Chaque cycle de vie était un recommencement, et après une mauvaise période dans les égouts de Gotham, il fallait reprendre du poil de la bête. La bête oui, celle qui est enfouie au plus profond de nous, celle qui nous dévore de l'intérieur, celle qui nous pousse à montrer les crocs quand tous s'apprêtent à vouloir vous détruire de l'intérieur. La bête ultime, celle qui reste dans le fond de nos êtres, celle qui se nourrit du ressentiment, celle qui se manifeste quand les choses vont mal. Le début d'une fin, sans doute, et qu'il l'eut cru ? Serait-ce alors la déchéance, ou le renouvellement ? Fallait-il en tirer quelques enseignements ou continuer sur la longue route qu'était la vie ? C'était devant le portrait de sa mère et de son père, qu'Oswald marmonnait quelques mots. Ce portrait qui l'insupportait, ce portrait qu'il détestait depuis que son père, Tucker Cobblepot, l'avait commandé au peintre. Ce portrait disgracieux, qui incarnait ce qui restait des Cobblepot, à savoir lui-même. Mais le visage de sa mère, sa mère qui l'avait tant aimée ... Il s'était planté là pendant quelques moments, dans les couloirs froids de l'Iceberg, encore en travaux. Quelques hommes l'avaient rejoint, pour travailler pour le Pingouin. Les choses reprenaient vie ...

"Une simple femme, et pourtant, un ange."

Soupira-t'il en regrettant le temps qui passe et qui sourit, qui vieillit les gens. Il se rappelait que, sur son lit de mort, qu'elle tentait de regarder les traits de son abominable et déformé fils. Il n'y avait bien qu'elle qui avait pu souffrir sa trogne de manchot, non ... Plutôt son père. Une mère est dieu dans les yeux de son enfant, et une mère aime son propre fils ... C'était la logique des choses. Ce nez monstrueux et ce corps disgracieux n'avait jamais plu à personne, sauf à elle. C'était sans doute le moment le plus délicat dans la vie d'une personne. Esther Cobblepot avait eu un mari monstrueux, inutile, défectueux, indigne d'être un Cobblepot. Indigne d'être un mari aimant. Mère était morte depuis longtemps et malgré que les choses aient mal embouties la dernière fois, Cobblepot avait lâché une fortune pour que les restes de ses parents soient incinérés. Les cendres sont conservées dans un lieu secret, connu de Cobblepot lui seul, et personne ne pourrait jamais plus les profaner. Maman était belle ... Mère l'avait toujours été, du plus lointain souvenir qui était ancré dans le crâne du Pingouin. Il repensait souvent à elle, très souvent, surtout dans les moments les plus durs. Les dernières années furent les plus dures, les plus pénibles ... Dans un premier temps, peu avant qu'elle perde l'usage global de ses jambes ou alors la force nécessaire requise pour porter ses os redoutablement accablants, elle tentait de retrouver sa beauté d'antan en esquissant un léger sourire, celui qui aurait tant plu à Tucker, lorsqu'il était encore de ce monde. Mais dorénavant, même son faciès, elle n'en disposait plus. Elle était morte, et seules les dernières photos, portaient encore le souvenir, de la meilleure des Cobblepot. Un des hommes du Pingouin arriva, une espèce de scribouillard avec des lunettes.

"Qu'est-ce donc, Ernie ?"

Ernie : "Votre rendez-vous de cet après-midi, monsieur Cobblepot. Vous vouliez que je vous prévienne quand il serait l'heure."

Que nous reste-t'il au final ? Les souvenirs, chauds et agréables, nostalgie et errances dans les meilleurs moments d'une vie. Les souvenirs sont plus précieux que tout, et même moches, c'est ça qui faisait la vie. C'est ça qui faisait d'un homme, ce qu'il était. Pour ce qui était de la réunion, pour ce qui était de ce fameux rendez-vous, le Pingouin avait convié bon nombre d'investisseurs, de petits patrons, et d'autres personnes peu recommandables. Des gens qui étaient dans la grande majorité des cas, des patrons de troquets, de petites boites, des petits trucs. Le Pingouin les avait conviés, et il était hors de question de dire non à un Cobblepot, sans se risquer à de funestes représailles. Après les récents évènements survenus d'une manière très ironique, il fallait pouvoir compter sur la cohésion entre les gangs, et pourtant, il semblait que certains voulussent en faire autrement ! Les arrangements et négociations devaient être réalisés prudemment et la précaution était donc le mot du jour. Arrivant, précédé de son parapluie, au grand salon de l'Iceberg Lounge, le Pingouin eut un petit sourire tandis qu'Ernie sortit un cigare et l'alluma pour son patron. Cobblepot éructa un petit rire. Il y'avait un peu de monde, c'est bien. Par conséquent, nécessaire était l'action. S'avançant vers l'un des petits reposoirs prévus, Cobblepot enleva son chapeau. Il était temps de s'adresser à la population, de ceux qui décideront de l'avenir de Gotham City.

"Chers associés, patrons, et autres travailleurs intègres de Gotham City."

Il ricana intérieurement suite à cette blague de mauvais goût. Comme si on pouvait être honnête à Gotham. Cobblepot avait l'habitude de fréquenter des brutes, d'ailleurs, lui-même en était une. C'était donc bras dessus bras dessous qu'il flirtait volontiers avec le danger en espérant que Dame Fortune lui sourit, ce qui n'était pas le cas à chaque plan, mais il se sentait poussé par une certaine motivation ces derniers temps qui ne l'avait vraisemblablement pas déçu.

"Comme vous le savez, je vous ai réuni ici pour discuter de l'avenir de Gotham. En tant que collègue investisseur et gérant, je suis venu à l'unique conclusion qui s'imposait pour que des gens comme nous puissions gagner encore plus de parts de marchés dans cette ville. Je compte bien me représenter à nouveau à la mairie de Gotham dans les prochains mois, et je compte bien l'emporter, cependant. Afin de faire bonne mesure, je suis disposé à écouter vos doléances. Je suis même ... Prêt à fonder un cabinet avec ceux qui croiront en moi, pour gérer cette ville à la baguette. Je viens à vous, pour vous demander votre aide, votre ... Soutien, et votre poids dans la lutte pour la ville. Si vous ne croyez pas en moi, alors je peux vous laisser partir. Mais réfléchissez-y bien ... Je pardonne rarement."

Et maintenant, que commence le bal des doléances et des investissements, mais quelques personnes, environ trois quarts des personnes réunies ce jour-là, commencèrent à tourner les talons et à abandonner le Pingouin. Intérieurement, il fulminait de rage, mais si tout se passait bien et qu'il était élu, il ferait payer à ceux qui l'avaient conspué, leur défection ... Ne restaient que quelques personnes, quelques petits patrons, quelques caïds, certains pour observer, d'autres pour aider. Bref, ce n'était plus la foule.

