« Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ]
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Sujet: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Jeu 2 Mai 2024 - 22:57
Type de RP : Normal
Date du RP : Mars 2020
Participants: Lisbeth Zalachenko
Trigger warning: Violence
Résumé: A définir
Before i die alone let me have vengeance
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Les semaines ont defilé depuis le gala de charité de Wayne qui avait tourné au réglement de compte. Cette sortie avait marqué un tournant dans la vie misérable de Cassidy. Les changements étaient à peine visibles aux yeux du grand public. Pour l’adolescent, la vie était un peu plus difficile. Il était devenu une sorte de bouc-émissaire, celui qui payait pour les erreurs des autres, notamment ceux de Lisbeth. Elle qui avait fait exploser l’asile d’Arkham. Elle préparait sa vengeance depuis longtemps et n’avait pas sembler se soucier des conséquences de ses actes. L’adolescent les connaissait malheureusement très bien, depuis maintenant plusieurs semaines. Son visage portait les stigmates d'une fatigue traduisible aussi bien par des nuits blanches que par les prémices d'une maladie naissante. Ses expressions faciales étaient toujours absentes, figées dans un état de torpeur mais les plus observateurs auront remarqués un petit changement. À travers ses yeux, un état de rage se noyait, tumultueux et indomptable.
Cassidy avait cessé de compter le nombre de fois où on lui avait mis les photos de cette femme devant le nez. La première était une espèce de photo d’identité qui datait de plusieurs années probablement prise quand elle se trouvait encore à Arkham. La seconde était plus récente, probablement une photo volée issue d’une caméra de surveillance, elle était plutôt floue. D’après les rapports fournis par les médecins russes, Cassidy avait déjà montré avoir des facultés pour entrer en contact télépathique avec des personnes éloignés qu’il avait déjà croisé par le passé. L’adolescent ne savait pas si la photo était réellement utile. On lui avait déjà demandé plusieurs fois de retrouver Lisbeth, d’entrer dans sa tête, de la localiser. Malheureusement, l’exercice était difficile et se soldait toujours par un échec et un violent malaise. Ils devaient changer de plan pour essayer de l’atteindre et Cassidy était la proie idéale.
« Lisbeth. Je réussir ! » son anglais est approximatf, sa voix était haletante à travers le téléphone, comme s’il cherchait à fuir quelque chose. « Je me suis enfui. Il ne tardera pas à le savoir. Tu dois venir. Je crois… Je crois qu’ils être derrière moi !! Vite. »
L’adolescent avait volé un téléphone à un passant. En matière de vol, il n’avait pas perdu la main concernant ses talents de pickpocket. Il continuait de courir dans les rues de la ville, une capuche camouflant en partie ses cheveux argentés. L’ancien cobaye cherchait à fuir un mal qui tentait de le retenir prisonnier depuis son arrivée sur le sol américain. Ses pouvoirs attiraient les convoitises et l’adolescent devait se surpasser pour espérer devenir cet électron libre qu’il était, autrefois. Pour espérer obtenir ce titre, l’adolescent courrait dans les rues de Gotham, traversait les routes comme si sa vie en dépendait.
Sous ce sweat à capuche, Cassidy était élégamment habillé de ce costume sombre sur mesure qu’on lui avait confectionné. L’adolescent avait probablement fuit un rendez-vous où il devait accompagner son père adoptif. Il avait passé ce sweat à capuche au-dessus de ses vêtements pour essayer de se fondre dans la masse.
Le jeune russe ne connaissait pas Gotham City, il marchait devant lui en espérant que la destination le rapproche d’un potentiel allié qui pouvait le cacher, l’aider à quitter la ville, lui donner l’opportunité de recommencer une nouvelle vie. Cassidy continuait de courir, le visage défiguré par la peur. Il était plutôt bon acteur quand il s’agissait de tromper son monde. Après avoir envoyé un premier message de détresse, il abandonna le téléphone dans la rue, une piste pour permettre Il espérait que Lisbeth répondrait à ce message de détresse et qu’elle se laisserait porter par ce cœur trop généreux.
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Ven 3 Mai 2024 - 10:11
BEFORE I DIE ALONE LET ME HAVE VENGEANCE
Lisbeth ne faisait rien de cette journée. Ce n'était pas son habitude de rester oisive à ce point, mais elle tournait et retournait son plan dans son esprit. Tous les composants étaient prêts. Sa planque dans l'ancienne IronHeight crashée dans la baie de Gotham. Personne n'irait fouiller par là-bas. C'était le domaine de l'homme crocodile et de Nova, la fille aux champignons bizarre. Ces deux-là avaient de quoi faire peur et éloigner les curieux comme l'eau de l'huile ou le contraire ? Enfin, ils étaient immiscibles pour ceux voulant se mêler de ses affaires. L'antenne lui avait été livrée par Plague et elle était parfaite. Il avait bien bossé, elle pourrait résister aux températures qu'elle avait spécifiées et son débit était de largement suffisant pour ce qu'elle avait prévue de faire aux infrastructures modernes. Et sa place sur la navette spatiale Progress ou Space X été maintenant assurée par Luthor en personne.
Mais tous les plans dans les plans et les faux-semblants formaient un cercle qui la ramenait invariablement au visage de sa mère. Son absence aurait dû s'apaiser sous l'effet du passage du temps, mais ce n'était pas le cas. Son cœur se serrait à chaque fois qu'elle pensait à elle. La petite punk ne savait pas pourquoi et parfois ce sentiment la faisait rager, elle aurait voulu pouvoir appuyer sur un bouton pour l'oublier et appuyer sur ce même bouton pour s'en souvenir, et cela, à loisir. Mais ce n'était pas le cas. C'était son fantôme, sa croix à porter.
