Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017
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Sujet: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Lun 11 Oct 2021 - 17:38
Petit rappel hrp : Ce rp va aborder une mouture différente où Esther sera le début de chaque tour et vous posera dans ce tour des questions et une situation globale et au fur et à mesure des réponses que vous formulerez il y aura des changements et des séparations et tout le monde aura sa propre partie. Comme un event en soit. - Il y aura des deadlines. Le premier tour prendra fin le 31 octobre. Puis nous partirons sur une mouture de un tour égal une semaine. - Par de limites de mots, ni d'ordre de tour. Car en soit chaque personnage de cette scène ne sont pas ensemble physiquement et temporellement à ce rendez vous. Vous êtes seul face à Esther.
Gonfler les rangs G.C.P.D••• Depuis la réunion le commissaire restait sourd aux relances de la fraichement promue Lieutenant. Bon sang, Lieutenant. Même après plusieurs jours elle avait du mal à réaliser qu'elle faisait désormais partie des têtes pensantes et des donneuses d'ordre. Si les inspecteurs étaient des sous-officiers, comme à l'armée. Lieutenant était le bas de l'échelle des officiers. Elle devait encore et toujours rendre des comptes mais c'était désormais face à un cheptel de plus en plus restreint. On allait enfin lui lâcher la bride tout en la surveillant de plus en plus prêt. Beaucoup de lieutenants et de capitaines sont tombées depuis l'arrivée de Gordon au grade de commissaire. Il fallait désormais se montrer plus prudente sur certaines pratiques et la manière dont elle faisait ouvrir la bouche de ses indics. Dur vie quand on était une ripoux à but vertueux.
Son premier plan était de redorer l'image de l'unité dans laquelle elle était depuis une année maintenant. L'unité Gordon était au point mort et elle redoutait l'inévitable remballement de cartons car l'unité en plus de ne pas être efficace coûtait un petit paquet au contribuable sur le budget de la mairie allouée à la police. C'était toujours une question de fric et de chiffre, même si les capitaines affirmaient le contraire. C'était toujours compliqué les unités spéciales. D'une part personne ne les appréciait car ça empiétait sur des près carrés bien délimités et les flics, bien qu'unis par leur plaque et leur devoir envers les concitoyens, ne se mélangeaient guère. C'était mauvais genre. De plus, les unités spéciales avaient toujours eu mauvaise presse et réputation. Avant tout parce qu'elles avaient toujours eu un certain atrait pour la corruption et la violence excessive. Des histoires d'unité spéciales qui avaient mal tourné le G.C.P.D en regorgeait. S'en était devenue même des mythologies et des histoires que les plus anciens racontaient aux rookies à l'image de grand-père narrant des histoires de guerre à leurs petits enfants les soirs de thanksgiving. Les noms de ces unités Esther pouvait tous les citer sans sourciller. Il y avait la commission Knapp, puis la Special Investigation Unit, la Street Crime Unit, la Southern Gotham Institute, et juste avant l'Unité Gordon c'était la Gotham Task Force. Toutes ces unités avaient pour but de balayer derrière l'ancienne. Toutes étaient d'une redoutable efficacité et surtout toutes finissaient invariablement par en croquer et par se faire choper.
Un léger frisson parcourait l'échine d'Esther quand elle repensait à tout ça. Elle aussi trempait dans de sales magouilles. Des activités illicites, des franchissements de la ligne jaune, car elle estimait que la loi était un frein et surtout un obstacle pour envoyer les criminels de tout poils dans les bras de la justice. Elle allait devoir la jouer fine, très fine, à partir de maintenant. Mais avant d'y penser il fallait recruter. Le bureau de l'U.G n'avait pas changé en une année. Toujours dans le premier sous-sol à proximité des archives et du bureau des Cold-Cases ce placard composé de meubles de récupérations, où aucune des chaises ne ressemblait à ses congénères. Dans un coin un mini frigo tronait surmonté d'une vieille machine à café, jouxtant avec une table avec micro-onde. Les murs étaient recouverts d'étagères remplies de dossiers d'affaires à reprendre, de dossiers de criminels. Bref le travail à faire était titanesque et ce n'était pas juste avec elle et Dick, et quelque fois le concours du Lieutenant Bullock qui devait tant gérer l'unité que la brigade des crimes majeurs, que ça allait bien avancer. Elle observait, cigarette au bec, la tâche d'humidité qui trônait sur le mur de béton nu où courrait des tuyaux tout en réfléchissant. Comment offrir à cette unité une porté jusqu'alors jamais atteinte en terme d'efficacité ? La question tombait sous le sens elle avait besoin de flics tous dotés d'une grande versatilité. L'Unité Gordon était composée à sa base d'uniquement de membres de la brigade des crimes majeurs. Ce n'étaient que des enquêteurs. Certes c'était diablement efficace mais cela pouvait montrer ses limites. Il lui fallait des membres issus d'autres groupements. Des cynophiles, des têtes d'ampoule de la scientifique, des mecs de la flag, des gangs, de la crime, et peut être même du S.W.AT. En d'autres termes elle avait dans la tête à se que l'U.G soit une pieuvre dont les tentacules allaient mettre leurs ventouses partout pour un maximum d'efficacité. Ca allait faire jaser mais ça pouvait marcher.
Ainsi dans les jours qui suivaient elle délaissait pour la première fois le terrain pour faire uniquement du travail de bureau. Abandonnant enfin l'open space des inspecteurs pour son sous-sol adoré elle y avait installé son ordinateur et commençait à envoyer des notes de services et des mails tout azimut. C'était simple, elle proposait à tout le G.C.P.D des officiers fraichement arrivés jusqu'à ses homologues de grade d'être volontaire pour un entretien en vue de rejoindre l'Unité Gordon. Elle n'allait pas être regardante sur le grade mais bien sur l'efficacité et le tempérament de celles et ceux qui allaient se retrouver en face d'elle. Jeter à la poubelle les carriéristes et ne garder que ceux qui, à ses yeux, pourront réellement avoir les tripes pour embrasser ce genre de job. Elle observait les photos accrochées et trouées sur la cible de fléchettes : Joker, Dollhouse, Calendar Girl, Anarky, Harvey Dent, et bien d'autres. En les observant il y avait qu'une certitude pour ses nouveaux collègues : Elle n'allait leur offrir que du sang, de la sueur et des larmes.
Le jour J était enfin arrivé. Nous étions le mercredi onze octobre 2017 et le premier rendez vous était pour huit heure pétante. Elle avait reçus tout un tas de réponses et avait véritablement fait tout un planning. Une demie heure par candidats, le tout étalé sur quatre jours non stop. De huit heure le matin à dix neuf heure le soir elle allait enchaîner les flics et leurs motivations. Elle était prête au combat. Une cartouche de Red Apple avait été achetée pour l'occasion. La cafetière était pleine et dans sa poche trônait une boîte toute neuve de Joy. Venait enfin l'heure des entretiens.
Pour chacun et chacune d'entre eux elle allait être la même. Figure froide et autoritaire, assise sur sa chaise. Entre elle et sa proie deux bureaux collés l'un à l'autre servaient de distance sociale. Une simple lampe allumée pour éclairer la pièce et donner une impression de salle d'interrogatoire. L'odeur de café et de cigarette envahissait les lieux. Esther avait toujours ses clous de cercueil entre ses doigts ou à la bouche et fumait presque sans discontinuer. Son regard perçant transperçait quiconque allait poser ses fesses sur la chaise en face. Après un long silence, elle établissait les règles de l'entretien. "Bien. Voilà le plan. Je vais poser les questions et les sujets par grappes. Vous y répondrez dans l'ordre que je vous les donne. En détaillant au mieux possibles vos réponses. Nous avons une demie heure devant nous. C'est long. Mais vous verrez que ce sera très court. Alors choisissez bien vos mots et tâchez de correctement étayer les bonnes questions. Nous sommes prêts ?" Elle levait un sourcil, aucun sourire et toujours ce ton froid et sec. Sans attendre la moindre réponse elle poursuivait. "Allons y." Elle appuyait sur une petite horloge comme ceux des joueurs d'échecs. La demie heure était lancée.
Démarrait alors le vif du sujet et ouvrait le dossier concernant la personne avec qui elle était en face à face. Parcourant les états de services et les informations notables elle posait les questions sans y lever les yeux. "Décrivez moi vos états de services je vous prie. Avez vous une affaire notable qui pourrait faire de vous un élément différent des autres policiers, lequel ? Pourquoi avoir rejoins le G.C.P.D concrètement ? Si on vous donnait l'opportunité d'être envoyé dans une police d'une autre ville, vous accepterez ? Vous êtes quoi comme genre de flic ? Décrivez moi votre mode opératoire et de fonctionnement. Et enfin..." Elle relevait les yeux vers la personne face à elle, laissant un blanc. Tant pour l'aider à se perdre dans ses réponses qu'appuyer l'évidence de la suivante. "Pourquoi rejoindre l'U.G ?" La première salve était ainsi lancée des questions mises dans un désordre désiré pour embrouiller l'esprit et pousser le ou la candidate dans des raisonnement personnels. Mettre en place ses idées malgré la multitude de pistes et de sujets abordés. Pour le moment cela semblait plus accès sur le côté pro, bien que certains plus personnelles s'étaient glissées au milieu. La Lieutenant Richardson ne baissait plus le regard et captait sans discontinuer celui de la personne qui lui faisait face. :copyright: 2981 12289 0
Dernière édition par Esther Richardson le Lun 8 Nov 2021 - 11:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Lun 11 Oct 2021 - 19:30
Gonfler les Rangs
11.10.2017
L'évènement du mois ? Tous, de toutes les unités étaient sur le qui-vive. La nouvellement lieutenante Richardson avait pris en main le recrutement de nouvelles unités pour l'Unité Gordon. Elle avait des projets, on entendait beaucoup de bruits de couloir sur la nature exacte de ses plans. Pour Elena, elle faisait face à une douche tiède après son entrée à la SWAT. Certes, il y avait de l'action et des entrainements de fou, mais... beaucoup de nouvelle paperasse, un rôle différent dans le monde dans lequel elle évoluait et des temps morts où on lui disait "oh, aujourd'hui tu es à l'unité générale, attends l'alerte". Il y avait un contraste entre ces deux mondes, une patrouille, une prise de plainte... c'était la vie. Elle s'y attendait. Etant Marine aussi elle ne passait pas ses journées à rejoindre la plage à la nage son fusil sur le dos. Il y avait les interminables gardes, rangements de matériel. Des longs moments de pause avant d'avoir droit à quelques minutes où son coeur avait le droit de palpiter de nouveau, où elle avait droit à son shot d'adrénaline qui lui rappelait pourquoi elle avait signé et surtout pourquoi elle préferait mourir que de faire un autre job. Elena était ce genre de boules de lave en fusion.
L'Unité Gordon proposait des choses plus excitantes que d'intercepter des mecs qui roulaient dans les routes privées lors des heures de pointe. Enquêter sur de grosses affaires, et pour ça, ils avaient, de ce qu'on disait, besoin de tout types de profil. Le profil d'Elena était-il suffisamment original pour avoir sa place dans une telle unité ? La vétéran engagée dans la SWAT était assez cliché dans sa façon d'être, pensait-elle. Seek and destroy. Tu entrais dans les chiottes du local de la SWAT, même le sperme séché sur les murs avait ce profil-là. Les recruteurs de la SWAT avaient toutefois noté chez elles quelques particularités qui faisaient qu'ils lui accordaient un peu de confiance pour "monitorer", peu importe ce que ça voulait dire, les quelques hommes qu'on envisageait de lui confier. Une capacité élevée à analyser une situation, agir vite et dans la procédure, de bonnes capacités à comprendre les gens. Expérience qu'elle avait certes en ayant été caporale, mais qui s'était précisée lors des contacts qu'elle avait eus avec suspects et victimes. Et surtout, son sang-froid. Son superviseur lui avait dit "j'ai rarement vu quelqu'un d'opérationnel aussi vite après un tel événement traumatisant", en parlant du Bat-burger.
C'était facile à dire. Elena rendait les rapports. Elle faisait son travail. "Opérationnelle". A l'intérieur, c'était pas pareil. Ce serait plus jamais pareil. Pas question de relâcher alors qu'elle était encore sous les feux de la rampe. Jamais. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire d'autre ? Il n'y avait rien à faire d'autre à part faire face. Peut-être que pouvoir faire face au Joker et cramer son magasin sur sa petite gueule de salope trop maquillée était un événement qui pouvait arriver plus facilement en rejoignant cette Unité Gordon. Mais jamais, elle le mentionnerait. Faire face. Und mitmachen.
Alors, comble du hasard il y avait un créneau de 30 minutes dans son horaire qui avait pu être arrangé pour qu'elle puisse venir. Elle aurait eu un créneau de 15 minutes, elle n'aurait pas cherché plus loin. A ce titre, Elena s'était moyennement préparée, espérant que sa réputation lui prémâche le travail. Elle allait être elle-même, aussi brute que possible.
Lt. Richardson était une femme effrayante, qui en connaissait beaucoup sur sa soeur. Elena avait placé ça comme quête annexe, dans le domaine des projets inconscients à réaliser un jour. Traquer sa soeur et la faire enfermer. Quelque chose qui l'avait animée depuis sa venue à Gotham City. Richardson était le membre du corps policier le plus à même de l'aider dans ce projet. Elena y pensa fugacement alors qu'elle entrait dans la pièce qui empestait la fumée.
Un projet après l'autre. Richardson se foutait de fumer alors que c'était interdit. Elena ne fuma donc pas, bien que l'odeur du tabac lui amenait un brin de tachychardie. Richardson parla de grappa, un alcool qu'Elena appréciait. Elena se mit à l'aise, jetant un oeil à l'heure avant que tout commence pour être sûre que leur entretien dure 30 minutes, et pas 31 de telle sorte à ce que la personne après elle n'ait pas à attendre. Un bref signe de tête.
- Une affaire notable...
Il y en avait bien une. Une réponse facile mais avec du recul, qui montrait bien ce dont elle était capable.