Un courrier avait clairement retenu son attention, elle était invitée à l’Iceberg Lounge pour une réunion de chefs d’entreprise de la ville. Elle était étonnée de recevoir ce courrier, elle avait juste une petite boutique de vêtement sur-mesure. C’était le jour de la réunion, elle savait à qui elle avait à faire, le Pingouin avait une réputation qui n’était plus à faire. Elle se posait des questions ce qu’il voulait d’elle, pourquoi avec un commerce aussi modeste, elle était invitée par une personne aussi influente ? Ses pensées allaient dans tous les sens elle pense même qu’il en veut à sa personnalité super-héroïque, avait-elle battu un homme qui faisait partie d’un gang important de Gotham. Cela faisait à peine deux jours qu’elle avait fait ces actions dans la rue son nom n'était clairement pas encore monté aux oreilles d’une personne comme Oswald, c’était l’ego de la petite blonde qui parlait.

Elle n’était pas rassurée, hésitante, elle n’avait pas non plus envie de travailler avec un mafieux comme lui et savait quelle que soit l’affaire et les avantages, elle pouvait être que perdante. L’heure du rendez-vous commençait à s’avancer, elle ferme sa boutique. Elle hésite à mettre sa tenue de Bomber-Girl sous sa tenue s'il devait avoir de l’action, mais décide de ne pas le faire. S'il n’était pas au courant de son activité qu’elle voulait garder secrète. Cela serait comme se tirer une balle dans le pied.

Elle avait déjà choisi sa tenue si elle se rendait à cette réunion, se passa un coup de maquillage et se coiffa rapidement en attendant le taxi qui l’emmène en direction de l’Iceberg Lounge. Elle avait entendu parler de l’histoire de l’attaque de son bâtiment, elle avait été impressionnante. Les explosions avaient été entendues dans une grande partie de la ville. Le taxi s’arrête devant le casino. Alexa l’observe de l’extérieur, il avait encore quelques marques, il n’était pas ce bâtiment aussi majestueux. Pour l’intérieur, Alexa n'avait pas trop les moyens d’aller dans ce genre d’endroit et c’est bien connu, il est impossible de battre le Casino et elle n’était pas du genre joueuse. Même si ces derniers jours elle aimait prendre des risques, son coté tête brûlée, c’est clairement ce qui l’avait poussée à venir à la rencontre d’Oswald dans son antre.

Quel bel endroit, c’était la première fois qu’elle voyait ce lieu et peut-être aussi une des premières fois qu’elle entre dans un lieu aussi luxueux. Elle avait tellement pas l’habitude qu’elle n’avait pas chercher une entrée invitée et était entrer avec les autres clients. Elle alla voir un employé du Casino.

Bonjour, je suis invitée par Monsieur Oswald Cobblepot.

L’employé était étonné de voir une invitée du grand chef, perdue au milieu des autres clients du Casino et l’emmène dans le lieu de la réunion. La plus part était déjà assis à table Alexa était pile à l’heure. Elle s’assied sur une chaise vide regarde à sa gauche et sa droite, à côté d’elle deux hommes en costard sûrement des financiers.

Bonjour,

Dit elle a chacun d’eux en leur offrant un de ces plus beau sourire. Elle regarde autour d’elle analysant les vêtements des personnes présente. Elle était dans la mode et c’était clairement facile pour elle de voir ça. C’était clairement du très haute gamme, elle avait envie de d’aller sous la table pour voir leur chaussure. Celui à sa gauche avait une montre qui valait sûrement plus tout l’argent qu’elle avait du avoir dans sa vie.

Elle était dans les dernière arrivée, mais elle attend quelques minutes le Pingouin, il attendait sûrement pour faire une entrée triomphante. Elle le voit arriver cigare à la bouche, Alex était plus détendue, elle avait compris que la réunion n’était pas un piège tendu pour Bomber-Girl. Alexa le regardait il avait une aura terrifiante, mais d’un autre côté, son physique et sa façon de marcher pouvait le rendre amusant, Alexa se posait même la question si elle était plus grande que lui. Il commence à parler, elle l’écoute avec attention en le fixant du regard, maintenant le contact visuel quand il scrute les personne présente dans la pièce.



"Comme vous le savez, je vous ai réuni ici pour discuter de l'avenir de Gotham. En tant que collègue investisseur et gérant, je suis venu à l'unique conclusion qui s'imposait pour que des gens comme nous puissions gagner encore plus de parts de marchés dans cette ville. Alexa souriait amusée par les paroles du Pingouin, c’était clairement une erreur, elle n’avait rien à faire là. Elle un investisseur, elle avait de la peine à joindre les deux bouts. Ce cher Oswald devait très clairement la surestimer.

Je compte bien me représenter à nouveau à la mairie de Gotham dans les prochains mois, et je compte bien l'emporter, cependant. Afin de faire bonne mesure, je suis disposé à écouter vos doléances. Je suis même ... Prêt à fonder un cabinet avec ceux qui croiront en moi, pour gérer cette ville à la baguette. Ok, elle avait compris pourquoi elle était là, le mec avait sûrement invité la moitié de la ville pour se chercher des investisseurs, bon Alexa n'était clairement pas du genre à voter pour une multimillionnaire qui voulait le pouvoir. Ce n'était clairement pas dans ces idées politiques, et l’argument du cabinet lui passait totalement au-dessus, elle préférait clairement occuper son temps libre pour aller danser et faire la fête avec des amis plutôt que d’essayer d’avoir dû pouvoir dans cette ville.

Je viens à vous, pour vous demander votre aide, votre ... Soutien, et votre poids dans la lutte pour la ville. Si vous ne croyez pas en moi, alors je peux vous laisser partir. Mais réfléchissez-y bien ... Je pardonne rarement." Bon elle avait rien à faire là, elle pensait se lever, pour la petite blonde ce discours ne menait nulle-part, cela la rappelait même la fois où l’un de ses amis avait essayé de la recruter dans un business pyramidal totalement bidon. Elle regarde autour d’elle et beaucoup se lève ce qui l’étonnait. Le Pingouin un des criminel les plus influant de Gotham aurait perdu de sa superbe ? Elle le regarde voyant dans son regard qu’il n'était clairement pas content de ce qui se passait, était-il étonné ? La belle avait presque de la peine pour lui et décide de rester et bon, elle avait déjà des problèmes avec des gangsters elle n'allait pas prendre le risque d’ajouter une couche de souci avec Oswald Cobblepot et de ce retrouver avec un gangster comme le Pingouin aux fesses.

L’ambiance était clairement refroidie, certains était en observateur et d’autres ne voulait pas prendre la parole et craignait sûrement le Pingouin qui était énervé par la situation. La situation mettait Alexa mal à l’aise, elle n’aimait pas ce genre d’ambiance froide et les silences elle était une fille exubérante et la dernière chose qu’on peut dire d’elle, c’est quelle est timide. Elle n’avait rien à faire là, mais elle sera la première à prendre la parole.

