Mission :: Le monstre sous le lit

Messages : 337 Date d'Inscription : 27/09/2018

Le monstre sous le lit

La lune était pleine, dans le ciel, brillant d'un léger éclat rouge. Aucune étoile ne venait l'accompagner dans sa triste solitude, ainsi sa lumière éclairait vos pas dans l'obscurité. La ville était endormie, à cette heure tardive, et cela était bien étrange car il était connu que Gotham ne sombrait jamais dans les bras de Morphée. Pourtant, pas un chat dans ces rues malfamées, excepté votre silhouette rasant les murs. Peu importait la raison de votre présence dehors, dans votre esprit votre destination se faisait de plus en plus floue, à mesure que le temps filait. Quelques ombres paraissaient se mouvoir autour de vous, comme des habitants d'une autre dimension vaquant à leur occupation, mais vous les distinguiez à peine.

Les secondes semblaient des minutes, et les minutes des heures. Mais cela n'entravait pas plus que de raison votre marche erratique, pour peu que vous vous en rendiez compte.

Soudain, des pleurs vous sortaient de votre nonchalance. Vous tendiez l'oreille tant bien que mal, essayant de déterminer s'il s'agissait d'un animal, tant ce bruit vous laissait confus, tant il vous attirait. Vous décidiez de le suivre, la curiosité se faisant violente, jusqu'à être trainé dans ce cul-de-sac. Le bout de la ruelle était plongé dans le noir, impossible d'y voir quoique ce soit. Ouvrant le pas, vous étiez rejoint par d'autres personnes aussi palpables et engourdis que vous. Ensemble, vous vous dirigiez vers ces pleurs reconnus comme étant ceux d'un bambin peut-être perdu ? Vous ne le saurez jamais, car en vous fondant dans cette noirceur qu'aucun lampadaire n'éclairait, cette voix se perdit. Elle laissa place à une hérésie s'agitant avec lenteur sur le mur, qui suintait d'un liquide puant et brunâtre non identifié.

Là, accrochés par des clous rouillés, se trouvaient rien de moins qu'une dizaine de petits bras, arrangés pour faire un étrange sigle. Ce qu'il y avait à l'intérieur du cercle glaça le sang des uns et attisa la curiosité des autres : un visage, une toute petite face, qui se réveilla en vous voyant.

⌠consignes⌡
→ décrivez l'état de votre personnage et la découverte de cette macabre scène : quelles sont vos réactions, vos hypothèses ?
→ il n'y a pas de minimum de mots, la seule chose est de penser à donner matière à vos partenaires.
→ vous pouvez faire plus d'un post par tour.
→ il n'y a pas de deadline.

― Ink ―

Le monstre sous le lit

Lost in the darkness

.Une nuit noire, pleine de désespoir. Azzurra recherchait viscéralement la solitude. Depuis sa sortie d'hôpital, tout le monde était au petit soin avec elle. Pourtant, elle avait peur. De voir à n'importe quel coin de couloir le Monstre qui l'achèverait avec sa batte. Elle avait acquis une visibilité sur les réseaux sociaux. Certains montages d'elle se battant à mains nues face à un colosse armé tournaient, bien qu'il fallait retrouver les versions non censurées. On ignorait d'où ça avait fuité, il s'agissait là d'un réseau souterrain étonnamment bien construit, qui agissait vraisemblablement à Gotham. Des rumeurs quant à son identité fusaient, et quelques clients, mais surtout Mindy, n'attendaient que ça de la voir user de sa force.

Elle n'irait nulle part avec ses côtes en vrac, il lui fallait du temps pour se reposer. Pourtant, Azzurra était sur le pied de guerre, déjà prête à une nouvelle mission pour la semaine prochaine.

Azzurra CARA MIA

Je vais dire à personne ton identité SECRETE. PROMIS. Ce serait injusteet je veux pas TE EMTTRE EN DANGER
Ca te dit que je devienne ta sidekick ? Il te faut quelqu'un pour veiller sur toi

Je t'envoie une liste d'idée de capes tu em diras laquelle me va mieux, bon fautque tu vois mes lingerie alors j'ai pris les photos de face mais essaie d'imaginer la cape que je porte ok

xxhxx

Encore elle. Qu'est-ce que c'était déprimant. Cette Mindy avait percé jusqu'à ses derniers secrets. L'Italienne réajusta ses lunettes. Sous son manteau, des bandages encore frais. Des chaussures à talonnettes pour paraître plus grande, plus menaçante. Une arme à feu. Un cran d'arrêt. Un taser. Elle ne s'en séparerait plus. Elle préférait tuer plutôt que de mourir. Des ombres. Quelle nuit romantique, se disait-elle. Puis des pleurs.

