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 La banquise est froide [PV]

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Cobblepot
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MessageSujet: La banquise est froide [PV]   La banquise est froide [PV] EmptyDim 16 Jan 2022 - 12:42

Iceberg Lounge - 22h00

La ville continue de vivre, même la nuit, mais malheureusement, la nuit, il fallait rester calme, il fallait éviter d'attirer les ombres, le genre chauve-souris. Il fallait être plus vicieux ... Mais comment l'être quand dans l'ombre, on vous menace ? Quel merdier, tu parles. Voila que les chinetoques commencent à se sortir de leurs affaires pour empiéter sur celles de l’ineffable Oswald Chesterfield Cobblepot. Comment ces bouffeurs de chiens dégueulasses pouvaient s'en prendre à un mec aussi balèze que le Pingouin ? Comment osaient-ils ? C'était bien ça qui était le plus pénible dans toute cette histoire. Des jaunes qui se permettaient de s'en prendre au meilleur homme que cette ville ait portée. Dans son Lounge, le Pingouin faisait les cent pas, il cherchait de quoi faire son affaire. Trouver des assassins capables de faire le boulot, des mercenaires, des gars qui en avaient pas froid aux yeux et qui pourraient nettoyer les rangs des faces de citrons. Faisant les cent pas dans son bureau personnel, Oswald réfléchissait, il réfléchissait difficilement. Il se voyait déjà assailli par des gangs de chinetoques, prêts à attaquer son Lounge. Il voyait déjà le feu, les gangs prêts à attaquer, la guerre qui approchait. Intérieurement, dans son esprit, il voyait les jaunes prêts à tout pour ressortir avec la tête d'Oswald sur une pique. Idée fort peu réjouissante.

"BOSSWORTH ! LARK !"

Le cri fut violent, au degrès même d'impatience du dernier des Cobblepot. Impatient, Cobblepot n'était pas dans son bon jour. Les choses n'allaient pas très bien, et pour tout dire, il devait maintenant ouvrir un second front de guerre pour cerner ses ennemis. Sur le ton de la voix, la porte du bureau s'ouvrit et les deux hommes de main les plus fidèles du Pingouin entrèrent et virent leur patron qui était déjà affublé pour un départ. Tapotant son parapluie, le feu avait disparu des rues de Gotham City et les gangs n'étaient plus devant son Lounge. Il se calmait. Nous n'étions pas encore en guerre, nous avions du temps, mais encore un peu imparti. Il était temps de se préparer, d'organiser nos caches et surtout, d'avertir nos hommes, de préparer le combat pour deviner ce que l'adversaire compte faire très bientôt. C'était ça, la stratégie. Le Pingouin était un Machiavel des temps modernes, et il ne pouvait pas se laisser distancer, il ne pouvait pas se laisser berner de la sorte, pas après ce qui s'était passé à cause de cette bande de crétins qui avaient investi son Lounge jadis.

"Alors ? Vous l'avez trouvé ?"

Lark : "Il se trouve dans les Narrows, nous avons arrangé un rendez-vous."

Bossworth : "Pas d'armes, mais d'après la rumeur, il aurait déjà été contacté par les gangs de Chinatown."

"Alors pas de temps à perdre !"

Deathstroke était absent. Deadshot n'était pas à Gotham City, et les bons mercenaires ne couraient pas les rues. Bane ? On le soupçonnait d'être reparti à Santa Prisca. Les bons mercenaires ne couraient pas les rues hein ? Pourtant y'avait une boite pourrie, le Pandémonium, qui servait de repère pour tous ceux qui avaient un prix à proposer, et pourtant, pas de nouvelles de ce rade pourri. Gotham manquait de personnel, voila qui n'était clairement pas une très bonne chose. La guerre, si elle se profilait, allait coûter une blinde en terme de piétaille et de chaire à canon. La guerre s'annonçait violente, et les chinois allaient être de vrais vicieux. Hors de question que Gotham City devienne un nouveau Vietnam, ici, c'était l'Amérique. Et la jungle urbaine qu'était Gotham, le Pingouin la connaissait parfaitement. La limousine, et direction les Narrows, le Pingouin était en colère, et fulminait, il fulminait tellement qu'il ne remarquait pas la cendre de son cigare qui était bien entamé. Prêt à tomber sur sa veste. Dans la voiture, le Pingouin revoyait encore sa ville en train de brûler. Il imaginait les chinois prêts à tout prendre, à prendre son territoire, et à voir sa propre mort dans l'embrasement de la ville. La limousine sinuait dans les avenues de Gotham, et le Pingouin ne remarquait plus cette foule immense, ces gens, tous ces gens qui marchaient, qui vaquaient à leurs occupations. Inconscients de ce qui allait arriver dans cette ville, très prochainement.

