In the face of pain there are no heroes | Constantine
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Sujet: In the face of pain there are no heroes | Constantine Dim 15 Oct 2023 - 23:28
Type de RP : RP normal
Date du RP : juillet 2019
Participants : Marylin Yerofyeva & John Constantine
Trigger warning : Torture
Résumé : Marylin se trompe de cible; pensant avoir mit la main sur celui qui a volé la précieuse marchandise de la mafia russe, après avoir froidement assassiné deux des hommes de cette dernière.
Nightmare
- Debout, la belle au bois dormant !
Elle gifla son visage, ses ongles griffant la joue à la barbe mal rasée sur leur passage. Penchée au-dessus de lui, Marylin observa le réveil de John Constantine avec un sourire satisfait qui laissait entrevoir ses dents. Elle se recula lorsqu’il reprit pleinement connaissance, afin de ne pas le faire paniquer tout de suite. Ce ne serait pas amusant.
- Tu n’as pas été simple à trouver, et encore moins à transporter. L’alcool et la drogue, cela ne fait pas bon ménage, et un homme ce n’est pas léger.
Marylin s’était donnée beaucoup de mal pour trainer un Constantine inconscient jusqu’à un garde-meubles désert, non loin des docks. Personne n’était assez fou pour entreposer ses possessions dans un box protégé par un simple rideau de fer dans une ville telle que Gotham, alors les lieux faisaient le bonheur de quelques criminels ayant besoin, comme elle, d’un tête à tête à l’écart de ceux qui risquaient d’importuner la discussion. Les justiciers n’étaient pas des personnalités qu’elle affectionnait.
- Me reconnais-tu ? Je suis la jeune demoiselle inquiète qui t’a aidé à sortir du bar où tu étais complètement alcoolisé, puis je t’ai fait entrer dans ma voiture… Et, ensuite, tu as dû sentir une petite piqure de rien du tout dans le cou. J’espère que tu apprécies les lieux, pas mal pour un premier rendez-vous, non ? Cela manque de quelques chandelles cela dit.
Elle roda autour de la chaise sur laquelle elle avait peiné à l’installer et ligoter, néanmoins fière du résultat. Il avait l’air pathétique, avec sa gueule de bois, saucissonné comme un homme qu’on allait jeter à la mer pour que les flots le dévore… Plus tard, peut-être, lorsqu’il lui aura gracieusement offert suffisamment d’informations, et qu’il ne serait plus d’aucune utilité.
- Hm, quelle déception. Je m’attendais à plus de la part du grand garçon qui a assassiné deux de mes confrères. A moins de m’être trompée ? Ressembles-tu à un Elio ? Pas tellement. Tu n’as pas l’air d’être une lumière.
La mafieuse saisit le menton du blond pour incliner peu délicatement sa tête sous plusieurs angles, faisant mine de l’observer avec curiosité, avant de plonger ses iris dorées dans les siens.
- On boit pour oublier la misère ? Avec une tête pareille, il va falloir passer à la bouteille supérieure, mon pauvre. Penses-y, quand je te laisserai enfin filer. Regarde, j’ai même pris une chaise pour que l’on puisse discuter comme deux personnes civilisées !
Enjouée, elle fit quelques pas sur le côté et saisit une chaise qu’elle déplia, mit en place face à lui telle une assistante de prestidigitateur, avant de s’assoir sur cette dernière, jambes croisées.
- Moi, c’est Marylin. Comme l’actrice. Poupoupidou.. Et je te laisse une chance de tout avouer avant que l’on commence à se connaitre plus intimement… Je me demande ce que tu as dans le ventre.
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Lun 16 Oct 2023 - 22:45
In the face of pain there are no heroes
I fight because it's in my nature, but I don't expect to win.
Il se souvenait avoir passer la soirée au bar, une soirée entre lui et son vieil ami Chas, sans prise de tête. Il n’avait pensé à rien, ni à ses problèmes, ni au bordel qu’était sa vie en colocation avec Elio depuis qu’il avait ramené le petit russe. Jusqu’ici, il s’était tenu à l’abris des embrouilles qu’il pouvait provoquer, et espérait bien pouvoir s’en sortir comme ça. Pour cette soirée, il ne préférait pas y penser, enfiler les verres et voir où tout ça va mener. Après avoir retrouver un visage familier, il n’avait plus aucun souvenir de la soirée, seulement des brides de souvenirs qui l’emmenèrent progressivement vers une triste réalité.
