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 Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake

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AnonymousInvité
MessageSujet: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptySam 9 Mar 2024 - 22:35




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : 19/01/20
  • Participant: Red Robin
  • Trigger warning: //
  • Résumé:
    dick : on va parler de nos émotions et de notre relation maintenant
    tim: serrez vous plutôt intéressé par un débat sur l'historique plus que semblable de tout les Robins jusqu'ici?



Nightwing icone personnage

Little bird fleeing the coop
FT. Timothy J. Drake-Wayne
Derrière le masque, Dick calcule. Sa fenêtre d’opportunité ne sera pas bien grande. Elle ne l’est jamais réellement quand cela concerne sa famille. Une famille brisée et chaotique, mais la sienne malgré tout. Et s’il porte le poids de ses erreurs sur sa conscience, rien ne pourra l’empêcher de sortir la colle fort et de tenter de recoller les morceaux de ce qui peut l’être.

Bruce n’a jamais été très doué pour communiquer ses émotions et si à une époque le Wonder Boy avait pu parler de ses doutes et de ses craintes à la forme rassurante qu’était Alfred Pennyworth… ce n’est plus un luxe qu’il peut se permettre aujourd’hui. Cela ne l’a pas empêché de tenter le coup à plusieurs reprises mais le marbre de la tombe du majordome manque cruellement de répondant.

Barbara lui avait dit de laisser le temps au temps. Mais il n’est pas sûr, dans leur ligne de métier, d’avoir réellement le luxe d’attendre éternellement. Wally lui avait proposé de venir attacher son petit frère lui-même et de le lui livrer dans un joli paquet cadeau pour leur permettre de crever l’abcès. Et, autant la proposition de son meilleur ami avait été terriblement tentante, autant il sait que Tim ne lui pardonnerait pas l’affront d’une telle méthode. Après tout, les Wayne ont tous leur petite fierté. Ce n’est pas pour rien que les soirées Monopoly au manoir ont toujours fini dans le drame. (Cela avait été une sage décision de la part d’Alfred de leur interdire de jouer à ce jeu en famille, d’ailleurs)

Peut-être que l’aborder en costume n’est pas le meilleur des choix mais le lieutenant n’a pas encore pu mettre la main sur l’adresse dans laquelle son petit frère réside en ce moment. Avec un peu de chance, il arrivera à lui implante une puce gps ce soir. Juste pour être sûr qu’il soit en sécurité… et qu’il puisse le trouver rapidement et facilement s’il ne l’est pas… Bon, ok, grandir aux côtés de Bruce et en portant la cape, ça n’a pas aidé avec sa paranoïa constante… Mais, vous savez ce que l’on dit, n’est-ce pas ? Ce n’est pas de la paranoïa s’il y a quelqu’un qui essaye de vous avoir. Et les ennemis de Nightwing sont nombreux… et il n’est pas bien sûr d’avoir que des amis en tant que Lieutenant Grayson.

Il s’élance et se balance au bout de son grappin. Quand il faut y aller, il faut y aller. Il se réceptionne sur le toit où Red Robin est installé, observant visiblement ce qu’il se passe plus bas dans la rue. Probablement vient-il de finir une intervention et est-il en train de s’assurer que la police fasse bien son travail, si Nightwing se fie aux gyrophares bleus et rouges qui illuminent la rue. Même de là où il est, il peut les voir.

Avec la cape, il ne peut pas voir la réaction de son petit frère alors qu’il se sait très clairement repéré. S’approchant sans s’inquiéter de masquer son approche, il vient s’installer aux côtés de Red Robin. A priori, tant qu’il ne glisse pas dans le personnel – chose qu’il a pourtant prévu de faire – le jeune homme ne devrait pas tenter de lui échapper.

Une main gantée vient cependant tapoter l’épaule du justicier venant de faire son grand retour à Gotham. Elle s’y attarde, la poignant avec une affection fraternelle que Dick espère ne pas crier trop fort les remords qui le déchire depuis tant de temps. Mais comme personne au Manoir Wayne n’a réellement grandit avec un modèle correct concernant l’expression de ses sentiments, il sait bien qu’il marche sur des œufs. L’ainé aime à penser qu’il est sans doute le moins catastrophique du lot, ses relations avec les titans l’ayant aidé assez tôt à exprimer ses émotions mais on ne peut pas pour autant lui décerner le prix de l’individu le plus ouvert de l’année.

« Salut, Red. Ta nuit à l’air de bien se passer. » tente-t-il d’un ton qu’il voudrait léger.

Impossible que son frère n’ai pas déjà remarqué qu’il n’est pas là exactement par hasard… ou pour le travail. Même lui l’entend dans sa voix, cette légère tension qui l’agite. Il se mord la langue, ravalant une grimace pour coller l’un de ses éternels sourires sur son visage.

Pour se distraire, il jette un œil plus bas dans la rue, observant quelques officiers fourrer cinq individus cagoulés et ligotés dans leurs voitures pendant que deux autres prennent la déposition d’une femme qui a l’air plus que retournée par les événements de la soirée. Quoi que son frère ait empêché ici, Dick ne peut être qu’heureux qu’il soit arrivé à temps.

« Tu aurais un peu de temps à me consacrer pendant ta patrouille, ce soir ? »

Alors, oui, il se pourrait que ça soit parfaitement malhonnête de sa part de ne pas mentionner qu’il veut juste parler. Pour ce que Red Robin en sait, il pourrait être en train de lui demander de l’aide sur une affaire. Mais ce n’est pas comme si le petit oiseau était connu pour se laisser émotionnellement approcher. Et s’il peut éviter d’avoir à attacher son frère à une chaise pour ça, il préférerait.


Dernière édition par Dick R. Grayson/Nightwing le Sam 16 Mar 2024 - 16:08, édité 2 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyLun 11 Mar 2024 - 15:36

Red Robin icone personnage

LITTLE BIRD FLEEING THE COOP
FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
Quelques grognements, le bruit du cuir qui entre en collision avec la chaire, l’échos des bottes qui résonnent dans la ruelle, puis des grondements de douleurs et le son caractéristique des colsons qui se referment sur poignets et chevilles. Le protecteur se redresse, admire son travail alors que ses doigts pianotent distraitement sur l’ordinateur camouflé à son poignet. Les secours prévenus, Timothy Drake-Wayne se tourne vers la jeune femme toujours roulée en boule contre le mur, les bras levés devant son visage pour se protéger. Le jeune homme laisse couler la dureté de ses traits pour la remplacer par un sourire réconfortant. Sa voix se dénue de la dureté qu’elle avait lorsqu’il s’adressait aux criminels maintenant ligotés.

« Ils ne vous feront plus de mal. La police est en chemin, elle s’occupera d’eux et de vous. Je vais garder un œil sur vous le temps qu’ils arrivent. »

La victime ne lui répond pas, probablement encore choqué par l’attaque et l’intervention soudaine d’un des protecteurs de Gotham. Si elle est même parvenue à le ranger dans cette catégorie. Après tout, depuis son changement de nom et de costume, il a passé très peu de temps dans la ville polluée. Ses couleurs ne sont plus celles de Robin, et il ne porte pas l’insigne de la chauve-souris. Pour ce que cette pauvre femme en sait, il pourrait très bien être le prochain criminel en collant du moment. Il se réfrène donc de s’approcher plus avant, décidant qu’il est plus sage de ne pas alarmer la victime d’avantage.