C'est ainsi que la petite mutante, allongée dans son lit, lançait en direction du plafond une balle de tennis usée et à chaque fois la gravité la faisait retomber dans sa main. Machinalement, Liz la relançait. Soudainement, son ordinateur bippa : son logiciel de traçage avait repéré un appel la concernant. C'était l'un des numéros qu'elle utilisait pour ses petites manigances. Peu de gens pouvaient se targuer de les connaître, elle identifia facilement la voix de Cassidy, le fil adoptif de ce salopard de Strange. Elle se redressa comme un ressort et bondit sur le clavier pour décortiquer l'appel. Elle n'avait pas eu de ses nouvelles depuis des semaines. Depuis que Strange lui avait donné la chasse, l'ancienne pensionnaire d'Arkham avait dû déménager. La Petite Souris avait élu domicile dans l'immeuble d'en face, cela afin de surveiller la fouille de son ancien appartement par les gorilles du docteur.
La petite brune, voûtée face à l'écran, pianota comme la Mozart du clavier qu'elle était, pour accéder aux registres des appels des antennes-relais GSM de Gotham. L'appel venait du quartier de l'East End, pas de quoi se réjouir non plus, la voix du télépathe était essoufflé au téléphone et Liz connaissait ses faiblesses physiques, s'il devait fuir, c'était sur peu de temps et sur de courtes distances. Mais il était malin. Elle téléphone à L'Elysium et réserva une table pour deux. C'était le seul lieu qu'elle connaissait dans les parages assez discrets pour les hommes du maire ne viennent pas y fourrer leurs sales nez. Elle n'avait qu'une vague idée de ce qu'endurait le jeune mutant à vivre sous la férule du Docteur Strange, mais elle comptait bien le sortir de là.
La Petite Souris s'habilla rapidement pour un voyage à moto, pantalon et veste en cuir. Puis rappela sur le n° qu'avait utilisé Cass alors qu'elle traversait en trombe l'un des ponts qui permettait de sortir des Narrows.
_ "Cass, c'est Liz...*" Fit-elle en accélérant davantage "Donne moi l'nom d'la rue où tu t'trouves...*" la motarde passa un carrefour puis se dirigea vers l'Elysium.
_ "J'ai réservé une table à l'Elysium au nom de "Salander". C'est pas loin d'la où t'es, j't'envois un sms avec le plan, j'suis là dans 10 minutes... Gaffe à toi *". Précisa-t-elle avant de raccrocher. Elle usa de son don avec les réseaux pour que le SMS arrive bien à destination.
Cet ancien cabaret, niché au cœur de l'East End, ne relève rien de par sa devanture sobre et empruntée du caractère sulfureux des lieux. Depuis sa réouverture, il est bien plus qu'un simple lieu de divertissement nocturne. Il exsude une aura de mystère et de tentation qui attire les âmes curieuses et les esprits libres de toute la ville. Dès que l'on franchit ses portes, on est transporté dans un monde de luxure et de mystère. Les lumières tamisées et les rideaux de velours rouge créent une atmosphère intime et envoûtante, tandis que le parfum enivrant de l'encens flotte dans l'air, enveloppant les clients dans un halo de chaleur et de sensualité. Le cabaret offre une variété de spectacles captivants, mettant en vedette des artistes talentueux aux talents hétéroclites qui enflamment la scène de leurs mouvements gracieux et de leurs costumes éblouissants. Les effeuillages et les numéros de cabaret sont exécutés avec une grâce et une élégance incomparables, captivant l'imagination et éveillant les désirs les plus profonds.
Lisbeth gara sa moto dans une petite ruelle et entra dans le cabaret comme si elle était chez elle, casque en main, cherchant du regard où pouvait se trouver son ami. La réceptionniste n'eut pas le temps de lui expliquer où était la table réservée ni qu'une personne l'attendait déjà. Son regard fut un instant captivé par les mouvements lascifs d'une écolière en train de perdre un à un ses vêtements sur la scène, tout en maniant avec délicatesse un serpent. Liz trouva finalement la table, déjà occupée par le jeune homme et le cocktail de bienvenue. Ils étaient à l'écart des autres tables, comme elle avait demandé lors de la prise de réservation, les sons étaient étouffés par les lourdes tentures. Ils pouvaient enfin parler tranquillement.
_ "Cass ! Tu vas bien ? *" Lui demanda-t-elle tout plongeant un instant son regard dans le sien, comme pour avoir une forme de confirmation, même infime qu'il allait bien.
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Mer 15 Mai 2024 - 1:08
Before i die alone let me have vengeance
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Comme il avait pu le prédire, Lisbeth avait mordu à l’hameçon. Son visage d’ange et sa voix d’adolescent en détresse avait fini par attendrir la jeune femme qui volait à son secours. Dans son esprit chevalresque, cette dernière avait laissé des coordonnées qui menaient à un refuge. Cassidy tenta de mémoriser le chemin jusqu’au bar avant d’abandonner son téléphone et de reprendre sa course. Son souffle devenait de plus en plus difficile et son corps réclamait une pause. Cette fuite lui rappelait ce premier jour à Gotham City où il avait essayé de fuir la mafia. Il avait profité d’un moment d’inattention pour sortir de la voiture et faire son meilleur sprint. Isolé pendant des années dans un environnement restreint et fragilisé par les nombreuses expériences subit, Cassidy n’avait pas la meilleure des endurances. Les hommes de mains n’ont eu aucun mal à rattraper leur proie. Plus de huit mois s’étaient écoulés depuis son arrivée sur le territoire américain et sa situation sportive ne s’était pas amélioré. La maladie et l’autorité le poussait à garder une vie sédentaire.