Il sent ses muscles engourdit, son corps est immobile mais il essaye mécaniquement de le faire fonctionner. Ces paupières sont encore lourdes, elles se sont redressées d’un coup lorsqu’une main est venue claquer violemment sa joue. La nuque de John s’est violement devisée sur le côté, son corps s’est retrouvé plié. Il était avachi sur sa chaise et ne cherchait même pas à chercher une position plus confortable sur cette dernière. Il entendit une voix féminine lui siffler dans les tympans, mais n’entendait qu’un brouhaha grinçant. Son visage était défiguré par l’incompréhension, par cette petite ampoule, la seule source de lumière qui éclairait cette pièce étroite qui l’aveuglait. Ce n’était pas l’alcool qui le rendait aussi incapable, il y avait autre chose. Il peinait à reprendre ses esprits mais s’accrochait à cette silhouette féminine, cette présence et cette voix qui le ramenait petit à petit vers la voie de la lucidité.
Peu à peu, elle l’aidait à recoller les morceaux de sa mémoire brisée. Il se souvenait de ce verre de trop. Il avait perdu le contact visuel avec Chas dans cette marée humaine alcoolisée. Il s’est laissé entraîné par cette foule jusqu’à tomber sur cette femme. Il a laissé son bras s’enrouler autour de sa nuque et il lui a emboité le pas. L’alcool lui était monté à la tête. Il s’est laissé emporté par la débauche et s’est laissé portée par son ange gardien du soir. Sur le moment, il pensait avoir été raccompagné dans le taxi de Chas. Il avait mis deux bonnes minutes à prendre conscience que ce tableau de bord ne ressemblait pas à celui de la voiture de son meilleur ami. Il a senti quelques chose transpercé son cou et puis, le trou noir.
« Putain… » marmonna John, une fois que les morceaux sont recollés, une fois qu’il comprend dans quel cauchemar il était tombé.
Doucement, il essaya de tordre son corps pour se redresser sur cette chaise aussi dur que le béton. Il est resté muet pendant que cette femme à l’allure élégante déblatérait son petit monologue. John n’avait pas besoin d’en dire plus, les informations venaient d’elle-même. Son organisme ne s’est pas encore complètement remis de la drogue qui lui avait été administré mais John est solide, il tient bon. Il comprend rapidement sur qui il était tombé. La mafia russe était parvenue à retrouver la piste de leur marchandise. La mention d’Elio ne faisait que confirmer les craintes de l’exorciste. Malheureusement pour eux, il s’était trompé de personne.
« Qu’est ce que tu me racontes… Tu… te trompes de personnes. » John arrive à baragouiner quelques phrases, à reprendre peu à peu le contrôle de son corps et de son esprit. « Je suis un tas de chose, ma grande, mais certaine pas ce… Elio. »
John reste vague dans ces phrases. Il a retrouvé ses esprits mais il continue de jouer la comédie pour qu’elle continue à baisser sa garde. Elle joue avec sa proie, Constantine lui laisse cette occasion en espérant pouvoir en tirer bénéfice plus tard. Une fois qu’elle avait terminé de jouer avec son visage, elle prit le temps de s’installer confortablement en face de son prisonnier pour simuler une discussion entre deux personnes civilisées. John laissa échapper un sourire amusé sur le coin de ses lèvres.
« Marylin, hein ? Comme l’actrice. J’espère que tu n’en as pas l’ambition. Tu as le sens de la mise en scène, mais je trouve le décor un peu cliché, loin du kidnapping glamour que tu essayes de me vendre. C’est un peu brouillon… »
La mafieuse ne pouvait pas réellement savoir si ces paroles sont lucides ou si ce sont les paroles d’un homme encore enivré par les verres d’alcool et la drogue qui se promènent dans ses vaisseaux sanguins. Marylin lui donne l’occasion de tout dire, de dénoncer son colocataire et ami sans craindre le pire. Même si Constantine désapprouvait la présence du petit russe chez eux, il n’était pas prêt à le jeter dans la gueule du loup. Il avait l’air d’avoir souffert là-bas et John connaît leur pratique et manière avec leur marchandise.