Bonjour, à tous, j’aimerais premièrement remercier Monsieur Cobblepot de m’avoir invité. Mais je ne pense pas être en mesure de vous aider.

Les personnes autour d’elle la regardent comme si elle était folle. Elle prend la parole pour refuser l’offre du Pingouin, Alexa sourit à l’homme d’affaires.

Je me présente Alexa Varon, j’ai une petite boutique de vêtement sur-mesure. Je crois ce que je gagne par mois, ce n'est même pas un dixième de votre argent de poche. Actuellement, sur mon compte, je dois avoir quelque chose comme cent dollar, et j’ai économisé.

Elle entend un des hommes d’affaire souffler du nez d’un air moqueur quand il entend ça, cela énerve un peu Alexa qui comprend direct l’irrespect. Mais elle garde son sourire pour le Pingouin, elle continue de parler, elle voulait juste briser un moment de silence et ne savait clairement pas où elle allait et partait en impro.

Par contre trouver des partenaires pour mon business peut m’intéresser, si ma tenue vous plaît, c’est une de mes créations...et ce qu’il y’a dessous aussi.

Un petit coup de charme cela ne pouvait pas faire de mal pour peut-être trouver un investisseur. Elle utilisait ce moment pour faire sa pub, elle regardait Oswald pour essayer de comprendre ce qu’il avait dans les pensées. Elle avait été invitée pour investir sur le peut-être futur maire Cobblepot et elle utilisait le moment pour faire sa pub, elle eut un silence de quelques secondes et se dit que cela pouvait vexer l’homme d’affaires.

Merci, de m’avoir écouté, je n’ai pas encore choisi mon vote et je serais ravie de m’entretenir avec vous pour mes futures actions, vous apporter mon soutien et mon vote.


Alexa avait fini de parler, est-ce que son coté exubérant ne l'avait pas mit dans une mauvaise situation, elle espérait qu’elle n’avait pas dit quelque chose ou par son attitude qui avait vexé le chef des lieux, elle s’était clairement servie du moment pour faire sa pub. Bon elle était une tête brûlée et avec sa capacité de combattante elle savait qu’elle pouvait se sortir de mauvaise situation. Elle quitte Oswald du regard et attend les réactions des autres business-man et la suite de cette réunion.

On peut dire ce que l'on veut, mais le Pingouin était un homme qui savait renflouer ses affaires. Il pouvait trouver une perle dans un océan de merde, et faire de l'or avec de la crasse. C'était un de ses talents personnels, un de ses talents qu'il savait utiliser pour mener cette ville à la baguette ouais. Devant la majorité qui se barrait, y'avait bien une gonzesse qui prit la parole. Une certaine Alexa. Connaissait pas. Le Pingouin s'avançait légèrement, jaugeait aussi que la dénommée Lena Regova était venue elle aussi à la réunion. L'heure n'était plus à faire la guerre, mais à se trouver des partenaires dans le crime. Des partenaires qui pourraient aider le Pingouin à gravir à nouveau l'échelle sociale. Retrouver le pouvoir, s'entourer d'alliés, mener cette ville dans le sens qu'elle a toujours méritée : Celle d'être dirigée par les Cobblepot. Les Cobblepot étaient le sang de Gotham. C'étaient eux qui avaient mené la justice, sous l'égide de Théodore Cobblepot. C'étaient eux qui avaient lancé les reconstructions des souterrains de la ville sous Charles Cobblepot. C'était les Cobblepot qui avaient tout sacrifié pour Gotham City, contrairement à ces parvenus et traitres de Wayne. Les Cobblepot méritaient que cette ville redevienne un parfait havre de paix, sous la tutelle du meilleur d'entre eux : Oswald Cobblepot. S'approchant de la jeune femme qui venait de parler, le Pingouin râcla sa gorge avant de parler.

"Je vous remercie pour votre intérêt à ce projet, et je peux vous assurer, ma chère. Que si vous m'apportez plein soutien à ma campagne, je n'oublierai pas ceux qui m'aident. Je suis généreux avec mes alliés, et en cas de réussite du projet, je peux vous certifier que vos attentes seront largement dépassées par ce qui risquerait d'arriver. Vous pourriez devenir quelqu'un, une personne très influente, et si vous surpassez mes attentes, un bureau vous attendra à la mairie de Gotham."

Les gens intelligents se font rares à Gotham City, tout comme les gens qui ont une certaine loyauté. Cela devenait de plus en plus difficile de recruter du petit personnel sans être déçu. Oswald Cobblepot était un être cruel, mais depuis quelques temps, il se semblait un peu plus assagi. Certes, dirons-nous, mais il cherchait la rédemption. Reprendre, recommencer, et refaire. La catégorie des trois "R". Oswald était certain qu'en engageant certaines petites choses, il pourrait regagner de l'influence. Reprendre sa ville et refaire des siennes sans que personne ne vienne l'emmerder. Pas même le Batman. Mais avec des "si" on refait le monde. Mais Cobblepot était sûr de lui. Oswald s'avance vers Bossworth, le garde du corps qu'il a recruté lorsqu'il était revenu à Gotham. Il se trouve être un formidable informateur et avait appris tout ce que le Pingouin avait raté lors de son voyage à Londres, il y'a de ça tant d'années. Il est peu à peu devenu le second en chef. Il a aidé à développer le petit commerce d'armes du Pingouin sur le Final Offer, grâce auquel Oswald a pu reprendre le lounge, ce club en faillite depuis tant d'années.

"Bossworth, je veux que tu protèges la boutique de cette demoiselle des possibles détraqués qui pourraient l'emmerder."

Une protection en or, on vous dit ! Une véritable, et dans Gotham City, ça pouvait toujours être nécessaire. Vous n'imaginez pas combien de cinglés pouvaient s'en prendre à votre travail uniquement parce que le besoin d'argent était nécessaire. Bossworth observait la jeune femme depuis quelques instants. Le géant acquiesce. L'homme se chargera d'envoyer quelques hommes pour surveiller la boutique de la jeune femme. En guise de bonne foi. Oswald claqua des doigts avant que des jeunes femmes déguisées en "pingouinettes" ne viennent dans la salle, apportant coupes de champagnes et petits fours.

"Régalez-vous chers invités, comptez cela comme un cadeau du Pingouin. Ceux qui ont envie de refaire le monde, je serai ravi de vous accueillir dans mon carré VIP."

