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 La banquise est froide PII

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MessageSujet: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyMer 19 Jan 2022 - 21:18

La banquise est froide PII
Jameson ft. Oswald C. Cobblepot

Le froid est mon territoire

       Lorsque Jameson rentre dans la limousine du pingouin, cette dernière s’affaisse sous les 190kg du colosse mais elle ne semble pas en souffrir puisque cette dernière se met aussitôt en route, direction le genre de lieu que le Glouton n'avait encore jamais visité depuis son arrivé à Gotham : l'Iceberg Lounge. Il n'en avait entendu parlé que par les bouches de quelques collègues mercenaire, le genre d'endroit luxueux où l'on retrouve la crème de la société de Gotham et les plus grands criminels de la cité bien que les deux allaient souvent de pairs.
       Bien qu'il ne soit pas un grand amateur du luxe, il ne peut nier qu'être baladé en limousine à quelque chose de grisant. Ils traversent Gotham comme des dieux parmi la plèbe et ce n'était pas le confort incroyable des sièges qui allait le faire mentir. Le trajet se fait dans le calme, le pingouin parle de temps à autre lorsqu'ils passent devant des bâtiments qu'il connaît mais le carcajou l'écoute d'une demi-oreille, il est bien plus concentré par les bouteilles de champagne que sort l'un des sbires de l'homme d'affaire et qu'il se fait une joie de descendre goulûment.
       Arrivé à destination, les videurs qui gardent l'entrée de la boutique s'écarte avec respect du chemin du pingouin, mais ils ne peuvent s'empêcher de lancer un regard curieux et effrayé au thérianthrope qui l'accompagne... Il faut dire qu'il est couvert de sang et que son apparence est aux antipodes du qualificatif ''amical''.  Ils s'attablent ensemble sur une table isolée et à l'étage, probablement le genre qu'on réserve au gratin des lieux. Tandis que le pingouin demande au serveur diverses fantaisie, Jameson en profite pour jeter un œil à son environnement. Le coin est luxueux, de nombreux clients bien vêtus mangent et discutent entre eux calmement, loin du brouhaha habituel des boites fréquentées par le commun des mortels. Un orchestre, bien ancré dans un coin, joue avec de raffinés instruments des airs de blues et de jazz, les sonorités préférés du chasseur. Il y règne une certaine fraîcheur, mais celle-ci n'est pas dérangeante. Probablement cette dernière provient-elle de l'immense monticule de glace qui règne en son centre et où se produit divers spectacle. A n'en point douter, c'est sa présence qui à valu au lieu le nom de ''Iceberg Lounge''.
       Jameson laisse on esprit vagabondé quelques instants, suffisamment longtemps pour qu'une armada de serveurs blinde la table de divers mets mettant l'eau à la bouche. Jameson ne peut se retenir, comme un animal sauvage il saisit un morceau de viande quelconque et l'englouti en deux bouchées. Elle est succulente. Mais les manières du Glouton ne sont pas en adéquations avec le lieu. Les serveurs le regarde comme s'il venait d'offenser la sainte vierge elle-même. Il n'en a cure. Il continue à manger comme le plus malpropre des malotrus et, tout en continuant à s'empiffrer, il sort une photo de l'une de ses poches et la glisse sur la table, en direction d'Oswald. elle représente une jeune femme rousse d'une grande beauté.

       –Connaissez vous Achille Milo ? Amanda Waller ? Probablement, s'exprime-t-il finalement la bouche à moitié pleine, je suis issu de quelques expérimentations de ces gens-là mais ils ne se sont pas arrêté à moi. Cette femme sur la photo, c'est le projet VANE. Ma protégée. Et elle est ma condition. Je veux que vous veillez sur elle jusqu'à ce que j'ai éliminé ceux qui nous poursuive. En plus de ce que vous avez mentionner précédemment. Nos poursuivants sont puissant et ont des moyens et l'âge commence à se faire sentir sur mes épaules. Je ne pourrais pas les effrayés éternellement.

       Jameson continue de s'empiffrer, il se demande si ses adversaires peuvent faire peur au pingouin. Évidemment, les yakuzas aussi pouvaient protéger Thalia, mais le risque de trahison était important si ses poursuivants y mettaient le prix. Alors que, même si le pingouin n'était pas un homme honnête comme il le dit lui-même, il avait une fierté, le genre de fierté qui le poussait à montrer que c'est ''lui qui a la plus grosse'' et donc à repousser les tentatives de rachat du projet VANE. De surplus, si Jameson se montrait indispensable dans les affrontements a venir, il y réfléchirait à deux fois avant de se débarrasser de lui.