« Ce que j’ai dans le ventre ? Hmmm… laisse moi réfléchir. Si je n’ai rien perdu en gerbant sur tes chaussures, je dois avoir dans le ventre environ quatre verre de gin tonic, deux bières, peut-être un fond de téquila et après… je ne me souviens plus. » Difficile de savoir si John était sérieux ou non. Il installa un silence de quelques secondes avant de reprendre son cinéma. « Bien, j’avoue tout. Mon signe astrologique est Taureau. Quand j’avais neuf ans, je capturais des rats dans les égouts pour les mettre sous les draps de ma sœur. A douze ans j’ai balancé un parpaing sur une fenêtre et elle a atterrit dans la tronche d’un gars qui est mort sur le coup. C’était moi ! » Un ange passa. « Tu sembles déçue. Ce n'est pas ce que tu voulais ? »
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Mar 17 Oct 2023 - 22:58
Nightmare
Marylin haussa un sourcil. Difficile de savoir si c’était l’instinct de survie qui essayait de mentir pour sauver sa peau, ou au contraire venait-il de prononcer la vérité en admettant qu’il n’était pas « Elio ». Pourtant, l’appartement qu’elle avait surveillé, et d’où cet homme était sorti, était bien au nom d’Elio Phillips. Il correspondait également à la maigre description qu’avait faite la réceptionniste de l’hôtel, d’où la marchandise a été enlevée : des yeux bleus, pas forcément très grand, un imperméable. Il avait l’air sincère, en affirmant qu’il n’était pas l’homme qu’elle recherchait. La mafieuse continuait de l’écouter parler, à la recherche du moindre indice dans ses paroles moqueuses.
Elle fit mine d’observer les murs de béton autour d’eux. Il n’y avait rien ici, hormis une araignée dans l’un des coins du plafond. Son sourire s’agrandit.
- Attend que je rajoute quelques guirlandes… Tu crois que tes intestins seraient assez longs ?
Même s’il était encore sous les influences de l’alcool et la drogue, elle ne pouvait s’empêcher de répondre. Elle plaisantait : jouer avec les organes n’était pas sa tasse de thé. Il n’y avait que les cœurs qu’elle appréciait, néanmoins elle n’avait pas de salle où pouvoir conserver ces trophées. Elle préférait repeindre les murs gris de son sang. Patiemment, elle écoutait son monologue, assez amusée. Ce n’était pas ce à quoi elle s’attendait, néanmoins même ces âneries avaient leur importance. Elles en disaient long sur sa personnalité, et son mécanisme de défense.
- Ne t’en fais pas, mes chaussures sont propres, où croit moi tu les aurais nettoyés avec ta langue. Et mon signe c’est Vierge, nous sommes des signes de terre… Très têtu, non ? Mais je sais qui de nous deux va faire qu’un avec son élément plus vite que l’autre, s’il ne prend pas notre rendez-vous au sérieux. Mais soit, si je pars du principe que tout ce que tu viens de me confier est vrai : ce n’est pas très sympathique de faire cela à sa sœur… Elle était la préférée de papa et maman ? C’était un besoin de se venger de la petite princesse ? Et toute cette violence à douze ans à peine… Quel terrible enfance tu as dû avoir, mon pauvre.
Marylin feignit de s’intéresser à ses ongles, colorés de noir. Elle remarqua quelques gouttes de sang qui commençaient à sécher sous trois de ces derniers, et tenta de s’en débarrasser en les essuyant à l’aide de sa cravate.
- Est-ce pour cela que tu as eu pitié de la jeune marchandise ? L’absence d’amour parental qui conduit au besoin de sauver quelqu’un, n’importe qui, plutôt que se sauver soi-même… Ou alors un problème avec l’autorité, l’envie de défier plus fort que soi … Ou bien est-ce un peu des deux ?
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Mer 18 Oct 2023 - 11:14
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Les minutes défilaient et l’alcool avait enfin décidé de s’évader du corps de Constantine, habitué à ingurgiter des litres d’alcool. John tournait en rond, il profitait de la situation pour jouer volontairement les abrutis ivres pour essayer de gagner un peu de temps. Ses réponses ne sont pas ceux qu’attendaient la mafieuse mais elle permettait à l’occultiste de recoller les morceaux et de comprendre pourquoi il avait été enlevé. Sa ravisseuse était relativement calme pour l’instant. John la soupçonnait de prendre un peu trop de plaisir de cette situation, d’essayer d’effrayer sa victime. Pour quelqu’un qui côtoyait les pires créatures qui vivent dans ce monde, John n’est pas impressionné. Il bougeait comme il le pouvait sur cette chaise, comme pour essayer de trouver la faille. Marylin le menaçait de refaire la décoration de cet endroit avec ces intestins. John laisse échapper un soufflement de nez.
