Alliance inattendue : Second round [PV Anarky] - 06/10

Dernière édition par Maxine Marave le Lun 8 Nov 2021 - 18:59, édité 1 fois

Alliance inattendue : Second round
Réunion pour la traque
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Un message reçu, des nouvelles du personnage avec qui elle avait pu traquer Dollhouse, avant que celui-ci ne vienne s’échapper, Anarky. Celui-ci était actuellement recherché par la police, suite aux événements en bordure de forêt, où elle avait cru comprendre que la situation avait rapidement dégénérée. Mais Maxine se fichait en réalité de bien cela, elle n’était pas tout le temps en accord avec ce que l’entité du GCPD pouvait être poussé à penser, et une fois de plus, c’était le cas. Anarky n’était sans doute pas un homme qu’elle qualifierait de profondément bon, mais elle-même ne l’était pas. Elle le respectait, jugeant qu’il était fait dans une étoffe semblable à la sienne, de celle qui représentait l’individu se battant pour ce qu’il estimait être juste, ses valeurs et principes, au-delà de toute notion de bien et de mal, qui ne semblait pas exister dans un lieu tel que Gotham. Dans cette amère ville, on ne faisait que tenter de survivre, en essayant d’exister comme on le pouvait.

Alors elle était là, se glissant telle une ombre dans Harbor House, examinant avec attention toutes les différents recoins dans lesquels elle pénétrait. Car, comme dit précédemment, elle estimait Anarky mais ne le considérait pas comme quelqu’un de profondément bon, d’autant qu’elle ne le connaissait pas énormément. Alors, au vu de ces récents démêlés avec le GCPD, penser qu’il l’avait attiré dans un piège n’était pas une idée que l’alter égo de Nightmare pouvait se permettre d’exclure des attentes de cette entrevue. Avec l’autre hypothèse qui voudrait que l’auteur du message ne soit même pas Anarky, mais un énième ennemi de Gotham qui veuille attirer une flic dans un traquenard. Elle avait glissé dans ses vêtements deux des dagues de ce même personnage sous lequel elle sortait parfois la nuit, pour ne pas avoir qu’un seul flingue « emprunté » à la police pour réussir à se défendre si l’anarchiste s’en prenait à elle. Et, de temps en temps, ses yeux se déposaient sur son téléphone, vérifiant ainsi qu’elle s’approchait correctement des coordonnées précises qui étaient comprises dans le sms qu’il lui avait été envoyé. Et au bouton en bas à gauche sur laquelle elle n’aurait qu’à presser pour envoyer un signal à sa meilleure amie, Barbara Gordon, plus connue par certains sous le nom de Batgirl. En bref, Maxine avait pris de couvrir ses arrières au moindre pépin rencontré sur son chemin.

Et puis la voilà finalement se retrouvant dans le couloir menant à la porte de la pièce où elle était sensée retrouver le rouge et jaune, patientant jusqu’à sa venue. Elle alluma la lampe torche avec laquelle était venue, observant attentivement autour d’elle avant de se permettre de reprendre sa marche. Sol, plafond, murs, rien n’échappa à un profond examen de plusieurs minutes. Une fois cela fait, une vérification dans son dos, avant qu’elle ne vienne braquer son arme de poing, et qu’elle ne reprenne la marche jusqu’à la pièce finale de sa balade nocturne. Le parquet craquait sous ses pieds, dans ce manoir abandonnée aux nombreuses histoires horrifiques. On lui prêtait la fonction d’hôte à des réunions sataniques, on y pensait voir régulièrement des fantômes et toutes sortes de créatures surnaturelles, et après tout, dans une ville telle que Gotham… Pourquoi pas ? Mais Maxine n’y croyait pas, se contentant de voir en cet endroit un énième lieu plein de potentiel qu’on avait délaissé au fil des années, au point de l’oublier. Quelques souris passant au bout du couloir attirèrent brièvement son attention, le doigt sur la gâchette prête à la presser.

« - Bordel… »

Murmura-t-elle, alors qu’elle ne se retrouvait face à la porte qu’elle cherchait. Son regard se dirigea pendant une fraction de seconde sur l’écran de son téléphone, pour s’assurer qu’elle ne se trompait pas de pièces. Ce manoir était immense, et elle ne voulait pas perdre son temps à fouiller des pièces vides. C’était bien là. Sa main se déposa sur la poignée de sa porte, lentement, silencieusement, même avec une certaine précaution, avant de la tourner et de la pousser. Elle lui résista quelques instants, avant de finir par se laisser faire. Maxine laissait le faisceau lumineux de sa torche éclairer la pièce en même temps qu’elle ouvrait et découvrait la pièce. Il semblait s’agir de ce qui avait été autrefois un salon, avec une cheminée, et ce qui restait d’une bibliothèque, le tout envahi de poussières ainsi que de toiles d’araignées… Et au centre, la figure qui l’avait convoqué ici. Anarky.