 
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Cobblepot
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Oswald C. Cobblepot
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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyJeu 20 Jan 2022 - 20:37

Le retour en voiture s'effectue de manière calme, et le Pingouin réfléchissait. Il réfléchissait aux possibilités, à ce qui pouvait découler de tout ce marchandage dans lequel il venait de s'empêtrer. On ne peut pas dire que les choses avançaient, et que les négociations allaient dans le bon sens, non. Pas encore du moins, mais peut-être que ? Rien n'était joué, et pour tout dire, Oswald réfléchissait à comment il pourrait satisfaire un être aussi énorme que celui-là. C'était vrai quoi, le bonhomme était du genre à consommer, et à dévorer. On le surnommait le "Glouton", ouais, un grand gaillard comme ça, ça doit dévorer un bœuf entier pour le petit déjeuner. Oswald pensait aux sommes d'argent qu'il devait débourser pour nourrir un tel monstre. Mais qu'importe, si le résultat est là, l'argent serait rentabilisé en quelques semaines. L'important était de nettoyer les rues des Yakuzas et de ces sales jaunes qui se baladaient maintenant en dehors de leur enclave dégueulasse. Pfeuh, Chinatown. Si le Pingouin avait été élu maire, il aurait fait raser ce quartier de crétins dégueulasses qui bouffaient du chien avec du canigou, ou qui laquaient leurs canards avant de les dévorer. Des sauvages. La limousine s'arrête enfin, Lark ouvre la portière, et le Pingouin parait. Les hommes de la sécurité saluent leur patron avant s'approcher du grand escogriffe qui était derrière.

"Il est avec moi."

Grogna Oswald tout en passant, un sourire au bec, fumant de son porte-cigarettes. Oswald l'invita à le suivre jusqu'au carré VIP de l'Iceberg, là où il pourrait être enfin accueillit de la meilleure des façons. Aussitôt, des ordres furent donnés en cuisine. Nourriture, boissons, et bien sûr, le service impeccable qui va avec. Oswald eut sa grand part de crevettes, qu'il adorait. Plongeant ses mains dans le plat, Oswald commençait par croquer les crevettes, qui n'avaient pas été dépiautées. Le Pingouin aimait les entendre croquer sous la dent. Il mangeait tout dans la crevette, même la carapace. Il n'était pas un faible, et certainement pas quelqu'un d’apeuré. Tout comme "Le Glouton", Oswald était un carnivore, et il ne s'en cachait pas. C'est alors que la discussion reprit. Il posait des conditions, et des questions.

"Bien sûr que je connais Amanda Waller, j'ai déjà eu la désagréable surprise de l'accueillir ici-même. Quant à Achilles Milo, ce n'est qu'un raté qui a essayé de se montrer plus malin que les autres. Mais il s'est rétamé comme le raté qu'il est et qu'il restera. Wak wak wak."

Le Pingouin se rappelait d'un sale coup que Milo avait tenté de faire. Un truc bizarre à l'asile d'Arkham, un truc avec des toxines et des trucs bizarres. Tout ce que Oswald savait, c'est qu'à cette époque, il avait été retenu contre son gré dans cet asile horrible et infect, en compagnie de Mister Zsasz, du plus bel effet, malheureusement. Oswald jeta un oeil distrait à la photo qu'on lui présentait. Un projet hein ? Une cavale ? Et ça peut rapporter combien si Waller y mettait le prix ? Patience. Voyons déjà si ce "Glouton" peut accepter le contrat. Et dans le cas où il s'allierait avec les Yakuzas, Oswald savait très bien à qui il parlerait. Innocemment, le colosse venait de dévoiler un point faible. Et Oswald était bon dans une chose : Provoquer et exploiter les points faibles. Gardant cela à l'esprit, Oswald continuait à se bâfrer de ses crevettes.

"D'accord, d'accord. Une protection, ça peut se négocier. L'Iceberg Lounge a sa propre panic room au cas où quelque chose d'horrible arriverait à Gotham. Genre, une attaque au gaz du Joker, de l'épouvantail, ou même du Sphinx. Imprenable, et ma forteresse est déjà imprenable. Le Lounge est parfaitement surveillé, et mes gars sont aux aguets. Impossible d'y entrer sans que je le sache. Même Batman aurait du mal à pénétrer dans mon lieu de tranquilité. Wak wak. La sécurité ici, c'est pas de la merde. Votre amie ... Mademoiselle Vane, sera la bienvenue si elle le désire."

Garantir la sécurité de quelqu'un ? Aucun problème. Oswald savait comment faire, et pour tout dire, il avait des hommes pour ça. Waller avait beau être la chef de tout un bordel sans nom. Elle n'avait aucune légitimité dans ce lieu, et si elle tentait d'envoyer sa Suicide Squad à la con, elle risquait de s'en prendre une bonne derrière le crâne. Le Pingouin ne se laisserait pas attaquer par les abrutis du gouvernement. Même si la tentation était toujours intéressante de négocier pour obtenir certains privilèges, ce que le gouvernement vous donne, peut très bien vous être repris, et souvent dans la douleur. Oswald connaissait bien Waller, et même s'ils s'étaient peu vus, Cobblepot avait fait ses recherches sur elle, et ce qu'il avait trouvé ne lui plaisait pas. Elle était dangereuse, c'était certain. Et le Pingouin ne voulait pas être mêlé de près ou de loin à elle. Appelant un serveur, le Pingouin reprit la parole.

"Deux autres morceaux de viande pour monsieur Arkeley, mon cher invité."

Oh que oui, il était cher. Mais sa participation à la guerre qui approchait serait parfaitement dans les cordes du Pingouin. D'ici peu, la guerre allait exploser. Qui allait la lancer ? Eux ? Ou le Pingouin ? Une chose est certaine, Cobblepot n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Il allait frapper, et il ferait mal très bientôt. Il avait déjà en tête quelques cibles, histoire de fixer un peu le merdier et mettre à mal les jaunes. Le serveur quitta le Pingouin, et quelques minutes après, les serveurs remplirent à nouveau les assiettes. Oswald eut un sourire, tout en observant la foule qui était amassée dans le cercle intérieur du Lounge. Le spectacle ne tarderait pas. Un petit orchestre ferait l'animation toute la nuit. Le Pingouin ayant l'idée lui trottant dans le crâne, reprit une nouvelle fois la parole.