« Très mauvaise idée. Tu sais à quoi me fait penser cet endroit ? A une séance de psychanalyse à la con. Franchement, t’avais pas mieux à proposer ? J’me sens un peu mal à l’aise, là. »
John se permet de lever la tête pour regarder un peu plus en détail l’endroit dans lequel il se trouvait. Après avoir retrouvé sa lucidité, il finit par comprendre qu’il était dans un garde meuble, isoler de tous. Il pourrait hurler à plein poumon, personne ne l’entendra. Il était seul face à la mafieuse qui la regardait avec des idées malsaines plein la tête. Très vite, il fit le rapprochement entre elle et les conneries d’Elio. C’était pour le gamin, ils étaient parvenus à remonter sa trace. Il laisse échapper un grognement.
« C’est probablement les kinks de tes clients louches, mais moi, désolé de te décevoir, j’ai pas ce genre de fantasme. »
Le maître des arts occultes ne s’est pas permis de répondre aux questions un peu trop privées. Il aurait pu se noyer dans le mensonge mais gagner du temps ne l’aidera pas à sortir de cette situation. Elio ne savait pas où il se trouvait, il avait quitté l’appartement agacé. Il aurait dû savoir que vivre avec un ancien agent de police lui apporterait quelques ennuies et qu’il n’aurait pas réussi à le convaincre d’abandonner une âme en détresse. Ce gamin était une source à emmerde, Constantine le savait depuis le début et il avait tenté plusieurs fois de convaincre Elio qu’il fallait l’abandonner très vite s’il voulait rester en vie. Malheureusement, l’adolescent dormait encore dans leur appartement et ça, Marylin le savait. Elle aurait pu exploser l’appartement et chopper sa marchandise, mais Cassidy est volage. Elio le déplace, l’emmène chez le médecin, chez d’autres alliés. Il joue les grand-frères, son comportement débectait John. Il était à deux doigts de lui fournir une autre identité et de l’adopter. Pour l’instant, le britannique joue le jeu.
« Jeune marchandise ? C’est comme ça que vous appelez... l’extasy ? La cocaïne ? LSD ? Je suis un consommateur occasionnel. Alors... Vous vous êtes surement trompé de personne. Je ne suis pas Elio, je ne suis pas endetté, je ne vous dois pas d’argent. Par contre, j’ai sacrément envie de gerber. Je propose que... on... Tu me détaches et je fais comme si je n’avais rien vu. Tu ne te feras pas engueuler par ton supérieur et tu garderas ta tête sur tes épaules. Ok ? »
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Jeu 26 Oct 2023 - 0:15
Nightmare
Marylin le laissa se moquer. Elle essuya le sang séché présent sur sa cravate, puis contempla ses ongles vernis. Le meilleur moyen de psychanalyser cet homme serait de lui ouvrir le crâne. Ou bien était-ce la frustration qui la poussait à vouloir vérifier s’il était aussi décérébré qu’il prétendait l’être. Elle soupira et recoiffa quelques mèches blanches tombées sur son visage. Répondre à chacune de ses inepties risquait de lui faire perdre du temps, d’autant qu’il ne manquait pas d’imagination. Ce n’était pas ce blond à l’odeur désagréable qui l’intéressait.
- Les Britanniques sont réputés pour leur littérature, leur culture… Quelle honte pour ta patrie. Celui-ci a arrêté l’école à quel âge pour ne pas comprendre une simple phrase et se tromper sur la signification de mon sous-entendu, pourtant évidant ? Sans doute avant le meurtre du pauvre homme à tes douze ans, ou alors tu as redoublé plusieurs fois la crèche avant qu’on abandonne complètement ton éducation. Laisse-moi expliquer d’une manière qu’un abruti par la drogue et l’alcool comme toi arrivera à assimiler.
Elle plongea sa main à l’intérieur de sa veste, et en sortit une dague qu’elle fit tournoyer entre ses doigts fins, admirant le reflet sous la seule lumière présente entre les quatre murs de bétons.
- Ce n’est pas de l’argent que tu nous dois, mais le petit russe fragile qui appartient au parrain. C’est une marchandise très importante…
Lentement, Marylin se leva de sa chaise, fit les quelques pas qui la séparait de sa capture, et s'inclina, son visage proche du sien.
