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 Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?

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MessageSujet: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyVen 8 Déc 2023 - 17:12




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : Décembre 2019
  • Participants: Bruce Wayne / Biance Neve
  • Trigger warning: Aucun
  • Résumé: Une jeune hackeuse tente de contacter Batman au sujet d'un cambriolage à la banque.




Comme toujours... utiliser la plongée synaptique a quelque chose de féérique. Alors qu'elle plane au dessus de Mirror Gotham, Bianca ne peut pas s'empêcher de sourire, notant à peine la vitesse pas du tout naturelle à laquelle la ville défile en dessous d'elle. C'est... même cinq ans après l'éveil de ses pouvoirs, s'en servir demeure toujours aussi enchanteur, lui donnant presque l'impression de les redécouvrir à chaque fois. L'impression d'être toute puissante en ces lieux, à des années lumières de sa faiblesse habituelle y est également pour beaucoup. Elle peut faire ce qu'elle veut quand elle est dans ce "monde". C'est littéralement le sien, là où nul ne peut la voir, l'entendre ou lui faire le moindre mal. Même si d'une certaine manière, elle déteste le fait que s'en servir rende l'art du piratage qu'elle a passé des années à apprendre obsolète, ces moments où elle déserte son corps pour se projeter sur le réseau Gothamite est aussi enchanteur que libérateur.

****C'est... Tout a l'air si petit, mais aussi... tellement rapide vu d'ici.****

Elle est libre de faire ce qu'elle veut. Personne ne la voit, ne l'entend ou ne peut la juger. Tout ce qu'elle fait peut avoir des effets sur la vraie ville, ou plutôt son réseau. Même si elle évite de faire quoi que ce soit de mauvais, elle sait qu'elle pourrait le faire. Pouvoir choisir ce qu'elle veut faire ou être est un luxe qu'elle n'a pas entièrement dans le monde réel à cause de sa maladie, alors pouvoir le faire ainsi... Mais alors qu'elle passe au dessus de la réplique de Diamond District, elle reste un moment surprise. Est ce que c'est...

****Ca faisait longtemps...****

Une marre de bitume semblant s'étendre lentement sur le toit d'un immeuble. Cela n'a rien de bizarre
pour elle, malheureusement. Elle sait qu'elle n'est pas la seule à hacker le réseau citadin, avec ou sans ses pouvoirs. Voir ce genre de marre est donc assez fréquent, mais... elle sent un étrange frisson envahir son corps spectral quand elle fixe celle-là. Un hack visant ce district en particulier n'est que rarement une bonne nouvelle. Les consultants en sécurité informatique n'agissent généralement qu'en journée. Quant aux autres... si un White Hat pourrait éventuellement tenter de hacker ce bâtiment (qu'elle reconnait avec un autre frémissement comme étant une des banques "secondaires" du quartier), nul doute qu'il le ferait plutôt de jour.


****Quelque chose me dit que ça sent le roussi...****

habituellement, elle s'en moquerait un peu et se contenterait de passer son chemin, mais depuis sa rencontre avec Azzura, elle essaye toujours d'aider le plus de monde possible. Après tout, si elle a ses pouvoirs, autant s'en servir, non ? Et quitte à s'en servir, pourquoi ne pas le faire pour aider cette stupide ville ? Cette idée en tête, elle tend la main vers la marre, se retrouvant subitement à portée sans avoir fait le moindre mouvement et elle plonge ses doigts dedans, essayant de ne pas vomir en sentant l'horrible impression huileuse. Et ce qu'elle voit...

****C'est... c'est une blague ? C'est quoi ce délire ?****

Il y a mille et une manière de braquer une banque et à en juger par ce que le hacker essaye de faire, il tente juste de désactiver le système de sécurité. Si cet imbécile a le niveau pour faire ça, pourquoi il ne tente pas tout simplement de pirater les comptes pour les vider ?! ça serait beaucoup plus efficace qu'un braquage en direct ! Mais là... deux possibilités : soit c'est un amateur, soit il y a quelque chose de bien plus dangereux en cours. Cette idée en tête, elle soupire avant de s'éjecter du hack, non sans prendre la peine de détruire la connexion, ne pouvant pas s'empêcher de sourire en imaginant la réaction de l'idiot. Un sourire qui disparaît rapidement lorsque la marre réapparaît moins de dix secondes après sa disparition, ce qui indique que le pirate a... de bien meilleurs moyens que prévu. Elle pourrait bien sur se contenter de réutiliser ses pouvoirs pour bloquer la connexion, mais elle va vite se fatiguer et à en juger par la vitesse à laquelle le hacker a réussi à remettre le couvert, il y a des chances qu'ils soient en fait plusieurs sur le coup. Cette idée en tête, elle soupire à nouveau avant de commencer à bouger rapidement vers la réplique du commissariat central. Après tout, même si l'imbécile arrive à pirater le truc, pour empêcher les caméras d'enregistrer, elle-même pourra toujours voir à travers. le trajet ne prend qu'un instant et l'infection d'une des caméras, à peu près aussi longtemps. et une fois de plus, elle ne peut pas s'empêcher de ressentir une étrange amertume mêlée de vague peur en se rendant compte d'à quel point ce pouvoir rend tout si horriblement simple. Ce qu'elle vient de faire est une opération qui lui aurait pris au minimum une demi-heure si elle l'avait fait normalement... et n'a été bouclée qu'en dix secondes ! Avoir un champ de vision donnant sur l'entré de la banque ne donne rien, mais en essayant d'en infecter d'autres... Non plus... en revanche, elle détecte autre chose subitement et manque de se taper le front d'une main, si son état actuel le lui permettait : quel genre d'imbécile... laisse les données mobiles de son portable connectées si proche d'une banque ? Non vraiment : les braqueurs ne sont pas si stupides, si ? Apparemment oui car sitôt qu'elle utilise sa possession synaptique pour contraindre la caméra à prendre une position qu'elle n'est pas censée prendre habituellement, elle voit trois hommes en noir, cagoulés se tenir devant un van. Sa caméra actuelle donnant sur l'entré d'une ruelle, le véhicule est censé être hors champ, mais malheureusement pour ces idiots...

****Oh... Non, c'est moi l'imbécile en fait... Bien sur que le type va laisser ses données actives : y'a que moi qui peut les détecter actuellement. En fait, si c'était pas pour mes pouvoirs, ils auraient même parfaitement prévu le coup... en fait, suis même en train de me demander si c'est pas en utilisant le portable en question comme routeur que le hacker agit.****

Une autre raison qui la rend confuse vis à vis de ses pouvoirs : la vitesse à laquelle elle oubli qu'elle peut faire et détecter des choses auxquelles qu'aucune autre hacker n'a accès. C'est aussi gratifiant qu'horripilant en fait. Et une fois de plus, elle ne peut pas s'empêcher de sentir une profonde amertume l'envahir : elle a ces stupides pouvoirs, mais... qu'est ce qu'elle fait avec ? A part prévenir la police et observer comme une stupide voyeuse ? S'éjectant de la caméra après avoir pris la peine d'observer l'équipement des trois criminels, elle se retrouve à nouveau flottant au dessus de Mirror Gotham, gardant les yeux sur l'immonde marre de bitume qui a déjà doublé de volume. Qu'est ce qu'elle doit faire ? Appeler la police ? Depuis que ce n'est plus l'inspecteur Gordon qui dirige, elle a perdue toute confiance envers eux. Contacter _et son coeur se glace à cette idée_ Batman ? Comment ? Non seulement elle ignore totalement où il est, mais en plus... Son regard se fixe vers un toit parcouru d'une étrange ligne noire, situé à deux rues de la banque. Le Bat-Signal... Est ce que c'est vraiment une... bonne idée ? Une rafale de vent sortie de nulle part la propulse soudainement en avant et elle se retrouve assise sur le toit, fixant l'énorme projecteur qui se matérialise subitement devant elle. Normalement, activer ce genre de choses de là où elle est censé être impossible, mais depuis le départ de Gordon, quelqu'un a eue l'idée de connecter les projecteurs directement au même réseau que celui qui alimente les caméras. Il lui est donc facile de forcer l'activation, même si pour le coup, elle se demande si c'est une bonne idée de le faire. Non seulement la police risque fort de se demander qui a activé le signal et surtout, comment, mais en plus, même si elle est censée être intouchable et invisible dans Mirror Gotham, elle ignore toujours si son SND ne laisse pas une trace permettant potentiellement de la traquer. Mais finalement, après une brève hésitation, elle grimace avant de poser la main sur le signal, forçant un simple mot à résonner dans son esprit :

"Illumination..."
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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyLun 11 Déc 2023 - 20:50





The Dark Knight


Le travail à Wayne Enterprises peut-être parfois assez prenant, mais aujourd'hui, je venais à l'entreprise familiale pour voir les derniers aménagements de Lucius. Mon PdG était quelqu'un de très patient, et toujours d'assez inventif quant à l'avenir de Wayne Technologies. Gotham City connaissait un essor en matière de technologie, oui, mais à double tranchant. Alors que tout semblait désigner pour aller dans le bon sens commun, je ne pouvais m'empêcher de m'interroger, sur le trajet qui me menait au siège de mon entreprise, sur l'article du Gotham Globe. Cette mauvaise gérance comme disait les journalistes, à propos des gangs qui renforcent leurs armes et leurs dangerosité. Cela me laissait perplexe, et Tempérance le voyait très bien dans mon regard, à travers le rétroviseur. Je posais le journal, un peu en colère, et surtout, assez énervé par cette nouvelle. Tempérance conduisait la limousine, Winston était avec moi, pour son premier jour à Wayne Tech, et il m'avait vu en train de reposer le journal d'un air assez contrarié, pour tout dire, je m'attendais à sa prochaine déclaration. Il ne pouvait pas s'en empêcher pour tout dire.