"Admettons que vous travailliez pour moi. Quelle serait la première chose que vous feriez si je vous lâchais ... Disons ... Dans Chinatown ?"


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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptySam 22 Jan 2022 - 21:25

La banquise est froide PII
Jameson ft. Oswald C. Cobblepot

Le froid est mon territoire

        Le pingouin n'était pas un homme stupide, il savait que s'il voulait le soutien du Glouton il lui faudrait accéder à ça requête et, de surplus, qu'il pouvait s'allier avec les Yakuzas contre lui s'il répondait par la négative. Il accepta donc la condition de Jameson. Ce n'était pas rien de se mettre en travers de la route d'une personne comme Amanda Waller. Peu s'y étaient risqué, et le thérianthrope s'était souvent retrouvé à devoir affronté des hordes d'ennemis, seul, sans l'aide de personnes qui, par le passé, était ses amis. C'est à ces nombreux affrontements qu'il devait le nombre incalculable de cicatrices qui recouvrait son corps : les blessures faites par des lames d'argent ne permettaient pas une régénération totale chez sa race et laissaient donc des cicatrices comme sur n'importe quels humains. Pire encore, elles agissaient comme une brûlure, dispensant une douleur parfois lancinante, mais ce n'était pas un problème pour Jameson qui utilisait la souffrance comme un exutoire et un carburant pour alimenter ses accès de rage meurtrière.
       C'est donc après des discussions ennuyantes à en mourir que le pingouin aborda enfin un sujet intéressant qui attira l'attention de son interlocuteur. Le colosse se redressa dans sa chaise, descendit un verre d'alcool d'une traite, et ralentit l'absorption de son repas, montrant qu'il était tout ouïe.

       –Admettons que vous travailliez pour moi. Quelle serait la première chose que vous feriez si je vous lâchais... Disons... Dans Chinatown

       Le carcajou se fendit d'un sourire carnassier. Voilà un homme qui n'avait pas froid aux yeux. Un être humain sur la défensive avait tendance à se terrer dans un coin, à observer son adversaire mettre en place des forces écrasantes pour préparer une réponse bien souvent peu appropriée. Lui, il ne comptait pas se cacher. Il ne comptait pas être un couard ce qui attirait tout de suite l'attention de Jameson. Se battre, encore et toujours, se jeter à corps perdu dans la mêlée, sentir la fièvre du combat consumer son être jusqu'à devenir la violence elle-même. C'était sa raison de vivre, et il respectait ceux qui partageaient cette vision chaotique du monde où la violence est le meilleur des outils pour parvenir à ses fins. La violence engendre la violence ? Connerie. Il suffisait d'anéantir le camp adverse pour ne pas recevoir de vendetta.

       –Vous voulez frapper le premier ? demanda Jameson, intéressant !

       Il descend une autre coupe de ce fantastique alcool que le pingouin a amené sur la table. Ça ne valait pas l'hydromel, mais il était absolument exquis... Et diablement fort. Mais il en fallait des litres pour coucher la bête. Il croqua, ou plutôt goba, l'un des deux morceaux de viande qu'on venait de lui donner. Il ne répondit à son hôte qu'une fois qu'il eut complètement dégluti.

       –Voyons... Je suppose que je pourrais déguster quelques spécialités locales, visiter les lieux, m'imprégner de la culture asiatique. C'est joli l'Asie. J'ai toujours voulu y aller. Et le goût de ces gens-là est plus fin que le caucasien moyen. Une destination idéale si vous voulez mon avis.

       L'homme d'affaires leva un sourcil en l'air, interrogatif. Bien sûr, le pingouin ne devait pas apprécier qu'on se moque de lui, aussi le Glouton décida-t-il de se justifier rapidement pour ne pas le prendre en grippe.

       –Que voulez-vous que je vous dise ? Que si vous me jetez dans Chinatown je ferais un massacre ? Que je dépècerais vivants hommes, femmes et enfants ? Bien sûr, je pourrais laisser une dizaine de cadavres derrière moi, signer avec leur sang que le pingouin leur pisse dessus... Si c'est ce que vous attendez de moi, aucun problème. C'est une mission que je peux mener à bien. Une déclaration de guerre tonitruante qui attirera à coups sûrs l'attention des Falcone et des ''Jaunes''. Mais pas que. Le commissaire Gordon ne laissera pas passer ça et vous l'aurez au cul... Pire, vous pourriez même attirer l'attention du ''Batman''. Ce ridicule homme chauve-souris qui fait respecter sa justice dans Gotham.
Non... Vous êtes plus malin que ça pas vrai ? Il doit bien y avoir des cibles stratégiques à viser... Des enfants, des femmes à kidnapper pour faire passer un message ? Une tête pensante du groupe à éliminer... Ou... Une discorde à créer ?

       Peut-être que cela sera une surprise pour le Pingouin... Mais Jameson n'était pas simplement une brute épaisse dénuée de matière grise. Amy Desford lui avait apprit à lire, philosopher et à agir de manières plus... Vicieuses qu'un simple assaut frontal. Parfois, pour atteindre un gibier difficile à attraper, il fallait mettre en place des stratagèmes complexes. Bien sûr, le Pingouin pouvait rebuter à lui donner de telles informations, mais le regard brûlant et combatif du démon ne mentait pas. Le regard d'un animal en pleine traque. Il en était. S'allier du côté de celui qu'on donnait perdant ça voulait dire qu'il y aurait plus d'adversaires dont il pourrait se délecter... cette simple pensée était suffisante. Il est temps de faire mentir les pronostics !