"Ces crétins ne comprennent rien à rien. Pas foutus de voter pour un homme comme moi alors que je leur promettais le progrès."

Bossworth : "Vous auriez fait un maire merveilleux, monsieur Cobblepot."

"Merci Bossworth, j'aime bien quand on me reluise les pompes."

Oswald était dégouté d'avoir perdu face à Sélina Kyle. Il aurait dû gagné, il avait fait une campagne exemplaire, sur tous les points. Il aurait dû gagné. Et ce n'était malheureusement pas le résultat qu'il avait escompté. Il songeait même à faire assassiner Sélina. Une idée qui lui était venue entre deux colères. Un sentiment normal, non ? Après tout, il ne serait pas le Pingouin pour rien. Cela ne serait pas anormal pour quelqu'un comme Oswald de vouloir tuer sa candidate gagnante. L'idée était tentante. Mais ce soir, on allait discuter d'autre chose. Ce n'était pas une guerre électorale, non, là, c'était quelque chose de plus personnel, on s'attaquait à ses affaires, et il se devait de se préparer. Plusieurs minutes plus tard, la limousine se gara dans une allée puante des Narrows. Oswald sortit de la voiture, se couvrant le nez avec un mouchoir pour couvrir l'odeur de poubelles. Sortant sa montre, Cobblepot regardait les aiguilles défiler. Espérant simplement qu'on ne le prenait pas pour une poire.

"Où il est alors ? Où est le prodige que vous avez contacté pour moi ?"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: La banquise est froide [PV]   La banquise est froide [PV] EmptyDim 16 Jan 2022 - 16:08