Mauvaise presse, chef ?



Si Bruce a vu quelque chose dans la presse qui le contrarie, il ne te le dira pas mon grand. Mais tu peux faire tes propres conclusions au fait que les gangs ont de plus en plus d'armes technologiques.



Qui ? Cobblepot ? Il pourrait, j'veux dire, ce mec il est assez dingue pour se faire du fric dessus. Et on parle aussi des autres, les asiats, les jamaïcains, et même pourquoi pas, Rupert Thorne ?



Bruce ne pensera jamais à Rupert Thorne. Ni même à Stromwell, et encore moins Falcone. Ce sont des dinosaures, non. Là, tu vois, Bruce est en train de fulminer car il a déjà réfléchit à nos propres élucubrations, et là, il se heurte à un obstacle. Qui, dans la liste éventuelle des criminels, pourrait faire ça ? Et pour quoi ?



Hmmmmmr.


Je maugrée. Au fur et à mesure que nous avancions, nous sommes pris dans les embouteillages. La fin de journée, naturellement. La ville ne garderait pas ce calme relatif. Et Tempérance avait raison : J'étais dans une impasse, car je ne savais pas où tout cela allait me mener. Inspirant légèrement, je me permettais une certaine accalmie, en regardant le ciel de Gotham City. La nuit commençait à poindre. Le calme, oui, le calme avant la tempête. Oui. Mais jusqu'à quand ? Lucius avait beau être un génie, il y'avait Star Labs qui pouvait prétendre à un bon titre en tant qu'innovateur des technologies, on avait aussi Lex Corps qui s'incrustait dans le domaine, et j'étais prêt à parier que Lex vendait sa cargaison à n'importe qui. Ils avaient fait de sacrés progrès, et Luthor, malgré le fait qu'il fut président de ce pays, avait toujours ses sales petites habitudes en terme de criminalité. Au moins sur le plan des bonnes nouvelles, Lucius m'avait dit qu'une de mes armures est entreposée dans les locaux de Wayne Enterprises. Une nouvelle armure, bien plus puissante, plus facile à manier, et je serais moins ennuyé dans mes déplacements. Elle était en construction et serait bientôt disponible. Une bonne nouvelle, pour une nouvelle ère, non ? Mes pistes me mèneraient à lui, inéluctablement, j'en étais certain. Si cela devait arriver, il faudra que j'en parle à Clark et que nous prenions une grande décision à ce sujet. C'est alors que je le vis. Le Bat-signal. Et je ne suis plus le seul à le remarquer.


Je crois que c'est le moment où tu vas me dire d'arrêter la voiture, et que tu vas t'éclipser. Hors de question que je t'attende pendant des heures, dans une ruelle pourrie. On rentre au manoir avec Drake.



Je veux que vous vous entrainiez sur le simulateur en continue. J'aurais besoin de vous très bientôt.


Je tranche net le petit sarcasme de Tempérance, et Drake acquiesce, avec un sourire. Je m'éclipse de la voiture en emportant avec moi, un petit attaché-case que je trimballe jusqu'au plus proche bâtiment. Sortie de secours du bâtiment, je grimpe quatre à quatre les escaliers en profitant de cela pour me changer. Masque sur le visage, cape et costume, il était temps que Batman intervienne. Le Bat-signal était en ville, allumé. Il y'avait longtemps que je n'avais pas parlé à Jim Gordon, pas depuis le début du procès qui l'avait tant inquiété. Il fallait que je m'occupe de savoir comment allait mon vieil allié, comment il tenait le coup. Surtout depuis tout ce temps. Alors que je termine l'habillage en vitesse, je grimpe à nouveau dans le bâtiment avant d'atteindre le toit. Sortant ma bat-ceinture, je l'enfile avant de me saisir de mon grappin. Je vise un autre bâtiment avec mon grappin et je me hisse vers le toit du bâtiment adjacent au poste du GCPD avant de me fondre silencieusement vers lui, profitant de l'ombre. Je passe en silence, mais il semble que ce ne soit pas Jim Gordon qui soit sur le toit. Je fronce les sourcils derrière mon masque. Personne ... Autant relevé les empreintes, et voir ce qui se passe. Mon casque me permet de passer en infrarouge, ultraviolets et en différents mode pour voir ce qui s'y trouve, et une projection me permet de voir ce qui s'y cache. Un espèce d'esprit désincarné ...


Qui êtes-vous ? Et que faites-vous sur ce toit ?


Ma voix gronde. Très peu de gens avaient eu cette audace d'allumer le Bat-signal. Bullock, que j'avais déjà réprimandé. Harvey Dent, mais pour une toute autre raison, et bien sûr, quelques flics intègres comme Montoya qui avaient besoin de mon assistance. Rares étaient ceux qui osaient allumer ce "phare" de Gotham City, qui indiquaient aux criminels de la ville, que je veillais sur cette cité, et que je serais à tout jamais, pour eux, leur malédiction. M'avançant de manière menaçante, je ne pouvais que dévisager d'un très mauvais œil, cette mauvaise farce. Je m'apprêtais d'ailleurs à passer un savon à cette jeune femme aux cheveux blancs.




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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyMer 20 Déc 2023 - 13:07

La rapidité à laquelle son Samiel répond à l'appel lui indique que soit il était proche, soit sa base n'est pas loin. Mais pour le coup, Bianca n'en a que peu à faire. Alors que le SND prend fin, la plongeant dans une obscurité complète, elle se contente de flotter dans ce corps immobile, sentant vaguement le signal apparaître près d'elle. Ses pouvoirs sont si... étrange en fait. Lorsqu'elle occupe autre chose qu'une caméra ou qu'un téléphone équipé d'un appareil photo, elle est totalement aveugle et ne peut qu'écouter. Elle ne sent même pas quand on touche les dispositifs qu'elle occupe. Mais quand de la technologie s'approche, ça fait comme une vibration. Un peu comme des cercles apparaissant dans l'eau après qu'on y ait envoyées des pierres. Donc, quand la vibration apparaît près d'elle, elle comprend vite ce qui se passe... mais sent soudainement une vive terreur l'envahir quand une voix rauque et surtout positivement enragée tranche l'obscurité qui l'entoure :

Qui êtes-vous ? Et que faites-vous sur ce toit ?

Il... Il peut la VOIR ?! Une profonde panique l'envahit à cette idée : non seulement elle est à visage découvert, mais en plus... C'est... C'est Batman quoi ! L'homme qu'elle redoute le plus ! L'idée qu'il puisse la voir la terrifie, mais en même temps... Oh... ah oui, c'est vrai : elle n'a pas de corps capable (ou ayant besoin) de respirer actuellement, donc, essayer de se calmer comme elle fait habituellement ne sert à rien. D'un autre côté... finalement, elle se contente de s'arracher à son projecteur pour intégrer le signal près d'elle, se retrouvant toujours dans l'obscurité, même si pour le coup, elle a désormais l'étrange impression d'être portée par quelqu'un sans sentir le moindre bras autours d'elle. Même si elle a l'habitude de cette sensation sachant qu'elle apparaît à chaque fois qu'elle possède un téléphone portable ou autre dispositif du genre, c'est toujours aussi étrange. Mais ce n'est pas le moment de douter ou d'avoir peur... même si dans ce cas précis, elle n'arrive pas à s'en empêcher. Même si elle sait que Batman ignore ce qui lui est arrivé par sa faute il y a huit ans et qu'en plus... non, en fait, ce n'était même pas sa faute : ce n'est pas comme si le vigilante était au courant qu'il venait d'arrêter son protecteur, elle ne peut pas s'empêcher d'avoir peur de lui. Mais ce n'est pas le moment...

"Vous... v-vous m'entendez ? Je s-suis... D-désolée pour ça... Mais mon c-corps est... il ne bouge p-plus et...et... posséder tout ce qui est t-technologique est le s-seul moyen que j'ai de c-communiquer."

Elle se doute que si elle occupait son corps actuellement, il tremblerait surement comme une feuille et elle bafouillerait surement encore plus qu'elle ne le fait déjà. Elle affronte littéralement une de ses plus grandes peurs et questionne littéralement sa propre intelligence ! Mais avec ce qu'elle a vu... Oh oui ! Ce qu'elle a vu ! La raison pour laquelle elle a commis cet acte stupide !

"Je p-pensais que vous aimeriez le s-savoir... La b-banque... deux r-rues à L'est. Au m-moins un Hacker et trois B-braqueurs... Ils ont t-tous au moins un p-pistolet l-lourd et... le p-plus grand a un g-gros fusil d'assaut. J'ai p-pas pu v-voir l'intérieur du van, mais... Ils s-sont sur le p-point de désactiver la sécurité."

Plus elle y pense, plus elle se dit que contacter Batman était la meilleure idée. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle sent toujours cette appréhension depuis qu'elle les a vu. Maintenant qu'elle a conscience qu'elle ne les a repérés que grâce à ses pouvoirs, elle se rend compte qu'ils ont des moyens étrangement élevés pour de simples braqueurs. Leurs tenues ressemblaient vaguement à des armures anti-émeutes, en moins larges. Et bien qu'elle sache parfaitement que le trafic d'armes est encore plus élevé que celui de drogues à Gotham, leur équipement avait l'air étrangement... à la pointe.

"S-soyez p-prudent... leurs a-armes et armures... on d-dirait p-presque de l'équipement SWAT. Je s-sais pas à quel g-groupe ils appartiennent, mais... ça, p-plus la vitesse à l-laquelle ils sont arrivés à p-passer à... A t-travers de mes p-pouvoirs... D-doit y a-avoir un g-gros p-poisson derrière..."
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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyJeu 28 Déc 2023 - 20:54





The Dark Knight



Vous aurez des explications à me donner.


