vouer une allégeance particulière, je le ferais. Marché conclu ? »
Il tend une main ferme vers elle prêt à signer ce pacte. Ils pourront ensuite quitter cette pièce et cette soirée.
Dernière édition par Jason Todd / Red Hood le Mar 19 Mar 2024 - 18:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mar 19 Mar 2024 - 18:33
Alors là, un grand gala chez Bruce Wayne ! Un étalement en vue sur la place publique ? Et on en disait rien au Pingouin ? Quelle ne fut pas sa surprise en voyant l'idée faire son bout de chemin au Manoir Wayne, situé à quelques kilomètres de Gotham City. Il n'allait très clairement pas louper un tel évènement ! Clairement pas ! Le Pingouin avait attendu ce jour avec grande hâte : Qu'allait donc nous servir Wayne ce soir ? Sa défaite ? Sa compréhension du fait que les épaules pour être le vrai play-boy de cette ville n'étaient pas de son ressort ? C'était un minable, un parvenu et son envie de sauver la ville, une foire immonde. Les imbéciles qu'étaient les Gothamites étaient des veaux. Après cette maudite altercation avec la justicière lors de son intervention à l'Iceberg, le Pingouin avait payé les meilleurs avocats pour se sortir de Blackgate et des emmerdes liées à la justice. Quelqu'un d'autre paierait mais pas le Pingouin. Il s'était promis d'être là quand Wayne échouera lamentablement, et il comptait bien voir ça de plus près. Fort heureusement, quelques anciens fonctionnaires loyaux à Cobblepot, avaient fait en sorte de laisser une invitation à la soirée de ce soir. On allait mettre le Pingouin sur l'estrade, à la vue de tous ces imbéciles qui l'avaient tous trahi. Il serait là, en tant qu'ancien maire, et pourquoi pas Sharp pendant qu'on y'est ? Ah oui, c'est vrai, Sharp est à l'asile, complètement rendu cinglé par cet enculé de Strange. Quittant avec amusement son bureau de l'Iceberg Casino, le Pingouin s'enquit de laisser les commandes à Bossworth. Lark, son chauffeur, allait conduire le Pingouin vers le lieu des frivolités ridicules. Nul doute que Wayne allait annoncer son départ de la ville, le Pingouin en était certain. Il en bavait d'avance, il en souriait d'avance. Il s'enquit de s'habiller de ses meilleurs habits, d'une magnifique veste violette tirant sur le noir, avant de porter son chapeau haut de forme avec distinction. Son fume-cigare dans la bouche, il ricanait d'avance à ce Waterloo que Wayne allait subir. Dieu qu'il y'avait enfin une foutue justice dans cette ville. Prenant la limousine, le voyage dura un certain temps, mais il n'était pas encore l'heure tant attendue. Mais la voiture devait s'arrêter. Lark annonçait un problème. Le Pingouin haussa un sourcil.
Lark : "Routes fermées, monsieur Cobblepot. Il faudra prendre une autre route."
"Cet imbécile de Wayne est même pas capable de gérer les accès à sa petite humiliation. Qu'importe, ce qui va se passer est actuellement plus savoureux et vaut bien un petit détour."
Après plusieurs kilomètres, voici enfin le lieu de la soirée : Le Manoir Wayne. Pfeuh, quelle abomination. Lark gare la voiture avant de l'arrêter. Elle sort de la voiture et ouvre la porte de Cobblepot. Qui en sortit, toujours la cigarette au bout de ses lèvres. Il s'était fait beau pour cette soirée. Nul doute que cela allait être orgasmique. Elle sort un parapluie qu'elle ouvre pour abriter Cobblepot, quelques gouttes perlent mais elle remballe très vite le parapluie. Oswald se met alors à marcher, en s'aidant de son parapluie et de son invitation pour l'entrée à la soirée. Il allait très clairement en prendre plein les mirettes. C'était comme aller à l'opéra à la meilleure des places. Vous imaginez quel bonheur cela va être. L'humiliation de Wayne, sa défaite, dans toutes les colonnes du journal. Bon Dieu, si le Pingouin le pouvait, il banderait directement, ici et tout de suite. Mais cela ne serait pas classe pour un homme comme lui, de sa prestance, et de son envergure. Dieu que les gens sont nombreux dans la salle, bien, plus il y'avait de monde et mieux l'humiliation sera délicieuse. Le Pingouin en savourait chaque seconde, chaque moment. Dieu que cela allait être amusant. Lark le surveille, le protège, au cas où. Les gens se méfient du Pingouin, et beaucoup le craignent, le craignent toujours et tant mieux.
"Bonsoir tas d'enculés !"
Un sourire sur le visage, levant le parapluie pour se signaler. Sa prestance et sa grâce n'en montraient rien de plus que sa superbe. Il était à la hauteur de sa réputation, l'ami Pingouin. De sa démarche, le Pingouin arriva dans la grande salle où tous le regardaient de haut, se montrant à tous. Il observa à travers son monocle les invités présents. Le gamin de Wayne était là aussi, et beaucoup de lèches-culs à sa botte. Bien, la défaite et l'humiliation n'en seraient que plus savoureuses. Il était bientôt l'heure fatidique et le Pingouin se montrait impatient, tel un vautour prêt à fondre sur une carcasse pourrie qui trainait au soleil depuis quelques heures. Ce n'était pas en tant que Pingouin qu'il était là ce soir, ce soir, il voulait du sang, de l'amertume, voir quelqu'un être trainé dans la boue. Un spectacle qui n'allait pas tarder. Et c'était arrivé : Luthor avait fait le clown. Mais il avait régalé Cobblepot avec l'humiliation totale. Si le pouvait, Cobblepot aurait bien rigolé, mais il faut savoir se tenir en public. On est pas des porcs, et encore moins des bêtes. Il agrippa avec son parapluie un serveur.
"Dis-moi mon mignon. Tu saurais pas si notre bon vieux maire, ce bon vieux chauve d'Hugo ne serait pas dans le coin, hein ? QU'ON M'AMMENE DES AMUSE-GUEULES ! J'AI FAIM !"
Les souvenirs d'un temps révolu où la Pègre de Gotham était sur le déclin, et où les gens comme Oswald prirent très vite l'ascendant sur la ville. Il n'était pas rare que les emmerdes fleurissent souvent quand les choses semblent aller dans le bon sens. Gotham City était une ville où toute chose posée pouvait se retourner contre vous, et des gens comme les cinglés de l'asile d'Arkham n'y font aucune exception. Oswald se méfiait intérieurement de tous ceux qui étaient présents à la soirée. Pires putes que les saloperies à Blackgate, c'étaient bien tous ces gens de la haute. D'un geste amusé en direction d'un banquier, Cobblepot reprit, d'une voix amusée. Et rien de mieux pour le Pingouin pour l'élever intellectuellement, lui qui désespérait littéralement de vivre avec les inférieurs, les moins-que-rien, les ignares ! C'était donc bras dessus bras dessous qu'il flirtait avec tout type de bons sentiments contradictoires envers le pauvre quidam qui allait faire les frais de la présence de Cobblepot. Wayne, serait le prochain, c'était sûr ! Oswald ne se laisserait pas avoir. Et il se défendrait bec et ongles pour garder ses possessions, à savoir SA ville. La conversation commençait à devenir un peu plus tendue alors que des gens parlaient désormais de Strange qui était bien dans le secteur, mais faut dire, le butin était de taille : Gotham City. Et son âme. Cette ville méritait qu'on se batte pour elle.
"Mais ça ne serait pas le directeur de la première banque de Gotham City ? Hey ! Hey cher ami ! Vous vous rappelez de mon dernier passage, je vous avais soulagé de neuf millions de dollars. Mais tout ça, c'était le bon vieux temps hein ? Wak wak !"
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mer 20 Mar 2024 - 22:45
Charité bien ordonnée
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Cassidy était resté près de la porte en espérant avoir une réponse. Il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de s’adresser directement à la secrétaire de son père adoptif. Son côté méfiant et introverti lui conseillait d’éviter tout dialogue avec elle. Il pensait qu’elle reportait tous ces moindres faits et gestes à son supérieur. L’adolescent était piégé dans un monde de vautour, il ne devait jamais baisser la garde. Alors, lorsqu’il avait l’opportunité de tirer à vue sur les volatiles, il n’allait pas se gêner. Durant les premières secondes, Cassidy n’a obtenu aucune réponse et il n’a pas osé relancer la jeune femme. Elle a beau être du côté de Strange, le jeune russe n’oublie pas qu’elle est également une victime sous influence de ce taré. Ce silence ne lui plaisait pas vraiment. S’il avait eu son libre arbitre, il aurait probablement cherché au fond de l’esprit d’Anne pour lire dans ses pensées et comprendre ce qui la tourmentait.
Pendant qu’il échafaudait un plan éthiquement discutable, il sentit une main se refermer autour du col de sa chemise. La main de l’agresseur avait assez de force pour déséquilibrer l’adolescent et le rapprocher de l’inconnu. Son visage ne lui disait rien mais sa gestuelle agressive a réveillé l’instinct défensif de Cassidy. Son sang n’a fait qu’un tour, son visage s’est décomposé par la haine et la colère, ses poings se sont fermés. Il n’attendait qu’un signal pour s’en prendre à cette même personne. Elle semblait inquiète pour Anne et hurlait sur l’adolescent pour savoir qui se trouvait dans les toilettes. Sa conscience l’avait empêché de porter le premier coup ou la peur d’attirer l’attention et de provoquer la colère de son père adoptif. Il baissa légèrement sa garde, mais sa colère était toujours présente.
« Putain mais lâche moi connard. Je n’ai rien fait ! » En matière d’insulte, Cassidy n’avait eu aucun mal à apprendre les mots les plus grossiers dans la langue britannique mais son accent était toujours aussi prononcé.
Instinctivement, l’adolescent s’était légèrement éloigné de cette scène. L’agressivité de Ziggy l’avait poussé à prendre ses distances. Son regard s’est porté en direction d’une femme qui s’approchait doucement de lui. Cassidy l’avait reconnu lorsqu’ils sont entrés au manoir, il s’agissait de Katheleen. Sa présence apaisait légèrement le garçon tiré à quatre épingles par ses bourreaux, il ne savait plus où donner de la tête. Contrairement à Strange, Kath avait fait l’effort de communiquer avec lui dans sa langue maternelle. Elle avait cette aura maternelle qui lui manquait tant, peut-être une oreille qui était prête à écouter ses tourments. Malgré la faible confiance qu’il avait développé avec elle, il ne semblait prêt pour parler de ses émotions.
« Je ne sais pas. * » répondit le télépathe. « Tout est si bizarre ici. * »
Il ne savait pas réellement quoi dire, son esprit était ailleurs. Il luttait tant bien que mal pour éloigner la présence de Strange dans son esprit pour avoir un moment privé avec elle. Il craignait que le moindre mot de travers entraîne de lourdes conséquences. C’est cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête qui empêchait Cassidy d’avouer ce qu’il se passait réellement avec le nouveau maire de Gotham. Katheleen n’avait pas réellement besoin qu’il parle davantage, elle avait autre chose à lui montrer. Le regard radioactif de l’adolescent se posa en direction de cette petite boîte à bijoux qu’elle lui tendit. Le jeune russe l’attrapa timidement avant de l’ouvrir pour observer son contenu. Pendant un instant, son visage était vide d’émotion mais ses yeux n’avaient pas lâché le bijou. Il l’avait reconnu, le collier de sa mère. Il s’agissait du dernier souvenir de ses parents et le seul effet personnel que Cassidy avait réussi à protéger de ses ravisseurs.
« Maman… » murmura l’adolescent avant de récupérer le collier, une réplique très fidèle. « Merci. »
Cassidy n’aimait pas montrer ses émotions, c’est montrer sa vulnérabilité. Sur ce point, l’adolescent essayait de cacher son ressenti au plus profond de son être, craignant qu’on les utilise contre lui. Dans ce lieu public, le petit russe était encore plus renfermé que d’habitude. Il glissa le collier dans la poche intérieur de sa veste, proche de son cœur pour la cacher des regards trop curieux. Des picotements ont commencé à dévorer sa boite crânienne, une gêne qui devenait de plus en plus difficile à cacher. Il ressentait les émotions, les pensées de Strange lorsque ce dernier baissait sa garde, mais il pouvait également se sentir encombrer par celle des invités. Quelque chose semblait avoir perturbé ce fragile équilibre qu’il venait tout juste de trouver. L’adolescent se concentra un peu plus pour découvrir cette source perturbateur et leva les yeux en direction d’Hugo Strange, le nez rivé sur l’écran de son téléphone
« Quelque chose d'horrible est arrivé. Je peux sentir… je peux le sentir. Qu’est ce qui s’est passé ? * » murmura-t-il à Katheleen. « …Arkham ? C’est quoi Arkham ? Aïe… * »
Cassidy tenta de profiter de ce moment perturbateur pour le scientifique. L’heure était venue de retourner sa méthode d’hypnose contre son créateur. Une voix familière l’extirpa de ses pensées et le fit sursauter. Il reconnaîtrait cette voix entre mille, Elio avait débarqué au gala. Il s’extirpa entre les invités pour faire face à un Hugo Strange perturbé et lui cogner un coup de poing bien mérité en lui hurlant ses quatre vérités. Sur le moment, Cassidy sursauta. Il aurait dû ressentir un éternelle soulagement de savoir que quelqu’un était prêt à courir autant de risque pour lui. Le télépathe se concentra sur Elio qui adressait directement ses pensées sur le fils de Strange. Un filet de sang s’échappa de sa narine, il commençait à s’épuiser.