- J'ai survécu. Des gens me poursuivaient pour me dépecer vivante. Le but du jeu était de ne pas perdre son sang froid et de ne pas relâcher mon pouce posé sur un détonateur. Sinon une trentaine d'innocents mouraient. Aucun n'est mort par ma faute. Il y avait un autre policier sur cette affaire, il a fini dans le coma. Pas moi. Et tout ça s'est passé durant notre temps de repos. Ces événements m'ont permis de mettre au jour la vraie nature de ce policier qui était une taupe pour la mafia. Pas moi.
Elle avait un parcours de policière plutôt normale, des réussites, des échecs. Mais ce qui comptait, c'était le travail fait le mieux possible. Elena Volgin faisait toujours le mieux possible. Cet événement n'était peut-être pas celui qui était le plus représentatif de ses qualités de policière. Elle pourrait vendre ça pour obtenir le Purple Heart dans un contexte militaire. Difficilement pour obtenir une promotion de police. La police détestait les héros. C'était pas sa meilleure carte mais au moins ça mettait en exergue la rutilance de ses bollocks métaliques.
- J'ai rejoint la GCPD parce que j'ai été forgée à la rejoindre. La GCPD a besoin de gens qui sont là par vocation, plus le temps passe et plus je le réalise. Des gens qui sont pas là juste pour faire des tours de voiture, tirer au 25m aux frais de la ville. Mais là où je me distingue des autres têtes brûlées c'est que je comprends l'importance de l'humain et de la procédure.
Voilà quelque chose qui avait beaucoup appuyé sa candidature pour la SWAT. Même si elle y prenait plaisir, que ses bras s'étaient développés pour actionner un levier de gâchette de la façon la plus optimale possible, elle avait un cerveau et savait s'en servir. Surtout, un système nerveux périphérique surdéveloppé, la foudre qui la parcourait à haute vélocité. Capter la cible, réfléchir, aviser, et éventuellement viser juste et tirer. L'instinct de survie.
- J'ai des affaires à Gotham à régler. Donc, non, je ne compte pas partir. Mais je n'accepterais pas de voir ma rage de vaincre être utilisée à perte, alors cette ville doit savoir l'utiliser. Je veux des résultats, je veux rendre des rapports complets que je peux signer fièrement, et que les superviseurs n'aient même pas à lire parce qu'ils savent que le maximum a été fait, parce que je m'en suis occupée. S'ils sont incapables de me donner l'opportunité de donner mon maximum, alors, je perds mon temps ici. Et mon temps, je ne le perds jamais. Il m'est précieux. Mon badge est au service de ce temps. Pas l'inverse.
Un petit sourire à la question qui suivit.
- Je pense que vous voyez quel genre d'agente je suis. Je ne m'arrête jamais, sauf pour écrire des rapports. Quand je recule, c'est uniquement pour prendre de l'élan. Mais il ne faut pas se méprendre. Je ne suis pas une tête brûlée. Je viens, je vois, je vaincs. Je ne brûle aucune de ces étapes, et je les fais toujours dans cet ordre. Je ne tire pas dans le tas. Je crois que n'ai jamais dégainé. J'ai toujours analysé avant d'agir. Depuis que je suis ici, j'ai pas encore fait de bavure. Même si je suis consciente de la part de chance qui a joué là-dedans. Je suis le genre de flics qui sera toujours là quand on lui demande, qui fera les choses le plus proprement possible et qui n'aura pas peur de faire ce qui est à faire pour atteindre l'objectif donné.... sans. Sans oublier le côté humain. Mais le côté humain j'ai bien peur de l'avoir un peu plus pour les victimes que pour les criminels.
C'était qui elle était. Si cela ne plaisait pas à la lieutenante, alors Elena n'avait pas plus de temps à perdre avec cette entreprise. Pour rien au monde elle ne jouerait un autre rôle qu'elle était vraiment pour entrer dans une unité quelconque. Si elle était entrée dans la SWAT, c'était pas en mentant, c'était pas en jouant la comédie, c'était pas en préparant toutes les questions aux entretiens. C'était en déclarant qui elle était vraiment, et cette personne était compatible avec ce que la SWAT cherchait. Ce serait pareil ici. On avait besoin de son profil, ou non. Un refus n'attaquerait pas sa confiance en elle. On pouvait remettre en question énormément de choses chez Elena, mais jamais au grand jamais on avait le droit de s'attaquer à sa capacité à être Elena.
Elena était une personne honnête, beaucoup trop honnête pour quelqu'un de son passif. Mais si personne n'était honnête, qui l'était ? On pouvait la traiter de petit chien, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Il n'y avait rien de mal à ça. Si tout le monde appliquait les règles en étant mu de sa petite morale personnelle, il n'y aurait plus de discipline, plus de ligne de base sur laquelle traiter et construire une structure qui a de l'avenir. C'était un foutoir, et ce genre de foutoir, c'était très certainement la première cause de la déliquescence des précédentes unités Gordon. C'était la cause de la déliquescence de tout. De la société, de l'armée, de tout. Il fallait un Cerbère pour garder l'intégrité de l'Hadès. Elena remplirait ce rôle avec joie, pire, avec vocation profonde.
La jeune femme soupira longuement. Elle se sentait bien. L'entretien, en soit, elle ne se posait pas de questions sur si elle le sentait bien ou mal. Sur des milliers de réalités alternatives différentes, elle avait fait pire, elle avait fait mieux. Mais ce sont des détails. Plus important que tout : elle avait répondu ça.
Tel avait-elle parlé.
- Si je veux rejoindre l'Unité Gordon, c'est parce que cette Unité donne l'illusion qu'elle vaut faire quelque chose. Lorsque je viens le matin, je vois des agents avachis sur leur bureau, des agents qui refusent des affaires parce que "flemme". Des agents qui rendent leur rapport 1 mois et demi en retard, prétextant ne pas avoir le temps, alors que leurs pauses cafés durent 4h le matin et 4h l'après-midi, qui viennent en se marrant soutenir que (elle imita avec un certaine dégout vicié sur son visage, sarcastiquement) "j'ai le syndrome de la page blanche, ça arrive à tous les artistes, haha". Quand Cobblepot appelle ses pingouins, ils se mettent en rang et ils écoutent. Quand le lieutenant appelle ses officiers, y en a deux aux chiottes, trois en congé maternité alors qu'ils n'ont pas d'utérus, moi au milieu, un bourré et un qui ressort de la salle des preuves à conviction le nez tout blanc. Donc vous pouvez me mettre dans l'Unité Générale ou n'importe où ailleurs, je mettrai les amendes avec autant de conviction que le Joker raconte ses blagues parce que j'aime tous les aspects de mon métier. Mais je suis persuadée que ma place est là où on essaie de vraiment améliorer les choses.
C'était pas vrai, il y avait plein de parties de son métier qu'elle faisait moins volontiers. Mettre des amendes n'en était toutefois pas une, c'était plutôt drôle en plus de lui donner un sentiment de puissance et les excuses des gens redoublaient toujours d'originalité. Plutôt amusée par sa tirade, elle reprit rapidement son sérieux, même si ça ne se voyait pas vraiment sur son visage resté plutôt calme.
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Mar 12 Oct 2021 - 14:19
Dog family
Mia descendait de la moto de Lisbeth, la remerciant de bien avoir voulu la déposer. Puis elle se dirigeait vers les sous-sols du commissariat central, accompagnée par le vrombissement du moteur et le crissement des pneus qui s'éloignaient.
Dès que l'idée avait été abordée en réunion, ou par le passé durant leurs discussions privées, Mia avait manifesté un intérêt teinté de doute. Beaucoup de doute. La jeune Sergente de la cynophile n'était pas sûre de ses capacités, pas sûre de sa légitimité, pas sûre d'elle-même. Et les événements des derniers mois n'avaient en rien arranger la situation. Son affaire actuelle, sur le cas Anarky, stagnait de façon déprimante. Néanmoins sa combattivité revenait lentement, au fil des mois, main dans la main avec sa colère. Si Mia distribuait toujours des cafés et des viennoiseries quotidiennement au central, si elle s'occupait toujours des chiens de différents chenils associatifs, si elle restait la gentille officier mascotte, elle allait cependant sur le terrain avec une détermination renforcée. La conviction qu'elle devait protéger, peu importe si elle en payait le prix.
Elle ne regrettait en rien son choix vers la brigade cynophile, elle avait un amour et un talent envers les chiens que personne n'osait remettre en question. Néanmoins, elle n'était pas certaine de pouvoir s'accomplir dans les tâches de la canine. Cooper avait donc longtemps réfléchis, mais elle avait pris une décision : elle avait répondu à l'appel d'Esther, son amie, mentor, mais aussi sa Némésis dans l'attitude comme dans les méthodes et cela malgré la distance professionnelle et personnelle qui s'était installée. Paradoxalement la rouquine venait de plus en plus à comprendre comment Richardson en était arrivé la. Et elle ne doutait pas que la vétérante avait aussi vu les changements chez son ancienne protégée, les cernes, l'isolement durant l'été Elle avait postulé, et c'était avec une certaine appréhension calme qu'elle avait noté l'heure et le lieu de l'entretiens. Entretiens vers lequel elle se dirigeait maintenant, venu spécialement pour l'occasion sur un jours de repos.
Elle entrait dans la pièce avec son habituelle sourire chaleureux, ses cheveux roux attachés en une queue de cheval serrée. Elle ne portait pas son uniforme, mais sa combinaison de moto. Son badge et son pendentif trônaient fièrement sur son torse alors qu'elle saluait Esther et s'installait. L'accueil était tout sauf chaleureux, la pièce respirait la mort, elle était obscurcie d'autant plus par la fumée des cigarettes que son ancienne co-locatrice et proche amie devaient enchainer depuis des heures. Le ton était donné, Esther se montrait froide et distante, les règles énoncées. Mia allait être traitée comme tous les autres.
Celui lui allait, elle ne comptait pas tricher, elle venait ici pour parler sans filtrer et se préparait à lancer les dés. Aucun appareil d'enregistrement n'était visible, et le cas échéant, Mia faisait confiance à Esther pour ne pas la vendre à la hiérarchie. "Mes états de services sont chaotiques. Mais je suis principalement une souris de bas de tableau : de très nombreuses patrouilles, arrestations de petites frappes, d'ivrognes et de bagarres. Les affaires un peu plus grosses sont des affaires de drogues, sous la supervision de l'officier Flass, ou de l'officier Conner. Quelques fusillades aussi, et bien sûr... j'étais présente au siège du central de cet été. L'affaire la plus notable qui me concerne, je dirais qu'il s'agit d'une bagarre de bar avec Beckman. Mais je peux pas faire l'impasse sur le fiasco de la manif écologique du Comté ou mon piétinement sur le dossier Anarky..." commençait à détailler Mia, sans pour autant rentrer dans les détails. Elle n'avait aucun doute qu'Esther avait suivi son dossier, avant même sa postulation pour cet entretiens. Quand aux détails plus graves, ils allaient venir bien assez tôt sur le tapis pour ne pas s'épancher dessus dès maintenant.
Avant de reprendre, la rouquine coulait un regard réprobateur à sa collègue qui s'allumait une nouvelle cigarette. "J'ai rejoins le G.C.P.D. car la police a été et est toujours toute ma vie. Depuis que mon père m'a élevé pour prendre sa place, et jusqu'à aujourd'hui, je suis persuadée que mon but est servir et protéger. Surtout protéger. Encore maintenant... quand j'y réfléchis, je me dis que cela devrait être la priorité. En tout cas, cela sera ma priorité." confiait la jeune femme, avant de reprendre après quelques secondes, le temps de se rappeler l'ordre des questions "On m'avait proposé Métropolis. J'ai demandé Gotham. Et je ne changerais pas ça. Même avec... tout ce que j'ai dû subir je ne changerais pas ça. Je resterais ici, et j'y resterais sans doute." marmonnait t-elle avec un poil de pessimisme. Si elle survivait à un an à Gotham City, elle allait déjà être surprise.
La prochaine question faisait tiquer la Sergente. Quel genre de flic ? "La flic morte" voulait t-elle dire, mais elle y mettait un peu plus de forme. Elle doutait qu'Esther goûterait la plaisanterie : "Je suis la flic naïve, la trop gentille, la victime. Je subis, j'encaisse, mais je continue. J'apprends, à la dure, que flic à Gotham c'est différent de chez moi. Différents de l'école. En faite même différent de toute les autres villes." expliquait t-elle, en posant son regard terne dans les billes obscures de sa vis à vis, consciente que la lieutenant pouvait la juger sur bien plus que celle qu'elle disait.
"Depuis mon nouveau poste, je suis toujours accompagnée d'au moins un chien d'attaque ou de recherche. Globalement, mon mode opératoire est simple : j'essaye de coller au protocole, par défaut je suis les ordres de mes supérieurs. Mais je m'en détache vite quand des vies sont en jeu, alors je passe simplement à un raisonnement pragmatique, en hiérarchisant les gens à protéger et sauver. Parce que pour moi, c'est ça le plus important, plus que l'arrestation. Sauver les vies... Quand à la hiérarchie des gens... C'est sale, mais nécessaire : D'abord, mes collègues et mes proches. Ensuite, les civiles. Puis moi-même. Et enfin, les criminels et suspects. J'essaye de ne pas utiliser la force létale, mais... tu pourra trouver dans mon dossier que j'ai déjà fais feu, et à plusieurs occurrences, sur des suspects."
Venait alors le moment de la dernière question. Avec un écho du passé, Rouge-Gorge souriait tristement avant de déposer son arme (chargée) et son badge sur le bureau, soulignant qu'elle les avait malgré son jours de repos. "Dans cette ville... il n'y a pas beaucoup d'innocents. Certains doivent bien se battre pour protéger ceux qui peuvent encore être sauvés. L'Unité Gordon c'est... le moyen de protéger les autres à mes yeux. C'est pas que je penses valoir mieux que les autres, c'est simplement que j'accepte ce sacrifice." disait la rouquine en venant passer la main dans ses cheveux.