« Je ne vous ferais pas de mal non plus, je suis un associé éloigné de Batman. Si vous êtes plus à l’aise à l’idée, je peux remonter sur le toit. Je veux juste m’assurer qu’il ne vous arrive rien d’ici à ce que la police arrive. »

Red Robin finit par réussir à croiser le regard de la femme, à laquelle il offre un sourire et lève les mains pour lui signaler qu’il n’est pas armé, et avec un peu de chance lui faire passer le message qu’il n’est pas dangereux. Pas pour elle en tout cas. Le silence s’étire dans la ruelle et si la victime de l’agression ne prend pas la parole, le changement dans sa posture indique clairement qu’elle commence à se détendre en présence du justicier, qu’elle a décidé de faire confiance. Son sauveur décide donc de rester dans son champ de vision alors qu’il s’adosse au mur de la ruelle et entreprends d’ouvrir à nouveau l’ordinateur de son gant holographique. Veiller sur un civil ne veut pas dire qu’il ne peut pas avancer sur un dossier ou l’autre en même temps.

Finalement, le bruit des sirènes approche et une recherche rapide lui indique que, effectivement, la patrouille dépêchée pour venir récupérer la femme et ses agresseurs est au coin de la rue. Avec un nouveau sourire, il se détache du mur.

« La police sera là dans une minute. Ils vont prendre votre déposition et s’occuperont de vos agresseurs par la même occasion. Faites attention à vous et prenez soin de vous. »

Il se détourne ensuite de la femme, attrape son fusil grapin, tends le bras, vise, tir et se laisse tirer vers le haut. Habitué à la sensation, il ne faut que quelques secondes à Tim pour prendre pieds sur le toit de l’immeuble qui borde la ruelle. Rapidement, son regard attrape la voiture de patrouille qui se gare à l’entrée de ladite ruelle. Il s’octroie quelques minutes supplémentaires pour traquer les officiers qui déjà s’approchent de la victime pour la sortir de là et prendre sa déposition. Puis il les observe ramasser les criminels et les fourrer à l’arrière d’une voiture.

Satisfait de la tournure des événements, le justicier laisser un sourire étirer le coin de ses lèvres. Sourire qui disparait presque immédiatement lorsqu’il entend le pas familier de l’aîné des Wayne derrière lui. Presque instinctivement, ses muscles se tendent et ses poings se serrent. Il ne peut qu’être reconnaissant à la présence de sa cape qui a probablement dissimulé le mouvement à l’autre présence sur le toit.

Son corps entier se prépare à devoir réagir par le combat ou la fuite, et une partie de lui déteste le fait que cette réaction soit devenue instinctive au contact de son grand frère d’adoption. Usant uniquement de sa volonté, il force ses muscles à se détendre, ses poings à se desserrer. Avec un peu de chance, il s’agit juste d’une conversation professionnelle. Ça il peut gérer. Ou bien peut être que l’autre a simplement suivit une piste qui l’a mené sur sa route de patrouille et qu’il a décidé de venir dire bonsoir par pure politesse.

Il pouvait toujours rêver après tout.

Tim retient un soupir lorsqu’une main familière viens lui tapoter l’épaule, puis retient la tension qui menace d’étreindre à nouveau les muscles de son dos lorsque la main se dépose sur lui, en une parodie d’un geste qui avait autrefois été réconfortant. Le plus petit se contente de faire un pas de côté, modifiant l’angle de son corps pour pouvoir faire face à Dick Grayson, profitant du mouvement pour se mettre hors de portée de sa main.

« Salut, Red. Ta nuit à l’air de bien se passer. »

Oh non. Red Robin connait bien cette intonation, cette expression. Ce sourire que l’autre utilise pour camoufler l’inquiétude, les remords et la tristesse. Nightwing n’est pas là ce soir parce qu’il a besoin de son aide ou de ses compétences, il n’est pas là parce qu’une catastrophe est sur le point de frapper Gotham, non, c’est pire. Il est là parce qu’il veut parler. Le justicier réprime tout juste un frisson d’horreur à l’idée d’avoir une discussion à cœur ouvert avec son frère ce soir. Ou n’importe quel soir pour ce que ça vaut. Il n’est juste pas près pour ça.

« Tu aurais un peu de temps à me consacrer pendant ta patrouille, ce soir ? »

Tim penche la tête sur le côté, à la manière d’un oiseau, pour observer la silhouette noire et bleue, et s’octroie une seconde pour établir la liste possible de ses réponses et de leurs conséquences.

Il pourrait répondre par la positive, et permettre à son frère d’avoir cette fameuse conversation avec lui. Peut-être mettre les choses à plats, discuter de leurs sentiments et de leurs émotions, construire des plans pour réparer ce qui a été brisé et empêcher qu’une chose pareille se reproduise. Hors de question.

Il peut également répondre par la positive et donner un rendez-vous à son frère, puis s’assurer d’être aussi loin que possible de l’endroit décidé à l’heure donnée. Efficace sur le court terme, mais la recette parfaite pour tourner cette petite tentative en obsession. Il ne tient pas spécialement à devenir le nouveau petit projet de Dick Grayson.

Répondre par la négative entrainerait probablement une nouvelle rencontre de ce type. S’il y a bien un trait de caractère qui semble héréditaire -même au travers le spectre de l’adoption- c’est la détermination des Wayne.

En conclusion, quoi qu’il fasse, Dick finirait par prendre son refus de coopérer comme un défi. Mais il n’allait certainement pas laisser cette information le démonter. Tim aussi était un Wayne après tout, ce qui impliquait que lui aussi était affublé de l’entêtement borné des Wayne. Vaguement, le justicier se fait la réflexion distante que tout ça finira probablement par un drame. Cette révélation n’est néanmoins pas suffisante pour le forcer à rendre les armes.

Pour l’instant, il décide de prendre la voie de la collecte d’information et de gagner un peu de temps pour décider de la marche d’action à suivre. D’un geste sec, il accède à son ordinateur de poignet et commence à faire défiler des dossiers. Feignant la distraction, il se détourne à demi de son frère et se permet un nouveau pas sur le côté, comme s’il se concentrait sur les informations contenues dans les dit dossiers.

« Peut-être. Dépends à quel point c’est urgent. »

Une fois satisfait que sa position sur le toit lui permettrait de prendre la fuite le cas échéant, il relève le regard vers son aîné et hausse un sourcil qu’il espère plus interrogateur que menaçant. Il espère aussi que Nightwing prendra sa nouvelle position comme la manifestation classique de son entraînement lié à une bonne dose de bat-paranoïa qui leur demande de toujours être sur leurs garde en costume et non pas à ses plans de fuite.

« Qu’est ce que tu veux Wing ? »

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyLun 11 Mar 2024 - 16:30

Nightwing icone personnage

Little bird fleeing the coop
FT. Timothy J. Drake-Wayne
Maintenant qu’il est plus proche, il ne peut s’empêcher de noter la tension que son petit frère adoptif tente de cacher. Il se doutait bien qu’il n’arriverait pas à se montrer particulièrement subtil mais il se serait au moins attendu à avoir une petite longueur d’avance sur Tim. Mais bon, ils n’ont pas été élevé par le meilleur détective du monde pour rien.

