▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Maison des Mutants ♥ Love interest: Eugénia Armes & gadgets: Lisbeth Zalachenko
Sujet: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Lun 10 Oct 2022 - 13:44
Type de RP : normal
Date du RP : 10/10/2018
Participants : Lisbeth Zalachenko, John Constantin
Trigger warning : ras
Résumé : Liz retrouve le magicien anglais à l'hôpital et tente de lui parler pour qu'il lui rende un service magique...
Le piège à Petite Souris
Quelques jours avant
Liz fut réveillée par l'un de ses "bots" ou encore appelée robots numériques qui parcourent inlassablement la toile à la recherche de mots-clefs. C'était l'un des bots les moins importants qui avait sonné pour prévenir sa créatrice qu'une entrée s'avérait positive, un "POI" comprendre une personne digne d'intérêt. Visiblement, l'une des connaissances de sa magicienne était de retour dans les rues de Gotham. Il s'agissait d'un autre magicien, un Anglais, un certain Constantin.
Liz l'avait rencontré lors d'une séance d'exorcisme au fin fond d'un trou paumé. Sa connaissance en magie était nulle, mais Eugénia l'avait invité pour les aider tous les deux en cas de coup dur, avec ses pouvoirs de télékinésie. Elle avait finalement dû faire s'effondrer une église pour éviter qu'un mal ne se propage. La punk l'avait côtoyé que quelques heures, puis il avait disparu. La hackeuse n'avait pas cherché à en savoir plus. Elle n'avait pas l'étoffe ni la prétention de poursuivre un magicien aguerri.
Elle suivit le lien proposé par le bot et se retrouva propulsée dans le serveur des admissions aux urgences de l'hôpital de Gotham. Un accident qui aurait pu être plus grave, face à face entre deux véhicules, le gars avait de la chance, peut-être un trèfle à quatre-feuilles magique ? Elle avait là l'opportunité de parler avec un vrai magicien, elle l'avait donc saisit.
Elle enfourcha sa moto et fila au Gotham Hospital. Sa cible n'était pas le magicien, trop de monde autour de lui et elle aurait pu croiser son Eugénia... Cela aurait rendu les choses impossibles... Elle visait les vêtements de ce dernier. La hackeuse usa d'une "yes card" pour entrer dans une zone réservée au personnel médical, mais à cette heure de la nuit personne n'était-là pour l'arrêter. Elle trouva les affaires de Constantin et lui cousu à la va-vite un petit traqueur dans la doublure de sa vieille gabardine qu'il semblait traîner partout. Puis la Petite Souris repartit aussi discrètement qu'elle était venue.
Actuellement
Le point lumineux sur son écran avait cessé de bouger. Le traceur avait eu un comportement erratique ces derniers jours, apparaissant et disparaissant sans cesse. Liz n'en était pas surprise, mais elle râla intérieurement, car cela ne se calmait pas et elle n'avait pas ce créneau d'une petite heure stable pour aller lui parler. Puis l'éclaircie se produisit enfin. Que faisait-il du côté du central des transports ? Zala s'en fichait. Elle voulait juste lui parler, lui demander quelque chose, un service. Elle arriva à quelques pas de l'endroit où était censé se tenir le magicien, mais dans cette ruelle sombre et mal éclairée, elle ne vit aucune silhouette. Le PC qu'elle tenait serait contre elle avec un seul bras, lui confirmait bien sa position. La motarde s'accroupit et trouva le traceur, mais sans la gabardine ni l'anglais qui allait avec.
_ "разозлить" (Fait chier en russe) pesta la petite russe avant de comprendre qu'elle s'était faite avoir depuis le début.
En effet, lorsqu'elle voulut s'éloigner, elle se vit enfermer dans un pentacle dont le tracé lui apparaissait clairement maintenant. Le cercle qui la retenait ne faisait qu'un mètre cinquante de diamètre. Elle eut beau frapper dessus avec ses petits poings, rien ne bougea. Elle passa sa première heure à râler, à crier... Mais l'endroit était aussi mort et vide que le cerveau d'un youtubeur et personne ne vient à son secours. Les heures passèrent lentement et un petit nuage noir se forma au-dessus la prison concentrique. Une pluie drue commença à s'abattre sur la Petite Souris en provenance de ce tout petit nuage. Cela acheva de ruiner son moral. D'autres heures passèrent et elle finit pas s'endormir en boule par terre, trempée, grelottante, sous cette averse inamicale.
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Lun 10 Oct 2022 - 23:41
John espérait un début de vie beaucoup plus calme à Gotham City, de quoi repartir de zéro sans être poursuivit par ses vieux démons. Sur un malentendu, il espérait pouvoir s’en tirer, les démons ne flottent pas au-dessus d’un océan ? Il s’est bercé d’illusion jusqu’à se retrouver la tête dans la boue. Le sang de Nergal qui coule dans ses veines lui a permit de guérir très rapidement de ses blessures. En quelques jours, il était capable de se lever de son lit d’hôpital. Il n’a pas trainé pour prendre ses affaires et quitter l’établissement. Il était resté bien trop longtemps sur le banc de touche.
Constantine aime se faire discret et passer ses journées à l’hôpital est loin d’être furtif. Ces informations sont stockées dans un dossier, son nom, son prénom, son adresse, des données qui pouvaient compromettre le précieux anonymat du mage. Ce n’est pas la première fois que John est contraint de frapper à la porte des urgences. Sa chance mystique lui permettait de disparaître assez rapidement des archives. Un employé qui verse du café accidentellement sur les serveurs, une machine qui surchauffe et qui provoque un gigantesque incendie, tout est bon pour disparaître dans la nature. Cette fois, c’est une grosse panne des serveurs qui permit à John Constantine de retourner dans l’ombre, malheureusement bien trop tard.