Codage par Libella sur Graphiorum
Messages : 203 Date d'Inscription : 12/05/2021
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Gotham central Hotel (RDC chambre A6 )un hotel de classe moyenne a deux blocs du GCPD ♥ Love interest: Bodybuilding Musculation /armures / armes /cigare (cubain) /jeux videos / danse / gamineries / SURF / gay Armes & gadgets: Bradley Shepard
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Mar 12 Oct 2021 - 18:39
Quelque temps avait passé depuis la réunion publique avec le commissaire Gordon ou il fut évoqué l'idée d'une nouvelle unité contre les grand criminels de Gotham. sauf qu'entre temps la vie avait reprit son cours. Remmenant entre autre Bradley à la paperasse de bureau et parfois aux patrouilles ou on l'assignait. Bradley affecté ici pour luter contre les grand criminel avait l'impression d'être un genre de stagiaire qu'on occupait comme on pouvait dans un coin quand on avait cinq minutes à lui accorder. Bradley n'était pas du genre a ruer dans les brancards de la hiérarchie Mais, en même temps si il stagnait à l'open space en tant que gratte papier il ne pourrait pas remplir les objectifs fixé par l'état major, et ça pour le soldat qu'il était c'était tout simplement inadmissible, de même que laisser l'ennemi les super criminels agir.
Cependant le destin sourit à Bradley sous la forme d'un mail interne l'informant des entretiens mené par le lieutenant Richardson en vue de la fameuse nouvelle unité Gordon. A cette occasion Bradley prit tout le temps qu'il lui faut pour nettoyer et vérifier son armure et on Glauss C14 jusque à la moindre interstice si bien que le matin de son entretien avec Richardson, il se présenta au GCPD avec une armure et un fusils flambant neuf et parfaitement opérationnels. A l'heure devant la porte de la salle il en vit sortir Mia qu'il salua d'un inclinement du casque avant d'enter à son tour dans la pièce.
revêtu de son armure fusil sur le dos, Bradley put apprécié la pauvreté et sévérité des lieux et du lieutenant de même que la bassesse du plafond à peine 5 cms au dessus de lui. faisant un salut militaire au lieutenant et s'assit devant elle à la japonaise en "seiza" en face d'elle mettant de coté la chaise bien trop petite et fragile pour lui.
Bradley fut a peine fut installé que lui (sous son casque ) et le lieutenant se regardèrent mutuellement de façon très concentré Puis vinrent les question de cette dernière dont au passage Bradley admirait intérieurement le stoïcisme et son visage fermé de joueuse de poker professionnelle.
"Mes états de services sont essentiellement militaires, dans les commandos des forces spéciales exactement, je n'ai été affecté ici à Gotham par l'état majors que il y a quelque mois. Ormi mes opérations et mission militaire tant aux états unis qu'a l'étranger. l'affaire la plus importante a laquelle j'ai eut à faire ici ce fut l'invasion nocturne ennemi du GCPD de type mort vivant. durant cette invasion je m'efforça d'escorter et protéger l'officier Ardwin et son colègue contre l'ennemi et m'assurer qui ne leur arriverait rien pendant leur opération de rétablissement du courant électrique et de la clim pour refroidir et ralentir l'ennemi.
Ce qui me démarquerait se serait ma détermination a aller jusque au bout de la mission et de tout faire pour protéger els alliés face aux dangers et à l'ennemi, la victoire importe moins que la préservation des troupes. l'on peut mener plusieurs assaut contre un ennemi mais pas sans effectifs.
Pour la question de savoir pourquoi j'ai rejoint le GCPD et si j'ai l'intention d'aller ailleurs, je répondrait simplement ceci, J'était je reste et resterait jusque à mon dernier souffle un soldat au service de notre pays et l'etat major m'a affecté ici pour vous aider a luter contre les super criminels aussi tout le temps que mon affectation à Gotham durera je compte donner le meilleur de moi même pour voir ses super criminel neutralisé en cellules plutôt que de les voir martyriser les civils innocents.
Dans mon mode de fonctionnement je dirait que je suis l'un de ses commandos qui suivent les ordres du général suivant la procédure et les règles sans jamais d'écart SAUF dans l'unique cas ou la vie des camarades d'unité ou civil pourrait être épargné par un manquement aux ordres.
Enfin la raison qui m'amène a postuler à votre unité c'est justement de pouvoir me rendre utile et luter à mon plein potentiel contre els super criminel qui entrave la tranquillité de votre ville de Gotham."
termina Bradley n'ayant pas bougé d'un millimètre telle une armure vide, a sa voix près, tout en répondant à la première slave de question parfaitement honnête dans ses réponses tout en gardant sa voix neutre de soldat devant le comandant, il ne manquait que le : "monsieur, oui monsieur "
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Mer 27 Oct 2021 - 20:21
Serena déversait son regard bleuté sur les quelques dossiers qui se tenaient face à elle, scrupuleusement étendus de sorte qu'elle puisse tous les consulter sur un seul coup d'oeil en biais. Elle n'était pas tranquille. Non, le terme exact était qu'elle était plutôt sceptique à la suite de cette réunion avec le Commissaire Gordon. S'il avait tenté de rassurer les équipes et de mettre au point un projet coup de poing, tous ses sens s'inclinaient vers une seule et unique pensée : ce ne serait pas suffisant. L'organisation, ça la connaissait. L'androïde était une grappe de commandes sur mesure à la pointe d'un schéma qui ne laissait passer aucune faille, aucune erreur et surtout, une optimisation acérée dans chaque décision ou action à entreprendre. L'agent ne comprenait pas pourquoi l'anticipation n'avait pas été plus pointilleuse en amont avant d'élaborer ce type de plans qui n'avaient rien d'une élaboration aboutie. Tout ça, la dérangeait. La ville se faisait toujours plus ravager par des menaces criminelles et il avait fallu que le grand chef prenne le tournant maintenant en mettant les sentinelles masquées de côté. Bien-sûr, le choix appartenait à chacun de décider de leur sort -en les laissant voguer à leurs occupations ou en tentant de les arrêter -la dernière option était inutile. Mais l'intention était bien présente : les justiciers n'auraient plus le soutien du GCPD et la cyber s'attendait à des représailles et des révoltes grondantes. Toutefois, elle saisissait malgré tout l'enjeu, son entreprise devait reprendre du poil de la bête en évitant de se reposer sur d'autres forces -dont ils auraient pourtant besoin pour des dossiers qui étaient susceptibles de les dépasser.
Les ordres étaient les ordres mais elle était sûre d'autre chose : la balance aurait pu s'effectuer autrement, plus efficacement. Mais ce n'était pas à elle de décider -pas encore du moins. Ce fut pour ces raisons encore nébuleuses qu'elle avait décidé de répondre à l'appel d'Esther Richardson, fraîchement promue au rang de Lieutenant. Cette femme ne s'arrêtait véritablement jamais, comme une mâchoire de crocodile qui claquait ses grands crocs dans son gibier jusqu'à ce qu'elle soit certaine de l'emporter, qu'importe les secousses. Serena trouvait cela admirable tout autant que destructeur -après tout, elle avait assisté à une scène des plus déplaisantes la concernant.
Ses paupières se fermaient quelques secondes. Elle entendait le bourdonnement incessant de la ventilation qui tournait au-dessus de sa tête. Son système se mettait à jour doucement, comme une rivière fine qui amènerait tranquillement ses informations. Plus tard, elle songeait à se perfectionner sur ses compétences déjà pointues -mais il lui fallait absolument des caractéristiques supplémentaires pour rester en alerte et déployer d'autres capacités de haute voltige. C'était un segment qu'elle comptait aborder dans un futur très proche. En attendant, il était l'heure de partir à l'entretien d'embauche.
Sa collègue n'avait pas son pareil pour mettre à l'aise les autres -elle ne le faisait tout simplement pas. Esther inspirait autant l'admiration que la crainte et ceci, pour différentes raisons bien légitimes. Mais fidèle à son caractère plutôt impassible, les cils de la machine battaient sereinement, l'observant assise sur sa chaise, le dos droit, comme si une barre de fer tenait sa colonne vertébrale immobile. Des effluves de cigarette se mêlaient à l'atmosphère comme un rideau de nacre qui glisserait sur les murs, s'étirant en baillant, dans l'attente que la maîtresse des lieux ne tienne son discours. Suspendu dans les airs, l'élan de fumée tournoyait légèrement dans un calme profond et sévère. Les instructions franchissaient enfin donc la barrière de ces lèvres rêches, parfois grinçantes quand elles se mettaient à aboyer. C'était simple et direct -il suffisait seulement de répondre à ses questions millimétrées mais il était sûrement moins évident de répondre à ses attentes. Ardwin ne s'en inquiétait pourtant pas tellement, si ces deux-là ne se connaissaient pas, elles avaient eu vent l'une de l'autre, de près ou même de loin. Les questions fusaient déjà comme des balles sortant du canon d'un flingue.
« J'ai participé à un démantèlement de trafic d'enfants en compagnie de Conner Kent. Une de mes premières missions, à vrai dire et certainement la plus délicate. Nous avons travaillé sur le dossier durant deux longues semaines, jour et nuit, afin de mettre en place un stratagème pour trouver leur base » Une mission qui était pourtant clairement au-dessus de ses obligations alors qu'elle venait tout juste de franchir le seuil des forces de l'ordre. Mais ce détail lui était complètement indifférent -elle l'avait fait et correctement « Un plan a donc été mis en place selon les habitudes de ceux qui kidnappaient les gamins. La localisation. Les horaires. Le mode de fonctionnement. Cela a fonctionné. Nous les avons filés et finis par trouver leur cachette. Une vingtaine d'hommes armés. Je ne cache pas que la tâche n'avait rien de facile ni même que c'était gagné d'avance parce que nous ne nous attendions pas à une telle dimension. Mais nous avons réussi à intercepter celui qui maniait les opérations ainsi que tout ceux présents sur place, pour finalement aboutir à la libération des petits » si on omettait évidemment la force surpuissante de son camarade d'autrefois composée à son propre panel de fonctions pour parvenir à ce résultat. « Nous ne pouvions pas attendre les renforts, l'avion allait décoller d'une minute à l'autre. Il était hors de question que cela puisse se faire » au passage, l'idée de neutraliser son collègue lui avait traversé l'esprit plusieurs fois. Même encore aujourd'hui, elle ignorait bien ce qu'il était advenu de lui, même en faisant des recherches. C'était comme disparaître dans le Néant. « Parce que c'était ce que je voulais » Ses rétines poursuivaient de maintenir le contact visuel. Cette situation lui rappelait indéniablement son tête à tête avec Shelby, à son entrée «J'ai été prise en charge très jeune par un homme qui m'a transmis ses valeurs et m'a, à sa façon, enseigné le monde en me laissant évoluer en toute autonomie même si nous n'étions pas d'accord sur tout. Alors j'ai décidé de suivre son sillage en déployant de multiples compétences utiles et étendues dans l'optique d'être la plus efficiente possible dans la lutte contre la criminalité selon mes propres schémas et acquis. Je suis donc ici, au GCPD, pour l'évincer les activités criminelles de Gotham. Mes compétences ont été façonnées pour faire de moi un être dont le seul et unique but est de remplir cet objectif sur le long terme. Je suis là pour mettre mes talents à contribution afin de veiller à un monde meilleur pour le lendemain. C'est une conviction, un devoir, un souhait » Profondément ancré chez elle, bien plus que ce que les gens pouvaient même entrevoir dans ces mots. Cela faisait parti de son rodage « Et je ne compte aller nulle part ailleurs. Gotham a quelque chose en plus en comparaison des autres villes. Elle est mystique à bien des égards et si certains la détestent, personne ne peut s'empêcher de l'épouser pour autant et de vouloir la protéger. Je n'ai pas fait le tour de ses espoirs ni même de ses désespoirs dont nous sommes tous des contributeurs. Alors je resterai dans ses entrailles, pour être un élément qui saura la préserver, ses citoyens et elle » Il y avait aussi quelqu'un, à qui elle tenait ici, sur qui Serena devait garder un œil. Et même au delà de cette excuse, des gens ici comptaient pour elle. « Vous savez comment je fonctionne » Elle rabattait une jambe sur sa cuisse, toujours le regard logé au creux des trous noirs de sa supérieure « Je suis le pragmatisme, l'objectivité à l'état brut. Mes analyses sont précises, méticuleuses et chirurgicales pour atteindre une efficacité optimale et optimisée à chaque détail qui entrerait en ligne de compte. Je prends en compte le contexte, la situation, les moyens humains et matériels à ma disposition pour embrasser un objectif, tout ceci, avec la plus grande capacité d’adaptation dont je peux faire preuve » au début, Serena avait même tendance à utiliser ses collègues comme de simples outils dont elle pouvait user le cas échéant mais désormais, elle considérait les membres du GCPD comme des personnes à part entière « Très peu de choses m'effraie. Je ne recule pas devant le danger. Le sang-froid est certainement ce qui me compose le plus, qu'importe la situation, pour prendre les meilleures décisions » Les mots tombaient de sa bouche, connotés d'une assurance glaciale qui se confondait habilement à l'aura de la louve qui se tenait devant elle. « Chaque compétence et tempérament est complémentaire au GCPD, alors je sais aussi m'aligner sur les ressentis et les aptitudes de chaque individu qui compose notre troupe. Je sais me porter garante d'un souffle à porter ou à relancer en cas de crise. Néanmoins je dois l'admettre, pour ma part, un statut n'est qu'une étiquette. Si je veille à me limiter dans mes champs d'action, je ne saurai pas éviter d'agir en cas de nécessité imminente. » Les humains avaient la fâcheuse tendance à trouver leur satisfaction dans l'arrogance et l'égo d'un titre. Mais elle ne possédait pas cet attrait pour la grandeur, le pouvoir ou l'influence. Serena Ardwin était juste Serena Ardwin et elle n'avait pas besoin d'un qualificatif pour activer chaque parcelle de son âme artificielle pour mener à bien des missions qu'importe ce qu'elles étaient -ni les actions que cela devaient représenter. Son regard dévia tout à coup sur le côté, vers la fenêtre qui donnait sur le sous-sol, l'air soudainement perdu dans le lointain.
