C'était fait. Il leva le regard et eut un soupir de soulagement. Il n'avait pas été facile pour lui d'entrer ici. Un habile maquillage pour cacher ses signes distinctifs, un hoodie, comme c'était la mode. Il passait inaperçu- Personne n'aurait pu penser qu'il eût été plus âgé. Ni qu'il ne faisait pas partie du groupe que composaient les personnes présentes. Oh, il avait beau dire, c'était un as du déguisement. Et il allait enfin mettre la main sur ce qu'il avait désiré depuis tant de temps. Cette jolie noiraude si mystique. Elle n'avait pas l'air à l'aise, perturbée, comme toujours. Perdue dans ses pensées, toujours dans l'introspective. C'était ce qui faisait son charme. Il s'approcha nonchalamment, se laissant bercer par la musique, par la foule qui ne voyait rien, qui n'entendait rien, qui vivait l'instant présent. Bombardés de sons, d'images, d'endorphines. Elle vomit.

- Laissez, je l'emmène aux toilettes. Elle a trop bu, elle tient pas l'alcool, c'est à chaque fois comme ça.

C'était ce qu'il avait dit si on avait posé la question. Mais dans cette masse de gens qui vomissaient et s'ébattaient dans cette fange, elle n'était rien qui attire l'attention. Des gamines qui avaient trop bu, ça n'attirait qu'un léger rire de la personne la plus proche et aussitôt fait, elle disparut de son champ de vision. Son existence disparaissait totalement. Venue du néant. Un battement de cœur, et le retour au néant. Il passa son bras par-dessus son épaule et la tira vers les toilettes. Et au dernier moment, il bifurqua et sortit par la sortie qui menait à une petite ruelle. C'était fait. Personne ne les avait vus, et même si c'était le cas, ils avaient déjà été oubliés. Au pire, ils n'auraient vu qu'un hoodie noir, sur un homme probablement, de taille ordinaire, avec une démarche ordinaire. Quelqu'un de curieusement ordinaire. De quoi tirer un soupir des policiers, qui en prenant la déposition se demanderont intérieurement s'il y avait encore une place dans le dossier des disparus. Faudrait penser à changer l'encre de l'imprimante, tiens, ça imprime en gris. On va quand même lancer 2-3 recherches.

Lui avait son trésor sur l'épaule. Il savait qu'il pouvait tirer tellement d'elle, et il saurait trouver de quoi la faire tenir un moment. Si tout va bien, elle aura totalement oublié, sinon... il s'en fichait. Il pensait purement par instinct, et ce qu'il avait en tête à présent était ce qu'il allait pouvoir tirer de cette fille. Elle semblait si innocente... mais il la corromprait. Il en ferait son jouet.

A l'autre bout de la rue, son complice l'attendait, confortablement appuyé contre sa voiture.

- Merci mec, ça a marché du tonnerre ton truc. J'ai rien sur moi pour te payer maintenant, je te reviens vite fait, d'accord ?

- Je me contenterai de ce que tu as sur toi, t'inquiète.

Le complice bondit et s'approcha. Par réflexe, il fit un pas de côté. Il vit deux mouvements de bras, puis quelque chose, comme si de la glace jaillissait de ses flancs. C'était chaud, ou froid. Il n'en était pas sûr. Il chancela, lâcha le corps qu'il tenait.

- Mec, tu fous quoi, stop.

La main sur le flanc. Il la regarda. C'était visqueux.

- T'as fait quoi ?

Un sourire. Ce putain de sourire. Il n'avait rien vu venir. Il ne savait pas ce qui l'avait touché. Il comprit que sa vie était en danger. Alors il courut en arrière, en hurlant alors :

- A l'aide ! A l'aide !

Son acolyte s'accroupit près du corps allongé sur le dos, et suréleva le haut de son corps. Elle était inanimée. Serrant le haut de son corps contre lui, il fixait le fuyard qui ne marchait plus si droit que ça. Puis, il prit sa main. Une main si douce. Pure. Il glissa une petite télécommande dans sa main et il l'enveloppa de la sienne, plaçant son pouce sur le bouton central. Et il appuya.