 
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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyLun 24 Jan 2022 - 13:40

"Wak wak wak wak wak."

Les serveurs ne dirent pas un mot, amenant d'autres victuailles sur la table pour combler une faim d'ogre digne d'un conte de Charles Perrault. L'ogre dévore, mais là où est sa force, parfois, un petit Poucet pouvait se tenir droit comme un "i" et vaincre une bête colossale. Personne n'est infaillible et il fallait bien croire que le plan du Pingouin fut percé à jour. Un rire gras sortit de la gorge du Pingouin. Visiblement, ce n'était pas le premier imbécile venu qui venait à la table du Pingouin. L'homme se montrait cultivé et même pourvu d'une intelligence qui pourrait fendre le cœur. Oswald écarta son sourire, riant de plus belle, et se versant une généreuse dose d'alcool dans le verre avant de regarder l'homme qui se tenait à ses côtés, à travers le liquide rubis qu'il s'apprêtait à boire. Oswald en convenait, l'homme voyait les plans derrière les plans. Il voyait les choses qui s'accentuaient. Il voyait des choses plus censées et moins abruptes que ce que le commun des mortels pouvait concevoir. Souriant de plus belle, Oswald s'avouait que cet homme avait deviné les sous intentions du Pingouin.

"Vous êtes un homme intelligent, monsieur le Glouton. Vous avez sans compris que j'étais un homme de finesse, sous une fine couche de cruauté bien organisée. L'idée n'est pas simplement de démolir le matériel des chinetoques, ça non. Ils peuvent importer des portées de jaunes en provenance de leurs trous à merdes en Asie. Ainsi que des armes de manufacture moyenne. Vous êtes quelqu'un d'intelligent. Si dissension il doit y'avoir, il faut que ça porte les signes de petites guerres internes dans les mafias. Retourner les vietnamiens, menacer les japonais, mettre en déroute les chinois. Il faut créer une certaine tension, quelque chose qui puisse détruire leurs ententes à tous. Cependant, certaines choses peuvent être vues comme de fausses preuves, et les asiatiques ne sont pas des imbéciles. Le moindre geste, et ils verront ma douce patte gantée de noire derrière la moindre agression. Non ... Il faut quelque chose de plus ... Cynique."

Se terrer et attendre la mort. C'était une position qui ne menait nulle part, et qui n'importait à personne. La guerre est violente, il faut donc pousser le délire un peu plus loin. Organiser la paranoïa, et surtout, toucher là où ça fait mal. Oswald était un stratège né, même si personne ne l'avait jamais cru. Il était l'empereur manchot du crime organisé. Un Pingouin qui savait mettre ses œufs au bon endroit, et qui avait survécut assez longtemps pour éviter de finir dans la gueule d'un orque ou d'une baleine. La survie, voila la véritable entité qui animait le Pingouin. Survivre dans une jungle comme Gotham City n'était pas à la portée du premier venu. Tout peut vous tomber sur le coin de la gueule, et Oswald en savait un rayon. La stratégie et la diplomatie, Oswald pouvait établir de nombreuses alliances, mais pas avec les Falcone, et encore moins avec les asiatiques. Où était ce foutu Ventriloque quand on avait besoin de lui ? Où était-il quand on avait besoin de ses armes et de ses troupes ? La guerre approche.

"Les Falcone. Voila le point faible de leur force. Ôtez les Falcone de l'équation, et les asiatiques seront aussi exposés que des canards sur l'eau. Wak wak wak. Le but serait de pousser certains italiens, certains camps à attaquer les chinois, ou bien d'organiser un massacre des deux camps et de montrer que la supposée entente n'est qu'une pâle illusion. Vous savez que c'est possible, il suffit juste de bien disposer nos cartes."

Se levant, un des serveurs tendit au Pingouin, son porte-cigarettes qu'il plaçait entre ses dents. D'un regard, il parcourait l'ensemble de la salle. Allumant sa cigarette à l'embout, à l'aide d'un briquet, Oswald observait d'un air pensif le concert qui commençait. Il avait commandé "Stan et les Wonder Girls" pour trois semaines d'affilée. Les gens en étaient fous. Johnny Charisma serait aussi un des prochains chanteurs qui viendrait à l'Iceberg Lounge. Tout allait bien pour le moment, en termes d'affaires. Pour le moment oui ... Pour le moment, il fallait garder ses bases solides et préparer un possible impact qui ne tarderait pas à souffler les fondements mêmes de l'empire du Pingouin. Quand on gérait un empire, il fallait garder les bases stables, et toujours se tenir prêt à repousser ceux qui tenteront de prendre ce même empire. La guerre était inévitable oui, et Oswald songeait au possible futur qui l'attendait. Un futur glorieux, ou une possible fin tragique digne d'un des plus grands empires romains. Se retournant, le visage du Pingouin se fit plus dur, moins souriant, moins amical.

"Bossworth. Le dossier."