Malgré les alertes de son corps, Cassidy continua sa cavale. Il jetait des rapides coups d’œil derrière lui, mais il ne voyait qu’une foule qui le dévisageait du regard. Certains pensaient l’avoir déjà croisé quelques parts. Son apparence hors du commun réveillait les mémoires, certains citoyens pensaient l’avoir déjà croisé dans une émission télé. Personne ne poursuivait l’orphelin, il fuyait simplement ses propres fantômes, sa rancœur qui bouillonnait de l’intérieur et qui ne demandait qu’à sortir. Finalement, la mémoire de l’adolescent avait été assez bonne pour se souvenir de l’emplacement que Lisbeth lui avait envoyé. Lorsqu’il se sentait proche de la cible, le télépathe russe ralentit la cadence pour arriver devant la porte avec une marche dynamique. Il est arrivé dans le bâtiment juste avant Lisbeth et s’est installé sur la table qu’elle avait réservé.
Il était resté assis sur sa table pendant quelques minutes à peine. Son regard de chiot égaré observait les alentours, les quelques personnes autour de lui. A première vue, derrière son visage vide d’émotion, il avait la gestuelle d’un enfant qui a perdu la trace de ses parents. Il cherchait désespérément du regard, cette âme qu’il cherchait tant. En plus de chercher Lisbeth du regard, son instinct lui demandait sans cesse de rester sur ses gardes. Cet univers était un vaste de piège, un monde de prédateur dans lequel il était une proie. Il s’attendait à tomber dans un piège lancé par son ancienne alliée d’un jour. En entendant sa voix familière, l’adolescent redressa la tête pour reconnaître une vieille connaissance. Elle est là, juste en face de lui, avec ce sentiment d’inquiète à son égard qui défigurait son visage, une simple illusion, un énorme mensonge.
« J’ai connu mieux. * » rétorqua froidement l’adolescent en reprenant sa langue maternelle.
À première vue, il n’y avait rien d’alarmant dans l’apparence physique de Cassidy. Sa peau était toujours aussi pâle, mais son visage était devenu rouge à cause de l’effort fourni pour arriver jusqu’à destination. Ses yeux semblaient plus fatigués que d'habitude. Sous ses pupilles radioactives, le blanc de ses yeux laissait entrevoir des veines rougeâtres. Il avait l’air exténué, comme après une insomnie. Ses mains tremblaient légèrement, une certaine nervosité ou l’étrange sensation qu’il avait été drogué quelques heures avant son évasion. Lisbeth s’approchait de lui avec cette espèce d’empathie qui lui donnait la nausée.
« …Et toi ? Comment vont tes yeux ? * »
Cette question, une référence à un vieux souvenir, a fait naître la rancœur de Cassidy. À l'époque, l'adolescent avait eu l'opportunité de s'enfuir, de fuir l'emprise de son futur père adoptif. Mais Strange avait joué avec ses sentiments en prenant Lisbeth en otage, menaçant de lui crever les yeux s'il osait prendre la poudre d'escampette. Le cœur du télépathe l’avait conduit à sa perte. Depuis ce moment décisif, Liz était parvenue à s’enfuir alors que les griffes du maire de Gotham s’était refermé sur le jeune russe. Malgré cette emprise constante, l’adolescent avait entendu parler des prouesses de Liz pour détruire les projets d’Hugo, jusqu’à l’emporter dans une profonde rage. Elle savait que ces actes le mettraient dans cet état, elle savait également que Cassidy allait payer les pots cassés, elle ne pouvait pas l’ignorer. Il a souffert pour ses caprices, elle devait payer.
Quelques secondes après cette question glaçante, les yeux égarés de Cassidy changèrent pour se vider de toute émotion. Son regard s’est porté vers Lisbeth, un regard remplis de haine qui la transperçait de part en part. Elle eut à peine le temps de réagir qu’elle senti la désagréable sensation d’être traversé de part en part par une force invisible. Peu à peu, elle sent son corps se paralyser, elle perd la maîtrise de son corps. Pendant tout ce temps où elle perd ses moyens, l’adolescent l’observait avec une certaine fascination sur ses capacités télépathiques. Toute son adolescent, Cassidy avait fui ses pouvoirs, il ne les utilisait que sous la contrainte. Strange lui avait fait comprendre que le don qu’on lui avait offert était beau et qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait s’il arrivait à dompter la bête.
« Tu t’es bien amusé ? Dis-moi, qu’est-ce que ça fait de se sentir tout puissant ? * »
Contrairement à son comportement habituelle, Cassidy s’est montré soudainement tactile en posant sa main sur la nuque de Lisbeth. Derrière ce geste, la jeune femme ne sentit aucune douceur, seulement la paume d’une main lourde qui exerçait une pression de plus en plus lourde sur sa peau, presque agressive. Cette main l’invitait avec insistance à courber l’échine jusqu’à atteindre sa hauteur. Les quelques visiteurs du bar et son propriétaire regardaient la scène sans intervenir, comme si l’adolescent leur avait déjà terminé le travail avant l’arrivée de sa proie. Doucement, le jeune télépathe libérait sa colère.