« Pour la dernière question, parce que nous devons prendre les choses en main, Lieutenant Richardson » Ses prunelles revenaient vers son interlocutrice, une lueur entendue telle une évidence, dans ces yeux glacés « Il y a urgence et nous devons impérativement consolider nos effectifs pour être capables de reprendre le flambeau correctement et nous préparer à nous heurter à une vague qui tend à nous avaler si nous n'agissons pas » Son buste s'avançait cette fois-ci sur le bureau, les doigts entrelacés. Une posture qui donnait davantage l'impression d'une discussion qui se faisait sur un pied d'égalité. « L'Unité Gordon doit et surtout se doit, d'être à la hauteur. Je suis donc là pour rehausser notre étendard, recouvrir nos fonctions et nous montrer comme une organisation dont les criminels ont plutôt intérêt de se méfier. Nous avons un ordre à faire respecter et c'est maintenant, que ça doit se passer. Nos convictions doivent contraindre le monde du crime à plier » Un court silence s'insinuait.
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Sam 30 Oct 2021 - 6:25
Depuis qu'elle avait été mentionné à la réunion des garçons en bleus, River avait immédiatement été intéressé à rejoindre ce genre d'unité. Elle avait déjà fait part de son envie de rejoindre la SWAT mais on lui disait qu'elle n'a pas encore fait ces preuves. Quelles preuves lui restaient-elles à démontrer? Sans avoir aucune preuve, elle devait bosser au moins dix fois plus que plusieurs officiers de la GCPD. Parfois elle était à son bureau et elle entendait des mecs jaser en bruits de fond, puis les rires fusaient, tout ça semblait s'étendre sur plusieurs heures. Puis elle se levait pour aller se chercher à boire et elle aurait juré que la machine à café était en direction du petit party mais une fois rendu c'était bien silencieux tout à coup. On la regardait avec insistance mais en même temps on craignait de croiser le regard avec ses yeux gris-bleus et froids. Ensuite elle n'avait même pas le temps de retourner au bureau que la conversation semblait avoir repris.
Et des petites histoires comme ça elle en avait beaucoup. Pendant ce temps, elle faisait sa paperasse (en respectant les échéances!) et elle bossait. Quand elle doit sortir en patrouille, elle va en patrouille, elle ne fait pas un détour pour s'acheter des beignes avant de commencer une demi-heure plus tard. Et qu'est-ce qu'elle faisait River? Toute sorte de choses, parfois valorisant, parfois pas. Plus souvent ce ne l'est pas. Des fois elle doit vérifier les parcomètres et émettre les contraventions nécessaires. Certes c'est bien de s'occuper des nuisibles mais on dirait une punition? Pourquoi c'est pas les paresseux qui se font donner de tels ordres à la place? D'autres fois elle doit rester caché sur une autoroute à un endroit stratégique et pointer un radar vers la route en attendant que quelqu'un fasse quelque chose. Encore une fois, c'est bien de s'occuper des nuisibles mais on aurait dit une mauvaise utilisation de ses capacités.
Parfois on dirait presque qu'il y a une liste inexistante de tâches à accomplir avant d'avoir une promotion ou d'être respectée. Elle était presque bourreau au travail mais elle se sentait comme si son futur professionnel dépendait entièrement du niveau d'activité d'une entité supérieure qui la gouvernait et que le destin de chaque personne était décidé par l'initiative, la motivation ou encore le temps libre d'êtres divins. Enfin elle n'y pensait pas sérieusement car cela allait à l'encontre de son athéisme mais il ne restait pas beaucoup d'excuses pour ne pas lui donner des tâches plus difficiles. De son niveau.
Cependant hier elle n'avait pas travaillé, elle avait passé presque toute la journée à l'hôpital pour visiter sa mère. Elle était atteinte d'une maladie dégénérative, normalement tout allait assez bien hormis un bon nombre de médicaments à prendre, mais il y a quelques jours elle avait perdu connaissance. Le docteur a dit que son état s'était rapidement aggravé et qu'elle y était presque restée, ils ont du la forcer dans un coma. River ressentait un étrange sentiment, comme si elle avait peur que les pensées de sa mère pouvait la déranger dans son emploi, mais à la fois elle savait que non. Était-ce un manque de sentiments ou une parfaite lucidité qu'il ne faut pas s'arrêter de vivre pour autant?
Voila venait son tour pour "l'entrevue" de l'unité Gordon (U.G. pour les intimes). Son interrogatrice était la lieutenant Richardson, une femme de prestance mais pas très amicale, mais au moins River se sentirait en sécurité de toute mauvaise blague et rires irritables de Summer Glousseuse. Elle n'avait aucun trac ou de stress face à cette entrevue. Esther est une personne qu'elle respecte car elle bossait elle aussi. Le mieux aurait été de ne pas fumer à l'intérieur d'un bâtiment mais River était trop timide et ne voulait pas critiquer un supérieur alors elle ne dit rien. Qu'est-ce que ça allait donner de dire "pardon je veux pas de votre fumée secondaire"? Dans le meilleur des cas elle obtiendrait un haussement de sourcil et une courte pause.
* Lui répondre dans le bon ordre...? Ouch... *
«Je pense avoir fait un peu de tout ici. J'ai participé à un raid sous le commandement du sergeant Kent, je patrouille souvent, je suis ponctuelle, je remplis mes dossiers à l'échéance, j'ai du pourchasser des suspects à pied et en voiture et c'est pas pour me plaindre mais encore cette semaine on m'a demandé de vérifier les tickets de stationnement. Je pense que le raid est une affaire notable mais en fait il y avait une taupe qui les a avertit et personne n'a eu à faire feu, ça ne compte pas vraiment à mon avis.»
* Peut-être qu'elle serait intéressée de savoir que je me suis déjà pris des chevrotines à la figure mais j'ai menti dans mon rapport, je devrais pas... *
«Mon père était un sergeant ici et il m'a inspiré et entraîné pour être comme lui et suivre ses pas. J'adore la justice et je suis fière d'être responsable de l'appliquer, je me sens à ma place et je ne regrette pas ma carrière un instant.»
* Je regrette ma carrière de mannequin par contre. Heureusement Richardson ne doit pas lire ce genre de magazines stupides. J'espère qu'elle ne voit pas ma photo en couverture quand elle va acheter des clopes. *
«Je suis un flic sur qui on peut compter. Quand on me confie une tâche on peut assumer qu'elle est déjà faite. Physiquement je ne suis pas juste grande, je suis terrifiante. Je suis ceinture noire au judo, j'en fais depuis que je suis enfant. Je pense... je crois que la justice surpasse la loi. La loi a ses limites, on peut s'en échaper, on peut la manipuler. Parfois il est nécessaire de faire des exceptions pour exterminer le mal de Gotham.»
* J'ai peut-être oublié quelque chose... c'est peut-être juste un test ou un hareng rouge... *
Comment répondre à son ultime question? Elle ouvrit la bouche mais ne trouva pas ses mots. Avait-elle une raison concrète? Qu'est-ce que tu vas faire River? Tu vas lui dire que tu aimes le danger? Que quand tu dois taper un criminel tu n'as aucune retenu et tu adores lui infliger de la souffrance car tu le vois comme une peste et un gaspilleur d'oxygène? Ou que tu en marres de donner des contraventions? En tout cas le grand calme de Richardson aidait vraiment beaucoup à se concentrer, cela aurait été un enfer avec la glousseuse ou l'autre pétulante là.
«Je... recherche des défis. Je souhaite rejoindre l'U.G. pour me mettre à l'épreuve. Je n'ai rien d'autre dans la vie que mon travail...»
River avait été particulièrement loquace même pour une entrevue. C'est surtout qu'elle ne partage jamais sa vie personnelle au travail et toutes ses relations et interactions sont strictement professionnelles. Elle avait toutefois conservé un ton neutre presque tout le long, comme à son habitude au bureau.
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Sam 30 Oct 2021 - 23:09
Gonfler les rangs Direction Unité Gordon ••• Ces derniers jours les rumeurs allaient de bon cœur dans les couloirs. On parlait de la résurrection de l’Unité Gordon, cette unité qui était plus ou moins restée jusqu’au point mort, dans une initiative de la lieutenante Richardson. Maxine avait pris un café avec elle il y a quelques mois, se quittant toutes deux sur un désaccord. Néanmoins, ça n’était pas cela qui allait empêcher la flic de venir postuler un poste dans cette unité. Le fait que ce soit cette même lieutenante qui soit sur sa trace en tant que Nightmare devrait certainement être cette dite raison… Mais à l’heure d’aujourd’hui, la brune se fichait bien de cela, persuadée qu’elle était au-dessus des capacités du GCPD une fois qu’elle enfilait son costume et usait de ses pouvoirs. Et elle voulait prendre du grade dans cette police, montrer qu’on pouvait y arriver en restant totalement intègre, en devenant une membre importante de ce commissariat sans céder à cette noirceur planté dans tant de personnages illustres qui composait cette entité représentante de la loi. Si elle restait une simple lieutenante même si elle venir à rejoindre les rangs de cette équipe, il ne fallait pas se voiler la face. Devenir une part de cette unité donnait un peu plus de pouvoir que ce qu’on avait déjà avec le grade que l’on avait en dehors. Et là était une des raisons qui faisait se lever Maxine ce matin-là : Être acceptée. Et ensuite montrer l’exemple.
On était le mercredi onze octobre, elle avait reçu il y a quelques jours le fameux mail confirmant ce qui trainait déjà dans les mots des différents policiers de Gotham. On recrutait désormais officiellement dans l’unité Gordon, et tout le monde se voyait proposer la possibilité de la rejoindre, de ceux en bas de l’échelle jusqu’aux différents lieutenants, en prenant le temps de s’arrêter à toutes les échelles intermédiaires. Maxine n’avait pas hésité un seul instant avant de répondre positivement à l’adresse mail de Richardson pour bel et bien valider son désir de se retrouver face à elle pour l’entretien. Et voilà donc enfin le grand jour qui arrivait, alors qu’une certaine ambiance différente de celle d’habitude hantait les murs de cette grande infrastructure où trônait fièrement les lettres GCPD sur son mur qui donnait sur la rue animée de Gotham. Maxine était d’ailleurs adossée à ce mur-là, finissant une cigarette quelques minutes avant son interview. Elle prenait une brève pause, s’éloignant de l’atmosphère où l’unité Gordon était sur chacune des lèvres de ses collègues, chacun y allant de son commentaire, critiquant ou non, parlant juste de l’unité en elle-même ou se risquant parfois à quelques commentaire sur Richardson, quand ils n’étaient pas occupés à parier sur qui avait bien pu accepter l’entretien autour d’eux. Elle ignorait les questions auxquelles elle serait amenée à répondre, mais estimait qu’elle y répondrait correctement… C’est-à-dire en jouant plus ou moins cartes sur table, orientant la vérité vers ce qu’elle jugeait vouloir être entendu par son interlocutrice. Un regard sur sa montre lui indiqua que c’était bientôt à son tour de passer. Elle écrasa sa cigarette contre le mur, la laissant chuter au sol, avant de rentrer dans la bergerie.
La voilà finalement dans la pièce. Ambiance clichée, film noir, ça promettait. Elles étaient pratiquement plongées dans le noir, à l’exception d’une lampe allumée sur l’un des deux bureaux qui avaient été collés pour l’occasion, une odeur de cigarette omniprésente qui se dégageait de celle tenue par l’interrogatrice. Car c’était bel et bien cela que semblait mener une Esther à la gueule blasée face à Maxine. Des pluies de questions dans une ambiance volontairement oppressante pour obtenir la vérité vraie. Celle qui se voulait future recrue vint s’installer sur la chaise déjà tirée, signe de toutes les personnes qu’avait déjà du voir celle qui lui faisait face depuis le début de sa journée. Un silence se prolongea quelques longues secondes, avant que l’interrogatrice ne finisse alors par le rompre, sur un ton froid, éloignant toutes possibilités de sympathiser. Ca n’était pas forcément pour déplaire à la cible de ce traitement. Elle se vit exposer la manière dont cet entretien allait se dérouler. Une fois cette brève introduction conclue, elle opina la tête, attendant alors que le véritable jeu des questions/réponses, qui durerait une demi-heure, ne se mette en route. Et elle ne fut pas déçue, une pluie de premières interrogations venant s’abattre sur elle, sans instant de pause, à l’exception de la dernière… Sa motivation à rejoindre l’unité.
Maxine prit un bref instant de réflexion, faisant un tour général des différentes réponses à amener à celle qui venait tout juste de les poser. Et puis les amena, dans l’ordre correspondant à celui dans lequel elles avaient été énoncées.
« - Fait notable : sauvetage de Tamara Fox des mains mal intentionnés de Dollhouse, dans une course poursuite en voitures, qui s’est fini en jeu de cache-cache dans son repaire. Gcpd rejoint en raison du foutoir qu’est cette ville, et d’un besoin de l’arranger comme on peut. Une opportunité de rejoindre un commissariat d’une autre ville serait refusé, Gotham est une priorité, Métropolis et autre s’en sortent très bien tout seuls. Genre de flic ? Je dirais fonceuse, clairement. Je ne suis pas forcément du genre très patient ou réfléchi, mais je sais ce que je veux, et je ne passe par mille chemins pour l’attendre. Certains disent bourrin… C’est vrai. Mais au moins, je n’hésite pas à y aller, contrairement à certains qui se planquent derrière leurs pauvres dépositions. Le terrain avant tout pour moi. Néanmoins, je n’oublie pas les vices de cette ville, je fais un minimum attention à ce qui pourrait être des leurres ou des victimes collatérales. Pour ce qui est de ma motivation à rejoindre l’Unité Gordon ? L’envie d’en faire plus, d’avoir plus de possibilités d’agir concrètement sur cette ville et de la raser de ses pourritures, voilà tout. »
Finalement, elle n’avait pas véritablement répondu en fonction de ce que son interlocutrice voulait sans doute entendre, ça n’était pas réellement son genre. Elle avait offert des réponses courtes, allant droit au but, concises, comme elle-même en opérations. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Dim 31 Oct 2021 - 13:53
Petit rappel hrp : Ce rp va aborder une mouture différente où Esther sera le début de chaque tour et vous posera dans ce tour des questions et une situation globale et au fur et à mesure des réponses que vous formulerez il y aura des changements et des séparations et tout le monde aura sa propre partie. Comme un event en soit. - Il y aura des deadlines. le second fin le 13 novembre. Chaque réponse me demande pas mal de temps de reflexion et de travail, aussi courtes ou longues peuvent elles êtres. En tout cas GG à tous et toutes vos réponses étaient de toutes beauté. - Par de limites de mots, ni d'ordre de tour. Car en soit chaque personnage de cette scène ne sont pas ensemble physiquement et temporellement à ce rendez vous. Vous êtes seul face à Esther.