Le colosse noir-américain sortit du rang et posa sur la table, bien en vue de ce glouton, un dossier contenant quelques photos de hauts dirigeants de la pègre chinoise. Des photos de Toshiro Yamashita, Ahn Xian, Lady Shiva, Tian Hong et d'autres ressortissants de la même origine. Mais le plus intéressant, ce n'était pas cela. Non. Le plus intéressant c'était d'abord d'avoir l'ennemi en tête. Puis, le dossier contenait autre chose, quelque chose de plus intéressant à attaquer. Un point faible que beaucoup hésitaient à attaquer : Les familles personnelles. En général, dans les règlements de comptes dans Little Italy, on évitait de s'en prendre aux familles d'un homme qui avait fait beaucoup parlé de lui. Mais le Pingouin n'avait pas un tel sentiment. Oh que non ...

"Attaquer de front les dirigeants ? Pfeuh, c'est d'un commun. Leurs familles ? Je ne suis pas aussi prévisible. Mais ouvrez-donc les dernières pages et vous trouverez certains entrepôts de drogues et de stockage d'armes. Peut-être même leur argent sale y est entreposé. Affaiblir l'ennemi est un moyen de les pousser à commettre une erreur. Comme disait Napoléon Bonaparte, quand votre ennemi s'apprête à commettre une erreur, il ne faut surtout pas l'interrompre. Leur négligence pourrait être un point faible à exploiter."

C'était risqué oui, mais le premier coup se devait d'être planté. Lancer une grande guerre ne serait pas bon pour les affaires mais qu'importe. On ne pouvait pas laisser les chinois et les italiens décider de ce qui se passait dans la ville d'Oswald Cobblepot. Ce serait d'un comble assez ahurissant quand on y pensait. Cette pensée ne fut pas des plus appréciées par le Pingouin. Machiavel était un homme intelligent, bien que trop dans cet esprit de la Renaissance qui le poussait à voir César Borgia comme le Prince ultime de toutes les nations, Machiavel n'avait d'yeux que pour son protégé, mais il en oubliait que le commun des mortels, avec un moindre soupçon d'audace, pouvait lui aussi devenir un seigneur.

"C'est un travail de finesse qui nous attend. Un travail sordide qui doit saper leurs alliances internes. Briser la coalition pour les isoler. Diviser pour mieux régner. Est-ce que vous êtes prêt à aller jusqu'au bout, monsieur le Glouton ?"


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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyMar 1 Fév 2022 - 22:17

La banquise est froide PII
Jameson ft. Oswald C. Cobblepot

Le froid est mon territoire

        Bien que Jameson n'était pas un grand amoureux de la technologie, il appréciait, de temps en temps, de regarder un bon film avachi sur le canapé en dévorant plusieurs kilogrammes de pop-corn. Bien sûr, il avait ses petites préférences et parmi eux il y avait les films noirs, ceux mettant en scène des gangs d'une époque révolue se battant pour le pouvoir. Il aimait ces petites intrigues futiles propres aux humains, ces valeurs et cet honneur que ces mafieux cherchaient à respecter comme un mantra. Les Falcone étaient de ceux-là. Il admirait la façon qu'ils avaient de vivre dans un passé qui ne sera plus jamais, de refuser la mise à jour du monde... Ils feraient d'excellents sujets pour un film de ce type, mais ils n'avaient plus leur place à Gotham en cette époque... Contrairement au pingouin. Ce type était d'un autre niveau et si le Glouton n'était pas une sorte de divinité parmi le commun des mortels il aurait certainement ressenti une certaine peur de ce curieux volatile de banquise.
       Viser le logiciel obsolète donc. C'était un plan qui convenait à Jameson, on avait juste à lui dire quoi faire et il s’exécuterait. L'un des gorilles posa sur la table un dossier contenant diverses photos et documents.

       
–Attaquer de front les dirigeants ? Pfeuh, c'est d'un commun. Leurs familles ? Je ne suis pas aussi prévisible. Mais ouvrez donc les dernières pages et vous trouverez certains entrepôts de drogues et de stockage d'armes. Peut-être même leur argent sale y est entreposé. Affaiblir l'ennemi est un moyen de les pousser à commettre une erreur. Comme disait Napoléon Bonaparte, quand votre ennemi s'apprête à commettre une erreur, il ne faut surtout pas l'interrompre. Leur négligence pourrait être un point faible à exploiter. C'est un travail de finesse qui nous attend. Un travail sordide qui doit saper leurs alliances internes. Briser la coalition pour les isoler. Diviser pour mieux régner. Est-ce que vous êtes prêt à aller jusqu'au bout, monsieur le Glouton ?

       
–Viser, non pas des personnes, mais des lieux stratégiques hein ? répond le glouton tout en feuilletant les dernières pages du dossier, ce n'est pas idiot. C'est rare que l'on fasse usage de moi pour du sabotage plutôt que du carnage.
         »Je suis à l'origine, un chasseur. Je traque mes proies, et je donne le coup fatal lorsqu'elles sont le plus vulnérables. Ça demande de la patience, de la finesse et du sang-froid. C'est dans mes cordes.