Pointais-je du doigt, tout en enregistrant tout ce que cette entité venait de me dire. Une nouvelle entité, capable de se transmettre ? N'est-il pas spectacle plus étonnant dans cette ville. Non. Dans une ville comme Gotham City, il y'a énormément de choses qui ne vont pas, et la folie était malheureusement contagieuse au point de devenir de plus en plus excentrique. Je devrais trouver un moyen de recontacter cette "chose" une fois que j'aurais mis le braquage hors d'état de nuire. Mais pour ce genre de coups, j'avais quand même besoin d'un peu d'aide. Une banque, ce n'est pas un endroit dans lequel on rentre si facilement. Le système d'alarme était sûrement encore actif dans certains endroits, et j'avais besoin d'un coéquipier pour éventuellement choper les derniers fuyards qui tenteraient de s'en aller. Ni une, ni deux, je contacte Tempérance, qui est sûrement encore dans la ville de Gotham, à conduire malgré les bouchons et autres problèmes de route. Tandis que je virevoltais de toit en toit, je la contactais directement via mon casque.


Dis à Ronin de se préparer. Préviens Robin aussi.



Il est en route, patron.


La voix de Tempérance est froide, mais elle est toujours d'aplomb pour faire le travail. Même si l'envie de la ramener une nouvelle fois dans les rues de Gotham City me tentait, je devais quand même faire attention : Elle n'avait plus l'âge pour faire de pareilles cabrioles. Enfin, je devrais éviter d'aborder ce genre de sujets. Elle était comme moi, on avait du mal à raccrocher une vie pleine d'adrénaline et de combats dans les rues d'une ville pourrie. La banque n'était pas loin, mais je devais quand même faire attention : Et si tout ça n'était qu'un piège dans lequel je m'étais vautré sans y réfléchir ? Peut-être. En attendant, je devais vérifier ce que je venais d'apprendre, et si tout cela n'était qu'un canular, alors cela ira très très mal. Ronin est là, il m'attend déjà. Je vois déjà son petit sourire qui se matérialise, comme s'il était tout fier d'être arrivé ici, avant moi.


Vous vieillissez patron, j'aurais eu le temps de venir trois fois. Autant me donner le masque et la cape, ce sera direct.


Je ne réponds pas à cette blague. Ronin était un bon garçon, et à l'instar de Jason Todd, il parlait trop. Mais ça me plaisait, ce petit côté. Il pourrait très certainement exceller là où Jason avait failli dans un futur proche. Peut-être qu'il pourrait porter la cape ? Peut-être. En attendant, nous avions un travail à accomplir. La mine grave, j'observe la porte d'accès du toit avant de me diriger vers le clavier Waynetech. Grâce à la Bat-ceinture, je l'ouvre sans problème. Après tout, WayneTech m'appartenait, et j'avais un accès direct à certains codes de certains haut lieux de la ville. Cela sert bien, d'être Bruce Wayne, surtout quand on est le directeur d'une grande succursale qui délivre le meilleur de la sécurité. Sauf pour Batman, qui trouvera toujours le moyen de se hisser dans les lieux gardés par ma propre entreprise.


Sois prudent. On ne sait pas qui est derrière ça. Ils sont quatre. Un hackeur, trois braqueurs. Et ils sont lourdement protégés.



Compris, chef.


En temps normal, il m'aurait demandé comment je savais ça. Je garde ce genre de question pour l'après. En attendant, nous avions quatre petits cochons qui se frayaient un passage dans les installations de la banque, et je ne tenais pas à ce que ça se passe bien pour eux. Ouvrant la porte, nous descendons silencieusement dans les canalisations de la banque, avant de nous retrouver dans la grande salle d'accueil. Là où les guichets, et les accès sécurisés se trouvent. Du bruit, Ronin ne fait aucun bruit. Mais il connait la marche à suivre, et nous nous séparons. Le hackeur semblait connaitre son travail. Utilisant ma Bat-ceinture, j'active un brouilleur, histoire de ralentir ces crétins. Nul doute que ça risque de leur faire poser des questions. De grosses questions sur la possibilité d'un rôdeur éventuel parmi eux. Tant mieux. Je voulais qu'ils aient peur. Je veux qu'ils connaissent la peur. Mes yeux se focalisent sur leurs armes : Du lourd. Du très lourd, et visiblement, ils ne faisaient pas les choses à moitié. Je me demandais ce que j'allais employer pour les neutraliser. Peut-être que mes bombes givrantes pourraient être d'une aide ... Ou bien il me faudrait faire dans le sonore et le dégueulasse. C'était un de mes styles préférés, dans ce genre de cas. Je n'attendrais pas plus. Il me fallait éliminer le plus faible d'abord.


J'suis en poste.



Ne te retiens pas.


Et d'un geste, nous descendons de nos positions, calmement, dans la discrétion la plus absolue. La première tactique, c'était de se rapprocher d'eux, et de les saisir un à un. Comme de gentilles petites proies qui n'attendaient que les chasseurs. Mais en y pensant ... Autant de préparations pour un casse aussi minable. Et si tout cela était un piège ? Et si je venais de foncer dedans avec Winston ? Cette pensée ne me lâchait clairement pas. J'espérais me tromper. Que Dieu fasse que je me trompe.




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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyDim 31 Déc 2023 - 0:43

"Vous aurez des explications à me donner."

Une simple phrase provoquée froidement. Si froidement. glaciale et graveleuse, la voix de Batman est exactement comme elle l'imaginait et bien qu'elle soit toujours sous sa forme de virus informatique, elle ne peut pas s'empêcher de sentir un étrange froid venu de nulle part à cette idée. Se retrouver à discuter avec son Samiel était probablement l'une des dernières choses qu'elle imaginait faire un jour, et encore moins dans ce genre de circonstances. L'homme discute avec deux autres personnes, mais elle n'essaye pas d'écouter, se contentant de réfléchir. En fait, quelque chose lui fait se poser une question. Une question qu'elle murmure plus pour elle-même que pour le vigilante, lequel vient juste de rentrer dans l'édifice :

"C'est... b-bizarre quand même... si le hacker a les capacités de pirater la sécurité si facilement... Bon s-sang, pourquoi prendre de tels r-risques ? Ok, y'a q-que moi qui puisse détecter son s-signal, mais... Pirater les comptes aurait été bien plus f-facile et en plus, intraçable p-pour un pirate de ce niveau. Alors que du liquide..."

Quelque chose cloche. Quoi, elle l'ignore, mais quelque chose cloche sincèrement. Mais quoi ? Presque aussi vite, une réponse lui arrive en tête et elle sent à nouveau ce froid l'envahir : et si... Ce n'est qu'une rumeur mais...

"Euh... Signore B-Batman ?"

Même si d'une certaine manière, montrer son ethnie ainsi est probablement une erreur, son accent est toujours là, donc, nul doute qu'un détective du niveau de l'homme a déjà deviné d'où elle vient sitôt qu'elle lui a parlé pour la première fois. Cette idée en tête, elle rassemble tout le courage qui lui reste avant de demander timidement :

"V-vous allez peut être... me p-prendre pour une f-folle, mais... j'ai entendues des r-rumeurs sur cette b-banque... et ce braquage t-tient... carrément pas la r-route, non ? Est ce qu'il serait p-possible qu'ils soient p-pas là pour l'argent mais... Bah, autre c-choses ? J'ai entendu d-dire que certains industriels avaient... entreposés des t-trucs secrets ici. G-genre de vieilles recettes ou plans. D-doit aussi y avoir quelques... t-trésors des familles r-riches ou juste... un peu anciennes du coin."

Quel genre d'imbécile enverrait trois braqueurs équipés d'armes et d'armures de pointe ainsi qu'un hacker d'élite juste pour quelques milliers de dollars ? Cette banque n'est pas vraiment la plus grosse de Gotham, loin s'en faut. La plupart des riches préfèrent de loin la banque centrale, beaucoup plus sécurisée. Mais elle a entendu dire que d'autres avaient effectivement préféré entreposer des choses secrètes ou précieuses dedans juste pour fausser les pistes : après tout, personne ne pourrait croire que quoi que ce soit de vraiment précieux pourrait être entreposé dans une banque de quartier au lieu de la forteresse qu'est la centrale !

"J'ai entendu dire que Daggett avait... avait laissé deux ou trois trucs ici y'a l-longtemps... Ces types sont peut être là pour... pour ça ?"

Daggett... la seule idée que quiconque puisse s'emparer de l'une des créations de ce monstre lui retourne l'estomac. Beaucoup de gens ont tendance à dire que le joker est l'une des pires catastrophes ayant vécu à Gotham. Loin devant des bêtes de foire comme Carmine Falcone ou même Bane qui, au moins, ont des règles qui les rendent vaguement fréquentables tant qu'on ne se mêle pas de leurs affaires ou qu'on leur montre suffisamment de respect. Et effectivement, il y a du niveau : en terme de destruction, ce maudit clown a surement remplit plus de cimetières à lui tout seul que tous les autres ennemis de Batman COMBINES ! Ennemis qu'il a d'ailleurs lui-même créés par sa folie d'ailleurs, dans certains cas. Mais Roland Daggett... Ce monstre a empoisonné cette ville pendant des années, étendue sa corruption et ses poisons bien au delà ce Gotham. S'il a bien laissé quelque chose dans cette banque, ça ne peut qu'être une mauvaise nouvelle. D'un côté, elle suppose qu'on s'en moque un peu de ce que ces idiots cherchent. Mais de l'autre... Le savoir pourrait peut être sauver des vies ? Aussi bien, s'il s'agit d'une oeuvre d'art ou autre, on s'en moque un peu, mais si c'est autre chose...