« Elio… ils vont te faire du mal. Tu es en danger ! * »
Son corps était paralysé. Son esprit rebelle voulait rejoindre Elio, confirmer ses dires et massacré Strange avec le premier couteau qu’il pouvait trouver, il n’attendait que ça. Malheureusement, une partie de lui l’empêchait de bouger, sa conscience et sa peur des représailles. Les punitions de Strange était assez sévère pour dissuader le pauvre enfant. Désespéré, il orienta son regard en direction de Katheleen, la seule personne en qui il avait confiance dans cette salle remplis d’hypocrite.
« Ils vont lui faire du mal. Tu dois le protéger. Ne t’inquiète pas pour moi, s’il te plait. Ils vont le tuer. * »
* traduit du russe
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 21 Mar 2024 - 13:11
Charité bien ordonnée
Gare à la cour des hiboux qui d’en haut scrute Gotham, au tribunal des chouettes qui sait tout de nos âmes, car par-delà les murs, il entend chaque mot, gare à son bras armé, gare à son émissaire dont le nom est l’Ergot
La responsable de la sécurité pensait se la couler douce le temps de cette soirée de gala, mais tout parti en vrille très rapidement. Tout commença doucement, un verre cassé dans la main du maire, puis on signala une empoignade masculine devant les toilettes des femmes. Kizaragi envoya un de ces agents aguerrie et un petit nouveau afin qu'il se fasse les dents. Le fameux Ziggy expliqua d'un regard fuyant qu'il voulait parler à sa sœur, qui gère les affaires du maire. On lui expliqua que brutaliser le fil du maire et que vouloir faire sortir sa sœur des toilettes des femmes était une mauvaise idée. Ivre ou non, il fut conduit rapidement au PC sécurité, situé dans une salle annexe de la salle du bal, un premier étage. Et cela, afin de vérifier son identité et de demander à l'hôte de ces lieux ce qu'il convient de faire. Normalement, c'est renvoi de la soirée en douceur, mais parfois, l'hôte est clément. L'agent fit platement ses excuses au nom des Waynes au fil du maire alors qu'on emportait au loin Ziggy.
Alors que la première situation était en train de se résoudre pacifiquement, un homme sorti de nulle part frappa le maire au visage. L'ergot pesta que personne dans son équipe ne l'ai vu venir, et du intervenir elle-même. L'homme était d'une pâleur maladive, il aurait fait un tabac au Japon, et n'avait pas le physique de son éloquence. Kizaragi lui fit une clef de bras et le força a avancer aussi vers le PC sécurité, alors qu'il continuait à haranguer la foule, encore nombreuse à cette heure de la nuit. Pour lui, cela ne dépendait plus du contrat de sécurité qui liait Milton Sécurity à Waynes Entreprise, car il avait agressé un personnage public (cela aurait plus de portée devant les caméras, mais bon, c'était un autre débat.) il aurait droit au GCPD.
_ "PC, ici 01, appeler le GCPD. Il y a eu une agression sur le maire Strange, l'individu est maîtrisé, ils peuvent venir le cueillir." Souffla Kizaragi dans son oreillette.
Alors qu'elle l'emmenait, lui aussi, dans la salle de garde, son oreillette grésilla à nouveau.
_ "01 ici 04... Nous avons perdu 2 invités...Tate et Browdi " Fit une voix calme et professionnel
Elle pesta, tout en faisant asseoir le fauteur de troubles sans management.
_ "01 pour tous... Avez-vous un visuel sur le couple ?" Tous lui répondirent par la négative.
Kizaragi se tourna vers Elios et le fixa sans ciller :
_ "Vous aviez des complices ?" Le questionna-t-elle rapidement.
_ "Je bosse seul" répondit avec désinvolture l'ancien policier.
_ "Frapper les gens, c'est bosser pour vous... OK..." Répondit-elle blasé.
_ "4 agents dans les étages, je préviens Waynes et je gère le rez-de-chaussée. Le couple a probablement profité de la pagaille pour s'éclipser. Vous me les retrouvez."
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Jeu 21 Mar 2024 - 22:24
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Si seulement. Si seulement, se dit-elle encore, alors que Jason reste là, face à ce miroir. Calme, alors que la portée de ses mots, l'écho qu'ils ont sur la quarantenaire son puissants, piquants. Ils lui rappellent ses propres trahisons, ses propres déceptions. Ce qu'elle a donné pour au final rester seule. Car Talia cache sa flamme. Élevée dans un environnement où les émotions et les liens personnels sont souvent perçus comme des faiblesses, elle ne ne montre guère ce que tous recherchent désespérément. Cette affection, ce besoin de se rattacher à quelqu'un. Une chose qui lui est d'ores et déjà arrivé, malgré cette éducation austère ... la passion comme l'intensité peuvent l'habiter et la ramener vers ces états. Mais on l'a moquée, blessée, rejetée. Et à son âge, dans ce besoin de prendre sa propre vie en main, si cela arrive, ce devra être une personne constante, entière, qui pourra la comprendre. Un égal, pas un traître. Ses yeux se plissent, tout comme ses lèvres. Elle réfléchit, ne sachant si elle doit se permettre ce genre de discours en raison de ce qu'elle est.
« Ne l'oublie pas. Nous avons tous deux été blessés par ceux en qui nous avions placé notre confiance. Mais ... laisse-moi te dire ceci : l'amour, bien que parfois tumultueux et douloureux, reste l'une des expériences les plus puissantes et les plus précieuses de la vie. D'autant plus quand la personne en face se présente comme ton égal, et se permette de te prouver au delà des mots écrits l'importance que tu as. Je ... sais que tu as été abandonné et trahi, mais cela ne signifie pas que tu es condamné à répéter les erreurs du passé. Tu en feras des présentes comme des futures ? et alors. »
Et alors ça recommencera, qu'importe, tant qu'il se sait vrai. Droite, le regard noirci par le fait qu'elle sache dans le fond que Jason repartira chez Bruce pour retrouver la seule chose le rattachant à son humanité, elle fait abstraction de ses propres tourments pour rester cette froide et incisive, imperturbable et méthodique alors qu'elle a prononcé un tel discours sans un seul frisson dans les doigts et un seul tremblement dans la voix. Si seulement. Talia inspire profondément, rouvrant ses yeux pour les rouler et afficher cet air passablement ennuyé. Aussi alléchante soit la proposition de Todd, elle lui rappelle qu'elle ne peut guère renoncer à ses propres ambitions. Des ambitions toujours à la limite, qui parfois la ramènent un temps vers la lumière. Malheureusement, cette lumière aussi forte et magnifique soit-elle, la ramène toujours vers les ombres, origine même de sa naissance.
« Je savais que ce jour viendrait. »
Se sent-elle triste ? Sans doute, mais ce n'est pas un profond chagrin car elle comprend le besoin de Todd. Elle-même avait fait le choix d'envoyer Damian au devant de ce qui pouvait s'apparenter à une famille, un épanouissement. La brune secoue lentement la tête et se rend vers le miroir sans jamais serrer la main de celui qui deviendra donc un vengeur, si tant est que Grayson comme Drake ne le rendent pas trop mou, et alors prompt à encore se faire tuer par des gens sans pitié. Elle inspire, glisse une main distraite sur le sautoir qu'elle porte avant de se tourner vers lui, avec ce fin sourire fait de défaite, mais de compréhension. Puis, ses doigts viennent le prendre au visage. Elle en caresse délicatement les contours, tout en lui répondant enfin, d'une voix calme et douce.
« La seule allégeance que tu dois, Jason, c'est à toi-même. Tu as tes désirs, mais j'ai mes ambitions. Cependant, si d'aventure tu as besoin d'argent, de nouveaux contrats, je serai ton employeuse. Mais on en restera là. »
Malheureusement, aussi tendre et doux amer que soit ce moment, il est subitement brisé par l'entente de pas. Des pas lourds qui au fur et à mesure des scans de pièce de zone se rapprochent de leur position. Sans doute les cherchent-ils, ce qui est plutôt étonnant. Ils sont partis aux toilettes, pas faire du manoir Wayne une Wreck room tout de même. Mais soit. La sinno-arabe souffle d'agacement avant de reporter son regard sur Jason et doucement apposer un index contre ses lèvres. Lentement son autre main lui fait signe que quelqu'un arrive dans leur direction.
« Je crois malheureusement que nous n'avons pas fini avec notre petite supercherie, chéri ... Cela ne te gênera pas si l'on se montre bruyants et passionnés une dernière fois ? »
En tout bien tout honneur. Juste simuler un ébat passionné, comme commence à le faire Talia en gémissant doucement de plaisir, au commencement. Sa main se plaque alors sur la porte dans un léger son de peau claquant le bois, et elle continue, non sans afficher un sourire de plus en plus grand. Parce que les pas s'arrêtent, qu'elle entend derrière les deux agents faire état de ce qu'ils entendent. Et Talia fait signe à Jason de faire tomber le vase se trouvant près de la vasque, de telle sorte que ça émette un fracas de chute. Elle tire sur sa robe pour lentement la faire tomber d'une de ses épaules et ainsi dévoiler plus de peau nue, tandis que son autre main vient détacher la pince coinçant ses cheveux en chignon, sans cesser sa petite comédie de simulation. Si Wayne voulait jouer avec ses petits toutous, elle allait faire en sorte qu'ils reviennent rapidement la queue entre les jambes.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Ven 22 Mar 2024 - 1:45
Charité bien ordonnéeFT. Gala Jay écoute le discours de Talia en silence, au fond oui elle n'avait pas tort, ils avaient tous deux souffert à un degré différent à cause des personnes qu'ils aiment. Ce discours sonne étrange aux yeux de Hood et encore plus quand elle passe devant lui ignorant totalement sa main tendue, qu'il referme sans éprouver une certaine frustration. Il sait maintenant qu'elle s'en prendra à ses frères s'ils lui font obstacle dans sa quête de territoire. Peut-il lui en vouloir, il n'en est pas certain.
Il souffle légèrement et l'observe se diriger vers le miroir. Elle se retourne et s'approche de celui qui reste assis avec des sentiments qui se bousculent dans la tête. Au contact de ses doigts sur sa peau, il ne peut pas s'empêcher d'avoir un léger frisson qui lui parcourt le long du dos. Personne n'avait jamais eu autant d'attention pour lui, mais est ce qu'elle jouait un jeu ou bien, c'était plus que ça. Décrypter les sentiments des autres, c'était l'une des choses sur lequel Jason avait du mal. Il s'était promis à la mort de celle qu'il croyait être sa mère biologique de ne plus rien ressentir et s'était enfermé dans une bulle hermétique. Et cette bulle venait d'éclater à cause de cette femme qui se tenait devant lui.
Une sensation étrange se propage dans sa gorge, alors qu'elle prononce cette phrase "je serai ton employeuse. Mais on en restera là". Mais quel imbécile il a été, elle ressentait quelque chose pour lui et lui avait conclu à de la comédie. Il arrive quand même à sortir quelques mots.
« Talia..tu..ressens quelq... »
Puis alors qu'il allait finir sa phrase, elle le stop dans son élan en positionnant son doigt sur sa bouche. Jay en avait complètement oublié que des gens étaient présents à la soirée. Le temps, c'était comme arrêter ici. Elle lui informe qu'ils vont devoir rejouer au amoureux et Jason n'en avait clairement pas envie, surtout après cette conversation non achevée qu'ils venaient d'avoir. Mais Talia commence déjà sa simulation. Jason se redresse non sans être surpris, l'expression sur son visage aurait valu d'être capturée par un appareil photo. Il lève les yeux au ciel, autant aller jusqu'au bout puisque cette soirée était de plus en plus bizarre. Il l'a rejoint en poussant des cris bruyant d'excitation et fait tomber le vase sur le sol. Derrière la porte, une voix s'élève.
« Sécurité ! Tout va bien là-dedans ?. »
Jason se souvient que la porte n'était pas fermée à clé et qu'ils pouvaient rentrer à n'importe quel moment. Avant de se mettre contre la porte, son regard ne peut pas dévier de Talia qui détache ses cheveux et fait tomber un peu plus sa robe. Il se parle à lui-même et s'ordonne de se reprendre. Il avait l'air d'un adolescent qui voit pour la première fois une femme. La voix résonne encore.
« Ouvrez tout de suite !!! »
Jason jette son trench sur la baignoire, ainsi que son gilet et enlève rapidement sa cravate et arrache les boutons de sa chemise dans la précipitation, celle-ci s'ouvrant jusqu'au nombril. Et pour finir il passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu. Puis il fait signe à Talia de se décaler un peu pour qu'il puisse entre ouvrir la porte.
« Quoi!!! Qu'est-ce qui se passe ? On ne peut plus satisfaire les besoins charnels de sa femme ? »
L'un des hommes devient rouge, tandis que l'autre bégaye quelques mots.
« Non c'est ....que Monsieur Wayne...Ne veut pas que du monde reste ...dans la salle de bain... »
« Écoutez, j'emmerde Wayne, alors foutez moi le camp avant que je ne vous éclate la tête, ma femme s'impatiente. »
Sur ses mots Jason claque la porte et la verrouille cette fois. Il colle son oreille contre la porte pour écouter la conversation des deux gardes.
« Au moins y en a qui s'amuse à cette soirée. Allons en parler au boss. »
« J'ai bien cru qu'il allait t'arracher la tête. »
Puis les bruits de pas s'éloignent et laisse place au silence. Jay se détache de la porte posant une nouvelle fois son regard sur Talia.
« Cette soirée ne finit pas de m'étonner et toi aussi d'ailleurs...Mais ne me demande plus de simuler... Je viens de détruire ma chemise... » Jason s'autorise un sourire avant de reprendre la parole.