Cigarette à la main devant la porte d’entrée, sa main se glisse au fond de ses poches pour essayer de retrouver son briquet. La journée commence bien par un accueil sous des trompes d’eau et un briquet introuvable. John peste silencieusement, serre les dents avant de sentir un morceau de métal froid électrocuter le bout de ses doigts. C’est trop petit pour être son briquet, trop plat. Le britannique a un peu de mal pour la sortir de sa poche et manque de déchirer les coutures de son manteau lorsqu’il parvient à le sortir de sa cachette. John n’est pas le meilleur dans le domaine de l’informatique mais il sait reconnaître un traceur quand il en voit un. Son anonymat à Gotham City aura été de courte durée.
Pendant de longues minutes, John est resté à quelques pas de l’entrée du cabinet pour observer le petit objet sous tous ces angles. Il va falloir qu’il surveille ses arrières. Ce n’est pas dans les habitudes de ses vieux ennemis de jouer avec les technologies. Ce petit artefact a attiré la curiosité de Constantine. Encore un petit malin qui pensait berner le magicien. John a plus important à gérer qu’un gamin qui veut surveiller ses moindres faits et gestes. Il va devoir se débarrasser de lui le plus rapidement possible et pour cela, il a plus d’un tour dans son sac.
Son plan est simple, ce n’est pas la première fois que John est traqué. Il a plus l’habitude de se faire poursuivre par des créatures démoniaques, les êtres humains sont parfois plus difficiles à berné. Un démon se sentira toujours supérieur à l’espèce humaine et leur petite cervelle. L’inconnu s’est probablement à qui il a à faire, ou il est sacrément désespéré. John a cherché l’endroit idéal pour piéger son stalker, un coin de rue désert assez large pour préparer sa petite fourberie.
Des traits dessinés à la craie dessinant un cercle pas très large, un cercle de confinement que John avait l’habitude d’utiliser pour emprisonner des démons. John s’est appliqué pour piéger son futur invité pendant de longues minutes. Les quelques patients qui s’étaient trompés de route rebroussaient chemin en pensant qu’un mendiant avait perdu l’esprit. Le mage s’est redressé après être resté accroupie trop longtemps, ses muscles ont tétanisé. Il grogne avant d’abandonner le mégot de sa cigarette pour s’en griller une autre, la récompense pour un travail achevé.
Il abandonna son piège à stalker pendant plusieurs heures, profitant de ce temps pour faire le tour de la ville et vaqué à ses occupations. John cherchait à accumuler les connaissances mystiques que cette ville pouvait cacher, il savait où chercher l’information et sa chance lui permettait de viser juste tôt ou tard. Entre deux recherches, il s’était arrêté dans un bar se faire servir un verre de gin tonic et admirer l’animation de cette ville. Absorbé par cette ville, Constantine en a presque oublié son piège, abandonné depuis un peu trop longtemps. Il était peut-être temps pour lui de voir si le stalker avait mordu à l’hameçon. John vide son verre pour se lever de sa chaise et retourner tranquillement à son point initial.
Quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il retrouve sa proie recroquevillé, piégé par un petit tour de magie rustique que même le plus stupide des démons aurait détecté. Lorsqu’une petite flamme jaillit dans le champ de vision de la punk, la pluie s’est dissipée pour lui permettre de voir les premiers traits de son visage. John reste muet quelques instants, observant cette inconnue qui est resté bloqué ici pendant plusieurs heures. Laissant sa cigarette brûler entre ses doigts, Constantine plia ses genoux pour se mettre à la hauteur de sa proie.
« J’ignore ce qui t’es passé par la tête pour croire que je ne trouverais pas ton petit cadeau. »
Il l’observe d’un peu plus près. Il lui fait presque penser à ses femmes qu’il croisait, dix-huit ans en arrière, quand il était encore chanteur dans son petit groupe raté. John était jeune, impulsif, il se servait de sa notoriété pour se taper des gonzesses similaires, une époque révolue. Son visage est froid, dévisageant cette dernière avant de libérer un immense nuage de fumée sous son nez.
« Il faut dire que j’aime pas vraiment les groupies. Si tu voulais un autographe, tu aurais pu simplement me poser la question. »
Constantine glisse la semelle de sa chaussure sur le goudron pour faire disparaître les symboles qui emprisonnaient l’étrangère. Son objectif n’était pas de jouer les bourreaux. Il cherche seulement à lui faire peur, réveiller son instinct de survie pour l’éloigner de lui. C’est une gamine, une simple étrangère qui a voulu jouer avec le feu, elle n’est pas une menace. Les minutes passent et John se demande si ce n’est pas un peu trop facile, il doit rester sur ses gardes.
« T’as l’air sacrément désespéré pour te jeter dans la gueule du loup, comme ça. Allez, c’est bon, tu es libre, tires-toi avant de chercher d’autres emmerdes. Ce sera mon premier et mon seul avertissement. »
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Mar 11 Oct 2022 - 13:40
Au chaud !
Lisbeth fut réveillée par l'arrivée du magicien, il la fixait laissant sa cigarette se consumer entre ses doigts. Elle se redressa un peu, toujours bloquée dans une sorte de cylindre magique. Il s'accroupit pour mieux l'observer. Elle n'aimait pas cela, se faire dévisager, comme un petit animal en cage. Elle aurait pu sortir, mais elle avait préféré rester et subir l'enfermement. Après tout, il était bien là maintenant. Cela valait bien le rhum qu'elle avait attrapé à rester assise dans sa petite prison pluvieuse. Elle braqua son regard vairon dans celui de l'anglais et replaça sa capuche sur sa tête, la mine renfrognée. Cela ne devait pas se passer comme cela, mais il avait été plus malin qu'elle. Un bon point pour lui.
« J’ignore ce qui t’es passé par la tête pour croire que je ne trouverais pas ton petit cadeau. »
La prisonnière détourna son regard du sien puis sa tête. Son plan pour traquer le magicien n'était pas infaillible. Elle souffle son exaspération par ses narines, tel un petit dragon vexé. Mais ne dit mot. Elle aurait été vulgaire et cela n'aura pas arrangé son cas.