"Si v-vous avez besoin d'informations, je... je s-suis à votre d-disposition..."
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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyLun 1 Jan 2024 - 19:21





The Dark Knight



Roland Daggett.


Murmurais-je, d'une voix calme, hors de portée du premier gaillard dans sa combinaire protectrice. La voix d'outre-tombe qui m'avait parlé m'avait replongé quelques années en arrière, à une époque où Dick n'était encore que Robin, et à un temps où les criminels étaient plus dans l'optique de "jouer" avec mes nerfs qu'autre chose. Cette simple pensée me rappelait aussi que certaines banques ne gardaient pas que de l'argent, et que certains parasites de la pègre y entreposaient leurs petits trophées. Mais Roland Daggett ... Jamais je n'avais eu autant de ressentiment envers cette ordure. Le Joker, Double-Face, Crane, ils ont l'excuse de leur folie, mais Daggett ... Il avait presque faillit faire exploser des immeubles délabrés de l'Allée du Crime alors que des gens y vivaient encore. Son dernier coup l'avait envoyé en prison, et il pourrait très bien un jour, revenir à Gotham City. Sa dernière machination l'avait ruiné, et il avait tenté un dernier coup en volant un chat en diamant d'une très grande valeur. Manque de pot pour lui, Catwoman s'en ait chargé. Il y'aura des réponses à me fournir. D'un geste, je sors quelques fumigènes. Ils tiennent dans mes doigts, et au moment où je les lancerai, Winston fera son apparition pour s'en prendre à l'une des cibles. Moi, j'avais déjà la mienne. Le plus dangereux. Je retiens ma respiration, calmement, et doucement, je reprends la discussion avec Tempérance.


Midnight. Fais moi une recherche sur les comptes de Roland Daggett dans cette banque.



Cela va prendre un peu de temps, je te recontacte.


Parfait. Je fais en sorte que la petite voix éthérée qui me poursuit, reste dans mon sillon. Je l'entends, je l'écoute, et visiblement, elle ne semble pas du tout assurée. Une gamine. Et elle a peur. Elle s'est sûrement mise dans un très mauvais coup, et venait maintenant me demander de l'aide. Sans coup férir, je lâche enfin les fumigènes. Et je fonce, profitant de la surprise pour désarmer le plus gros des trois braqueurs. D'un geste, je me saisis de son arme avant de le cogner droit dans le crâne avec. Je ne retiens pas mes coups, cette fois, ils devaient apprendre. Je ne jouais plus selon certaines règles. Bien sûr, je respecte le droit de vivre, mais rien ne m'empêche de leur faire mal. De leur faire très mal. Le plus gros s'en prend une bonne, et son point faible n'était autre que ses jambes, peu protégées. Ni une, ni deux, d'un coup de botte bien posé, je lui casse la jambe d'une manière si brutale que j'entends l'os craquer violemment. Il hurle de douleur, et je ne lui laisse pas continuer sa symphonie en râle majeur avant de lui en envoyer une droit dans sa boite à caries. Ils sont peut-être bien armés, et biens protégés, mais toute tenue à une faille, et visiblement, ils ont oublié de prendre des protège-tibias. Tant pis pour eux. Le fumigène continue à fonctionner, et c'est à ce moment que Winston apparait.


WOUHOU !


Hurla-t'il en tombant directement sur un autre braqueur. Celui-ci s'écroula net direct, et Winston se rua sur l'autre qui venait d'être surpris désagréablement. Pour résumer, le premier était à terre et souffrait à la jambe, un autre venait de se prendre Ronin en pleine gueule, et le troisième allait devoir gérer la furie de mon apprenti. Et le hackeur dans tout ça ? Il n'était pas encore dans mon objectif premier. Non. Pour le moment, je me devais de neutraliser les dangers premiers. Père me disait à l'époque, que la plus haute menace doit être traitée en priorité. Il y'avait un ordre logique pour toute chose, et je devais respecter cet ordre. Inspirant légèrement, je me rue vers le troisième larron, celui que Ronin s'apprête à cogner. Une élimination en duo, rien de tel pour mettre à terre. Alors que Ronin plante son bâton entre les deux jambes de l'homme pour le faire tomber, je saute pour le saisir et le renverser droit sur son crâne, histoire de mettre un peu plus de plomb dans la tête de cet ahuri qui ne recommencera certainement pas de sitôt. Winston se pose droit devant le hackeur, qui semblait impressionné.


Si tu veux éviter d'avoir de longs mois de souffrance, t'as intérêt à pas faire l'abruti.



Cuisine-le, Ronin. Je m'occupe des trois inconscients.


Winston était un garçon qui savait très bien obéir, malgré ses petites injonctions et ses petites frasques. Un bon gamin, qui honorait la mémoire des Robins. Mais c'était Azzura qui portait le nom en ce moment, et elle aussi, faisait honneur aux Robins. Mais Winston avait cette petite touche "Gothamite" qui me plaisait bien, une espèce de touche décalée et originale qui rendait cette mission moins pénible, comme Jason en son temps. Mais l'intérêt d'aller voir les trois braqueurs, c'était aussi pour m'éloigner et neutraliser définitivement ces crétins avec des menottes. Alors que je leur passe de jolies paires de bracelets en acier, c'est à ce moment que Tempérance me contacte.


Et bien, y'a une belle liste. Apparemment, Daggett s'y trouve. Mais il y'a aussi Stromwell, Arnold Wesker, Roman Sionis et Warren White. Du joli monde, pour une petite banque.



Qui serait assez fou pour cambrioler ce qui se cache dans les coffres de caïds de la pègre et de pdg corrompus ?


Si j'avais besoin d'informations, il me suffisait de demander non ? Maintenant que la menace semblait être stoppée, du moins pour le moment, ma dernière phrase n'était pas pour Tempérance, non. Elle était pour l'esprit qui me suivait. Pour celle qui m'avait informée de ce braquage inopiné. Alors, quel était le fin mot de toute cette histoire et à quoi cela rimait ? Je voulais des réponses. Alors que je remets le masque sur mon visage, je m'éloigne un peu de Ronin, et je tiens à avoir une petite discussion privée avec celle qui m'avait rencardée. Mes yeux s'attardent sur cette présence éthérée, que je n'avais pas encore tout spécifiquement identifié, mais cela viendrait. Assurément.


Je ne le demanderai qu'une seule fois. Comment et pourquoi ?





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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyJeu 4 Jan 2024 - 16:26

Si elle était toujours dans son corps, le ton glacial avec lequel la voix de Batman prononce les nom et prénom de Daggett l'aurait surement fait frissonner. Oh, il n'y a aucune réelle intonation, ni même d'émotion concrète dedans, mais quelque chose dans cette voix respire le mépris et une légère menace. Comme si le vigilante, même avec le calme olympien qu'il semble montrer, envisageait l'idée de rendre une visite à l'industriel déchu dans la cellule de ce dernier pour l'unique plaisir de lui briser quelques membres inutiles. Si elle n'était pas déjà au courant du fait que l'homme dont elle parasite actuellement le système de communication n'a jamais tué quiconque et semble même avoir fait vœu de ne jamais le faire, elle craindrait presque pour la vie du criminel... crainte qui fait vite place à une étrange pointe de colère en se rappelant une fois de plus des crimes de l'imbécile. C'est en fait le plus gros grief qu'elle a envers le chevalier noir : même envers un être commettant les crimes les plus insoutenables et vils possibles, il ne tente jamais de tuer. Et pour le coup, elle ne peut pas s'empêcher de se poser une seule et unique question :

****Je me demande vraiment... combien de personnes seraient encore en vie aujourd'hui si seulement il avait sauté le pas au moins avec le Joker. Juste avec ce maudit clown ! Peut être même que Double-face serait plus saint d'esprit qu'il ne l'est maintenant si seulement ce monstre avait été châtié plus tôt. Mais bon... Batman doit avoir ses raisons de l'épargner je suppose...****

Un cri sonore l'arrache à ses pensés et elle se rend compte que pendant sa distraction, l'homme que Batman a appelé Ronin a écrasé un des braqueurs au sol, que Batman a estropié plutôt brutalement le plus grand et que tous ont convergé sur le dernier le mettant hors de combat. Ce simple constat la rend interdite un bref moment : certes, elle était au courant que le vigilante et ses alliés ne plaisantaient pas, mais... un tel niveau de compétence ? Elle ne peut pas s'empêcher de grimacer légèrement : Comparé à la Tégénaire et El Padre, il y a un monde... car même si les deux hommes ainsi qu'Azzurra sont doués dans ce qu'ils font, Batman est beaucoup plus efficace, bien que plus "miséricordieux"... Après tout, le shotgun d'El Padre n'est pas là pour faire décoratif. Une voix féminine retentit d'un coup et elle reconnait celle que Batman a appelée Midnight, cette dernière indiquant quels comptes sont gérés dans cette banque... et Bianca sent un froid qui n'a rien à voir avec la fatigue de ses pouvoirs. Daggett, Stromwell, Arnold Wesker, Roman Sionis et Warren White ? Rien que ça ? Elle ne connait pas Stromwell ce qui lui arrache un léger grognement : une nouvelle recherche à faire plus tard donc. Mais les quatre autres ?  Batman résume à merveille qui ils sont : Caïds et PDG corrompus. A eux seuls, chacun de ses monstres  est une partie de la corruption de cette ville à laquelle on aurait donnée forme. Mais elle n'a pas le temps d'y penser d'avantage. La voix de Batman retentit, considérablement plus froide, posant qu'une simple question. Et Bien qu'elle ne soit plus capable de le voir, le dispositif qu'elle occupe n'ayant pas de caméra, elle est parfaitement consciente que c'est à elle qu'il s'adresse.

Je ne le demanderai qu'une seule fois. Comment et pourquoi ?