« C’est plaisant, non ? * »
* traduit du russe
Dernière édition par Cassidy Sverdlov le Jeu 23 Mai 2024 - 23:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Mer 15 Mai 2024 - 9:29
Elysium
Lisbeth détailla le garçon assis en face d'elle pendant quelques instants. Il était du genre à prendre des risques pour fuir son oppresseur de père adoptif. Mais il ne semblait ne pas saigner, ni avoir reçu des coups de la part de ses matons lors de son évasion. Il était encore un peu essoufflé de sa course, mais rien d'inquiétant aux yeux de la petite mutante. Son beau visage était pourtant fatigué, même marqué par les mois de captivités, mais Liz pouvait lire dans ses yeux une détermination, presque de l'agressivité vis à vis du nouveau maire de Gotham. Elle allait ouvrir la bouche pour dérouler un plan visant à le mettre hors d'atteinte de Strange. Et, sans sa pièce maîtresse, Lisbeth était naïvement persuadée que le directeur d'Arkham irait en prison suite aux graves accusions dont il faisait l'objet. Mais elle fut coupée dans son action par les propos de Cassidy.
« …Et toi ? Comment vont tes yeux ? * »
La petite punk fut prise au dépourvu devant la question qui semblait hors de propos, décorrélée du lieu et de la situation. Elle stoppa son action et répondit par automatisme une banalité.
_ "Ca...va... Pourquoi tu... *" La encore elle fut coupée dans sa question par le regard radioactif dépourvu d'émotion de son interlocuteur. Elle inclina la tête prenant un air perplexe, ne comprenant pas la vindicte de Cassidy. Puis son corps ressenti les premiers effets du pouvoir du jeune homme sur elle. D'abord un léger étourdissement, comme après s'être levé trop vite, puis un engourdissement et enfin une paralysie complète de son corps. La Petite Souris n'eut le temps que d'articuler mollement un "Qu'est ce... *" qui se termina dans un bruit de gorge.
« Tu t’es bien amusé ? Dis-moi, qu’est-ce que ça fait de se sentir tout puissant ? * »
L'incompréhension se lisait dans le regard de la jeune femme. Ses yeux suivirent la main de son ami qui se posa sur sa nuque rachitique. Elle n'aimait pas les contacts forcés avec les autres, elle avait cela en horreur, certainement un lègue de ses années à Arkham à se faire injecter des substances chimiques dans la moelle épinière. Et lui aussi avait toujours évité tout contact, mais pas à cet instant. La jeune femme avait eu un coup de foudre pour le jeune russe lors de leur première rencontre. Lisbeth avait parfois imaginé ce qu'elle ressentirait s'il venait à la toucher : trouble, excitation, calme. Mais elle n'avait jamais pensé ressentir de la peur. Une boule s'était formée dans son ventre. Il raffermit sa prise sur son petit cou de poulet et ses jambes se plièrent naturellement la faisant s'asseoir face à lui. Dans le même temps, ses paupières se fermèrent, l'empêchant d'user de son don de télékinésie.
« C’est plaisant, non ? * »
Ne plus avoir l'usage de son corps n'était pas plaisant, la jeune femme avait connu les sangles de constriction des tables d'opérations de l'asile pour la contraindre à ne pas bouger. Mais là, c'était différent, plus profond. Habituellement, le simple fait de penser à bouger un bras ou une jambe le faisait se mouvoir, mais pas ici, la pensée était parasité. Le rythme cardiaque de Liz s'emballait, mais elle ne pouvait respirer que pas son nez, sa bouche restait désespérément close. Des idées folles se bousculèrent dans la tête de la jeune femme, mais celle qui tenait le haut du panier était que Cassidy avait finalement décidé de travailler pour Strange et de faire son sale boulot. Si elle était éliminée de l'équation, plus de témoin sur les maltraitances du docteur, les actions contre lui tomberaient à l'eau. Et Kathleen serait en grand danger.
Puis comme si le jour s'était levé instantanément, la mutante retrouva l'usage de la vue. Elle était debout dans une pièce toute blanche, sans aucun meuble, dont les dimensions étaient plus grandes que sa perception. Cassidy se tenait debout face à elle, vêtu d'un costume 3 pièces impeccablement coupées. Il semblait reposé, sans une once de fatigue sur le visage, et avait même pris quelques kilos. Il était plus beau que jamais. Lisbeth, quant à elle, pouvait à nouveau bouger, c'était là le principal à ses yeux.
_ "PUTAIN ! MAIS TU FOUS QUOI BORDEL !?! *" Hurla Liz rouge de colère, ses petits poings serré
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Mar 21 Mai 2024 - 22:59
Before i die alone let me have vengeance
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Contre toute attente, l’adolescent avait l’air d’être maître de son pouvoir. Sans le moindre geste, il était parvenu à laver le cerveau d’une partie de la clientèle du bar et son personnel. Il sentait également Lisbeth se débattre et tenter de reprendre le contrôle de son corps. Sa résistance générait les premières failles des pouvoirs psychiques de Cassidy avec ce filet de sang qui s’échapper de l’une de ses narines. L’adolescent faisait de son mieux pour cacher ses faiblesses. En regardant de plus près, l’aspect rougeâtre de ses yeux et les tics nerveux du télépathe pouvaient laisser penser qu’il avait été drogué. En Sibérie, il avait déjà été notifié que les neurostimulants pouvaient améliorer temporairement les compétences télépathiques de Cassidy. Ce boost n’était pas sans conséquence et pouvait provoquer des dégâts dans le corps et le système nerveux de leur propriétaire. Le dosage avait été calculé à de multiples reprises. Le jeune russe était bien trop précieux pour jouer avec sa vie mais cette opération valait la prise de risque. Certains des clients étaient probablement des hommes de Strange, déguisé en civil, qui veillait sur le bon déroulement de la mission.