A l'autre bout de la rue, des confettis. Et des shrapnels. Mais beaucoup de confettis. Pas un bruit, plutôt un simple souffle sourd. Au même moment, le "PTZUIIIIIIII" d'un serpentin vint rajouté de l'aigu dans le sourd. Un rire. Des spasmes qui vinrent secouer violemment le corps inanimé.

- Ah-ah ! T'as vu ça ! Rooooooooooh. T'as tout raté.

A se croire qu'à chaque fois qu'il faisait un truc vraiment drôle, soudainement, personne ne regardait. Il chargea la jeune femme dans la voiture (dans le premier sens qu'on entend, pas celui qui vient en relisant la phrase et en se demandant "y aurait un deuxième sens ?") et avança à allure de pas jusqu'au corps du jeune homme. Il s'arrêta devant. Pratiquement démembré, il ne se réveillerait pas pour témoigner. Une large blessure tirant un sourire sur les côtés avait signé pour le Joker. Quelle infortune !

- Ahhhh. Je vais avoir encore des soucis avec la police si je laisse ça comme ça. Il faut faire les choses proprement. Le crime parfait.

Il sortit son pistolet, et vida son magasin dans la tête, (ou ce qui semblait être le reste de la tête), soit six coups, puis, il sortit rapidement, comme si soudainement il s'inquiétait que le bruit attirât le badaud, et mit le pistolet dans la main de sa victime.

- Voilà, c'est un suicide maintenant.

Il remonta et fit à sa passagère dans le coffre (donc à voix haute pour qu'elle l'entende).

- Je leur évite de faire des heures supp' pour rien ! Les pauvres à la GCPD...

C'était quand même ingrat, flic, comme métier. En tant que criminel, il se devait de les occuper mais pas non plus rendre ce travail abominable. Il était le Joker, pas un enculé.

Un cimetière à présent. Changement de décor. Elle était sur une vieille chaise en cuir, une chaise de luxe mais qui avait souffert des aléas du temps, et il n'y avait pas une âme à l'horizon. Il l'avait parfaitement étudiée, il connaissait toutes ses données physiologiques et il avait préparé une très jolie préparation, de sa propre création. Même si un petit coup de main (toutefois à son insu) de l'Epouvantail rajoutait le petit côté umami qui manquait à sa préparation. Il serait le roi de la nuit. Et il voulait voir sa reine danser.

Psalmodieuses psalmodies. Cette fille était un prodige. Une rose qui demandait qu'un peu de carbone dans son terreau pour devenir une magnifique rose noire comme les ténèbres, belle comme la peste. Les hallucinations perduraient et parjuraient et Belladorya semblait voir son père en le Joker. Ah... un père ! Ses lèvres brûlées se tendirent, se tordirent. Il eut un flashback. Il repensait à sa femme enceinte... sa femme enceinte... avait-elle seulement existé ? Une belle et piètre illusion. Un petit rire. Accident d'éléctroménager ? Une drôle de blague ça... c'est un Comédien qui rate un entretien d'embauche pour un poste de comédien. Il rentre à la maison et sa femme est morte dans un accident d'électroménager défaillant. La chute de la blague était là, droit devant lui : une femme torturée pour atteindre son plein potentiel.

Il sortit de sa torpeur. Elle se tordait comme un asticot à ses pieds, alors que le corps érigé et haut du clown semblait s'agrandir. Ses mains semblaient devenir plus griffues, plus tordues. Son sourire était celui du diable, mais pas Lucifer, le charismatique patron du Lux. L'autre. Le visage que voyaient ceux qui avaient définitivement et résolument perdu leur âme.

- Oh... ma belle adorée. Ton âme... elle me revient... Ha ha ha ! fit-il. Tel un être féerique il semblait se multiplier et occuper l'espace tout autour d'elle. Des mains puissantes et fuyantes commencèrent à la dénuder. Son cœur caché derrière ces murailles qui l'empêchaient d'exprimer ce qu'elle était vraiment. Ce qui ne partit pas avec conviction partit avec une lame.