Il retient le profond soupire las qui menace de lui échapper alors qu’il se rend compte qu’au moindre faux pas, l’oiseau prendrait son envol. Et une fois leurs ailes déployées, ce qui devait être une simple conversation à cœur ouvert se transformera en traques, pièges et autres stratégies de diversions. Sincèrement, il n’y a rien de mal à un peu de chirurgie émotionnelle, de temps en temps, n’est-ce pas ?

Et la présence de Tim, la confiance de Tim, dans vie lui manque. Il se sait purement responsable de cette distance que le plus jeune a placé entre eux. Il n’a que trop conscience des erreurs qui les ont amenés à cette situation. Et autant son petit frère semble décidé à l’éviter, autant il est lui-même décidé à faire son possible pour reconstruire leur relation.

Il le laisse se soustraire à sa main, regrettant de ne pas avoir profité de l’occasion immédiate pour déposer le traqueur gps dans un pli de sa cape. Il l’observe s’éloigner, un sombre sentiment de fatalité explosant dans sa poitrine. Sincèrement, il se sentirait sans doute mieux à marcher pieds nus dans de la braise chaude qu’à constater les dégâts qu’il a fait à leur relation. Les brulures, au moins, ne tentent pas de s’enfuir quand on commence à les traiter.

Il n’est pas bluffé par la tentative de Red Robin de ne pas se montre méfiant vis-à-vis de sa présence. La manière dont il regarde son ordinateur de poignet… Une tentative d’évitement claire. Une manière de ne pas avoir à le regarder droit dans les yeux. Une manière de cacher ses réelles émotions. Cette fois-ci, l’ainé ne peut retenir un léger soupire. Un soupire tellement léger qu’il faudrait sans doute être un Super pour l’avoir perçu à l’oreille.

« Peut-être. Dépends à quel point c’est urgent. »

L’air de rien, Nightwing se plante sur ses pieds, prêt à s’élancer. La position de Red Robin semble évidente. Par le passé, ils ont de nombreuses fois discuté aux sommets d’immeubles et là, il lui semble bien plus prêt à prendre la fuite qu’autre chose. Instinctivement, il se prépare déjà pour la course-poursuite. Il y a sans doute un bien meilleur usage à leur temps de patrouille que de jouer à chat entre eux mais le justicier ne compte pas laisser son cadet partir.

S’il le perd ce soir avant même d’avoir l’occasion d’aborder le sujet, il ne doute pas un instant du fait que cela prendrait plusieurs semaines – au mieux – avant qu’il ne croise l’ombre de Tim à nouveau. En tout cas, pas tant qu’il n’a pas réussi à planter le traqueur quelque part sur le costume de Red Robin. Et, qui sait ? Avec l’état émotionnel de son frère, il pourrait bien disparaitre totalement une nouvelle fois dans la nature pendant plusieurs années juste pour ne pas avoir à tenir cette conversation avec lui. Sincèrement, après qu’il ait fait de la rééducation pendant une année complète pour éloigner Vale de la piste de son identité secrète laisse Dick extrêmement prudent dans son approche.

Sincèrement, désarmer une bombe sur le point d’exploser est moins difficile pour les nerfs de Nightwing que d’arriver à avoir une conversation émotionnelle avec Tim.

« Qu’est-ce que tu veux Wing ? »

Les voici donc au point culminant de la tension. Le justicier bleu et noir bande les muscles de ses jambes, prêt à bondir à la suite de Red Robin. Il le sait. Ils le savent tous les deux. Dès que Nightwing aura brisé le statut quo en ouvrant la bouche, le plus jeune tentera de lui échapper. Il a juste la bonté – au milieu de ses frustrantes habitudes – de s’assurer qu’il s’agit bien d’une envie de converser avant de tenter de disparaitre dans les rues tortueuses de la ville.

Ce qu’il veut ? Il veut avoir la sensation de récupérer son petit frère. Mais il ne sait que trop bien qu’il ne peut pas ouvrir la conversation ainsi. Il y a eu trop de ressentiment, trop de blessures émotionnelles. Cela serait bien trop cavalier de sa part de juste rentrer dans le vif du sujet ainsi. Mais, après tout, Tim semble déjà sur le point de chercher à lui échapper. Alors autant faire valoir son point directement, non ?

« S’il te plait, Baby Bird. Ne rend pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà » plaide-t-il, plus plaintif qu’il ne le voudrait « On sait tous les deux comment ça va finir si tu prends ton envol maintenant. Autant retirer le sparadrap d’un coup sec, tu ne penses pas ? Il n’y a aucune raison de rendre cette situation plus agonisante qu’elle ne l’est déjà. On sait tous les deux, que ça finira de la même manière. Autant nous épargner l’effort et sauter tout de suite à cette conversation qu'on doit avoir, non ? »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyLun 11 Mar 2024 - 20:23

Red Robin icone personnage

LITTLE BIRD FLEEING THE COOP
FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
La tension monte d’un cran alors que les deux justiciers se jaugent du regard. L’un comme l’autre déterminé à camoufler ses intentions à l’autres tout en tentant de déchiffrer celle de son vis-à-vis. D’aucun diraient qu’ils se montraient tout les deux beaucoup trop dramatique pour la situation. Tim leur répondrait que les chauves-souris de Gotham City étaient réputées spécifiquement pour leurs talents dramatiques. Ça et leur incapacité à discuter de quoi que ce soit d’émotionnel.

Le silence semble s’étendre à l’infinis et il voit clairement Dick peser le pour et le contre, choisir entre la vérité et un mensonge apaisant. Red Robin prend cinq fois la décision de fuir avant de se persuader d’au moins entendre ce que son frère a à lui dire d’ici à ce que ce dernier n’ouvre finalement la bouche.

« S’il te plait, Baby Bird. Ne rend pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà. On sait tous les deux comment ça va finir si tu prends ton envol maintenant. Autant retirer le sparadrap d’un coup sec, tu ne penses pas ? Il n’y a aucune raison de rendre cette situation plus agonisante qu’elle ne l’est déjà. On sait tous les deux, que ça finira de la même manière. Autant nous épargner l’effort et sauter tout de suite à cette conversation qu'on doit avoir, non ? »

A la confirmation de sa théorie principale, Tim ne peut empêcher les muscles de ses jambes de se tendre, prête à l’action un fois que son corps aura choisis entre l’attaque et la fuite. Le plus jeune ne peut non plus réprimer un sursaut, comme si quelqu’un avait tiré un coup de feu dans la nuit.

Au moins Nightwing n’a-t-il pas sauté à pied joins dans le plat directement, lui indiquant juste qu’il voulait finalement avoir cette discussion qu’il estime n’avoir que trop repoussé. Et il a même pris la peine de présenter sa proposition dans un joli emballage cadeau de logique, le fourbe.

Red Robin penche la tête sur le côté, considérant la question pendant qu’il déroule ses options. Il est hors de question d’avoir cette discussion maintenant, quelques soient les arguments de son grand frère. Il lui fallait donc un plan de fuite, quelque chose pour lui donner au moins quelques secondes d’avantages sur son aîné. Parce qu’il ne doutait nullement des capacités de l’autre de lui emboiter le pas suffisamment rapidement que pour qu’une main ne se referme sur le coin d’une cape s’il tentait de s’enfuir maintenant.

Non, il ne voit vraiment qu’une solution pour gagner l’avantage dont il a besoin. Et l’idée est risquée. Mais il a confiance en son entraînement pour y arriver. Sa main se porte à son visage pour venir pincer l’arrête de son nez et il laisse échapper un long soupir résigné.