« Il faut dire que j’aime pas vraiment les groupies. Si tu voulais un autographe, tu aurais pu simplement me poser la question. »
La moutarde lui montait au nez et elle pointa un index vengeur vers le menton de Constantin, puis parla d'une voix agacée.
_ "j'veux p..." Elle fut secouée par un éternuement, puis par un second et un troisième. On aurait dit le Pchiiit d'une cannette de soda que l'on ouvre. éternuement à la fois discret et enfantin.
« T’as l’air sacrément désespéré pour te jeter dans la gueule du loup, comme ça. Allez, c’est bon, tu es libre, tires-toi avant de chercher d’autres emmerdes. Ce sera mon premier et mon seul avertissement. »
La russe n'avait que faire d'avertissements sans lendemain, elle avait une chose à faire et n'avait pas passé les dix dernières heures à se geler les fesses pour abandonner si proche du but. Elle le fit effacer une partie du cercle et hop elle fût délivrer en un instant de sa prison. Magique. Mais tellement brusque qu'étant appuyé sur la paroi invisible, elle bascula et se rétama par terre, quand celle-ci disparut. Elle se redressa mi-grelottante mi-ralante
La jeune punk était habillée d'un sweet à capuche surmonté d'un cuir usé, un jean noir troué et d'une paire de Rangers rafistolé au gros scotch. Plusieurs piercings étaient visibles, bouches, nez et arcade sourcilière, une petite chaînette avec une lame de rasoir pendait mollement à son cou. Son regard bicolor était embrumé par la fièvre, mais l'intelligence pouvait s'y lire.
_ "Ch'uis pas désespéré, ch'uis patiente... J'voulais vous parler et vous êtes là." Finit-elle par dire avec un petit accent russe.
_ "J'ai b'soin d'vous pour deux choses" fit la punk avant d'éternuer à nouveau.
_ "J'vais crever d'froid avec vos conneries d'magicien... On peut aller ailleurs ?!" en s'avançant de quelques pas vers l'extérieur de la ruelle, mais voyant que le magicien la regardait s'éloigner sans faire le moindre le geste pour la rejoindre, Liz se retourna franchement et agita ses bras, seul signe de son énervement.
_ "V'nez, j'vais pas vous manger ! Et j'vous paierais une bonne bouteille là où on va" argumenta-t-elle.
Elle ne sut jamais s'il était curieux ou il avait soif, mais il lui emboîta le pas les mains dans les poches de sa gabardine, clope au bec. La hacheuse se frictionna les cheveux pour en chasser le maximum l'eau qui était accumulée, laissant sa coiffure en pétard. Elle arriva à sa moto, une petite cylindré, adaptée à la circulation urbaine, et tendit un caque à son passager.
_ "Mettez ça" lui demanda-t-elle sur un ton neutre. Elle se saisit de son ordinateur portable, un modèle inconnu du magicien et tapota dessus. Une carte apparue alors, et une ligne rouge relia rapidement deux points. Sans regarder le magicien et dans sa grande mansuétude, elle expliqua ce qui se passait à l'écran.
_ "C'est pour avoir tous les feux au vert, sinon on va mettre des plombes" se justifia la Petite Souris
Les limitations de vitesse ne semblaient pas étouffer la conduite de la jeune femme. Et la route ne fut ponctuée d'aucun feu rouge. Ils arrivèrent en une dizaine de minutes devant une maison typiquement anglaise dans un quartier assez chic. Seule une petite pancarte discrète affichait "PUB".
Là encore Liz l'invita à la suivre quand elle pénétra dans le pub. Le plafond était bas, l'air enfumé et le bar prenait un bon tiers de la pièce principale. Le reste était occupé par quelques couples de vieux jouant aux dominos sur de belles tables en bois patinées par le temps. Le tenancier vit arriver Zala et son "ami" d'un air malicieux.
_ "Alors Lisbeth ? Tu prends des douches toute habillée à présent" Son anglais était parfait, certainement un Irlandais, un acteur ou quelqu'un ayant fait du théâtre. La punk répondit par un index levé bien haut sans lui accorder le moindre regard. Le barman posa alors ses deux mains sur son cœur la mine choquée.
_ "Mon cœur saigne de voir de telles vulgarités dans mon établissement" déclama-t-il, avant de saluer poliment Constantine
Lisbeth râla dans sa barbe en russe, ce qui fait rire son interlocuteur.
Ils s'installèrent à l'abri des regards dans une alcôve. La carte des alcools leur fut servie rapidement, et il y en avait un sacré choix.
_ "Prenez c'qu'il vous fait plaisir, c'est pour moi" lâcha la russe en commandant un burger au bacon.
_ "J'vais m'changer" fit-elle avant d'éternuer à nouveau, partant dans l'arrière boutique.
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Mer 12 Oct 2022 - 0:17
Quelques gouttes d’eau ont commencé à tâché le trench coat du magicien. John Constantine ne semble pas avoir beaucoup de patience avec l’étrangère. Avant qu’elle ne puisse placer un seul mot, il l’invita à prendre la fuite avant de faire une quelconque erreur. Le britannique pouvait paraître froid, mais il faisait surtout ça pour ne pas à avoir à enterrer un autre cadavre quelques semaines plus tard. De son meilleur accent étranger, la jeune femme s’emporte et gesticule juste devant lui pour extérioriser une colère que John avait volontairement provoquer. Il ne bouge pas d’un cil, seule la fumée de sa cigarette se permet d’onduler au-dessus de leur tête. Il en faut bien plus pour effrayer le célèbre John Constantine, celui qui extorque les créatures mystiques.
