• Type de RP : Normal
  
• Date du RP : 29 mai 2018
  
• Participants : Solo
  
• Trigger warning : Rien
  
• Résumé : Le retour à Gotham.
  

Salut chérie, j't'ai manqué ?

On y revient toujours ... Les abords de la ville étaient perceptibles alors que le train arrivait en gare. Elle était toujours aussi sombre, toujours aussi sale, toujours aussi noire, ce qui fait son charme hein ? Gotham, putain, c'était quand que j'avais mis les pieds là-bas ? C'était à quelle occasion ? Je sais plus, mais le fait est le même : On y revient toujours, toujours. J'étais de retour, et surtout, j'étais libre. Enfin, ça, c'était relatif. Entre Waller et les héros, on est souvent emmerdé, mais les rares moments de libertés sont toujours appréciables. J'étais pas mal fatigué de toutes ces escapades, mais je ne m'attendais clairement pas à bosser aussi durement. Enfin, les cibles, c'était quelque chose, mais maintenant, je poussais vers le plus ardu. J'avais deux trois idées qui me trottaient en tête, et plomber une certaine chauve-souris me tentait beaucoup, malgré les risques que cela pouvait impliquer pour moi. Je descendais du train qui me ramène depuis Métropolis, juste un petit contrat qui m'a permis de gagner cinq cent mille dollars, et j'avoue que cette somme n'était pas des moindres, surtout que j'avais tout perdu au jeu dernièrement. On peut toujours se refaire, on peut toujours gagner du fric, toujours. Y'a toujours une cible à abattre. La demande était toujours forte. Je me perds dans la foule, je regarde les dernières manchettes des magasines people. Bruce Wayne, toujours sur les plus belles pages, avec les plus belles femmes du monde. Salopard va. Je me sors une cigarette, et je l'allume, traînant toujours mon bagage près de moi. Je continue d'avancer et je pénètre dans le hall de la gare de Gotham. C'est blindé. Quand je reçois donc une première alerte sur mon téléphone. Un sms. Peut-être du travail, peut-être une vieille connaissance, ou pire, les emmerdes qui arrivent, tout se sait, tout est prévisible à Gotham.







Ils savent que je suis là, c'est vraiment des fouines, où qu'on aille, on nous retrouve. Malheureusement, on ne peut pas échapper à son passé, on y échappe jamais, sinon auquel cas, il fallait nettoyer la merde en profondeur, et dans ce cas-là, c'était un peu plus compliqué ... Gino Lavirrizio, un gagne-petit, une chiure qu'on peut écraser sur le trottoir sans faire gaffe. Enfin, si on lui enlève le fait qu'il est dans les bonnes grâces d'un des parrains locaux de la ville. Bref, le jour où il perd la protection de son patron, il devient une cible facile pour moi. Il devient la proie, mais en attendant, j'avais pas besoin d'avoir plus de merdes que ça. Je tire une taffe sur ma cigarette et je le fais marner, il attend un peu. Mais là, à la réception de son sms, il se montre hargneux, et les roquets, ça gueule plus que ça ne mord.









J'éteins le portable, pas envie d'être repéré avec ce genre de conversations. Je n'attends rien de ce connard, il ne m'oubliera clairement pas. Ils n'oublient jamais, sauf dans la tombe. Un jour viendra où il se transformera lui aussi en viande froide, et j'y compte bien. Ce genre de connards méritait sa balle, clairement, et si c'était pas moi qui le terminait, ce serait un autre. Maintenant, j'étais là. C'est pas qu'une histoire de fierté, j'aime pas faire un boulot facile pour des cacahuètes, et j'avoue que j'avais aussi autre chose à régler. Des choses qui me tenaient à cœur, des trucs que je devais à de vieux amis, et des dettes à récupérer, du style qui impliquent de nouvelles effusions de sang. D'autres affaires à terminer ici, dans cette foutue ville, et les querelles de gangs, c'était pas mon délire. Alors que la nuit était doucement tombée, alors que la foule quitte la gare, tandis que d'autres entrent, un clodo chante un air de musique sur sa guitare, et je contemple Gotham dans sa beauté ... Je décide de quitter les abords de la gare pour éviter d'attirer l'attention, et je me prends un taxi. Gotham, je suis de retour, et j'espère que tu es prête pour moi, car moi, je ne te manquerai pas. Bang !