Gonfler les rangs G.C.P.D•••
Elena Volgin:
Elle lui laissait toute l'amplitude de faire sa diatribe et répondre à l'ensemble des questions sans la couper. Ecrivant des notes éparses sur une feuille blanche. N'offrant aucun son, aucun mots pour attester qu'elle suivait ou qu'elle l'invitait à continuer comme pouvait faire n'importe quel locuteur. Non Esther fixait Elena tout du long. Toutefois, lorsque cette dernière terminait de répondre au premier chapelet de question le silence retombait bien rapidement sur le duo. La Lieutenant écrasait sa cigarette dans un vieux cendrier en cristal cassé et s'en remettait une derechef dans le bec. Elle soufflait sa fumée qui s'élevait élégamment dans cette pièce sombre toujours éclairée par cette unique lampe de bureau et par le petit point iridescent au bout de ce petit tube de papier et de tabac. "Vous n'avez pas répondu à la première question." Disait-elle en faisant une grande rature rectiligne sur une partie de ses notes. "Je vous ai demandé de me présenter vos états de service vous êtes directement partie sur se qui a pu être notable dans votre carrière, à savoir votre rencontre avec le Joker et le fait que vous avez envoyé un de vos collègue à l'état de légume. Ripou ou pas, vous l'avez fait." Elle relevait le regard de ses notes, sans relever le visage. Cela donnait à la lieutenant un air bien plus inquisiteur et son regard si fatigué devenait des lames qui transperçaient les corps malgré les protections en kevlar. "Poursuivons. Je vais vous poser de nouvelles questions. Vous allez y répondre dans l'ordre inverse, cette fois ci."
Cela semblait comme un jeu en apparence mais Esther l'évaluait de bout en bout. Respect des consignes, tempérament, et tout se qui s'en suivait. Et justement, le jeu allait cette fois ci de la piquer au vif en commençant par les pires questions en premier qu'elle allait devoir répondre en tout dernier. "Dans vos réponses vous dénigrez énormément vos collègues." Ca y est, elle attaquait. Le ton restait égal à lui même rendant l'accusation d'autant plus dure à l'écoute. Parfois dans ce genre de situation on pouvait aimer que son interlocuteur s'énerve mais là rien. Un calme olympien. Un ton armé d'une toute petite note impersonnelle. "Je vous cite." elle baissait son regard sur ses notes, les lisant religieusement. "Des gens juste là pour faire des tours de voiture, des tirs à vingt cing mètres, rendant des rapports avec un mois et demi de retard et sont en congés maternité sans avoir d'utérus. L'armée vous a t'elle appris à écraser vos pairs pour pouvoir avancer et briller aux yeux de la hiérarchie ou est ce un de vos traits de caractère ?" C'était méchant mais elle continuait sur sa lancée. "Votre nom de famille, c'est bien Volgin c'est bien cela ? Comme la très controversée miss Gotham et prétendante au post de maire de la ville ? Si jamais une de ses nouvelles frasques venait à être mise au grand jour ou que vous êtes témoin d'un méfait de cette dernière. Seriez vous prête à l'arrêter ou vous laisserez vous couler ? êtes vous consciente que les frasques de cette parente risqueraient de mettre en péril l'évolution votre carrière ? Nous avons bien des personnalité politiques dont les carrières fulgurantes ont pris des tournures dramatiques par l'agissement d'un enfant, d'un frère ou d'un cousin. Il en ira de même pour vous lorsque vous aller gravir les échelons. Comment vivez vous avec cette future épée de Damoclès au dessus de la tête ?" C'était la question rhétorique. Personne ne serait assez fou pour dire ouvertement lors d'un entretien qu'il allait fermer les yeux face aux frasques d'un proche. Mais elle préférait rester prudente. L'on était à Gotham City. Toutefois sans laisser respirer la jeune sergente du S.W.A.T Esther poursuivait sans lui offrir le temps de respirer. "Êtes vous consciente et assumez vous les propos que vous venez de dire précédemment ? Citez moi le code miranda je vous prie. Pourquoi avez vous fais ce choix ? Quel est la marque de cigarette que j'utilise ? Citez moi votre plus grande qualité et votre plus grand défaut je vous prie."
Mia Cooper:
Calmement elle écoutait Mia déblatérer ses réponses. Prenant des notes éparses sur son calepin elle patientait sereinement que cette dernière eu terminée. Amie de longue date ou non il était hors de question qu'elle lui offrait le moindre traitement de faveur. Bien au contraire le fait qu'elle connaissait bien Mia faisait lever la barre plus haut que pour les autres. Elle cendrait délicatement sa cigarette avant de baisser le regard sur ses notes quelques instants et orienter la lampe droit sur le visage de Mia pour prendre la parole, à la manière d'un interrogatoire. " Vous savez que vous êtes dans un entretien pour rejoindre une unité spéciale ? Vous montrer sous un jour aussi minable dans vos arguments ne joue pas spécialement en votre faveur. Vous le savez ça ?" Elle attaquait, directement. Les mots étaient durs et elle n'allait pas y aller de main morte. Esther savait que Mia était dans une mauvaise passe. Des racontars et une sorte d'instinct lui hurlait qu'elle était plus basse que terre. L'objectif d'Esther était de voir jusqu'à quel retranchement elle pouvait la pousser pour. Voir de quel bois Mia était désormais fait. "C'est un fait, sergent Cooper. De tout se que vous me racontez vous êtes en effet le type de flic crétine, mais honnête. C'est parfois une sacré tare." Elle soufflait la fumée de sa cigarette avant de revenir à la charge. "Vous avez eu l'honnêteté de ne pas mentir jusqu'à présent." Elle marquait une pause. "Tout du moins." Les mots qui allaient suivre étaient décrochés les uns des autres. "Ne pas me mentir."
Le silence retombait sur leur entretien. Annonçant de fait une nouvelle sa salve de question. "Bien on va poursuivre, sergent Cooper." Elle ne détournait pas la lampe et la laissait braquée sur sa comparse pour toujours la pousser au dépassement, rendant cet entretien particulièrement désagréable pour la jolie rousse. "Vous allez y répondre, sans réfléchir. Je refuse que vous preniez le moindre temps de réflexion. Pensez vous réellement avoir les épaules pour cette unité ?" A peine Mia avait-elle répondu qu'Esther entamait. N'attendant parfois même pas la moitié de la réponse pour lui couper la parole et poser la suivante. Le ton de la policière montait devenant menaçant, avec lui le débit de paroles, comme durant un interrogatoire musclé. "Vous êtes consciente que vous allez enterrer bien des collègues dans les mois ou années qui vont suivre ?" *réponse* "Comment êtes vous venue ce matin au travail ?" Elle la coupe à peine la première syllabe éructée. "Vous vous prétendez honnête. Donc vous insinuez que vous êtes prête à trahir un collègue et de fait la réussite d'une enquête ?" *réponse* "Je n'ai pas entendu dites le plus fort." Une fois de plus elle coupe Mia au tier de sa réponse et embraye. "Et vos collègues vous êtes prête à les trahir s'ils commettaient un impair que ce soit envers leur plaque ou envers leurs collègues ?" Mia répondait mais pas assez rapidement aux yeux de Esther. Elle frappait violement la table du plat de sa main "Répondez putain ! Vous trahirez un de vos collègues de travail, quel qu'il soit ?"
Bradley Shepard:
Elle observait l'entrée de Bradley tant de sa stature. Elle l'avait vu à plusieurs reprises dans les locaux mais aussi durant la réunion avec James Gordon. Elle entendait parler de sa stature le rendant parfois un peu balourd avec les couloirs souvent exigu du bâtiment. Enormité décuplée dans la promiscuité de ce bureau. Un véritable éléphant dans une boutique de porcelaine. Toutefois, il semblait faire preuve d'une grande finesse et d'un soin particulier à ne rien renverser. C'était un bon point si on pouvait dire. Elle connaissait bien des flics en surpoids qui devenaient de véritable bulldozer avec absolument tout se qui dépassait. Toutefois, Esther ne criait pas victoire trop vite et réajustais sa cravate rouge avant de l'écouter répondre aux questions tout en prenant des notes. Elle ne le quittait pas des yeux. Même au travers de la visière de ce casque, rendue opaque par l'obscurité des lieux, elle savait où déposer ses mirettes pour l'empaler au plus profond des rétines. Bien qu'il dominait la Lieutenant de toute sa hauteur elle ne se laissait aucunement impressionner ni démonter. Elle était sur son territoire et était reine en son royaume. "Vous avez répondu au fait d'être au G.C.P.D avant de décrire un fait notable sur votre carrière." Disait-elle d'un ton procédural et immensément impersonnel avant de poursuivre. "Vous avez également omis de répondre au fait que si on vous donnait l'opportunité d'être envoyé ailleurs, vous accepterez ?" C'était anodin, risible même. Mais c'était les consignes aussi bêtes pouvaient-elles être. Esther cherchait à tout décoder deux. Voir les informations qui passaient et celles qui s'oubliaient. Déterminer les chiens obéissant et ceux qui allaient sortir des sentiers battus. Sans même lui offrir l'opportunité de rectifier le tir elle poursuivait sur sa lancée. "Vous êtes un soldat de l'armée américaine et ce jusqu'au bout des ongles. Cela veut dire que si un jour il advient que nous déterrons un scandale incluant l'armée américaine, celle que vous servez. De quel côté vous vous rangerez ?" C'était parmi les pires questions qu'on pouvait poser à un soldat ou un flic. Elle avait passé le même interrogatoire jadis à l'école de police. Et si votre mari était impliqué dans un meurtre, que feriez vous ? Lui avait on posé. Elle balayait la brève pensée de ses songes avant de reprendre. "Vous êtes bien au courant que l'U.G en tant qu'unité spéciale aura à faire à des dossiers sensibles. Sauriez vous capable de tenir un engagement de confidentialité ou vos ordres et vos affiliations prévales ?" L'atmosphère devenait plus opaque. On croirait presque un interrogatoire aux pires heures de la chasse aux sorcières sous McCarthy. Et Esther ne relâchait en rien la pression. "Vous vous prétendez comme étant une machine à obéir, c'est bien ça ? Il en va de soit qu'une unité aussi versatile que l'U.G risque de privilégier l'improvisation et le passage outre des procédures et de la bureaucratie ; Êtes vous capables de telles prises d'initiative ? Imaginons," aucune pression ne se lâchait elle posait ces questions et n'hésitait pas à couper la parole. "Vous êtes en intervention et vous constatez qu'un de vos collègue se met à récupérer des pièces à conviction, des drogues. Il dit qu'il utilisera ces doses pour arroser un indic à lui pour l'enquête. Quelle est votre réaction ?." Elle offrait un bref répit cette nouvelle salve et posait les conditions, simples. "répondez à chaque question dans l'ordre en argumentant bien chacun de vos propos."
Serena Ardwin:
Venait enfin Serena Ardwin. Elle entrait et prenait rapidement place face à Esther. Bien qu'elles n'étaient pas si proche que ça elles avaient pu échanger et vivre certaines déconvenues ensemble. De se qu'elle avait lu de son dossier pour une simple officier de police pour le moment tout était exemplaire et une brillante carrière était toute tracée pour elle pour peu qu'elle s'en donne les moyens. Pour Esther Serena était le genre de flic sur lequel elle pouvait compter. Mais, car il fallait toujours un mais, jusqu'où pouvait elle compter sur Serena. Venaient alors leur face à face. Serena tâchait de prendre de la place et elle voulait montrer qu'elle en voulait, du moins c'était se que ressentait la Lieutenant. Les réponses données étaient satisfaisante pour la plupart toutefois, à peine avait terminé Serena qu'Esther faisait tomber une première sentence. "Vous ne m'avez pas décris, comme demandé, vos états de service. Vous êtes passée directement à la phase du fait notable dans votre dossier. Ce n'était pas une question à proprement parlé, certes, mais il s'agissait toutefois d'une demande." C'était tombé, comme un couperet sur un cou. Le ton était sec, froid, impersonnel et administratif. Comme si elle déconstruisait Serena à un vulgaire matricule qui noircissait l'en tête de son dossier. "Vous incarnez le pragmatisme c'est bien ça ?" Demandai-elle d'un ton égal en relevant brièvement le regard vers Serena avant de les abaisser sur ses notes. "C'est une bonne chose. En général les unites spéciales sont crées par besoin pragmatique. La Knapp dans les années quatre vingt devait réussir à endiguer la prolifération des armes à Gotham. Beaucoup de meurtres par balle. De fait le sens premier avait été de les retirer. Ca n'a pas marché puis que le pipeline du fer a été crée depuis." Le Pipeline du fer. Le surnom donné à ce commerce parallèle qui inondait la ville de gotham city en arme. Devenu la Constantinople des trafics d'armes les docks de Gotham City devenaient de véritable conventions secrètes de l'armement. L'espace de ces moments de marchandages les gangs et les mafias ne se tiraient pas dessus et pratiquaient la course à l'armement. "Le fait est que pour obtenir des résultats il va vous falloir très souvent tâtonner. Adapter et réadapter vos techniques d'enquête et vos agissements en fonction des situations données. On ne presse pas un gangsta des quartiers ouest comme on interroge un mafieux irlandais. On enquête pas sur un serial killer comme on enquête sur une vulgaire fugue. Et pourtant, bien que chaque situation ait un tronc commun en terme de situation et de méthodologie vous serez souvent amenée à improviser. Est ce réellement dans vos cordes ?" Pour Esther Serena avait un esprit logique. Il fallait l'amener hors de ses sentiers battus en partant tout azimut et vérifier sa capacité d'improvisation et surtout d'adaptation. "Jusqu'où votre pragmatisme et votre désir d'efficacité trouve sa limite. Imaginons. Vous avez un frère, une sœur, ou votre petit ami, est coupable d'un crime qui lui équivaudra jusqu'à plusieurs années d'emprisonnement. Que comptez vous faire ? Seconde situation." Elle ne laissait pas Serena réfléchir à la première qu'elle entamait la seconde. "Imaginons toujours cette même situation. Admettons que ce proche soit suspecté et que vos collègues enquêtent dessus. Allez vous les orienter vers votre proche ou essayer de le ou la protéger ?" A ces questions elle fixait avec une rare intensité Serena. Comme lors d'un interrogatoire à la recherche du minuscule tressaillement du regard du duvet de poils qui se hérissait sur le bras, des doigts qui grattaient imperceptiblement la table. "Je vous écoute, Ardwin, répondez aux questions et tâchez d'être aussi honnête que pragmatique."