« - Bonsoir Anarky. »

Le salua-t-elle alors de manière plutôt sèche, bien qu’elle fût plutôt soulagée de l’y trouver. La taille et la corpulence derrière le masque lui confirmait qu’il ne s’agissait pas d’un quelconque usurpateur. Demeurait le doute de ses intentions. Ainsi, bien que rentrant entre ces quatre murs, elle laissait la porte ouverte dans son dos et était prête à dégainer l’arme qu’elle avait rangée entre-temps pour venir stopper le potentiel assaillant dans une potentielle agression.
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Alliance inattendue
06/10/17 Anarky & Maxine Marave ••• Harbor House. Une demeure datant de la vieille Gotham City. Un manoir abandonné et si réputé que la modernité avait poussé tout autour en laissant un respectable no man's land entre le manoir et les immeubles. L'endroit était hors du temps, délabré et s'écroulait sur lui même. Malgré tout il tenait encore debout. L'intérieur ne ressemblait plus à rien. Le planché était pourris et pliait sur le poids de n'importe quel individus quand. Sur les murs les vieilles tapisseries étaient moisies et tombaient en lambeau. Partout des graffitis, des trous dans les murs, du mobiliers détruit. Un véritable décor de film d'horreur qui faisait la joie des adeptes de l'urbex. Mais il n'y avait jamais de squatteur en ces lieux. Jamais personne n'y restait bien longtemps et ceux osant y passer la nuit finissaient fou dans le meilleur des cas quand ils ne disparaissaient pas tout simplement corps et bien.

Anarky n'avait pas choisi le lieu par hasard. Il connaissait que trop bien la réputation lugubre et terrifiante des lieux. Enfant il aimait aller s'y faire peur avec ses amis lorsqu'ils empruntaient le metro pour sortir de la décharge géante qu'étaient les Narrows. Toute la topographie des lieux lui donnait un avantage en cas d'entourloupe de la police. Les jardins en friche autour des lieux permettait à quiconque à l'intérieur de voir et savoir qui approchait. A l'intérieur, le planché grinçait tellement que même une souris ne pouvait y être discrète. Tant et si bien que cela faisait maintenant quelques heures qu'il patientait, tapis dans l'ombre que la policière arrive. Ne pas bouger pour ne pas faire de bruit. En cas de réel imprévu il lui restait tout de même une issus de secours dans la cave. Un pan de mur écroulé menait directement vers les égouts et leurs tunnels tortueux de là il pouvait disparaître à loisir et semer n'importe quel poursuivant juste en suivant les signes marqués sur les murs pour espérer ne pas se perdre. En somme Anarky jouait là à domicile mais son désir était nullement la confrontation.

Soudain un bruit différent des râles d'agonie de la demeure perçait le voile du silence. Le faisceau du lampe de poche fendait les ténèbres comme une épée qui tranchait net dans un tissus d'obscurité. Il entendait des pas crisser et faire grincer le planché qui implorait la pitié tout en menaçant de céder. Il observait le salon depuis un balcon de l'étage supérieur. La lampe se posait sur le leurre qu'il avait disposé, assis sur un canapé dévoré par la vermine. "Bonjour Anarky" Disait alors Maxine qui ne s'attendait pas à la petite supercherie. Comment différencier un mannequin vêtu de pied en cape et masqué d'une personne réel ? En dehors de l'absence de vie, de mouvement et de réaction. Lonnie récupérait son téléphone, la luminosité de cette dernière était si faible que cela ne pouvait le trahir pour le moment et il pianotait sur l'écran tactile. Au bas, une voix désincarnée, monocorde, et synthétique s'élevait de l'Anarky assis. "Bonsoir, officier Marave." Une longue pause se faisait sentir, Lonnie pianotant le plus vite possible sur son écran pour activer le petit logiciel de commande vocal. "Pardonne nous cette piètre mise en scène. Mais compte tenu des évènements récents nous ne pouvons nous présenter à toi directement. Bien que nous soyons alliés de circonstance tu restes une policière et nous restons un fugitif, un criminel aux yeux de la société que tu défends."