La banquise est froide
Jameson ft. Oswald C. Cobblepot

Le froid est mon territoire
    Jameson n'était pas un grand aficionado de la politique, à vrai dire, celle-ci le rebutait même et pourtant il était difficile de passer à côté dans une cité telle que Gotham. Les petites guerres de gang tout comme les conflits à plus grande ampleur importaient peu au glouton. Peu importe qui gagne, qui perd, cela ne changera rien à sa vie et, pourtant, il s'était toujours arrangé pour participer à celles-ci lorsqu'une offre intéressante pointait le bout de son nez. Il ne faisait pas ça pour l'argent, quoique le salaire était toujours très intéressant, mais surtout car il avait l'occasion de se jeter sur un véritable champ de bataille où ses crocs et ses griffes pouvaient montrer toutes leurs créativités. Le sang coulait à flots et, parfois, rarement, un adversaire capable de tenir plus d'une vingtaine de secondes face au colosse faisait son apparition. Il aimait ces petits instants de plaisir fugace avant qu'il ne dévisse la tête d'un adversaire persuadé de ses talents. C'est ce qui lui manquait le plus. Quelqu'un qui pourrait lui faire face dans un combat d'honneur. Pour l'heure, aucun ne lui avait donné de fil à retordre et il doutait que le ''Batman'' en soit capable. Il n'avait jamais eu l'occasion de se mesurer à lui. Pas encore.
        Peut-être allait-il avoir l'occasion de le rencontrer justement avec la guerre à venir. Les Falcone et le Pingouin n'étaient pas en très bon terme et les deux camps se fixaient dans le blanc des yeux, chacun attendant un faux pas de l'autre pour saisir une occasion de lui sauter à la gorge. Ils étaient tous humains, faibles, mais le conflit avait cependant titillé la curiosité du carcajou car, une guerre avec deux grands noms de Gotham était un événement qui se devait d'être fêté et apprécié. Les Yakuzas avaient déjà fait une offre généreuse au vieillard, le genre d'offre incluant de grosses mallettes blindées remplies de nombreux billets de banque. Il appréciait les Yakuzas. Ils avaient un sens de l'honneur qui faisait défaut à cette ville, un sens de l'honneur même à celui de Jameson. Jameson n'était pas un lâche usant de stratagèmes complexes pour remporter un combat, mais il pensait cependant que tous les moyens sont bons pour gagner. Il avait cependant accepté l'offre. Il se battrait avec eux, contre le pingouin.
       Enfin... ça, c'était avant que le principal concerné ne le contacte. Une offre du pingouin, ça a le mérite d'être étudié. Le trappeur avait lui-même imposé ses conditions pour un rendez-vous en face à face dans les Narrows. Comme ça, il pourrait voir de quelle trempe ce curieux animal était fait. Et au pire, s'il ne lui plaisait pas, il pourrait toujours prendre sa tête sur place et ramener cette dernière à Falcone pour devancer les Yakuzas. Le travail serait vite fait, mieux payé et lui apporterait une bonne renommée. Les yakuzas ne lui en voudront probablement pas après tout, business is business.
       Jameson se rend donc quelques minutes avant l'arrivée du pingouin dans la petite ruelle qu'il avait sélectionnée et se perche au premier niveau d'un escalier de secours d'un des bâtiments. Il ne pensait pas que le pingouin chercherait à lui tendre un piège, mais on est jamais trop prudent. Il s'assoit donc en tailleur, et patiente quelques minutes dans les bruits de circulation et l'odeur des égouts et des poubelles qui jonchent le sol de la ruelle. Une dizaine de minutes plus tard, une limousine pointe le bout de son nez et trois personnes en sortent. Deux gorilles et un nabot difforme aux traits disgracieux, mais au style vestimentaire résolument chic. Il avait un air sinistre. Un air sympathique pour Jameson. Il était fondamentalement différent de Porcelaine. Il était un monstre avec l'apparence d'un monstre. Porcelaine était magnifique, d'une beauté à se damner. Une beauté écœurante bien trop parfaite pour l'identifier comme une humaine.
       Il identifie son interlocuteur encore quelques minutes, s'assure que les deux gardes du corps stupides de l'homme sont les seuls. Il semblerait. Du menu fretin donc. Aucun risque. Jameson se relève, son immense ombre dessine une tâche dans l'obscurité des lieux, l'un des gorilles le remarque et ne peuvent le quitter des yeux. Il saute du haut de son perchoir pour se retrouver à quelques mètres du pingouin. Il est le seul à ne pas faire de mouvement de recul. Au contraire. Il semble confiant, sûr de lui, et légèrement agacé de l'attente. Le Glouton s'avance à environ deux mètres du petit homme. Il est minuscule, le thérianthrope fait presque trois fois sa taille, mais il ne s'en soucie pas. On ne mesure pas la valeur d'un homme à sa taille. Il observe le visage du pingouin d'un air sévère, du sang coagulé dans sa barbe et sur ses vêtements, résidu de son repas avec Porcelaine quelques heures plus tôt.

       –Oswald Cobblepot. Votre réputation vous précède. Vous m'excuserez d'imposer mes conditions pour un rendez-vous dans un tel lieu, mais il sera de cette manière plus facile de vous déchiqueter s'il y a une entourloupe.

       Il observe en détail Lark et Bossworth. Il sait qu'il n'y a pas d'entourloupes. Aucune chance que ces deux-là lui posent soucis.