Son cœur se serra. Non.

Je ne veux pas de dramas. Je ne veux pas de gens qui pleurent, je ne veux pas de gens qui souffrent. Un gout répugnant au fond de sa gorge. Le sang. Son corps était parcouru de mille spasmes. Elle devait partir. Elle voulut partir en sens inverse, s'interdisant d'être happée par l'obscurité. Puis une sorte d'enfant, ou un petit être. Un gnome peut-être, qui rampait. Azzurra se retournait. Ce devait être les anti-douleurs. Ou la merde qui circulait dans son organisme qui décidait d'avoir de nouveaux effets secondaires étranges.

Azzurra poursuivit son chemin jusqu'à tomber sur une enfant. Et d'autres bras d'enfants.

- Santa Madre di Dio. fit-elle, avant de mettre la main sur son couteau.

Elle ne voulait qu'une petite balade nocturne. Pourquoi tomber dans l'obscurité, une enfant, des bras d'enfants ? Ses yeux s'ouvrirent grand. Sa respiration devenait anarchique, elle tomba à genoux, se tenant les côtes qui se mirent à pulser, à la sommer de partir. La jeune femme posa ses mains au sol pour ensuite se repousser en position debout, mais ne put que tomber sur les fesses. Elle recula de quelques pas, toisant le petit être alors que des larmes se mirent à lui monter. Et là, elle se mit à se détester de ne plus avoir une goutte de courage en elle. Elle était faible, vulnérable, face à un gnome et des bras d'enfants. Son regard se tourna vers l'obscurité, et là, elle entendait les bruits de pas du titan. Elle tentait d'appeler à l'aide, mais il n'y eut que des gémissements. Le cauchemar reprenait il ?

EPSILON

une nuit à Gotham depuis l'accident du gant noir. Bradley n'avait quasiment plus quité la base militaire depuis s'ocupant de l'entrainement des troupes remlégué en quelque sorte au rang de sergent instructor. mais cette nuit on lui avait spécifiquement demandé d'effectuer une patourille dans ce quartier. Pourquoi lui, pourquoi ce quartier, pourquoi cette nuit en partiuculier il ne le savait pas.

tout au plus le commissaire lui avait fait savoir qu'il s'agissait avant tout de rassurer la population, en envoyanant des policier parcourir les rues le jour et la nuit aussi. Bradley avait son armure cmc sur le dos armé de son fusil. parocurant les rues tel un vieux jouet mecanique oublié errant dan sles allé d'un vaste etrepot abandoné ou il serait el seulobjet se mouvant encore.

cette nuit était a la fois rassurement et inquietement calme, et le ciel ou seul se trouvait une lune n'invitait pas à 'loptimisme. Quand soudaint il sembla a bradley voir devant lui une silouhette se diriger dans une ruelel en même temps que d'entendre des cris de nouveau né ou de bambin.

un bambin perdu .... .????? ni une ni deux Braldey accééra son pas d'acier blindé à son tour puis au fond de la ruelle un spectacle d'horreur tel que Brakdey n'avait plus vu depuis ses operation commando en amérique du sud et qu'il n'avait jamais souhaité revoir. une face de bambin entouré de pett bras autour MAIS QUI avait put faire une horreor pareil.

paralysé par la surprise et le choc horifique Bradley lacha a la manière des docker cubain en espagnol un tonitruant.

" por la santa virgen, que horror "

Puis ses reflexe de soldat reprenant le dessus il ocupa ses émotions les relgant dna sun coin pour plus tard, apres le debriefing. appercevant la silouhette qu'il avait vue plus tôt qui était en fait une jeune dame civile Braldey très doucement se pencha pour l'aider a se relever lui disant.