Une question chargée... Et à laquelle elle va avoir besoin de temps pour répondre. Temps qu'elle n'a pas : elle commence déjà à ressentir le tiraillement qui lui indique que son corps la rappelle. Pour le moment, elle parvient à l'ignorer, mais elle n'en a que pour quelques minutes avant que la douleur ne devienne insoutenable. Si bien qu'elle inspire profondément, essayant de rassembler plus de courage qu'elle n'en a avant de répondre doucement :

"Je... "Comment" est une question à laquelle je... p-peux pas vous répondre, Batman. Je V-VEUX le faire, mais je p-peux pas. Mon corps me r-rappelle et... J'en ai p-plus que pour q-quelques instants avant de s-subir le c-contre-coup. C-comment je f-fais ce que je fais est... une longue histoire : si v-vous voulez en parler... t-trouvez-moi. Je v-vis à Little Tokyo... avec mes p-parents. Au dessus d'un m-magasin d'informatique."

Si l'idée de voir l'homme en vrai, surtout en ayant un corps qui ne pourra surement pas bouger pendant au moins six heures à cause du contre-coup de ses pouvoirs lui vrille l'âme et elle se doute qu'elle sera surement morte de peur à son retour, mais en même temps... elle veut lui parler. Elle veut lui montrer ce qu'il lui a fait involontairement il y a six ans. Juste lui montrer pourquoi elle a ses pouvoirs et avoir enfin l'occasion de mettre l'incident derrière elle et surtout, de lui montrer qu'elle aussi, veut faire quelque chose pour sa ville. Quant au pourquoi...

"Pourquoi... parce que je p-pouvais avoir c-confiance qu'en vous. Je... Depuis que le commissaire Gordon n'est p-plus là.. Quelque chose a c-changé et... la police a l'air étrange en ce m-moment. C'est peut être que m-moi ? Mais en tous c-cas... j'ai plus confiance en eux."

La pression augmente subitement et elle gémit, ayant l'impression de sentir quelque chose essayer de la trainer en arrière, bien qu'elle parvienne toujours à demeurer où elle est actuellement. Il faut qu'elle lui explique au moins ça avant de retourner dans son corps !

"Je... je s-suis comme v-vous Batman... Moi aussi je v-veux aider. M-mais... Mon corps est trop... fragile, trop faible. Une s-simple éraflure me p-prend plusieurs m-mois pour cicatriser et me l-laisse une cicatrice horrible. T-tout ce que j'ai, c'est ce p-pouvoir... donc je connais m-même pas l'origine. Même si q-quelque chose me dit que d-Daggett et ses... p-poisons y sont pour quelque c-chose. Ou peut être... de vieux "amis"..."

La pression est stable, mais à en juger par ce qu'elle ressent, elle n'en a plus que pour une minute grand maximum avant d'être éjectée vers son corps.

"Je p-peux aider directement oui... mais au prix de d-détruire diverses c-choses en m'en s-servant pour immobiliser. Donc, à p-part observer... je p-peux rien faire sans r-risquer de coûter encore plus cher à cette ville. Vous appeler était... la seule chose à laquelle j'ai p-pu penser pour les s-stopper."
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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyVen 5 Jan 2024 - 11:36





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Ronin. Je te charge de les livrer à la police. Belle interception.



Merci patron. J'm'occupe de les saucissonner. Vous voulez que je fasse autre chose après ?



Patrouille habituelle. Je te retrouverais à l'endroit habituel.


Mes compliments sont plutôt rares, et j'avoue que Winston m'avait bien bluffé pour le coup, il avait agi avec une certaine maitrise de soi, tout en se contrôlant, le moindre de ses gestes fut parfaitement accompli, sans la moindre bavure. Il apprenait, petit à petit, et il cernait avec envie, la façon de mettre à terre les plus redoutables ennemis. Mais il était encore trop jeune pour se frotter à des monstres de l'asile d'Arkham. Trop peu mûr, et surtout, il n'avait pas vu le mal à sa propre source. Non. Winston connaissait son rôle, et il savait qu'il avait encore beaucoup à accomplir. Sa vie avait été changé le jour où j'avais rencontré Azzura, le jour même. Peut-être est-ce ma façon de vouloir étendre ma famille ? Mais Alfred n'était plus là. Tim était parti, Dick aussi, et Jason, ce n'était pas la peine d'en parler. La solitude était une vieille amie, mais c'est aussi le meilleur chemin pour mourir plus vite, un vieux conseil de Yoru Senseï, qui n'avait pas pu venir à l'enterrement, mais qui m'avait adressé une carte assez énigmatique à ce sujet. Le temps avait passé si vite, et même si je m'étais résolu à l'idée qu'Alfred devait mourir un jour où l'autre, je ne pouvais pas accepter que cela fusse aussi rapide, aussi abrupt. Mais là n'en était pas l'inquiétude, pour le moment, j'avais d'autres chats à fouetter, et Ronin avait du travail. Je quittais d'un pas rapide la banque, tout en prenant garde à ne pas ébruiter plus les alarmes du lieu. De toutes façons, Ronin devra les activer afin que la police puisse récupérer les quatre gaillards. Mais cette banque cachait encore pas mal de secrets. Je crois qu'il faudra faire en sorte de mettre la lumière sur bon nombre de contributeurs de cet endroit. Alors que je repense à l'indication de la jeune fille, je me renseigne sur le quartier de Little Tokyo, afin de mieux cerner où je pourrais trouver cette jeune fille. Elle voulait aider ? Pourquoi pas. Même si les soutiens au Batman se font de plus en plus rares dans cette ville, un peu d'aide n'est jamais de trop à prendre, et Tempérance ne pourrait jamais accomplir autant de travail qu'Alfred l'avait fait à l'époque. Sortant mon grappin, je me hisse sur les toits, en quête de Little Tokyo et du lieu que l'on m'a presque indiqué.


C'est louche, ce que tu reçois comme communications, si tu veux mon avis.


Je ne dis rien, tant que je n'ai pas vu de mes propres yeux, je ne peux rien dire. Comme Saint Thomas, j'aime quand les preuves se dressent devant moi, et j'aime avoir la logique, et la raison en terme d'analyse. Tempérance me connait parfaitement à ce niveau, et elle sait comment je fonctionne. Je repensais à la jeune fille qui m'avait contacté. Trop fragile, trop difficile pour elle à cicatriser. Daggett avait fait énormément de mal à cette ville, et ses installations, dirigées par Achille Milo, une belle ordure sans éthique, ne pouvait me conforter que dans cette direction. Après, il y'avait d'autres candidats à la possibilité d'empoisonnement des citoyens de cette ville. Karl Hellfern, par exemple, était aussi un très bon candidat avec toutes les saloperies qu'il avait jeté dans les eaux de la ville. Alors que je continuais à voyager dans Gotham City, Little Tokyo ne semblait plus si loin. Elle avait eu aussi beaucoup de problèmes, cette avenue. Le Gant Noir avait accompli beaucoup d'horreurs, et Dieu merci, Simon Hurt était enfermé à Arkham, dans une cellule anonyme, à jamais oublié. En attendant sa potentielle évasion. Un jour. Mais cela n'arrivera pas. Car la prochaine fois, je ne serais peut-être pas aussi tendre que je ne l'ai été.


Je veux dire. Y'a tellement d'autres possibilités pour qu'on te contacte. Pourquoi maintenant ? Surtout après tout ce qui s'est passé ? Moi, je pense qu'il y'a quelque chose de louche, et je veux que tu fasses attention.



Tout ira bien.


Je laisse le temps à Tempérance de ne pas s'inquiéter pour moi. Je connais le genre de personne capable de tendre des pièges, mais elle n'avait pas l'air d'en être. Du moins, de ce que j'en avais ressenti, et mon instinct ne me laissait clairement pas le choix. De toutes façons, je faisais toujours confiance en mon instinct, c'était ma seule façon de subvenir à ma survie, et à sortir des pires combats qui m'attendaient. Inspirant légèrement, je repensais aux indices qu'elle m'avait laissée, indirectement. Des magasins informatiques, il n'y en avait quand même beaucoup, mais en recoupant les données, en voyant qui était parent, cela ne laissait que très peu de choix. Vous seriez étonné le nombre de célibataires qui tiennent des boutiques d'informatiques dans un si petit quartier. Alors que je me dirigeais vers le magasin informatique, je regardais les alentours. Tout reste calme. Très calme. Regardant furtivement dans les vitres, je pouvais discerner la chambre d'une adolescente. Selon mes registres, elle avait un nom, même deux, et ce n'était pas la première fois que je voyais certaines choses de sa part, dans un autre monde, dans celui du virtuel. En temps normal, elle ne faisait pas grand chose de bien méchant, mais il me fallait quand même être direct, et savoir ce qui se tramait. Ouvrant la fenêtre, doucement, je pénètre dans l'appartement, furtivement. Et d'une voix calme, ma voix se répercute dans les ténèbres de la pièce.


Bianca Neve, dix-huit ans, alias Kaspar Der Jaeger. Cela fait longtemps que je te surveille sur Internet.





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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyVen 5 Jan 2024 - 16:11

Apparemment, Batman n'a pas d'autres questions... dans l'immédiat, si bien qu'elle retourne rapidement dans son corps, sentant immédiatement l'horrible douleur lui vriller la tête ainsi qu'une forte nausée. Parvenant de justesse à faire taire le gémissement qui manque de franchir ses lèvres, sa main droite fuse maladroitement pour saisir le tube d'aspirine sur sa table de nuit, parvenant sans savoir comment à ne pas  le renverser. Même ainsi cependant, elle est complètement désorientée, sa chambre tanguant violemment autours d'elle. Heureusement, les autres effets ne se montrent pas ce qui lui indique au moins qu'elle n'est pas allée trop loin, même si elle se doute qu'elle va regretter amèrement ce qu'elle a fait au moins jusqu'au lendemain soir. Certes : aucune hallucination et elle n'a même pas de saignement de nez contrairement aux pires fois où elle est allée trop loin, mais son corps semble peser plusieurs tonnes et elle arrive à peine à bouger les bras... et encore moins le reste. Cette idée en tête, elle se dépêche de prendre le médicament avant se fermer les yeux, essayant de calmer sa nausée. Son coeur bat anormalement vite... mais elle sait très bien pourquoi.