Entre deux grommèlements, John avait eu le droit à quelques éléments de réponses. Elle a besoin de ses services mais le mage ne s’était pas installé à Gotham City pour vendre ses services, bien au contraire. Il lève un sourcil au ciel, laissant sa cigarette se consumer toute seule. Ses réponses ne plaisent pas réellement à Constantine.
« Si tu voulais quémander mes services, il te suffisait de m’envoyer un fax. Je me serais fait une joie de te mettre sur ma liste d’attente. Si c’est pour un exorcisme, c’est probablement trop tard pour ton cas mais je peux te conseiller de bons prêtres pour te remettre dans le droit chemin du Seigneur tout puissant. »
Un commentaire déplacé sur le look de son interlocutrice, un brin de sarcasme et de cynisme dans le timbre de sa voix. John ne cherche pas à être agréable, il cherche à la faire fuir mais elle a gaspillé beaucoup trop d’énergie pour abandonner. Elle insiste, elle veut parler, John souffle d’exaspération. Elle agite ses bras pour l’inviter à le suivre, il reste immobile les premières secondes mais le coup de l’alcool le fait réagir. Une bonne bouteille gratuite ? Il ne dit jamais non. Rien ne lui empêchera de briser ses rêves et de repartir après avoir vider son compte en banque à coup d’alcool fort. Avait-il mieux à faire en cette fin de journée ? John pèse le pour et le contre alors que l’étrangère s’éloigne progressivement en l’invitant, de nouveau à le suivre.
« Ecoute ma belle, t’es bien gentille mais j’ai pas vraiment toute la soirée pour écouter tes traumatismes d’enfance avec ton père donc t’as intérêt à… »
John s’était rapproché pour apercevoir l’inconnue à califourchon sur sa bécane, elle lui tend un casque, comme s’ils étaient pote depuis toujours. De nouveau, Constantine hésite avant de jeter son mégot de cigarette pour enfiler le casque. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, John n’était pas un grand adepte des véhicules à deux roues. Il préférait le bon vieux taxi de son ami Chas, c’était beaucoup plus facile de fumer sa cigarette à l’arrière de la voiture, la fenêtre ouverte. Ici, il est obligé d’être un chouillat trop tactile avec une parfaite étrangère, enrouler ses bras autour de sa taille pour éviter de se manger le goudron. Du coin de l’œil, il l’observe par-dessus l’épaule de la femme l’ordinateur portable qu’elle a sorti pour pianoter quelques secondes sur le clavier.
« Tu veux bien lâcher cet écran deux minutes et te concentrer sur la route ? »
Elle devait déjà s’estimer reconnaissant qu’il ne lui est pas tourné le dos. Elle lui répond que c’était nécessaire pour accélérer leur voyage, sérieusement ? John n’était pas un mordu de technologie, il limitait ses interactions aux écrans et son smartphone n’était pas le plus performant du commerce. Sur ce point, il était un peu vieux jeu mais l’assumait totalement. Comme elle l’avait prédit, le voyage fut relativement court et John se retrouve en face d’un pub, comme promis. Il fixe la discrète enseigne un moment avant d’emboiter le pas de son accompagnatrice pour entrer à l’intérieur.
Le barman la reconnait directement, John se fait tout petit, il a bien envie d’une cigarette mais craint de ne pas pouvoir allumer sans se faire réprimander. Mécaniquement, le magicien emboite de nouveau le pas de l’étrangère pour s’installer à ses côtés. Il s’étale sur le dossier de sa chaise, John est un habitué des bars, il n’a pas besoin de jeter un coup d’œil sur la carte des cocktails pour savoir ce qu’il veut. On ne change pas une équipe qui gagne, un gin tonic, peut-être deux, ou trois. John avait tellement noyer sa jeunesse dans l’alcool qu’il avait développé une certaine résistance, à moins que ça ne soit le sang de Nergal qui lui permettait de ne pas ressentir les effets de l’alcool.
Pendant qu’il prend le temps de commander, la jeune femme s’est levée de son siège pour quitter les lieux quelques instants, lassé d’être encore toute trempé. John n’éprouvait aucune culpabilité pour l’avoir laissé poireauter dans le froid pendant plusieurs heures, jusqu’à la faire tomber malade. Non, il voulait savoir jusqu’où elle était prête à aller pour réclamer les services d’un maître des arts occultes à la réputation discutable.
« Dois-je te rappeler que je ne suis pas trop d’humeur à patienter ? » rétorqua John pour l’inciter à accélérer la cadence, avant qu’il ne termine son verre.
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Lun 17 Oct 2022 - 13:39
L'emmerdeur
Un parfait emmerdeur, si Liz avait eu le choix, elle n'aurait pas fait appel à un tel casse-couille. Quand il ouvrait la bouche, c'était pour une moquerie acerbe. Il avait visé juste avec son père, mais elle se contenta de mettre les gaz et de se concentrer sur la route. Pas besoin qu'il remarque les faiblesses de la Petite Souris. Elle avait d'autres chats à fouetter. Son petit programme avait parfaitement fonctionné. Faire passer les feux aux verts, c'était simple, mais faire en sorte qu'il n'y ai aucun accident par la suite, il fallait recalculer en temps réel la rotation des feux en fonction de la volumétrie du trafic. Là encore, l'art était difficile, mais la critique facile. Il ne se priva pas de se moquer de sa conduite.
Et même arrivé au Pub, le seul lieu un peu anglais que Liz connaissait de tout Gotham, et qui pouvait le mettre de meilleurs humeur, ce fut le contraire qui se passa.
« Dois-je te rappeler que je ne suis pas trop d’humeur à patienter ? »
Liz fit demi-tour et retourna s'asseoir, dans un bruit de vêtements trempés, ses yeux lançaient des éclairs, sur le magicien, tant il l'énervait. Ce dernier restait stoïque à jouer avec son verre d'alcool. Elle sortit son Zippo et s'alluma une clope, avant de ranger son paquet dans ses poches humides. Un miracle que le tabac ne soit que légèrement humide. Elle envoya valser les premiers effluves de fumé dans la figure du magicien. Le barman, de loin lui cria gentiment que c'était interdit, elle lui renvoya un "MERDE !" Des plus vulgaire. Les deux en restèrent-là devant le magicien.