       Il s'arrêta un instant pour admirer la magnifique et énorme pièce de viande qu'on venait de lui mettre sous le nez. Il mordit dedans sans se soucier de la bienséance. Le pingouin ne s'était pas moqué de lui, la cuisine de son Iceberg Lounge justifiait à elle seule une alliance avec ce prince du crime. Jameson était cher, tant dans ses prix qu'en entretien pour qui voudrait s'en faire un allié permanent. Mais il pouvait aussi certifier que, si la personne en avait les moyens, le retour sur investissement en valait la peine. La puissance physique de Jameson tenait du divin, le Batman lui-même n'était pas une menace pour le Glouton qui ne pouvait trouver d'amusement qu'en se mesurant à des titans de force comme Bane... Et encore, Bane n'était pas en mesure de se régénérer. Jameson rêvait de trouver un adversaire à sa mesure, pour l'heure, cela ne s'était encore jamais produit. Peut-être que les activités du Pingouin allaient justement lui permettre de rencontrer le justicier masqué de Gotham, peut-être lui offrirait-il un combat mémorable à l'aide de ses gadgets ridicules. Jameson ne comptait que sur ses poings, il ne savait même pas utiliser une arme à feu et les lames faisaient moins de dégâts que ses griffes l'intérêt était donc moindre... Mais les gadgets de la Chauve-souris, ça, c'était quelque chose dont il était curieux. Rien que l'idée de ce type de confrontation l'emplissait d'excitation. Il leva les yeux de son morceau de viande déjà presque fini pour jeter un regard de prédateur à Cobblepot

       
–On commence quand ?


 
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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyMer 2 Fév 2022 - 20:11

Les affaires, ce sont les affaires. Point. Cobblepot était un stratège, et malgré le fait qu'il était pour le moment, salement isolé, il se devait de garder espoir en ces probables recrues. Dernièrement, il avait recontacté une agence de mercenaires pour lui trouver de la chaire fraiche, de quoi sustenter un peu le prochain combat qui approcherait. Une question à laquelle peu de gens savait répondre et c'était ce qui paraissait le plus louche aux yeux du Pingouin qui savait que rien, dans cette ville, n'était due au hasard. Tout était prémédité, calculé. Même chez les psychopathes, il demeurait cette once de lucidité abstraite qui leur permettaient de préméditer leurs faits et gestes. C'était la lie de l'Amérique, Gotham. Voyant le désastre que c'était devenu, Cobblepot n'avait même pas cherché à fuir mais plutôt à profiter. Consciencieusement et d'un geste quasi mécanique, il prit son fume cigarette et le disposa avec élégance sur sa bouche aux lèvres gercées ... il humecta la fumée et se contenta de rire. Seulement, le rire ne dura pas. L'envie d'en découdre de cet homme était bon enfant, agréablement bon enfant, et c'était ce qui plaisait au Pingouin.

"L'art de la guerre, mon cher Glouton, c'est de savoir sortir des sentiers battus pour mettre à terre son ennemi. Je n'attends pas que vous fassiez simplement un peu de sabotage. Je veux que vous semiez la peur dans l'esprit de l'adversaire. Je veux que vous le traquiez comme il se doit. Je ne veux pas simplement d'un homme qui repousse notre ennemi, je veux qu'il le traque comme un chien, et qu'il l'anéantisse."

Reprit le Pingouin, tout en observant le colosse déguster une des meilleures pièces de viande qu'il pouvait recevoir dans un lieu de standing comme l'Iceberg Lounge. Qui oserait, outre les flics naïfs, s'en prendre à un Cobblepot ?! Une famille qui avait aussi bien prouvé sa valeur au fil des siècles méritait qu'on lui adresse les meilleurs honneurs ! Un des serveurs fit cependant une erreur, il fit tomber une portion de viande sur le sol, un geste maladroit que le Pingouin avait observé de près. Saisissant le jeune serveur, Oswald eut un mauvais sourire. Étonnamment, Le Pingouin se mit à rire devant la face horrifiée et suante du gamin qui, sans le moindre doute, se demandait ce qu'il adviendrait de lui. Il riait et dans un geste agile et précis, cessa de rire au même moment où il enfonça un débris de flûte de champagne dans la main gauche du serveur, laissant ce dernier hurler de douleur. Il hurlait encore tandis que les autres serveurs l'emmenèrent en arrière, pour le soigner. Pas une seule fausse note ne devait être tolérée. Se remettant et s'essuyant le front avec un mouchoir, Cobblepot se calma intérieurement avant de reprendre d'une voix calme.

"N'oubliez pas notre marché, vous aurez le gîte et la pitance le temps que ces opérations dureront. J'y veillerais personnellement."

Le Pingouin prenait l'habitude de voir Gotham sombrer sous l'immondice perpétuelle de ses propres tenanciers et c'était risible ! En outre, Cobblepot savait qu'il fallait à tout prix se débarrasser des pires ordures qui peuplaient la ville dans le but de s'approprier la cité, tout bêtement et le monopole des trafics. L'une des principales cibles, affaiblie, si elle en fut, était Carmine Falcone, Le Pingouin avait envoyé un assassin filtré ses rangs qui n'était jamais revenu. Encore un échec à répertorier à la liste des tentatives de destruction de l'empire de cette famille décadente. Mais cela avait prouvé une chose à Oswald : Le fait qu'il faille se prémunir contre toute attaque venant de ce serpent de Falcone. Ils étaient nocifs pour cette ville, biens trop dangereux pour qu'on les laisse s'amuser avec les trafics et tout le reste. Le vieux Don Falcone était un vieil aigri brisé, et il devait être mis hors de contrôle pour mettre les mafias en déroute. Voila de quoi préparer l'avenir, non ?