****J'arrive pas à croire que j'ai donnée ma position à Batman ! Bon sang, mais qu'est ce qui va pas avec moi ?!****

Elle ne peut pas vraiment s'interroger sur le sujet... Elle en aurait surement pour plusieurs heures. Elle se rappelle toujours de ses raisons alors qu'elle parvient à lever son bras gauche suffisamment pour entrevoir la cicatrice laissée par la corde l'ayant immobilisée six ans plus tôt. Cicatrice également présente sur son autre poignet et ses chevilles. Elle ne peut pas s'empêcher de grimacer, sentant un froid glacial envahir ses poumons et sa colonne vertébrale en se rappelant de cette horrible semaine, mais aussi du massacre qui a suivit quand les yakuza sont venus la sauver. Pendant trois ans, elle a détesté Batman pour ça. Trois années de sa vie passée à haïr quelqu'un qui, au final, ne faisait qu'accomplir son devoir. Trois années gâchées. Maintenant, elle comprend mieux. Elle sait que le vigilante ne savait pas ce qui allait lui arriver en arrêtant son protecteur. Elle n'avait même pas commencé à Hacker réellement à l'époque, donc, elle se doute que le chevalier noir n'était même pas au courant qu'elle existait. S'il l'avait su... est ce que les choses se seraient passées différemment ? Elle n'a cependant pas le temps d'y penser d'avantage que sa fenêtre s'ouvre doucement, laissant passer précisément l'homme auquel elle pensait... Et s'empêcher de crier de peur lui prend de lourds efforts, de même qu'éviter de montrer la peur qui l'envahit. Peur qui ne fait qu'augmenter quand il ouvre la bouche après être rentré :

"Bianca Neve, dix-huit ans, alias Kaspar Der Jaeger. Cela fait longtemps que je te surveille sur Internet."

Oh... Ouais, faut croire que pas grand chose échappe au regard de celui que tout le monde appelle "le plus grand détective au monde". Dix huit ans... déjà ? Elle avait complètement oublié. Et en dépit de la peur qui l'envahit, elle ne fait qu'acquiescer légèrement, sans cesser de fixer le plafond avant de murmurer :

"D-désolée de... ne pas me lever p-pour vous accueillir Signore... Je p-peux à peine b-bouger les bras. ce pouvoir m'a... c-complètement vidée..."

Tout en prononçant ces mots, elle place tout de même difficilement ses mains sur la couverture qui couvre la quasi-totalité de son corps, montrant clairement qu'elle n'est pas armée, juste au cas où. Heureusement pour elle que ses parents sont absents : la dernière chose dont elle ait envie, outre qu'ils apprennent qu'elle "plongeait" au lieu de dormir, est qu'ils n'arrivent pour la trouver avec Batman dans sa chambre. La seule pensée des idées qu'ils pourraient se faire en voyant ça lui fait froid dans le dos. Même alors qu'elle tremble de tous ses membres en se retrouvant si proche de l'homme qu'elle craint le plus, elle se contente d'inspirer profondément, fermant ensuite les yeux un bref moment.

"je vous ai... p-promis une réponse sur "comment" je fais ce que je fais... P-prenez un s-siège, si v-vous voulez... Enfin, vous... vous p-préférez quoi ? V-version c-courte ou longue ? Enfin, si v-vous savez qui je s-suis, je suppose que vous savez déjà... que vous savez déjà ce qui m'est arrivé il y a six ans et... p-pourquoi même alors que j'ai... déjà dix-huit ans ? ça fait b-bizarre. Mais oui... V-vous devez déjà savoir pourquoi à... A d-dix huit ans, je ressemble toujours à ce que j'étais à ce m-moment ?

D'une certaine manière, elle sent toujours cette peur insoutenable du futur qui l'attend. Comme sa régénération ralentie le prouve, ses cellules ne se divisent pas ou peu. Le temps n'a aucune prise sur elle. Certes, elle s'en sort mieux que la malheureuse actrice qui partage la même maladie qu'elle, mais cela ne l'empêche pas de sentir cette horrible terreur. Un jour, l'homme devant elle mourra. Que ce soit au combat ou à cause du temps, il mourra. Quant à elle... Ses parents mourront, ses "frères et soeur" aussi. Même son "neveu", encore un bébé va sentir la morsure horrible du temps. Mais elle ? Jamais. Sa fin ne pourra venir que de manière non naturelle. Et cette idée a toujours été la plus insoutenable, la plus effrayante de toutes, même devant l'homme qui lui fait face. Homme qui peut désormais forcément voir les marques qui ornent ses poignets, bien qu'elle soit trop fatiguée pour les cacher comme elle le fait habituellement.

"J'ai été kidnappée il y a s-six ans... Suite à une guerre des gangs entre les y-yakuza qui tenaient ce q-quartier et... un petit gangs de voyous du c-coin. Le yakuza qui était c-censé me ramener à  mes p-parents a été capturé et envoyé à b-Blackgate... Pour être honnête... je c-comprend toujours pas pourquoi ces... c-ces ordures ont choisis de me c-capturer au lieu de j-juste partir. Ils ont même p-pas demandée de rançon. Je f-faisais même pas partie du crime d'ailleurs : mes p-parents étaient juste des... c-clients du clan p-pour la protection du magasin et... la m-mienne. Tout ce que je s-sais, c'est que je suis r-restée attachée sur un l-lit pendant une semaine avant que les yakuza ne me r-retrouvent et... enfin j'ai p-pas besoin de vous décrire ce qu'ils ont f-fait ensuite. Le truc, c'est que l'appartement où j'ai été retenue... Se t-trouvait à C-Crime Alley. J'ai d-découvert plus tard que c'était l'un de ceux que Daggett avait cherché à détruire. Est ce que ça a un lien ou p-pas... j'en sais r-rien. Mais quelques jours après avoir été sauvée... les rêves ont commencé et avec eux... la d-destruction de tout ce qui était électronique autours de moi."

Le souvenir de cette horrible semaine brûle en elle. Même avec toute l'aide qu'elle a eue, la thérapie pour passer le traumatisme et toute la terreur qu'elle a déjà évacuée, le souvenir est toujours là et avec lui, les cauchemars. Elle a beau ne plus en vouloir à l'homme devant elle, elle sent toujours cette pointe d'amertume et surtout, de terreur en le voyant. mais ses pensés reviennent vite au sujet initial et elle sourit timidement avant de murmurer :

"Je suis... p-peut être paranoïaque Mais j'ai... j'ai t-toujours trouvé ça bizarre en f-fait. comment est ce que l'examen que j'ai fait un an avant d'être enlevée pour... pour détecter le gêne r-responsable de mon apparence... a p-pu rater un méta gêne de cette taille. Je v-veux dire, une mutation qui p-permet d'arracher mon âme à m-mon corps... sans dégrader ce d-dernier pour p-prendre le c-contrôle de tout ce qui est é-électronique ? Je c-crois pas avoir b-besoin de v-vous dire à quel p-point c'est... étrange non ? Soit D-Daggett a laissé un de ces m-mutagènes dans cet appartement... s-soit mes k-kidnappeurs étaient plus qu'il n'y paraissait... d'après v-vous Batman... C'est q-quelle solution ? Je c-cherche la réponse depuis des années et... ça c-commence vraiment à me f-faire peur."
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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyLun 8 Jan 2024 - 20:53





The Dark Knight



Hmmmm.


Un simple grognement, alors qu'elle parlait, avec ce petit accent italien qui la trahissait vraiment. La réponse de la jeune "fuyarde" semble rebondir sur moi, qui reste muré dans une impassibilité la plus totale. Je me contente de la fixer, écouter les conseils minutieux que Tempérance pouvait me donner dans l'oreillette. Des notions de tacts, de délicatesse et même de compassion. Des choses auxquelles le Batman n'était pas près de se plier. Sans lâcher mon regard, et toujours sévère dans mon attitude, je l'écoute lancer son autre tirade et finit par agiter la tête de droite à gauche à sa question. Non, je n'avais pas l'information désirée par cette enfant, perdue dans une ville aussi tentaculaire que Gotham City. Bien entendu, je ne répondis pas, du moins pas pour le moment, me contentant de rester muet. La légende dit que le Batman n'était pas réputé pour être un grand loquace, à l'inverse de son alter ego, toujours prêt à tailler la bavette. Il y'avait toujours eu d'horribles histoires dans Gotham City, et le Batman ne pouvait hélas, pas être partout. Il était là, ses alliés aussi, mais parfois, les choses passent à travers les mailles du filet. Et l'histoire de Bianca Neve était pavée d'incertitudes, de questions, de zones noires toutes aussi dérangeantes qu'autre chose. Ce qui était rageant avec les citoyens de Gotham City, c'est qu'ils pensaient toujours faire le bien en racontant ce qui se passait dans les ruelles sombres de Gotham sur les réseaux sociaux ou dans la presse, mais le fait est que cette jeune fille pouvait gêner mes opérations. La plupart des citoyens étaient des idiots, c'était le constat que l'on pouvait dresser quand on voyait le nombre d'imbéciles qu'ils élisent au fur et à mesure des années, et malheureusement, sans me lancer des fleurs, les gens votent toujours mal et toujours pour le mauvais candidat. Bianca Neve était une jeune femme qui connaissait le monde éthéré de l'informatique, et elle pouvait être une menace, si elle était dans le mauvais camps.