Comme si mille démons la tiraient dans les enfers, elle était bringuebalée dans tous les sens, jusqu'à être rendue aussi vulnérable qu'elle le pouvait. Soudainement, lorsque le diable estima qu'il n'y avait plus rien à y ajouter. Ou à y retirer. Il se meut alors, et tous ses fidèles louent son nom alors qu'il rejoint l'imposante pierre tombale située devant la jeune femme à terre. Il l'escalade et s'assied dessus.

- Lève ! Lève. Danse !

Des hurlements. Des rires sardoniques et les fleurs fanées sur les tombes crachent leur venin, un venin vert qui vint ajouter à l'hallucination encore plus de magie. Le clown voulait voir, et il rit, et son rire semblait provenir des cieux en s'arrachant de la terre. Le brouillard verdâtre semblait faire disparaître ce cimetière de ce plan. Elle était enfermée ailleurs dans le temps, ailleurs dans l'espace avec ce cauchemar ambulant. Et il s'assurerait qu'elle en souffre.

- Je veux voir ce dont tu es capable. Donne-toi à moi, ou je viendrai te le prendre.

Pitié, pitié, pitié ! Supplie ! Mais elle ne faisait que ça, de geindre ? Est-ce qu'elle allait passer sa vie à se plaindre et à demander aux cieux ou à quelconque divinité de lui donner ne serait-ce que l'autorisation de vivre ? Le clown était déçu. Pas vraiment déçu, mais... pas amusé. Et ne pas amuser le Joker, c'était s'assurer de ne pas beaucoup rire non plus. Il semblait avoir tout pouvoir sur elle, mais pourtant il ne l'avait pas assez battue pour atteindre un tel niveau de domination ? Elle avait plus à donner, encore plus. Et il fallait le lui extirper. Ses larmes ôtaient la vie de ce sol impur. Si son affliction pouvait provoquer tant de destruction, que pouvait faire un désir de destruction ? Qu'est-ce que le chaos pouvait amener ? Danser avec les morts, et amener les vivants à cet état pour d'autant plus danser. Une valse à mille temps face à la mort. Et lui se jucherait au sommet d'une tour, pourquoi pas la Tour Wayne, pour observer Gotham crouler. Elle ne dansait pas, mais lui s'éleva sur toute sa longueur et écarta les bras. Les corps se mouvaient. Et il dansait, avec une compagne invisible au sommet de cette pierre tombale. Les morts l'observaient et accompagnaient son pas.

La brume se levait dans le cimetière et le Joker, après un pas sur le côté qui se stoppa net, au même moment où la musique fit de même. Puis, il commença le premier pas d'une valse avant de disparaître dans la brume. Aussi désarticulés, aussi démembrés qu'ils pouvaient l'être. Pendus, morts de vieillesse, noyés, assassinés, oh qu'ils dansaient. Mais certains ne dansaient pas. Et le clown réapparut avec sa cavalière invisible, n'apportait de vie qu'à ce ballet que son rire sardonique, alors qu'il échangeait de cavalière, tantôt un corps, puis un autre. Et encore un autre. Toutes ces femmes habillées comme si c'était leur dernière valse : et elles avaient raison d'y croire. La musique s'arrêta alors que d'une pirouette bien calculée il se stoppa de nouveau, tendant la main vers la pauvre femme au sol.

- M'accordez-vous une danse ?

La réponse était évidente. OUI. Personne ne refuse une danse au clown infernal. Personne. Il attrapa sa main et avec une force surnaturelle la tira du sol. Et il sourit, alors qu'il la fit tourner, la saisit par la hanche, et la chair dénudée se meut entre les griffes de ce diable. La musique reprenait de bon train. La cacophonie revenait, petit à petit, et aussitôt qu'il la relâchait, elle pensait s'échapper, rattrapée par un mort qui la fit danser encore. Personne ne reprenait Belladorya des morts. Sauf le Joker, qui revenait. Encore et encore, il la rattrapait, la faisait tournoyer. Seulement pour la relâcher dans les griffes d'un autre mort qui en faisait son jouet l'espace de quelques temps. Ils tournoyaient autour d'elle comme pour l'hypnotiser.