_ "T'es pas trop d'humeur à rien du toute façon, on dirait bien" lâcha la russe en le pointant du doigt avec sa cigarette. Un mélange de tabacs russe dont les vapeurs sont très peu raffinées.
_"Une magicienne barrée, une certaine Eugénia, m'a jeté un sort, sans que j'lui demande rien. J'voudrais qu'vous m'en débarrassiez, du sort. Elle a fait un truc pour se téléporter sur moi quand elle le veut." Évoqua la petite Russe en évitant de trop trembler de froid.
_ "J'connais rien au moyen de paiement magique. J'vous laisse me dire ce que cela va me coûter. Mais prenez v'otre temps... J'cultive un rhum là !" Fit-elle un peu agacé avant de se lever à nouveau puis de filer vers l'arrière boutique se sécher. Elle ne lui avait encore rien dit pour le second service. Mais elle voulait le connaître un peu avant de tout lui dire.
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Mer 2 Nov 2022 - 19:41
Si John n’était pas réellement optimiste à l’idée de boire un coup avec une inconnue qui réclamer ses services. Il était simplement resté pour la bouffe et les boissons gratuites, sa curiosité avait probablement eu un rôle à jouer dans cette histoire également. Le sorcier s’était étalé sur le dossier de sa chaise, écartant les jambes avec une certaine attitude désinvolte. John ne cachait pas son manque d’enthousiasme et son impatience. La seule chose qui pouvait le retenir dans ce pub, c’est l’arrivée du serveur fort charmant avec son gin tonic qu’il vient déposer à ses côtés. Quitte à attendre et se taper les supplices de la punk à chien, autant en profiter pour prendre une partie de son portefeuille.
« T’as tout compris ma chérie. » rétorque John après la première remarque de l’étrangère.
John a profité de la présence du serveur pour commander un peu plus qu’une boisson, son diner du soir. Pour cette occasion, il allait passer outre son régime et se péter le bide. Adieu la taille de guêpe, bonjour le bon hamburger et son panier de frite bien grasse. Tout en grignotant ses patates baignant dans l’huile et le sel une par une, il écoute les requêtes de l’étrangère avec une oreille à moitié attentive. Elle avait besoin des services d’un sorcier, certaine d’avoir été maudit par quelqu’un, une femme dont le nom ne lui revenait pas.
Mille et une pensées ont commencé à se promener dans son esprit. Si le nom de la sorcière lui était complètement inconnue, il s’agissait probablement d’une charlatane, une personne qui faisait croire au plus naïf qu’il pouvait faire revenir l’être aimé, l’argent, guérir toutes les maladies possibles et inimaginable. John imagine cette personne, cette femme experte en informatique, capable de duper le monde du numérique s’est laissé duper par une pseudo mage qui l’aurait maudit ? Le britannique ne peut pas s’empêcher de garder son sérieux. Elle vient de lui tourner le dos et John ne peut s’empêcher de pouffer de rire. Il n’avait pas retenu son fou rire bien longtemps. Elle était déjà loin mais cela n’avait pas retenu Constantine pour rire aux éclats quelques instants.
Constantine perd probablement son temps dans ce pub, mais il ne dit jamais non à de la bouffe gratuite. Il aura quand même eu le droit à un bon fou rire, un repas assez copieux pour tenir la soirée et une rencontre insolite. John est resté silencieux jusqu’au retour de l’inconnue désormais au sec. Il avait fait quelques efforts supplémentaires pour retenir ses rires lorsqu’elle est revenue dans son champ de vision. Très vite, le dialogue peut reprendre et le prétendu magicien ne comptait pas y aller de main morte.
« Donc... » John mâchouille bruyamment une frite. « ... si je résume bien... » Il termina de mâcher et avaler sa frite avant de continuer. « T'es en train de me dire que tu as fait tout ce chemin pour me demander de te venir en aide parce qu’une soi-disant sorcière, similaire à ses femmes qui pensent qu’une bougie enroulée de cannelle et d’herbes de thym ramènera la chance et l’argent dans leur foyer t’a maudit ? »
Il ne peut pas s’empêcher de faire apparaître ce sourire moqueur au coin de ses lèvres. Il haussa les épaules, peu intéressé par la mission qui lui était proposé. Il ne compte pas le nombre de personne qui se font avoir par des gens qui se font passer pour des marabouts, diseuses de bonne aventures, sorcière des réseaux sociaux qui les maudissent avec ce qu’ils ont sous la main.
« J'espère que tu as au moins conscience de la débilité de ta requête. Je ne sais pas... tu n’as qu’à lui proposer un verre la prochaine fois qu’elle se téléportera sur toi. Sur un malentendu, tu finiras par devenir amie avec elle et c’est toi qui ne voudra plus la lâcher. »
John ne cache pas sa désinvolte et ses paroles crues. L’histoire ne lui semblait pas crédible et il est fatigué de recevoir les demandes de personnes trop naïves. Pourtant, avoir une pro du hacking dans son répertoire avait un avantage que même Constantine ne pouvait pas ignorer mais sa mauvaise humeur prend le dessus.
« Tu sais combien de personne me font le coup de la malédiction alors qu’ils sont juste cons comme leurs pieds ? Tu t’es fait berner par une idiote, admets le ça t’aidera peut-être à dormir moins bête cette nuit ma chérie. C'est un conseil magique et gratuite que j'te donne ! Ne me remercie pas. »
Messages : 774 Date d'Inscription : 20/03/2021
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Jeu 3 Nov 2022 - 13:09
N'y connait rien
Liz, de retour à sa place, était maintenant toute sèche à présent. La petite Gothique portait des vêtements trop grands pour elle, on voyait à peine dépasser ses bouts de doigts de ses manches. Elle ouvrit la bouche pour répondre aux propos agaçants du blondinet en train de mâchonner ses frites. Liz finis par frapper du poing sur la table, avec sa force toute relative, les verres et les bouteilles ne tremblèrent que légèrement. On aurait pu voir l'espace d'un instant fugace une trace de douleur dans les yeux vert et bleu de la jeune femme. Elle était quitte pour un beau bleu sur son avant-bras maigrelet. Quelques visages ridés se tournèrent vers eux, puis se détournèrent bien rapidement pour retourner à leurs jeux respectifs.