Daggett est en prison depuis quatre ans. Beaucoup de prétendants ont suivit son exemple.


La simple logique, la simple pensée. Il fallait être pragmatique et voir quelles étaient les possibilités. Toujours. Shreck, Stagg, et j'en passe. Eux aussi trempaient, au sens figuré tant au sens propre, dans les affaires pourries de toxines libérées. Beaucoup de salopards qui passaient outre la loi et qui n'avaient jamais eu la chance d'être réellement inquiétés. Le véritable soucis, était le coût humain de tout ce que cela impliquait. J'avais une part de responsabilité oui. J'étais celui qui créais, indirectement, les criminels de l'asile d'Arkham ou du Pénitencier de Blackgate. C'était ma faute et je devais réparer moi-même mes erreurs. Après tout, j'avais crée le Joker, Harvey Dent et biens d'autres encore, tout simplement parce que je voulais changer les choses à Gotham. Je voulais améliorer le sort de cette ville, pas de l'enfoncer dans ce marasme que nous subissions tous, jour après jour. Oui, le Batman créait des monstres, mais il savait aussi insuffler l'espoir dans le cœur de nombreux citoyens de cette ville. Je sors de ma ceinture, une espèce de seringue.


J'ai besoin d'un prélèvement sanguin. Mon ordinateur saura me dire ce que je dois découvrir par la suite.


Sa dernière question me fit réfléchir. Que se serait-il passé si cette chauve-souris n'était jamais entrée dans le Manoir à ce moment où je réfléchissais sur mon futur ? Que se serait-il passé si j'avais décidé de ne rien faire pour Gotham dès mon retour de mon grand voyage dans le monde, à m'entrainer et à dominer ma colère ? Gotham serait pire, nécessairement pire. Le crime évoluait déjà parfaitement sans le Batman. Carmine Falcone utilisait des enfants pour ses guerres de gangs, Zsasz aurait quand même fini ruiner par le Pingouin et il aurait commencé à tuer des gens, tandis que des hommes véreux comme Roland Daggett tenteraient de détruire toute une population avec des produits chimiques dangereux et nocifs pour les êtres humains et les animaux. Oui, je pense que quelques victoires furent gagnées haut la main grâce au Batman. Et cela, on ne pouvait pas me l'enlever. Je restais dubitatif, soucieux, alors que je m'approchais d'elle pour avoir de quoi l'analyser. Si elle voulait des réponses, alors il me faudrait savoir de quoi il en retournait vraiment.


Quoiqu'il se cache, ou qui se cache derrière ton histoire, il paiera cher.


Pendant que des enfants se prostituaient pour survivre, pendant que d'autres étaient livrés dans la rue à eux-mêmes. Que des gens étaient volés, violés ou poignardés alors que la ville ne fait rien pour eux, il y'aura toujours Batman. Pendant que certains se voileront la face et n'auront aucune considération pour la vie humaine et pour les autres, Batman et Bruce Wayne travailleront sans relâche pour améliorer les conditions de vie des citoyens de la ville, tant sur le plan humanitaire que justicier. Et puis, c'était aussi de la faute de gens corrompus, élus à des hauts postes que le Batman s'était hissé vers le sommet. Sans Batman, James Gordon aurait été retrouvé mort ou paralysé dans ce parking par les hommes de Falcone, son enfant aurait été tué depuis ce pont aussi. Sans Batman, Gillian Loeb serait toujours en poste, avec Flass à ses côtés. Le Batman était apparu et il avait changé les choses, pour le mieux. D'une voix qui n'exprimait aucune émotion, je reprends ma discussion.


Tu ne seras pas seule, Neve.





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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptySam 27 Jan 2024 - 13:31

Même s'il ne portait pas son masque, Batman serait surement impossible à lire pour elle... ou quiconque. Si elle était en présence de qui que ce soit d'autre et surtout, en possession de tous ses moyens, elle irait surement jusqu'à défier n'importe quel imbécile d'essayer et gagnerait surement une fortune en pariant sur leur échec plus que probable. Il est exactement comme elle le pensait : froid, silencieux et impitoyable. Comment est ce que quelqu'un d'aussi glacial peut être aussi miséricordieux avec ses ennemis est une question à laquelle elle n'aura surement jamais de réponse. Mais au moins, en le regardant, elle comprend aisément pourquoi rien que la seule mention de son nom suffit à donner des crises d'urticaire virulentes à la plupart des criminels ordinaires de la ville. Batman est l'ombre dans la lumière. Une ombre qui peut à tout instant apparaître silencieusement derrière vous alors que vous vous pensiez seul, vous occasionner les pires douleurs, puis repartir aussi silencieusement qu'il est venu, vous laissant seul avec vos membres et/ou dents brisées comme seule compagnie. Pas étonnant que la plupart de ses vrais ennemis soient complètement fous ou juste, plus cruels que la normale. Seuls les pires monstres pourraient s'opposer à ce genre d'homme sans connaître la peur.  Si d'ordinaire elle se sentirait vexée ou éventuellement en colère qu'il semble ignorer ses sentiments ainsi, elle se sent étrangement neutre en dehors de sa crainte.

****Grand frère Mercer me l'avait dit... C'est un homme honorable et un héros efficace, mais la pitié n'est pas dans ses attributions...****

Oui, elle s'attendait effectivement plus ou moins à ce comportement, raison pour laquelle elle n'est pas vraiment offensée.

Daggett est en prison depuis quatre ans. Beaucoup de prétendants ont suivit son exemple.

Elle acquiesce difficilement en entendant ces mots. Oh ça, elle en est parfaitement consciente. Mercer était capable d'en sortir une liste de vingt pages au petit déjeuner, contenant les noms des industriels, de leurs familles et de leurs servants... et c'est d'ailleurs comme ça qu'il lui a appris à infiltrer un pc. Le nombre de personnes ayant suivi l'exemple de ce monstre est tellement absurde qu'elle se demande encore comment diable est ce qu'il peut rester encore des gens en bonne santé dans cette maudite ville.

"Oui... et je s-suppose que même si ça fait six ans que je suis comme ça... ça ne devrait pas m'aveugler aux autres suspects. F-faut croire que j'ai encore b-beaucoup à apprendre sur le métier de détective. C'est juste qu'il me p-paraissait être le plus probable, vu à q-quel point il souhaitait détruire ces immeubles..."

Complètement sonnée, elle regarde désormais le plafond, notant inconsciemment que son vertige commence à refluer. Cependant, la voix de Batman attire de nouveau son attention, l'homme lui expliquant qu'il va avoir besoin d'un prélèvement sanguin, ce qui la fait grimacer. Pas à cause de sa régénération quasi-inexistante : les prises de sang sont généralement bénignes pour elle tant qu'elle n'en fait pas trop. Non, en fait, ce qui l'inquiète, c'est plutôt ce qui pourrait se passer si... elle déglutit difficilement en se rendant compte d'un problème qu'elle n'avait pas envisagé avant : et si...

**** Non... non non NON Bianca. Ne penses SURTOUT pas à ça. En aucun cas ! Donnes juste un peu de ton sang ainsi que l'adresse de ton ancienne prison à Batman et laisses le faire son travail ! Ce g-genre de pensé n'est VRAIMENT pas b-bonne pour ta tranquillité d'esprit et ce n'est vraiment pas le moment de tenter le Diable.. Tu n'as carrément pas envie de John Constantine vienne te coller une gifle pour avoir données de mauvaises idées au destin.****

Chasser la pointe de panique qui vient de l'envahir est facile grâce à l'épuisement complet qu'elle ressent. Lever l'un de ses bras afin de permettre à Batman de prendre l'échantillon dont il a besoin est cependant beaucoup plus difficile. Le membre a l'air de peser une tonne et finit par retomber mollement sur sa couette alors que la chambre tourne violemment autours d'elle un bref instant. Si elle était dans son état normal, elle serait surement atrocement gênée de montrer une tele faiblesse, mais pour le coup, tout ce qu'elle peut faire, c'est tourner légèrement la tête dans la direction du chevalier noir avant de murmurer :

"O-ok... allez-y... si ça v-vous permet de trouver p-plus facilement. D-détruisez j-juste l'échantillon c-complètement ensuite s'il vous p-plait.

Elle se doute que sa demande est stupide : quelqu'un comme Batman ne laisserait jamais trainer quelque chose de dangereux n'importe où. Elle hésite un bref instant, une partie d'elle envisageant un de lui expliquer pourquoi son pouvoir est si dangereux et pourquoi elle a si peur que quiconque d'autre qu'elle ne l'obtienne. A quel point il est addictif, à quel point plus elle s'en sert, plus elle veut en connaître ses limites, explorer de plus en plus loin en dépit de l'extrême fatigue qu'elle ressent.

Quoiqu'il se cache, ou qui se cache derrière ton histoire, il paiera cher. Tu ne seras pas seule, Neve.

Même si ces déclarations n'ont aucune émotion derrière, Bianca ne peut pas s'empêcher de sourire légèrement. Même si elle est douloureusement consciente que l'homme à côté d'elle n'est pas infaillible, elle sait aussi que quand il traquer quelqu'un, il ne s'arrête pas avant d'avoir terminée la dite traque. Elle acquiesce avant de lever à nouveau les yeux vers le plafond, sentant à peine la piqûre au bras gauche.

"G-Grazie..."