Le justicier force ses muscles à se détendre, laisse ses épaules retomber en signe de défaite et sa tête pencher légèrement vers l’avant, s’assurant que tout son corps envoie les signaux de la résignation et de la défaite à son grand-frère. Lorsqu’il prend la parole, il s’assure que son ton renvoie l’image de l’homme défait et appréhensif qu’il laisse son corps exsuder.

« Ouais… Ok… » Souffle-t-il alors qu’une main légèrement tremblante se fraie un chemin dans sa chevelure.

Il n’offre pas plus de mots, mais Tim relève la tête, cherchant le regard de son frère avant de faire un pas prudent vers lui. Suivis d’un autre. Bientôt Red Robin à rejoins Nightwing et, à un pas de distance, il détourne le regard. L’avantage, c’est que la suite du plan évoque réellement un sentiment de détresse et d’anticipation dans le cœur du plus jeune. Ce dernier offre un souffle tremblant à son frère avant de franchir le dernier pas qui les sépare, ses bras venant encercler Dick de ses bras et le serrer contre lui.

L’acte est aussi douloureux que nécessaire à son plan. Tim repousse des images de son passé, se refusant la vulnérabilité qu’appelle une telle étreinte. Refusant la familiarité du geste et la vague de souvenir qui menace de le submerger. Et à l’instant ou il sent les muscles du corps contre le sien se détendre et les bras de son grand frère descendre autour de lui, Red Robin passe à l’action.

Sa prise sur le corps de Nightwing change soudainement et le justicier profiter de l’élément de surprise pour pousser son aîné du haut du toit, un mot d’excuse au bout des lèvres. Dick est en costume complet et ils sont suffisamment haut pour que le protecteur de Blüdhaven ait plus que largement le temps de se réceptionner. Il ne perd donc pas un instant de plus et fourre sa main dans l’une des poches de sa ceinture, éclatant des billes fumigènes au sol alors qu’il tourne les talons et se précipite au pas de course de l’autre coté du toit.

Sa distraction réussie, il doit non seulement mettre le plus de distance possible entre lui et Dick, mais également rompre le plus possible le champ de vision. Après tout, l’infiltration et la discrétion ont toujours été ses points forts. Si il avait pu échapper à la vigilance de Batman et Robin alors qu’il n’avait que 9 ans, il a toutes ces chances d’échapper à Nightwing aujourd’hui.

Le justicier en fuite se précipite donc vers l’autre bout du toit et s’élance dans le vide, son pistolet grappin à la main. Il ne faut que quelques secondes que pour que le grappin ne trouve un point d’accroche et ne propulse Tim vers l’avant. A la première occasion, il prend néanmoins un tournant, laissant un immeuble camoufler sa silhouette alors qu’il se hisse sur un nouveau toit. Il s’accroupit dans l’ombre, prêt à bondir à nouveau alors que son regard scanne les alentour à la recherche d’une silhouette bleue et noire.


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyLun 11 Mar 2024 - 21:28

Nightwing icone personnage

Little bird fleeing the coop
FT. Timothy J. Drake-Wayne
En silence, Nightwing observe le processus mental de Red Robin suite à sa série d’arguments. Il se maintient prêt à bondir si jamais son petit frère faisait mine de vouloir s’échapper. Alors que le justicier fait toujours face au vide, son ainé n’est toujours pas sûr d’avoir amené assez d’arguments pour convaincre cette tête de mule.

Le moment semble s’étirer bien trop longtemps au gout de Dick. Il se donne une tape mentale sur l’épaule, pensant sincèrement que ses mots avaient pu atteindre le côté horriblement factuel et logique de son cadet. Il n’a peut-être pas été assez présent à son gout dans la vie de son petit frère mais, au moins, il sait toujours comment lui lancer des arguments qui le font, au minimum, hésiter.

Et, enfin, Tim bouge. Nightwing retient son souffle l’espace d’un instant alors que son vis-à-vis se met en branle. Mais au lieu de se jeter dans le vide, ce dernier se pince l’arête du nez. Un signe qui sent la victoire mais ne l’empêche pas de rester prudent. Si les chauve-souris de Gotham sont bien une chose, c’est rusé. Mais il doit avouer que le langage corporel de son petit frère est… plutôt convainquant. Mouais, la victoire semble trop facile pour être réelle.

« Ouais… Ok… »

L’offre acceptée ne mène cependant pas aux muscles du corps de l’ainé de se détendre. Il attend toujours la supercherie cachée derrière un masque de bon vouloir. Il ne s’attendait vraiment pas à gagner cette bataille si facilement. C’est clairement louche.

Mais Tim approche et Dick ne peut pas rater la détresse dans son langage corporel, dans son visage. Là, il s’attends à beaucoup de chose, mais certainement pas à une étreinte. Il se prépare pour un impact, à encaisser il ne sait quel coup. Mais, à la place, ce sont les bras de son cadet qui s’enroulent autour de lui, comme ils ont pu le faire tant de fois par le passé, quand tout était plus simple entre eux… Pas que quoi que ce soit n’ai jamais été réellement simple mais il ne peut nier que cette époque lui manque, d’une certaine manière.

Même adolescent, Tim a rarement été celui qui a initié la moindre embrassade fraternelle. Même après une patrouille ne s’étant terminé sans accident qu’après que les dieux aient bien voulu, pour une fois, faire briller leur chance sur eux, le plus jeune a rarement été chercher le réconfort d’une présence de manière claire.

Non, cela a pratiquement toujours été Dick qui a initié les rapprochements affectueux. Il a toujours prit son rôle de grand-frère au sérieux, surtout après n’avoir pu empêcher sa famille de sang de tomber juste sous ses yeux. Il a toujours voulu empêcher l’histoire de se répéter, il a toujours voulu que sa famille sache qu’il ferait tout son possible pour les rattraper, peu importe la situation.

Alors, oui, peut-être que sa gorge se noue d’émotion et que ses yeux s’humidifient sous son masque alors que Tim vient chercher le réconfort de ses bras. Mais, sincèrement, peut-on réellement l’en blâmer ? Cela semble être un énorme pas en avant, une volonté de vouloir le rencontrer à mi-chemin dans ce désir de réparer leur relation.

Et, il doit bien l’avouer, l’action l’a tellement surpris qu’il en oublie de se montrer méfiant.

Ses muscles se détendent et il va pour rendre son étreinte à son petit frère quand il entend un mot d’excuse être lâché dans son oreille. Merde. Sale petit merdeux.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se retrouve dans le vide. Une injure barre ses lèvres alors qu’il sent le poison de la trahison mordre son cœur. Il dégaine l’un de ses bâtons escrima et tire son grappin vers le toit de l’immeuble où Tim et lui se tenaient. Il profite de l’énergie conservée dans son mouvement pour s’élancer au pas de course sur le toit, courant à travers la fumée.

Au moins, alors qu’il a été jeté par-dessus l’immeuble, il a eu le temps d’attacher un traqueur dans l’un des plis de la cape de son frère. Et alors qu’il observe les alentours, cherchant après des traces du passage de Red Robin, il porte sa main à son oreillette.