       –Nous aurions pu échanger par téléphone ou en nous servant d'un de vos sbires comme pigeon voyageur (l'un des deux sbires grogne), mais je tenais à vous rencontrer en personne, pour me faire une meilleure idée du type d'homme qu'est celui qu'on surnomme ''Le pingouin''. Je dois dire... Que je suis déçu. Je m'attendais au minimum à un piège pour me punir d'avoir déjà sympathisé avec les Yakuzas... Mais il n'en est rien. J'apprécie le geste, mais je me sens quelque peu insulté. Quoi qu'il en soit, je doute que vous soyez en mesure de vous aligner sur l'offre de vos opposants. Pourquoi je vous fais perdre votre temps ici alors vous demandez vous probablement ? Eh bien... Il n'y a que deux solutions. Soit je vous ramène sur-le-champ chez les Falcone où vous serez exécuté... soit... je recherche quelque chose que l'argent ne peut pas offrir. Quelle solution est la bonne ? Bien sûr, c'est une question rhétorique. Vous avez déjà la réponse pas vrai ? Votre petit sourire cruel ne ment pas. Je suis un monstre, entre monstres, on se comprend.


 
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Cobblepot
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MessageSujet: Re: La banquise est froide [PV]   La banquise est froide [PV] EmptyDim 16 Jan 2022 - 19:15

"Ah ! Je vois que monsieur est un fan de l'entrée spectaculaire. Wak !"

Oswald parut légèrement surpris, mais vous savez ... Dans cette ville, on s'attend à tout et à n'importe quoi. L'homme se pointa, et il commençait à parler. De beaucoup de choses, c'est un bavard, un foutu bavard comme ce crétin de Joker. Le Pingouin l'écouta, et il n'allait pas se laisser dicter la conversation de cette manière. C'était lui la demande, et il ferait son offre à l'exécutant. Voila comment les choses marchaient à Gotham City, comme elles marchaient ce depuis toujours. Et c'était la seule base qui pouvait marcher. Un geste du Pingouin, Lark et Bossworth baissent leurs armes, surpris par l'arrivée du mercenaire. Oswald, lui, gardait fermement son parapluie, au cas où ça dégénère. Cobblepot était peut-être un vicieux de la première heure, mais il aimait le contact avec l'être humain. Enfin, façon de parler. Le seul contact qu'il pouvait apprécier, c'était de balancer un humain encore vivant dans l'aquarium de Tiny, son requin de compagnie et d'admirer le spectacle tout en mangeant des sardines ou des harengs, selon sa propre convenance.

"J'suis le Pingouin, pas Falcone. Et j'aime pas manquer de respect à quelqu'un qui pourrait travailler pour moi. Si j'dois me déplacer, alors je le fais. Par respect, et parce que j'ai de la ... Considération pour ceux qui voient en moi un employeur. Je ne suis pas honnête, vous connaissez sûrement ma réputation, mais contrairement à un Falcone qui dicte tout par téléphone, moi, je me mouille auprès de mes gars. Et je sais que votre travail n'est pas facile. J'aime truander les marchés, c'est ma marque. J'aime falsifier certains petits actes, c'est mon ... Hobby, mais quand il s'agit de fracasser des potentiels rivaux, je suis prêt à tout pour que ce soit acté et une pleine réussite."

Jouons la confiance, même si cela peut porter préjudice. Pour les larcins, les histoires de fric, Cobblepot était un homme capable de toutes les arnaques possibles, mais quand venait le temps de la guerre, quand les choses commençaient à puer la merde, là, il fallait se montrer fidèle envers ses troupes. Les hommes, ça ne pousse pas sur les arbres après tout. De sa main gantée et impeccable, Oswald sortit alors un cigare cubain qu'il porta à sa bouche. Lark s'approcha et sortit son briquet doré avant d'allumer le cigare de Cobblepot. Celui-ci extirpa quelques bouffées de son cigare avant de reprendre, d'une voix grave et légèrement nasillarde. Il avait cependant du répondant, et sa dernière affirmation impliquait un choix funeste, et un choix dans lequel, Oswald pouvait se rendre maitre de la situation, moyennant le prix de l'homme. Cobblepot aimait ce genre d'affaires, ce genre de petits complots. Chaque homme avait son prix, il était nécessaire de trouver lequel était-ce. Chaque homme avait son prix, oui. Chaque homme, et personne sur cette planète ne pouvait être parfait. "Incorruptible" ? La bonne blague. Quoiqu'il puisse se passer, c'est soit d'être acheté par quelqu'un de puissant, soit de céder face à la pression et de presser le bouton du révolver posé contre sa tempe. Le Pingouin avait déjà fait ce genre d'intimidations, ça marchait toujours. Il reprit alors de sa voix grave, pesant les pour et les contres de ce qu'il pouvait offrir face aux bridés.

