▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Amanda Waller
Sujet: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Mer 24 Nov 2021 - 1:44
The Suicide Squad
Dans la vie, les choses ne s'annoncent pas toujours comme on le souhaite. La Suicide Squad avait fait un travail relativement correct, même si certains éléments pouvaient se révéler être ... Bizarres. Mais ce n'était pas la question de ce soir. Un camion quittait la résidence de la Suicide Squad, en direction de l'aérodrome de Gotham. Les soldats venaient d'embarquer Pamela Isley, alias Poison Ivy. En compagnie du Grifter, une nouvelle fois, et enfin, une jeune enfant répondant au nom de Catgirl, alias Kitrina Falcone. Les yeux bandés, ligotés, on les plaçait, on les bousculait vers l'hélicoptère Chinook qui les attendait. Les pâles de l'appareil se mirent en marche. Un bruit de ventilation bruyant, tandis que l'appareil décollait. Leur but de ce soir, ce serait de s'infiltrer dans un complexe assez fortifié pour récupérer une cible. Nous avions besoin de ce détenu pour la continuité de la Suicide Squad, et sans plus attendre, il fallait organiser la suite des évènements. Un trio pour récupérer un élément pour la Suicide Squad.
Pilote : "Tu peux leur enlever les menottes."
S'adressa-t'il au soldat à ses côtés, tandis que ce-dernier se leva de son siège, sortit une clef et déverrouilla les menottes des trois membres de la Suicide Squad. Le soldat faisait son boulot, il resta calme et retira les bracelets des trois réquisitionnés pour la mission. Un échange de regard, tandis qu'il leur enlevait les bandeaux de leurs yeux. Avant de reprendre sa place, il ouvrit l'ordinateur portable fixé, sur la petite table en face d'eux. Le visage de Waller apparut, grave, et les fixant tous les trois, sans la moindre émotion dans le regard. Une habitude pour cette femme qui ne voyait que de la chaire à canon dans les membres de la Suicide Squad.
Je n'ai pas le temps pour un discours. Alors écoutez-moi bien, Suicide Squad. Vous allez devoir infiltrer Belle Rêve. Une émeute a lieu en ce moment-même dans l'enceinte de la prison. Les gardes ont été massacré pour la plupart, tandis que les autres se terrent dans des salles blindées. Les prisonniers sont les maitres de la prison. Votre mission sera donc de mater la rébellion, selon tous les moyens à votre disposition. Tous les coups sont permis.
22h14
Waller marque une pause, tandis que la mallette à côté de l'ordinateur se déverrouille. Des armes, du 7.92, des automatiques, des uzis, des armes de poings, des armes blanches, tout pour faire dans le sonore et le dégueulasse. Le genre de trucs qui vous dézingue des gugusses de manière assez vicieuse. Waller ne mettait jamais des armes de merde, surtout pour ce genre de missions. Quitte à ce que ce soit une mission suicide, autant leur donner au moins une chance de rentrer, même si les armes pouvaient être inutiles, dans le cas de quelqu'un comme Poison Ivy.
Le système anti-aérien de Belle Rêve est toujours actif, et le chinook sera une proie facile. Vous devrez donc sauter en parachute et priez pour ne prendre aucune balle du système de protection. Cependant, nous essayons de neutraliser le système pour vous permettre d'entrer furtivement dans la prison. Attention, les prisonniers ont des armes, ils se sont rendus maitres de l'armurerie, ne soyez pas avares sur vos balles. Si vous devez tuer. Alors vous le faites. Je me fais comprendre ?
22h14
Waller marque une nouvelle pause, avant que son image ne s'efface. On y voyait dès à présent, le plan de la prison de Belle Rêve. Un point rouge clignotait sur le plan. Apparemment, il y'avait un autre objectif prévu pour cette mission. Une mission de sauvetage. La voix de Waller reprend, derechef, une nouvelle fois. Elle se montre particulièrement pointilleuse, de sorte à offrir à l'équipe, toutes les informations nécessaires à sa réussite.
Un autre objectif vous est demandé. Un prisonnier en provenance de Gotham a été envoyé récemment dans la prison. Cellule E-C, au niveau 3. Il doit rejoindre la Suicide Squad et vous aidera à vous enfuir de la prison. Ramenez-le moi vivant et sain et sauf. Il intégrera l'équipe et sera un atout considérable pour la suite de nos opérations. Un moyen de transport vous attendra au sud-est de la prison. Avant de quitter les lieux, veillez à ce que la police de Louisiane puisse entrer librement dans la prison. La révolte doit être matée. Waller, terminée.
22h15
Waller disparait, ce qui laisse quelques moments à l'équipe pour se préparer. Quelques heures passent, et le voyage se termine tranquillement. Nous avions quitté Gotham City, et la Louisiane était maintenant sous les pieds de nos membres de la Suicide Squad. Il était une heure et demie passée, et l'équipe venait d'apprendre que quatre-vingt dix pour cent des gardes de la prison avaient été tué par les prisonniers en révolte. La police encercle la prison, mais aucune tentative n'avait été organisée pour entrer dans la prison.
Pilote : "On approche. Préparez-vous à sauter ! Les parachutes sont sous vos sièges .... Vous sautez à mon signal. 5 ..... 4 ..... 3 ..... 2 ..... 1 ..... Allez-y !"
Déjà les tirs automatiques de la prison. Les bots de la défense avaient repéré l'hélicoptère. Maintenant, la descente promettait d'être mouvementée ...
1 à 3 : Vous esquivez les tirs durant votre rapide descente en chute libre, vous ouvrez votre parachute, et vous atterrissez, tranquillement, sur le toit de la grande enclave des prisonniers. Y'a du monde, et vous voyez les ravages de l'émeute. Mais c'est aussi dans ce bâtiment que se trouve le fameux prisonnier. Peut-être que vous aurez un peu de chance, qui sait ?
4 à 6 : Vous arrivez à esquiver les tirs durant la chute libre, et vous pouvez vous estimez heureux d'être arrivé à bon port. Néanmoins, vous atterrissez sur le toit des bâtiments administratifs. Ce qui n'est pas le meilleur endroit, mais vous pourrez peut-être tenté d'infiltrer le bâtiment, et voir de quoi il en retourne. Vous y trouverez l'armurerie, et bien sûr, les systèmes de sécurité. Y'a un peu de monde, mais vous trouverez aussi quelques gardes survivants au carnage.
7 à 10 : Vous prenez une sale blessure à cause du système de défense pendant la descente, et vous manquez de vous écrasez au sol. Vous atterrissez en catastrophe dans la cour des prisonniers, et vous êtes blessé. Pire encore, des prisonniers vous attendent, et ne pensent qu'à une chose : Vous faire souffrir. C'est à vous de trouver une solution : La fuite ou le combat.
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Sam 4 Déc 2021 - 19:06
Après une belle période d'accalmie, c'est ce qu'on appelle un retour en force. Gotham, la ville qui ne dort jamais, vit continuellement dans l'insécurité. Nous sommes comme des funambules qui peuvent chuter à n'importe quel moment. L'équilibre entre justiciers et criminels est sans arrêt rompu, comme s'il s'agissait d'une malédiction, dont la famille Wayne fait toujours les frais depuis la fondation de cette ville dans laquelle les chèvres ne seront jamais en lieu sûr.
Une brute épaisse nous ôta menottes, liens et bandeaux sur les yeux. Lorsque ma vue devint plus nette, je reconnus la silhouette, puis les traits sévères d'Amanda Waller. Je n'étais pas la seule captive. Le visage de Pamela Isley et de Jason Todd laissait apparaître le même sentiment d'incompréhension que moi, puis de la détermination. Quelle que soit la raison de notre présence ici, nous devons sauver notre peau et mener notre mission à bien. Dans quelle opération suicide m'a-t-on donc foutue ?
Infiltrer une prison devenue le théâtre de Saturnales macabres était un jeu d'enfant pour une voleuse professionnelle comme moi. Pourquoi autant de précautions, Waller m'a-t-elle prise pour une amatrice ? Mes comparses n'en sont pas à leur coup d'essai non plus, où était donc le piège ? Malgré l'apparente facilité de la tâche, j'avais un mauvais pressentiment. Mais je conservais mon assurance. Le positif attire le positif, si je me dis que cela va bien se passer, alors tout ira bien.
"On approche. Préparez-vous à sauter ! Les parachutes sont sous vos sièges .... Vous sautez à mon signal. 5 ..... 4 ..... 3 ..... 2 ..... 1 ..... Allez-y !" Je n'attendis pas les aboiements du pilote, je sautais à 3, suivie de Pam et de Jason qui avaient attendu l'aval final.
Bordel, ils avaient tout prévu en bas. Je n'avais même pas atteint la terre ferme que nous étions déjà assaillis de balles. J'étais la plus proche du sol, donc la plus facile à atteindre.
Mon épaule... ma cuisse... je ne sens plus mes membres, hormis un liquide chaud qui me recouvrait petit à petit. Mes vêtements s'empourpraient de plus en plus. Eugenia me manquait, elle aurait tenté de me faire rire en me disant qu'elle avait des règles abondantes pouvant provenir de n'importe quel orifice quand elle était stressée, mais elle était sur une autre mission. On en rira quand on se retrouvera. Si je m'en sors indemne, car je suis salement blessée.
Ça commence bien...
J'ai de plus en plus de mal à respirer, tout mon côté droit est atteint, et je suis encerclée par des assassins. Je pourrais simuler la mort pour qu'on me laisse me remettre de ces putain de douleurs, mais j'ai deux collègues à aider et un troisième à récupérer, tout en butant un maximum de méchants comme dans les jeux vidéos, sauf que là c'est la réalité. C'est parfait, j'adore ma vie.
Je suis droitière, mais je n'ai pas le choix, c'est du côté gauche qu'il va falloir que je rassemble toutes mes forces et que j'en explose un maximum. Je ferai un malaise de douleur plus tard. Si je tiens.
Sans chercher à savoir avec quelles munitions j'avais quitté Gotham, je pris la première arme que mon corps me permettait de saisir et je tirais sans m'arrêter. Les bruits des balles résonnait dans ma tête, j'avais l'impression qu'on était le quatre juillet dans ma tête, je sentais les feux d'artifice exploser et le Salut à l'Union marqué par ce coup de feu assourdissant. Mais je devais lutter. La fuite était impensable, sinon j'y passerai.
Le choc des prisonniers, le craquement de leurs os, leurs boyaux qui explosaient. Tous les bruits étaient amplifiés. Je laissais les prisonniers encore présents dans la cour à mes collègues. Rampant jusqu'à un petit préau, je me munis des vêtements déchirés de feues mes cibles afin de me confectionner des garrots. Je limite les dégâts du mieux que je le peux.
Avant de rentrer dans la prison, je me plaquais contre le mur car nul ne pouvait m'apercevoir, et je tendis l'oreille. Dans mon état, je préfère prendre un maximum de précautions avant de me jeter dans la gueule du loup. Quand ils auront fini de se débattre avec les derniers ennemis encore hystériques de la cour, je compte sur le sens de l'observation de Pam et Jason pour qu'ils me rejoignent et qu'on se rende au niveau 3.
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Sam 4 Déc 2021 - 21:06
Voir Belle Rêve et Mourir
Mission #1 | Mater la rébellion et exfiltrer le prisonnier...
Le vrombissement de l’appareil était apte à la plonger en la plus parfaite des léthargies, mais pour autant, il n’était pas question de sommeil. Ivy gardait ses grands yeux, si beaux yeux, droits devant elle, semblant jauger les deux êtres qui lui faisaient face. Pas une once de ces muscles, des fibres de son enveloppe, ne s’était détendue.