- Tu vas devoir prendre sur toi et ravaler ton vomi comme le grand garçon que tu es. Je t’ai laissé une chance de parler sans me prendre pour une idiote, et tu ne l’as pas saisi. A quoi tiens-tu le plus ? Tes doigts ? Ta langue ? Ton entrejambe ? Je suis d’humeur généreuse, je te laisse le choix et je ne toucherai qu’aux autres. Et si tu ne m’en penses pas capable…
La pointe de la lame tapota l’intérieur de sa cuisse, dangereusement proche de l’ouverture du pantalon. Son sourire s’agrandit.
- Tu devrais abandonner tes croyances à mon sujet et y réfléchir plus sérieusement.
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Jeu 26 Oct 2023 - 22:33
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Dans une situation delicate dans lequel se trouvait Constantine, le moindre mot de travers pouvait lui couter cher. Les premiers instants, Marylin se montrait plutôt patiente, probablement parce qu’elle cherchait à connaître sa victime, à discerner les failles. John parlait beaucoup, elle espérait sûrement qu’il lâche quelques paroles en trop, qu’il confirme que sa cible était proche. John tournait autour du pot, embellissait son existence, son passé, noyait tout cela avec deux ou trois mensonges pour espérer trouver un moyen de sortir de cette situation. Derrière son dos, ces mains se tortillaient pour essayer de se libérer de ces cordes. John essayait de se faire le plus discret pour préparer une attaque surprise. Ces épaules restaient immobiles, ou presque.
Pendant ce petit laps de temps, le britannique laissa la mafieuse russe et son horrible accent se moquer de lui, le descendre plus bas que terre à travers des paroles crues. Elle semblait prendre au sérieux l’acting de Constantine qui se montrait le plus stupide possible pour gagner de précieuses secondes. Cette tactique a montré ses limites lorsque Marylin glissa sa main à l’intérieur de sa veste pour sortir une première lame. Elle essayait de se montrer un peu plus claire dans ces intentions en mentionnant sa cible. John n’avait pas besoin d’une confirmation pour comprendre qu’elle cherchait le petit agneau qu’Elio avait ramassé sur le bord de la route. Constantine avait fait le rapprochement à la seconde où il s’était réveillé et qu’il avait entendu cet affreux accent exotique similaire à celui de l’adolescent.
« La propriété du parrain ? Rien que ça ? »
L’intonation de la voix de Constantine est moins tremblante, comme si son organisme venait de dissiper l’alcool et la drogue pour retrouver toute sa lucidité. Son corps se redressa légèrement sur sa chaise, comme il le pouvait. Il semblait avoir retrouver un minimum de sérieux lorsque Marylin avait lancé le sujet de l’adolescent. Le maître des arts occultes s’étaient posés des tonnes de question à son sujet, sans réellement en connaître la raison. Le principale concerné s’était montré mystérieux sans le vouloir. Il paraît qu’il est amnésique, John avait quelques doutes à ce sujet. Marylin pouvait peut-être lui fournir de nouvelles informations concernant leur nouveau colocataire.
« Le petit russe, hein ? Tu n’as pas envie de cracher son nom, comme si cela avait une quelconque importance. C’est quoi pour votre organisation ? Le fils du parrain ? Il a fait son petit rebelle ? Il a essayé de fuir ses responsabilités quand il a appris que Papa faisait des choses pas très catholiques ? Non, c’est autres chose, hein ? Tu l’as mentionné comme étant qu’une simple marchandise. Dans quel genre de trafic ? Trafic d’organes ? Non, aucun intérêt d’emmener un gamin aux Etats-Unis et ses organes n’ont pas grande valeur au vu de son état de santé pitoyable. C’est autre chose, je me trompe ? Du trafic sexuel ? Dis-moi, quel genre de milliardaire serait capable de payer aussi cher pour importer un petit russe à Gotham ? » John marqua un petit temps de pause pour se mordre les lèvres en mimant un moment de réflexion. « Non, en fait t’en sais rien. T’es juste la larbine de service qui vient chercher son dû. Dis-moi, la mafia n’a pas trop honte d’avoir laisser échapper un enfant malade et d’être incapable de mettre la main dessus depuis plusieurs jours ? Non ? A votre place, j’aurais honte. »
Marylin s’est montrée un peu plus menaçante. Elle rapprocha son visage du sien avant de suggérer à sa victime de choisir la partie de son corps qu’elle brisera en premier pour espérer obtenir une réponse. Constantine recula son visage, comme s’il voulait fuir la mauvaise haleine de sa tortionnaire. Le britannique a une certaine résistance à la douleur, mais il sait aussi que la mafia est capable de faire bien plus que de faire quelques entailles pour arriver à ses fins. John ne veut pas mourir, mais il ne le montre pas.