« Tu es mieux avec tes cheveux détachés, enfin, c'est juste mon avis... »
Il préfère se taire avant de dire n'importe quoi qui pourrait le rendre ridicule face à cette femme distinguée. Pourquoi fallait-il qu'il complique les choses ? C'était tellement facile pour les autres qui ne sont pas coincés émotionnellement. Il se frotte l'arrière du crâne.
« Bon, une idée pour la suite ? On s'éclipse de la soirée pour aller ailleurs ou je te dépose chez toi ? Enfin, si tu as envie de rentrer seule pas de problème. » Bon dieu il rame de plus en plus
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 30 Mar 2024 - 14:03
The Dark Knight
Ma petite tentative de subterfuge n'avait pas pris. Et malheureusement, la soirée ne faisait que d'aller de pire en pire. Talia venait de me mettre une monstrueuse mine alors que ses paroles taillaient dans le vif. Mêlant sarcasme et cynisme comme à son habitude. Mais je n'étais pas prêt pour la deuxième personne que je venais de remarquer : Jason Todd. Je le croyais ... Parti de Gotham City pour de bon ? Ce n'est pas une bonne nouvelle. Et visiblement, ses reproches à lui aussi venaient s'ajouter à ceux de Talia. Il enfonça la provocation ultime en trempant un mouchoir et en le mettant dans ma poche de veste. Je serais le poing. J'étais humilié, à ma propre soirée. On ne pouvait pas dire mieux de la soirée, et je n'avais qu'une hâte : Quitter les lieux. Me tenant droit, comme un i. Je les vois tous deux partir comme deux amoureux en direction des escaliers. Un simulacre évident. Comment je peux caractériser toute l'amertume que je pouvais détenir en moi ? Beaucoup d'amertume, c'était le mot, le maitre mot. Talia et Jason, qui se convoitaient l'un l'autre, mais cela sentait le théâtre, comme si les rôles étaient surjoués, comme s'ils étaient en train de se moquer de moi. Oui, c'était bien ça, des moqueries d'enfants. Et j'avais agi de la même façon avec Talia quelques instants avant. Au final, nous étions en train de nous embarquer dans une nouvelle spirale de complots, de trahisons et de possibles accidents violents. Alors qu'ils s'apprêtent à partir, et à me fausser compagnie, je reprends une dernière fois, amer. Je songeais à Alfred, et à la façon dont Jason venait de trahir sa mémoire.
Dommage que tu n'ais pas été là pour lui. Merci pour le mouchoir au fait, j'espère que tu sauras où tu peux te le mettre.
Dis-je, avant de lui renvoyer le morceau de tissu qui tombe à terre. Je feins un certain rire, pour montrer que ce n'est qu'une boutade auprès des invités, mais pour moi, il n'en est rien. De l'eau a coulé oui, entre Talia et moi, et pourtant, les souvenirs sont parfois les plus durs à encaisser. Comment peut-on accepter de perdre des gens et de les voir désormais comme ses propres ennemis ? Mes paroles sont amères, oui, amères et vinaigrées. Autant j'avais considéré Jason comme un fils, autant sa passion l'avait mené à la mort. Il était mort, mort par ma faute ? Non, je ne me sentais pas responsable de sa mort, il s'était précipité contre mon avis, contre mes ordres, et s'était fait bêtement avoir par le Joker. Sa mort avait été une plaie dans mon âme, mais comme toutes les plaies, elles se referment. Un bon docteur vous dira qu'il ne faut jamais rouvrir les cicatrices, sans quoi cela peut-être mortel. Je n'en ai cure, Jason était de retour, il était en vie, et il semblait embarqué dans une spirale de la haine dont je ne mesurais pas encore la véritable motivation. J'étais seul, dans cette soirée, abominablement seul. La solitude est pourtant ce fardeau que je me suis imposé depuis très longtemps. C'était le rôle du Père, de celui qui avait adopté Jason qui allait lui foutre la taugnée qu'il méritait. Je n'avais pas recueilli Jason pour qu'il devienne un monstre, et en dépit de tout ce que j'avais tenté de faire pour le sauver de la rue et de lui offrir une famille, il m'avait déçu. Il me décevait. Et ce soir, malgré nos funestes retrouvailles, il me confirmait la déception que j'avais eu à sa mort. Jason avait été un bon guerrier quand il fut Robin, malgré quelques incidents et un caractère parfois odieux, mais je ne pouvais pas lui enlever le fait qu'il avait été, tout comme Dick, mon fils, ou du moins l'égal d'un fils de sang. Jason fut mon plus grand échec. Son désir de détruire les familles mafieuses de Gotham City n'égalait que la puissance d'auto-destruction qu'il avait en lui. C'était vrai, Jason était en train de se tuer lui-même, de détruire sa propre vie et malgré tout ce que je lui avais appris, il n'avait tout simplement rien compris. Même quand il fut tué par le Joker, j'avais fait un travail monstrueux pour essayer de surpasser la mort de Jason et d'éviter de tuer le Joker par la même occasion, mais je suis resté stoïque, malgré sa mort, malgré la haine que j'éprouvais pour le Joker. Mais malheureusement pour moi, la soirée continuait, et bien que le petit numéro de Talia et de Jason ne me laisse que pantois, face à cette situation des plus ubuesques, l'arrivée de Cobblepot était malheureusement, une nouvelle donnée à incriminer. Je jette ma flûte de colère sur un plateau avant de commencer à vouloir disparaitre dans le bureau de mon père. On essaie de m'attirer dans des conversations, j'entends des rires, je fais bonne figure, mais rien n'y fait. Alors que je m'enfonce dans le bureau de mon père, plongé dans la pénombre, je m'avance du tableau de mon père, en compagnie de ma mère.
Le long bal des souvenirs était dur à avaler. Sélina, puis Talia ... Comme si tous les fantômes de mon passé avaient décidé de revenir ce soir-même. En y repensant, j'avais commis énormément d'erreurs, de terribles erreurs ... J'avais échoué à bâtir quelque chose, à donner un sens à ma vie, mais jamais je ne pourrais accepter de me laisser avoir, malgré tous les coups durs. Mes mots étaient durs, amers, et sonnaient comme ma vérité personnelle. Jason a toujours été irréfléchi, et ce soir, il prouvait qu'il n'avait rien qui le différenciait de ceux qui se dressaient sur mon chemin. Talia et Jason ensemble. C'était vraiment une très mauvaise nouvelle pour moi et je devrais approfondir le sujet un peu plus tard. L'orgueil de Jason sera sa perte, cela a toujours été. Alors que je patientais pendant quelques instants, cherchant la force nécessaire pour encaisser tout ce que je venais de prendre dans la face. On toque à ma porte. Un garde de la sécurité m'annonce qu'une agression vient d'être commise contre le maire, Hugo Strange. Quelque part, cela me faisait plaisir d'entendre ça, mais au fond, cela ne décuplait que mes craintes sur de potentiels risques face à Strange. Alors que je bondis hors du bureau, je me dirige vers le lieu de la terrible agression. Hugo Strange était une ordure, mais il ne méritait pas ce genre de réactions. Je me devais d'aller voir ce qui se passait. Qui oserait s'en prendre à quelqu'un, sous mon nez. Seraient-ce Jason et Talia ? Ou bien ... Pas de conclusions hâtives. Alors que j'avançais dans les couloirs annexes, il me fallait voir cela de plus près.
Appelez une ambulance, et ne dites rien aux invités, je me charge moi-même de ce qui va se passer. Pouvez-vous voir avec le docteur Grandt si elle peut intervenir ? Elle est prévenue ? Je veux un rapport. Tempérance, est-ce que tu m'entends ? Que s'est-il passé ?
Le service de sécurité avait échoué. Des gens allaient en entendre parler. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Et le système de sécurité est encore un peu flou, quant à son activité, mais Tempérance me tiendrait au courant, et je veux des réponses. Des réponses claires. Personne ne doit se permettre quoique ce soit dans mon manoir. Je m'avance au loin vers la scène du crime, et le service de sécurité bloque cette partie du manoir. Quoiqu'il puisse se passer, la vie d'un homme était en danger, et je devais voir ce qui se passait. Jouant les vierges effarouchées, je m'étonnais de voir autant de soucis en une soirée. Comme si je n'en avais pas eu assez. Le regard fixe, il était temps d'affronter ce qui s'y passait.
Mais que se passe-t'il ici ? Depuis quand mes invités se font agresser dans ma maison ?
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 30 Mar 2024 - 15:57
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Ce coup de maître de la simulation par excellence met en déroute les deux agents de sécurité venus à leur rencontre. Et il faut dire qu'aux vues des dispositions et entreprises de Jason, elle n'est pas non plus en reste. Talia se sent de nouveau jeune, soudainement portée par un émoi indescriptible tant sa fureur l'empêche de réfléchir rationnellement et fait battre son coeur sous les impulsions d'adrénaline et d'endorphine. Son souffle devient soudainement plus fébrile alors que dans l'urgence de la situation et de leurs jeux d'acteur, elle le voit jeter si promptement sa veste, déboutonner sa chemise à en faire crever les attaches. Dans la frénésie du moment et ce presque aveu précédent de cette once de vulnérabilité le concernant, la sinno-arabe sent soudainement que ces vagues l'empressent et lui intiment des impulsions qu'elle pensait révolues. Sous le craqué du tissu, ses yeux se posent sur cette peau mise à nue et ces muscles saillants, avant de remonter vers le visage de Todd dans un incomprehensible et troublant mélange de provocation, mais aussi de frustration. Et quand la porte s'ouvre, que sa robe est tenue à fleur de poitrine par la pression de sa paume contre le tissu pour ne pas dévoiler le reste, son regard se fait plus sauvage, plus en colère à tel point qu'il en fait trembler instinctivement l'un des deux inopportuns.
« Tiens donc et comment les dits invités sont amenés à se soulager de ce mauvais champagne, qui n'en a que le nom par la grâce des portefeuilles de riches propriétaires et de leur égo surdimensionné ? »
Un peu comme ceux se trouvant un étage plus bas d'ailleurs. Les deux hommes déglutissent face à l'acidité dont font preuve les deux amants face à eux. Et ils comprennent bien qu'ils ne sont pas invités. Qu'ils feraient mieux de vite rebrousser chemin et faire leur rapport comme les bons chiens qu'ils sont. La porte se referme donc et Jason comme Talia s'enquièrent d'entendre l'éloignement des pas des deux membres de la sécurité. La brune frémit, inspire et remonte lentement les bretelles de sa robe sur ses épaules alors qu'elle ressent encore des picotements diffus la prendre aux trapèzes. D'autant plus face aux réflexions de Todd concernant cette simulation, qui tourne clairement en stimulation ... ou bien quand il tente un compliment concernant ses cheveux à présent détachés. Sommes toutes bien amené, au vu du léger relevé de menton de Talia. Elle sent d'ailleurs se os étrangement vibrer sous l'intonation de ses mots aussi prompts qu'hésitants.
« Vraiment ? Ce niveau de simulation est trop intense pour un rompu à l'entraînement de ta trempe ? »
Sa voix se fait glissante, douce, intime, alors qu'elle s'approche sans une once de doute vers Jason pour l'attraper à la nuque et l'obliger à pencher la tête. Ses lèvres se déposent alors sur sa bouche, pleine, douce, pour lui offrir ce baiser que jamais plus elle ne pourra lui donner. Elle se plait dans cet instant à lui offrir cette honnêteté, cette caresse dans laquelle elle se donne à lui pendant ces deux longues minutes. Si elle a ressenti quelque chose ? Oui. De la reconnaissance, un partage dans la douleur, une retrouvaille de sa personne avant que tout ne soit que désillusions et trahisons. En lui, elle avait trouvé un partenaire, mais elle ne pouvait pas. Car elle respecte ses choix, ses décisions. Elle veut que cette resurrection soit à présent une seconde chance de pouvoir vivre pleinement sa vie, et ce malgré l'attitude de son père adoptif à son égard. Ceci fait, elle regarde sa marque de rouge sur sa bouche, d'un sourire satisfait, et avec une légère pointe de regret.
« Si je te dis oui, je ne veux pas que tu espères plus. Ce ne sera qu'une nuit, qu'un souvenir, Jason. Nous avons fait des choix qui ne peuvent pas nous amener à respecter pleinement les désirs de chacun. Comprends-tu maintenant pourquoi j'ai refusé ton allégeance ? »
Parce qu'elle ne veut pas être tiraillée par ces choix, ni trahir ses valeurs. Parce que Jason restera toujours dans ces nuances de gris, dans ces lumières apportées par ses frères. Alors qu'elle, est condamnée à la noirceur et la violence, aux manipulations et à son besoin d'asservir cette société et ces hommes qui ont cru un jour la condamner à n'être qu'un pion entre leurs paumes crasses. Le masque s'effrite légèrement car un triste sourire secoué par ces nouvelles inspirations rapides point. Ses doigts flirtent encore un temps sur les lignes de la mâchoire de Todd et enfin, elle se départit pour attraper le trench et couvrir ainsi la poitrine de son partenaire de crime.
« Aller, viens. »
Et sur ces mots, Talia efface ce qui ne doit pas exister. Cette vulnérabilité, cette façon odieuse et navrante d'exprimer ne serait-ce qu'un peu de passion, jusqu'à sentir la possibilité qu'on puisse la prendre à revers et lui crever le coeur. Elle reprend le bras de Jason et descend avec lui dans ce style laissant tout bonnement présager de ce qu'ils ont fait dans cette fameuse salle de bains, alors qu'en bas se tient cette scène pitoyable où Wayne s'enquiert de l'état de Strange, et tente pour ainsi dire de calmer le feu. Le regard de la quarantenaire dérive alors vers l'étrange duo fait d'une brune et d'un jeune homme aux cheveux blancs. Et c'est bel et bien celui-ci qui éveille son intérêt. Car dans ses mimiques, ses tics, elle reconnait des choses qu'elle a appris à déceler au contact des ses employés de l'Elysium. Une fois les escaliers descendus et ses cheveux remis en place, elle fait cependant signe à Jason pour qu'ils dérivent vers les deux protagonistes ayant éveillé son intérêt. Si tant est que Jason le veut, après ce qui a été dit à l'étage, cependant. Dans tous les cas, Talia s'avance vers eux en affichant un sourire poli et sommes toutes bienveillant. Même si il n'est que de façade, comme l'est son identité en cette soirée.