On pouvait raisonnablement se demander ce qu’elle faisait là, tout en songeant qu’il s’agissait de la chose la plus évidente qui soit. Une fois de plus, ses pas l’avaient mené vers sa demeure des terreurs, son amante la plus détestable, Arkham et ses hautes grilles. Elle se voyait déjà retourner entre les griffes perverses du Dr Hurt, subir de nouveau l’infame batterie de tests, l’attente interminable, les tortures à en perdre tout sens des réalités.
Mais cette fois on lui avait proposé une sortie. Passer par la petite porte. Avec un peu de chance et beaucoup d’astuce, elle pouvait laver son nom. Voir son casier se défaire de toute trace de ses crimes et sortir, plus libre que jamais. Du moins, si elle faisait l’affaire.
Elle ne finit par bouger que lorsqu’on leur en intima l’ordre. L’avion commençait sa descente. D’un geste lent, elle se releva, bouclant la combinaison noire qu’elle avait bien daigné mettre malgré une certaine répugnance envers ces matériaux synthétiques dont il lui semblait que l’odeur lui comprimait la gorge. Elle aurait bien fait comme à l’habituel, soit se contenter de rester dans le plus simple des appareils, mais les assistants de Waller avaient insisté pour qu’elle protège au moins le peu de vertu qui restait à ses partenaires.
Si tant soit peu que cela lui soit égal. Elle ne pu s’empêcher de passer proche de Grifter, sa main venant passer sur son torse d’une négligence provocante. Un sourire mordant étira ses lèvres, raclant le carmin de ses lippes avant qu’elle ne s’éloigne pour récupérer son parachute. Le décompte fut lancé, et le vide l’accueillit quand elle s’élança.
La vie est pleine de surprises. Quand elle était une pauvre petite étudiante envoutée par son professeur, elle n’aurait jamais cru un jour sauter en parachute, et prendre tant de plaisir à sentir l’air gonfler sa chevelure autant que ses poumons. Elle sentait, au fur et à mesure de sa descente, de plus en plus nettement le murmure de ses enfants. De pauvres herbes folles, des ronces et taillis indomptables. Peu de choses, mais suffisamment présent pour lui être utile en cas de besoin. L’essentiel de son arsenal se trouvait à sa ceinture, petites graines et spores endormies, n’attendant que le bon vouloir de leur impitoyable mais somptueuse maitresse.
Le son des balles lui parvint distinctement, sans pour autant que celles-ci ne la touchent. Le sol se rapprochait davantage et il lui sembla que c’était le bon moment pour ralentir. Elle activa son parachute, l’appel d’air projetant sa longue silhouette vers l’arrière. Elle atterrit sans mal, se réceptionnant sur ses pieds comme si le sol lui-même se modelait pour accueillir ses pas. Ou plutôt que le sol, le toit. Il semblait qu’elle avait bien atteint son objectif, mais voilà que ses camarades du jour n’étaient pas de la partie.
Elle eu un soupir, laissant ses yeux tomber sur la cour où l’agitation était à son comble. Les insurgés ne pouvaient pas la voir de là où elle était, ce qui lui laissait tout le champ libre pour poursuivre à son aise. D’autant qu’il lui semblait qu’elle était au lieu de leur « objectif secondaire ». Adjoindre un nouvel allié pouvait être profitable pour semer davantage de chaos parmi leurs ennemis du jour et espérer reprendre les rênes du lieu.
Soit tout ce qu’elle devait faire pour pouvoir être libre.
Dernière édition par Pamela Isley/Poison Ivy le Dim 30 Jan 2022 - 17:15, édité 1 fois
Messages : 194 Date d'Inscription : 30/05/2021
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Cole Cash/Grifter
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Ven 17 Déc 2021 - 12:55
Alors que la nuit était tombée, dans la planque de la suicide squad un groupe de soldats était rentré dans l'enceinte et avait passé les menottes à Grifter avant de lui couvrir les yeux. Procédure habituelle pour le départ en mission, la première fois c'est surprenant... Mais bon avec l'I.O il avait eu des expériences semblables.
On le chargea dans l'hélicoptère, les yeux couverts et les mains menottées il sifflotait tranquillement, un sifflement lent, sans doute juste pour faire passer le temps. Après un moment en plein vol, on lui retira finalement le bandeau sur ses yeux et les menottes. Il avait, en prévision du départ, déjà enfilé son masque avant de venir regarder ses deux collègues. Il reconnaissait Catgirl qu'il avait rencontré lors d'une petite mission quelconque il y a de ça quelques mois. Et l'autre... Il ne la connaissait pas, enfin pas personnellement. Mais cette chevelure rousse et cette tenue dont les teintes et les ornements étaient bien distinct ne laissait aucun doute quant à la personne qui était présente ici.
La célèbre Poison Ivy, rien que ça. Ses charmes mortels étaient un atout redoutable. En particulier lorsque vous vous faites écraser dans un cercueil de lianes et de racines.
La face désagréable de Waller fit son apparition sur un écran qu'on leur présenta. Elle leur fit un briefing de la mission... Et alors les choses sérieuses commençaient.
Protection Sol-air, émeute et prisonniers dangereux armés et mission de secours. Ça allait être une nuit en enfer. Pour les prisonniers. Il faut dire que c'était la mission parfaite pour un type comme Grifter, Red Hood et bien d'autres. Mais ce soir là, l'heureux élu était Cole.
Il récupéra deux armes et des munitions associées en plus de ses habituelles armes de poing déjà installées dans les holsters à sa cuisse. La première arme était un fusil de précision M24 armé en 7.62 avec silencieux. Un silencieux ne coupait pas totalement le son de l'arme et celle-ci restait tout de même bien audible lors des coups de feu, mais au moins la flamme était cachée et le son plus répandu, rendant le tireur plus difficile à localiser.
La seconde arme était un pistolet-mitrailleur MP5K en 9mm, une variante du MP5 de toute petite taille, très utile pour les combats en intérieur et le style de combat agile de Cash. Et alors qu'il termina d'accrocher les équipement à sa tenue de sorte à les rendre accessibles... Il vint alors voir la main de Poison Ivy se glisser sur son torse en un contact sensuellement provocateur. Il remonta le regard vers celui de Ivy, ses yeux couvert par son masque alors qu'il observait sa partenaire de mission. Il feignait l'insensibilité, mais la jeune femme, pour sûr, avait quelques charmes, mais Cole savait bien qu'il fallait se méfier de pareil... Compagnon de mésaventure.
Il enfila son parachute, attendant le signal alors que soudain Catgirl bondit au début du décompte. Le bruit du Chinhook couvrait les paroles du pilote qui, pour Grifter était transmise dans son oreillette qu'il avait connecté au canal radio de Waller et de la Suicide Squad.
Le décompte prit fin, Grifter s'élança à la suite de Ivy, il n'en était pas à son coup d'essai dans le domaine et très vite il plongea droit vers la prison alors que le froid de l'hiver perturbait quelque peu la descente. Et alors les tirs commencèrent à fuser, Grifter ouvrit son parachute et... Sa chance l'accompagnait toujours. Les tirs visaient Catgirl qui fut touchée et s'écrasa dans la cours où de nombreux prisonniers étaient réunis, d'autres étaient montés dans les miradors de la prison et ils se concentraient alors sur la scène qui se déroulait dans la cours, quelque chose qui allait être un spectacle sanguinaire, peu importe qui allait perdre. Enfin, dans le cas où Catgirl ait survécu au tir de la défense sol-air.
Cole vint finalement se poser sur le toit du bâtiment des prisonniers, là où se trouvait la cible des prisonniers ainsi que le meilleur point de vue de toute la prison car le bâtiment se trouvait au centre de celle-ci. Détachant rapidement son parachute il prit le M24 et se posa sur un des bords du toit, tentant de communiquer avec la blessée dans la cours par radio.
- " Si t'es en vie, tiens bon et essaye de résister, je te couvre. Tente de trouver de quoi te soigner. "
Et alors des coups de feu provenaient de la cours, elle était bien en vie. Grifter arma le fusil de précision et vint alors abattre les prisonniers qui avaient prit le contrôle des miradors et qui allaient faire feu sur sa partenaire de mission. Le bruit du vent et le silencieux couvrait ses tirs et sa position, n'émettant qu'un sifflement audible mais intraçable. Les munitions 7.62 transperçaient les crânes des prisonniers dans les miradors, repeignant le sol et les murs de ceux-ci de sang et de cervelle.
Une fois les miradors dégagés il se tourna vers la cours où plusieurs corps de prisonniers gisaient, mutilés par les tirs de Catgirl qui tentait de se trouver une sortie. Grifter vint alors commencer à ouvrir le feu sur les prisonniers dans la cours après avoir rechargé, forçant ceux qui étaient encore à découvert dans la cours à se mettre à couvert dans la cours où tout autre abri potentiel Afin d'éviter les tirs de couverture offert par Grifter.
- " Bon Catgirl vu que t'es en vie, essaye de trouver l'infirmerie pour te soigner ! Je vais faire un peu de ménage pour attirer l'attention sur moi. Ivy si vous m'entendez, trouvez la cible à escorter. "
Il posa le m24 contre le bord du toit, prit son MP5K, et se prépara à pénétrer dans la prison.
Messages : 106 Date d'Inscription : 02/01/2021
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Amanda Waller
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Ven 17 Déc 2021 - 14:52
The Suicide Squad
"N'oubliez pas, vous avez carte blanche pour les prisonniers."
Pas de pitié, pas de regrets. Voila ce qu'était Amanda Waller. Sa façade droite, la bouche fermée, le regard perçant, elle observait avec un certain intérêt ce qui se passait. Catgirl n'avait pas eu de chance, mais elle était dans le bon bâtiment. Poison Ivy, elle, était un peu plus loin du champs de bataille. Elle serait la surprise si jamais tout va mal, en quelque sorte. Quant à Grifter. Et bien, Waller savait ce qu'elle attendait de lui. Il était un nettoyeur, et il le faisait de manière parfaite. Un nettoyage comme beaucoup les appréciaient. Un homme qui tue sans poser de questions, c'est exactement le genre d'hommes qu'Amanda Waller appréciait.
"Catgirl, écoutez ce que vous dit Grifter. Ensuite, dirigez-vous le centre d'informations central. Vous devez trouver le meilleur accès à la cellule. Il y'a beaucoup de prisonniers. Et je ne pense pas que Grifter pourra tous les supprimer."
La gamine était certes, jeune. Mais elle avait de la ressource à revendre. En terme d'infiltration, elle pourrait grandement servir. Un éclaireur pour la Suicide Squad. Rien de tel pour avancer nos pions et voir comment les choses en retournent. Quant à la pièce maitresse. Elle avait encore de quoi s'amuser. Belle Rêve, c'était quand même entre cinq cent et mille cinq cent prisonniers dans ce complexe. Cela faisait longtemps que la prison était devenue une vraie jungle, et que les gardiens étaient en partie, des corrompus à la solde des parrains locaux de Louisiane. Peut-être qu'il était temps de faire un exemple, de faire pleurer la mort. C'est là qu'entre en jeu, la maitresse des plantes. Il était facile de la contrôler, maintenant qu'elle était sous ma coupe, mais en tant normal, Waller était certaine qu'à la moindre occasion, Ivy tuerait Waller, si elle en avait la puissance et la force.
"Ivy. Faites régner l'enfer. C'est un ordre. Apprenez leur la discipline !"
1 à 3 : Tu pisses le sang, mais tu écoutes Grifter et tu essaies de trouver la pharmacie. Du moins, l'infirmerie. Tu apprends qu'elle est barricadée, et qu'un médecin s'y est enfermé. Peut-être utiliser les grilles de ventilation pour y aller non ? En attendant, tu verras bien si le médecin est hostile ou non, en attendant, tu peux pas te permettre de rester comme ça et de pisser le sang.