« J’ai encore besoin de chaque partie que tu viens de citer, ma belle. Avant de commencer, j’aimerais quand même que nous fixions quelques règles. Je ne suis pas très friand de ce genre de jeu sexuel mais si on instaure des safes words… On pourra peut-être trouver un moyen de rendre ce moment un peu plus agréable pour tous les deux. Non ? Je te l’ai dit. Je ne suis pas Elio et je n’ai pas kidnappé ton gamin. Si tu continues à jouer les cachotières, comment veux-tu que je t’aide à le retrouver ? Range ce couteau et soyons un peu civilisé dans ce monde de brute, chérie. Qu'est ce qu'il a de si important ce petit pour que tu perdes autant de patience ? »
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Mar 7 Nov 2023 - 1:05
Nightmare
Elle observa les signes physiques indiquant un regain de clarté dans son esprit. La suite des événements promettait d’être plus intéressante, s’il était capable de trouver de meilleures réparties. Marylin ne bougeait pas de sa position, un sourire toujours figé à ses lèvres. Le britannique aimait parler. Sans doute essayait-il de lui faire perdre son temps, pour que le pauvre chiot meurtri puisse prendre la fuite lorsqu’il aurait réalisé que l’un de ses protecteurs n’était pas rentré à l’heure promise. Ou simplement était-il imbécile qui aimait jouer avec sa propre vie.
- Pourquoi cela t’intéresse tant, si tu n’as rien à voir avec cette histoire ? Habituellement on se contente de me dire « ce n’est pas moi », « je n’ai rien fait », « libérez-moi », « je vous en supplie »… Et puis, tu sais, je n’ai jamais parler de maladie, ni d’état de santé pitoyable. Je t’avais donné le bénéfice du doute en te pensant un peu plus malin que tu n’en as l’air. Tant pis, je me remettrai de cette déception. Mais pour répondre à l’une de tes questions : l’argent fait tourner le monde, et tout s’achète puisque tout se vend. Il y a beaucoup de genre de milliardaires qui sont prêt à payer pour ce genre de marchandise.
La pointe de sa dague entailla le tissu jusqu’à atteindre sa peau, laissant un trait carmin depuis le haut de la cuisse jusqu’au milieu de cette dernière. Satisfaite de son œuvre, elle se redressa pour admirer nonchalamment le sang couler le long de la lame.
- Quant à ces fameux safe words, ce sont quelques mots de rien du tout : « je sais où il se trouve », suivi de sa location. Reste à savoir si tu tiens plus au jouet du parrain qu’à tes propres membres.
Elle observa la griffure infligée de ses ongles, son cheminement de pensées évident grâce à l’air amusé, presque innocent, qu’elle arbora soudain.
- Dit-moi, que penses-tu d’une ouverture à ta joue ? Plus rapide que devoir ouvrir tes lèvres pour manger, boire, fumer... Non ? Tu sais, depuis notre rencontre je semble beaucoup parler sans agir, néanmoins j’essaie simplement de te donner encore des chances avant que je commence à te briser. Je suis peut-être simple larbine, mais je tiens mes promesses.
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Jeu 9 Nov 2023 - 19:02
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En voulant en apprendre plus sur le cadeau empoisonné que lui avait envoyé Elio il y a plusieurs jours de cela, Constantine avait grillé sa présomption d’innocence. C’était un pari risqué pour le roi de l’arnaque mais il avait accepté le risque en espérant que cela allait apporter les réponses que son colocataire cherchait désespérément. De plus, le britannique était loin d’être stupide. Il connaissait les uses et coutumes de certaines mafias et c’est bien pour cela qu’il avait tenté d’avertir Elio, qu’il l’avait poussé à effacer ses traces un peu plus intelligemment que prévu. Malheureusement, cela n’avait pas suffit et le karma avait prit un malin plaisir à taquiner Constantine. En l’écoutant, la mafieuse avait bien cerné qu’il avait un lien avec l’adolescent, même s’il ne s’appelait pas Elio Philips.