« Excusez ma curiosité. Je suis Miranda Tate. Aux vues de la situation ainsi que de vos expressions, je me suis demandée si vous ne souhaiteriez pas en profiter pour prendre l'air ? Ce rafraîchissement sera bien plus bénéfique que les boissons proposées en cette soirée, et si besoin est, je me porterai garante de votre absence. »
C'est une main tendue. À voir si ils choisiront de la prendre ou non.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 30 Mar 2024 - 21:06
Charité bien ordonnéeFT. Gala Les voilà à nouveau deux dans cette pièce close, le silence retombe avant que l'envoûtante Talia ne le brise par une question des plus déconcertante. Jason ne peut que répliquer à cette question.
« J'ai tendance à croiser le fer plutôt que jouer à ce genre de jeu, mais ce jeu me plaît, surtout s'il concerne ta personne. »
Il n'ajoute rien de plus, son regard reste plongé dans celui de la charmante brune et c'est alors qu'il voit cette même femme s'avancer un peu plus vers lui, sa main se pose sur sa nuque pour l'amener à pencher sa tête vers elle, il se laisse faire et ses lèvres rentrent en contact avec les siennes. Ce baiser ne dure que quelques secondes, mais pour Jason cela dure plus longtemps. Des émotions diverses lui parcourent à la fois le cœur, le cerveau et le corps, il n'avait jamais connu l'amour d'une femme, enfin, il y avait bien eu sa mère, mais ce fut de courte durée, Jason comprend en cet instant pourquoi il avait arrêté de s'attacher à quelqu'un. Mais cette illusion d'une potentielle romance entre eux deux, s'envole quand elle se recule et regarde les lèvres du jeune homme.
Jason dépose sa main sur le bras de Talia qui tenait encore sa nuque, il respire lourdement et baisser les yeux. Elle lui proposait quelque chose de charnel, mais après cette soirée et cette potentielle nuit, il devrait faire comme si cette discussion et ce moment n'avait jamais eu lieu. Un homme lambda aurait accepté sans se poser de question, mais pour Jay, c'était encore une épreuve qui renforce sa volonté de ne plus ouvrir la porte de son cœur.
« Oui, je te comprends... Ce serait te mentir de te dire que je n'espérais pas une histoire entre nous deux, mais ma vie et la tienne est si différents et proche à la fois. Je respect ce choix Talia. L'homme qui sera ton égal aura intérêt à assurer, tu le mérites même si tu penses le contraire. »
Jason essaie de sourire, mais ce sourire n'est pas franc, il relâche l'emprise qu'il avait sur le bras de Talia dans une dernière caresse. Il la laisse s'éloigner et remet sa chemise comme il le peut et prend son trench qu'elle pose sur lui.
« Oui, descendons, cela vaut mieux. »
Jason descend les escaliers aux bras de Talia, il replace ses cheveux d'une main rapide, même si certains des invités ont déjà deviné aux vêtements froissés que leur petite escapade, là-haut, fut des plus mouvementés. Elle jette son dévolu sur deux personnes dont Jason n'avait aucune idée de qui ils étaient. Il reste dans son sillage et avance en silence, il l'écoute se présenter auprès des deux personnes. Cette soirée est de plus en plus étrange et intéressante, mais l'air était devenu plus tendu comme irrespirable.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 31 Mar 2024 - 11:17
Charité bien ordonnée
Gare à la cour des hiboux qui d’en haut scrute Gotham, au tribunal des chouettes qui sait tout de nos âmes, car par-delà les murs, il entend chaque mot, gare à son bras armé, gare à son émissaire dont le nom est l’Ergot
_ "Appelez une ambulance, et ne dites rien aux invités, je me charge moi-même de ce qui va se passer. Pouvez-vous voir avec le docteur Grandt si elle peut intervenir ? Elle est prévenue ? Je veux un rapport. Tempérance, est-ce que tu m'entends ? Que s'est-il passé ?"
Le client avait enfin quitté son bureau. Kizaragi l'attendait dans la salle de bal et gérait de son mieux les invités ingérables qui étaient présents. Waynes avança dans la pièce et la jeune femme dut accélérer le pas pour rester à sa hauteur pendant qu'il lui posait toutes les questions. Est-ce sa façon de dire qu'il n'était pas content ?
_ "L'ambulance est en chemin ainsi que le GCPD. La personne qui a frappé le maire est dans le PC sécurité, il était muni d'une invitation." Histoire de souligner que son équipe avait bien fait le filtrage et qu'il fallait faire plus attention à qui il invitait à l'avenir. Parfois, il suffit d'une personne un peu agitée pour mettre le feu aux poudres.
_ "Pour les invités... Cela s'est passé en plein milieu de la salle de bal... Ils ont tous vu la scène. Mais aucun ne l'a filmée..."
Il fit une suggestion intéressante, parmi tous les friqués invités, il y avait une rombière qui était docteure. L'ergot avait parcouru sa fiche lors de la préparation de la fête, une certaine Grandt qui gérait une clinique. La cheffe de la sécurité parla dans son micro.
_ "Ici 01 à tous. Je cherche le docteur Grandt. Est-ce que quelqu'un a un visuel ?"
_ "Ici 07, oui proche des toilettes"
_ "OK"
Kizaragi allait quitter le quarantenaire quand ce dernier se décida à ouvrir les yeux sur sa soirée et à la blâmer quant aux comportements de ses invités. C'était tellement plus facile que d'en prendre la responsabilité.
_ "Mais que se passe-t-il ici ? Depuis quand mes invités se font agresser dans ma maison ?"
_ "Mr Waynes, vous avez voulu une sécurité discrète et presque invisible... Je ne pouvais pas mettre un agent derrière chacun des invités..." Fit-elle sur le ton de l'excuse.
_ "Si vous voulez bien m'excuser, je vais voir le docteur Grandt. Si vous le cherchez Mr le maire Strange est aux toilettes pour se... Rafraîchir..." Après un bref hochement de tête appuyé, un reste de son éducation japonaise, elle tourna les talons et fila vers le docteur Grandt.
_ "PC à 01, le GCPD et l'ambulance viennent de passer la grille nord..."
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 7 Avr 2024 - 21:17
Charité bien ordonnée
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Tout s’était enchaîné si vite. Cassidy ne savait plus où donner de la tête. Son esprit était partagé par un désir de rebellion et celle de minimiser l’action d’Elio pour lui éviter des ennuis. Les secondes défilent et l’esprit confus de l’adolescent se scinde en mille morceaux pour trouver une solution, un plan qui pourrait transformer ce cauchemar en rêve. Après avoir passer plusieurs mois isolés de la civilisation et du bruit ambiant, l’atmosphère et la tension environnante ne faisait qu’accroître l’anxiété de l’adolescent déjà fragilisé. Derrière un visage sévère se cachait un jeune russe brisé qui essayait de contenir ses émotions pour ne pas montrer ses faiblesses. La moindre émotion détectée pouvait être retourné contre soi, c’est une leçon de vie que Cassidy avait appris à ses dépens, bien avant d’avoir poser les pieds à Gotham City.
Cet excédent de pensées, d’émotion qu’il devait canaliser, avait paralysé le télépathe. Elio était désormais seul contre tous alors que la sécurité l’avait déjà encerclé et éloigné de la fête. Il espérait que Strange ne serait pas le mettre de son châtiment. Frapper un représentant en public peut parfois entraîner de lourdes conséquences, mais il ignorait lesquels. Cassidy avait encore beaucoup à apprendre sur ce pays et ses règles. C’est pour cela qu’il s’était tourné vers Katheleen, l’une des rares personnes en qui il pouvait avoir confiance. Elle ne pourrait probablement pas faire plus, mais c’était toujours mieux que rien. Cassidy avait les poings liés, incapable de choisir la couleur de ses vêtements sans avoir l’accord de son père adoptif. Il pourrait toujours supplier ce dernier pour qu’il laisse Elio tranquille, mais il est certain que cela n’apporterait rien et il ne voulait pas non plus lui donner cette satisfaction.
L’ambiance environnante était plutôt glaçante. Les invités ne savaient pas réellement comment réagir face à ce qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Les interrogations, les murmures au creux de l’oreille fusent. Cassidy a commencé à les ressentir, en plus des émotions de Strange que l’adolescent pouvait parfois percevoir lorsqu’elles étaient beaucoup trop forte. C’est un mélange de mot, un brouhaha incompréhensible qui s’accumule dans une boîte crânienne déjà fragilisé par l’ambiance anxiogène. Rapidement, les paroles se sont empilées les unes sur les autres dans sa boite crânienne jusqu’à saturation. Jusqu’ici, l’adolescent était parvenu à cacher cette douleur qu’il ressentait. Il ne voulait pas capter les pensées des invités et pourtant, elle parvenait à lui sans difficulté. Leur nombre fatiguait l’adolescent qui avait de plus en plus de mal à cacher son mal être. Il cachait la douleur, mais le sang qui commençait à nouveau à s’échapper de l’une de ses narines finit tôt ou tard par le trahir.
« Katheleen, je… mal de tête. Я слышу их, я не хочу их слышать. » « …я не хочу их слышать » « Я слышу их… » « их, я не хочу их слышать »
Son esprit était parvenu à corrompre les pensées de deux ou trois invités réparti aléatoirement dans le manoir. Tous ce sont mis à prononcer ces paroles en même temps, sans réellement comprendre. C’était comme un spasme musculaire, leurs cordes vocales appartenaient à Cassidy pendant quelques secondes sans que ce dernier puisse réellement se contrôler. L’adolescent n’avait même pas prit conscience du petit incident qu’il venait de provoquer. Pour l’instant, le jeune télépathe essayait surtout de chasser ses voix dans sa tête.
Une première présence avait distrait l’esprit embrumé de l’adolescent. Il redressa légèrement son regard, essuya le sang qui s’écoulait de son nez pour percevoir une femme s’adresser directement à lui. Elle était accompagnée d’une seconde personne, un peu plus distant. Il faisait probablement deux têtes de plus que Cassidy, c’était assez déstabilisant. Il avait la tête d’un garde du corps un peu trop à fond dans son travail. Cette femme aborda le jeune russe avec une certaine bienveillance. Sa douce voix l’invita à se détendre et à diminuer l’anxiété qui perturbait ses pouvoirs télépathique.
« Je suis Cassidy Stra… » Il hésita un instant. Strange était un peu trop occupé à essayer de se remettre de ses émotions qu’il ne captera même pas le discours de son fils adoptif. « Cassidy Sverdlov. Je… tout ici est bizarre. Oui, je veux aller dehors. Merci. »
Son accent est prononcé. Il ne s’étala pas sur ses titres mais ne se fermaient pas à la discussion. Cassidy avait l’habitude de rester méfiant envers les personnes qui cherchaient à l’aborder. Ces pouvoirs lui avaient prouvé que ces gens avaient simplement pour but de servir leurs intérêts. Toutefois, il ne fermait pas la porte à une opportunité. Il hocha légèrement la tête en se massant le crâne. Son regard s’est doucement tourné vers Kath qui avait été abordé par une autre personne. L’orphelin ne parvenait pas à comprendre tout le monologue de celle qui avait arrêté Elio. Pour autant, son instinct ne le trompait pas.
« Tu n’es pas obligé… de le soigner. Laisse mourir » rétorqua Cassidy en s’adressant à la docteur avant de tourner les talons et de suivre cette Miranda « Je sors. Спасибо за подарок »
« Toi, tu ne vas nulle part, tu restes ici ! »
Ziggy attrapa le bras de l’adolescent, craignant que ce dernier profite de ce moment de distraction pour essayer de fuir, comme la dernière fois. Cassidy est connu pour avoir un tempérament de fugueur, il ne voulait pas que le schéma se reproduise. Ce n’était pas réellement l’intention de l’adolescent qui avait déjà payé pour sa première fugue le mois dernier. Strange avait sa manière de dissuader. Le jeune russe devait se montrer un peu plus subtile pour espérer se libérer de ces chaînes.
« Trop de voix. » grogna Cassidy en essayant de se libérer de l’emprise de Ziggy. « Trop de voix, je veux sortir ! Ça fait mal, connard ! Occupe-toi de ta sœur. »
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mer 10 Avr 2024 - 23:21
Charité bien ordonnée
Détachant ses yeux de son téléphone, Hugo releva la tête, seulement pour apercevoir furtivement de déplaisantes phalanges lui voler droit au visage. Avant de pouvoir réagir, il prit le coup de plein fouet les lumières qui l’entourait se fondèrent dans le décor, des étoiles qui voguaient dans son champ de vision. Sous l’impact, il s’effondra et tomba douloureusement sur ses fesses. Le monde autour de lui était distordu et informe, comme victime de spaghettification. Le cerveau d’Hugo, pendant quelques secondes, lui-même n’arrivait pas à savoir ce qui venait d’arriver à ce navire qui maintenait coulait. Il se redressa péniblement et tâta son nez qui saignait. Elio livra son discours à ces oreilles affamées, qui regardaient tour à tour le détective avec le regard rempli de haine et le maire dont le col était rouge, un filet de sang coulait du nez jusqu’au cou qui rougissait la chemise jusqu’ici parfaitement blanche. Une fois qu’Elio eu fini, Hugo afficha un rictus et, riant à gorge déployée, applaudi à deux mains sans prêter attention à son visage qui se tuméfiait.
