Invité | Sujet: Blue, White & Red : America's Colors [PV Anarky & Dove] Sam 22 Jan 2022 - 15:14 | |
| Une missive, d'Anarky. Toujours et encore le même. Il me provoque et me cherche. Assis dans mon bureau, je relis, et relis encore cette lettre qu'il m'adresse. Un rendez-vous à la brasserie Koul Brau. Rien que ça. Un tête à tête. Une embuscade oui. Le genre qui risquait de mal finir si je ne cédais pas à ce genre de terroriste en culottes courtes. Pipe dans la bouche, je cherche à trouver le moyen de ne pas me laisser avoir. Le mieux serait vraiment que j'emmène quelqu'un avec moi. Je suis âgé, et un homme de mon âge, en cas de pépin, ne peut pas se laisser avoir de la sorte. Il vaut mieux que j'y aille avec quelqu'un, en guise de couverture. J'y réfléchissais, encore, et encore, parcourant la lettre, attendant de trouver la décision la plus sage pour faire ce que je dois faire. Je m'éclaircis la gorge après cette gorgée de café qui me brûle l'estomac. Pas bon pour mon futur ulcère, mais qu'importe. Je ne suis plus à l'âge où je dois faire attention à ma santé, enfin, sur certains aspects, si. Je ne tenais pas à partir trop vite de mon poste de commissaire. Je relis pour la quatrième fois, la lettre d'Anarky. Il fallait que je reste confiant, même si quelque chose me faisait douter. - Citation :
- Bonjour Commissaire,
Si nous daignons prendre le temps de te rédiger ce mot c'est bel et bien qu'un danger nous y oblige. Non pas que ce dernier nous concerne directement mais ses conséquences pourraient finir par nous impacter plus ou moins directement sur le moyen voir le long terme. La personne la plus concernée par ce danger est bel et bien toi, commissaire James W. Gordon.
Par une succession de situations hasardeuses nous, le réseau de la colère, avons été mis au courant de l'existence et les manigances d'ennemis visant à te discréditer. Bien évidemment, il ne faut pas être sot pour comprendre qu'il s'agit là d'un dossier diffamatoire dénué de toute once de vérité. Néanmoins il est bon de rappeler que bien des carrières d'hommes politiques et influents de notre pays ont été descendu en plein ciel pour bien moins que ça. Et nous vous proposons notre aide pour mettre en lumière ces puissants qui agissent dans l'ombre pour abattre les rares onces d'espoir que cette ville possède. Oui, commissaire Gordon tu es un espoir pour cette ville, savoure bien ces mots écris car tu ne risqueras jamais de les entendre de vive voix.
Mais venons en à se qui nous intéresse véritablement. Nous te proposons un rendez-vous, une rencontre. Il est évident que le fait que tu viennes seul et que tu n'amènes pas en infiltrés la totalité du G.C.P.D est la condition sine qua none à la bonne tenue de notre future entrevue. Tu arrives à te faire passer pour un homme moral, intègre et qui sait déceler la justice où qu'elle soit. Ne donnes pas raisons aux plus radicaux de notre mouvement radical. Rendez vous à la brasserie Koul Brau à 21h. Le jour importe peu, nous saurons quant tu te mettras en mouvement.
Bien à toi, camarade,
Anarky J'ai beau relire cette lettre, ça pue le piège. D'un côté, il affirme que je dois venir seul, mais il avoue aussi aussi qu'il est sans cesse en train de surveiller nos mouvements. Quant à ceux qui complotent contre moi dans les ombres, je dois dire que beaucoup ont essayé, et que beaucoup s'en sont mordus les doigts. Pour la plupart. Je n'avais pas tant soit peu de considérations, prendre des attaques de ces fonctionnaires qui n'ont jamais pratiqué le terrain, ne me faisait vraiment pas peur. Dans ce cas-là qui croire ? Les politiques qui essaient de me radier depuis des années ? Cela fait belle lurette que je n'attends plus rien de ce côté-là. Et pourquoi devrais-je faire confiance à quelqu'un qui a mené de nombreuses contestations, au mépris de la loi, dans ma ville ? Dans les deux camps, je ne vois que des fautifs, mais quitte à choisir entre la langue de bois et le parlé cru, je me rangerais de l'avis d'écouter ce que Anarky veut me dire. Mais pas question de le laisser infléchir sur mon choix. Je veux poser moi aussi, les termes de cet entretien. On apprend pas à un vieux roublard à faire la grimace. Je me lève, rangeant la lettre dans la poche de mon manteau, avant de l'enfiler. Je sors de mon bureau et je m'exclame. "Granger ?! Vous venez avec moi. On va faire une petite balade."Une jeune gamine, une jeune recrue qui venait d'arriver au GCPD. J'en avais lu quelques bribes de son dossier, mais le manque de temps ne m'a pas permis de mieux la saisir, c'est pour cela que je la choisis pour ce soir. Que je choisis qu'elle m'accompagne à cet entretien. Question de protection. Le plus grand commissaire de cette ville ne se rend pas, surtout pas à son âge, dans un lieu qui peut possiblement être un piège. De même manière, je n'indique en rien le lieu où je veux aller, et je ne prépare pas une action contre le bâtiment. Ainsi, je me dirige avec la jeune recrue vers le parking souterrain du GCPD. Je sors les clefs de ma poche avant de les lancer à la jeune femme. Elle voulait un peu d'action, et c'était une recrue que je n'avais pas encore interrogé. Que je n'avais pas encore bien cerné. Alors, il était peut-être temps pour moi de voir un peu de quoi il en retourne dans tout son dossier. Une fois dans la voiture, je suis installé côté passager. "Je vous laisse conduire Granger. Direction, la brasserie Koul Brau. Nous devons y être avant 21h00. Compris ?"La voiture démarre. J'essaie de ne pas stresser. Je dégrafe ma cravate qui me gêne et je bois une dose de café avant de remettre mon chapeau sur le crâne. La gamine semble nerveuse. Un peu comme quand on se retrouve face à face avec quelqu'un qui peut vous juger sur une seule note. Gotham avait changé, ce soir, je ne m'attends clairement pas à servir la soupe à Anarky, mais s'il avait quelque chose à me dire, alors nous allions en discuter calmement. En terrain neutre. Le voyage ne serait pas long, et j'allais d'abord voir ce que ça allait donner avec la jeune femme à mes côtés. La ville défile sous nos yeux, et Gotham City ne changeait pas, toujours aussi sale, des pauvres partout, et cette corruption latente qui sévissait dans nos rues. Je sors une cigarette, et j'en tends une à la gamine. Je me devais de voir dans quel état la jeune recrue était. Peut-être que je pourrais en savoir un peu plus sur elle, avant de la plonger dans le feu de l'action d'une diplomatie bien orchestrée ? "Nouvelle au GCPD, agent Granger, n'est-ce pas ? Pas trop angoissée ?" HJ : je me permets de ramener Dawn Granger. Je lui ai promis un RP, et j'avais pas envie de refaire un énième RP-bureau-entretien-parlotte. Elle m'accompagne pour éviter les troubles cardiaques de mon vieil âge. |
|