"Avant toute chose, j'tiens à rappeler que Falcone n'a aucune attache dans cette ville, et que son pouvoir repose sur du vent. Il suce peut-être les gnocchis de ces connards de faces de citrons, mais moi j'ai un réseau, tandis que les jaunes se planquent dans leur quartier de rats d'extrême-Orient. Si quelqu'un est en mesure d'avoir du pouvoir et d'obtenir ce qu'il veut dans cette ville, c'est bien moi. Maintenant que les choses sont posées, je m'attends à écouter votre demande. Et sachez bien que je me moque que vous ayez déjà eu un contact avec les bridés. Ce que je sais, c'est que si vous acceptez de travailler pour moi, la surprise dans leurs rangs pourrait faire très mal."

Un petit tour de passe-passe oui. Mais fallait espérer que ce gars-là ne décide pas de la jouer à l'envers. Ce qui serait dommageable et terriblement décevant. Pour tout dire, Oswald ne s'attendait pas à conclure ce soir. Il s'attendait à ce que l'homme campe sur ses positions, voir pire. Qu'il se serve d'Oswald comme d'un escalier pour obtenir ce qu'il voulait, avant de trahir le Pingouin pour les chinetoques. C'était déjà arrivé, et Oswald se montrait parfois très méfiant. Néanmoins, il avait raison sur un point. Entre monstres, on se comprend, et le Pingouin n'avait jamais admis qu'il pouvait être un humain, et encore bien même, accepter de faire partie d'une société qui ne l'avait jamais accepté. Pourquoi se donner tant de mal pour des gens qui n'en ont rien à foutre ? Le mieux était de rester un animal, et de faire ce qui se devait d'être fait. Continuer à faire prospérer la chaine alimentaire. Tirant une nouvelle taffe de son cigare, le Pingouin eut un sourire. Un sourire qui n'était clairement pas du genre à faire sourire les petits enfants dans une école maternelle.

"Entre monstres oui, j'ai lu votre dossier. Très éloquent, très professionnel. Je suis sûr que nous aurons de quoi nous entendre. Avez-vous déjà dégusté du bœuf Teriyaki ? Je connais un excellent traiteur, et je peux aussi vous offrir déjà, une très bonne soirée en compagnie des meilleures filles de l'Iceberg Lounge. Nous pourrions discuter plus à même de votre demande, autour d'un très bon repas, et d'une très bonne compagnie ?"

Tout est stratégie, influences et complots. Tout est essentiellement pourvu par le besoin et par le désir. Emmener cet homme sur son terrain, qu'il voit les richesses, la fortune, et surtout, la puissance de la famille Cobblepot. Qu'il puisse observer, voir, et surtout ressentir la puissance, la possibilité d'être un intouchable dans une ville qui appartient déjà au Pingouin. Qu'est-ce qu'une guerre de gangs au final ? Le moyen d'étendre son territoire et de dégager quelques rivaux qui pouvaient être gênants. Même si la guerre se devait d'être contre les chinois et Chinatown toute entière, peut-être qu'on pourrait dégager quelques petits clans en prime, ce qui pourrait être une aubaine pour rafler quelques mises et surtout, pour s'étendre. Gotham City tremblait devant le Pingouin. Il était temps d'offrir à cette ville, une meilleure criminalité. Le futur continuait d'arriver, autant lui montrer qu'il y'avait quelque chose de mieux qui se profilait.
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MessageSujet: Re: La banquise est froide [PV]   La banquise est froide [PV] EmptyLun 17 Jan 2022 - 12:40