4 à 6 : Ta blessure attendra, et tu décides de suivre Grifter. Tu ralentis peu à peu, reprenant ton souffle à chaque fois. Tu perds du sang, ce qui attire un des criminels présents dans l'enceinte : King Shark. Flairant l'odeur de ton sang, il est bien décidé à te croquer. Surgissant derrière toi, il se délecte déjà de t'engloutir dans son ventre. Fuir ou le combattre ? C'est à toi de voir. Peut-être que Grifter peut t'aider ? Enfin, s'il ne t'as pas déjà abandonné toute seule.
7 à 9 : Tu oublies ta blessure et tu suis les ordres de Waller. Avoir les informations sur le prisonnier, c'est quand même utile non ? Et surtout si on peut trouver un passage vers la zone sans avoir trop de monde ... Par contre, c'est pas dit que la station d'informations soit encore debout. Peut-être que tu devrais faire un second rand : Chiffre pair, la salle est dévastée et du coup, rien à en tirer. Chiffre impair, rien n'a été cassé, par contre, y'a la dose de cadavres de gardes.
1 à 3 : Tu écoutes Waller et tu décides de semer la mort. Cependant, certains des prisonniers présents ont jadis été des amis pour toi, comme Orca, qui est présente, ou encore Temple Fugate. Tu décides de leur épargner un mauvais sort, mais tu te montres impitoyable. Tu libères le pouvoir de la nature dans cette enceinte et tu décides de soumettre par la force, ceux qui veulent se rendre. Ou pas ? Après tout, tu es la reine de la nature, et tu veux le montrer. Tu décides d'attendre les ordres une fois le ménage fait.
4 à 6 : En faisant la maline dans le massacre ordonné par Waller, tu t'attires l’œil d'un des prisonniers les plus monstrueux du coin : Cheetah. Elle déteste peut-être Wonder Woman, mais elle ne supporte pas qu'une autre femme se pointe pour revendiquer son territoire. Elle te surprend, et te griffe violemment par derrière. Elle rugit de colère, alors que tu oses entrer dans sa zone de chasse. La rage du sang la prend. Que tu sois la déesse de la nature, la déesse du guépard n'en a que faire. Le combat s'annonce violent. L'émeute quant à elle, continue, et les prisonniers se dirigent vers toi eux aussi.
7 à 9 : Tu ignores les ordres de Waller, et tu décides de partir à la recherche de Grifter et de Catgirl. Quitte à être dans cette merde, autant le faire ensemble ? Fait un second jet. Chiffre impair, tu tombes sur Grifter. Chiffre pair, tu rejoins Catgirl, et tu pourrais peut-être même l'aider à se soigner, qui sait ? Attention aux émeutiers par contre.
1 à 3 : En tant que cinglé notoire, tu décides de plonger dans le bain de foule des prisonniers qui s'offre à toi. Tu nous prépares un carnage, quelque chose de violent, ça pisse du sang, ça éclate des os, tu fais le ménage. Bien entendu, certains criminels essaient de t'attendre, et les quelques rares métas, attendant le bon moment pour te tomber dessus. Tu agis en parfait seigneur de la mort, dans ce monde carcéral. Mais n'oublie pas ta mission ...
4 à 6 : Sans faire attention, tu tombes dans une aile réservée aux métas. Un endroit rempli de criminels avec des pouvoirs. Des gens dangereux qui ne sont pas du même accabit que les autres. Parmi eux, tu y retrouves Blockbuster, et même Metallo, un des ennemis notoires de Superman. Ils sont pas réputés pour être les cornichons les plus fûtes du bocal, mais ils ont quand même de la force. Sans prendre gare, Blockbuster t'administre un violent coup de poing en pleine gueule.
7 à 9 : Trop de prisonniers, et peu de balles, tellement de cibles, et pourtant, pas assez. Où est le chwing-gum dans tout ça ? Bref. T'as commencé à faire du nettoyage mais voila que des criminels mettent le feu au bloc. Le feu prend vite, et tu es déjà bien encerclé par les flammes. Ta seule chance : Les douches de la prison. Ouvrir les douches et attendre que le feu passe. Malheureusement, une surprise de taille t'y attend : Quelques néo-nazis s'y trouvent, un clan à Belle Rêve. Et ce ne sont pas des tendres. Tes flingues sous la flotte ne serviraient pas à grand chose. Il est temps d'utiliser les poings.
Messages : 194 Date d'Inscription : 30/05/2021
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Cole Cash/Grifter
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Dim 19 Déc 2021 - 7:23
Grifter avait laissé son M24 sur le toit une fois la cours libérée des émeutiers. Maintenant il fallait passer à l'intérieur, son but était de faire du bruit puis de disparaitre, le temps que les autres trouvent la cible et fassent le ménage dans leur coin. Tout démarrait bien de son côté, pénétrant par un des accès du toit dans la prison, il avançait méticuleusement dans les couloirs en économisant ses munitions, poignardant, égorgeant, brisant la nuque de ceux qui lui tournaient le dos. Pour les autres il usait de son MP5K pour rapidement les abattre d'un tir en pleine tête. Les couloirs étaient plutôt délaissés... Et un trou dans le plancher menait vers une autre aile de la prison, ni une ni deux, Grifter s'enfonça dedans, trop sûr de lui.
Lorsqu'il arriva en bas, il vit deux énormes brutes lui arriver soudain dessus, et malgré ses réflexes surhumains, il ne pu éviter a temps le boulet de canon sous forme de poing qui vint le frapper en plein visage, l'envoyant voler de l'autre côté de la pièce et contre le mur.
Le choc fut brutal, Cole retomba sur le cul, dos au mur en crachant un filet de sang alors qu'il secouait la tête en se frottant le visage. Il avait le nez pété, une lèvre fendue, un bon gros hématome sur l'oeil gauche et un sacré trauma crânien. Il tentait alors de reprendre ses esprits, entendant le responsable de cette attaque approcher lentement, con comme une brique mais savourant tout de même l'instant.
- " .. En.. Foiré..."
Grifter peinait à garder les yeux ouverts après le choc, par chance, ou peut-être dû aux effets persistant du Gen Factor, il parvint à reprendre conscience avant que son bourreau ne tente de lui envoyer un autre coup. Se déplaçant rapidement sur le côté en roulant pour éviter le poing qui fit un trou dans le mur, ouvrant un accès vers une autre pièce.
Il ne pourrait pas tuer les deux combinés, pas après un tel coup, ou du moins pas après avoir récupéré un moment. Ni une ni deux il balança une grenade assourdissante, comptant sur la stupidité des deux brutes pour ne pas détourner le regard et se couvrir les oreilles à temps. Les deux lourdauds étourdit temporairement, il vida le reste du chargeur de son pistolet mitrailleur sur eux avant de rapidement se glisser dans le trou créer dans le mur par Blockbuster, accédant dans un corridor dans lequel il s'enfonça pour trouver un point de répit dans une pièce abandonnée des gardes et des émeutiers, ou au moins des émeutiers et se préparer à la suite, exécutant trois prisonniers qui occupaient le couloir. Il était dans la gueule du loup, et il fallait improviser, comme dans la première mission.
Appuyant sur son oreillette, il tentait d'obtenir le signal de Ivy et de Catgirl, ou même une mise à jour de la part de la détestable Waller. Il parlait à voix basse pour ne pas se faire repérer dans sa cachette de fortune dans une salle qui stockait le matériel des concierges de la prison.
- "Ivy, Catgirl, je suis dans le bâtiment central et j'ai fait quelques... Mauvaises rencontres. L'aile des métas, deux grosses brutes. Soyez prudentes, tu as pu te soigner Cat? Et Ivy du nouveau sur la cible ?"
Dernière édition par Cole Cash/Grifter le Dim 30 Jan 2022 - 21:46, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Lun 27 Déc 2021 - 14:28
Sous les directives de Grifter, je commençais à ramper vers l'infirmerie, qui n'était heureusement pas très loin de la cachette dans laquelle je me trouvais. Elle était cependant barricadée, ce qui m'aurait obligée à mobiliser le peu de forces qui me restaient pour parvenir à y pénétrer. Et qui me disait qu'elle était vide ? Qui pourrait m'affirmer que personne ne planifiait d'attaque à l'intérieur ? J'étais face à un dilemme, guérir un trou dans ma jambe ou sauver deux compagnons de mésaventure qui n'étaient pas aussi téméraires que moi, qui n'avaient pas sauté trop tôt.
Non. Je ne peux pas les laisser à la merci d'autant de bêtes hystériques tirant partout sans foi ni loi. Les prisonniers semblaient tellement avoir perdu la raison qu'ils seraient capables de s'entre-tuer sans en être conscients !
Nul ne peut autant sentir son propre instinct de survie que lorsqu'il est enveloppé par le danger. Je dois faire fi de ma blessure et rejoindre Grifter dans le bâtiment central. Il a besoin d'aide, sa voix semblait haletante. J'ai en plus l'avantage de l'avoir déjà rencontré et de savoir comment il se bat. Lui et moi, nous nous complétons bien. Mon Innocence m'octroie rapidité et nervosité, son Expérience lui octroie force et assurance. Mon instinct de survie et mon esprit d'équipe pourraient bien, le temps d'un combat, me faire oublier ma douleur, non ? Il est vrai que je pisse le sang, mais je n'ai pas l'impression que cela s'infecte. Pour les soins, nous verrons plus tard.
Le combat qui m'attend est toutefois lourd, ainsi je décide de me préserver jusqu'au bâtiment central afin d'être à mon maximum lorsque j'épaulerai Grifter. Ma jambe me fait souffrir, et malgré le garrot, le sang coule abondamment. Je ne peux pas me permettre de faire des pauses toutes les cinq secondes mais je frôle le malaise si je ne m'arrête pas, et j'ai besoin de forces. J'ai l'impression de combattre un ennemi, mon corps, avant de devoir faire face au Big Boss aux côtés de Grifter. Quelle horrible sensation...
Je m'adresse à mon compagnon pour le rassurer : "La blessure... je gère... l'infirmerie était barricadée, peut-être piégée, j'ai pas insisté... je te rejoins... j'arriv-aïeee... je suis làààïeee... je viens !"
J'ai l'impression d'être suivie, et ce n'est ni le pas de Grifter, qui est de l'autre côté, ni la démarche doucereuse mais assurée de Pamela. Fuir ou faire face ? Étant donné l'état de ma jambe et les difficultés que j'éprouve déjà à me déplacer, je préférais faire front. Si je dois crever ici, je ne crèverai pas en lâche, avec un poignard dans le dos. Qui que soit cet ennemi, il devra me passer sur le corps.
King Shark.
Bordel. Parmi TOUS les prisonniers, il faut que je tombe sur lui. Probablement l'un des seuls criminels qui n'a aucun état de conscience. Killer Croc, Man Bat, Crane, le Pingouin, même le Joker, tous ont vécu une histoire tragique qui les a fait chuter vers les ténèbres. Pas King Shark. Jamais il ne s'est soucié de qui il était réellement, jamais il n'a été en révolte contre son passé ni son identité. Et c'est pourquoi je suis en danger putain, aucune discussion ne le déviera de ses distortions.
Je dois prévenir Grifter et Ivy, pa le choix. Seule, estropiée et en sang, qui peut échapper à un tel prédateur ?
"Grifter... Pam... je suis devant l'infirmerie, dans le couloir qui mène au bâtiment central... mais je suis surtout devant... euh... King Shark. Je pisse le sang, j'ai besoin d'aide, il s'approche !"