« O, je viens d’activer un traqueur. J’ai besoin que tu me guides jusqu’à lui.
- Je t’avais dit de lui laisser de l’espace.
- Tu auras tout le temps de me faire la morale pour ça plus tard. Direction ?
- Il est à l’est de ta position, immobile sur un toit. » capitule-t-elle finalement « La prochaine fois, laisse-moi en dehors de vos histoires, ok ? »

Dick ne répond pas à sa femme. À la place il s’élance dans la direction que lui a donné Oracle. Il essaye de se faire discret sur son approche mais il sait parfaitement qu’il joue à un jeu risqué. Tout aussi blessé soit-il que Tim n’ait bien voulu s’approcher de lui que pour le berner, il ne veut pas prendre le risque qu’il se rende compte qu’il a réussi à placer un traqueur sur son équipement. Sur le long terme, le traqueur devrait lui permettre de garder un œil plus précis sur les mouvements de son petit frère.

Mais là, il est plutôt en colère suite à la tromperie de son frère. Alors, écoutant son impulsivité avant tout, il s’élance sur le toit où Tim a trouvé refuge. A peine pose-t-il le pied dessus que, déjà, il voit sa silhouette fuir les ombres pour s’élancer sur la ville. Une injure pestée dans sa barbe inexistante, le justicier bleu et noir s’élance à sa poursuite.

Ils passent d’un bâtiment à l’autre pendant un moment avant que Nightwing n’arrive à creuser l’écart entre eux. Assez que pour attraper sa cape et le tirer en arrière vers lui, grondant sous l’effort et le mécontentement.

« C’était putain d’injuste, Red ! » peste-t-il

Il dégaine ses armes, se laissant aller à frapper pour immobiliser et non pas pour blesser. Avant longtemps, une danse s’installe entre eux.

« Je ne veux pas me battre contre toi, Baby Bird. Je veux juste parler ! » gronde-t-il cette fois ci.

Alors qu’il doit bondir en arrière pour esquiver un vicieux coup de bo, Nightwing tente de lancer son grappin en direction des jambes de son cadet. Une attaque qui n’aboutit malheureusement pas, le fil se retrouvant dévié par l’arme de son frère.

« C’est déjà assez difficile comme ça… Écoute… Putain… Je suis désolé, ok ? J’ai merdé ! J’ai profondément merdé ! Et je ne sais pas comment me faire pardonner auprès de toi. » commence-t-il.

Après tout, si Tim ne compte pas lui laisser la chance de s’expliquer dans une situation calme, cela ne coute rien de le faire dans une situation plus tendue.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyMer 13 Mar 2024 - 18:20

Red Robin icone personnage

LITTLE BIRD FLEEING THE COOP
FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
Une ombre un peu plus sombre que les autres, un mouvement perçu du coin de l’œil, au bout de sa vision périphérique et Red Robin sait qu’il est découvert. Ne perdant pas une seconde de plus, le justicier se propulse vers l’avant pour se jeter à nouveau dans le vide. Plus tard, il s’offrirait le temps d’analyser les images de sa patrouille pour comprendre comment l’autre avait pu le trouver, mais pour l’instant, il a besoin de toute son attention pour tenter d’échapper à son poursuivant.

Il pourrait pousser, donner tout ce qu’il a pour se débarrasser de Dick mais le bruit discret de son grappin, le son des pas sur la pierre lui font comprendre qu’il perd du terrain. Aller puiser dans ses retranchements, c’est prendre le risque d’être à bout de souffle et de force si son frère parvient à lui mettre la main dessus. Non, il est plus sage de conserver son énergie, attendre une fenêtre d’opportunité et s’y engouffrer.

Il n’est donc qu’à demi surpris quand il se sent brutalement tiré en arrière. Automatiquement, Tim passe en mode défense et ses mains se resserrent sur son bo. Les yeux plissés, il jauge son aîné du regard, peu surpris de voir la ligne tendue de ses épaules. Il a réussi à l’énerver. Le justicier laisse un sourire moqueur étirer ses lèvres. Il refuse de se sentir coupable d’utiliser toutes les armes à sa disposition, et déstabiliser son poursuivant au maximum pourrait bien être la clé de sa porte de sortie après tout.

Ça ou bien il termine de pousser Dick dans un état de colère suffisant que pour qu’il ne dise et fasse des choses qu’il regrettera par la suite. Si ils devaient en arriver là, Tim espère juste que la culpabilité gardera son frère à distance quelques temps.

« C’était putain d’injuste, Red ! »

Red Robin ne daigne témoigner ce commentaire que d’un soufflement perdu quelque part entre l’amusement et la moquerie. Oui, il s’était montré injuste. A peu près autant que Nightwing, qui veut forcer cette conversation uniquement sous ses propres termes. Comme un parent qui décide que son enfant a assez boudé et qu’il est temps qu’il se calme. Parfois, il déteste vraiment ce côté de son frère.

Rapidement, Dick engage le combat avec son petit frère et Tim laisse parler son instinct et sa frustration. Il apparait cependant rapidement évident qu’un des deux ne frappe pour blesser. L’aîné se bat pour immobiliser, le benjamin lui se bat pour prendre la fuite. Il n’a pas vraiment envie de blesser son frère après tout. Il veut juste qu’il lui foute la paix.

« Je ne veux pas me battre contre toi, Baby Bird. Je veux juste parler !
- Ah ! Hypocrite ! »

Ou était cette volonté de parler lorsqu’il a donné Robin à Damian ? Ou était-elle lorsqu’il a refusé de même l’écouter quand il est venu à lui avec sa théorie sur la survie de Bruce ? Galvanisé par le commentaire, il se pourrait que les coups de Red Robin ne deviennent un peu plus violents. Il évite de justesse un grappin qui l’aurait immobilisé si le coup avait porté.

« C’est déjà assez difficile comme ça… Écoute… Putain… Je suis désolé, ok ? J’ai merdé ! J’ai profondément merdé ! Et je ne sais pas comment me faire pardonner auprès de toi.
- Oh excuse-moi Wing, est ce que je te rends la tâche compliquée ? » réplique-t-il avec mordant.

Tim bondit en arrière pour mettre un peu de distance entre eux, envoyant quelques birdarang pour empêcher son poursuivant de progresser vers lui. Ses doigts jouent un instant sur le contact familier de son arme. Aucune porte de sortie ne s’est présentée pour l’instant, et il commence à se dire qu’il va devoir à nouveau frapper là ou ça fait mal pour se dégager de cette situation.

« Non, franchement, dans quel univers est-ce que tu as pu te dire que me tomber dessus sans prévenir comme ça te mènerait au résultat escompté ? Sérieusement, on ne t’as jamais parlé de consentement ? Forcer les gens à boire le thé… Pas cool mec. »

Une nouvelle série de birdarang vole vers le justicier bleu et noir alors que Red Robin profite du peu de distance entre eux pour s’élancer à nouveau, prenant appuis sur un toit voisin un peu plus loin. Il n’est pas vraiment surpris lorsque Nightwing le rejoins à nouveau.

« Ecoute, on est capable de travailler ensemble comme des adultes responsables, ce qu’au moins l’un de nous est. Je ne vois pas l’urgence derrière cette… Intervention. »



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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyMer 13 Mar 2024 - 20:06

Nightwing icone personnage

Little bird fleeing the coop
FT. Timothy J. Drake-Wayne
« Oh excuse-moi Wing, est ce que je te rends la tâche compliquée ? »

Oui. Clairement.