La banquise est froide
Jameson ft. Oswald C. Cobblepot

Le froid est mon territoire
    Le glouton tousse de multiples fois alors que le Pingouin parle. Il lui dit ce que le Glouton ne voulait pas entendre, il lui parle politique, manigance, des choses qui ne l'intéresse pas. Il reste néanmoins intrigués par le caractère singulier de cet être. Un homme puissant, qui n'as pas peur de faire ce qui doit être fait. Il lui révèle donc qu'il connaissait très bien les risques en acceptant de se déplacer sans une escorte suffisante et, bien que cela soit stupide, cela suffit à Jameson. Il acquiert immédiatement un certain respect pour lui et ses... Contacts. Ainsi avait-il lu son ''dossier''. Cela perturba Jameson. Ils étaient rares, ceux qui ''savaient'' et pourtant il était indéniable que Cobblepot faisait partit de ceux-ci. Si ses contacts allaient aussi loin, alors peut-être pourrait-il l'aider dans sa quête, mais ce n'était pas le moment de lui révéler ses véritables intentions. Il fallait garder certaines cartes dans sa manche.
       Ainsi, la première offre du pingouin était relativement simple. De la viande, des femmes et, une fois qu'il aurait gagné sa guerre, un pouvoir conséquent. Le dernier n’intéressait pas le chasseur, pour lui le pouvoir c'était la capacité d'un homme à pouvoir éviscérer une dizaine d'opposants à lui seul, tout le reste n'était que de la poudre aux yeux, un moyen de compenser la petite taille de son sexe, comme un bobo dans un 4x4 acheté à crédit sur deux générations.
       La première et la seconde cependant avait piqué son intérêt. D'abord, il était affamé. Il pensait pour se repaître d'un repas facile dans l'un des repaires de Porcelaine mais, finalement, il avait dû se débarrasser du contenu de son estomac pour ne pas finir épingler dans une vitrine les tripes à l'air. Il n'avait pas tué Porcelaine. Elle était déjà morte, ou plutôt, elle n'a jamais été en vie. Toujours est-il qu'à cause d'elle, son estomac criait famine et qu'il prévoyait d'aller tuer un SDF pour s'en nourrir juste après cet entretien. La perspective d'une bonne viande était bien plus alléchante. C'était la seule chose qu'il aimait chez les humains. Cette manière de perfectionner la viande par la cuisson, les épices et les sauces. Il salivait rien qu'en y pensant. Malheureusement, les viandes étaient chères et en quantité bien trop faible pour satisfaire l'appétit vorace du Glouton. Il lui fallait plus de 10 000 calories avec de fortes doses de protéines par jour pour maintenir son métabolisme et ne pas sombrer dans une folie vorace. Faire disparaître un sans-abri de temps en temps, ça ne coûtait rien, et personne ne posait de questions. Quand il vivait au Canada, il pouvait attraper chaque jour un orignal, un cerf, des poissons ou un ours... Mais allez chercher un ours dans Gotham. Il y avait des rats, tout au plus, mais ceux-là étaient toujours moins nombreux que les âmes désespérées résidant dans les rues. Il avait déjà mangé un chat une fois, mais la ville c'était sentie beaucoup plus concernée par la disparition de ''Félix le chat'' que celle de ''Jojo le clodo'' et un important dispositif de recherche d'idiot volontaire avait été mis en place, menaçant la tranquillité de Jameson. Non, clairement, buter un clodo était moins risqué qu'un chat.
       Pour le second, Jameson aimait les femmes. Rien n'est plus beau que le corps d'une femme, hormis peut-être un bœuf de Kobe entier. Il n'en consommait pas souvent, mais il lui suffisait, quand l'envie lui prenait, de se rendre dans un bar quelconque. Généralement, sa carrure attirait quelques femmes avec qui il pouvait passer une nuit sans débourser un sous mais... C'était des femmes de secondes mains, laides et/ou âgées. La compagnie de quelques jeunes filles dont la beauté et les formes étaient le seul atout était intéressante. Il n'y avait jamais vraiment goutté à Gotham.
       Tout ceci, ce n'était cependant que de la poudre aux yeux. Un simple bonus à travailler avec le pingouin. Ce n'était même pas une offre. Ce genre de choses, il pouvait aussi bien l'avoir avec les Yakuzas, bien que ces derniers n'aient pas eu l'hospitalité dont fait preuve Oswald. Ce que voulait Jameson était bien plus simple, bien plus animal.