Comment faire... Je ne peux pas prétendre être une carotte et que mon sang n'est que de la sève ou du jus. Cette créature n'a aucune limite, tout ce qui EST se mange, il ne fait même pas la distinction entre ce qui est humain et le reste. Je suis comme un bon gigot d'agneau ou un muffin aux myrtilles, sauf que je bouge et que je vole des choses. Il faudrait que je trouve quelque chose de vénéneux afin de l'affaiblir, et de me faire gagner du temps.
Tout en reculant, je cherche dans mes poches et dans ma sacoche. Des clés, un talkie-walkie, des armes, une carte, des bijoux en toc, un téléphone, un champignon, de la drogue, des bonbons, une serviette hygiénique dédicacée par Eugenia, de l'eau de bain tesladique...
Je suis tentée de lui balancer de la drogue, mais je crains que les effets ne le rendent encore plus fou furieux. Le champignon m'avait été donné par Eugenia pour faire une blague à Elena, ça se tente. Si elle ne portait pas sa sœur dans son cœur, surtout à cette époque-là, pourquoi ne pas tenter ? Cela n'aura certes très peu d'effet, mais je gagnerai un peu de temps et cela permettrait à Grifter ou à Pam de sortir des griffes de leurs ennemis et de répondre à mes appels à l'aide.
Pitié les gars... venez vite !
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Dim 30 Jan 2022 - 18:16
Voir Belle Rêve et Mourir
Mission #1 | Mater la rébellion et exfiltrer le prisonnier...
La situation semblait clairement échapper au contrôle de la bande qu’ils formaient à eux trois. Pas assez préparés, peut -être pas assez expérimentés dans le cas de la jeune minette qui semblait désormais dans de beaux draps. Un soupir s’échappa entre les lèvres carmines de la beauté du Vert alors que les coups de feu se mirent à retentir. A l’oreillette, les voix se firent un peu plus vives. Elle sentait distinctement dans le son rauque de leurs souffles la pression de la mort qui les acculaient. On la pressait de répondre, on la pressait de réagir, et pourtant, la maitresse de la Nature n’en faisait rien, semblant observer le désordre terrible qui régnait en contrebas, comme l’on observe la panique désordonnée de fourmis. Il y avait un petit quelque chose de jeu sadique à cette fascination morbide et méprisante à la fois pour les insectes qui rampaient tout en dessous d’elle.
Elle ne sortit de sa contemplation qu’au son sec et coupant de la voix de Waller. Ivy ployait peu face à la gente humaine, mais elle avait trop à gagner pour discuter ce qu’on lui demandait. Plaçant une main délicate à l’oreillette, elle fit résonner son exquise voix, parlant davantage à ses compagnons d’infortune qu’à l’entité qui tirait les ficelles.
« Activez le système anti-incendie dans les couloirs pour mes chérubins, vous serez des anges. »
En tout et pour tout, elle n’avait emporté avec elle aucune arme, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’était pas équipée. Waller lui avait donné accès à son laboratoire, à ses recherches, et avant de partir, elle avait prit avec elle suffisamment d’éléments pour être l’arme biologique la plus dangereuse qui soit. Une arme toute d’amour, qu’elle se réjouissait déjà de répandre parmi les rangs de ces individus dégénérés de la race humaine.
« N’ayez pas peur mes enfants, nous allons faire de ce lieu notre paradis… »
L’îlot était particulièrement aride, mais quelques herbes rampantes avaient suffisamment de force pour avoir poussé entre deux roches. Elles exhalaient une force rare, un instinct de survie qui se trouvait ravivée par la puissante présence de la metahumaine. L’énergie s’insinua en elle, leur offrant le souffle nécessaire à la pousse, propageant cette même impulsion à tout ce qui trouvait alentours. Ivy sentait en elle l’étendue du réseau de l’île, les racines puissantes qui se cachaient sous les couches de béton. L’eau douce manquait particulièrement, si ce n’était quelques minuscules nappes phréatiques, juste assez pour la première vague.
« Evitez la cour, mes cœurs. Ou ne respirez pas trop. »
Après cette dernière recommandation à l’oreillette, elle concentra son énergie, laissant s’épanouir la végétation jusqu’à ce que celle-ci ne vienne s’enrouler autour d’elle avec amour, la portant jusqu’en bas. Quelques tirs la frôlèrent dans un vacarme de ce qui lui semblait une soudaine panique, mais elle demeura impitoyable. Levant une main, elle lâcha simplement une fiole qui finit sa course en se brisant dans un nuage de spores.
La vie s’était libérée de la prison de verre, et par leur souffle imprudent, les prisonniers l’accueillirent en eux, sans se rendre compte que par cette simple inspiration, ils venaient de signer leur arrêt de mort. Ivy avait à peine touché terre que la mousse s’exfiltrait déjà de leur bouche, leur tête se boursoufflant des champignons qui perçaient les yeux, l’os, la chair. Jamais on entendit hurlements plus violents, peur plus terrible, mais jamais, ô combien jamais, Ivy ne sentit pareil soulagement, pareille joie. La voix de ses enfants, habituellement murmures, était désormais audible comme jamais, nourris par les infortunés hôtes de chair, animés par le besoin irrépressible de leur nature : se répandre.
« Florissez, mes enfants ! »
Par cet ordre, cette annonce si tremblante d’émotions, tremblante d’amour, les prisonniers zombifiés par la peste végétale se ruèrent comme une vague terrible. Ils n’étaient pas là pour répandre la mort, non. Il leur suffisait de blesser, il leur suffisait de mordre, pour que s’installe le poison. Mues qu’ils étaient de la même vivacité qu’à leur vivant, les corps boursoufflés frappaient, plantaient, déchiraient. Et en leur quête, les vrilles, lianes et racines n’étaient pas en reste. Les sifflements serpentins étaient tous annonciateurs de la même violence, de la même cruauté, attrapant les corps pour mieux les donner en pâture à l’infame parasitisme, ou simplement, les écarteler dans des déchirements de chair délicieux.
Existait-il un cœur en pareille reine de l’horreur ? Il semblait qu’il en exista. La volonté toute puissante n’était pas atteinte par la soif de sang et d’énergie de ses enfants. Bien au contraire, elle leur imposait sans discussions toutes ses attentes, et il sembla que quelques têtes connues furent épargnées de ses monstruosités.
Était-ce par attendrissement, par nostalgie ? Ivy ne le savait pas elle-même.
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Amanda Waller
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Lun 31 Jan 2022 - 17:57
The Suicide Squad
Une émeute dans une prison. Si cela n'était pas aussi triste, Waller aurait fait un carnage parmi les prisonniers. Mais la situation était tendue, et la Suicide Squad envoyée ce soir, n'avait clairement pas assez de renfort. Pire encore : Grifter et Kitrina étaient dans un sale état, tandis que Ivy était en train de se rendre maitresse de la cour de la prison. Même si de ce côté-là, tout semblait sous contrôle, le pire était à venir pour le duo qui était malheureusement aux prises avec Metallo, King Shark et Blockbuster. Mais le spectacle offert par Ivy pouvait être terrible. Elle venait de semer la mort, et elle venait d'offrir à bon nombre de prisonniers, une terrible souffrance en tant qu'êtres sous la coupe de la reine de la nature. Waller avait donné ses ordres, et la mutinerie devait être stoppée, par tous les moyens nécessaires. Grifter et Catgirl étaient dans une sale situation. L'une était blessé et l'autre se retrouvait grandement menacé. Ils n'avaient qu'une seule chance, un seul salut.
"Grifter ! Catgirl ! Votre seule chance est de trouver le prisonnier. Il est capable de s'en prendre à ceux qui vous pourchassent. Vous devez le trouver et vite !"
Grifter était un soldat, un soldat en qui on pouvait avoir une certaine confiance, relative, mais nécessaire pour accomplir les missions. Pour ce qui était de Catgirl, Waller s'en méfiait. Une voleuse était nécessaire dans ce genre de missions, mais une enfant ? Qu'importe. Elle était une criminelle, et elle devait rendre service à son pays. Quant à la cible principale de la mission, disons que c'était une recrue que nous étions forcés d'avoir dans l'équipe. Ce prisonnier était puissant, du moins, dans sa catégorie. Il avait un certain pouvoir qu'on ne pouvait pas oublier dans le monde actuel, et il pourrait être un atout indiscutable pour la Suicide Squad. Quant à Ivy, elle devenait la maitresse de la cour de la prison, tandis que le système d'incendie se déclenchait sous l'action des feux et sous l'action du personnel encore vivant dans la prison, l'eau coula à flots dans la prison. L'alarme retentissait. Une situation de chaos que seule une personne comme Amanda Waller pouvait gérer. Mais pour rétablir le calme, il fallait libérer ce prisonnier.
"Ce prisonnier est le seul capable de régler le problème. Il a été enfermé à Belle Rêve par erreur alors qu'il devait être transféré à l'asile d'Arkham. Je veux que vous le libériez et que vous le rameniez vivant !"
Waller relisait le dossier du criminel enfermé. Un tel être aussi dangereux pouvait avoir son importance, mais est-ce qu'un élément aussi instable pouvait vraiment faire partie d'une équipe ? Il semblait si peu social ... Un personnage dangereux, mais qu'on pourrait cadrer au sein de l'organisation. Quelque chose disait à Waller que ce prisonnier pourrait rétablir la paix dans ce pénitencier et ramener le calme au sein de l'endroit. Ce prisonnier était vital pour la suite du plan. Pour la suite de nos missions, et Waller s'attendait à ce que cette mission soit une réussite. Grifter et Catgirl feraient donc la paire pour le moment. Quant à Ivy, elle ferait le travail qu'on lui ordonnerait, ce qui pourrait être une bonne chose, mais connaissant la jeune femme, elle pourrait tout aussi bien être tentée de nous trahir. Heureusement, nous avons de quoi empêcher ce genre d'attitudes. Waller reprend dans l'oreillette.
"Ivy, je veux que vous rasiez le bâtiment administratif. Qu'il ne subsiste rien du lieu. Si du personnel s'y cache, ce sont des pertes acceptables."
Ivy était le choix nécessaire pour une mission de ce type. Certains dossiers étaient enfermés dans ce bâtiment. Certains dossiers qu'il faudrait que jamais personne ne puisse en retrouver la trace. Des dossiers compromettants qui pouvaient mettre la sécurité du pays et de la Suicide Squad en déroute, si jamais ils étaient lus ou transmis à la presse du pays. Voila pourquoi Ivy faisait aussi partie de la mission. Pour nettoyer les traces et achever ceux qui pouvaient être au courant de tout ça. L'émeute de Belle Rêve avait été organisé de manière méthodique, en espérant que cela dégénère, de quoi fournir une véritable raison pour intervenir. Un "False Flag" si vous préfériez. Tous les coups sont permis, et malheureusement, si du personnel devait être sacrifié, il n'y aurait aucun regret à ce sujet-là. En espérant simplement que la reine de la nature n'en fasse pas selon ses règles ...
1 à 3 : Vous êtes cernés, vous êtes clairement poursuivis par des créatures qui ont vraiment envie de vous faire du mal. Cependant, les troupes de Ivy arrivent et sautent sur ceux qui vous attaquent. Vous en profitez pour prendre tous les deux la tangente et vous localisez la cellule du prisonnier. Tandis que Grifter va devoir repousser une horde de prisonniers qui vous vouloir s'en prendre au duo, c'est aux talents de Kitrina sur lesquels il faut compter pour ouvrir la cellule blindée. Mais malgré le chaos ambiant, la peur vous saisit. Mais vous êtes en relative bonne santé ... Pour le moment.