Lisbeth est d’abord surprise, elle est prise au dépourvu par ce retournement de situation. Cassidy est rongé par la colère, une soif encouragé par son père adoptif qui maîtrisait l’art de l’hypnose comme personne. L’adolescent ne se laissait pas déstabiliser par les émotions de sa victime, il s’accrochait au bateau comme si sa propre vie en dépendait. Il leva les yeux en direction de cette dernière et maintenu le contact télépathique. Il l’amplifia pour alterner la réalité et emporter sa victime dans un monde inconnu et assez déstabilisant lorsqu’on n’est pas habitué. Cassidy semblait maîtriser cet univers comme s’il y était né.
Ce monde n’est connu que des psychiques, un monde qui se construit entre deux esprits. Le télépathe se montrait dans ses meilleurs jours, sans la moindre faille. Dans cet univers, il pouvait être ce qu’il souhaitait, l’adolescent indépendant et libre qu’il aimerait croire être. Lisbeth avait retrouvé l’usage de son enveloppe charnelle, du moins uniquement dans cette réalité. Cassidy observa sa victime se laisser emporter dans une incompréhension et tenter de comprendre ce qui était en train de lui arriver. Le jeune télépathe russe resta muet durant quelques secondes, le temps de maintenir la stabilité de ce monde malgré leur rage respective. Elle voulait des réponses, mais l’orphelin était obstiné sur autre chose, quelque chose qui animait cette colère.
« Tu sais ce qui arrive quand on le met en colère, non ? Toi qui à passer toute ton enfance à ses côtés, tu le savais. Tu savais ce qui allait se passer en le foutant en rogne. Ne me fait pas croire que t'y as pas pensé. * »
« Evidement qu'j'savais, et tu sais qu'y'a pire qu'd'être enfermer dans un appart, Il va acheter pas un mutant mais des tonnes. T'es pas l'premier à souffrir à cause de c'connard et si j'l'arrête pas, tu s'ra pas l'dernier. J'pensais qu't'avais compris ça... * »
« Arrêter quoi ? T'as rien arrêté du tout. Tout ce que tu fais, tu le fais pour ta gueule, uniquement la tienne. * »
« Tellement pas, sinon j'ch'rais plus là dans cette ville de merde. Il a plus son labo, il lui faudra des mois pour tout r'construire. Il est même plus médecin, j'lui ai piqué ses diplômes, tout l'monde est en train d'le lâcher. J'fais ça pour qu'il pourrisse en prison. Et oui, j'prends mon pied à le voir galérer, mais c'est rien comparé à ce qu'il nous a fait. * »
« Voler des diplomes, exploser des bâtiments ça ne retirera jamais le mal qu'ils m'ont tous fait subir. J'ai jamais demandé tout ça, pour eux je suis juste un objet et maintenant… * » Cassidy laissait sa colère s’exprimer. Elle était tellement forte qu’il se frappa violemment les tempes avec le plat de ses mains « J'ai un PUTAIN DE CERVEAU COMPLETEMENT FLINGUE. Tu veux voir ce que ça fait, être à ma place ? * »
« M'fait pas ça, j'ai jamais été contre toi, j't'ai jamais fait d'mal * »
« Moi aussi j'ai jamais fait de mal * »
« Alors commence pas, ça fini jamais bien, faut t'éloigner d'lui, te casser d'ici. On peut s'tirer à deux si tu veux. * »
« J'ai déjà essayé, ils sont tous corrompu jusqu'à la moëlle. * »
« Alors, baisse pas les bras, bat les à leur propre jeu : devient un VIP, avec un building avec ton nom, personne viendra plus t'emmerder, mais reste pas avec ce dingue. * »
« ARRETE. ARRETE DE PARLER... DE ME DIRE QUOI FAIRE. * »
Cassidy commençait à perdre pied, les paroles de Lisbeth tentait de percer cette carapace de haine qui animait l’adolescent, charcuter depuis l’adolescence par des scientifiques persuadés de pouvoir créer l’homme de demain, torturé psychologiquement par un maniaque avide de pouvoir. Strange n’était pas étranger à cette colère qui animait ce pauvre enfant, il avait probablement mis des jours, des semaines à formatter sa propriété pour la retourner contre ses anges gardiens. Cassidy était déjà habité par une haine contre les monstres qui l’avaient transformé et endommagé. Il attrapa sa tête, comme pour calmer cette voix qui le suppliait de l’épargner. Le talon de sa chaussure claqua violemment le sol, une onde psychique déstabilisa Lisbeth jusqu’à lui faire perdre l’équilibre.