anarky ne bougeait pas d'un pouce malgré les fourmis et les douleurs qu'il ressentait dans ses jambes d'avoir autant été immobile. Il observait la femme déambuler dans cet antique salon avec ses immenses bibliothèques et sa cheminée monumentale, témoins figés et éternels du passé glorieux de cette bâtisse. "Nous t'avons convoqué en ces lieux pour te proposer une alliance, un partenariat. Nous désirons arrêter Dollhouse. Te souviens tu, Maxine, de tous ces hommes et ces femmes dans ce sous-sol aussi froid que la mort ? Toutes ces victimes jamais retrouvées par tes pairs jusqu'à se que tu en exhume ce tombeau glacé. Les justiciers masqués n'ont cure d'elle et la police ignorait jusqu'alors son existence ou avaient fini par l'oublier. Une criminelle comme elle agit en toute impunité et agit peut être encore à ce jour, alors que nous parlons." De nouveau le silence se fait, Lonnie levait la tête un craquement inquiétant l'avait fait sursauter. Il se redressait dans les ombres et marchait lentement pour éviter de faire craquer outre mesure mais c'était peine perdue. Maxine pouvait alors savoir qu'il était dans les étages à observer la scène en surplomb. Sans doute découvert, il se montrait. Simple silhouette fantômatique qui se détâchait de l'obscurité. Il activait son micro qui déformait sa voix et la multipliait. "Alors qu'en dis tu, camarade ? Acceptes tu que nous joignons nos forces dans un but commun ? Evidemment, les lauriers te reviendront. Nous n'avons cure de la reconnaissance de cette société malade. Ou bien vas tu attendre les prochaines disparition pour aller à la recherche d'un vain jeu de piste. Nous te le disons tout de suite, Camarade, la survie de Fox ne tenait qu'à notre simple et bête présence opportune à un endroit donné. Une seconde trop tard et jamais nous ne l'aurons croisé."

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Alliance inattendue : Second round
Réunion pour la traque
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Alors qu’une réponse vint retentir jusqu’aux oreilles de la policière hors de ses fonctions, Maxine comprit aussitôt que ce qu’elle avait tout d’abord pris pour Anarky n’était qu’un moyen de se protéger. Un détail qui était assez loin de lui plaire, peu importe que celui-ci vienne s’excuser. Elle avait certes eu vents de ses récents démêlées avec certains de ses collègues lors d’une de ses manifestations. Mais elle savait également son poste au GCPD en danger si l’on venait à apprendre qu’elle avait travaillée avec lui. Ils étaient tous les deux reconnaissant des talents de l’autre, mais tout autant du danger qu’ils pouvaient représenter pour eux-mêmes. Elle l’écoutait, prête à lui donner un ultimatum sur sa présence physique ici, dans cette pièce, ignorant si celui-ci avait daigné au moins venir dans cet endroit délabré, mais fût stoppé par un bruit. Un craquement, certainement du plancher, qui fut suivi d’un sursaut, qu’elle assimila à une frayeur… Frayeur compréhensible, ceci étant dit, au vu de l’endroit où il lui avait donné rendez-vous. Quelques secondes de flottement passèrent, avant qu’elle n’observe alors apparaitre la figure anarchiste le rejoindre, qui finissait son introduction, à laquelle elle répondit sans mâcher ses mots.

« - Bien, je vais pouvoir mettre les choses au clair du coup. D’un, les lauriers, je m’en fous. Je pense même que je devrais m’en passer. Au vue de ta nouvelle réputation au GCPD, je me ferais plus d’ennemis que d’admirateurs si l’on venait à savoir que j’avais bossée avec toi. De deux, et ça rejoint le premier point, si j’acceptes cette alliance, ça n’est pas pour que tu viennes jouer au type planqué, méfiant, qui se cache à l’étage pendant nos discussions. Je ne bosse pas avec des personnes qui remettent en question mon engagement, surtout un de cette importance-là. Tu risques gros à t’allier à une flic, je le sais bien, mais je risque autant à m’allier à Anarky… Enfin, voilà mes conditions, en échange desquels je mets ma parole en jeu de ne jamais essayer de te piéger d’une quelconque manière. Si ça ne te convient toujours pas, je dégage et on en parle plus, c’est tout, pas plus compliqué. »