4 à 6 : Une action désespérée en entraine souvent d'autres. Alors que des gardes de la prison tentent une percée, ils arrivent à neutraliser Métallo et Blockbuster qui s'effondrent sur le sol. Mais King Shark déboule et renverse la tendance. Dans sa furie, il envoie Kitrina dans le décor et administre une correction bien sentie à Grifter. Enragé, la créature fonce sur les gardes et commence à les dévorer. Vous avez pris un sale coup dans les dents, c'est vrai. Mais Waller a donné des ordres, et vous allez tenter de sortir le prisonnier de sa prison. Mais par contre, vous êtes dans un sale état. Un état vraiment déplorable. Une côte cassée pour Grifter qui risque de lui perforer le poumon et pour Kitrina, en plus de sa blessure initiale, elle a la jambe cassée.
7 à 9 : Le trio de gaillards : Métallo, King Shark et Blockbuster vous retrouvent et vous administrent une correction des plus violentes. Une branlée bien violente. Vous êtes sacrément sonnés et au lieu de vous dévorer ou de vous livrez à la vindicte carcérale, ils décident de monter au dernier étage des cellules pour balancer vos corps dans le vide. Vous êtes dans un état lamentable. Vos visages ont pris cher, vous risquez l'hémorragie interne et vous vous apprêtez à finir en compote plus bas, dans le vide. Mais rien n'est perdu : C'est à ce moment-même que les snipers interviennent, et tirent des sédatifs sur les criminels. Mais vous chutez tous les deux dans le vide. Vous faites un plongeon, un très long plongeon. J'espère que vous avez un grappin ou quelque chose dans ce style pour vous raccrochez et trouver la porte de la cellule ...
1 à 3 : En brave bête, tu décides de plaire à Waller et d'accepter sa demande. Sans chercher à comprendre, tu décides de détruire le bâtiment, sans te poser aucune question. Les affaires des mortels ne t'intéresse pas de toutes façons ... Une fois la tâche terminée, tu souhaites trouver un moyen de pénétrer dans le bâtiment et de faire de Belle Rêve, un nouvel empire à la gloire de la nature. Céderas-tu à tes pulsions ? Libéreras-tu la bête génocidaire qui sommeille en ton esprit ? Mais tu pourrais aussi trouver un moyen à l'infirmerie de la prison, pour te faire retirer cette puce ? La liberté se trouve dans la prison, douce ironie n'est-ce pas ?
4 à 6 : Avant d'accéder aux souhaits de Waller, tu décides de faire un tour dans le bâtiment. Tu y croises des prisonniers, des survivants, du personnel, mais leur sort ne t'intéresse pas. Pourquoi Waller voudrait faire disparaitre ce lieu ? Ce serait tellement mieux de pouvoir l'attaquer par la suite non ? Alors que tu accèdes aux archives sécurisées par des alarmes et autres automates qui tirent à vue en cas d'attaque, tu mettras la main sur des documents qui prouvent l'existence d'organismes secrets, dont la Suicide Squad.
7 à 9 : Tu es désormais la reine de la cour de la prison, mais c'est sans compter une de tes plus vieux rivaux qui souhaite s'en prendre à toi : Werner Vertigo. Il semble avoir retrouvé son implant dans l'oeil, et il compte bien t'infliger bon nombre de sévices après que tu l'ais séduit, et que tu te sois servie de lui pendant des mois, il y'a de ça des années. Son attaque te fait perdre l'équilibre, il te rend confus, il te plonge dans un monde où ce que tu vois n'est plus réel. Il veut te faire payer, et malgré tout ce qu'il t'inflige, il t'administre un coup de pied bien placé en pleine figure. Comment t'en sortiras-tu, si tu n'arrives pas à réfléchir pour bien contrôler la nature ?
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Dim 6 Fév 2022 - 20:21
Voir Belle Rêve et Mourir
Mission #1 | Mater la rébellion et exfiltrer le prisonnier...
La cour aride n’était plus. La végétation commençait à inonder les murs, s’infiltrer par les fissures et interstices, ramper sur le sol, s’enracinant profondément dans le sable et le gravier. Ivy sentait le flot de la vie l’envahir, une déferlante comme elle n’en avait jamais connu, une joie intense qui la traversait comme un torrent. Il lui semblait que l’air avait soudainement le goût du sucre, le soleil, la douceur d’un nectar. Ses enfants paraissaient au sein de cette cour déchue, les prisonniers désormais sous son contrôle poursuivant inlassablement leur route vers les portes des différentes ailes. Tous chantaient dans le Vert, exprimant leur besoin de liberté, leur besoin d’expansion, leur besoin de conquête. Elle les comprenait que trop bien.
Le grésillement désagréable de son oreillette vint perturber cette félicitée. La voix de Waller l’arrachait de son doux rêve, lui crachant un de ses ordres. La reine enchainée qu’elle était soupira. Il lui semblait que la tyrannie humaine ne cesserait donc jamais.
Et elle avait bien fait de la croire.
Elle ne le sentit pas tout de suite. La fourberie était bien un de ses traits les plus caractéristiques. Elle ne pouvait pas le lui reprocher, elle s’était montrée tout autant avec lui. Il ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce, alors que la pression s’insinuait dans son esprit.
« Qu’il est bon de te revoir, ma douce Ivy. Surtout pour un moment tel que celui-là. »
Même en tenue de bagnard, Werner Vertigo était d’une présence exquise. Tout en lui transpirait l’élégance de celui qui était né le sang bleu. Et tout en lui transpirait en cet instant le plaisir le plus sadique alors que la douleur venait exploser au sein du crâne torturé de la belle. Il lui semblait soudainement que ses jambes cisaillées par cette même souffrance n’arrivaient à la tenir, la faisant tomber à genoux, les mains accrochées à ses enfants qui peinaient pourtant à la soutenir.
« Tu n’as pas changé après toutes ces années. Ta beauté est toujours aussi éclatante, toujours aussi… Frappante. »
Le comte avait le goût du mot, et aimait autant le ponctuer du geste. Son pied percuta son visage d’une violence qui lui laissa un goût de sève en bouche. Tout autour d’elle tournait sans qu’elle puisse réagir, ne pouvant que tousser et cracher alors que Vertigo la relevait élégamment, la prenant contre lui avec un sourire conquérant, semblant esquisser quelques pas de danse avec son corps délétère, s’amusant de la violence avec laquelle il enfonçait ses dards au fond de sa crâne, la violence avec laquelle ses mains éperdues parcouraient sa silhouette soudainement offerte. Il s’amusait, oui, incapable de voir l’évidence, celle qu’il avait refusé de comprendre quand il était à son service, quand il la vénérait comme une reine : elle le dominait toujours, immanquablement, terriblement.
Serrant son poing libre, le seul qu’il ne touchait pas en la tenant, elle réussit à concentrer la volonté, la rage nécessaire pour le projeter contre le visage du comte. Il lui sembla réussir à l’exclamation de douleur qu’il échappa, la laissant tituber vers l’arrière, reprenant ses esprits suffisamment vite pour que ses enfants fondent sur le comte, le plaquant au sol.
Mais pour combien de temps ?
La douleur lui cisaillait encore les membres, son énergie lui semblant avoir été pompée par l’effort qu’elle avait mis à se libérer du joug du comte dont elle entendait les cris de rage. Elle porta la main à son oreillette, décidée cette fois à cesser de se la jouer solo.
« … J’ai eu un contretemps… Où êtes-vous, que je vous rejoigne… ? »
Tant pis pour Waller, elle s’occuperait de ses fichus ordres après.
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Cole Cash/Grifter
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Sam 19 Fév 2022 - 6:16
La situation était urgente, Ivy ne répondait pour le moment pas, trop occupée à semer la mort et la désolation… Et Catgirl, elle, se retrouvait dans la pire situation, blessée et poursuivie par King Shark. Il allait la transformer en miettes si rien ne se mettait sur son chemin. D'un pas certain Grifter sorti de sa cachette lorsqu'il entendit un groupe passer par là, des prisonniers qui avaient récupérés des armes et cherchaient des gardiens, ou un des membres de la Suicide Squad.
En jaillissant hors du local des concierges, Cole tira trois balles à l'aide de son pistolet-mitrailleur, laissant les trois éclaboussures de sang distinct marquer les murs, puis il se pencha rapidement sur les armes que ceux-ci avaient… Là où deux n'avaient que des armes de poing, le troisième avait un fusil à pompe, de quoi ouvrir un chemin jusqu'à Kitrina. Une fois l'arme et les munitions ramassées il se mit à courir pour trouver une sortie rapidement. Et alors un son de fracas se fit entendre dans l'autre corridor, Métallo et Bluckbuster avaient brisés le mur par lequel il s'était enfui, et venait pour lui. Une idée traversa alors l'esprit de Grifter, si il voulait arriver à temps, ça ne serait par par des moyens normaux.
Il fit demi-tour, fonçant en direction du corridor où les deux brutes étaient, tirant un coup avec le fusil à pompe pour les énerver et les laisser charger tout en leur hurlant :
- " Venez me chercher, abrutis !"
Autant dire que les deux brutes étaient prévisibles, fondant sur le mercenaire qui esquiva en passant entre leurs jambes avant de se coller du côté du mur extérieur. Et alors Blockbuster envoya son poing en plein vers le visage de Cole qui fit un autre bond sur le côté pour esquiver une attaque qui aurait pu être fatal. Le mur se brisa en plusieurs débris, causant un trou béant menant sur la cour de la prison où la dévastation d'Ivy avait prit place, de nombreux détenus transformés chassaient ceux trop stupides pour aller dehors, Cole espérait bien fort que ces créatures l'ignorent et s'en prenne aux détenus et en particulier les deux brutes épaisses à sa suite. Ni une ni deux, il bondit alors, poursuivi de près par Métallo et Blockbuster qui, a peine arrivés dans la cours, furent la cible des furies de Pamela, le chaos ambiant offrait à Cash un accès rapide vers l'infirmerie.
Il connaissait King Shark. Il savait que les balles ne lui feraient rien, ni les explosions, ni quoique ce soit que Grifter avait à sa disposition, mais il ne pouvait pas laisser Catgirl finir en amuse-gueule. Il prit son briquet, alluma une cigarette tout en entrant dans l'infirmerie, il lança alors la cigarette sur l'un des lits et laissa alors le feu commencer doucement son office avant de tirer deux coups de fusil à pompe vers King Shark afin d'énerver la bête et d'attirer son attention alors que celui-ci cherchait toujours l'origine de l'odeur du sang de l'infirmerie. A vrai dire Shark avait déjà senti Grifter arriver, le mercenaire saignait, même il n'était pas la proie actuelle du monstre, enfin jusqu'à maintenant.
Il ne pouvait qu'esquiver les attaques le temps que Kitrina se soigne assez pour pouvoir tenir jusqu'à la fin de l'opération et alors que la cigarette vint lentement mettre le feu aux draps, finalement le système anti-incendie se déclencha, envoyant alors de l'eau dans toute la pièce et permettant aux plantes de Ivy de continuer leur office et surtout d'attirer d'autres des monstres qu'elle avait créée.
Dès que ceux-ci entrèrent dans l'infirmerie, King Shark, malgré sa puissance fut obliger d'abandonner ses deux proies et de se concentrer sur les immondices qui s'en prenaient à lui, ceux qui fermaient leur mâchoire sur sa chair, de lui percer les yeux de leurs griffes, d'en faire à son tour l'un des leurs ! Et pendant que cette scène se déroulait, Grifter profita de l'instant pour rejoindre Kitrina.
- " Tu penses tenir le coup jusqu'à la fin de l'opération ? On doit y aller ! On a de la chance de pas être les proies de.. Ces trucs.. Qu'Ivy a créé. Faut encore qu'on trouve le détenu."