Bossworth est assuré que la soirée se passera bien et que la sécurité ne ferait aucunement défaut. Intérieurement, dans son esprit, le Pingouin fait l'inventaire de ses parapluies planqués dans la petite salle. Il y en a un sous le canapé, qui contient une lame rétractable. Un sous la table basse, qui lance des fléchettes empoisonnées. Celui qu'il tient dans la main, qui balance un gaz lacrymogène. Oswald gardait le défensif, dans l'optique de s'enfuir, au cas où tout irait mal. On ne sait jamais, on ne sait vraiment pas sur qui compter de nos jours. Qui sait quels infiltrés se trouvaient là ce soir ? Qui sait quels étaient les traitres qui attendaient le bon moment pour s'en prendre au Pingouin ? Il fallait rester paranoïaque, même quand les gens semblaient vous vouloir du bien. Peut-être que le Pingouin se renseignera sur cette demoiselle Varon. Après tout, il faut toujours savoir avec qui on traite en face, non ? C'était le B-A-ba de la diplomatie. Quand on est un stratège, on se renseigne, puis, on attaque ou on négocie. Tant que l'on peut.

"Mademoiselle Varon, vous êtes cordialement invitée à venir dans le carré VIP de l'Iceberg Lounge, et pour vous montrer que je ne suis pas quelqu'un d'infect comme on pourrait le supposer, vous aurez moitié prix sur vos consommations."

Rapiat jusqu'au bout des doigts, le Pingouin ne donnait jamais rien gratuitement. Tout devait toujours revenir au Pingouin. Sans faire de jeux de mots et en marchant sur des œufs, il devait faire son nid. Saluant dans un geste du chapeau la jeune femme, le Pingouin s'enquit aussi de saluer une autre personne qu'il avait contacté par message récemment, mademoiselle Regova. Malgré les apparences et les faux-semblants, Oswald jouait à un jeu qui pouvait se révéler fatal s'il venait à échouer : pire. S'il venait à trahir tout le monde pour son propre profit. Il fallait se méfier du personnage passionné par ornithologie, car on peut être très vite déçu de son manque de loyauté quand le profit est plus intéressant pour lui.

"Vous aussi ma chère, vous êtes cordialement invitée. Je crois que nous aurons beaucoup à nous dire sur votre implantation à Gotham, n'est-ce pas ?"

Alexa avait osé prendre la parole pour parler de la possibilité de soutenir Le Pingouin pour la mairie. Il se montre déjà clairement généreux et veut offrir une place de responsabilité à la maire, cela ne l’intéressait pas du tout. Elle ne ressemblait pas du tout à l’organisateur de cette soirée, elle n’était pas du tout guidée par une envie de pouvoir. Tout comme l’offre pour sa sécurité, cela pouvait être utile clairement, mais avoir une dette trop importante avec un chef mafieux comme le Pingouin était quelque chose avec sûrement plus inconvénient que d’avantage.

Du champagne arrive avec des petits fours, Alexa les goûtes tous, c’était un réel délice et le champagne était très loin de ce qu’elle avait l’habitude de boire. Hummm, le goût du luxe peut-être quelque chose dont elle pourrait s’habituer très facilement.

Elle se demandait comment allait se passer le reste de la soirée et elle allait être très vite mise au courant. Monsieur Cobblepot l’invitait personnellement dans son carré VIP. L’offre était maintenant impossible à refuser.

Elle allait en direction des escaliers du carré VIP et un homme d’affaires arrive vers elle.

Bonsoir Mademoiselle, je pense qu’on pourrait parler affaires, que dites vous d’un dîner dans le restaurant du Famous Hotel à Fashion District, j’y loue une suite à l’année là-bas.

Il tend une carte à Alexa l’offre pouvait être intéressante, l’endroit était connu dans tous Gotham. La cerise sur le gâteau serait d’avoir peut-être une chance de croiser une célébrité dont elle est fan.

Mais vous travaillez dans quoi ?

Le Pétrole

Oui bien sûr parler affaires, il y a tellement de rapports entre le textile et le business de pétrole.

Elle n’était clairement pas là pour se faire draguer par des millionnaires, ils se croyaient tous permis, se sentant bien trop supérieur. Elle lui rend sa carte avec un petit sourire regardant le millionnaire vexé.

Look d'Alexa:

Elle arrive au bar du Longe, elle regarde la carte des cocktails, un de ses amis avait dit que c’étaient les meilleurs de Gotham elle regarde alors aussi le prix. Bon même à cinquante pourcent de rabais ce n’était pas trop dans son budget, elle regretta d’avoir envoyé balader le roi du pétrole aussi tôt elle aurait pu se faire offrir un cocktail. Mais elle pourrait avoir son salut, elle voit Le Pingouin monter les escaliers accompagnés d’une très belle femme.

Elle les regarde de loin, elle ne voulait pas paraître impolie et se mêler à la conversation, elle attendait bien sagement le maître de cérémonie, voir ce que cela pouvait apporter pour son avenir et surtout se faire offrir un cocktail dans cet endroit plus que luxueux.

La splendeur du Pingouin, la somptueuse et grandeur puissance de la famille Cobblepot. Tous savaient que le Pingouin avait le bras long dans cette foutue cité. Tous savaient qu'ils avaient de quoi retourner la balance en sa faveur, et tous savaient qu'il allait clairement mettre à bas toutes les institutions en reprenant le pouvoir. Après tout, c'était ce à quoi était destiné un Cobblepot : La grandeur. Oswald le savait, et toute sa famille avait été en quête de ce but ultime, depuis toujours. Si y'a bien quelque chose que les Cobblepot ont en tête, c'est de toujours vouloir plus, et assurer leurs arrières. Une alliance avec les petites familles de Gotham City permettrait à quelques petites concessions, mais c'était toujours mieux que d'offrir un tribut plus élevé à ceux qui tenaient le bâteau pour le moment. Le Pingouin devait devenir un peu plus gras, un peu plus étoffé s'il devait dévorer les plus gros poissons, c'était la loi du règne animal, une loi que le Pingouin connaissait depuis toujours. C'est alors que mademoiselle Regova vint le rejoindre. Une belle femme celle-là, un peu bizarre, mais plutôt bien roulée quand on la fixe un peu mieux.

"J'ai réfléchis depuis peu à notre discussion ma chère. Et je suis prêt à vous offrir un endroit situé au nord de Gotham, à Amusement Miles. Un petit endroit qui vous permettrait de commencer votre implantation. Non loin des docks et des quais, cela vous permettra d'avoir un accès à la mer et faire venir vos importations sous couvert depuis Blüdhaven."

Le Pingouin était généreux, bien trop généreux, mais la chose à savoir était qu'il n'avait pas choisi Amusement Miles par hasard. Le quartier était souvent l'objet de dispute du pouvoir entre le Joker et le Pingouin. Et le Joker aimait cet endroit. Un lieu stratégique pour le Pingouin, et à vrai dire, cela permettrait d'assoir un endroit dans le quartier du clown débile qui y sévissait. Un implant pour elle, et une base arrière pour le Pingouin. Fallait pas être un génie pour comprendre que le clown avait besoin d'une petite leçon. Oswald caressait le rêve de le figer dans la glace, grâce au canon réfrigérant de Mister Freeze, et après ça, il le mettrait dans son musée personnel. Ce chien fou avait besoin d'être abattu. Un des hommes de Cobblepot vint le voir. C'était Bossworth, qui était de retour de sa petite promenade de sécurité.