_ "Espèce de crétin ! J'parle d'Eugénia Rogova, l'adjointe au maire, qui fait des éclairs avec ses pieds et qui peut faire fondre des armées entières quand elle est mal lunée, la Teslady ? Elle vit dans une maison... Mystérieuse ou j'sais pas quoi... Qui bouge toute seule." Pesta-t-elle.
Mais juste avant de lui lancer une autre pique, elle se laissa tomber dans le fond du fauteuil frappé par l'évidence : il ne connaissait pas la magicienne.
_ "En fait, vous savez pas d'qui j'parle... Vous r'gardez juste jamais pas la télé... Ironheight tout ça... Vous êtes un gros nul... ça vous passe complètement au-dessus..." Fit-elle sur le ton de l'évidence.
Lisbeth croisa les bras en détournant le regard, elle devait trouver un autre magicien, quelqu'un de plus sérieux de plus au courant des capacités de son Eugénia, peut-être que Papa Midnight le patron du spa pourrait faire l'affaire. Elle l'avait aidé par le passé.
Son visage se fit plus calme à mesure qu'elle pensait aux solutions qui s'offraient à elle. Dans sa tête, son entrevu avec le magicien était terminée. Elle se saisit d'une frite et la goba d'un trait.
_ "Tu manges enfin petite souris... Ce n'est pas le toute de casser mon bar... Il faut prendre des forces pour cela, tu es toute malingre, tu flottes dans tes vêtements..." Fit le maître d'hôtel dans un anglais impeccable. Puis servi un second verre à Constantine, qui n'avait rien demandé.
_ "J'ai un métabolisme qui brûle tout ce que j'mange, j'prends jamais de kilo" répondit la petite punk machinalement.
_ "Cadeau de la maison, pour nous faire pardonner de la mauvaise éducation de notre hôte" lança le barman en s'inclinant de façon très british face au magicien.
Liz pesta dans son coin en fixant le lambris, mais ne répondit pas.
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Dim 13 Nov 2022 - 17:16
L’antipathie de John avait fait son effet, Lisbeth s’était emporté. Malgré le regard noir et la voix qui haussait d’un ton, le sorcier n’avait pas bouger d’un cil, grignotant son panier de frites sans broncher pendant qu’elle lui faisait le résumé du bordel qu’était cette ville. Finalement, la description finit par lui mettre la puce à l’oreille. Une adjointe au maire aux pouvoirs beaucoup trop destructeur pour une faible d’esprit. Il n’avait pas eu besoin de passer la journée le nez sur la chaine locale pour croiser cette cinglée. Il finirait presque par avoir de la pitié pour elle. Doucement, il laissa sa colonne vertébrale se coller au dossier de sa chaise pour s’avachir sur cette dernière avec un léger rictus sur le coin de ses lèvres.
« Connais pas. » ment le britannique.
Elle pouvait bien continuer de l’insulter comme bon lui semblait, John ne réagissait pas. Il avait l’habitude d’être traité de tous les noms. Lisbeth était relativement soft à côté des personnes qui avait eu la mauvaise idée de croiser sa route. John hausse légèrement les épaules avant de se permettre d’attraper sa boisson pour en boire quelques gorgées. Il attend quelques secondes supplémentaires avant d’acquiescer aux paroles de Lisbeth, une dernière provocation.
« Effectivement, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Cette ville est un véritable trou à dégénéré mental »
Pourtant, Constantine est en pleine réflexion. Si la pseudo magicienne avait bien maudit cette personne, il pouvait clairement retourner la situation à son avantage. John n’est pas un excellent informaticien. Pire que ça, il n’arrivait toujours pas à dompter son smartphone, cadeau de Zee pour l’aider à être en adéquation avec le monde moderne. Il avait bien remarqué les facilités de son interlocutrice pour dompter la technologie qui les entoure, un don qui manquait cruellement à Constantine. Tôt ou tard, il est possible que le britannique ait besoin de ses services. S’il voulait avoir cette femme dans son répertoire, il aurait besoin d’être un peu plus amicale et de répondre à sa problématique.
Un deuxième protagoniste s’approche de la table pour venir s’excuser à la place de Lisbeth pour son comportement. John souffle du nez en laissant échapper un sourire sur le coin de ses lèvres en sachant qu’il est probablement le plus exécrable des deux sur cette table. L’étranger prit le temps de se redresser convenablement sur sa chaise, prenant ces dernières frites avant de répondre.
« Merci. » Il redresse son regard en direction du maître d’hôtel avec un sourire beaucoup plus agréable, presque charmeur. « Finalement, est-ce qu’on pourrait nous rajouter 3 shots de vodka, histoire de nous réconcilier un peu ? »
Le serveur accepte, John l’a remercié d’un geste avant de se tourner vers cette femme. Il ne compte pas réellement payer l’addition. Son visage avait l’air beaucoup moins froid qu’il y a quelques minutes. Il a une idée derrière la tête déjà toute prête. Avant de se mettre la punk dans sa poche, il a besoin d’être certain qu’il s’agit bien d’une malédiction et pas d’un vulgaire placebo, du chantage digne du personnage qu’on décrivait. Les shots sont rapidement déposés sur la table entre les deux individus. Pendant tout ce temps, John était resté silencieux pour finir poliment son assiette. Il s’approche des trois petits verres et glissa l’un de ses mains à l’intérieur de son manteau.