River Knight:
River Knight était un flic que Esther ne connaissait pas. Elle entendait parler d'elle. Elle avait épluché un dossier sans vagues avec quelques petites recommandations éparses. Ecrasant sa cigarette dans son cendrier de cristal ébréché elle rallumait derechef une cigarette en lisant ses quelques notes. Cette fois ci, comparément aux autres, elle laissait le doute s'installer avec le silence. Un long moment, où la Lieutenante réaffirmait une assise plus nonchalante, disparaissant dans l'obscurité. Seul restait le petit point iridescent à ses lèvres. "Vous avez omis de répondre à deux questions. Sauriez vous vous souvenir desquelles ?" Elle laissait le temps à River de répondre entendant les réponses sans les écouter. Au final ça n'avait que peu d'importance. Se qu'elle avait entendu la satisfaisait assez bien. Une flic déterminée qui était capable de franchir de quelques pas la ligne jaune pour obtenir du résultat. C'était un plus. Mais il fallait pousser. Esther voulait voir si son interlocutrice avait le cran de rester aussi neutre ou si tout cela était clairement du mou de veau. Il fallait question sous les côtes, dans le privé. "Vous dites que votre père était sergent. A la retraite ?" Elle reprenait une nouvelle salve de questions qu'elle posait sans discontinuer sans accepter de se faire couper. "Comment vivez vous votre nouvelle vie ?" Ca y est, elle attaquait là où c'était bas. Sans attendre elle enchérissait. "Policière et égérie de Gotham City Magazine. Et bientôt, peut être, membre d'une unité spéciale," la fumée s'échappait de ses lèvres tandis qu'elle parlait, laissant voleter celle ci entre elles deux en de graciles et élégantes volutes. "C'est sûr ça fait beau sur le CV et ça va inspirer des vocations. Comment vivez vous cette nouvelle pression que de savoir qu'à partir de cette couverture, et des suivantes, l'intégralité de vos faits et gestes seront décortiqués à la loupe. Et deux fois plus en rejoignant l'U.G. Policière, égérie, bientôt icone locale du féminisme. Ca a de quoi donner le vertige non ? Comment comptez vous subir cette pression, qui sera sans aucun doute, constante ? Répondez à chacune des questions sans en omettre aucune, mademoiselle Knight." Le visage d'Esther se retrouvait dans la faible lumière. Son regard si tranchant scrutait et captait celui de River sans jamais sourciller ni dévier. Elle tenait son interlocutrice entre ses griffes et attendait de voir comment celle ci allait s'en tirer.
Maxine Marave:
Son dernier rendez vous de la journée était celui de Maxine Marave. Une officier, amie de Barbara Gordon et Conner Kent. Mue par des idées qui étaient plus ou moins opposées aux siennes mais dont des échos pouvaient trouver une certaine résonnance. La Lieutenant l'attendait au tournant. Elle voyait en elle un potentiel bon élément mais il fallait se montrer convaincante. Elle écoutait les réponses données avec une légère circonspection. C'était simple on croyait voir un robot déblatérer une ligne de code binaire. C'était concis certes mais Esther avait l'impression que Maxine faisait ça par dessus sa jambe. Le silence se posait une fois la fin du récital mécanique de l'officier. "M'ouai." Finissait enfin par répondre Esther après un interminable silence en consultant ses notes. "Vous n'avez pas décris vos états de service. Ce n'était pas une question au point de vu du ton mais c'était tout de même demandé. Bref..." Elle posait le coude sur la table, appuyant sa mâchoire sur son poing. "Vous n'êtes pas sans savoir que les réponses telle qu'elles sont ne me convainquent en rien. Autant se la jouer franc jeu toutes les deux j'avais clairement l'impression que vous vous emmerdez autant que moi en ce moment. Des flics d'action, j'en ai besoin. C'est un fait." Elle agitait sa main libre avec nonchalance, la cigarette voletant au gré du mouvement libérant sa fumée nocive. "Mais j'ai aussi et surtout besoin de flics sur qui je peux compter. Et là..." Elle fait une brève grimace consulte brièvement ses notes éparses avant de revenir dans le blanc des yeux de Maxine. "C'est pas brillant on va pas se le cacher. Je me doute bien que le social n'est pas votre truc. Que vous vous estimez peut être légèrement supérieur aux flics qui sont plus des machines de bureau que des hommes ou femmes d'action. Néanmoins ils sont là et un jour peut être ils se mettront entre une balle et vous. Mais ce n'est pas le sujet. Vous avez le choix, Marave, soit vous reprenez l'ensemble des questions posées en y mettant un effort certains à y répondre de sorte à me convaincre d'avoir foi en vous soit vous vous levez et vous écourtez ma journée de vingt minutes. A vous de voir." Le ton était donné. Il était aussi froid et sans sentiment que celui que pouvait aborder Maxine. Deux femmes en parties taillées dans le même bois qui se faisaient face. L'une poussant l'autre à se dépasser. La balle était dans son camp et il ne fallait pas se trouver dans sa manœuvre.
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Dim 31 Oct 2021 - 16:20
Gonfler les Rangs
Elena n'avait pas répondu à la question ? Soit. Pas grave. Elle avait surement surréagi. L'événement était encore frais dans sa tête et la hantait, c'était une faiblesse. La blondine n'avait rien à répondre à cela si ce n'est que d'attendre de se calmer un peu. Si l'armée lui avait dit d'écraser ses pairs ? Non. Enfin, si, mais ça n'était pas ça. Puis une autre question bien plus piquante. Le regard d'Elena s'ouvrit et, dans son langage non verbal se mit en retrait, elle qui était bien droite, se relaxa un peu, croisant ses mains devant elle. La première question la frappa de plein fouet. Elle voulut réagir mais se contenta de la mémoriser. Question 1 : dénigrer les collègues. La 2ème était toute jolie aussi. Eugenia. Question 3. Dénigrer les collègues, sûre de ton coup ? 4. Miranda. 5 Cigarette. 6. Pourquoi ? 7. Qualité et défaut. Voilà qui mettait sa mémoire et sa patience à rude épreuve.
A l'envers. 7. Qualités et défauts 6. Pourquoi 5. Cigarettes 4. Miranda. 3. Sûre de ce que tu as dit ? 2. Eugenia 1. Dénigrer
Donc.
1. Qualités et défauts 2. Pourquoi 3. Cigarettes 4. Miranda. 5. Sûre de ce que tu as dit ? 6. Eugenia 7. Dénigrer
C'était terminé ?
- Heu. Mes qualités et défauts. Qualité : je suis implacable. Je fais les choses comme elles doivent être faites, avec une efficacité redoutable. Défaut, je suis très rigide. Je m'en suis rendue compte notamment dans une précédente intervention avec avec la Sergente Cooper qu'il y avait des qualités très intéressantes à savoir chercher une solution conciliante même si ça implique de ne pas suivre la procédure exacte. Je parle en tant qu'individu, là. Des gens veulent investir une zone protégée par la police, on a failli à le faire, mais au final, c'était mieux qu'il ce soit passé ainsi, vu la finalité de l'affaire. C'est un cas qui me fait réfléchir. Parfois suivre le règlement de notre organisation ne permet pas d'atteindre ses objectifs moraux, la loi et les règlements sont pas un code magique que tu suis à la lettre pour sans réfléchir. Nous protégeons le peuple mais nous sommes parfois amenés à agir face à lui. Je fais ce que je dois faire, je suis extrêmement douée à ne pas me poser de questions et agir comme il se doit. Je sais improviser pour faire ce qu'il y a de mieux à faire à un instant T, face à l'imprévu, j'ai été drillée à ça. Depuis que je suis ici j'apprends à être plus humaine. C'est là la plus grande différence entre être militaire et policière. Quand on est flic, on est amenés à travailler avec des civils, et c'est des sujets bien plus complexes que "cibles" à neutraliser, exfiltrer, garder, ou peu importe. J'ai sélectionné cette qualité et défaut parce que c'est les axes principaux sur lesquels je travaille pour devenir meilleure. Ils me parlent.
Elle semblait tourmentée par les questions à venir et avait du mal à rester concentrée. La question suivante... Eugenia ? Ah non... Y avait autre chose.
- Red Apple. Vous ne devriez pas fumer à l'intérieur, c'est... interdit. Fumer tout court.
Ca la hérissait énormément, elle aurait voulu lui faire un soliloque sur le fait que c'était pas parce qu'elle était d'un grade supérieur et que visiblement les supérieurs toléraient ça que c'était des comportements à ne pas éliminer de toute la GCPD, et le fait que Richardson puisse le faire sans souci était symptomatiques de problèmes viscéraux bien plus graves de cette organisation. Mais elle ne dit rien. En entretien d'embauche on n'attaque pas le recruteur.
- Pardon. Le code Miranda déclare que la personne en garde à vue doit, préalablement à son interrogatoire, être clairement informée qu’elle a le droit de garder le silence et que tout ce qu’elle dira sera utilisé contre elle devant les tribunaux ; elle doit être clairement informée qu’elle a le droit de consulter un avocat et qu'elle peut avoir l'avocat avec elle durant l’interrogatoire, et que, si elle n’en a pas les moyens, un avocat lui sera désigné d’office. Quant à l'avertissement Miranda, "Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition."
Quelque chose du genre. L'avertissement, elle le répétait souvent. Quant au code, ses tenants et aboutissants, c'était toujours une question très large sur laquelle on pouvait disserter longtemps. Elle en connaissait un bout mais elle n'était pas juriste pour autant. Ce qu'Elena avait surtout poncé c'était tous les textes de loi qu'elle devait maitriser et savoir jusqu'à où elle pouvait aller lors de l'exercice de ses fonctions pour être efficace mais sans derrière outrepasser ses droits. Un équilibre dont la frontière devait être connue, sans aucune zone d'ombre, pour assurer un succès optimal de chacune de ses opérations. Il y avait tant d'idées reçues sur la police, ses droits et devoirs, tant de choses que les gens, et les policiers eux-mêmes pouvaient négliger qui pourtant pouvaient permettre de ne pas s'attirer des ennuis tout en n'étant pas trop modéré.
- Donc si je suis consciente et si j'assume ce que j'ai dit sur mes fameux camarades...
Coup fourré, ça, hein. Est-ce qu'elle pourrait le dire en face, à un gars qui fout rien que c'est un branleur ? Ca se ferait.
- Si on nuance, et qu'on me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, alors oui. Je vais expliquer... dans l'ordre.
C'était absolument pas le moment de parler d'Eugenia. Elle aurait voulu en parler dans un contexte plus libéré, avec un croissant et un café, mais vu la personne en face d'elle... c'était une image plutôt flippante, en vérité. Croisant les bras contre elle, la jeune femme sembla s'apaiser un peu, elle qui était tendue.
- Ma demi-soeur, hein. Nous n'avons rien en commun. Elle a toujours déclaré ne pas avoir de famille. Au mieux, nous sommes homonymes. Mieux encore, nous ne le sommes plus, pour une raison que j'ignore elle a changé de nom. Cette fille me dérange. Mais... il y a cette problématique de "conflits d'intérêt". Je ne pourrai pas ouvrir son dossier et travailler dessus pour faire ce qui aurait dû être fait. Alors, je me suis faite à l'idée que ça n'est pas mon problème. Au final, le seul ressentiment que je pourrais avoir, c'est à propos de... qu'est-ce qu'elle fait encore en liberté, Lieutenante Richardson ?
Elle sourit et regretta instantanément, alors elle coupa.
- Je plaisante. Comprenez que je n'ai aucune attache avec elle, et que si je pouvais faire quelque chose pour régler ça. Famille ou pas famille, la justice est la justice. J'ai déjà emmené ma petite soeur au poste, ça ne me fait pas peur. Personne ne m'a jamais soudoyée, donc je ne peux pas dire que je suis incorruptible. Mais je n'ai rien pour étayer le fait que je sois corruptible. L'argent ne m'intéresse pas plus que ça. Ni la gloire. Savoir que j'ai fait mon maximum est tout ce qui m'intéresse.
Et pourtant sa situation financière était valsante sur une lame de rasoir. Il valait mieux ne pas en parler, ces problèmes étaient personnels. L'argent ne m'intéresse pas plus que ça était vrai. Ce qui la motivait, c'était faire ce qui était juste. Elle ressentirait tant de fierté et de confiance en elle à refuser une somme astronomique d'argent et se complaire dans la misère jusqu'à la fin de sa vie, que l'idée d'accepter cet argent et les conséquences que ça aurait la dégouterait. Même s'il n'y avait pas de risques, même si ça permettait de mettre sa famille à l'abri. La jeune femme savait toutefois que si la situation se présenterait... les choses seraient plus complexes.
Avait-elle oublié quelque chose ? Elena soupira longuement.
- Pour revenir donc à ce mépris... il faut pas voir ça comme ça. C'est... une question d'unité, unité qui fonctionne que si chaque membre veut faire fonctionner cette unité. Les criminels et mafieux en face de nous sont organisés. Ou travaillent en groupes suffisamments petits pour ne pas avoir de soucis d'organisation. Je ne suis pas une mauvaise personne. Je ne suis pas méchante. J'élève ceux qui veulent s'élever et ceux qui ne veulent pas s'écrasent d'eux-même. Je ne les écrase pas, je me contente de les enjamber. Je constate juste, et je compose avec ce qu'on me donne, parce que ça fait partie du travail. On ne choisit pas ses collègues. Quant à mon rapport à la hiérarchie, je mentirais en disant que je m'en fous de satisfaire mes supérieurs. Ce que je veux, c'est bien faire mon travail, c'est tout ce qui importe. J'ai une force de travail à donner, je veux l'exploiter au maximum au service de la GCPD, et acquérir de nouvelles compétences. Forcément, dans un système qui n'est pas corrompu, ce travail est reconnu. Et ça me motive à travailler davantage. Car non seulement ça signifie que j'ai bien travaillé, mais que les supérieurs aussi. Que le système fonctionne, et que je ne perds pas mon temps. Donc. Je ne dénigre pas les autres. Je constate les conséquences des actes de ceux qui ne veulent pas agir. Mais je le répète : s'ils veulent avancer, alors je les tirerai vers le haut. J'ai confiance en l'humain. C'est pourquoi je suis encore ici.