Bossworth : "Monsieur Cobblepot. Il semblerait qu'une petite troupe de clowns soit en direction de l'Iceberg Lounge. Apparemment, le Joker aurait eu vent de votre retour."

"Envoie leur le comité d'accueil, Bossworth, et ne lésine surtout pas sur les balles. Une fois que ce sera fait, tu pourras jeter ces crétins dans la baie de Gotham."

Le géant acquiesce tout en s'inclinant légèrement. Bossworth était un des hommes les plus fidèles de Cobblepot. Comptons aussi Lark, le chauffeur personnel du Pingouin, qui elle aussi, était dévouée à la famille Cobblepot. Dans les rues de Gotham, ça allait encore être truffé de balles, et le Pingouin espérait bien que Bossworth en garderait un vivant, pour le questionner et en savoir un peu plus sur les plans du Joker. Il était évident que le Joker savait que le Pingouin était de retour, ce sale con savait tout, connaissait tout, et jamais il ne s'arrêtait. Ce type n'était qu'un chien fou qui méritait une bonne vieille euthanasie, tout comme sa copine, la débile blonde qui accompagnait ce crétin. Les deux méritaient leurs places dans le musée de Cobblepot. Empaillés, ou quoi que ce soit. Le Pingouin n'aimait pas les clowns, et pourtant, ça n'a jamais été la guerre entre Cobblepot et le Joker, mais ça, c'est une autre histoire ... Pensif, Oswald revint à la jeune femme. Fumant son cigare, Oswald ricana légèrement avant de prendre quelques crevettes et de se les envoyer dans le trou béant qui lui sert de gosier.

"Excusez-moi ma chère, mais l'Iceberg Lounge a une politique à laquelle je ne déroge jamais. J'ai une politique assez claire qui tient en une ligne. Pas de clowns dans mon établissement. Je n'aime pas ce genre de personnes, et à Gotham, y'en a beaucoup qui pensent pareil. Garçon ?!"

L'ambiance feutrée de l'Iceberg, l'ambiance glaciale qui se conjuguait avec merveille aux délices offerts. Le tout avec des prix exorbitants, mais tout le monde le sait : C'est l'Iceberg qui était toujours en tête, et pas cette saloperie de New Lux ou quoi. Nan, le Pingouin allait refaire de ce bâtiment, un très grand lieu de vie. Une des serveuses arriva, avec un sceau de glace, avec une bonne bouteille de champagne et des petits-fours. Oswald était satisfait de ses employés, son grand standing était à la hauteur pour la réouverture, et le Pingouin avait plaisir de voir que ses employés n'avaient pas perdu la main pendant les mois maigres de l'entreprise. Reprenant son cigare, le Pingouin s'adressa à la jeune fille qui posait les différents verres sur la table et le champagne. Rares étaient ceux qui pouvaient se permettre de prendre leur repas avec le Pingouin, c'était un privilège que bien peu pouvaient prétendre avoir eu la chance. Le Pingouin était un homme influent. Certes, pas au niveau de sa gloire en ce moment, mais ça reviendrait, assurément.

"Allez me chercher une certaine mademoiselle Varon, elle est au comptoir si je ne me trompe pas. Une belle grande femme blonde. Vous verrez, mademoiselle Regova, vous allez l'apprécier."

Une serveuse vient chercher Alexa qui attendait au bar, elle avait pris du temps, elle cherchait une grande dame blonde, alors qu’elle faisait moins d’un mètre soixante. Il y avait heureusement pour la serveuse peu de femme et va chercher finalement la jeune couturière.

Elle la fait entrer dans une pièce VIP, du carrée VIP.

Bonjour.

Elle salue l’autre femme et vient serrer aussi la main du Pingouin,aaaaah elle était poisseuse et quand il la bouge une odeur de crevette se fait sentir. Elle avait failli sortir un petit cri de dégoût, mais elle resta impassible et sourit au maître des lieux.

Elle se fait servir un verre de champagne, elle goûte un petit four, ils étaient tellement bons, elle voulait manger toute l’assiette, mais se retenait, difficilement. Elle en repend encore deux, tanpis elle ferra des squats et des abdos. Elle boit une gorgée de champagne, elle profitait de ces petits plaisirs malgré qu’elle avait en face d’elle un monstre, le pire des hommes d’affaire. Le Pingouin représentait tout ce qu’elle détestait. Elle reprend ces esprits.

Monsieur Cobblepot, votre offre pour la sécurité est très gentille, mais mon magasin est dans un quartier plutôt tranquille. Je n’aimerais pas vous déranger pour rien.

De la sécurité était très clairement quelques choses qui aurait pu l’aider, mais Alexa avait déjà BomberGirl pour l’aider en cas de danger. Ne pas avoir de dette avec un mec de ce genre...C’était primordiale.

Par contre, si vous voulez parler affaires, je peux vous proposer de futurs design de l'uniforme pour vos employés. Je peux vous assurer que cela atteindra exactement ce que vous voulez. Je me donnerais corps et âme pour vous satisfaire.

Elle n'en faisait pas un peu des caisses non ? Bon cela allait sûrement satisfaire l’ego énorme de Oswald. Quitte à en faire des caisses, elle allait continuer, faire exploser l’ego du Pingouin.

Vos petits fours sont exceptionnels monsieur Cobblepot, je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi bon.

Elle lui souriait et en reprint un Cobblepot voyait bien qu’elle ne faisait pas semblant.

J’ai entendu dire que vos cocktails étaient les meilleurs de Gotham... M’offrirez vous un ? Je vous laisse choisir surprenez moi.

Ok, c’était osé, mais elle lui fait son plus beau sourire et avait une expression d’une petite fille qui demande un petit billet à sa grand-mère pour acheter des bonbons.

"Serveuse ? Deux verres pour ces dames."