"Bravo ! C’était très convaincant ! J’adorerais voir ces "preuves", mon cher. Je serai donc un négrier ? Je n’ai pas eu le plaisir de lire ce rapport auquel vous faites référence mais je suis convaincu qu’il doit être extrêmement divertissant."
Enfin, il sortit de sa poche avant un mouchoir avec lequel il tenta tant bien que mal de nettoyer son visage et éponger son nez ensanglanté. Apercevant Wayne qui arrivait juste :
"Franchement ! Ou est Batman lorsqu’on a besoin de lui !" déclara-il, en regardant son hôte droit dans les yeux. Il observa alors qu’Elio était emmené par la sécurité. "Faites attention, ce pauvre homme semble plutôt désaxé. Il se tourna vers Wayne. Je pensais qu’on ne laisserait pas entrer n’importe qui. Cela s’applique aussi à lui." déclara le maire en désignant Cobblepot qui venait d’apparaître, essayant d’ignorer ses déplaisants croassements.
Soudain, il lui traversa l’esprit qu’il n’entendait pas Cassidy et qu’il n’avait pas entendu parler d’Anne depuis quelque temps, trop longtemps la connaissant. Prétextant un malaise, Hugo se déplaça aussi vite qu’il pouvait dans la foule, tout en cherchant la chevelure argentée. Le cerveau de Strange encore quelque peu sonné tournait à 200 à l’heure. Grandt a donc eu besoin de son heure de gloire. Arkham brûlait. De toute évidence, cela ne pouvait être une coïncidence. Mais qui aurait bien pu ? Hugo massa son crâne chauve comme pour le stimuler. Réfléchis, Hugo. À quel moment as-tu été négligeant ? Qui aurait pu te doubler ? Juste avant que le visage ne s’inscrive dans son esprit, il le vit. Négligemment habillé, se tenant près de Cassidy, il voyait très clairement Zachary. Encore mieux, Kathleen était aussi là. Cassidy allait lui filer entre les mains, malgré les précautions. Cet idiot d’Elio l’avait coupé de ses pensées. Il marcha vite vers eux et, une fois sûr d’être hors de vue des autres convives, il accéléra pour atteindre une certaine vitesse et chargea violemment Zachary, qui se préparait à l’accueillir. Plus grand que son adversaire, Strange tenta de plaquer Ziggy qui étonnement tint bon. Il sentit le genoux du criminel dans ses côtes mais ne fut nullement ralenti dans ses mouvements. Usant de la force qui lui restait, il agrippa à la taille Zachary qui, à cet instant, lui semblait être bien léger et l’envoya valser contre la porte des toilettes qui s’ouvrît violemment. Anne, qui se trouvait derrière cette porte, regardait avec effarement son frère qui tentait de se remettre de sa chute cul par dessus tête contre le bois dur.
"Arrêtez Professeur !"
Ignorant Grandt, Hugo se précipita et tendait la main vers Cassidy comme pour essayer d’attraper un insecte petit et énervant. Ziggy, derrière le professeur, se préparait à remettre le couvert. Malgré sa colère contre la situation, Hugo se félicitait d’avoir balisé la soirée au cas où. Bien sûr, c’était cette soirée où une partie importante de son plan aurait lieu que Grandt et Ziggy avaient décidé de la lui faire à l’envers. Il apparut cependant au maire que Zach était trop idiot pour organiser ça seul. La mâchoire serrée, il murmura.
"Lisbeth !"
Bien sûr que c’était elle. Il aurait dû la tuer lui-même, de ses propres mains, mais il a été trop gentil. Voilà ce que ça vous apporte d’épargner les autres. Anne se précipita hors de la salle exiguë et se plaça sur le chemin de Strange, s’adressant à tout le monde en même temps, elle parlait vite et paniquait visiblement. Elle était décoiffée et suait à grosse gouttes comme si elle allait mourrir à n’importe quel instant.
"Arrêtez ! J’ai donné l’ordre ! C’est trop tard…"
"Mais trop tard de quoi putain !?" s’impatienta Zach, essoufflé.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Ven 12 Avr 2024 - 2:10
Robe
Sincèrement. De la "charité" ?
Things could be so different now, it used to be so civilized. You will always wonder how it could have been if you'd only lied. It's too late to change events, it's time to face the consequence for delivering the proof. In the policy of truth. "Never again" is what you swore the time before. . -- feat. des invités de marque
Intriguée, mais pas pour autant abrupte voir intrusive, Talia observe le jeune homme de haut en bas, intriguée par ce début de nom de famille qu'il se donne avant de tout bonnement en changer, comme si celui-ci le dérange. Stra ? Strange ? Son sourcil droit s'arque en réponse à ce changement soudain, bien qu'elle en reste là au vu du degré de perturbation du jeune homme. Le but n'était pas de le mettre encore plus sur la défensive, mais bien de l'amener sur un terrain plus favorable à la discussion. Chose qui d'ailleurs semble effective au vu de sa réaction. Jouant donc son rôle de Miranda Tate, et voyant qu'il est de moins en moins à l'aise et surtout en besoin de respirer, la brune s'avance d'un pas et glisse délicatement une main vers le bras du dénommé Cassidy.
« Dans ce cas, je vais vous accompagner. Il semblerait que l'on requiert les talents de votre amie. Grandt, c'est cela ? J'espère que votre tribune trouvera un meilleur écho que dans cette pléthore d'esprits étriqués. »
Malheureusement, sa tentative est brusquement arrêtée par l'arrivée d'un troisième individu, qui ne se gêne aucunement pour attraper par l'autre bras le jeune Sverdlov alors qu'ils commencent à s'écarter du reste de cette foule. Portée par ses instincts, la brune comprend aisément qu'elle a mis le doigt sur quelque chose de complexe, et bien plus intéressant qu'elle ne l'aurait cru. Comment Grandt connaît ce garçon. Pourquoi cette soudaine et brusque apparition de cette cinquième partie. Pourquoi parler de voix ... ? Le tableau jusque là bien vierge se retrouve griffonné de ces divers éléments, et Talia veut savoir. Elle ne laisse pas le choix au nommé "connard" d'aller plus loin, affermissant sa prise non plus sur le jeune russe, mais sur celui venu s'ajouter au tableau, quel que soit son nom. D'autant plus que l'aura dégagée par cet individu lui laisse présager que sa personne n'a pas de bonnes intentions. Tout du moins, des intentions plus sanguinaires que nombre de convives ne partagent pas.
« Il ne sera pas seul. Et à moins que vous ne souhaitiez qu'un nouveau scandale n'éclate, impliquant un besoin imminent de médecin, je vous conseille de le laisser respirer, s'il vous plaît. Il ne se sent pas bien. »
Et lentement, elle le dégage en restant douce, en maîtrise face à ces muscles crispés. Sauf que Strange, tel un taureau ayant vu le drap rouge les charge, ou plutôt charge l'individu indésirable qui tentait alors de retenir Cassidy. Pis encore, après ce léger début de bagarre digne des bords d'un comptoir de bar malfamé, il le jette vers les toilettes, l'obligeant à rejoindre le sol et par la même occasion la porte des lieux, dans un mouvement digne d'un enragé sous effet d'alcool. À croire que le coup porté l'a rendu bien plus saoul que nombre de sans abris de Gotham. Talia s'écarte heureusement à temps et se retrouve vite dos contre le poitrail de Jason, sans cesser pour autant d'observer cette scène de chaos qui va faire autant chou gras demain que le coup de poing reçu plus tôt. Et dieu elle sait à quel point Cobblepot ici présent va se faire une joie d'ouvrir son grand bec pour regagner cette estime perdue depuis sa cuisante défaite aux élections.
« Eh bien quelle vision déplorable que voilà ... »
Déclame-t-elle autant pour elle, que pour son partenaire de soirée. Strange n'en a que faire de leur présence, en plus du reste de l'assemblée. Non, en fin de compte, on ne dirait pas un alcoolique, mais un pathétique drogué à qui l'on a volé la dose. Il suffit de voir son attitude de chien enragé, son besoin d'affirmer sa prise sur le jeune homme. Heureusement, Talia revient élégamment à la charge et attrape le jeune garçon pour le mettre autant entre elle et Jason afin de le protéger de toute cette débandade.
« Mes excuses mais vous agissez bien bizarrement monsieur le Maire. Auriez-vous, vous aussi, besoin de prendre l'air ? »
Demande-t-elle innocemment, bien que le propos se veuille dans le fond moqueur. Cependant, une autre partie s'ajoute, paniquée. Des monster men ? Talia plisse les yeux et revient autant vers Jason que Cassidy, soudainement plus tendue, plus alerte. Ses iris comme son attitude se font d'autant plus sombres. Le nombre de voix ... elle comprend maintenant. Danger.
« Jason. »
Formule-t-elle d'un ton grave et lourd de sous entendu. Si tant est qu'il veuille la protéger, elle lui fait bien signe d'un bref coup de menton de s'occuper du jeune russe. Ses doigts quand à eux se crispent sur petit sac de luxe qui jusque là était resté sur son épaule.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 13 Avr 2024 - 7:55
Hélas, le président s'intéresse rapidement à Shepard, m'obligeant de m'interrompre pour lui laisser discuter avec Luthor. Ce soir, je n'ai pas envie d'attirer l'attention d'homme puissant et dangereux tel que Lex. Nora ignore complètement ce que cet homme a fait, mais je sais que son instinct lui indique que quelque chose cloche avec le président. Cependant, l'attention de mon épouse est rapidement captivée par Bruce qui s'adresse à une femme qui vient d'arriver… Et de repartir?
''Tiens? J'ignorais que Bruce s'était marié…''
''Cela m'étonnerait. Monsieur Wayne est reconnu pour avoir de nombreuses aventures. Cette femme devait être qu'une autre de ses conquêtes…''
''N'as-tu pas remarquer le regard qu'ils se sont échangés? L'un qui a manqué de mot et l'autre qui lui offre une démarche séduisante?''
Peut-être… Peut-être…''
Je ne peux m'empêcher d'être inquiet. Je regarde aux alentours, à la recherche de danger. Ce que mes yeux trouvent pourtant est ce jeune homme là-bas… Il me rappelle vaguement quelqu'un? Un autre de ces fils adoptifs de Wayne peut-être…?
''Ce petit couple là-bas te donnerait-il certaines idées…?''
Je doute que la bonne réponse à cette question soit « non, je surveille les environs », alors j'improvise.
''Oui, et elle commence par une flûte de champagne pour la plus belle femme de la ville.''
''Oh, Victor ~''
Elle me prend le bras et nous nous dirigeons vers le champagne. Hélas, pour ce qui est d'acquérir de l'alcool, Monsieur Wayne est nettement plus rapide… Et maladroit. Ma femme, qui a vu tout comme moi ce qu'il s'est passé, me chuchote discrètement.
''((Est-ce toi qui a poussé Bruce…?))''
''((Quoi? Non! Il a fait cela de lui-même! Éloignons-nous un peu pour l'instant…))''
J'ignore à quoi joue monsieur Wayne, mais je n'ai pas envie d'être impliqué dans ses histoires… Et une histoire du maire fait soudainement surface. Nora fait un petit cri de surprise lorsque Strange se fait frapper en plein visage et elle me lance un regard confus en entendant les accusations. Connaissant le docteur, je suis certain que ces accusations sont entièrement vraies, mais Hugo est mon allié jusqu'à nouvel ordre, qu'importe les projets immoraux et ses secrets horribles qu'il cache et… Qui devrait mieux cacher à l'avenir. Par conséquent, je ne vais pas intervenir contre lui.
''Ce qu'il vient de dire à propos du maire… Est-ce la vérité…?''
''Je crois que seul le temps nous le dira…''
Et le pire, c'est que je réalise que maintenant que Cobblepot s'est invité à la soirée. Je doute qu'il vienne de voir. Entre sa vieille haine envers Wayne qui a mieux réussi que lui et la nouvelle haine envers Strange qui l'a trahi en prenant son poste de maire, il en a pour toute la soirée. Je n'ai pas envie de m'attarder ici si ce petit fou furieux armé s'entête à rester ici.
''Nora, je me demandais… Et nous partons?''
''я не хочу их слышать. Я слышу их. их, я не хочу их слышать''
''Nora…? Nora! Qu'est-ce qui se passe!?!? Nora! Reprend tes esprits!!!''
''Je… Quoi?''
''Tu parlais en russe!''
''Vraiment? J'avais l'impression d'avoir perdu le contrôle de mon corps pendant quelques instants…''
J'ignore totalement ce qui se passe ici, mais j'ai de moins en moins envie de rester pour le découvrir. Cependant, je n'ai pas l'occasion de dire quoi que ce soit. Elle pose son index sur mes lèvres, m'indiquant de l'écouter avant de parler.
''Tout va bien Victor. Qu'importe ce que c'était, c'est fini maintenant. Je sais que tu as peur pour moi, mais essaye de te détendre, d'accord? Fait cela pour moi…''
''Très bien… Tu sais que je ne peux pas te dire non…''
Alors que nous nous enlaçons doucement, je remarque les bruits provenant d'un peu plus loin. Est-ce Strange qui vient de partir dans cette direction? Qu'importe ce qu'il se passe, je ne dois pas m'en mêler tant ma précieuse Nora n'est pas directement menacée. Nous sommes chez Wayne, un homme qui s'implique dans l'évolution de la sureté et de la sécurité. Ses employés devraient pouvoir gérer cela. Les choses devraient rapidement se calmer, n'est-ce pas…?