L’ainé grogné à la remarque acide. Il veut bondir à la suite de son frère mais se voit forcer de contrer un birdarang par l’un de ses wingding. Les deux projectiles s’entrechoquent, le bruit du métal brisant le bruit du combat.

L’avantage, c’est que Tim ne se bat pas encore pour blesser, juste pour fuir. Nightwing ne sait pas encore combien de temps cela va durer mais il compte bien en profiter pour sortir un maximum de mots possibles.

Après tout, quand un Wayne a une idée en tête, il est connu de leurs proches qu’ils vont jusqu’au bout des choses. Dick ne se fait aucune illusion, cet échange se terminera par un Tim en fuite et un Nightwing plein de remords. Mais, au moins, la conversation sera amorcée.

« Non, franchement, dans quel univers est-ce que tu as pu te dire que me tomber dessus sans prévenir comme ça te mènerait au résultat escompté ? Sérieusement, on ne t’a jamais parlé de consentement ? Forcer les gens à boire le thé… Pas cool mec. »

Cette fois ci, alors que les birdarang arrivent dans sa direction, c’est d’un double saut périlleux avant que Nightwing se faufile entre eux. Il se sort de l’échange avec une coupure au mollet, mais rien de grave. Ce qui est plus grave, c’est que Tim a repris sa course.

L’ainé profite alors du momentum gagné par sa pirouette pour lui emboiter le pas. Sautant gracieusement sur le prochain toit, non sans une nouvelle acrobatie.

« Ecoute, on est capable de travailler ensemble comme des adultes responsables, ce qu’au moins l’un de nous est. Je ne vois pas l’urgence derrière cette… Intervention.
- Depuis combien de temps tu n’avais plus mit les pieds à Gotham, au juste ? » que tu lances, un peu injuste dans tes mots.

Après tout, lors de son absence, il s’était passé tellement de choses… dont la mort d’Alfred. Une perte qui a laissé toute la famille Wayne dans un profond deuil. Un deuil au moins aussi violent que celui qui les avait tous secoués lors de la disparition de Bruce. Après tout, le majordome avait fait preuve de figure paternelles pour tous les pupilles et fils adoptifs de Bruce.

« Combien de temps comptes-tu rester cette fois ci, Red ? Est-ce que tu peux vraiment m’en vouloir de tenter ma chance quand tu es tellement élusif que je ne sais même pas où tu habites en ce moment ? »

C’est son tour de lancer une série de wingdings, essayant tant bien que mal d’épingler la cape de son petit frère au module de pompe à chaleur derrière lui. Il se doute bien de l’état renforcé de la cape mais ses projectiles ne sont pas de simples couteaux de lancés, après tout. Cela vaut le coup d’essayer.

« Est-ce que tu peux vraiment m’en vouloir de m’inquiéter pour toi ? Surtout après ta dernière échauffourée avec Ra’s ? Merde, Red ! Après tout ce qu’on a perdu, je n’ai pas envie que les choses restent ainsi entre nous. »
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyVen 15 Mar 2024 - 22:10

Red Robin icone personnage

LITTLE BIRD FLEEING THE COOP
FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
Red Robin a un nouveau plan. Puisqu’échapper à son aîné ne semble pas fonctionner (stupide entrainement de justicier, stupide ville qu’il connait par cœur, stupide mariage qui lui met Oracle dans la poche presque quoi qu’il arrive), il lui faut changer d’angle. Si une discussion est vraiment inévitable, il allait faire de son mieux pour garder son frère off track. Aussi déterminé soit-il, Dick était aussi quelqu’un qui pouvait se montrer incroyablement distrait. Quelques phrases bien placées seraient peut-être suffisantes pour rediriger la conversation et la maintenir à un niveau émotionnel tolérable. Et la moindre des choses, c’est qu’il ne manquait pas de sujets susceptibles de faire partir l’autre sur une tangente. Si il pouvait tenir assez longtemps, peut-être même qu’il le laisserait partir avec le sentiment du devoir accomplis.

« Depuis combien de temps tu n’avais plus mis les pieds à Gotham, au juste ? »

Ok, complètement injuste. Principalement quand il était la raison première de son départ de Gotham. D’accord, une fois que Bruce était revenu, il aurait pu s’attarder, mais il restait toujours le problème Damian à l’époque.

« Combien de temps comptes-tu rester cette fois ci, Red ? Est-ce que tu peux vraiment m’en vouloir de tenter ma chance quand tu es tellement élusif que je ne sais même pas où tu habites en ce moment ? »

Tim ne peut empêcher l’exclamation amusée qui franchit le seuil de ses lèvres. Si Dick lui-même commence à lui donner des munitions, s’en est presque trop facile !

« Oh, c’est riche de ta part, Monsieur Blüdhaven ! Tu as pratiquement créé le guide du Robin. Je pense que s’éloigner de Gotham et de la famille le temps de trouver son identité propre en fait partie non ? »

Il roule sur le coté pour éviter les projectiles de Nightwing. L’un d’eux cependant se fiche dans l’une des plumes de sa cape et le cadet gronde. Voilà qui sera agaçant à remplacer. Il donne un coup d’épaule pour forcer la plume de matériaux renforcés à se détacher du reste de sa cape. Alors qu’il se redresse, il prend le temps de lâcher son bo d’une de ses mains pour agripper un pan de sa cape et la faire claquer l’air, le tout accompagné d’un regard furieux vers son frère. Donc on en était au point de détruire du matériel, parfait.

« Est-ce que tu peux vraiment m’en vouloir de m’inquiéter pour toi ? Surtout après ta dernière échauffourée avec Ra’s ? Merde, Red ! Après tout ce qu’on a perdu, je n’ai pas envie que les choses restent ainsi entre nous. »

Et s’il y a bien une chose pour laquelle Red Robin se félicite tous les jours, c’est qu’il soit pour l’instant parvenu à camoufler à sa famille que sa rate se trouve probablement quelque part dans un bocal dans le bureau de Ra’s. Entre l’obsession que l’immortel semblait entretenir pour lui et ses comportements plus que questionnables, il était presque sûr que l’autre psychopathe avait conservé son organe comme une sorte de tribut malsain. Il ose à peine imaginer la surréaction à laquelle il aurait eut droit si Dick avait appris que Tim avait réussis à perdre un organe.

Le rappel du décès d’Alfred lui, en revanche, est cruel, et le jeune homme ne peut s’empêcher de tiquer. Le justicier porte encore beaucoup trop de culpabilité pour n’avoir rien pu faire, de par son absence de Gotham. Il ne devrait pas réagir, il le sait pertinemment. Démontrer à Nightwing qu’il est parvenu à frapper à un endroit qui fait mal le poussera à insister, comme un enfant qui appuie sur un bleu pour vérifier s’il est toujours douloureux.

C’est donc en sachant pertinemment qu’il est en train de commettre une erreur qu’il s’élance vers l’avant, sa prise sur son bo ferme et serrée. Il amorce un coup vers la tête de son frère mais change son mouvement au dernier moment pour venir faucher ses pieds. Il est presque surpris quand il sent son arme entrer en contact avec les mollets de son aîné. C’est avec un quasi émerveillement qu’il observe Nightwing tomber sur son dos avec un petit bruit surpris. Red Robin profite de son avantage et pose doucement son pied sur la poitrine de son poursuivant, parfaitement conscient qu’il ne veut pas lui faire de mal, ce qui entraine que son grand frère n’aura aucun mal à le dégager. Il se penche cependant en avant, appuyant son bras sur sa cuisse pour se pencher vers le visage de Dick.