"pas de panique civile je suis du gcpd je vais vous aider a vous relever. "

Dans les rues sordides de cette ville qu’elle commençait à apprendre à connaître, à défaut d’accepter de l’aimer, une silhouette féline, tout de noir vêtue, faisait sa ronde. C’était presque devenu un rituel. La nuit, quand l’insomnie la poursuivait, quand elle ne supportait plus la proximité des êtres humains, et que le voisinage des camarades endormis au camp du tribunal Solomon lui filait un malaise persistant, mais que la solitude de son miteux petit appartement lui foutait un cafard noir, elle sortait trainer son mal être dans les rues de la ville. Guettant les voyous, les criminels et le Gant. Foulard remonté sur le visage jusqu’au nez, capuche tombant sur ses mèches noires, démarche souple et fondue dans le décor, elle observait sans se laisser voir, sans se faire remarquer, invisible et interchangeable avec les passants de la ville qui ne dormait jamais, même maintenant que la Gant avait refermé sa main sur la cité et ses habitants. Poings serrés dans les poches de son sweat, canif dans les bottes, elle attendait les gargouilles et les sales types qui profitaient de la pagaille générale pour menacer les citoyens. Et lorsqu’elle tombait sur l’un d’eux, elle remettait son masque et c’était généralement l’assaillant qui passait un sale quart d’heure.

Seule dans cette route isolée, sous le ciel noir et le silence bourdonnant de la lune rouge, elle laissait ses pas s’enfoncer dans les minutes et les heures, menant sa promenade nocturne, calme et tendue, paisible et à l’affut. Pourtant une tension sourde montait des reflets verts des vitrines et des boutiques. Un silence trop pesant, une ombre furtive et étrangère qui se glissait entre les poubelles et cliquetis inidentifié, un grincement répercuté dans la texture des murs ou la senteur vert métallique de la température, la couleur de téléviseur en panne du reflet de l’immensité céleste dans une flaque de pisse oubliée là par un ivrogne… Qui aurait pu identifier quel était le détail troublant, remarqué seulement par l’inconscient, qui rendait insoutenable la lourdeur de cette atmosphère, brisant la vraisemblance de la réalité et faisant peser sur le crâne et la gorge l’impression asphyxiante d’être plutôt enfermé dans un bocal de vapeurs glacée ou dans un cauchemar labyrinthique que dans la réalité ?

Ce n’est pas le gémissement de ce cri d’enfant l’en réveilla, lui qui pourtant lui avait congelé subitement le sang, mais une vision qu’elle reconnut bien trop et qui fit bouillir le liquide vital dans ses veines d’une haine glacée. A travers les lumières vacillantes de l’obscurité, elle avait reconnu Maestra, qui s’enfonçait dans une ruelle, mais surtout... Surtout, une espèce de monstre enveloppé dans une carapace de métal, et qui portait à la ceinture une plaque du GCPD… Un policier… Qui s’enfonçait dans la ruelle à la poursuite de la frêle jeune femme…

Elle se figea, terrorisée, mais la haine débordant comme un typhon les empreintes de sa peur, elle revêtit son masque de tigre anarchiste et leur emboîta le pas, la colère lui coupant le souffle et lui faisant grincer les dents.

Voyant le monstre d’acier penché sur la jeune femme, elle se précipita, couteau en main et dressée en posture de combat, s’interposant entre le flicard et la jeune fille. Consciente de ne pas faire le poids face à l’homme lourdement armé, elle ne la défendrait pas moins, coûte que coûte.

« Fous lui la paix, toi ! » Si ce hurlement de rage, déformé par le masque qui faisait d’elle le fauve engagé et féroce qu’elle était, devait être son chant du cygne, soit. Mais il ne ferait pas de mal à la jeune justicière. Elle mourrait s’il ne le fallait, mais elle ne le laisserait pas faire !

Fixant son ennemi avec une agressivité sur le bord de l’explosion, elle n’aperçut qu’alors la scène d’horreur de cette mise en scène déchirante et macabre. Une tête décapitée qui semblait presque encore vivante, entourée de bras arrachée.

« Good Jaysis ! » lâcha-t-elle, reprenant sous l’effet de la stupéfaction et de l’horreur l’accent gaélique de son Irlande natale. « Qu’est-ce que c’est que cette horreur ?! »

Sujet: Re: Mission :: Le monstre sous le lit

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