"Vous commencez dès que j'entendrais de votre bouche que vous acceptez mon offre, monsieur le Glouton. Ce qui me semble normal, entre gens de bonne civilisation. Wak wak."

Ceci dit, Cobblepot attendait patiemment la suite des opérations. Il s'installa confortablement dans le carré VIP du Lounge, il savourait les effluves sucrées d'un alcool doux qu'on venait de lui servir ... Vautré dans un fauteuil, il s'admirait dans le reflet déformé que rendait le verre. Il pensait à la rouste qu'il avait infligé à Falcone il y a de cela quelques années en arrière ... C'était tellement savoureux pour Le Pingouin de voir que seul lui avait pu rendre Falcone aussi inoffensif qu'un dodo ... Et ainsi, il huma la fumée qui émanait du cigare qu'il tenait dans sa main gauche. Toujours fixant le colosse qui en était à sa combientième portion de viande, l'homme semblait apprécier les mets servis. Une bonne chose. Oswald porta une nouvelle fois le verre à ses lèvres, un maigre sourire tandis qu'il avalait le contenu d'une traite.

"Vous l'estimez à combien, votre loyauté monsieur le glouton ?"


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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyVen 11 Fév 2022 - 20:39

La banquise est froide PII
Jameson ft. Oswald C. Cobblepot

Le froid est mon territoire

        Jameson aimait la façon que le Pingouin avait de tenir ses hommes. Il possédait une excellente connaissance du genre humain faisant que ce dernier était en mesure d'exploiter précisément les désirs d'une personne pour se l'accaparer... Et aussi, pour la grande majorité de la ''chair à canon'' à son service, il ne perdait pas son temps à faire des offres à tout va : la peur. C'était un excellent outil pour garder les plus faibles sous son joug, le Glouton le comprit bien vite quand, de colère, l'homme d'affaires poignarda la main de l'un des serveurs ayant fait tomber une des précieuses pièces de viande. L'odeur du sang frais chatouilla les narines sensibles du carcajou dont les lèvres eurent une très légère vibration d'excitation. Il n'allait pas éventrer ce pauvre serveur. Mais il l'aurait probablement fait si son hôte ne l'avait pas autant gavé au préalable.

       –N'oubliez pas notre marché, reprit-il d'un ton calme comme si rien ne s'était produit, vous aurez le gîte et la pitance le temps que ces opérations dureront. J'y veillerais personnellement.
       » Vous commencez dès que j'entendrais de votre bouche que vous acceptez mon offre, monsieur le Glouton. Ce qui me semble normal, entre gens de bonne civilisation. Wak wak !

       Le pingouin s'installa confortablement au fond de son siège, savourant son verre ainsi qu'un cigare. Détestant le tabac, il était assez incommodé par l'odeur s'en dégageant, mais il remerciait intérieurement ce dernier d'avoir la présence d'esprit de ne pas lui souffler sa fumée en plein visage comme avait parfois l'habitude de le faire Thalia pour taquiner son père adoptif. Jameson en avait suffisamment entendu et sa décision était déjà prise. Il était repu, il rejeta le serveur l'approchant d'un mouvement du bras, se focalisant désormais sur les boissons alcoolisées. Tout comme il fallait des kilos de nourriture pour satisfaire le chasseur, il fallait plus de litres encore pour le faire entrer dans un état d'ébriété. Un avantage dont il profitait plutôt régulièrement, mais jamais avec des liqueurs d'aussi grande qualité.

       –Vous l'estimez à combien, votre loyauté monsieur le Glouton ? questionna Oswald

       Les magnifiques yeux d'azur de Jameson, la seule partie appréciable de son corps difforme, fixèrent le regard sérieux du Pingouin, un sourire amusé en coin. Jameson eut un rictus. La question était un peu insultante. Jameson était certes un mercenaire, mais il était avant tout un guerrier, un professionnel qui aimait son travail. Il fixa longuement le pingouin, laissant s'installer quelques secondes pesantes de silence pour tenter de sonder son interlocuteur.

        –Si ma loyauté à un prix, ce mot a-t-il encore un sens ? finit-il par répondre, on ne m'achète pas, M. Cobblepot. D'ailleurs, vous n'êtes même pas mon employeur. J'accepte de travailler pour vous, pour les offres précédemment susmentionnées, car, bien que votre offre soit finalement en deçà de la proposition des Yakuzas, vous avez ce feu que je n'ai pas pu déceler chez votre concurrence. Je verrais à la fin de cette guerre, si vous êtes un ami... Auquel cas, j'espère que vous me considérerez comme tel.
       » La guerre que vous préparez, ce n'est qu'une escarmouche qui aura un impact dans la plus grande qui se prépare. Lex Luthor, la chasse aux métas, ces abrutis qui veulent déloger Gotham de ma race. Ils pensent que cette ville leur appartient, qu'ils peuvent venir et imposer leurs règles... Mais ils vont tout droit dans la gueule du loup. Cette cité est un Eden pour les gens comme vous et moi, et après avoir dévissé la tête de Falcone, je tournerais mes crocs vers ces moineaux qui se prennent pour des oiseaux de proie. Oh oui Oswald ! (il ne fit pas attention au fait de l'avoir tutoyé), une bataille grandiose se prépare mais il me faut préparer le terrain en amont, débarrasser le champ de bataille de la vermine qui souille ce lieu sacré ! Falcone et ses idées vieillissantes font partie de ces vermines. Bien sûr que j'accepte votre offre, et j'espère que ce sera le début d'une longue collaboration !