Il l'aida à marcher, prenant la direction des cellules et de la localisation de la cible, la guerre de Belle Rêve leur laissait alors pour le moment du répit, les prisonniers fuyaient les créatures de Ivy, Shark, Métallo et Bluckbuster n'étaient plus sur leurs trousses… La fin de l'opération approchait.
Ils arrivaient alors devant la porte de l'aile qui menait à la cellule du détenu. Le duo traversa la porte et s'approchèrent de la cellule blindée. Soudain, la voix de Pamela résonna dans les oreillettes du duo.
- "… J’ai eu un contretemps… Où êtes-vous, que je vous rejoigne… ? "
Grifter répondit alors directement :
- "On est à la cellule de la cible… Hey Ivy, bon boulot avec le chaos dehors, je pense qu'on t'en doit u-.."
Cole fut interrompu par une voix qui brisa le chaos des couloirs et le silence de la salle où se trouvait Kitrina et Cole.
- " On dirait bien que certains se croient chez eux. Les gars, si vous voulez vous amuser encore un peu on a deux petits clébards acculé au mur dans l'Aile E au niveau 3. Une récompense pour ceux qui me ramènent les têtes ! "
Grifter lança un regard vers Kitrina, avant de la lâcher et de la laisser devant la porte, s'emparant du fusil à pompe accroché dans son dos qu'il rechargea, fronçant les sourcils sous son masque. Il se souvenait bien de Catgirl, après tout ce n'était pas leur première rencontre, quelques temps auparavant le duo avait collaboré et puis Grifter était parti avec le butin, une bague que la voleuse voulait pour ses propres raisons. Cole avait toujours la bague sur lui… Les négociations pour la récompense avaient.. Mal tournées à l'époque et depuis il l'avait toujours dans les poches. Il la donna alors à Kitrina.
- " Tu ouvres cette porte, on va dire que c'est ton paiement, d'accord ? Je vais m'occuper de ceux qui vont venir. Je sais pas combien de temps je vais pouvoir te donner, mais utilise le correctement. "
Il tourna alors les talons, se dirigeant vers le long corridor qui menait à l'aile E et dont les bruits de course des détenus provenaient.. Et dont le son se rapprochait vite.
Un premier groupe passa la porte, accueilli par les tirs de fusil à pompe lourd qui vinrent déchiqueter les chairs de ceux qui étaient entrés. Mais très vite le chargeur se vida, pas le temps de recharger, Grifter jeta l'arme en arrière et sorti alors les deux armes de poing dans les holsters attachés à sa ceinture, commençant alors de nouveau à tirer sur tout ceux qui passaient la porte. Et même si il était un as de la gâchette, la horde de prisonniers fermait peu à peu la distance entre lui et eux. Beaucoup avaient des armes blanches ou contondante de ce qu'il pouvait voir. Il dégaina alors son couteau, il avait l'avantage d'être dans un couloir et de ne pas pouvoir se faire submerger trop vite. Il était temps de faire honneur à l'entrainement reçu par Zealot il y a de ça quelques années. Les coups s'enchainaient, Grifter frappa trancha, égorgea, poignarda. Et alors qu'il se battait, il senti alors quelque chose de froid transpercer son flanc et la chaleur du sang qui en coula.
Il avait beau être un supersoldat, un expert au corps à corps et en maniement d'armes à feu, il n'était pas fait de pierre, il n'était pas infaillible, ni immortel. Le couteau ressorti de sa chair alors qu'un coup de barre en fer atteignit son crâne, crachant un filet de sang alors que du sang commença à perler du crâne du blondinet, teintant ses cheveux d'un rouge écarlate, plusieurs coups de poings, pieds, matraques s'enchainèrent sur le mercenaire, qui tomba alors sur les genoux avant de se faire attraper les bras. L'un des prisonniers s'approcha alors, un couteau en main, attrapant le masque de Grifter et l'arrachant pour regarder le visage de sa futur victime.
- " Bah alors blondinet ? On veut jouer aux héros et arrêter les vilains prisonniers ? Aller crève."
Et alors que le couteau se posa sur la gorge de Cole, l'adrénaline prit le contrôle. Il ne mourrait pas aujourd'hui, pas comme ça.
L'homme qui tenait le couteau s'apprêta à trancher quand soudain Grifter fit jaillir les deux armes cachées sous ses manches, se dépliant en un instant en venant faire éclater la cervelle de ceux qui lui tenait les bras, retenant le bras de l'homme qui comptait l'égorger comme un goret avec sa main gauche alors que sa main droite vint saisir le prisonnier à la gorge. Cole se redressa, couvert de sang, d'hématomes et de blessures. Les détenus médusés observèrent le mercenaire commencer a serrer les deux poings, le Gen Factor faisait encore effet. Le craquement des os de la main se faisait entendre, alors que le prisonnier lâcha l'arme, Cole la récupéra, la plantant dans le ventre de l'homme pour y laisser un trou béant avant de le repousser d'un coup d'épaule.
Acculé comme une bête sauvage, le dernier sursaut d'adrénaline faisait son office, un prisonnier se jeta sur Cole tentant de le frapper avec un tuyau en fer. Grifter brisa le bras du prisonnier, se saisissant du tuyau en fer pour lui frapper le crâne a de multiples reprises avec force, vitesse et rage. Les prisonniers encore présent dans le couloir tentaient de se battre ou de fuir. Mais aucun ne parvint à échapper à Cole. D'autres bruits de pas résonnaient plus loin dans le couloir, encore nombreux.. Une deuxième vague ? Grifter reprit son souffle, tenant seulement debout par la force de l'adrénaline, qui, tôt ou tard finirait par retomber.
Se disait-i à lui-même, son oreillette avait été fracassée dans le combat, il se mit en posture, avec pour seule arme un couteau et un tuyau en fer. La partie du Corridor où se trouvait Grifter était désormais un amas de corps mutilés et ensanglantés. Et alors Cole regarda son masque gisant dans le sang sur le sol à ses pieds. Il se pencha, le ramassa et vint alors le remettre avant de remettre sa posture, se disant à lui-même :
- "Ivy… J'espère que tu arrives… bientôt."
Dernière édition par Cole Cash/Grifter le Dim 20 Fév 2022 - 20:15, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Dim 20 Fév 2022 - 19:48
C'est de pire en pire.
Plus on s'approche de la cellule de celui qu'on cherche, plus les prédateurs se multiplient. Amanda Waller est en train de nous amener au casse-pipe, j'en viens à me demander si celui que l'on cherche n'est pas quelqu'un d'encore plus dangereux qui va nous pousser à avouer nos pires secrets en abusant de la torture. Et je me retrouve à collaborer avec celui qui fut mon rival, et qui s'était emparé de la bague que je convoitais en me narguant. Si ce n'est pas ironique...
Je dois tenir bon et oublier mes blessures. C'est quand j'y pense que la douleur se réveille et me coupe le souffle. Je n'ai pas le choix, je dois me concentrer sur cette foutue porte et parvenir à l'ouvrir avant qu'un de ces prisonniers déglingués et affamés ne m'achève. Ils sont tellement avides de sang et de violence que même le plus chétif serait capable de me mettre à terre, profitant de l'état dans lequel je suis.
Non. Je ne suis pas mourante.
J'en ai vus, des hommes et des femmes trépasser. J'en ai bravés, des interdits, pour faire subir à mes yeux de bien sordides spectacles. Cela fait une éternité que mes yeux ont perdu leur innocence. Et je ne ressemble en rien à tout cela. Je suis en vie, et je vais réussir ma mission.
La bague avait une énorme valeur pour Grifter. S'il me l'a donnée, c'est qu'il a vraiment senti le danger. J'espère qu'il s'en sort avec les armoires à glaces contre lesquelles il est en train de lutter au péril de notre vie à tous les trois.
Bien évidemment, la porte est fermée à clé, et je n'ai rien ressemblant à cela pour l'ouvrir. J'ai volé des centaines de cartes, je devrais pouvoir m'en sortir. Mais à Belle Rêve, ils savent très bien que les détenus eux-mêmes cachent des cartes pour s'évader. En effet, mes cartes ne parviennent pas à ouvrir la porte de la cellule. Putain...
J'ai un canif... absolument inutile. Et si je tambourine sur la porte, non seulement je vais attirer les fous furieux qui ne me sont pas encore tombés dessus, mais en plus je vais me faire encore plus mal. Mauvais plan.
J'entends des fracas, des explosions et des craquements d'os. Belle Rêve était devenue une arène, dans laquelle toute personne s'y trouvant semblait avoir signé son arrêt de mort. C'était un véritable carnage, et les combattants semblaient se nourrir de ces combats apocalyptiques. Les coups et les mises à mort redoublaient. Les pas et les menaces se rapprochaient. Je dois faire vite, avec peu de ressources.
Le sol est jonché de cadavres, dont les dents, les mains, et les armes ont volé de partout avec une telle violence. A mes pieds, se trouvaient des intestins, du sang, une cervelle éclatée et une main. La porte était dotée d'un système électronique ressemblant à la reconnaissance digitale.
Je tente le tout pour le tout. Était-ce la main de l'un des matons ?
Je n'ai rien à perdre, et les pas menaçants se rapprochent. Ce n'est ni Grifter, ni Ivy.
Avec dégoût, je pris la main glacée et durcie, et je la posais sur la poignée de la porte. Un court "bip" aigu se fit entendre. Espérons que ce ne soit pas un signalement d'échec. Je poussais la porte qui s'ouvrit, oubliant de lâcher la main qui commençait à sentir la putréfaction.
La cellule était plongée dans l'obscurité, et je n'entendis personne. J'espère que ce n'est pas un piège que nous tend Waller... Je décidais d'activer mon oreillette pour avertir mes coéquipiers : "J'y suis, mais ça semble vide. Rejoignez-moi si vous pouvez, j'essaye de trouver l'interrupteur"
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Lun 21 Fév 2022 - 15:40
"Fleurpaaaaageons ... Et rhododendroooons. Giraient et vrombaient dans les vaaaaabes."
La porte s'ouvrit, magnifiquement magnifique, elle s'ouvrit et la scène de liesse qui se déroulait à l'extérieur était d'une beauté sans nom. C'est alors que derrière cet acier, conçu spécialement pour bloquer les ondes du chapeau du Chapelier Fou, le petit être en sortit, amusé de voir tant de belles choses. C'était une jeune fille, déguisée en chatte, qui se tenait là. Et Tetch avait beau être fou, il ne pouvait voir qu'une seule et merveilleuse chose à la fois : C'était le Chat de Cheshire en personne qui venait de le sauver de ce trou infect qu'était Belle Rêve. Tetch eut un sourire tandis qu'il sortait de la cellule. Son chapeau avait eu quelques complications, mais les imbéciles de Belle Rêve ne connaissaient pas le Chapelier Fou. Personne ne le connaissait aussi bien que le personnel d'Arkham. Et ils avaient fait une belle erreur en lui laissant son chapeau. Bien qu'il avait la tenue d'un prisonnier de Belle Rêve, Tetch avait fait une espèce de colère noire au moment où on avait tenté de lui prendre son chapeau. Et ces crétins lui avaient laissé. Il n'avait fallu qu'une simple diversion pour se lancer à la conquête de la prison. D'une pirouette, et d'un grand sourire, il ria de plus belle tandis que le chaos était lancé. Tetch eut un sourire, devant les deux personnes qui vinrent à son sauvetage. Il observait le chaos, il observait enfin tous ces tueurs qui allaient essayer de leur faire du mal. Comme c'est d'un triste.
"Et c'est ainsi que la Reine demanda qu'on leur coupe la tête, ce qui me sembla fou à lier. Bras, jambes, vilaines parties, pourquoi pas ? Mais les têtes ... Sans têtes, pas de chapeaux."