Ricana le Pingouin avant de terminer d'écouter ce que les deux femmes venaient de dire. L'une était emballée, l'autre semblait un peu hésitante. L'une voulait des affaires illégales, et l'autre était tout ce qu'il y'avait de plus légal. Oswald frappa des mains deux fois et une autre serveuse arriva, avec un énorme plateau de poissons cuits. Oswald en prit avant de le porter à sa bouche, lui arrachant la tête au passage. Il mâcha longuement avant de reprendre. Coupé entre un petit verre d'alcool bien mérité. L'art de la séduction, c'est pas le truc de Cobblepot, clairement. Mais pour tout dire, il essayait hein. Il faisait de son mieux on va dire, mais c'était pas vraiment ça. Séduction, tout est dans le style. Tous les mecs connaissaient ce truc. Pour séduire une nana, faut utiliser de grandes phrases, de jolies phrases, des trucs alambiqués, avec de la culture générale, histoire de se montrer "culturé" et intelligent. Le Pingouin était intelligent, et il aimait se montrer sous son meilleur jour. Quand un homme veut séduire et introduire son sexe dans le genre féminin, il avait deux atouts : Soit il était beau, soit il avait du fric. Et heureusement que le Pingouin avait la deuxième, parce que la première, même si le Pingouin se trouvait sublime et parfait, bah étrangement, il n'avait pas la côte au niveau féminin. Sûrement que les femmes font leurs mijaurées alors qu'elles pourraient tout avoir avec le Pingouin. L'ambition manque cruellement chez les femmes. La vue depuis le carré VIP était splendide. On avait une vue sur le bassin des pingouins, et un immense iceberg était le parfait terrain de jeux pour ces magnifiques spécimens. L'un des pingouins observait le Pingouin d'un air rêveur, ou curieux. Le palmipède s'avançât, presque au rebord du grand espace réservé à ces magnifiques animaux. D'un geste, le Pingouin plongea sa main dans un sceau à disposition et lança un poisson frais.

"Tiens Wilhelm ! Il est pour toi ... C'est un de mes pingouins préférés. Un de mes petits chouchous que j'ai vu depuis son état d’œuf."

Il avait de nombreux pingouins préférés. Enfin ... Ils étaient tous ses préférés et il les préféraient à la compagnie des humains. Et de loin. Les pingouins sont des créatures fascinantes. Durant la période d'éclosion du petit, le mâle et la femelle se partagent la corvée de couver le petit, tandis que l'autre va chasser pour celui qui est immobiliser. Le palmipède était une créature sublime et puissante. Mais hélas, entouré de nombreux ennemis, comme l'oiseau ou encore les créatures marines. Mais Cobblepot savait tenir les prédateurs à l'extérieur de ses affaires ...

"Mesdames, je suis heureux de pouvoir faire affaire avec vous. Je sais que nous pouvons faire de grandes choses ensemble."

Mentait-il. Tous les coups étaient permis pour assurer son regain dans les affaires. Il se devait de reprendre possession de Gotham City au plus vite. Généralement, il préférait faire chanter les autres, et quitte à trouver un truc pour rendre les gens mal à l'aise et en position d'infériorité, le Pingouin connaissait parfaitement ses sujets. Il aimait bien mettre le doigt là où ça faisait mal, il aimait bien toucher là où ça pouvait suinter. Il aimait faire du mal si on essayait de lui en mettre un dans la gueule. Et de toutes manières, les meilleures femmes, ce sont celles d'une seule nuit, et le lendemain, tu paies pour le service accompli. Rien de plus, rien de moins. C'était que du bonheur. Il se lécha les doigts avec un bruit de succion vraiment dégueulasse pour chaque doigt qui avait touché une crevette, avant de terminer par un petit rot des familles. Il s'essuya les doigts contre la nappe blanche qui venait d'être délicieusement souillé par du jus de crevette et par de la bave du Pingouin. Le summum du bonheur. S'essuyant la bouche, il reprit alors.

"Vous savez, un grand conquérant est un homme seul. C'est pour ça que je tiens à rester seul de la meilleure des façons. Vous pouvez vous considérez comme privilégiées d'être ici, à cette table, et je peux vous l'assurer, je porterais vos rêves de réussite comme si c'étaient les miens. Vous pouvez avoir foi en Oswald Cobblepot. Quant aux costumes, mademoiselle Varon, je serai enchanté de voir ce que vous me présenterez. Je suis un amateur de beaux vêtements."

Cobblepot restait dans la limite de la courtoisie et pour tout dire, il faisait des efforts assez éloquents. Depuis le retour de Falcone à Gotham City, tout partait à la dérive pour le Pingouin. C'était prévisible mais il pensait que le chevalier noir avait d'autres chats à fouetter avec des Joker ou des Anarky en ville ... Oswald n'en revenait pas, au détour d'un couloir, il crut voir la silhouette du Batman, pendant un instant, il eut peur. Mais il garda sa contenance. Malgré ces temps troublés, Oswald n'en démordait pas. La destruction de son ancien casino lui avait laissé un gout amer dans la bouche, mais il n'y voyait aucun problème, il avait tout prévu pour la suite des évènements.

"Les Cobblepot ont géré cette ville depuis le dix-neuvième siècle. Mon aïeul, Theodore Cobblepot, était un maire respecté et apprécié des bons sujets de Gotham. Nous savions et nous savons toujours comment gérer cette magnifique cité ! Et je compte bien être un citoyen exemplaire pour Gotham, Gotham que j'aime tant. En parlant de cela, je compte bien réussir à devenir le maire de cette ville."

Oh que oui, Oswald aimait cette cité, il l'aimait pour tout ce qu'elle symbolisait à ses yeux. Mais le Pingouin n'aimait pas les traitres, et il espérait qu'on ne lui mette pas à l'envers. Il ferait en sorte de voir à ça. Il rumina intérieurement pendant quelques minutes en espérant que tout cela ne fut qu'un mauvais rêve qui finirait par se dissiper en laissant place à la douce et belle réalité : Le Pingouin maître des affaires à Gotham ... Le Batman n'était pas là, il ne pouvait pas être là, et le Pingouin fut satisfait. Il était tranquille à ce niveau. Il pouvait profiter de la soirée.

"Vous serez les prochains seigneurs de cette ville, alors méditez bien sur les possibilités que je vous offre. Si vous ne voulez pas de mon assistance en terme de sécurité, acceptez au moins un peu d'argent de ma part ..."

Un excellent cocktail arrive sur la table, l’ami d’Alexa n’avait pas menti tout ce qui était servi ici avait un goût délicieux. Le spectacle des pingouins tout proche d’eux permettait à Alexa d’éviter la vue d’Oswald qui mangeait qui était plus que dégouttant. Ces bruits et les odeurs de cette haleine faisaient très clairement avoir des hauts le cœur à Alexa. Le Pingouin commence à parler de l’offre pour la conception des vêtements.

Je suis heureuse de vous entendre, je vous ferrai des modèles test pour vos employés et différents dessins.

Alexa un peu perturbée de qui elle avait à faire, l’attitude du Pingouin manquait de classe, il n’en avait pas et l’entendre parler de sa famille de son ambition. On sait, tu es comme tous les millionnaires mégalomaniaque de cette ville, il veut l’argent et le pouvoir.

Non merci.

Elle refuse l’offre pour de l’argent. Prendre un peu de temps pour l’aider pour avoir une bonne relation avec Oswald pourquoi pas, mais il ne faillait pas qu’il puisse avoir le dessus sur elle. Sinon on ne sait jamais quel genre de service il pourrait demander. On ne joue pas avec ce genre de type, cela pouvait rapidement être dangereux.

Si nous travaillons ensemble cela sera déjà très bon pour mes affaires.