« D’abord, on va vérifier que cette… Eugénia, c’est ça ? Ne s’est pas juste foutu de ta gueule et que tu n’es pas en train de me faire perdre mon temps. »
Il sort de sa poche intérieure, un flacon métallique. A l’intérieur se trouvait une mixture translucide dont il valait mieux ignorer la composition. John se permet d’y verser quelques gouttes dans chacun des verres avant de les faire glisser un par un en direction de la demoiselle avec toujours ce même rictus sur le coin de ses lèvres.
« Cul sec. Si tu es réellement maudite, ton corps refusera la boisson et tu finiras par gerber le tout dans les prochaines minutes. Tu voulais que je t’aide, nan ? »
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Mer 16 Nov 2022 - 13:15
Maux de ventre
Liz l'avait pris en grippe avec son petit air cynique et son trench-coat à 5$ mais elle n'arrivait pas savoir s'il lui mentait sur le fait qu'il connaissait ou pas Eugénia. Dans le doute, elle préférait se dire qu'il lui racontait des bobards. Même en le secouant verbalement, il ne bougeait pas se contentant de hausser ses épaules et de siffler son verre. Liz se leva et enfila son cuir en pestant en russe, mais la situation changea un peu quand Constantin parla de réconciliation, son visage aussi s'adoucit... Ou alors il avait juste arrêté se sourire bêtement... Lisbeth ne savait pas trop comment le prendre... Mais décida finalement de ce rassoir... Le bénéfice du doute ou un truc dans le genre.
Le magicien sorti de son imperméable Colombo une flasque et versa quelques gouttes d'un liquide dans chacun des shots de vodka pour finalement les pousser un par un verre la petite punk. Tout ce cirque avait l'air de le faire marrer. Mais Liz pencha le nez en direction des verres la mine circonspecte.
« Cul-sec. Si tu es réellement maudite, ton corps refusera la boisson et tu finiras par gerber le tout dans les prochaines minutes. Tu voulais que je t’aide, nan ? »
_ "Si c'est un truc genre GHB, j'te pète les deux bras" l'avertit-elle sur un ton morne. Elle appela le barman et lui demanda un sac-poubelle. Vu ce que faisait Eugénia avec ses ennemis avec ses pouvoirs, le sort qu'elle lui avait jeté devait lui aussi être costaud. Autant ne pas en mettre partout. Mais l'idée qu'il fût éclaboussé n'était pas si déplaisante que cela.
La Petite Souris avait l'habitude de ces petits verres d'alcool fort, mais cette fois elle ne prit ni le sel ni le citron qui allaient traditionnellement avec. Elle vida le premier d'un trait et porta sa main sur le second verre. Le liquide lui réchauffa l'œsophage comme à son habitude, mais une fois arrivé dans l'estomac, ce fut une autre histoire. Liz commença par grimacer puis mit sa main sur son ventre avant que son pouvoir ne vienne incontrôlable et fasse exploser les deux derniers petits verres. Pâle comme un cul et en sueur, elle finit par vomir tout qu'elle avait mangé quelques minutes avant. Elle grimaça de douleur, ses cheveux collant à son visage, la jeune femme paraissait vraiment mal. Son corps voulait encore chasser l'intrus alors qu'elle n'avait plus rien à expulser.
La crise finie par passer, lentement. Liz se remit à respirer plus normalement et se redressa sur son siège, Mais la hackeuse gardait le teint pâle de la droguée en pleine descente. Le barman arriva prestement pour comprendre pourquoi sa cliente était malade et lui posa une main paternaliste sur l'épaule. La punk la chassa immédiatement d'un revers.
_ "J'supporte pas qu'on m'touche" fit-elle méchamment. Le barman batit en retraite derrière son bar en maugérant.
_ "Bon vous êtes content ? On peut passer à la suite ?" Lâcha-t-elle avec son petit accent russe.
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Sam 3 Déc 2022 - 21:57
John s’était légèrement reculé sur sa chaise pour laisser son interlocutrice respirer et lui laisser l’occasion de faire son choix. Il ne la forçait pas à en boire le contenu, ce n’était qu’une simple suggestion. Elle pouvait toujours se lever de sa chaise pour tourner les talons, John ne lui en tiendrait pas rigueur, loin de là. Il laisse échapper un sourire amusé lorsque la petite hackeuse pensait que John cherchait à la droguer comme n’importe quel pervers. Il secoue légèrement sa tête.
« Je crois que tu surestimes ta capacité de séduction ma belle. »
Il titille, le ton de sa voix n’est pas agressif et il prend un malin plaisir à taquiner son interlocutrice pour tester sa patience et voir à qui il avait réellement à faire. Il n’aura pas le temps de remuer le couteau dans la plaie car la punk avait commencé à avaler le premier shot du mélange improvisé de John. Au début, elle ne ressentira pas immédiatement les effets, il en a conscience et observe avec un regard détaché chaque pli de sa peau à la recherche du moindre indice qui pourrait le mettre sur la piste d’une réponse.
Le sorcier britannique n’a pas besoin de se montrer aussi impatient car au dernier shot, la jeune femme rejette très vite la boisson et John observe la scène sans réagir, comme s’il avait l’habitude de la voir dans ce mal. Il ne se permet pas de se lever de sa chaise, encore moins de lui venir en aide mais au moins, il a la réponse à sa question. John avait probablement sous-estimé les talents mystiques de cette Eugénia.
Peu importe, si John Constantine a accepté de rendre service à cette femme, c’est qu’il avait déjà quelques idées derrière la tête. Il avait déjà sorti son téléphone pour tenter désespérément de trouver son répertoire. Depuis le temps, il n’est pas parvenu à s’en servir correctement et perdait des minutes précieuses à chercher un truc aussi simple qu’un vulgaire contact. Il grogne intérieurement avant de lever ses yeux vers la jeune femme qui s’était remis de son indigestion.