« Encore une fois, hypocrite. » Pointe-t-il d’une voix beaucoup plus calme et posée, en clair contraste avec les émotions qui l’animent. « Ce genre de voyage initiatique est pratiquement un rite de passage pour les anciens Robins. Ose me dire que, à ce stade, ce n’est pas devenu une putain de tradition. »

Pour appuyer son propos, il passe son bo dans sa main gauche et lève un premier doigt de sa main libre.

« Le premier Robin décide de prendre son indépendance, laisse le costume, s’en va pour Blüdhaven, devient Nightwing, refuse de remettre les pieds à Gotham sauf cas d’urgence absolue, fonde les Titans. »

Il lève un second doigt.

« Le deuxième Robin… » Tim détourne un instant le regard, cherchant une manière un peu plus délicate de formuler sa pensée. « A été forcé d’arrêter. Malgré tout, à son retour, décide de prendre son indépendance et de s’éloigner de la famille, abandonne le costume de Robin à la Batcave, fonde les Outlaws et sillonne le monde à leurs coté, loin de Gotham. »

Il lève ensuite un troisième doigt.

« Le troisième Robin fonde sa propre équipe, est forcé d’abandonner son costume et son nom de héros pour une nouvelle identité, et s’éloigne de Gotham pour prendre le temps de découvrir qui il est en dehors des collants de Robin et ne revient qu’en cas d’urgence absolue. »

Il ne rajoute pas la pensée amère que lui souffle son équipe et la presque totalité de l’équipe du troisième Robin meurt.

« Alors dis moi Nightwing, ou est le problème exactement ? »

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptySam 16 Mar 2024 - 15:57

Nightwing icone personnage

Little bird fleeing the coop
FT. Timothy J. Drake-Wayne
Le regard que lui lance Tim face à sa plume perdue aurait pu faire trembler plus d’un petit criminel. Dick, lui, ne flanche pas. Il a grandi sous les regards froids de Batman, après tout. Il en faut plus pour l’intimider. Et si aucun des deux ne frappe pour blesser, on ne peut pas vraiment dire la même chose des mots qui sont échangés. Là où l’ainé essaye d’expliquer la raison de cette approche cavalière, le cadet vise pour la carotide avec son verbe acéré.

Et, bordel, il est plus facile d’éviter ses birdarang que le poison qu’il lui crache en pleine face.

Sans doute est-ce pour cela qu’il loupe la ruse de Red Robin. Le coup vise la tête et, par pur réflexe, il lève son bâton escrima pour se protéger du coup. Il s’en voudrait vraiment s’il venait à se réveiller quelques heures plus tard sur ce toit avec une migraine d’enfer et aucun petit frère en vue.

Mais le coup ne vient pas, il n’arrivera jamais. A la place, il sent ses jambes se faire faucher. Une exclamation de surprise lui échappe alors qu’il utilise ses bras pour amortir sa chute et protéger sa tête.

Il va pour se relever, mais déjà, son cadet pose son pied sur son torse. Il n’appuie pas dessus. Le but n’est pas de le forcer là, juste de s’assurer qu’il y reste. Dick n’a pas vraiment envie de forcer Tim à mettre son poids sur ce pied qui trône sur sa poitrine. Et s’il est clairement soumis au bon vouloir du plus jeune, au moins, tant qu’ils sont dans cette position, Red Robin n’est pas en train d’essayer de lui échapper.

Eh, il est prêt à prendre toutes les petites victoires qu’il peut dans cette situation.

« Encore une fois, hypocrite. Ce genre de voyage initiatique est pratiquement un rite de passage pour les anciens Robins. Ose me dire que, à ce stade, ce n’est pas devenu une putain de tradition.

Le premier Robin décide de prendre son indépendance, laisse le costume, s’en va pour Blüdhaven, devient Nightwing, refuse de remettre les pieds à Gotham sauf cas d’urgence absolue, fonde les Titans.

Le deuxième Robin…  A été forcé d’arrêter. Malgré tout, à son retour, décide de prendre son indépendance et de s’éloigner de la famille, abandonne le costume de Robin à la Batcave, fonde les Outlaws et sillonne le monde à leurs coté, loin de Gotham.

Le troisième Robin fonde sa propre équipe, est forcé d’abandonner son costume et son nom de héros pour une nouvelle identité, et s’éloigne de Gotham pour prendre le temps de découvrir qui il est en dehors des collants de Robin et ne revient qu’en cas d’urgence absolue. Alors dis-moi Nightwing, ou est le problème exactement ?
»

L’argument fait du sens et, clairement, Dick peut sentir le poids des mots qui n’ont pas été prononcés. La nouvelle concernant Kon et Bart avait dévasté plus d’une personne mais sans doute que personne n’a été autant retourné que Tim par la perte de ces deux superhéros. Peut-être Clark, mais sa relation avec son clone a toujours été du genre particulier, donc c’est une chose difficile à évaluer.

Ce qui est agaçant, par contre, c’est que Tim marque un point avec son argumentaire. Et si le syndrome de l’imposteur de Dick n’était pas aussi violent, peut-être se serait-il réellement rendu compte à quel point ses petits frères marchent dans ses pas. Il est celui qui a créé Robin, mais il n’a jamais demandé à personne de vivre cette vie, cette identité secrète.

Il a fait tellement d’erreurs au court de sa vie. Qui aurait envie de vouloir émuler cela pour lui-même ? Il ne regrette pas d’avoir protégé Blüdhaven si longtemps, il ne regrette pas d’avoir créé les Titans… Mais il y a tellement de regrets et de craintes. Tellement de choses qu’il ne veut pas voir ses petits frères vivres… Et pourtant, le voilà face à cette réalité qui blesse. Et si les lentilles de son masque ne camouflaient pas son regard, Tim aurait sans doute pu voir à quel point ses mots venaient de frapper fort.

« Je n’ai jamais demandé à personne de marcher dans mes pas. » souffle-t-il.

Ce qui est vrai. Celui qui leur fait tenir ce niveau d’excellence, c’est Bruce. Quand il a pris Jason sous sa cape, il aurait très bien pu laisser le jeune homme se prendre un autre alias que Robin, laisser le rouge-gorge au placard, là où il méritait d’être. Mais, sans le vouloir, Dick avait créé un standard dont le chevalier noir s’est retrouvé avoir besoin.

« J’ai fait beaucoup d’erreurs dans ma vie, Red. Jamais je n’ai voulu vous voir vivre ces choses-là. Vous méritez tous bien mieux que le chemin que je me suis tracé. » lâche-t-il, un peu amer.

Ce qui est déjà arrivé est arrivé. Tout cela appartient au passé. Un passé auquel ils ne peuvent plus rien changer maintenant. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est aller de l’avant, tant bien que mal.

« Et ne me confond pas avec B. Contrairement à lui, je n’ai pas l’intelligence émotionnelle d’un placard. »

Vu comment lui aussi a viré un Robin alors qu’il était secoué par le deuil, il se permet parfois d’en douter. Mais, contrairement à Bruce, il essaye activement de renouer contact avec ses frères et de réparer ce qui a été brisé.