Elle ne voulait pas le vexer et se montrer trop distante avec lui, il payera les futurs uniformes et tout sera parfait dans le meilleur des mondes. Alexa avait fini de parler et la femme à côté d’elle prend la parole Wow...Ok, il ne fallait pas être un génie pour comprendre de qui elle parlait à propos des amis masqués. Alexa se trouvait au milieu d’une conversation, autour d’un sujet totalement illégale. Ce n’étaient pas ces affaires, elle continue de boire son cocktail en regardant les pingouins et en faisant quelques sourires à Oswald et en essayant un peu de se faire oublier.

"Pour répondre à votre interrogation, mademoiselle Rogova, je me charge personnellement de ces crétins masqués. Ils n'ont rien, et ne pourront rien face à un citoyen aussi modèle que moi."

Ria de bon cœur, le Pingouin d'un air goguenard, tandis qu'il mangeait un nouveau poisson. Il était impressionné par tant de verve, d'envie de ces deux jeunes femmes. Pour une fois, elles ne ressemblaient pas à ces crétines que le Pingouin courtisait pour avoir un peu de compagnie. Non, la discussion intellectuelle, ça faisait du bien de temps en temps, c'était certain. Et c'était, avouons-le, ce que recherchait le piaf. Il fallait qu'il soit craint, ou bien synonyme de peur, sinon, il perdrait tout contrôle de son organisation. Il l'avait déjà fait par le passé, et il avait employé des gars comme Jonathan Crane pour semer la peur dans les familles de Gotham qui refusaient de se soumettre au Pingouin. Parfois, les mauvaises actions engendrent des conséquences imprévues, c'était ce que se disait Oswald, quand il devait ramener les brebis dans le bon enclos. Les petites frappes lui feraient des misères et ne parlons même pas des gros bras. Non, il fallait un symbole à cette ville. Un symbole de renaissance qu'était Cobblepot. Sous son égide, la ville serait telle qu’il l'avait toujours imaginée. Fière, puissante et écrasante. De nouveau sous la supervision d'une famille qui avait toujours tout fait pour garantir une vie des plus dispendieuses dans cette merveilleuse cité. Somme toute, comme Le Pingouin. Il ne perdrait pas de temps à faire comprendre les limites de sa patience, ni même comment il réglerait les troubles. Le Pingouin ne se laissait rarement faire, c'était, entre autres, l'une des leçons qu'il avait mûrement apprise au cours de sa vie de garçon moqué pour son physique. Personne n’oserait plus jamais se moquer de lui, sous peine d’être vulgairement haché et broyé. Personne ne se moquait du Pingouin sans en payer le prix.

"Avec moi, vous pouvez vous assurer que cette élection est déjà remportée. Et je peux assurer que je ferai tout pour la gagner. Tout."

Il insista bien sur ce dernier mot. Oswald avait en tête de truquer les élections, il avait en tête de s'en prendre aux familles de ceux qui feront le dépouillement, il tiendrait en respect leurs familles, et si le résultat était bon, il les relâcherait. Personne ne viendra contester la main-mise du Pingouin sur l'élection. Personne. La seconde jeune femme, elle, semblait vraiment dans ses affaires. La commande pour refaire la garde-robe des serveurs et des employés au sein de l'Iceberg Lounge était nécessaire. La nouveauté était nécessaire. Le changement était nécessaire. Pour survivre, il fallait évoluer. C'était la règle de la faune animale. Cela l'avait toujours été, et ça le serait toujours. Mais Oswald était quand même déçu, elle avait refusé son aide. Intérieurement, il ne comprenait pas. Comment pouvait-on refuser pareil traitement de la part d'un vrai homme d'affaires de cette ville ? Le Pingouin venait de faire une offre en or et elle l'envoyait aux fraises. Prendre le temps de réellement s'accorder avec ce qu'elle avait fait était inutile et surtout une grande perte de temps. Elle avait dix mille fois plus de choses à perdre qu'Oswald et son implication psychologique révélatrice venait de tout lui faire perdre. Elle en subirait les conséquences. Elle n'était hélas pas tombée dans la maison la plus tolérante et la moins orgueilleuse.

"Dans ce cas, mesdemoiselles, la messe est dite, et je peux vous assurer que la victoire nous sera acquise. M'accorderez-vous quand même la joie de venir, toutes les deux, dans ma volière personnelle ? J'ai récupéré la plupart des oiseaux que j'avais perdu durant cette terrible nuit à l'Iceberg Casino. Êtes-vous partante pour accompagner un homme tel moi ?"

Dit-il en buvant une gorgée de son vin. Le Pingouin s'empara d'un briquet et doucement laissa le feu dévorer littéralement le cigare qu'il allait s'allumer et qu'il allait savourer. Après un bon repas, vient le temps de la digestion facile. Quelques poissons font toujours bon ménage avant de passer une bonne soirée au calme. Oswald était un solitaire, un homme qui appréciait le calme, la tranquilité, et surtout, qui se refusait à être pris dans une cage. Mais Rogova avait raison sur un point, il fallait parer aux éventuels interruptions, et le danger pouvait venir de tous les côtés, même des nouveaux amis. Cobblepot eut un sourire, un mauvais sourire, le genre qui en indiquait long tandis qu'il observait les deux jeunes femmes à travers le verre de vin qu'il tenait de sa poigne bien ferme. C'était plus que cela. Il fallait imposer l'autorité. Et négliger les petits détails, c'est négliger les gros. Ce n'était pas une façon de faire chez les Cobblepot. Il faut être attentif à tout, privilégier toutes les pistes, les étudier et s'assurer que rien ne vienne perturber l'avancée des plans, pas même un grain de sable.

"Je tiens juste à vous rappeler une chose, mesdemoiselles. Si vous tentez de m'avoir par derrière, soyez assurées que je ne pardonne jamais. La loyauté fait cruellement défaut en ces temps de déclin. Et ça me fendrait le cœur, si j'en avais un, de devoir liquider deux potentielles reines de Gotham City. Ne voyez pas cela comme une menace, mais comme une clause à notre contrat qui vient d'être signé. Hin hin hin."

Mais le Pingouin n'était pas dupe. Il savait qu'elles seraient biens susceptibles de le trahir pour de potentiels autres concurrents, surtout avec Falcone, ou Black Mask, mais il les surveilleraient, les pisteraient à la trace, assurément. Pour finalement revenir sur cette idée de loyauté qu'il évoquait et qui est la pierre angulaire de la construction de son trafic. Alors, il fallait jouer l'inventivité. Jouer sur les mots et surtout, instiller une certaine crainte. La vengeance chez un Cobblepot est une construction qui se fait par degrés. Quand on passait un certain cap, Cobblepot pouvait infliger dix fois pire en guise de représailles. C'était la grande logique des vendettas, si propres aux familles de Gotham City.

"Alors ? Cette balade vous intéresse toujours ?"