Pue à peu, le monde vide et blanc se métamorphosa pour prendre une forme familière aux yeux de Lisbeth, un souvenir d’enfance. Le télépathe reprit le contrôle de son pouvoir pour entrer définitivement dans l’esprit de sa victime et en explorer les tréfonds. Dans les premiers instants, le monde paraissait peu réaliste, flou et instable. Peu à peu, Cassidy apprenait à maîtriser l’élément et à forger ce souvenir pour qu’il devienne réelle. Il ne restait plus qu’un intrus, le télépathe qui peu à peu, s’éloignait de Lisbeth, la laissant seule face à sa propre conscience et traumatisme. Une distraction qui permettait au télépathe de remanier son esprit, sans défense.
* traduit du russe
Dernière édition par Cassidy Sverdlov le Jeu 23 Mai 2024 - 23:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Mer 22 Mai 2024 - 11:17
SOUVENIRS
_ « ARRETE. ARRETE DE PARLER... DE ME DIRE QUOI FAIRE. * »
_ "J'te dit pas quoi faire et t'as pas besoin de conseils pour me mentir et m'faire venir ici... *" Voulu persifler la petite mutante. Mais sa phrase ne sortit jamais de sa bouche.
À la place, l'immense lieu se rétrécit comme peau de chagrin prenant la forme de l'appartement où Lisbeth avait vécu sa jeunesse avec ses parents encore vivants. La petite brune, qui ne devait pas avoir plus de 10 ans à cette époque, portait de longs cheveux noirs et une salopette rapiécée. L'enfant voulait se servir un verre de jus d'orange posé sur la table de la cuisine, mais la bouteille lui échappa des mains et le liquide se rependit partout. Malgré l'heure matinale, Alexander, son père, avait déjà quelques verres dans le nez, et se décida à expliquer la proprioception et la motricité à sa fille à coups de ceinture malgré ses pleurs et ses suppliques. Tandis que son frère aîné, un adolescent d'apparence fragile, les cheveux cendrés, était calmement en train de regarder la scène. Puis se décida à nettoyer l'inondation qu'avait laissée sa sœur à grands coups de sopalins.
À cette époque, malgré son jeune âge, Lisbeth était déjà en guerre ouverte avec son père et particulièrement quand ce dernier avait la main lourde sur sa mère. Mais quelque chose clochait, la jeune femme semblait voir son frère pour la première fois dans la cuisine familiale. Elle avait beau se creuser la tête, pas moyen de se souvenir d'autres événements avec ce dernier. Pas de bataille d'oreillers, pas de course-poursuite dans la maison, pas de ballade de parc avec lui. C'était comme un mystérieux étranger apparut dans la cuisine, mais elle avait la sensation de le connaître pourtant, comme une personne aussi tourmentée qu'elle.
Lisbeth était maintenant à la piscine avec son frère et avait terminé ses longueurs. Elle préparait, avec d'autres enfants, son brevet des 25 mètres. Sa mère était morte d'un cancer foudroyant quelques semaines auparavant. Le cœur de la jeune fille était inconsolable de cette perte, son père se vengeait presque quotidiennement sur elle par des brimades morales ou physiques. La fillette, avant si prompt à combattre les injustices, acceptait sans broncher ses châtiments, aussi injustes fussent ils. Tout le monde s'était accordé à lui répéter que c'était un peu de sa faute si sa mère avait été malade. La jeune Lisbeth avait fini par y croire. Et avait assimilé que la rébellion des uns était le malheur des autres.
Elle fut harcelée par un petit groupe de garçon qui la jeta à l'eau. Là encore, elle ne répliqua pas. Son frère lui non plus ne bougea pas le petit doigt. Lui demandant, après coup, ce qu'elle avait encore pu dire où faire pour les énerver. Lisbeth s'excusa. Et toutes ces petites batailles perdues firent lentement de Lisbeth une personne sans caractère et une martyre évitant, tant que faire se peut, les problèmes en tous genres.
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Jeu 23 Mai 2024 - 23:32
Before i die alone let me have vengeance
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
La colère avait emporté Cassidy, et il ne pouvait plus faire marche arrière ; la machine était lancée. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'était pas sa première exploration dans la psyché d'une autre personne. En plus d'entendre leurs pensées les plus intimes, le télépathe avait la capacité de redessiner leur chemin de pensée, de reconstruire leurs souvenirs. Les scientifiques qui avaient charcuté l'esprit et le corps de leur cobaye pensaient que le potentiel pouvait être encore plus grand. Il se souvenait de cette journée où il avait été enfermé dans une pièce avec un autre enfant, lui aussi victime des mêmes expérimentations. Il était un peu plus jeune que lui, son esprit était en morceaux, coincé dans une éternelle démence que Cassidy se devait de réparer. Les scientifiques jouaient sur la personnalité de leur sujet, son altruisme, pour encourager Cassidy et arriver à leurs fins. Ils étaient persuadés que leur cobaye préféré pouvait guérir, mais surtout, détruire. L'orphelin avait perdu le contrôle de ses pouvoirs, qui avaient déclenché une véritable hémorragie. La démence était si grande que l'enfant en était venu à s'automutiler, à se frapper la tête contre la table, encore et encore, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ce jour-là, le télépathe avait été témoin de ce dont il était réellement capable.
Cassidy aurait pu reproduire ce schéma avec Lisbeth, la faire plonger dans une folie si destructrice qu’elle en viendrait à se retirer elle-même la vie. C’est probablement ce que son père adoptif attendait de lui. La haine qu’il avait attisé envers la petite hackeuse était capable d’emmener l’adolescent à commettre le pire, mais le chemin est encore long. Pour distraire l’hôte, le maître des esprits l’avait piégé dans ses souvenirs traumatiques pour l’empêcher d’intervenir. Il était désormais seul mais sa conscience n’était pas tranquille. En entrant dans l’esprit de Lisbeth, il devait rester concentré, faire la part des choses entre ses propres ressentis et ceux de cette pauvre femme, captive de souvenirs riches en émotions. Il fallait également prendre en compte l’instabilité de ses pouvoirs inégaux.