« Tu as mentionné un fragile petit russe. J’en ai donc déduit qu’il était malade. Il n’a pas la maladie des os de verre s’il a réussi à vous fuir entre les doigts. Une déduction de grand détective tu ne trouves pas ? » Il aurait pu continuer à se noyer dans ce mensonge, mais cela n’aurait mener à rien, ni à des réponses ni à des chances de survie supplémentaires. « Je connais bien ta petite secte et leur manière de faire. Même si je t’avais persuadé que j’étais innocent dans cette histoire, tu m’aurais quand même éliminé, par principe mais aussi pour effacer tes traces. Ce n’est pas ta tête d’innocente qui me convaincra du contraire. Et puis… La fuite de cet enfant est déjà une grosse bavure pour vous… »
John se moquait un peu de l’incompétence de la mafia à ce moment-là. Même si, sans les reflex de survie d’Elio, le petit russe n’aurait eu aucune chance de s’en tirer d’après ce qu’il lui avait raconté, cette bavure était la suite d’un hasard improbable que même cette grande organisation pouvait prévoir. Le trafic dont était issu Cassidy n’était connu de personne, encore moins de la concurrence et leur présence à Gotham passait inaperçu à côté de la forte criminalité dans cette ville. Ils avaient tout pour faire un échange sans encombre et tout a été détruit. Constantine avait commencé à légèrement se tortiller sur sa chaise en espérant pouvoir se libérer. Une fois qu’il avait retrouvé un semblant de lucidité, ces mains ont commencé à se contorsionner en espérant pouvoir défaire les nœuds qui le maintenaient prisonnier.
Même si Marylin ne fournit pas les informations que John cherchait en priorité, elle confirmait plus ou moins les théories de Constantine sur les caractéristiques de l’acheteur de ce pauvre gosse. Malheureusement, il n’avait pas confirmation sur l’intention de ce dernier à l’égard de cet enfant et s’il y avait eu d’autres avant lui. La patience de la mafieuse avait commencé à dépasser ses limites, elle se rapprocha dangereusement pour venir entailler sa jambe. John serra les dents pour contenir cette petite douleur avant d’observer le sang couler sur sa cuisse.
« Franchement, je crois que tu es bien médiocre dans ce domaine. Ces safewords sont beaucoup trop long. Tu es sûr que tu ne veux pas que je te réapprenne les règles ? En fait, je crois que ce genre d’activité c’est plus vraiment de mon âge. Ce n’est pas le fait que tu n’es pas attirante, au contraire, j’adore ton accent des pays de l’Est mais… je vais te le redire. Je n’ai pas aidé ce gamin, je ne l’ai pas abrité sous mon toit. Je n’ai pas la moindre idée d’où il se trouve à l’heure actuelle. »
Constantine s’est accroché, il continuait de lutter. Il jouait avec la possible curiosité de son bourreau, il voulait gagner encore un peu de temps. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans cette situation et il connaît ses limites. Il attend d’avoir la bonne idée, de quoi l’amener vers une fausse piste car sa fausse bonne morale le rattrape. Il ne peut pas rendre un adolescent à ces mafieux.
Dernière édition par John Constantine le Mar 2 Avr 2024 - 19:37, édité 1 fois
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Mar 19 Mar 2024 - 18:10
Nightmare
Il tournait autour du pot. Si habituellement elle se délectait des joutes verbales et des spécimens les plus récalcitrant, plus amusants à briser, elle jouait contre la montre. Le patron exigeait des résultats et les conséquences, s’ils ne les obtenait pas, seraient désastreuses pour elle. Les responsables de cette bavure ayant été assassinés, ce fût sur Marylin que la responsabilité retombait. Ce n’était pas une question de confiance, sinon elle serait montée en grade. Aux yeux de celui qui tenait les ficelles, elle n’était que pion sur échiquier ; nouvel atout anciennement catin. Elle ne voulait pas retourner dans les salles sombres où les hommes glissaient leurs mains grasses et moites sur sa peau. Pour la peine que lui avait causés ces porcs, pour son plaisir personnel et pour le bien de la mission qui lui a été confiée, elle fit pression sur la rotule droite du britannique à l’aide du talon de sa chaussure, jusqu’à entendre un craquement.
- Ton accent britannique serait plus agréable à écouter s’il n’était pas offert avec effluves d’alcool et inepties. Tu as raison, je t’aurai éliminé juste parce que je le peux. La fuite de l’enfant est dû à l’assassinat brutal de mes pauvres collègues... Ton ami Elio ne leur a même pas laissé le temps de répliquer, tu sais ? On m’a montré les photographies, ce n’est pas joli.