Maxine venait de débiter ses paroles, sur un ton calme, ni énervée, bien qu’à son ton neutre on pourrait le penser, ni joyeuse, aucun doute pour cela. Son regard était planté dans l’endroit où elle imaginait être la paire d’yeux de la personne se cachant derrière sa double identité. Une chose qu’elle-même ne connaissait que trop bien, en tant que Nightmare. Néanmoins, elle ne laissait rien transparaitre, comme à son habitude. Peu étaient les personnes qui l’avaient déjà véritablement esquissé une réelle émotion, si ce n’était l’agacement ou bien la colère. Elle n’aimait pas particulièrement sa rhétorique à la troisième personne, mais passait outre. Il avait prouvé sa valeur lors de leur première rencontre, et elle estimait qu’elle pourrait en effet mettre Dollhouse sous les verrous plus facilement avec son aide. Et, si son objectif restait toujours de venir se venger de Scarecrow, elle avait fini au fur et à mesure de son expérience de Nightmare à réaliser qu’il était aussi de son devoir d’enfermer les fous de Gotham. Cette fille, Tamara Fox, pourrait être odieuse, Maxine ne savait rien de plus sur elle que son statut social, que cela ne changerait pas un fait simple. Elle ne méritait pas de vivre dans cette ville, pas de s’être fait kidnapper par un des nombreux malades régnant dans cette ville.

« - Sommes-nous sur la même longueur d’ondes, Anarky ? »

Demanda-t-elle finalement, après lui avoir laissé quelques instants de réflexion, tout en continuant sur son éternel et monotone ton, son visage également encore ancré dans le sien, prête à s’en aller dans le cas où son interlocuteur venait à répondre de façon négative à ses propos.

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Alliance inattendue
06/10/17 Anarky & Maxine Marave ••• Au yeux de l'anarchiste cette policière était presque sympathique. Elle allait droit au but et ne se formalisait pas de ronds de jambes interminables ou ne perdait de temps à essayer de démontrer une quelconque supériorité morale. Toutefois elle marquait un point et pas des moindres. L'un comme l'autre risquait gros dans cette alliance de mésalliances. Ses camarades ne comprendraient pas pourquoi il avait une telle accointance avec une policière et inversement de l'autre côté. "Tu vas devoir te créer une fausse identité, vivre masquée durant nos investigations sur le terrain. Ce sera plus prudent." Disait-il en ayant aucune idée de l'existence de cette justicière derrière ce visage de femme flic. Il disparaissait de sa vue et descendait l'antique escalier pour venir jusqu'à elle. Pour un mec il était petit, à moins qu'il ne s'agisse d'une femme sous cet accoutrement. Couvert des pieds à la tête, le micro du masque masquant sa voix. Il était difficile d'y déceler des formes pouvant orienter vraisemblablement vers un genre ou un autre. La taille n'aidant pas non plus. "Si nous sommes d'accord pour arrêter cette criminelle" disait-il en s'approchant d'elle et en lui tendant la main, "unissons nos forces pour la neutraliser pour de bon."

Il se demandait bien quelles pouvaient être les motivations de Maxine. Pour Anarky les réelles motivations se présentaient en la personne de Tamara. Il voulait la venger plus qu'il désirait venger les victimes antérieures et futures de Dollhouse. Aveuglé par ses sentiments à son égard il était certain d'aller jusqu'au boutisme et de ne jamais reculer même au cœur des ténèbres. Mais elle. Que désirait-elle véritablement ? Si aucun laurier ne lui tentait. Juste la simple satisfaction désintéressée de rendre la justice et mettre une criminelle sous les barreaux ? La question brûlait les lèvres de Lonnie mais il s'en abstenait bien pour le moment. Il fallait se concentrer sur tout autre chose. Ainsi il reprenait la parole et donnait de premières directives ou plutôt des pistes. "Il va nous falloir récolter d'abord tout se que l'on peut savoir sur cette Dollhouse. Penses tu pouvoir fouiller les archives de la police à son propos ? Je pourrais bien te confier une clé usb avec un logiciel qui me ferait une backdoor mais ce serait, je pense, hors de ta moralité. Mademoiselle Fox désire également se joindre à nous dans cette chasse. Nous organiserons rapidement une entrevus, tout les trois, pour déterminer une marche à suivre et mettre en abime l'ensemble de nos pistes et hypothèses. Recherche également des traces dans les archives policières sur l'hôpital où elle se terrait. Quelque chose me dit que toute cette installation n'est pas anodine. Il doit y avoir quelque chose derrière ce choix d'emplacement outre sa posture excentrée de Gotham City. De mon côté je vais secouer mes sources et la rue. Des questions ? D'autres points à aborder ? Si tu veux m'en poser sur d'autres sujets que notre quête commune c'est maintenant."
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