Le chaos ambiant, les incendies, les émeutes. Tetch n'était pas un homme passionné par la violence, mais parfois, cela avait du bon. Et cela permettait de soulager sa pénible conscience. Alors que des individus patibulaires commençaient à s'avancer en direction de ceux qui l'avait libéré, Jervis s'avançait, sans peur, un sourire sur le visage, passant devant la dénommée Catgirl pour venir en aide à ses nouveaux camarades. Certains des prisonniers présents reconnaissant le Chapelier Fou, ils connaissaient les antécédents du personnage, mais aucun d'entre eux ne pensaient qu'il avait été enfermé ici, au lieu d'Arkham. Certains prisonniers reculèrent, tandis que le Chapelier s'avançait, malgré sa petite taille.
"Souffre. Hurle. Agonise."
Grâce à son chapeau, il est capable d'envoyer des ordres aux cerveaux aux alentours. Un tout nouveau système de chapeau qui lui permettait de communiquer avec les cerveaux les plus proches. Bien entendu, le Chapelier Fou en était encore aux tests sur ce chapeau, avant qu'il ne fusse arrêté de manière grossière et stupide. Jervis voyait les prisonniers qui succombaient à ses ordres, les uns après les autres. Un rictus sur son visage, Jervis Tetch allait montrer qu'il avait de la ressource, et que s'en prendre à lui, était une erreur à ne pas commettre. Quand on est fou, il suffisait d'un rien pour trouver tout ce que vous aviez à portée pour rire et s'amuser. Et Jervis Tetch était un grand enfant, piégé dans le corps d'un nain. Voila ! Quelle déférence ! Quelle défiance ! Quelle semblance ! Il fallait remettre de l'ordre dans ce chaos, remettre un peu de gaieté, de douceur, et d'esprit bon enfant !
"Et si nous entrions dans la danse, chers amis ? Prenez-vous par la main et de nos différences faisons fi. Entrez dans la danse, mesurée avec cadence. Ne soyez pas discourtois, devenons amis."
Et tandis que les premiers prisonniers continuaient de souffrir, les autres se prirent par la main, et commencèrent à danser, comme une grande farandole. Et ils dansèrent, tous, faisant la farandole, courant, dansant dans une grande bande reliée, dans les étages de la prison. L'image en était ridicule, mais promettait d'être amusante. L'émeute se calma, et tout commençait à devenir d'un ridicule. Mais les vers et la poésie du Chapelier Fou allaient peut-être mis à rude épreuve. Son cerveau contrôlait une partie importante des prisonniers présents dans ce lieu. L'effort mental en était plus difficile, décuplé. Et cela risquait de lui faire faire un anévrisme. Mais Tetch en était à peu de ça, il était déjà fou, après tout. Ricanant de plus belle, Tetch délaissa le sort des prisonniers, se tâtant à les envoyer faire une balade par-delà le vide, mais cela serait fort peu amusant selon ses goûts. Se retournant, il avait failli oublier sa chère Cheshire, qui venait de lui sauver la mise, qui venait de lui ouvrir la porte de sa cellule. La jeune gamine était un peu plus grande que le Chapelier Fou, mais cela n'empêchait pas ce-dernier de lui faire un doux baisemain pour la remercier.
"Merci à vous, demoiselle chatte de Cheshire. Votre aide impromptue vient de hâter mon départ de cette prison infâme. Dites-moi, perdu dans ce labyrinthe du monde réel, où se trouve la précieuse Gotham ?"
Tetch n'était pas encore vraiment au courant pour ce qui était de la Suicide Squad, mais nul doute que certains invités n'allaient pas tarder à se présenter au Chapelier Fou. L'important, mes chers amis, c'était de voler sur les ailes de la vapeur, et de se laisser bercer par les douceurs insoupçonnées du pays des Merveilles. Ah que Wonderland pouvait être jolie à cette époque de l'année, Gotham City serait un Wonderland délicieux à revoir, pour le pauvre Chapelier qui s'était égaré très loin, dans cette forteresse des portes. Il était temps de repartir pour boire le thé et s'amuser avec Alice. Alors, quelle porte menait à Gotham City ?
Messages : 106 Date d'Inscription : 02/01/2021
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Amanda Waller
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Sam 26 Fév 2022 - 12:53
The Suicide Squad
"Nom de Dieu, vous êtes sûr ?"
Waller gueula de colère en apprenant que certains signaux de la prison étaient en train de virer dans le rouge. Quelque de dangereux apparait sur les écrans, et cela se voit. Des ingénieurs présents dans la salle étaient en train d'alerter la patronne de la Suicide Squad. La nouvelle tombe comme un couperet. On vient de transmettre à Waller la liste des criminels qui sont hélas, en train de s'enfuir, et quand elle vit les signaux, elle demanda une confirmation au plus vite. Le pic de radiation commençait à monter. Quelque chose, du moins, quelqu'un était en train de faire une augmentation de la toxicité de l'air actuel : Chemo était dans Belle Rêve. Et malgré le fait que cela fusse confirmé, Waller se rendit compte que la mission était en train de virer au drame. La situation devenait terrible. On venait d'apprendre que la créature Chemo était dans les bas-fonds de la prison. On pourrait contenir la créature, mais cela implique possiblement de sacrifier de la piétaille pour assurer la survie des prisonniers. Mais on pourrait laisser la prison exploser, on pourrait essayer de garder l'infrastructure au maximum et empêcher l'explosion. Reprenant son micro, Waller reprit. Une décision devait être faite.
"Changement de plan, Suicide Squad. Chemo est dans la prison. Et le taux de radiation est en train de flamber. Ivy, il va falloir que vous repériez Chemo et que vous le neutralisiez avec vos pouvoirs."
C'était un sacrifice. Un sacrifice nécessaire pour sauver le plus de gens possibles, on ne pouvait pas risquer un énième Tchernobyl et certainement pas sur le sol américain. Grifter n'était pas un super-méta, Catgirl non plus. Et le Chapelier Fou n'était quand à lui, pas un mutant. Non, le sacrifice devait être accompli par Ivy, ce qui lui permettrait de partir sur un baroud d'honneur si elle venait à mourir. Peut-être qu'elle arriverait à contenir l'explosion. Peut-être ... Waller réfléchissait. Autant, le massacre des prisonniers, tant que cela restait dans l'enceinte de la prison, tout cela pouvait rester entre cloisons, cela pouvait rester secret, oui. Mais là, si Chemo explose, ce serait toute une zone de la Louisiane qui prendrait cher. Et les répercussions médiatiques seraient monstrueuses, tant sur le plan sociétal, que sur le reste. Luthor serait certainement mis en prison, et quant à Waller, elle devrait répondre devant le congrès.
"Grifter, menez votre équipe au toit de la prison. Un hélicoptère vous y attend. C'est un ordre !"
Le mieux à faire, c'était de sacrifier un pion pour sauver tous les autres. Abandonner Ivy face à Chemo. Quoi de plus glorieux en somme ? Elle aurait une fin d'héroïne. Elle pourrait protéger une dernière fois les gens et partir sur une note glorieuse. Pour Waller, c'était nécessaire, et bien que Ivy pouvait refuser de s'occuper de Chemo, Waller trouverait les arguments pour pousser la jeune femme à faire ce qui devait être fait. Alors que tous les spécialistes étaient en train de hurler dans les différents secteurs de l'administration, Waller ne voulait pas se risquer à avoir une attaque nucléaire sur le territoire du pays. Et si jamais ça foirait ? Le discours narratif était déjà prêt. "Des extrêmistes méta-humains font exploser une centrale nucléaire en Louisiane." Tout était déjà prêt au cas où tout foirerait. La voix de Waller reprit dans les écouteurs d'Ivy.
"Vous devez le faire, Ivy. Pensez à ce qui pourrait arriver si la faune et la flore étaient contaminés par les radiations de Chemo ? Vous ne voudriez pas ça."
1 à 3 : Malgré les paroles de Waller qui te dégoutent, tu te décides quand même à t'occuper de Chemo. Tu ressens les toxiques émanations de la créature qui s'était terrée dans les profondeurs de la prison. Tu arrives à la traquer, et à la battre. Malgré les effluves de radioactivité, tu tombes sur le sol, après avoir battu Chemo qui ne sera plus une menace pour le moment. Malgré ton état affaibli, tu sens que la puce dans ton cou, celle que Waller t'avait implanté, a fondu. Tu es désormais libre ... Et tu peux maintenant prendre congé de tout cela ... Pas d'adieux avec tes alliés, il est temps pour toi de t'éclipser pour de bon.
4 à 6 : Tant de furie en toi. Tu décides de carrément faire quelque chose de monstrueux et de terrible. Tu décides de te retourner contre tous et tu transformes cette foutue prison en plante géante. Les racines s'occupent de Chemo et le tuent. De nombreux prisonniers sont tués. Dans la panique ambiante, tu arrives à éviter que tes alliés de la Suicide Squad ne soient tués. Offrant le don de la vie à cette plante, la puce sous la peau de ton cou ne perçoit plus de signe de vie et se désagrège ... En tant que guerrière, tu viens d'offrir à la nature, une nouvelle zone où l'espèce humaine ne pourra pas s'installer de sitôt.
7 à 9 : Le combat contre Chemo risque ta vie, et malgré le fait que tu es une hybride plante-humaine, tu sais qu'après un combat contre un des pires ennemis de la nature, tu sens que ton heure s'approche. Tu communies une dernière fois avec la Terre-Mère, et tu pressens qu'Ivy reviendra un jour. La Terre elle-même se manifeste pour t'englober dans ses profondeurs. Mourante, tu disparais dans la terre elle-même, sachant qu'un jour, tu reviendras, guérie. Personne ne saura ce que tu es devenue. La puce sera détruite. Grifter (Tu rands pour Chapelier et Catgirl aussi)
1 à 3 : Tu obéis aux ordres de Waller, et tu décides de te diriger difficilement vers le toit avec ton équipe. Vous n'êtes pas en bon état, mais vous allez quand même y arriver. Pour vous, la mission se termine. Une réussite, mais à quel prix ?
4 à 6 : Tu emmerdes les ordres de Waller, et tu vas récupérer Ivy. Malheureusement, il semble que vous arriviez un peu trop tard (il faudra prendre en compte le poste de IVY avant de poster). Tu fais ton rapport à Waller, une dernière fois. Quoiqu'il en soit, ton honneur te dicte de dire que Ivy est officiellement partie.
7 à 9 : Ni une, ni deux, les prisonniers n'en ont pas fini avec vous. Une fuite de gaz se déclenche, et fait exploser une partie de la zone dans laquelle vous êtiez. Vous êtes gravement blessé, le mieux est de fuir, alors qu'un incendie mortel commence à se disperser. Vous êtes tous les trois, vraiment dans un sale état. Le mieux, c'est de fuir par la porte d'entrée, et merde pour l'hélicoptère. Au risque de libérer les autres prisonniers hélas ...
Invité
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Dim 27 Fév 2022 - 9:10
Pamela Isley/Poison Ivy a écrit:
Voir Belle Rêve et Mourir
Mission #1 | Mater la rébellion et exfiltrer le prisonnier...
Au fin fond des abysses, quelque chose s’était éveillé. Une menace antédiluvienne, venu des entrailles même de la terre. Le poison s’immisçait, et du Vert entier se ressentait toute l’étendue de la menace.