Par la force du mouvement, des bras voltigeaient. Des corps perdaient de la hauteur alors que les fémurs se brisaient, et pourtant ils dansaient, ils rampaient sur leurs hanches. Les morts n'avaient besoin de vie pour danser. Un bras suffisait. Des enfants se contentaient de leur tête disproportionnée pour danser. Le Joker la sentait perdre ses moyens davantage. Le bruit, peut-être ? La folie de tarentelles et quadrilles endiablées ? En bon cavalier, le Joker prit conscience du malaise de sa cavalière. Alors ils quittèrent le centre de ce bal, où il finit par la tirer en direction de tombes. Il la jeta dessus. Elle reconnut.

- Tu sais bouger ton corps... tu sais bouger des corps. Mais il te manque encore un peu d'audace ! DE L'AUDACE. HA HA ! ET PARLONS D'AUDACE...

Il sortit une lame, l'attrapa au cou et la poussa sur la stèle en pierre.

- Tu manques à tes chers parents... qu'est-ce que tu donnerais pour les rejoindre ?

Elle ne réagissait même plus, son regard se perdant dans celui du clown démoniaque. Un regard qui était très différent de ce à quoi il s'attendait. Pas de dégout, pas de haine profonde. C'était autre chose. Un effet de la drogue non soupçonné ? Cette drogue avait des effets très prévisibles, sur les esprits les plus... normaux. Mais cette fille n'était pas un esprit comme les autres. Le Joker ne perdait pas de temps avec les esprits comme les autres. Du gaz dans une grande salle et c'était terminé. On ne perd pas une soirée avec un esprit comme les autres. Ah.. la frayeur venait. Son esprit malade commençait doucement à réagir au supplice que lui infligeait un esprit qui l'était encore plus. Le silence. Le silence qui venait ensuite marquer la fin de la fête. Puis le rire. Rire qui tira un sourire heureux du Joker. Le sourire victorieux. Celui d'un Comédien qui venait de faire rire son public. Il baissa la tête, à gauche, à droite, au milieu, que les morts applaudissent en silence et qu'il puisse doucement se retirer pour l'entracte, avant de passer au second acte. Entracte qui ne dura au final que quelques secondes.

- Tu ne donnerais rien. ricana-t-il, avant de commencer à se secouer d'un rire sardonique qui se mit alors à évoluer dans l'obscurité. Des vibrations sonores qui traversaient les allées de ce cimetière pour disparaître dans l'obscurité. Pas mêmes les lumières de la ville, si loin et pourtant si proches parvenaient jusqu'à ce cimetière. Il était perdu dans le temps, dans l'espace. Il n'était qu'une hallucination...

- Une mauvaise journée. Tu ne rejoindras pas tes parents ce soir.

Il sourit, avant de faire quelques gestes de main pour appuyer la suite de son explication.

- Enfin, tu peux, si tu veux ils sont juste dessous mais tu vas vite t'ennuyer d'ici que le croque-mort te retrouve demain matin. Ils ne sont pas très loquaces. Je pense que tu t'amuserais plus avec ton humble serviteur...

Ha Ha Ha Ha Ha Ha Ha ! Ses parents par contre où quiconque se réveillait venait saluer de la main le Joker. Il se mit alors à genoux et attrapa la main qui en sortait pour la saluer.

- Enchanté.