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 13 Avr 2024 - 15:34
Charité bien ordonnéeFT. Gala Ce jeune homme, qui se prénomme Cassidy, semble être proche de Strange. Cet homme pathétique que Jason déteste comme beaucoup d'autres types de son envergure. Jason laisse Talia prendre les devant, mais la situation dérape très vite quand une autre personne intervient. Jay trouve cette scène plus que déplorable et regrette d'une part d'être venu à ce gala, même si la personne qui se trouvait à ses côtés égayé cette soirée. Puis Strange entre en jeu et c'est la goutte d'eau de trop pour Todd.
La mère des démons rattrape l'étrange jeune homme pour le mettre entre elle et son cavalier de la soirée. Voilà que Jason se retrouve à jouer les baby-sitters pour un jeune homme qu'il ne connaissait même pas, mais à voir le comportement de ce dernier la relation qu'il avait avec Strange n'était pas des plus sain. Si la situation n'était pas désamorcée rapidement elle aller engendrer pas mal de chose désagréable pour Jason qui n'avait pas envie d'attirer l'attention sur lui.
Jason remarque le comportement de Talia qui semble tendue et cela confirme les doutes du jeune homme quand elle prononce son nom. Mais il est hors de question pour Jay de rester là à faire le beau et de ne rien dire. Il s'avance devant Strange et le toise de sa hauteur, son regard est froid et sa voix devient plus grave.
« Vous ne voudriez pas une mâchoire cassée en plus de votre nez, Mr le maire ? Pas besoin de me répondre, je me passerais des mots qui sortent de votre bouche. Ce garçon va nous accompagner dehors que vous le vouliez ou non. Et gardez vos chiens de garde en cage. »
Jason se retourne vers Cassidy et Talia. Remets en place sa cravate pour se détendre un peu. Et regarde le jeune homme dans les yeux, adoptant une attitude plus calme.
« Jeune homme, veux tu sortir prendre l'air avec nous ? Nous t'obligerons à rien, mais tu as le droit à ta propre volonté. J'ignore le lien qui te lie à Strange, mais ne le laisse pas t'enfermer dans une cage. »
Peut importe ce que Cassidy accepte de faire, Jason ne pouvait pas réagir face à ce comportement des plus toxique qu'avait Strange envers ce jeune homme.
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Dim 14 Avr 2024 - 23:17
Charité bien ordonnée
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Progressivement, Cassidy perdait le contrôle de ses facultés psychiques. Son esprit errait et absorbait les pensées des invités. Face à ce spectacle chaotique, leurs avis étaient assez partagés. Il pouvait entendre les murmures glisser au coin de l’oreille du conjoint, les rumeurs qui se promènent de table en table. Le jeune télépathe n’avait aucun mal à promener son esprit pour déceler les secrets des hôtes. Ces pouvoirs n’avaient jamais été stable, les scientifiques qui avaient expérimentés sur son petit corps frêle l’avait considéré comme un prototype. Ses pouvoirs ne se déclenchaient pas toujours sur commande. Son instabilité émotionnelle pouvait créer ce genre de dégâts. Il avait beau vivre avec ce don depuis plusieurs années maintenant, il se montrait toujours capricieux et difficilement contrôlable. L’environnement anxieux ne faisait qu’accroitre cette perte de contrôle.
Ce sentiment de mal être a attiré l’attention de Miranda et de son garde du corps. Espérant que les voix s’arrêteraient en changeant de pièce, l’adolescent avait légèrement hocher la tête. Sa nuque penchait en direction de ses chaussures, sa main massait son front pour tenter d’apaiser les fortes migraines qui venaient. Il s’agissait d’un des nombreux effets secondaires des pouvoirs psychiques de Cassidy. Plus il essayait de contrôler l’esprit ou lire les pensées d’autrui et plus la douleur se faisait sentir. Il tentait tant bien que mal de rompre ce lien psychique, mais il avait la sensation que plus il luttait, plus les victimes s’entassaient. Au moment où Cassidy s’est tourné vers la sortie, il a senti Ziggy le retenir. La petite lueur d’espoir s’était éteinte en une fraction de seconde pour se transformer en stress supplémentaire. Instinctivement, Miranda et son garde du corps sont intervenu pour protéger l’adolescent.
Ils n’auront pas le temps d’éloigner Ziggy de l’adolescent. Contre toute attente, Strange a déambulé vers eux pour plaquer son propre agent, craignant qu’il lui vole sa progéniture adoptive. Cassidy sursauta et se paralysa au moment de l’impact. Sa nuque se redressa pour observer la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il avait déjà vu le professeur dans cet état d’agressivité par le passé, il s’estimait presque chanceux que ces pulsions violentes soient tournées vers quelqu’un d’autres que lui. De loin, l’orphelin russe essayait d’oublier ses maux de tête pour quelques minutes pour devenir le spectateur de la rage de son père adoptif. Il était un peu trop loin pour comprendre tout ce qu’il pouvait voir devant lui. L’adolescent était un peu trop faible pour intervenir et son seul sentiment à ce moment précis était de sortir de ce cauchemar.
Il était prêt à tourner les talons et laisser Miranda le guider lorsqu’il vit la main de Strange tenter de récupérer son enfant. Son regard s’orienta vers ce dernier, laissant échapper un sentiment de mépris à son égard. Les migraines devenaient de plus en plus intenses, mais Cassidy avait pris quelques secondes pour cacher cette douleur et se dresser contre son ravisseur. Il est rapidement rejoint par le garde du corps de Miranda qui n’exprimait aucune crainte à l’idée de se dresser contre le maire de cette ville. Pendant un instant, le télépathe s’est senti en sécurité, ils étaient de son côté. Kath essayait tant bien que mal de rassurer l’adolescent avec des paroles mais elle parlait presque à un sourd qui ne réagissait pas réellement.
Car les voix sont là, un énorme brouhaha qui perturbaient son esprit et l’empêchaient de se concentrer. Il devait redoubler d’effort pour entendre et comprendre ce qu’on essayait de lui dire. Lorsque le garde du corps s’est directement tourné vers lui pour lui adresser quelques mots et lui redemander s’il souhaitait toujours quitter les lieux, il n’eut qu’un regard vide et confus. Les yeux de Cassidy se promenait de gauche à droite, son esprit s’égarait et essayait de récupérer la voix de cette homme pour en comprendre le sens, mais il se retrouvait rapidement submergés par les informations qui défilent, aussi bien physiquement que psychiquement. Très vite, le télépathe a du mal à cacher cette souffrance et retient sa tête lorsqu’une douleur soudaine vient lui frapper le crâne.
« Aah… Les voix… они не останавливаются. Je ne comprends pas… не слышу. Они не хотят останавливаться. Faites… taire… ces gens. Dehors… »
L’adolescent tenta de se boucher les tympans en espérant faire taire ses voix mais elles étaient toujours là, elles se multipliaient. Elles devaient de plus en plus invasive et puisaient dans l’énergie vitale du télépathe. Un filet de sang abandonnant s’était échappé de ses narines. Certaines de ses victimes avaient commencé à ressentir de légers vertiges accompagné par un saignement nasal. Cassidy avait beau se concentrer pour essayer d’arrêter tout ça, il ne faisait qu’empirer les choses. Son corps était pétrifié par une anxiété progressive. Seul son traitement médical le protégeait d’une crise d’épilepsie à venir mais le malaise n’était pas loin.
Le remue-ménage avait attiré l’attention de la sécurité déjà en alerte, suite à l’intervention musclée d’Elio. L’un d’eux avaient remarqué l’adolescent encerclé dans un état discutable par plusieurs invités et son père essayant vainement de récupérer son enfant. Au milieu de ces étrangers qui gravitaient autour de lui, Cassidy avait un regard vide, un teint pâle et le sang avait commencé à tâcher sa chemise. Craignant une nouvelle agression après celle du maire, le vigile s’est rapproché pour se dresser entre Strange, Miranda et son garde du corps.
« S’il vous plaît, veuillez rester éloigner et à ravaler vos menaces ou je vous colle au trou avec le taré complotiste. » Il leva les yeux en direction de Cassidy. « Hey. Est-ce qu’ils vous ont fait du mal ? »
« Les voix… » répéta le garçon. Son regard était vide. Son esprit continuait d’accumuler des voix, des informations sans en comprendre le sens. Il n’arrivait même plus à donner du sens aux mots qu’on lui adressait. « …Comprends pas. Froid… »
« Je crois qu’il a besoin d’un médecin. Poussez-vous. Laissez-le respirer. » L’homme se tourna vers Katheleen. « Venez l’aider. »
De l’autre côté, Anne suait à grosse gouttes et redoutait la réaction de Strange. Fuyant la réalité et la gravité des actions de Lisbeth, son attention se porta vers son supérieur puis de son objectif. Son sang ne fait qu’un tour. Le professeur a déjà perdu beaucoup, l’idée même de perdre une nouvelle cible pouvait rendre les choses encore plus cauchemardesque qu’elle ne l’était déjà. Son instinct lui avait donné une décharge électrique, l’enfant ne devait pas partir. Mécaniquement son attention se porta vers Cassidy et son état qui se dégradait avec l’arrivée du vigile, il y avait encore un espoir de ramener le jeune russe au bercail.
« Il est avec nous, il est avec nous, ne le laissez pas partir ! » lança Anne en interrompant le vigile qui demandait de l’aide à Katheleen. « Je vais le ramener auprès de son père, il sait gérer ce genre d’incident. Il est très fragile. »
« Le médecin allait justement… »
« le Dr Grandt n’est pas un médecin adapté pour gérer ce genre de crise. Cassidy est schizophrène, il est en pleine crise de démence. Nous savons très bien le prendre en charge. »
Cassidy était entré dans un état second. Son esprit était tellement obstrué que ce dernier ne parvenait plus à analyser et comprendre la scène qui se déroulait devant ses yeux. Il ne sentait même pas les muscles de son bras se raidir lorsque Anne le passa derrière sa nuque. Elle avait tout de suite senti les jambes du jeune russe se dérober au premier pas. Elle pouvait sentir toute la faiblesse de son corps sans comprendre ce qui le mettait réellement dans cet état. A son tour, le vigile avait commencé à se plaindre de maux de tête et d’un saignement de nez, Anne préférait l’ignorer.
« это больно… эти голоса » marmonna l’adolescent, il ne sentait même pas ses jambes bouger paresseusement.
« Tu vas retourner auprès de ton père… Zach, vient m’aider, le gamin pèse son poids ! »
Dernière édition par Cassidy Sverdlov le Mer 17 Avr 2024 - 11:17, édité 1 fois
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Mar 16 Avr 2024 - 0:58
Charité bien ordonnée
Dans un souffle, Hugo fondait sur Cassidy et posa sa tête branlante sur ses genoux.
"Ne le touchez pas, Beck. Cassidy…regarde mon doigt. Le vois-tu ? Regarde le, ne te concentre pas sur les voix, elles n’existent pas. Il n’y a que ma voix. Regarde mon doigt. Compte jusqu’à dix. Fais le. Les voix s’en iront…tu me met dans une situation délicate, mon garçon. Prend le temps de te calmer, avant qu’un désastre irrémédiable n’arrive."
De sa poche, il sortit une mixture et la lui fit avaler. Il détourna ses yeux de Cassidy, dont le souffle se calmait et dont le teint retrouvait le peu de couleur qu’il avait, pour observer ceux qui l’entouraient.
"Mademoiselle Grandt…et je suis celui qui maltraite mes patients hein ? De toute évidence, vous ne pouvez pas repérer un garçon en état de choc. Sverdlov a besoin de soins que moi seul peut lui prodiguer. Si je n’étais pas venu, vous l’auriez laissé faire sa crise et mourir sur le parquet de ce manoir. Bravo pour votre article, c’était un bon moyen de vous faire mousser tout en essayant de me salir et, pourquoi pas, récupérer Cassidy. Vous n’êtes pas digne de mon attention, mais vous en revanche…votre fils…peut l’être. Après tout, il a hérité de la relative intelligence de sa mère, et cette ville en a bien besoin. J’ose espérer que vous n’allez pas le contaminer avec vos notions faussées de bien et de mal et d’utopisme crasse. D’ailleurs, moi aussi je peux écrire des articles. Que penseraient les gens de vous si ils apprenaient que vous n’avez pas pu empêcher votre propre sœur de s’ôter la vie…? une médecin qui ne détecte pas des signes avant-coureurs de suicide chez sa propre sœur…votre image de chevalière blanche va en prendre un coup, et votre crédibilité. Mais je ne suis pas obligé de faire plus de recherches que ça, n’est-ce pas ? J’espère que je ne serai pa obligé de me plonger plus que ça dans votre passé. Car j’ose espérer que si je respecte votre vie privée, vous respecterez la mienne. N’est-ce pas ?"
Hugo sourit en repensant à l’instant où il avait appris cette bribe d’information sur cette sœur dont elle essayait de convaincre qu’elle n’avait jamais existé, ou ce fils qui n’avait ni nom ni visage.
"Tout comme notre amie Lisbeth, vous savez couvrir vos trace et tout ce qui concerne votre famille. Mais si vous m’obligez à chercher, je trouverais. Croyez moi."
En prenant le pouls de Cassidy, il se tourna vers les deux opportuns, un homme et une femme. La femme le regardait avec défi tandis que l’autre était plus prudent qu’autre chose. Eux aussi veulent lui enlever Cassidy. Étaient-ils tous de mèche ? Mais comment Kathleen Grandt pourrait bien connaître Talia Al Ghul et le revenant Jason Todd.