Finir seule est une crainte qui la dévore depuis qu'elle a compris ce que son hypoplasie signifie après tout... entendre qu'elle ne finira pas seule lui permet au moins de respirer, bien qu'elle sache que ce n'était surement pas à ça que l'homme pensait. Un instant de clarté lui arrive et elle inspire avant de murmurer

"J'ai... j'ai été s-séquestrée au... au 66 de Crime Alley... une chambre au deuxième étage. Si ça p-peut vous aider...
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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyDim 28 Jan 2024 - 18:38





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Un seul nom me venait en tête à ce moment bien précis : Achille Milo. Une ordure de la pire espèce. Un salopard qui méritait les tourments les plus noirs pour toutes les atrocités qu'il avait relâché, qu'il avait crée. Quant à son patron, Daggett, il aurait beau embaucher toutes les crapules de la Terre, Milo était la clé qui me dirigeait vers ce qui était arrivé à cette jeune fille. Et pour avoir Milo, Daggett allait tomber. Relâchant mon esprit sur cette analyse, je reviens à la réalité, tout en jetant un regard à Bianca, un regard neutre, mais terriblement révélateur de ce que je pensais d'elle. Elle n'était qu'une victime des circonstances, et rien de plus. Elle réclamait justice, elle réclamait la caresse glaciale de la justice sur le cou de ceux qui l'avaient transformé à son insu. Elle venait de me donner une adresse. Un lieu que je connaissais et qui se trouvait dans les bas-fonds de la ville. Un trou paumé.


Ce sera déjà bien pour commencer.


Dis-je, pour trancher une dernière fois. Un de mes amis de jadis disait qu'après la nuit noire, survient l'aube, je pense que cette métaphore se doit d'être là pour aider cette jeune fille, mais je ne dirais rien. Je n'aime pas les fausses promesses, et depuis le temps, j'avais appris à ne plus espérer grand chose de cette ville. Pas après tout ce qu'elle venait d'endurer, je ne pouvais plus me permettre de flouer l'avenir des gens à cause de mon approche. Je ne suis pas dans les sentiments, je ne l'ai jamais été, et pour tout dire, les sentiments, Batman ne doit certainement pas en avoir. Et c'était prévu que ce soit comme cela. Batman ne devait pas montrer d'émotions, ni de regrets, rien. Il doit rester une entité sombre et sans attaches. Je termine le prélèvement, et cela sera transmis à l'ordinateur de la Batcave. Bien sûr, une créature comme Bianca Neve allait d'abord passer aux analyses et aux vérifications, pour éviter de contaminer le Bat-ordinateur. Ce serait dommage. Quant à elle ... Elle méritait d'être rassurée, oui. Mais pas maintenant. Peut-être jamais ... Mais je ne devais rien montrer, je ne devais pas lui montrer cet état d'esprit. Batman était tout, sauf quelqu'un de compatissant. J'étais là pour semer la peur, invoquer les ténèbres et frapper là où ça ferait le plus mal chez les criminels. Pour mes alliés, je devais aussi montrer cette froideur que j'avais en moi, pour éviter justement qu'on s'en prenne à eux. Il était difficile pour Bianca de savoir si j'allais vraiment l'aider. Mais Batman était là pour ça non ? Il était là pour aider, ce qui était normal non ? Le doute était quelque chose de terrible et de délicieusement tentant, autant une bonne occasion pouvait se révéler être à double tranchant. Et même si l'aventure n'était qu'un rêve, un fantasme, une chimère que chaque être humain désirait ardemment, il était bien difficile de changer ses choix et de foncer tête baissée. Il faut faire un grand sacrifice pour arriver à ses projets, et par sacrifice, il fallait entendre se passer de nombreux états qui pouvaient ruiner votre vie sur le long terme, pour un objectif qui n'était même pas sur d'être assuré.


Avant, j'ai une petite visite de courtoisie à Blackgate.


Dehors, la pluie commence à tomber. Un mauvais signe diront certains. Les criminels les plus superstitieux viennent à croire qu'un orage ou qu'une tempête, c'est l'annonciation d'une nouvelle ère du crime plus virulente que la précédente. Une idée stupide venant de la part de monstres ou d'ordures. Je ne croyais pas en ces imbécilités, par contre, je me servais de leurs peurs les plus profondes pour les frapper. Et c'était le but. Je profite que la jeune fille ait le dos tourné pour quitter son appartement, telle une ombre. J'avais assez trainé. Elle avait eu un peu de réconfort de ma part, enfin, pas vraiment sur le plan humain non, je n'avais pas tapoté son épaule, je ne l'avais pas prise dans mes bras, ni lui dire que tout ira mieux demain. Non, je lui ai juste dit de me faire confiance, de se rappeler que je suis là, et que quoiqu'il arrive, Batman fera tout son possible pour améliorer la ville de Gotham City. Qu'importe les dangers, cette jeune fille sait que Batman fera face, qu'il est sur l'affaire et qu'il sera toujours là pour être au service de la loi. Je pouvais encaisser n'importe quoi, même le parjure, même si cela devait aider Gotham City, parfois, le mensonge peut-être utile. Alors que je saute par la fenêtre, je plonge dans les entrailles de la ville, je sors mon grappin et je me hisse vers d'autres aventures. Encore, toujours, sans cesse. La justice n'attend pas, Gotham a toujours, plus que jadis, besoin de moi et de mes alliés. Sortant mon grappin, je vise un toit voisin et je m'envole vers de nouvelles aventures, en quête à la recherche incessante de truands, de criminels et de monstres, toujours la mission. Toujours et éternellement, jusqu'à mon dernier souffle. Je suis Batman, et quoi qu'on en dise, Gotham City avait besoin de moi, et ce, malgré tous les sacrifices nécessaires, la récompense en sera plus douce. Je suis Batman.




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MessageSujet: Re: Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ?   Kaspar et Samiel... mais où est le franc-tireur ? EmptyAujourd'hui à 4:50

Alors que Batman lui indique que ses informations seront suffisantes pour bien commencer, Bianca sent que le vertige augmente de plus en plus et que la voix de l'homme commence à devenir de plus en plus distordue. En fait... est ce que c'est elle ou est ce que la chambre commence à tanguer légèrement autours d'elle ? Après un bref moment, elle ne peut que constater une fois de plus l'évidence, mais avec bien plus de précision : elle en a beaucoup beaucoup trop fait. Peut être pas suffisamment pour se mettre réellement en danger, mais bien assez pour rester au lit quelques jours. Si elle était dans son état normal, cette seule idée l'aurait fait grimacer, mais pour le coup, tout ce qu'elle peut faire, C'est essayer courageusement de garder son regard sur le vigilante et surtout, essayer de ne pas bailler ce qui lui prend une quantité d'efforts suffisant pour laminer le peu d'énergie qu'il lui reste. Le justicier précise qu'il va avoir une petite visite de courtoisie à rendre à quelqu'un à la prison de Blackgate et elle ne peut pas s'empêcher de ressentir un frisson qui n'a rien à voir avec la fatigue. Vue la manière dont il a dit ça... Elle doute que cette visite soit si "courtoise" que ça. Mais le peu de pitié qu'elle ressentait s'éteint rapidement en se rappelant que le sujet de cette visite a largement mérité son sort, si bien qu'elle ne trouve rien à d'autre à dire que :

"B-bonne c-chasse alors... et... s-soyez prudent."

Le premier vœu est une chose, mais elle se doute que le conseil qui vient avec est un exercice en inutilité. L'homme devant elle faisait déjà ce travail avant qu'elle-même ne soit un projet pour ses parents. Elle est plutôt sure qu'il a surement déjà vu et subit tout ce que cette stupide ville pouvait mettre sur son chemin et en sortir vainqueur, ses rares défaites n'étant que temporaires. Être prudent doit être une seconde nature chez lui, cette idée en tête, elle sourit timidement et regarde dans sa direction... juste à temps pour se rendre compte que la zone qu'il occupait précédemment est désormais vide. Une vision surprenante, mais qui, après un bref moment, la fait presque glousser. Elle a entendu parler cette habitude de l'homme. Après tout, elle ne peut pas passer autant de temps sur les serveurs du GCPD, avec ou sans ses pouvoirs sans entendre au moins une fois le commissaire Gordon, pester sur cette manie qu'à Batman de disparaître sitôt qu'il le lâche du regard pendant une seconde. Après un bref moment, elle parvient à se lever difficilement de son lit, bien que le vertige augmente dramatiquement. Elle est complètement sonnée, mais parvient à marcher lentement vers sa fenêtre, légèrement stimulée par le parquet froid sous ses pieds nus. La fenêtre finit rapidement fermée, puis elle utilise la télécommande posée à côté pour fermer le volet avant de repartir vers son lit, sentant sa tête tourner encore plus violemment sous l'effort que ça lui prend. heureusement, Elle n'a que trois ou quatre pas à faire afin de juste se laisser tomber sur son matelas et ramper sous ses couvertures, bien que sa fatigue continue à empirer.

****Papa va me tuer pour ça... Si je finis pas privée de sortie ou d'ordinateur pour les cinq prochains mois, ce sera un miracle !****

Aucun moyen de cacher son état à son père le lendemain et elle se doute qu'elle va surement rester au lit un ou deux jours après ça. Mais elle n'arrive pas à se sentir coupable pour autant. Mêler Batman à son passé n'est pas quelque chose qu'elle aurait cru faire un jour. Mais maintenant que c'est fait, elle ne peut pas s'empêcher de se dire qu'elle a l'impression d'aller enfin quelque part. Que peut être qu'un jour, la vérité sur ses pouvoirs lui sera enfin révélée. cette idée en tête, elle parvient à sourire avant de perdre enfin connaissance, non sans avoir le temps de murmurer doucement :

"B-bonne chance, m-mon S-Samiel... J'espère qu'un j-jour... Vous n'aurez p-pas à être celui qui r-retournera m-mes propres t-tirs c-contre moi p-pour m-m'arrêter..."
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