Il n'y avait pas plus de folie que celui qui embrassait la mort sans en appréhender les conséquences. Le Joker était de ceux-là, de ceux pour qui la mort n'était que le début d'une nouvelle histoire. Il s'allongea alors sur elle, la surplombant de toute sa prestance. Le Joker plongea son regard dans le sien, et lui fit un gros câlin avant de sortir un ballon de sa poche de veston, le gonfler et faire un petit chien avec. Il s'écria "Surprise d'anniversaire", et là, tous les amis de Belladorya sortirent depuis derrière les tombes en applaudissant. Tout cela n'était qu'un prank, que le Joker avait organisé dans le cadre de ses travaux d'intérêt généraux.

Ah cette réaction. De la peur, du dégout, puis, transie de peur. Son cerveau inondé de toutes les informations possibles et imaginables, et ce, sans utiliser de gaz Jokerien. Simplement par la seule influence de sa propre chair. Elle reculait d'un pas, avançait de deux et lui en prenait trois de plus. Elle était sienne le temps d'une nuit, le temps d'une interaction. Le clown démoniaque se releva ensuite, la laissant reprendre possession de ce qu'il restait. Comme une voiture qu'on te prête et dont tu ne rends que l'épave. Le matin était encore loin. La lune brillait de mille feux. La mort, l'autre mort avait repris ses droits sur les lieux, le chaos du clown ayant terminé son œuvre. Et là, extatique, devant cette lune qui semblait avaler la planète dont elle était le satellite, le Joker se mit à rire.

- Ha.... Ha... Ha Ha Ha Ha Ha Ha Ha Ha HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

Un rire venu des entrailles de la terre. D'un pas gracieux il tournoyait autour de la tombe, hilare, comme se moquant de ce corps encore respirant mais dont l'âme n'était plus qu'une petite flamme vacillante. Ah, il voulait danser de nouveau, mais après la rigolade, l'effort, puis la rigolade, il fallait ralentir un peu sur la rigolade. Il s'accroupit dessus pour lui souffler sur le visage et éteindre la flamme.

- Nous nous reverrons, ma belle. Chaque nuit d'insomnie, je serai à tes côtés. Et quand tu dormiras, je serai là, dirigeant tous tes cauchemars. Nous sommes liés pour l'éternité. Sur ce, je vais prendre congé. Le crime ne dort pas, mais il est plus efficace quand la justice dort et le jour va bientôt se lever... en tout cas pour moi. Ha ha haha !

Il se releva d'un bond et, presque défilant comme dans une parade, il attrapa la jeune femme comme une poupée de chiffon sur l'épaule, come un sac à patates. Elle ne sebmlait pas vouloir se battre, ce qui était parfait. Il l'installa sur le siège du fusil à pompe de son véhicule et l'attacha convenablement.

- Il faut toujours attacher sa ceinture de sécurité, pour être protégé !

Avant de démarrer en trombe, et la faire revenir à la vie. Loin du cimetière, loin de cet endroit annexe de la ville, puis sur une petite route, une grande et enfin les grandes artères encore vides de leurs véhicules menant à la ville. Il resta silencieux, semblant presque humain en conduisant, respectant les limties de sécurité car après tout, il faut respecter la loi. A deux doigts de dire "bonsoir monsieur l'agent" s'il se faisait arrêter. Mais il n'y avait personne, la ville était encore vide d'âmes, encore moins d'âmes pouvant venir en aide à la jeune femme.

Cette balade fatale arrivait à son terme et il finit par la reprendre sur l'épaule avant d'entrer dans un motel. Là, un agent d'accueil, pas vraiment commode les vit arriver et sembla ne pas être étonné de les voir. Le Joker dit alors :

- Inutile d'appeler la police : elle n'a rien fait.

Ce à quoi il répondit en haussant les épaules, avant de reconnaître la silhouette et ouvrir grand les yeux, tétanisé, puis faire un geste à dire "je veux rien savoir de tout ça". Le Joker prit donc une chambre et l'emmena en haut, avant de la jeter sur le lit.

- Ne t'en fais pas, j'ai déjà payé la nuit.

Il éteint la lumière et sa contre-silhouette au sourire de sang illuminée par le couloir allumé fut la dernière chose qu'elle vit avant l'obscurité totale.