Elena ferma les yeux, plutôt épuisée.
- J'ai rien oublié ?
Invité
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Lun 1 Nov 2021 - 17:19
Les crocs d'Esther Richardson ne tardaient pas à se refermer sur les réponses de l'agent. A vrai dire : c'était largement prévisible. L'entretien ressemblait davantage à un interrogatoire comme si Ardwin passait soudainement d'officier du GCPD à suspecte notable pour un motif qu'elle ignorait. Peut-être simplement pour être ce qu'elle était ? Cela suffisait amplement pour certaines personnes de placer quelqu'un de différent comme un coupable. Non non, il s'agissait plutôt là d'une forme d'intimidation, tester des limites, observer des réactions et rebondir dessus sans laisser la moindre possibilité même d'une respiration. Ses états de service ? Serena n'avait peut-être pas compris la question ou était-ce tout simplement le stress de la précipitation ? -Ou peut-être avait-elle omis de répondre. Qui pouvait savoir, si ce n'était elle-même ? Son regard dévia plus loin, les sourcils légèrement arqués comme si elle cherchait à retracer des souvenirs. Des fragments de son passif brodé sur mesure qu'elle connaissait par cœur, auxquels elle donnait pourtant du relief sur une note presque de sensibilité travaillée à juste dose. Son dossier était complètement truqué mais rien ne débordait. Lonnie et elle avaient pris soin de ne rien laisser au hasard.
« L'homme qui m'a récupérée était un génie militaire à la retraite. Un génie très audacieux. Il m'a élevée pour me -préparer aux horreurs du monde- comme il disait. Alors très jeune j'ai été initiée aux arts martiaux, aux armes à feu, à la politique, à l'économie et tant d'autres sujets. Il mettait un point d'honneur à m'éduquer sur absolument tout -au point d'être imbuvable. Je me suis entraînée pendant des années, à l'abri, dans ce cocon à l'intérieur duquel j'évoluais. A mes vingt ans, je rentrais dans l'armée de l'air pendant trois ans en Caroline du Sud en tant que pilote. J'ai ensuite été envoyée au quartier générale de Virginie, là où se commandent les stratégies de combat jusqu'à mes vingt-huit ans. Je participais à des simulations aériennes et spatiales en cas d'attaque » Elle se pinçait les lèvres, comme si soudainement quelque chose la chagrinait « Il est mort cette année là, ça, c'était ironiquement quelque chose à laquelle il ne m'avait pas vraiment préparée mais il ne l'était pas vraiment non plus -ce n'était qu'un simple coup de couteau » léger sourire de circonstance « Alors je suis seulement repartie à Gotham, là où j'avais grandi afin de pouvoir préparer mon entrée au GCPD » Elle se recalait au fond de son siège, comme vidée soudainement par ce bref récit mais toujours sur une posture très digne et droite.
Le lieutenant devant elle ne savait pas encore lire dans les pensées et autant dire -heureusement pour tout le monde. Toutefois, elle avait d'autres facultés qui pouvaient en éprouver plus d'un. Sa voix entravée par des paquets de cigarettes s'élevait pour reprendre ses termes, le pragmatisme, suivi aussitôt par un fait historique, compliment orné d'un pique notable pour lui indiquer que cette facette n'était pas forcément la meilleure solution dans certains cas. Cette femme au carré noir sévère, cherchait à décontenancer l'androïde. Pourtant, cette dernière se fondait dans le mutisme, attendant simplement de pouvoir reprendre le parole, au bon crochet, à la bonne inspiration, au bon moment. Elle avait la sensation de ne pas encore avoir son autorisation d'ouvrir la bouche. Du moins jusqu'à ce qu'enfin, son interlocutrice semblait enfin attendre une réponse de sa part « Je n'ai aucun problème avec la notion d'adaptation. Je me doute que chaque situation réclame un ajustement, selon un contexte, des circonstances et des protagonistes. C'est d'ailleurs plutôt évident. J'en suis largement apte » confirmait-elle seulement. Il n'y avait pas besoin de tergiverser, son système avait été conçu pour parer à toutes les éventualités et quand bien même : c'était logique. Toutefois, la prochaine slave méritait d'être davantage corsée. Il fallait s'y attendre : un être pragmatique mettait souvent les états d'âme de côté, au point même parfois, de sacrifier ses propres proches ou des coéquipiers pour un devoir ou des convictions purement rationnelles et objectives. Esther accordait énormément d'importance à ce sujet. Pour elle, le GCPD était une famille. Elle avait aussi une fille pour qui, Serena le savait, le lieutenant pouvait franchir toutes les limites les plus noires. Il était vrai qu'il y a de cela déjà quelques mois, le robot humanisé aurait tout simplement décrété qu'elle pouvait facilement envoyer ses camarades au bagne sans l'once même d'un remord. C'était différent aujourd'hui. Ces mises en situation l'obligeaient à penser à Lonnie. Drôle de coïncidence quand vous saviez qu'il était aussi Anarky et que l'agent Ardwin, dans ses rouages, s'évertuaient à le protéger dans l'ombre. « Tout dépend du degré du crime, je suppose » amenait-elle en feignant de répondre véritablement. Mais une tension s'était immiscée entre ces deux figures. Esther fouinait son visage avec une concentration maximale mais la jeune femme, toujours ancrée sur son siège, ne lui laisserait pas le loisir de trouver quoique ce soit qui puisse relever d'une marque de faiblesse. Non. C'était hors de question. Ses prunelles toutefois s'imbibaient étrangement d'une dureté soudaine, de ce barrage de glace qui ne céderait pas un pouce de terrain « Mais pour cette fois-ci, Lieutenant Richardson, je serai simplement honnête » A nouveau son buste s'avançait légèrement en avant, scrutant l'étau sombre du regard de sa supérieure « Je vous duperai, purement et simplement » Il s'agissait presque d'un murmure au creux de sa bouche, telle une confession solennelle. Les faisceaux lumineux qui lui tenaient lieu d'une paire d'yeux semblaient tout à coup vrombir sur une impassibilité presque dérangeante « Si cette personne est coupable, je ferai en sorte de lui éviter l'emprisonnement. Et en admettant que cette personne soit portée comme suspecte et que des collègues sont sur sa trace, je plongerai mes mains dans la fange si nécessaire pour la préserver. Je tricherai. Je mentirai. J'outrepasserai mon devoir pour la préserver. Je mettrai tout en place pour que jamais personne, vous ou quelqu'un d'autre, ne puisse mettre la main dessus. Je distillerai les gouttes de la confusion et du doute. Je vous enverrai dans une brume si épaisse que vous n'y verrez même plus le bout de vos pieds. Je vous inviterai dans un labyrinthe qui n'aura aucune issue. J'empêcherai qui que ce soit de l'atteindre. Je serai le rempart insoupçonnable et infaillible que personne ne saurait gravir pour la mettre à l'abri » Les mots étaient tombés, assommants, emprunts d'un sérieux le plus vorace que tout ce qu'elle avait pu montrer jusqu'ici « C'est ce que je ferai, sans hésitation, pour mon entourage » et elle en avait largement les facultés ainsi que les moyens. Désormais, il fallait juste attendre comment Esther prendrait ce virage et quel sort elle pouvait bien lui réserver suite à cette déclaration très tranchée.:copyright:️ DABEILLE
Invité
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Mer 3 Nov 2021 - 15:08
Entretiens difficile
Mia s'étirait doucement, elle avait guetté les mouvements d'Esther et comprenait rapidement que tout était calculé. Par conséquent, elle n'allait pas passer un bon moment. Elle n'attendait plus qu'une chose, que le couperet tombe. Et elle n'allait pas attendre plus de quelques minutes, prise par surprise par la lumière tourné droit sur son visage, elle clignait des yeux quelques secondes. Heureusement, ou hélas, elle avait déjà connu pire. : malgré la gêné, elle tâchait de garder une attitude apaisée. "Je le sais. Je ne suis pas la pour me vendre à tout prix, je suis la pour proposer honnêtement mon aide." soufflait-elle en tiquant néanmoins légèrement face à la dureté du ton d'Esther.
La jeune sergente ne sillait même plus à la fumée, toute habituée qu'elle était à vivre avec des fumeuses. Elle patientait, attendant de voir la suite. Ne pas -me- mentir ? Sous-entendais t-elle qu'elle se mentait à elle-même ? Mia fronçait les sourcils, d'ors et déjà perturbée par l'accusation. Esther promettait donc une nouvelle salve de question en passant à la seconde étape, mais Mia entendait surtout par la qu'elle passait à cette seconde étape. C'était déjà plus loin qu'elle n'avait pensé. Elle ourlait un sourire et hochait la tête, faisant signe qu'elle acceptait. Elle n'allait pas réfléchir.
"Pensez vous réellement avoir les épaules pour cette unité ?" Elle ne réfléchissait pas, pour l'instant, à cette première question "Oui. J'ai peut être parfois l'air faible ou sous un jours pitoyable, mais j'avance toujours. Je penses avoir la détermination pour." "Vous êtes consciente que vous allez enterrer bien des collègues dans les mois ou années qui vont suivre ?" Mia inspirait et répliquait sur un ton, peut être un brin plus cinglant qu'elle ne voulait "J'en ai déjà perdu, et vu leurs photo chaque matin en me levant. J'en ai conscience, oui." Les questions s'enchainaient à la façon d'un interrogatoire, Mia comprenait maintenant la lampe dirigée vers ses yeux. "Comment êtes vous venue ce matin au travail ?""En mo-" commençait t-elle avait d'être coupée. Elle clignait des yeux mais tâchait d'écouter la question : "Vous vous prétendez honnête. Donc vous insinuez que vous êtes prête à trahir un collègue et de fait la réussite d'une enquête ?""Je suis honnête, oui. Mais... Néanmoins non, je ne trahirais pas mes collègues de l'unité. Surtout si cela conduit à des problèmes d'enquêtes. C'est pas si simple, tout dépend des circonstances. J'ai déjà eu à... fermer les yeux ou couvrir des choses." soufflait t-elle. Cette réponse la avait été plus difficile à sortir. "Je n'ai pas entendu dites le plus fort." Mia grognait, Esther frappait bas. Mia ignorait si elle savait qu'un de ses collègues l'avait justement déjà trahis. Elle, elle ne lui en avait pas parlé. Mais peut être Serena ? Elle haussait le ton, elle trouvait ça injuste, s'agaçant devant la lumière et l'attitude d'Esther : "TOUT DEPEND DES CIRCONSTANCES. Je ne TRAHIS PAS mes collègues mais-" Encore une interruption. Sa colère montait lentement. "Et vos collègues vous êtes prête à les trahir s'ils commettaient un impair que ce soit envers leur plaque ou envers leurs collègues ?" Alors c'était ça ? Esther doutait de sa loyauté. Elle ne devait néanmoins pas réfléchir, elle grognait. Elle ne comprenait pas si Esther parlait des collègues au sens générales ou juste de l'UG. "Tout dépend des circonstances... ! Si on est en opération et qu'ils nous abandonnent, je vais pas les épargner ! Si c'est des putains de rats, oui ! Si ça va dans le sens de l'enquête, ou la protection des nôtres, non. Pour les gens de mon unité, bien sûr que-..." VLAM. Mia sursautait, posant le regard sur la main d'Esther sur la table, prise totalement par surprise, son agacement grandissant encore. "Répondez putain ! Vous trahirez un de vos collègues de travail, quel qu'il soit ?". S'en était trop. Cooper, qui jouait trop souvent sur le fil de sa colère, explosait, répondait en haussant le ton et se relevant. Néanmoins sa réponse n'était peut être plus celle qu'Esther attendait d'elle, la naïve et gentille Mia : "OUI ! OUI D'ACCORD ?! Y'A DES PUTAINS DE RATS DANS CE CENTRAL ! UN D'EUX M'A DEJA VENDU ALORS QUE PAR DEVANT TOUT N'EST QUE SOURIRE D'HYPOCRITE ! "OH MERCI MIA TU ES ADORABLE MIA !" ET DERRIERE CA VENDRAIT SA MERE AU PLUS OFFRANT ! Y M'A BALANCE AU PUTAIN DE SPHINX. ALORS OUI JE LE FERAIS SI C'EST NECESSAIRE ! MAIS JE NE LE FERAIS PAS AVEC TOUS !" craquait Mia en se rasseyant. Elle parvenait à ne pas pleurer, mais ses yeux brillaient légèrement. Ce n'était pas loin pour qu'elle fonde en larme, ou en vienne elle même à la violence. Elle tâchait de calmer sa respiration "Je... Désolée. Mais... je...Je te... vous fais confiance pour ne pas recruter ce genre de personne dans l'UG." Elle regrettait déjà cet éclats, baissant les yeux sur le cendrier.
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▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Gotham central Hotel (RDC chambre A6 )un hotel de classe moyenne a deux blocs du GCPD ♥ Love interest: Bodybuilding Musculation /armures / armes /cigare (cubain) /jeux videos / danse / gamineries / SURF / gay Armes & gadgets: Bradley Shepard
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Mer 3 Nov 2021 - 23:26
l'entretien se poursuivait a peine Bradley avait il terminé de répondre à la première salve de questions de Esther que déjà elle en déclamait une seconde. et si il fallait bien reconnaitre une chose c'est que Esther Richardson savait ou viser dans ses 5 questions suivantes bien que Braldey puis y discerner une trame commue a ces dernière. Le fait qu'elle semble si interrogative sur sa loyauté et possible sensibilité à la corruption cela pouvais dire qu'elle doutait de lui et/ou alors qu'elle recherchait un type précis de profil pour son unité spéciale.
Dans un cas comme dans l'autre, il était temps de répondre (de façon argumenté ) aux 5 questions dans l'ordre.