En poursuivant sa route pour s’enfoncer un peu plus dans la conscience de sa victime, l’esprit de Cassidy était distrait par la peur, la tristesse et l’effroi de sa victime, mais pas seulement. Ces émotions réveillaient inconsciemment les traumatismes du télépathe. En observant de plus près, Lisbeth pouvait percevoir des failles dans ses souvenirs, des détails qui ne lui appartenaient pas. Sous ses pieds, il y avait ce carrelage blanc flambant neuf et cet étrange chemin qui menait vers un couloir vide et lugubre. Une seule indication était plaquée contre le mur : « Aile B », puis une porte blindée portant le numéro 202 gravé. À première vue, cette porte n'avait rien de particulier parmi les deux autres à côté d'elle, pourtant, deux hommes semblaient y accorder un intérêt tout particulier. Sous leur uniforme de gardes, le premier monte la garde, tandis que le second se hâte de déverrouiller la serrure. Le cliquetis du verrou provoqua une vive émotion contagieuse chez le télépathe, submergé par un souvenir enfoui.
Les deux hommes communiquent entres eux, mais leurs paroles n’ont aucun sens. Leur visage est difficilement reconnaissable, flouté, le souvenir imparfait. Ils ont l’air amusé, derrière cette porte, le paradis les attend et l’enfer de Cassidy reprend. La porte s’est ouverte pour se claquer brutalement juste derrière eux, rapidement suivit par les cris et les supplices d’un enfant vulnérable.
« Non… non s’il vous plaît, ne faites pas ça, LAISSEZ-MOI ! ARRETE CASSE TOI CONNARD. NE ME TOUCHE PAS. * » la voix est légèrement plus aigüe mais reconnaissable, celle d’une version beaucoup plus jeune du télépathe.
Les souvenirs de Lisbeth avaient réveillé les traumatismes de Cassidy et sa psyché instable avait reprit le relai, perturbé le piège qu’il avait tendu à la jeune femme. L’adolescent tenta de se reprendre pour chasser ce souvenir, évaporer cette porte et ce couloir qui avait forgé ses traumatismes et détruit son existence. L’orphelin a essayé de reprendre ses esprits pour se concentrer sur son objectif, atteindre les souvenirs et la psyché de sa victime. Plus il s’enfonçait psychiquement et plus la douleur se faisait ressentir, comme un clou qui s’enfonçait progressivement dans la boite crânienne.
« Toute ta vie, tu t’es laissé écrasé par les autres et tu penses que la tendance a changé ? Laisse-moi rire. Tu es toujours la même petite fille qui pleure sous son lit et je vais te le rappeler. * »
* traduit du russe
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Lun 3 Juin 2024 - 7:42
Dans ma tête
Lisbeth ne voyait pas en arrière-plan "son frère" s'affairer à altérer un souvenir par ici ou une réaction par-là, trop occuper qu'elle était à revivre certaines scènes pénibles de son enfance. Ainsi, elle ne comprenait pas pourquoi, sans pouvoir vraiment s'y attarder, dans l'appartement familial, la porte de la chambre de son frère portait le n°202. Ni pourquoi elle pleurait tous les soir dans son lit, sa mère disparut. La jeune enfant aurait dû passer à autre chose, mais n'avait jamais réussi à le faire. Après avoir détruit ses envies de révoltes, le télépathe s'attaqua aux pouvoirs de la petite mutante.
Ses derniers étaient puissants et pouvaient l'aider à se défendre dans cette ville hostile. Comment pourrait-elle gérer sans eux dans sa nouvelle vie ? Ses années de souffrance à Arkham disparurent de sa mémoire au profit d'années à l'école particulièrement ennuyeuses et monotones. Se faisant chahuter régulièrement par d'autres élèves dans la cours de récréation ou sur le chemin du retour. Si bien, qu'elle n'était jamais tranquille et prenait même parfois des chemins détournés pour rentrer chez elle. Ces notes étaient aussi mauvaises que l'humeur de ses professeurs à son encontre. Moquée par tous, l'écolière se renferma sur elle-même. Elle ne rappelait ni de ses dons de télékinésie ni de son emprise sur des ordinateurs. Tous ces dons lui avaient été tous légués dans des sessions spéciales supervisées par Strange et de son équipe à Arkham.
Brique après brique, Cassidy avait réussi à faire de l'anarchiste une jeune femme craintive et mal dans sa peau. Qui ne s'attaquerait plus aux puissants organismes privés par le truchement de ces compétences en informatique. Il lui avait ôté ses moments de joies pour ne laisser qu'une terre stérile, que la révolte était source de douleur. Lisbeth était insignifiante, vouée à faire des tâches ingrates le restant de ses jours, aussi insignifiante que sa vie entière.
À nouveau, Lisbeth se retrouva dans cette immense salle immaculée, débout en robe et en chemisier propres mais usés. La jeune portait des cheveux longs noir et une frange, qui la rendait... différente. Elle pouvait voir un homme de dos, habillé à la dernière mode, crinière blanche parfaitement peignée.