       –Mon plus grand souhait, Pingouin, c'est de voir le monde brûler dans une guerre éternelle, un monde où je pourrais me jeter à corps perdu dans un combat sans fin et connaître la fièvre de ce plaisir jusqu'à ce que mort s'en suive. Un monde où ma faim et ma soif serait à jamais comblée. Je ne connaîtrais ce plaisir qu'au Valhalla, qui n'est au final qu'une illusion créer par des hommes effrayés par la mort.

       Il brosse sa barbe rougeâtre de sa main ensanglantée, résultat de sa rencontre avec Porcelaine. Il est évident que ce rêve ne se réalisera jamais et que personne ne peut lui offrir. Ou alors, quelqu'un d'aussi fou que lui.

       –Parlons donc d'un souhait plus réalisable. Autour de ce repas que vous me faites miroiter. Je suis prêt à accepter une offre, en argent, inférieure à celle proposée par les japonais. Mais j'aurais mes conditions. La première : j'ai faim. Je vous préviens, mon appétit n'est pas facilement assouvis. J'espère que vous avez de la liquidité.

 
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Cobblepot
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MessageSujet: Re: La banquise est froide [PV]   La banquise est froide [PV] EmptyLun 17 Jan 2022 - 22:29

"AH ! Je les connais les Attila le Hun du ravage ! Les Rasputin de compétition ! Les Renaud de Châtillon du pillage ! Ceux qui veulent voir le monde brûler hein ?! Monsieur à des aspirations idéologiques hein ? Monsieur a besoin de montrer de quel bois il se chauffe. Bien, bien ..."

Jouant de son parapluie, Oswald commençait à mieux cerner l'homme qui était en face de lui. Il essuya son monocle tandis qu'il regardait avec un certain intérêt l'homme en face de lui. Il le comprenait. Comme il avait tenté de comprendre d'autres prétendants au titre de monstre de la ville. Y'en avait eu beaucoup des gaillards comme ça, y'en avait eu pas mal des tourmentés de la première qui espéraient se montrer plus malins et moins débiles que les autres, en se prenant pour des héros. Mais la plupart s'étaient pissés dessus, et avaient fini à Blackgate grâce à Batman. Le Pingouin connaissait fort bien ce genre d'énergumène à la gâchette facile. Le genre qui aime bien plonger les ténèbres dans ce monde de merde encore un peu plus. Le genre qui aimait bien foutre la merde là où il passait, juste pour une franche rigolade. C'était à la fois beau et dangereux. Manipuler ce genre de psychopathe sur pattes, c'était une lame à double tranchant, et il fallait le cadrer dans certaines limites. Bien que les limites, ça n'existait pas pour ce genre de gugusse. Mais ce n'était pas le Joker. Loin de là. Non. Il n'était pas comme ce foutu clown. Oswald tira une taffe sur son cigare avant de reprendre. Un maigre sourire sur ses lèvres, tandis qu'il fixait l'individu.

"Un bon repas. Soit. De la barbaque à souhait, tant que l'estomac crie famine. Trois semaines à mes frais en terme de nourriture à l'Iceberg Lounge. Une table réservée au carré VIP, avec l'élite de mes cuisiniers à mes frais. Pour ce qui est du prix, que pensez-vous d'un million de dollars ? Mais je viens au plus amusant. Je sais ce que vous attendez vraiment. Un homme tel que vous n'a pas réellement besoin d'argent, non. Un employeur sait ce que veut son employé, et dans votre cas, je suis sûr que je peux surpasser les faces de citron avec zèle et expertise."