Alexa regrettait très clairement d'avoir pris part à cette conversation, elle se demandait si elle avait fait une erreur de tout rejeter en bloc des avantages qu'offrait Oswald. Surtout qu'il commence à très clairement, à les menacer en cas de trahison. Il peut voir sur le visage de la blonde qu’elle est mal à l’aise et qu’elle avait clairement peur de l’homme d’affaires. Elle n’avait clairement rien signé et la voilà complètement attachée, liée au Pingouin. Il propose aux deux femmes de visiter sa volière et le casino. Elle n’ose clairement pas refuser et sourit à Oswald.

Oui bien sûr…

Elle n’avait clairement pas vraiment d’autre choix que de suivre Monsieur Cobblepot en direction de sa volière. Elle souriait au business man, mais l’esprit n’était plus là. Malgré que de pouvoir travailler sur les futurs uniformes allait grandement l’aider dans ces affaires. Elle devait montrer qu’elle allait être fidèle au Pingouin et de toute façon, elle n’allait pas avoir de raison de le trahir.

Votre Casino est vraiment magnifique.

Elle devait se montrer la plus flatteuse possible en vers Oswald, sûrement que cela allait lui plaire, quitte à être en contrat avec lui autant être dans le petit papier d’un des hommes les plus puissant de la ville.Elle devait se montrer la plus flatteuse possible en vers Oswald, sûrement que cela allait lui plaire, quitte à être en contrat avec lui autant être dans le petit papier d’un des hommes les plus puissant de la ville.

Ignorant les tentatives d'explication des deux jeunes femme, Oswald passerait avec fureur sa rage sur elles si elles venaient à désobéir au Pingouin. Il ne se souvenait plus de la dernière fois qu'il avait été aussi furieux, or, il avait souvent des crises de nerfs meurtrières. Ces deux garces tenteraient peut-être de baiser le Pingouin dans le futur. Peut-être. Peut-être que non, Gotham City est une femme violente, qui aimait bien vous planter un poignard dans le dos quand tout se passe mal. Il se rappelait de la dernière catin qui s'était jouée de lui, cette Lynn Bakers, et elle en paierait le prix fort, très bientôt. La prochaine fois, mademoiselle la gérante d'entreprises ne sortirait pas de cette pièce, puis subirait mille et une tortures avant de finir en vitrine. L'idée de faire la guerre à la jet-set de Gotham faisait plaisir au Pingouin, mais ce n'était pas encore le bon moment pour. Peut-être que quand il sera maire ... Peut-être oui ... Peut-être que plus tard, les deux jeunes femmes seraient là pour assurer la reprise économique de la pègre de Gotham City, peut-être qu'elles l'aideraient. La pensée le séduisit. Ceci fait, son plan brillant et ses exploits seraient diffusés partout dans Gotham et probablement dans le monde entier. Mondialement connu, Oswald, après tout, il avait fait le buzz lors d'Arkham City, des émeutes, et bien sûr, sur les réseaux sociaux, après un très mauvais coup du sort ... Après tout, c'était un scoop : Comment Oswald Chesterfield Cobblepot avait mené les plus grands criminels de la planète à la victoire et avait pris le contrôle de la seule ville prison de la planète. Quoi de plus parfait pour un homme d'un tel complexe de supériorité. Il ferait en sorte de séduire ces deux femmes pour qu'elles cèdent à ses exigences dans le futur. Bossworth se repointa, un léger signe de la tête, indiquant une mauvaise nouvelle. Se saisissant de son haut de forme, Oswald s'inclina devant les deux jeunes femmes avant d'avaler le reste de son verre.

"Passez une agréable soirée, mesdemoiselles. Essayez les crevettes, elles sont sublimes."

Laissant les deux jeunes femmes ensemble, le Pingouin s'excusa une nouvelle fois. S'aidant de son parapluie pour s'avancer vers Bossworth. Il avait tellement de choses à faire, et si peu de temps. Beaucoup de choses à régler par ailleurs. Il devait montrer qu'il était de retour, et qu'il faisait amende honorable. En vérité, il était coincé entre un sentiment de rage incontrôlable et d'excitation. Apparemment, certains journalistes à la soirée se montraient un peu curieux, notamment une certaine Charlotte Rivers. Il pourrait gagner tant à avoir ses mérites vantés indirectement par la presse une fois la ville de Gotham entre ses mains. Mais il pouvait aussi voir son plan tomber à l'eau suite à une publication trop matinale. Tuer cette jeune idiote pour son impertinence serait bien plus raisonnable, aucun risque ne serait pris, mais en même temps, c'était bien trop alléchant et surtout inutile. Oswald ordonna quelques ordres à Bossworth, ordonnant à l'homme de dégager ces gêneurs de journalistes de son Lounge. Sifflant un petit air, il était temps pour lui de passer du temps avec ses oiseaux préférés, dans son nid personnel. Il se changea les idées en allant s'occuper de son Tripes. Cette belle bête avait besoin de se reposer, hors, pour faire cela, il préférait se terrer dans une sorte de niche juste assez étroite pour le laisser passer. Il lançait un clin d'oeil amusé à Lena Rogova et à la dénommée Alexa Varon, un brin lascif et lubrique dans le regard. Comme s'il était subjugué par deux beautés aussi belles.

"Bonne soirée, mes chères."

Oswald lançait des éclairs de désirs aux jeunes femme. Quittant ses futures alliées du regard et se dirigeant vers son repaire, il en profitait pour analyser la pièce, il constata les dégâts et les déjections non nettoyées par les employés dédiés à ce travail. Ils paieront. Ce n'était pas joli, et même s'il faudrait bien plus pour ébranler le musée, Cobblepot ne voulait pas voir son bâtiment souffrir d'avantage. Sa forteresse, c'était sa force, un des lieu les mieux gardés de Gotham City, et qui contenait des fortunes inimaginables. Même Sharp n'avait pas réussi à la prendre, lorsque les limites d'Arkham City furent décidées, on se rendit compte que le musée était en plein sur la frontière et monsieur Sharp envoya maintes lettres à Oswald pour le convaincre de lui céder le musée et l'Iceberg Lounge. En effet, pour pouvoir fermer son mur, il devait abattre le musée. Lui répondant violemment sur la négative, et provoquant Quincy en lui renvoyant ses émissaires dans une boîte d'un demi mètre carré, celui-ci décida de lancer discrètement un assaut contre le musée pour le vider. Maintenant qu'il avait le Casino, c'était la même chose. Personne ne pourrait jamais lui prendre son endroit. Son travail, sa fierté. Seul dans la grande volière, il observa, patiemment. La soirée était terminée pour lui. Et pour tout dire, il allait maintenant en profiter pour se reposer, pour prendre son temps, et surtout profiter des fruits de son travail. Une chose est certaine. Il surveillerait ces jeunes femmes. De très près.

[Hors-jeu : Merci à vous deux pour ce RP, cela risque d'être très amusant dans le futur.]