"Voyez-vous ça. Je ne vous connais pas, mademoiselle, mais je ne suis pas assez fou pour venir vous baiser la main. Vous m’avez l’air…peu portée sur les gages de politesse. Votre ami m’intrigue cependant. Jason Todd…vous me semblez bien agressif pour quelqu’un qui est sensé être mort. "
Hugo avait toujours vu Jason comme une sorte de brute épaisse que Batman avait fait l’erreur d’entraîner. Son naturel colérique et sa prédisposition à la violence le rendaient imprévisible et dur à contrôler. Il faisait plus confiance à ses muscles qu’à son cerveau. La femme à ses côtés en revanche, était inconnue au bataillon. Pour un homme de science tel que le maire, une inconnue faisait d’un calcul une chose d’autant plus intéressante. Elle possédait des traits gracieux, une chevelure noire et ses yeux avaient quelque chose d’un objectif d’appareil photo, qui vous regardait comme pour enregistrer vos moindres faits et gestes. Todd lui ordonnait de ne pas appeler ses chiens de garde, mais c’est très dur comme tâche. Après tout, ces bêtes sont tellement pratiques. Avec un bon protocole de Pavlov, on pouvait faire faire à un chien tout ce qu’on veut. C’est ce qui est fascinant chez les chiens. Peut importe comment vous le traitez ou ce que vous lui ordonnez de faire. Les chiens, contrairement aux hommes, n’on que faire de l’argent. Si seulement Hugo pouvait soudoyer des chiens avec des croquettes comme il a soudoyé des hommes de Cobblepot pour l’informer, la vie serait bien plus simple. Malheureusement, il existera toujours des hommes incorruptibles, qui n’accepteront ni l’argent ni les croquettes.
"Le seul chien de garde ici, c’est vous mon cher. Savez-vous ce qu’est la caractéristique des chien de garde comme vous-même ? Ils aboient mais ne mordent pas. Gardez votre caniche en laisse, vous voulez bien Mademoiselle ? Mon fils n’ira nul part. Vous venez tous d’être témoin de ce qui arrive lorsque je ne suis pas là pour lui. Le petit ne veux pas partir. Vous le tirez de toute part, comme des enfants qui se battent pour un jouet."
Ziggy entama un pas mais sa sœur l’arrêta, en faisant non de la tête.
"C’est quoi ses monster men dont tu nous parle ? -C’est vrai ça dit Strange en se retournant, un sourire narquois sur son visage. Qu’est-ce donc que ces monster men ?"
Anne bégaya, ne sachant sur quel pied danser. Elle voudrait partir en courant, quitter cette ville de malheur pour ne plus revenir. Mais elle savait cela impossible. Tout simplement parce que Strange avait besoin d’elle. Oui. Un homme comme lui, si intelligent, il a de si grands projets. Elle voulait en être. Elle DEVAIT en être. Elle qui jusqu’ici n’avait pas été grand chose à part la petite bête curieuse de la famille, qui réussissait à l’école et que l’on trouvait coincée. Elle pouvait être plus, l’acolyte de l’homme qui a changé le monde. Et si elle s’était fourvoyée ? Et si…Strange n’était pas ce qu’il prétendait. Non, la ville s’était améliorée sous son mandat. Mais, était-ce pour de vrai ? Souhaitait-il vraiment le bien de la ville ? Après avoir vu ce qu’il avait fait du garçon et ce qu’elle avait pu apercevoir de ses expériences…
"Je…je…ri…rien du tout…j’ai perdu mon calme, Zachary, voilà tout. Mais ça ne se reproduira plus monsieur Strange ! Vous avez ma parole. - Je crains que votre parole ne suffise plus. Après tout, comment puis-je être sûr que vous n’ayez rien à voir avec la destruction de mon asile. - Non ! Je…"
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Sujet: Re: Charité bien ordonnée [Gala] Sam 20 Avr 2024 - 15:59
ROBINEAU : Alors, si je vous comprends bien, pour dire de cette façon miraculeuse « le petit chat est mort », vous pensez à un petit chat vivant ?
OZERAY : Non, Monsieur. Je pense à un petit chat malade.
ROBINEAU. Quel art prodigieux est le théâtre. Évidemment, il suffisait d'en avoir l'idée !
Jean Giraudoux, L’impromptu de Paris, 1937
Elle n’était pas la hauteur. Voilà ce qu’elle se dit, entendant bien combien son russe était insuffisant, entendant combien elle ne comprenait pas un mot de ce que disait Cassidy. Un mot, si, un mot seul, traversant toutes les langues presque universellement. "Maman…" Elle sourit tristement au fils orphelin tout en pensant au sien, qui était loin et dont elle ne savait même pas si pour le voir elle resterait assez longtemps en vie. Il était loin, fuyant avec ses grands-parents les représailles probables, quelque part, elle ne savait même pas où, dans l’immensité du grand pays qu’étaient les Etats-Unis. Et elle était là, perdu dans le décors familier de Gotham City, étrangère à son monde, improbable main tendue aux yeux de Cassidy. Et ils étaient là, quelque part dans cette vie.
Elle avait envie de lui poser des questions, d’entendre ses réponses. Elle voulait lui demander comment il allait, comment évoluait sa santé, s’il n’était pas trop maltraité. Pourquoi, alors qu’elle savait déjà que ce qu’elle entendrait ne la réjouirait pas ? Elle avait envie de le prendre dans ses bras, de le réconforter, de le rassurer, de lui promettre qu’elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le sortir de cet enfer, lui assurer que cela allait fonctionner, suffire à le libérer, de lui jurer que tout va à l’avenir bien se passer. C’est impossible, malheureusement, et elle n’avait jamais détesté les mots tant qu’en ce genre d’instants. Ce n’était pas la barrière de la langue qui ici les enfermait le plus, l’un de l’autre éloignés malgré leur amitié. Le soutien qu’elle aurait aimé lui transmettre était ineffable, et plus encore sa sincérité. En aucune langue de toute façon ses seuls mots n’auraient pu faire de ces promesses la vérité.
L’adolescent au cheveux blancs, déjà nerveux, et qui dans l’existence quotidiennement atroce qu’était la sienne devait l’être continuellement, se mit à paniquer subitement. Pour son nez qui saignait elle lui tendit un mouchoir mais la détresse dans ses yeux ne s’essuyait pas, elle, si facilement, et Katheleen se sentit coupable encore une fois de ce qu’elle ne comprenait pas.
« Qu’est-ce qu’il se passe ? » demanda-t-elle, abandonnant pour l’anglais malgré toute sa bonne volonté, cette langue étrangère dans laquelle elle ne savait pour ainsi dire prononcer que des phrases déjà préparées. La médecin sentait bien du jeune patient la crainte et l’anxiété, mais sans comprendre ce que d’elle il attendait. « Je vais t’aider, mais expliques-moi, Cassidy, s’il te plaît. »
Pour toute réponse, l’enfant aux cheveux blancs la pris par la manche pour l’attirer en bas de l’escaliers, jusqu’à son père adoptif en danger. Elle le suivit sans s’opposer à sa farouche détermination, ni avoir le temps d’investiguer plus avant ce qui lui était arrivé, ni où en était son état de santé.
« Excusez ma curiosité. Je suis Miranda Tate. Aux vues de la situation ainsi que de vos expressions, je me suis demandée si vous ne souhaiteriez pas en profiter pour prendre l'air ? Ce rafraîchissement sera bien plus bénéfique que les boissons proposées en cette soirée, et si besoin est, je me porterai garante de votre absence. »
Ils n’avaient qu’peine descendu l’escalier qu’ils furent abordés par une grande femme très élégante et à l’air conquérant. Au bras de son cavalier, elle détaillait le mutant aux cheveux blancs d’un air scrutateur et intéressé qui attisa de Katheleen la méfiance et la curiosité. Sa connaissance du langage mondain de ces sortes de soirées était suffisante pour entendre que c’était par ses paroles, une main tendue vers une échappatoire qui leur était sciemment proposée. Restait à en comprendre l’intention.
Elle ne répondit pas, elle était occupée à essayer de saisir les rumeurs qu’elle entendait courir, tentant d’en reconstituer une information cohérente, une vision pertinente de ce qu’il s’était passé. A peine avait émergé la nouvelle surprenante, mais étonnamment logique qu’une partie d’Arkham avait explosé, qu’un homme dans le costume de la sécurité du manoir vint l’informer que par le maître des lieux son savoir médical était requis.
La docteur fronça les sourcils. Le maître des lieux ? N’était-ce pas celui qui avait interrompu leur conversation précédemment, la bousculant, manquant presque de la faire tomber, déboulant à toute vitesse dans ce couloir isolé ? N’était-ce pas celui qu’elle avait aperçu, précédemment, discutant avec Strange et Luthor en même temps ? Était-ce maintenant celui qui de Cassidy cherchait à l’éloigner ? Ce portrait lui inspira un mauvais pressentiment, elle préféra se méfier. Avant d’aller où que ce soit elle avait encore quelques questions à poser.
D’abord, elle comprit avec surprise que quelqu’un s’était introduit ici pour frapper Strange au visage, puis avec atterrement que cette personne était Elio. "Oh le con… " fut, malpolie mais compréhensible sa première réaction lorsqu’elle réalisa qu’elle allait devoir sortir le détective -ainsi que Cassidy, Lisbeth également, et accessoirement elle-même aussi - de cette situation. Elle n’eut pas même le temps de mesurer à quel point alarmante était leur situation, et encore moins de réfléchir à une solution que l’état de Cassidy, fragile, nerveux, stressé, commença à empirer.
Quelque part au milieu de tant d’obligations et préoccupations de tous côtés, de l’urgence de s’inquiéter de la santé de Cassidy, qui demeurait la priorité, advint dans son esprit comme un monde parallèle, l’espace un instant suspendu au-dessus du temps, celui de se demander, triste et sarcastique, comment les choses à ce genre de situation en étaient arrivées.
Quand est-ce qu’elle en était arrivée à se retrouver avec sur son carnet de bal de sauver un orphelin exploité par la mafia d’un psychiatre psychopathe, Lisbeth de sa rage et sa colère, plus deux ou trois organisations occulte, Elio de son impulsivité, son hôpital de la faillite, et éventuellement de rester en vie ? Il y avait de cela presque rien, un instant, dix années, le principal challenge était de ne pas partir avant que la fête ne soit terminée. Il n’y avait pas à dire, les choses avaient vite évolué. Il n’y avait pas à dire, vraiment, les évènements étaient partis en vrille rapidement.
Sa fatigue se lut sans doute dans le regard qu’elle jeta à Jason et celle qu’elle ignorait être Thalia. Elle ne baissait pas envers eux sa garde, se demandant au fond quelle de ces inconnus pouvait être à les soutenir la motivation. Mais dans sa situation qu’elle n’ignorait pas délicate, elle n’avait pas tellement d’autres alliés dans l’existence et devrait faute de plus favorable chance donc se contenter de ces providentiels et étranges alliés.
La solitude qui continuellement pesait sur elle depuis trop longtemps tout à coup l’asphyxia avec la violence soudaine d’un coup de poing dans l’estomac. La fatigue l’écrasa en même temps que l’impression qu’Alan ne lui avait jamais manqué autant qu’en cet instant. C’est dans son sourire qu’elle aurait aimé tirer sa force, dont dans le désespoir. C’est sur son soutien qu’elle aurait aimé se reposer, non sur l’aide d’inconnus dont elle ne connaissait rien des intentions.
Elle n’avait presque plus de famille, désormais plus d’amis. Elle avait perdu son mari, l’impression du bonheur et l’espoir de donner du sens à l’existence. Le seul être qui la rattachait au-delà de son métier, personnellement à la vie était un fils loin, prétendu mort pour sa sécurité, et pour lequel elle craignait à chaque instant que le salutaire mensonge se transforme en insoutenable vérité.
Il lui fallait cependant se reprendre pour envers et contre tout au moins un peu aider ce garçon qu’elle voulait protéger un peu comme un fils, la petite mutante pour laquelle elle s’était vraiment prise d’amitié, et un monde pour lequel elle peinait de plus en plus à ressentir une sympathie particulière.
« Dans ce cas, je vais vous accompagner. Il semblerait que l'on requiert les talents de votre amie. Grandt, c'est cela ? J'espère que votre tribune trouvera un meilleur écho que dans cette pléthore d'esprits étriqués. »
Un sourire sarcastique lui répondit.
« Être le seul médecin, tout du moins le seul digne de nom dans l’assistance, ne me laisse, je le crains, guère le soin de me défiler. Cela n’est pas toujours agréable, mais mon métier est de soigner tout le monde, ce qui inclut aussi les criminels et les politiciens, même si ce sont quelquefois les mêmes. »
Soulignant les piques qui visaient Strange au-delà de la sincérité de ses mots au premier degré, elle fit se dessiner sur son visage un petit sourire, dépourvu de joie mais mordant d’ironie. Mais dans son calme et son sarcasme, aucune des personnes présentes ne pouvaient deviner à quel point sourire en cet instant lui pouvait lui coûter, à quel point porter le combat sous la forme, peut être intellectuellement stimulante, mais surtout concrètement vide de sens, d’une bataille de méchancetés polies déguisées en mondanités, l’écrasait sous le poids vide de la futilité.
« Tu n’es pas obligé… de le soigner. Laisse mourir »
Que trouver à répondre à cela ? La même chose qu’aux aspirations de vengeances de Lisbeth, la même chose qu’au désir violent de la petite mutante d’en découdre avec son bourreau, de lui faire payer au centuple ses crimes du passé. Rien. Il n’y avait rien à répondre.