_ "Pa..pardon ?" Demanda-t-elle à l'homme de dos d'une voix faible et peu sûr d'elle "Savez-vous où nous sommes ? J'ai dû me perdre..."
Le télépathe avait réussi à cacher tout ce qui faisait d'elle une rebelle qui se relevait plus forte après chaque coup qu'on lui portait. Elle n'avait plus cette expertise informatique, ni se désire de se maintenir à un niveau d'excellence. Lisbeth ne serait plus qu'une anonyme dans un monde grouillant. Sans pouvoir, volonté, ni ambition personnelle, à peine mu par le désir de bouger, manger et avoir un toit sur sa tête. Ne vivant que pour le lendemain. Il avait réussi là où Strange et bien d'autres avaient échoués.
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ] Mer 12 Juin 2024 - 22:27
Before i die alone let me have vengeance
The chains of my past are nothing compared to the wings of my thoughts
Cassidy était devenu une autre personne, l’ombre de lui-même. La haine l’avait envahi, il avait la sensation d’être spectateur de son propre corps pendant que la colère prenait le dessus. Durant cet instant, le télépathe ne se rappelait plus grand-chose, il était lancé en pilotage automatique. Sa haine semblait assez minutieuse pour cibler et éradiquer la personnalité et les souvenirs de la pauvre Lisbeth qui se retrouvait piéger au milieu de ce carnage. Elle pouvait ressentir la désagréable sensation du lavage de cerveau, une main qui rentrait dans la boite crânienne pour transformer ton cortex cérébrale en bouillit de chair et de neurone. Cassidy est loin d’être un chirurgien dans l’art de la lobotomie. Ces pouvoirs ne lui permettaient pas toujours d’obtenir ce qu’il voulait, même en étant le plus minutieux possible. Il s’attardait sur les souvenirs clés de la jeune femme et les effaçait un par un. Elle n’était pas à l’abris de dommage collatéraux, de petits souvenirs flous qui allait hanter son esprit, des morceaux de souvenirs qui ne devaient pas être supprimer disparaîtront mystérieusement.
Malheureusement, le don de Cassidy n’est pas aussi fiable que celui d’un véritable télépathe. Après avoir passé plusieurs mois à étudier son don instable, Strange était persuadé que son don pouvait faire de grande chose, contrôler l’inconscient, manipuler et formater une personne. Plus l’adolescent devait être précis et plus ça lui demandait de l’énergie. Pendant qu’il détruisait l’esprit de Lisbeth, son corps réagissait négativement à l’intrusion. Le sang s’échappait de ses narines et s’accumulaient dans sa gorge. Le télépathe pouvait sentir des vertiges, des muscles endoloris et fatigué mais dans l’esprit de Lisbeth, il ne pouvait pas entendre les signes d’alerte que lui envoyait son corps.
D’un coup tout s’est dissipé, Cassidy a reprit le contrôle de son esprit sans comprendre ce qu’il venait de faire dans la psyché de cette pauvre femme. Le monde se dissipait autour de lui, ne laissant voir qu’un adolescent aussi perdu que sa victime en face de lui. Mécaniquement, il observa les alentours à la recherche d’un éventuel repaire, il semblait aussi confus qu’elle lorsqu’elle lui demanda ce qu’il se passait. Lorsque Cassidy entamait une manipulation mentale assez longue, il lui arrivait de se retrouver aussi confus que la personne qu’il avait choisit de massacrer. Un moment de silence assez lourd s’était installé entre les deux russes.
« Я... я тоже не уверен. »
Cassidy a beau l’observer, il n’est pas certain de reconnaître Lisbeth sous ce chemisier et cette robe. Son esprit confus finit par comprendre qu’il se trouvait dans un monde psychique, dans la tête de cette pauvre femme. Toute la colère qu’il avait éprouvée envers elle s’était évaporée dès qu’il avait reprit connaissance. Il avait besoin de longue minutes avant de comprendre ce qu’il venait de faire endurer à Lisbeth. Il rompu immédiatement le lien psychique entre eux pour les ramener à la réalité. L’orphelin se retrouva rapidement prit de vertige monstrueuse. Il toussa pour recracher le sang qui s’était accumulé dans sa gorge. Le corps de Lisbeth aussi avait subit quelques dégâts. Le sang s’échappait de ses narines, elle était aussi pâle que le télépathe et ressentait quelques migraines désagréable mais son état était plus stable que celui du plus jeune. Entre deux quintes de toux, il leva les yeux en direction de Lisbeth, prenant conscience du mal qu’il venait de faire.
« Что я сделал?! »
L’anxiété grandit, Cassidy perdit l’équilibre et chuta de sa chaise, prit d’un malaise. Un des rares client du bar n’a pas traîné pour voler au secours de l’adolescent. Il s’agissait d’un homme de Strange, il avait ordre de surveiller son fils et de veiller à ce qu’il n’aille pas trop loin, à ce qu’il ne risque pas inutilement sa vie. Cassidy était au sol, observant le plafond et continuait d’avaler le sang qui était en train de lui bloquer les voix respiratoire dans cette position. L’homme de main se força à redresser le haut du corps de l’enfant avant d’appuyer sur l’oreillette pour appeler ces collègues.
« La situation s’est compliquée. Le gamin perd du sang, il faut le rentrer, ramener la voiture. » il jeta un coup d’œil sur Lisbeth. « La situation est maîtrisé, la fille a été neutralisé avec succès. »
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Sujet: Re: « Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ]
« Before i die alone let me have vengeance » [ Lisbeth ]