« Maintenant j’ai besoin de passer un coup de fil alors reste tranquille deux minutes et respire un coup. » il finit par retrouver ce qu’il cherchait. « Parlons bonne manière cette fois. Tu dois bien avoir un petit nom ? »
John colle son smartphone à son oreille et attend patiemment que la personne qu’il cherchait à joindre daigne répondre. Il n’est pas réellement certain qu’elle décrochera mais il espère secrètement que sa chance lui permettra d’avoir quelqu’un au bout du fil. Effectivement, quelques secondes plus tard, une âme finit par décrocher, le sourire fictif de John illumina son visage en moins d’un instant.
« Hey Clarice, comment va ma vieille peau préférée depuis tout ce temps ? »
« Si c’est pas du John Constantine tout craché. Tu oses m’appeler après ce que tu as fait ? Si je te retrouve espèce de sale petite merde, je t’arracherai les bourses avec les dents. »
C’est une voix de femme assez âgée, atteignant facilement la soixantaine. John n’avait pas réglé le son de son téléphone et il était facile pour la petite punk installée à côté de lui d’entendre toute la conversation. Le petit show du britannique n’avait eu aucuns effets sur cette vieille connaissance qu’il semblait avoir berné dans un passé incertain.
« Toujours aussi rancunière. Ecoute j’aurais besoin de tes servi… »
« Pour un homme qui ressurgit d’entres les morts après avoir voler ma marchandise je te trouve bien arrogant de prétendre pouvoir bénéficier à nouveau de mes services John. »
« Je me suis dit qu’on pouvait allumer le calumet de la paix et… que tu pourrais rendre service à une amie maud… »
« Les catins que tu baises ne méritent pas mon aide et toi encore moins. Ne m’appelle plus jamais ou je viendrais personnellement te refaire ta sale face de merdeux. »
Il n’a pas eu le temps de sortir le moindre argument, Clarice a raccroché au nez de John Constantine, le laissant seul avec une femme maudite qu’il devait libérer. Son regard se tourne vers cette même femme, il ne répondit pas grand-chose. Son petit génie essaye tant bien que mal de trouver une solution alternative. Il en avait bien une mais il n’était pas encore certain de disposer des capacités requis pour ce qu’il avait en tête. Pourtant, il ne tarde pas pour trouver un plan B, même s’il semble beaucoup plus périlleux que prévu.
« Bon, j’espère que tu as décuvé parce que je vais avoir besoin d’un chauffeur pour me ramener à mes quartiers. J’ai laissé tout mon matos pour te débarrasser de tout ça. »
Il posa une cigarette flambant neuve entre ses lèvres avant de lever les yeux vers elle.
« Tu veux toujours de débarrasser de ça, nan ? »
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Sujet: Re: La souris et le magicien (Ft. J Constantin) Mar 6 Déc 2022 - 14:39
Arrêts des hostilités
« Je crois que tu surestimes ta capacité de séduction ma belle. »
Lisbeth ne cilla pas à la boutade. La punk avait connu pire comme remarque désobligeante sur son physique. Elle ne voulait pas être belle, susciter le désir chez les autres ne l'intéressait pas, ce qu'elle voulait, c'était passer inaperçue et qu'on lui fiche la paix Si l'on combinait sa petite taille ajoutée au fait qu'elle n'était pas épaisse et enfin une poitrine fort peu développée, on obtenait une fille quelconque et pas vraiment désirable. La moquerie coula donc sur la hackeuse comme de l'eau sur les plumes d'un canard.
Le magicien ne bougea pas non plus pour l'aider alors qu'elle était pliée en 4 à vomir ses tripes. C'était peut-être cela qui l'agaçait le plus. Le fait qu'il ne réagissait pas comme le commun des mortels. Toutes les personnes qu'elle connaissait, il aurait posé la main sur l'épaule pour lui signifier sa sympathie. Il maniait l'indifférence et la condescendance aussi bien qu'elle-même. Mais selon elle, il y avait une forme d'injustice à lui opposer sa propre façon de faire. Qui, elle, l'utilisait pour se protéger des autres.
_ "Liz" fit-elle en reprenant le contrôle de son ventre et de sa respiration. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus. Pour le moment, il n'avait réussi qu'à lui faire ingérer un vomitif. Pas de quoi se targuait d'être magicien. La suite serait peut-être plus à la hauteur de ce qu'on lui avait vendu quand on parlait de ce type ?
La mutante assista à un coup de téléphone entre une dénommée Clarice et John. Le souvenir qu'avait laissé l'anglais était encore bien vif dans la mémoire de son interlocutrice. A tel point qu'il s'était fait rembarré sans ménagement. Pendant un très court instant, il avait eu un air penaud, puis il avait repris son sourire enjôleur avant de changer de conversation et de lui proposer une solution. Il aurait de quoi lui débarrasser de son envoûtement chez lui.
Mais à présent, la petite brune le fixait comme s'il s'était métamorphosé en vipère. Il fallait dire que son hobby était de poursuivre les hommes qui n'aimaient pas les femmes. Et la catégorie "voleur", comme le disait si bien Clarice, en faisait partie. Si, en plus, pure spéculation de la part de la petite russe, il usait de ses pouvoirs magiques pour les détrousser des femmes, alors Liz ne trahirait pas ses idéaux pour qu'il lui ôte sa malédiction.
Peut-être même que toute cette antipathie dont il l'abreuvait depuis qu'ils s'étaient rencontrés était uniquement du au fait qu'elle était une femme ?
_ "On va s'arrêter là. J'vais appeler une aut'e personne." Répondit-elle en haussant les épaules.
Le barman, d'une façon toujours très distinguée, apporta une serviette propre à Lisbeth afin qu'elle puisse s'essuyer le visage. Elle était déjà pâle et avait maintenant des cernes sous les yeux, un vrai petit zombie.