L'Homme est un animal complet, bourré de désirs et de besoins. Trouver ce qui le motive, et vous trouverez en lui un possible allié qui pourrait réaliser vos rêves et exterminer vos problèmes. Les problèmes du Pingouin étaient nombreux, mais il était un amoureux de l'art explosif, un amoureux de la destruction quand elle était bien orchestrée et bien organisée. Et à la différence d'un Joker, on pouvait cadrer un homme tel que ce grand gaillard du Canada. Il était facile de trouver ce que désirait le cœur d'un homme, il suffisait de l'entendre parlé et là, vous avez un avant-goût de tout ce qu'un homme peut oser désirer, vouloir, avec une envie débordante. Un sourire s'étirait à nouveau sur les lèvres du Pingouin, dévoilant ses dents horribles. Il en ricanait d'avance. Ce genre de gaillard, ça avait des goûts simples. Des goûts prononcés, et bien sûr, ça savait ce que ça voulait. Et Oswald pouvait même imaginer certaines idées avec ce clampin dans ses pattes. Ouais, il avait deux trois idées en rade, et pour sûr, il comptait bien à ce que ce soit rentable. Le Pingouin était un homme pragmatique, qui aimait ce qui était classieux, et qui aimait aussi les choses qui font "boum".

"Essence, explosifs, C4, armes tranchantes, armes perforantes. Y'aura qu'à se servir. Tant que vous ne me touchez pas, et que vous ne touchez pas à mes biens. Une réserve de ces petits joujoux pour faire sauter Gotham et les restaurants de ces infâmes chinois. Ah ! Et si vous pouvez faire péter ces ordures de Falcone, ce serait une très grande joie, pour quelqu'un comme moi. Travaillez pour moi, et je vous assure un avenir flamboyant et explosif au sein de mon entreprise. Je suis un homme simple, avec des goûts dispendieux. Mais pour quelqu'un qui a cette flamme dans vos yeux, je suis prêt à investir royalement wak wak wak wak."

Peut-être même qu'il pourrait faire sauter la mairie ? Mais ça, ce serait pour plus tard. Oswald gardait certaines idées en tête pour régler ses affaires. Taper sur la gueule des macaronis et des citrons, c'était déjà une base du travail à organiser. Les Falcone n'allaient pas attendre bêtement qu'on les attaquent. Quant aux asiatiques, eux, de vrais chiens de faïences qui attendaient le moindre faux-pas pour sauter à la gorge du Pingouin. Hé, faut pas prendre les lanternes pour des vessies, et Oswald savait que la résistance allait être violente. Fumant son cigare, Oswald réfléchissait à quelque chose d'autre. Peut-être qu'il avait besoin de quelque chose de plus violent ? Quelque chose de plus ... Monstrueux ? Et pourquoi pas un véhicule transformé ? Quelque chose de tout-terrain, qui puisse échapper aux flics tout en semant du dégât ?

"Et si nous passions à table ? Je suis mort de faim, et vous ?"

Oswald retira son chapeau et le tendit en direction de sa limousine. Pourquoi ne pas continuer à discuter autour d'un très bon repas dispendieux et terriblement bon ? Pourquoi ne pas se faire plaisir ? Après tout, quand on est un Pingouin, il faut savoir garder tous ses œufs dans le même sac. Et Oswald se devait de l'inviter dans son repaire. Non seulement pour en faire un de ses hommes, mais aussi pour acheter sa confiance. Un homme tel que lui avait de la ressource. Mais Oswald gardait un certain garde-fou, au cas où. L'idée était de repartir à l'Iceberg Lounge, direction, son musée personnel, là où il entreposait ses trophées les plus magnifiques, là où il se montrait en position de force. Un lieu qui avait survécut à Arkham City. Un lieu qui avait survécut à la bande Deathstroke, Harley Quinn et Red Hood. Un lieu qui avait tenu bon, malgré les chocs, les horreurs, et les destructions aveugles. Le Pingouin était revenu, et ce soir, il allait frapper fort en soufflant sous le nez, un possible allié des chinois de Chinatown. En attendant, il restait fort à faire, et Oswald savait qu'il devrait redoubler d'efforts pour assurer une petite victoire. Rendre tous les honneurs possibles, il fallait y songer.

"Vous verrez, je suis sûr que vous apprécierez les services de l'Iceberg Lounge. Et si je suis satisfait de vos prestations dans le futur, je pourrais même vous déclarer membre VIP à vie de mon établissement."
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La banquise est froide [PV]

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