Le pas d’Ivy s’était stoppé. Elle avait bien entendu la voix de Grifter, puis le chaos de son oreillette arrachée. Elle avait bien entendu la petite voix fluette de Kity au milieu des hurlements des prisonniers. Pour autant, cela lui semblait comme de lointains chuchotements en comparaison de ce qui se ressentait. De l’explosion de vie qui était né autour d’elle, elle ne ressentait soudainement qu’un frisson transi qui se répandait de part et d’autre de toute l’île. La terre, l’eau, l’air… Tout semblait s’embraser d’une toxicité nouvelle, une toxicité qui venait lui bruler les veines. Un cri rompit le silence en elle, le Vert se muant en un hurlement qui explosait en son esprit d’une douleur violente, d’une panique fulgurante.
La terre tremblait. Waller lui parlait. Le nom de « Chemo » s’imprima en son esprit de manière indélébile. Elle comprit alors ce qu’il advenait. Elle comprit alors ce qu’il lui restait à faire.
« Maman est là… Maman est là… »
Une sorte de transe s’était emparée d’elle. Sa voix exquise était de tant de douceur qu’on se serait baignée en elle. Tout ne donnait envie qu’aimer celle qui pouvait posséder tel timbre, celle qui ne pouvait être qu’un être d’infini bonté, d’infinie beauté… Et pourtant… Et pourtant, en écoutant ces dernières paroles, au milieu de l’extase, on ne pouvait s’empêcher de percevoir en soi la plus terrible des menaces. La menace de celle qui voyait sa progéniture attaquée, et refusait de laisser ce méfait sans sa juste punition divine.
L’oreillette qui lui servait de chaîne finit sous son pied, un grésillement terrible éclatant dans les tympans de chacun. Tout au fond d’elle, elle sentait l’énergie affluer. Une énergie pure, née de toute la frustration, toute la rage, toute l’injustice qui émanait d’elle. Devant ses yeux grands ouverts, lui semblait défiler tout l’ensemble même de l’océan végétal qui se reliait désespérément à elle, qui s’agglutinait à ses pieds, rampaient sur ses jambes jusqu’à s’accrocher à la moindre parcelle de sa peau. Le lien se tissait plus naturellement, plus intimement qu’il ne l’avait jamais fait. Elle n’était plus seulement liée, elle était.
Elle est. Ils sont. Je suis. Nous sommes.
Nous sentions nos racines parcourir la terre, parcourir notre monde vierge d’où s’extrayaient les miasmes de la fin des temps. Notre être était parcouru d’une puissance nouvelle, une faim terrible qui contrastait avec le désespoir qui nous étreignait auparavant. Une voix s’élevait du chaos de nos consciences, une volonté impérieuse. Cette voix savait ce que nous devions faire. Nous devions changer, comme nous l’avions toujours fait. Nous devions nous répandre. Nous devions recouvrir, nous devions dévorer. Autour de nous, au milieu de nous, les macaques ridicules s’évertuaient à fuir ce que nous allions affronter, sans savoir que la véritable menace se trouvait sous leurs pieds. Nos racines s’étendaient de plus en plus profondément, puisant l’eau et les minéraux sans tenir compte de la toxicité du sol. En nous, l’énergie coulait à flot, une énergie qui nous aidait supporter la brulure qui remontait le long de notre xylème.
Et il y eu une secousse. Une ultime secousse avant que la terre ne s’ouvre.
Jamais, ô grand jamais, nous n’avions hurlé telle joie dans le Vert de sentir soudainement la poussée de nos branches vers le ciel, le déploiement puissant de nos frondaisons, le développement impétueux de nos gueules carnivores. Partout, sur chaque bloc de ciment, chaque malheureux meuble, chaque fenêtre, chaque microgramme de construction humaine, les arbres, le lierre, les herbes folles, tout se recouvrait de la plus intense des beautés, de la nature la plus fabuleuse, dévorant chaque portion, chaque miette de micro-organisme sur son passage. Aucune chance n’était donnée aux fuyards face à la vague verte. Eux qui tentaient désespérément de rejoindre le rivage se faisaient happer à leur terre, et à leur grande horreur, se faisaient recouvrir à leur tour. Non, même pire : Ils devenaient habités par la végétation devenue folle. Les branches perçaient leur abdomen, la mousse s’extrayait de leurs orbites, les fougères s’étendaient hors de leur bouche dans un hurlement muet. Rien ni personne ne pouvait échapper à cette horreur infâme, ce Fléau des Sept Jours envoyé par la déesse Ivy.
Personne. Pas même le démon qui se cachait dans les profondeurs. Il était déjà aux prises avec les prisonniers zombifiés par les soins de leur Mère, les écartant de lui sans ménagement, mais il ne put se préparer au déferlement qui suivit cette misérable tentative de défense. La peste verte s’en venait sans que le déferlement empoisonné de son être ne puisse y faire. La voix n’avait pas menti. Nous sentions nos gênes changées, nous dotant d’une robustesse qu’aucun humain n’aurait pu seulement rêver. Nous dotant d’une immortalité qui mettait le mal dans le cœur inexistant de cet être-cuve, lequel ne pouvait endiguer notre formidable parasitisme. La créature était d’une puissance de destruction formidable, mais qui pouvait lutter contre ce qui ne pouvait mourir, ce qui se relevait à peine on pensait l’abattre ? Face à telle évidence, il ne pouvait qu’accepter son sort, celui d’éternel prisonnier, noyé dans l’enfer vert qui lui servait désormais de cellule, la nature acceptant pour toujours de supporter en elle la brulure terrible.
Et ce, tant que cet ilot jadis inhabitable pouvait lui servir de nouveau paradis.
Du côté de Waller, plus aucune communication ne lui était parvenue de la part de la meta-humaine connue sous le nom de Poison Ivy. Après le déchainement d’énergie qui avait vu la flore s’emparer de toute cette rocaille perdue au beau milieu de l’océan, ses données vitales s’étaient tues. Nul ne savait si elle avait donné sa vie pour combattre le monstre Chemo, ou si la puce avait finit par rendre l’âme.
A la vérité, Ivy s’était éteinte. Du moins, Ivy telle qu’on la connaissait. Son corps s’était trouvé englouti par ses bienheureux enfants, assoupie dans un sommeil qui n’en était pas un. L’énergie s’était tarie en elle. Vampirisée qu’elle avait été par sa descendance, elle était plus morte que vive. Mais la mort était une chose qui n’avait guère de sens pour le Vert.
L’on disait que d’Hiroshima, rien à proximité de l’épicentre n’avait pu survivre. Tout avait été soufflé, rasé. Tout être vivant avait été rayé de la carte… Si ce n’était six Ginkgo Biloba dont les bourgeons avaient pu s’épanouir au printemps suivant.
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : ♥ Love interest: Armes & gadgets: Cole Cash/Grifter
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir. Ven 18 Mar 2022 - 6:30
Les talents de Catgirl pour crocheter la serrure de l'épaisse porte qui gardait enfermé le prisonnier à extrader venaient probablement de sauver la vie à Grifter. Et au-delà de ça, c'est l'intervention même de leur nouvel allié, nul autre que le Chapelier Fou, qui vint offrir un court répit à Cash. Ce petit homme fou toujours accompagné de son chapeau était un être singulier. Et même terrifiant en quelques sortes. Grifter ne craignait personne, enfin, presque personne. Cependant, lorsqu'il vit qu'aux ordres intimés par le Chapelier, les prisonniers s'exécutaient.. Littéralement, il comprit bien vite pourquoi Waller le voulait dans la Suicide Squad. Il serait un agent redoutable, mais aussi un bon outil de "contrôle" pour les agents récalcitrants.
Et alors, les prisonniers se mirent à danser, se prenant main dans la main, dansant sans fin, sans repos, une épidémie dansante qui, ridicule aux premiers abords, montrait continuellement l'étendu des pouvoirs de Jervis Tetch.
Et c'est soudainement la voix de Waller qui interrompra le tout. Chemo avait été enfermé à Belle Rêve, et les radiations grimpaient en flèche, Ivy avait pour ordre de se sacrificier alors que lui, Catgirl et le Chapelier en profiteraient pour s'échapper par le toit de la prison. Grifter était tiraillé entre envoyer chier Waller et n'abandonner personne, au risque de causer sa mort et potentiellement celle de Kitrina et Tetch, ou obéir au vu de l'état de l'équipe et abandonner Ivy derrière. Il se rabattra finalement sur le second choix, il ne pouvait, en son âme et conscience risquer de causer la mort de leur cible, et surtout d'une adolescente.
Son regard se posa sur Catgirl et Le Chapelier Fou, l'heure n'était plus à l'hésitation et ainsi, il s'exprima d'une voix claire à leur intention ;
- " On doit rejoindre le toit, au plus vite, je sais où est l'escalier de service alors on y va. Suivez moi de près car on a plus beaucoup de temps. "
Le suivre de près... Ça serait simple.. Vu son état il ne serait pas spécialement le plus rapide et même si le Gen Factor lui avait offert la possibilité de se regénérer bien plus rapidement, comme pourrait le constater ses compagnons à la vue de certaines de ses blessures qui, il y a quelques minutes étaient encore ouvertes et saignantes, se cicatrisaient à vue d'oeil. Il se saisit finalement de son oreillette pour s'adresser à Ivy, il ne la connaissait pas vraiment et elle était sans doute juste une autre timbrée, mais elle restait une membre de l'équipe.
- " Ivy.. Bonne chance."
Il ne savait pas quoi dire de plus et elle n'avait pas répondu, sans doute cela était-ce plus pour soulager sa conscience, se dire qu'il n'était pas en train d'abandonner une alliée ? Il aurait tout le temps de réfléchir à ça dans l'hélicoptère. Ainsi, il commença à hâter le pas vers les escaliers de service, c'était encore le chaos, des prisonniers cherchaient a fuir, des corps sans vis étaient parsemés dans toute la prison, les zombies de Ivy s'en prenaient aux prisonniers sans aucune pitié.. Et les plantes se répandaient, encore et encore.
Après une course effrénée dans es escaliers, Grifter, à la tête du trio passa la porte de service menant au toit, là, un hélicoptère se tenait prêt à décoller, volant en stationnaire a un peu plus d'un mètre du toit. Grifter aidera Kitrina et Tetch a monter, avant d'embarquer en dernier, s'enfonçant dans un des sièges de l'hélicoptère qui quitta les lieux au plus vite, la prison s'éloignait et pourtant, malgré la distance, les plantes continuaient de se répandre et de faire disparaitre au coeur d'une nature luxuriante, les derniers prisonniers et gardiens de la prison. Ces derniers n'avaient pas eu la même chance que le reste de la Suicide Squad. Mais si les plantes se répandaient toujours, ça voulait dire que Ivy s'en sortait bien ?
Alors qu'il allait activer les communications de son oreillette grandement abîmée, un grésillement insupportable jailli de l'engin, forçant Grifter à l'arracher et à la jeter à ses pieds avant de l'écraser pour la rendre muette. Ce qui causera alors évidemment un autre grésillement du même genre pour les gens assez stupides pour avoir gardé leur oreillette après la première onde. Le fait de l'avoir écrasé était surtout fait pour emmerder Waller en espérant lui péter un tympan, et aussi pour ne plus entendre sa voix. Et il avait aussi bien comprit que la source du premier grésillement assourdissant était la destruction de l'oreillette d'Ivy qui disparaitrait dans les profondeurs de la prison.
Grifter lança un dernier regard vers Belle-Rêve, soupirant en venant tirer une cigarette d'un paquet présent dans son gilet tactique, le paquet était taché de sang, et seules quelques clopes étaient encore immaculées, il tira son briquet d'une autre poche et alluma celle qu'il avait entre les mains avant de la porter à ses lèvres en soulevant légèrement son masque. Ce n'était pas un signe de victoire, c'était seulement pour se détendre. Car aujourd'hui, si il y avait une victoire, ce fut une victoire à la Pyrrhus.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Suicide Squad : Voir Belle Rêve et mourir.