 
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MessageSujet: Re: La banquise est froide PII   La banquise est froide PII EmptyMer 16 Fév 2022 - 13:17

L'ambiance feutré de l'Iceberg Lounge, ces petites merveilles qui séduisent les pigeons, ses animations bidons et ses souvenirs ridicules, mais le pigeon de Gotham, il aimait ça. Dans son carré VIP, Oswald aimait se complaire dans l'idée que tous les pires crétins de cette ville dépensaient leur argent dans cet endroit qui n'était selon le Pingouin, qu'un ramasse-pognon. Et c'était vrai. Même Nygma avait fait le rapprochement une fois, lors d'une discussion entre gens de bonne compagnie. Qui peut vraiment dire que les choses s'arrangent ? Le Pingouin aimerait y croire, et pendant un instant, grâce à ce monsieur qui dévorait littéralement les morceaux de viande tendus, le Pingouin eut un espoir. Un bon espoir. Peut-être qu'il pourrait même recycler les cadavres des chinois pour les fournir à cet homme qui avait grandement faim. C'était une idée, et ça reviendrait moins cher. La viande humaine ne valait rien après tout, et un homme comme le Pingouin devait trouver certains paliatifs pour lui permettre de rentrer dans les clous. Il ne se faisait pas d'illusions. Les temps prochains allaient être violents.

"J'aime beaucoup ce que j'entends, monsieur le Glouton. Vous obtiendrez, bien sûr, au fur et à mesure de votre travail, de nombreuses primes de risques. Un homme tel que vous peut aisément en obtenir."

Oswald ne souriait plus, il ne rigolait plus. Il était on ne peut plus sérieux, et même si les choses prenaient un tour des plus ravissants, il ne pouvait s'empêcher de penser à tous ces salopards qui n'attendaient que de se vautrer dans le bureau personnel du Pingouin. Bossworth revint, sans les malettes, tandis qu'il s'avançait vers le Pingouin. Ce-dernier était visiblement ravi du choix de l'homme de travailler pour lui. Oswald eut un léger sourire, tandis qu'il fumait allègrement un magnifique et délicieux tabac qui coûtait extrêmement cher. Bossworth s'approcha du Pingouin avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille, et visiblement, les choses ne semblaient pas être bonnes. Oswald faillit d'ailleurs, recracher la fumée de son cigare, tandis qu'il se leva d'un bon rapide. Sa mine devint plus renfrognée, et ce que lui avaient confié ses hommes, ses éclaireurs, s'était révélé juste. Falcone venait de lancer une première offensive, et cela ne plaisait pas du tout au palmipède.

"Visiblement, je crois que la guerre est officiellement lancée, monsieur le Glouton. Un de mes informateurs vient de me transmettre une information essentielle qui entame visiblement le début d'une nouvelle guerre de gangs. Je ne présume de rien, mais les prochains jours risquent d'être très vivaces, si vous voyez ce que je veux dire."

La mine sévère, le Pingouin savait très bien ce que ce genre d'annonce voulait dire. On ne lui faisait plus la blague à ce niveau-là. Combien de fois ils avaient essayé de le destituer ? Et combien avaient échoué ? Tous, jusqu'à ce jour. Même Ignatius Ogilvy avait tenté, et il avait bien faillit détruire le Pingouin, mais cela fut un échec, encore merci à Batman pour ce coup-là cependant. Oswald reprit son parapluie, jeta son cigare sur le sol et remit son chapeau sur le crâne, tout en fixant l'homme qui continuait de manger. Alors que la musique continuait d'émettre dans le grand hall de l'Iceberg, l'ambiance pour le Pingouin n'était pas à la festivité. Il allait devoir faire un constat de ce qui s'est passé ce soir, et surtout, il devait appréhender la prochaine étape. Il s'avançait vers son invité avant de reprendre.

"Continuez votre repas, monsieur le Glouton. Vous êtes mon arme secrète, à ce jour. Je vous garde pour le moment le plus chaud de la bataille. Appréciez ce modeste repas, vous êtes mon invité de la soirée. Bossworth ? Veille à ce qu'il ne manque de rien."

Bossworth : "Oui, monsieur Cobblepot."

D'un geste calme et poli, il s'inclina devant son invité, comme un homme malheureusement pris par les vicissitudes de son travail personnel. Oswald était cependant, très en colère, et il ne le montra pas. Et le Pingouin se dirigea d'un pas hâtif vers ce qui se passait. Apparemment, les manchots du Pingouin dans la baie de Gotham avaient repéré quelque chose de marquant, quelque chose qui ne lui plaisait pas. Selon les données photographiques et les émetteurs, des bombes étaient actuellement acheminées, sur ordre de Carmine Falcone, vers un point encore inconnu. Le Pingouin se devait d'être sur place pour voir de quoi il en retournait. Et surtout, pourquoi ces bombes sont-elles arrivées sans qu'il ne le sache à l'avance. Il aurait fait torpillé le bâteau avant qu'il n'arrive à Gotham City. Quelque chose n'allait pas. Furibard, il cachait mal sa colère et son courroux. Quelqu'un allait payer ce soir. Descendant jusqu'à sa voiture, le Pingouin prit la tête d'un convoi armé, et il allait rendre visite au capitaine du bâteau qui avait livré cette cargaison. Le sang allait commencer à couler, c'était certain.


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