Elle croisa les bras, tout en faisant une moue faussement attristée. Dans d’autres circonstances, elle aurait félicité le responsable. Marylin n’avait jamais apprécié ses collègues... Ni personne, en réalité.
- Est-ce que c’est vraiment le jeune que tu cherches à protéger, ou plutôt ce « Elio »... Je serai prête à parier qu’il y a plus. Vous n’êtes pas simples amis. Après tout, vous vivez ensemble depuis un moment. J’ai fait mes petites recherches...
De la poche intérieur de sa veste, elle sortit un téléphone qu’elle déverrouilla d’une main.
- Je sais où se trouve ton concubin, je n’ai juste qu’à donner l’ordre... Et tu auras une belle surprise en rentrant chez vous. Ce n’est pas que je ne te trouve pas amusant, mais je commence à ne plus avoir assez de patience pour te donner d’autres chances de parler...
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Inconnu ♥ Love interest: Armes & gadgets: John Constantine
Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine Mer 15 Mai 2024 - 1:10
In the face of pain there are no heroes
I fight because it's in my nature, but I don't expect to win.
Constantine était dans une situation plus que delicate. Avec ces mots, il essayait de renverser subtilement la situation pour être le porteur de questions. Il cherchait à rassembler des informations précieuses qui pourraient l’aider à comprendre pourquoi ce garçon attirait tant l’attention. Jusqu’ici, la mafia russe s’était montrée plutôt discret à Gotham City. Le massacre d’Elio et son enlèvement, les avait surement fait sortir de leur tanière. Le maître des arts occultes avait l’habitude de ces moments de stress où il était directement confronté à la mort. Sa respiration était normale, Marylin ne pouvait discerner aucun signe de stress chez son prisonnier. Il semblait presque se sentir à l’abris de tout danger. Il disposait d’informations précieuses qui leur permettrait de retrouver l’adolescent beaucoup plus vite et de maintenir la réputation de la mafia a flot.
John laissa échapper un léger rictus lorsque Marylin fit mention du massacre d’Elio. Il n’aurait jamais pensé que ce flic serait capable de commettre un tel massacre et il aurait bien aimé avoir accès à ses photographies. Dans un sens, la mafieuse avait vu juste, il ne cherchait pas réellement à protéger l’enfant, mais avant tout l’abruti qui s’était attiré les foudres des soviétiques. Avec le temps, Constantine n’était pas réellement hostile à l’idée de sauver un enfant égaré, sa morale douteuse mettait toujours en priorité la sécurité des enfants. Le jeune homme avait montré à de nombreuses reprises qu’il souffrait de sévères traumatismes. Il n’avait même pas besoin de retrouver sa mémoire pour montrer qu’il avait vécu l’horreur. John pouvait facilement comprendre ce que ce gamin avait vécu. Pour autant, jouer les anges gardiens de cet enfant était une mission suicide. Il aurait été préférable de le jeter dans les genoux de Batman, lui qui adorait les enfants prodiges. Maintenant, il paye les conséquences de l’hésitation de ce crétin d’Elio.
« J’ai surtout vu un gamin traumatisé. C’est quoi votre truc ? La prostitution d’enfants ? Gotham n’est pas avare en matière de vieux pervers qui adore les petits garçons dans son genre. C’est pour éviter de finir à la place de ce gamin que vous »
Constantine décida de rester silencieux lorsque Marylin lui demandait qui il protégeait réellement, elle avait déjà la réponse. Elle sortit son téléphone et menaçait directement la vie d’Elio. John n’était pas certain du chantage. S’ils savaient réellement qui était Elio, ils l’auraient déjà choppé et c’est lui qui aurait été passé à tabac. Avait-il décidé de s’attaquer directement à John en sachant qu’il serait le premier à craquer ? Il mettait son existence en péril chaque jour en affrontant le pire de ce monde et pourtant, l’idée même de mourir ici et maintenant l’effrayait.
« Tu es sûr, chérie ? Tu as vraiment envie de perdre d’autres hommes ? Tu as bien vu ce qu’il a fait aux deux premiers, il n’aurait aucun mal à le faire pour les suivants. Tu ignores jusqu’où il est prêt à aller pour sauver cette petite vie que tu essayes de briser. »
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Sujet: Re: In the face of pain there are no heroes | Constantine
In the face of pain there are no heroes | Constantine