« Et je suis capable de m’excuser pour mes actions. Ce que je suis en train d’essayer de faire ici. » ajoute-t-il, cette fois ci d’une voix plus douce « Écoute, je sais que c’est difficile. Et je ne prétends pas savoir ce que tu as ressenti quand j’ai choisi de prendre D comme Robin. Je ne prétends pas non plus qu’une seule conversation pourra réparer ce qui est brisé entre nous. Je suppose que je voulais juste te tendre la main. Cela m’a pris des années pour pardonner à B de m’avoir viré, justement parce qu’il était trop buté que pour initier la conversation. Je ne veux pas de ça entre nous, je ne veux plus de ça entre nous. » qu’il continue, ne faisant rien pour chercher à se redresser, s’accommodant de laisser la main haute à son petit frère si cela peut lui donner le sentiment d’avoir la main haute sur la conversation « Alors, je reconnais mes tords. J’aurais dû te croire, j’aurais dû te faire confiance. Je me suis perdu dans mon deuil, je me suis perdu dans Batman et ce qu’il représente. »

Il ne s’attends à aucune réponse, pour être honnête. Sincèrement, il s’attend même à voir Tim foutre le camp une nouvelle fois face à ses propos. Et, sincèrement, s’il décide de prendre la fuite, cette fois ci, Nightwing le laissera sans doute faire. Il a au moins pu amorcer la conversation. Cela donnera du grain à moudre à son cadet en son absence et, peut-être qu’à force de répéter les mots, il finira par convaincre Tim.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake   Little bird fleeing the coop | ft. Tim Drake EmptyMer 20 Mar 2024 - 20:42

Red Robin icone personnage

LITTLE BIRD FLEEING THE COOP
FT. Richard 'Dick' Grayson-Wayne
« Je n’ai jamais demandé à personne de marcher dans mes pas. »

Bingo ! Evoquer l’héritage plus que douteux de Robin semblait suffisant pour distraire l’attention de Nightwing pour le moment ! Pour un peu, Tim en aurait souri triomphalement. Mais il n’allait pas prendre le risque de mettre la puce à l’oreille de son frère. Pas maintenant. Pas si près du but.

Une part de lui s’en voulait que de remuer les insécurités de son grand frère. L’autre se rappelle de la raison pour laquelle il a pris ses distances avec lui, de sa tentative de lui forcer la main et de forcer la conversation. Et juste comme ça, la culpabilité disparait.

« J’ai fait beaucoup d’erreurs dans ma vie, Red. Jamais je n’ai voulu vous voir vivre ces choses-là. Vous méritez tous bien mieux que le chemin que je me suis tracé.
- Il ne s’agit pas de marcher dans tes pas Nightwing. Il s’agit des conséquences naturelles au fait d’être Robin. Nos circonstances ne sont peut-être pas identiques, mais suffisamment proches que pour se demander si il n’y a pas un peu de vrai dans ce qu’on dit à propos de la définition de la folie. »

Pour être totalement honnête, les circonstances pour Tim étaient très différentes que celles pour ses prédécesseurs. Batman se détruisait à petit feu, rongé par le deuil. Il avait enduré, protégé et tiré Bruce hors de sa spirale autodestructrice du haut de ses treize ans. Rien que ces débuts plus que brutaux auraient dû changer la balance. Peut-être l’avaient-ils fait d’ailleurs. Le troisième Robin semblait particulièrement attirer les ennuis. Dans tous les cas, il y avait probablement quelque chose à dire sur sa rapidité à sacrifier sa propre sécurité pour celles des autres. Mais c’était une information qu’il était plus qu’heureux de refouler.

La manière dont Damian s’est retrouvé avec Robin est en soit plus proche de celle de Dick et Jason que de celle de Tim. Il était l’anomalie dans le pattern. Le seul Robin qui n’avait pas été choisis.

« Et ne me confond pas avec B. Contrairement à lui, je n’ai pas l’intelligence émotionnelle d’un placard. Et je suis capable de m’excuser pour mes actions. Ce que je suis en train d’essayer de faire ici. »

Oh oh… Dick n’était pas sensé revenir sur le sujet de base. Continuer à parler des tragiques similarités entre les différents Robins au travers l’histoire était bien plus sûr que ce que son frère était en train de faire. Au-dessus de lui, Red Robin sens ses muscles se tendre, et il presse instinctivement un peu plus fort sur le pied qui maintient son aîné au sol, comme une mise en garde.

« Écoute, je sais que c’est difficile. Et je ne prétends pas savoir ce que tu as ressenti quand j’ai choisi de prendre D comme Robin. Je ne prétends pas non plus qu’une seule conversation pourra réparer ce qui est brisé entre nous. Je suppose que je voulais juste te tendre la main. Cela m’a pris des années pour pardonner à B de m’avoir viré, justement parce qu’il était trop buté que pour initier la conversation. Je ne veux pas de ça entre nous, je ne veux plus de ça entre nous. Alors, je reconnais mes tords. J’aurais dû te croire, j’aurais dû te faire confiance. Je me suis perdu dans mon deuil, je me suis perdu dans Batman et ce qu’il représente. »

Et merde.

Tim n’était pas équipé pour gérer ce genre de conversation. Ce genre d’émotions. Tim s’était forgé au fil des ans en un stratège redoutable, un hackeur hors pair, un ennemi dont il faut se méfier sur le champ de bataille. Il avait travaillé dur pour camoufler ses faiblesses, pour se montrer à la hauteur. Mais gérer une situation aussi personnelle et délicate lui semblait au-dessus de ses forces.

Alors il se retranche derrière le masque de Red Robin, lissant ses traits en une expression d’une neutralité qui n’a rien à faire dans cette situation. La seule faiblesse qu’il se permet, c’est de plisser les yeux pour signifier son mécontentement à Nightwing.

Il pourra revenir sur ses mots plus tard, quand il sera seul au Nid, sans personne pour témoigner des émotions qui pourraient le traverser. Il ne s’autorise pour l’instant pas à s’appesantir sur les mots, de peur qu’ils n’enflamment son tempérament à nouveau. Il se contente de les stocker dans une boite, quelque part à l’arrière de son cerveau.

Mais pour l’instant, il faut absolument qu’il s’éloigne. Si il reste plus longtemps, son frère risque de pousser encore plus loin. Le justicier serre les dents alors qu’il enfile son armure de cynisme et s’apprête à cracher son venin.

« Ce n’est pas que je n’aime pas nos petites conversations Nightwing, mais avant d’être interrompus, j’avais un planning et une patrouille. J’ose espérer que tu as aussi des choses plus importantes et intéressantes à faire que me harceler. »

Les mots sont amicaux, le ton, lui, est venimeux. Rapidement, Red Robin rétracte son bo et l’attache à sa ceinture avant de se précipiter vers le rebord du toit. Vindicatif, il se permet d’utiliser son appui sur le torse de Dick comme d’un tremplin pour se propulser vers l’avant. Et sans un regard en arrière, il se jette dans le vide, reconnaissant envers la sensation familière de la chute libre qui viens se loger dans son ventre et faire grimper son adrénaline. Et si il tire son grappin un peu plus tard que d’habitude, il n’y a personne pour lui faire la morale.

Le justicier songe un instant à rentrer directement au Nid pour faire le point sur cette petite conversation, mais la frustration et l’énervement semblent le faire vibrer de l’intérieur. Il a besoin de se dépenser. Il reprends la route de sa patrouille, en notant vaguement qu’il n’aimerait pas être à la place des criminels qui croiseront sa route ce soir.

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