Il n’y avait rien à répondre parce qu’il n’y avait pas d’oreilles pour l’écouter, pas de mot qui puissent convaincre, pas de silence pour laisser de la place à ses phrases et à ses mots. Il restait à demeurer seule avec ses idées et ses principes. Il restait à regretter que la haine et le sang aient si tôt germé, qu’un enfant si jeune ait de si cruelles pensées, regretter plus encore les tourments qui les avaient causés, craindre ce qu’elles causeraient à leur tour. Non, il restait à se battre encore. Lui en restait-il la force ? Lui en restait-il l’espoir ?
Son humanisme était l’allumeur de réverbères du Petit Prince : un phare qui n’éclairait personne. Rien n’arrêtait sa détermination à l’allumer, jour après jours, tous les matins. Plus rien ne l’empêchait de sombrer comme un naufrage dans la pensée que cela ne servait à rien.
Dans ces conditions, comment expliquer à un adolescent fragile et traumatisé que tout cela était plus compliqué qu’un conte pour enfant où l’on se réjouit que tout finisse bien à la mort du méchant ? Comment expliquer à ceux dont la cruauté est le quotidien et la vengeance le seul horizon, que celui-ci n’est pas la solution, que la bouée de sauvetage de cette pensée n’est qu’une illusion ? Elle se contenta d’un sourire bienveillant et d’un geste de dénégation, ne trouvant pas d’autre solution.
Ils furent interrompus par l’intervention d’abord d’un parfait inconnu, aux yeux de la médecin tout du moins, puis du "docteur" qui l’était malheureusement beaucoup moins. De toutes les réactions possibles dans cette situation, il avait décidé de charger son propre homme de main avec la finesse et la subtilité d’un bélier, ce qui était pour le moins singulier. Immédiatement après l’avoir remarquée elle questionna cette incongruité, mais se contenta, stratégique, de n’en formuler que la première partie.
« Eh bien quelle vision déplorable que voilà ... » avait déclaré la mystérieuse femme aux cheveux noirs, « Il y a une explication à ce à quoi nous venons d’assister ou bien Monsieur le Maire est-il encore plus déséquilibré qu’il n’en a l’air ? » enchaîna immédiatement la jeune femme, qui, à la guerre comme à la guerre, n’allait pas manquer une occasion de souligner que quelque chose n’allait pas, vraiment pas.
A entendre l’intervention, l’égard du politicien peu amène, de Jason et de Miranda, la médecin esquissa presque un demi-sourire, un demi-sourire sans grande joie mais autant prendre la satisfaction, même un peu dérisoire de constater qu’au moins le bourreau de Cassidy ne faisait pas l’unanimité. Plutôt que de s’y mêler néanmoins, elle préféra suivre Cassidy qui semblait ne vraiment pas aller bien. Ce fut à raison. L’état du jeune garçon, bouleversé par le flot de pensées éparses auquel il était exposé, empirait à vue d’œil et à peine quelques pas plus loin on requérait en urgence un médecin.
Inquiète de l’intervention de celle qui était désormais leur ennemi, Anne tenta de se dresser entre la docteur et le garçon aux cheveux. Toisant celle qui tentait de s’interposer entre elle et son patient, la médecin se redressa à son tour, ce qui était beaucoup plus impressionnant. La douce et maternelle jeune femme qui aidait en silence, discrète presque effacée, avait disparu, remplacée par l’assurance et le regard glacé de celle qui ne tolérait pas qu’on l’empêche de faire son métier.
- Le Dr Grandt n’est pas un médecin adapté pour gérer ce genre de crise. Cassidy est schizophrène, il est en pleine crise de démence. Nous savons très bien le prendre en charge.
- Je ne suis certes pas psychiatre, mais je crains que vous, vous ne soyez pas médecin du tout. Ça expliquerait peut-être les… particularités de votre analyse de ce que sont les symptômes d’une crise de démence. Répliqua du tac au tac la médecin.
Tentant d’ignorer la docteur et ses objections autant que les signes évidents que les symptômes du télépathe se propageait au-delà de lui-même en même temps que les siens empiraient, l’assistante du politicien passa son bras derrière la nuque du garçon aux cheveux blancs. Mais il est plus lourd qu’il n’y paraît de déplacer un corps qui se comporte comme un poids mort, et elle s’en vit obligée d’appeler son frère à la rescousse.
- Tu vas retourner auprès de ton père… Zach, vient m’aider, le gamin pèse son poids !
C'était beaucoup trop sous estimer l'obstination de Katheleen.
- Vous n’allez le faire retourner de rien du tout. Quand on a pour deux sous de bon sens, on ne déplace pas comme ça, n’importe comment, quelqu’un qui fait un malaise.
Dans le regard de la médecin et dans son ton, ne se trouvaient pas la moindre parcelle d’hésitation, et aucune place laissée à la contradiction.
- Mais j’ai été formée à…
Ce n’était pas une grande réussite que la tentative d’assurance dans la voix de l’assistante, mais elle se devait de défendre son patron et d’empêcher que ne s’envole le garçon.
-Oui, mais si mal.
Le ton était lapidaire et le jugement d’autant plus dur qu’il était simple constat, prononcé sans la moindre trace de véritable méchanceté.
« Ça ne serait pas dommage de savoir par qui, d’ailleurs. Celui qui vous a appris à déplacer des malades en crise comme un sac à patates avait du bien-être et de la sécurité de ses patients des conceptions… intéressantes… »
Toujours agacée, mais plus courtoise, et ne lâchant toujours pas Cassidy qu’elle tentait autant que possible de protéger de ses gardiens et de l’ambiant chaos, elle se tourna vers Zach pour ordonner : « Rendez vous plus efficacement utile, veuillez, s’il vous plaît, appeler une ambulance. »
L’état du petit mutant empirait à chaque instant. De son don, le contrôle lui échappait, encerclé qu’il était par la peur de l’inconnu et la pesanteur des émotions et des mots sortis de l’esprit d’autrui. Elle l’avait déjà vu dans les murs mêmes de sa propre clinique paniquer ainsi, comprenait ce qu’il se passait, et craignait que sa panique ne débouche sur une crise d’épilepsie et que dans des circonstances aussi stressantes que celle-ci, il finisse par se blesser ou n’en sorte véritablement traumatisé. Prononçant à mi-voix des paroles rassurantes, elle essayait de le soutenir, d’écarter les gens, de l’aider à se calmer. Son regard était déterminé, dur même, presque inquiétant, mais ses gestes doux avec la peur de l’enfant.
Elle espérait de l’ambulance autant d’exfiltrer Cassidy de l’actuelle panique qui l’emportait que de révéler les soupçons. Que Strange à sa venue s’oppose, et il apparaîtrait comme étrangement suspect ; que Cassidy soit transporté à l’hôpital et seraient à coup presque sûr remarquées deux ou trois choses. Mais Strange fut trop rapide, et revint vers sa victime, arrachant presque Cassidy des mains de la médecin pour lui faire ingérer nulle de sait quelle substances.
Par la force des choses ainsi écartée de celui qu’elle cherchait tant à protéger, la jeune femme à la robe bleue se contenta, bras croisés, de toiser le duo désaccordé du chauve et de l’enfant, couvrant Cassidy d’inquiétude et de sympathie et réservant à l’ancien directeur d’asile et à son cinéma, un regard de sarcasme et de dégout qui avoisinait le mépris. Mais c’est qu’il était presque convainquant, le tortionnaire, à jouer les bons docteurs et les gentils papas.
Ce fut le "bon docteur" en question qui dégaina le premier l’épée de ses mots. Le perfide savait parfaitement où viser pour blesser, et Katheleen ne dût qu’à ses longues années d’expérience de garder son sang-froid et une attitude presque impeccable d’imperturbabilité, réfugiant comme elle le faisait depuis qu’elle était enfant, sa colère et ses peines dans le mordant de sarcasmes imprononcés : "Moi qui pensais que la stratégie était un art de l'imprévisibilité, vous me décevez vraiment, collègue. Par exemple, à chaque fois que j'entends parler de vous, tout vous décrit comme le boss final des fils de pute. Et à chaque fois que je vous rencontre, eh bien vous me confirmez que c'est le cas..."
Un instant fugace elle eut la douloureuse pensée que même si parmi toutes les ordures qu’au cours de sa longue carrière elle avait rencontré, il n’y en avait pas beaucoup dans le genre pour tenir le menton au Professeur dans la catégorie connard géant, elle connaissait quand même un assez talentueux prétendant au titre. Il n’y avait pas cinquante personne qui avaient pu informer le psychiatre des informations qu’il venait de révéler. Et même en le sachant, même en s’y attendant, ça faisait toujours mal. Dix-huit ans ils avaient été liés d’une amitié presque fraternelle. La sienne de mère était morte dans des circonstances à celles de Roselyne presque identiques. Le gamin qu’il livrait à Strange, il le connaissait avant sa naissance, il l’avait vu grandir, il en était le parrain.
Était. Katheleen n’éprouva pas grande difficulté à laisser les souvenirs remonter. L’année longue et froide de l’occupation de la ville par le Gant, cloîtrée dans sa clinique dans la cruelle incertitude de la survie de son fils. La sortie du tunnel, même plus espérée. Une lettre, une nouvelle et la mort de l’espoir. L’impression de n’être plus que le vide qui l’occupait depuis déjà dix ans. Le cimetière où elle s’était retrouvée avec Lisbeth, devant une tombe. Le souvenir découpé, remanié, était une bande de cinéma née d’une table de mixage, mais chacun de ses éléments étaient réalité et le film criant de vérité. Il n’est pas de meilleur mensonge que ceux modelés dans la glaise de la vérité. La tristesse et le vide, et l’ombre de la mort qui en étaient l’atmosphère, et celle de son âme dépressive n’avaient rien de feints. Et s’il n’était vrai que par approximation qu’elle avait tant perdu qu’elle n’avait plus rien à perdre encore, elle en avait si souvent l’impression que plus rien ne l’en distinguait, ni dans ses pensées, ni dans ses actions.
La solitude et les deuils et le sentiment désolé, ne n’avoir pour soi-même plus rien à espérer, étaient peut-être la source de sa dépression, avaient pavé surtout sa détermination. Dommage, le docteur Grandt était de ceux qui ni par l’argent ni par les croquettes ne se laisseraient corrompre. L’assaut était bien lancé, et elle savait reconnaître une attaque sportive, après la parade, priorité à la riposte.
Pas question de rétorquer à la remarque perfide sur sa sœur que c’était il y a plus de dix ans, qu’elle était à l’autre bout de l’Amérique, et pas alors encore médecin, ni que le seul problème philosophique vraiment sérieux n’était pas, même pour les médecins, science exacte. Il est des contexte où se défendre, même à raison est se donner tort. Ce que le proverbe avait consacré pour la meilleur des défense, était bien meilleure réponse alors.
« C’est curieux, je n’ai souvenir de n’avoir alerté qu’au sujet de vos anciens patients, et pas de votre actuel "fils". » Les guillemets s’entendaient dans les intonations ironiques de sa voix « Serait-ce là une confession ? » L’attitude très digne, très calme, très posée – très contrôlée- se compléta d’un sourire suave et poli, un sourire de requin. Elle détestait ce monde mais en reprendre pour cette juste cause les codes ne la gênait point.
« Il y a assurément bien des gens qui sont capables d’écrire des articles… » L’allure très neutre du constat et l’air de ne pas y toucher ressemblaient à s’y méprendre à une menace.
« Si c’est votre cas, écrivez-en donc… Puisque vous, dont c’est si précisément le métier, êtes si habile à détecter les signes avant-coureurs de suicide, vous n’aurez, je n’en doute pas, sur la manière dont vous avez dirigé l’asile d’Arkham bien des choses à raconter. »
L’insolence de son regard était celle de quelqu’un qui savait bien, très bien, trop bien ce dont elle parlait. Et pour peu qu’il se souvienne de sa thèse et de la manière dont elle avait analysé la manière à l’époque dont Arkham était dirigé, Strange verrait très bien de quel genres de dossiers elle voulait parler. Sur la maltraitance institutionnelle, sur le harcèlement professionnel, sur la corruption… L’ancien docteur Hurt n’était pas le seul à avoir des choses à se reprocher.
Elle savait qu’en provoquant Strange dans la voie du duel de dénonciations elle jouait avec le jeu, non qu’elle ait des secrets à se reprocher mais l’adversaire était fourbe et rusé. Ces mots n’y changeaient pas grand-chose. Le risque de se brûler, elle avait choisi de le prendre lorsqu’elle avait écrit son papier, et elle ne regrettait rien. Et si l’accusation à propos de sa sœur appuyait sur d’anciennes blessures, d’un point de vue stratégique elle ne risquait trop rien. En l’attaquant là-dessus publiquement, Strange ne ferait jamais qu’étalage de sa bassesse sans pouvoir mettre en cause celle qui était éloignée des faits par des centaines de kilomètres à l’époque où ils s’étaient produits. Qu’il fouille dans les sombres secrets de famille s’il l’osait, il ne ferait jamais que s’attirer l’hostilité de gens qui avaient bien plus peur de la vérité qu’elle, et bien plus de hargne et de moyens à défendre leurs apparences. Un affrontement entre le clan familial des Grandt et l’ancien directeur d’Arkham, elle demandait à voir, la situation en aurait été presque comique. Que les requins se déchirent donc entre eux, cela lui était profondément indifférent.
« La différence étant qu’en ce qui me concerne, je peux toujours prouver ce que j’avance, quand je pense qu’on les attendra longtemps, les vôtres de preuves et d’arguments, Monsieur le Maire. »
Dans le silence que ces derniers mots avaient un instant laissé, le titre officiel et poli de celui qui ne mériterait jamais plus d’être appelé docteur sonna, subtilement discourtois mais sans ambiguïté pour ce qu’il était : une insulte.