"C'est une question à laquelle je répondrait en deux partie, personnellement je n'est aucune intention de partir tant que je n'aurait pas aider à mettre sous les verrous ces super criminels. après en tant que commando des forces spéciale mon affectation sur site base ou comme ici en opération extérieurs, dépend pas de moi mais de l'état major et du commandant de mon unité, m'ayant envoyer auprès de vous. Mais je le redit encore une fois tout el temps qui me sera accordé à Gotham je resterait parmi vous sans chercher à aller ailleurs.
Pour ce qui est de l'éventuel scandale je répondrait que jamais je n'entraverait la marche de la vérité et si en effet nous serions amené a mettre au jour un scandale impliquant l'armé et que nous en avions les preuves que cela est vrai alors je ne l'étoufferait pas ni n'empêcherait l'enquête d'aucune façon que se soit.
Pour ce qui est de la confidentialité ne vous en faite pas ça me connait. que se soit ici ou dans l'armée la confidentialité fait partie intégrante du métier. Et il n'est pas dans mes habitudes, de divulguer des infos sensibles. et les infos confidentielle des affaires traité ici n'en sortirons pas.
Bien que l'initiative et l'improvisation en soit pas ma zone de prédilection habituelle, elle sont loin de m'être étrangères pour autant, et je pense que je saurait m'adapter aux différentes situations auquel nous pourrions être confronté. je ferait comme mes confrère de l'armé française le système D, faire avec ce que l'on a en main pour atteindre l'objectif. j'ai a cet effet un certain nombre d'opération et mission en territoire as toujours amical ou nous avions pratiquement aucune info appui ou matériel.
Enfin en toute honnêteté la dernière question est très délicate et je pense que au cas ou cela m'arriverait et au risque de ne pas réussir l'entretien je dirait que pour le cas ou je surprendrait un colègue a saisir des pièces a convictions pour arroser un indic je l'arrêterait dans son geste, prendrait le temps de lui en parler et de savoir pourquoi il fait cela puis sans le laisser faire irait avec lui voir le chef de l'équipe et voir quelle autre possibilité honête et dan sles lois ont a pour faire avancer l'enquête. car si on se met a user de méthodes non légales pour avancer dans l'enquête on s'engage sur une pente dangereuse. Et de plus quelle légitimité aurions nous pour arrêter les malfrat si nous usions nous même de méthodes illégale et discutables. non les soldats comme les policier se doivent d'être à mon avis exempt de corruption ou de ce type de procédé. Enfin c'est mon avis et la position que je défendrait. "
Termina Bradley, toujours aussi honnête dans ses réponses, mais un peu déstabiliser par la justesse des tirs de questions de Esther, Mais n'en montrant rien extérieurement et bénissant d'être dans son armure cachant totalement sa tête à la vue du regard perçant de Esther. Bien que sous le casque il affichait un visage neutre de soldat.
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Jeu 11 Nov 2021 - 13:57
Maxine Marave a écrit:
Gonfler les rangs Direction Unité Gordon ••• C’était reparti pour un second tour qui ressemblait fortement au premier. Esther n’avait vraisemblablement pas été suffisamment convaincue par les réponses qui étaient sortis de la bouche de Maxine. Les deux femmes s’observaient en silence, après que la recruteuse ait finie de faire son retour sur les répliques de Maxine. Cette-dernière hésitait sérieusement à s’en aller, appréciant peu la leçon de morale que cette flic, bien qu’elle soit sa supérieure, vint de lui donner. Mais d’un autre côté, elle avait comme l’impression que cela ne ferait que trop plaisir à celle qui lui avait justement proposée. Qu’elle remporterait la manche, qu’elle aurait raison. Et ca la ferait plus chier que de devoir reprendre ses réponses… Alors, elle soupira, et reprit finalement ses réponses.
« - Mes états de service donc ? Pour l’instant, rien de bien palpitant à part cette histoire avec la fille Fox. Patrouilles, prises de plaintes de vieux bourgeois, ce genre de choses que l’on fait en tant qu’officier. Je m’en plains pas cependant, c’est normal, la hiérarchie. Je dis juste qu’il n’y a rien de plus à rajouter à ce genre de choses. Mon affaire notable donc, maintenant. J’étais en patrouille, j’ai vu une course poursuite passer, et j’y ai pris part. J’ai fini par me retrouver dans un bâtiment désaffecté où Dollhouse était avec sa victime, Tamara Fox. J’y suis tombé sur Anarky, avec qui j’ai du faire équipe par la force des circonstances. On a fini par retrouver la gamine après un jeu de cache-cache avec l’autre psycho et un allié à elle, et Anarky s’est tirée avec Fox durant un combat. Heureusement, cette dernière a rapidement regagné sa vie civile et n’a pas semblée être inquiétée quand à Anarky. »
Elle prit une brève inspiration, après avoir légèrement menti sur ce qui s’était réellement passé. Elle avait laissé l’ennemi du GCPD filer avec Fox, jugeant qu’elle pouvait lui faire confiance après leur coopération lors de cette lutte contre Dollhouse. Mais elle savait pertinemment que ce détail avait peu de chance de plaire à Esther, d’autant que cela n’irait pas avec ce qu’elle avait rédigée dans son rapport sur cette affaire. Et puis, de toute manière, ce qui s’était passé dans cet endroit n’était su de personne d’autre qu’Anarky, Dollhouse, peut-être Tamara, et elle-même. Autrement dit, personne n’avait intérêt à ébruiter cette vérité, à l’exception de la psychopathe… Et il semblait évident que l’on ne lui accorderait pas réellement de crédibilité. Et puis Maxine vint à reprendre.
« - Je pense évident que cette affaire montre que je suis bien un flic de terrain, d’action. Que je n’hésite pas devant l’adversité, et que je me contente pas simplement d’être une grande gueule sans rien derrière. Vous pouvez me reprocher ce que vous voulez sur ma précédente réponse, mais vous m’avez demandé ce qui pourrait faire de moi un atout spécifique, et je me suis contentée de vous répondre. C’est le genre de flic que je suis et je l’assume pleinement. Je suis loin d’être l’élément le plus intelligent ou le plus empathique, c’est clair. Mais quand il faut agir, c’est là que je me révèle essentielle. Je me pointe sur le terrain, j’écoute ce qu’il y a à écouter pour pas faire de vices de procédures ou mettre des civils en danger, et je fais ce qui doit être fait si vous voyez ce que je veux dire. Voilà mon mode opératoire, c’est pas plus compliqué que ça. »
Putain, qu’est-ce que c’était chiant de communiquer, de devoir développer des réponses déjà données. Mais elle s’était lancée dans l’idée de rejoindre l’unité Gordon, et elle ne s’arrêterait pas en chemin, ferait tout ce qui est en ses capacités pour l’intégrer. Si elle échouait, elle saurait au moins que ça ne serait pas de sa faute. Elle avait envie de se fumer une cigarette, s’en prendrait certainement une quand elle sortirait de cette pièce agaçante.
« - Pourquoi avoir rejoint le GCPD et si je le quitterais pour un autre commissariat, j’ai déjà dit ce que j’en pensais. Je bougerais jamais de cet enfer. Aussi compliqué soit-il à gérer, j’estime que c’est mon devoir de l’apaiser, de foutre les cinglés qui y vivent derrière les barreaux, de restaurer la confiance des civils en cette institution. Et que les commissariats des autre villes peuvent aller se faire foutre, leurs villes ne sont certainement pas une priorité comme Gotham l’est. Gotham, c’est chez moi, et je bougerais jamais de cette ville, on m’y enterrera. Et quand ce jour arrivera, enfin, celui de ma mort, je pourrais partir tranquille, j’aurais fait tout ce que je pourrais pour protéger cette ville. C’est ma principale motivation pour rejoindre l’Unité Gordon. Faire quelque chose, ne pas être une simple officière, ou plus tard n’importe quelle autre grade. Je crois en cette unité… Jouons cartes sur tables, on n’a pas la même façon de voir les choses, on le sait très bien. Mais je pense que vous estimez, que vous voulez autant faire du mieux que vous pouvez comme moi, alors je vous fais confiance pour que cette unité ne finisse pas comme les autres. Pour réussir là où les autres ont échoués. Je vous fais confiance, comme je fais confiance au type dont le nom est aussi celui de l’unité pour en faire quelque chose de bien. Voilà pourquoi je suis ici et que je n’ai pas écourtée votre journée de vingt minutes. »
Conclua-t-elle… Pfiou, si avec ça l’autre lui redemandait d’étayer ses réponses, peut-être qu’elle finirait malgré tout par se tirer. Qu’est-ce que c’était d’un chiant de parler, de reprendre des choses déjà dites. Elle avait déjà lue son dossier normalement, elle lui avait déjà synthétisée tout ce qu’elle venait de redire, cela ne lui semblait pas réellement important de les détailler. Mais c’était le jeu, et bien que cela ne lui plaise pas, Maxine le savait bien, qu’elle devait un minimum s’y plier. :copyright:️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Sam 13 Nov 2021 - 3:52
Elle avait oublié de répondre certaines questions mais lesquelles? Le lieutenant Richardson a du être enseignante dans une autre vie car elle avait un talent hors pair pour avoir des questions chiantes. River se souvenu de la question sur changer de ville mais l'autre lui était complètement sorti de la tête, ça devait trop ressembler au reste peut-être. L'interrogatrice allait sûrement arriver à la conclusion sans lui redire une seconde fois et River ne sentait pas que de balbutier "j'ai oublié" faisait professionnel.
«Je pourrais changer de ville, mais je ne pense pas pouvoir. Peut-être temporairement. Je ne sais pas si c'est l'expérience ou les émotions mais j'ai un sentiment d'appartenance à Gotham et ses citoyens, c'est elle que je protège et je ne peux pas l'abandonner simplement.»
La question fut à propos de son père. River n'avait aucun nerf sensible à ce sujet mais Esther entama le second round de la même manière que le premier et posa ses questions comme si elle tirait à la mitraillette. C'était assez frustrant mais elle pouvait garder son calme. Elle imaginait Summer Gleeson et comment ce n'est pas elle qui est en face et ça fonctionnait modérément bien. Les questions moins diversifiées, elle devrait avoir moins de mal à s'en souvenir cette fois, en théorie.
«Le sergent Knight a été tué dans une affaire criminelle. On ne m'a jamais dit laquelle, ni donné le nom d'aucun suspects. Je n'ai pas fait de recherches, je ne suis pas devenue policière pour une histoire de vengeance, c'est bizarre à dire mais je ne le tiens pas personnel, ça fait partie des risques du métiers.»
C'était vrai. Par contre en général River déteste de tout son coeur la criminalité. Au-dessus d'un certain seuil, la gravité d'un crime commence à la faire bouillonner et un jour le volcan fera éruption.
La nouvelle vie...? La vie de policière? Ça faisait des mois qu'elle avait rejoint, ce n'était plus exactement une nouvelle vie.
«Je vis très bien, le boulot est devenu comme une seconde nature.»
À vrai dire elle vivait mal le fait d'être sans amis et elle était bien partie pour devenir folle aux chats, mais ça n'avait aucun rapport avec le travail et elle n'aurait pas plus d'amis si elle était coiffeuse ou marchande de glaces.
Comment elle sait ça, Esther lit le GCM? What the fuck? Non, non, elle l'a sûrement vu dans une tabagie au moment de s'acheter des clopes, quelque chose comme ça. J'espère juste qu'elle ne l'a pas lu pour voir si je ne dévoilais rien sur la GCPD pendant mon interview. Non elle l'a juste vu en s'achetant des clopes.
«Pour le magazine c'est un peu un secret embarrassant. Un secret ouvert disons... j'étais en congé et c'est juste arrivé. Je ne pensais pas que c'était possible de gagner, avoir su... mais j'essaie de ne pas y penser.»
Elle avait vraiment construit cette entrevue autour du seul moment honteux de sa vie. River essayait de se rafraîchir les questions dans sa tête comme si elle spammait la touche F5 mais elle avait l'impression que certaines phrases n'étaient pas des questions. C'était seulement Esther qui tournait le couteau dans la plaie. Elle n'avait même pas l'air de savourer sa souffrance en plus, elle a juste un coeur noir genre, mais c'était tout de même mieux que son entrevue pour le magazine.
River pouvait garder son calme visiblement mais tentait de rester calme lorsqu'elle ouvrirait la bouche. Le lieutenant Richarson était une démone dominatrice qui lui infligeait une humiliation dans son donjon. River ne le prenait pas personnel et ne sentait aucune tension ou animosité envers sa supérieure. Elle avait raison de lui rappeler à quel point c'était honteux.
«C'est un regret, la honte quoi. J'espère juste que personne n'en parle au poste mais j'ai l'impression que certains ont peur de moi, comme si on m'évitait. Et les rires se tuent quand je vais dans le coin de la machine à café. Je ne sais pas si on parle dans mon dos. Mais est-ce que c'est stressant? Pas du tout. Ce n'est pas quelque chose qui me distrait dans mes fonctions et je ne pense pas que cela changera si je fais partie de l'Unité Gordon.»
Elle prit une brève pause, le temps d'expirer et d'inspirer. Parle de l'Unité, c'est pour ça que tu es là.
«Pour ce qui est de l'Unité Gordon elle même, j'envisage une pression supplémentaire mais je me sens prête à monter de niveau. Comme je l'ai dit je suis à la recherche de nouveaux défis. Je verrai si je peux y arriver ou non mais je n'ai pas peur de faire un pas en avant.»
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Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Sam 20 Nov 2021 - 14:09
rappel hrp : Ce rp va aborder une mouture différente où Esther sera le début de chaque tour et vous posera dans ce tour des questions et une situation globale et au fur et à mesure des réponses que vous formulerez il y aura des changements et des séparations et tout le monde aura sa propre partie. Comme un event en soit. - Il y aura des deadlines. Le premier tour prendra fin le 31 octobre. Puis nous partirons sur une mouture de un tour égal une semaine. - Par de limites de mots, ni d'ordre de tour. Car en soit chaque personnage de cette scène ne sont pas ensemble physiquement et temporellement à ce rendez vous. Vous êtes seul face à Esther. - Tout de fin. Vous pouvez rédiger votre "après". De mon côté je me lance dans la rédaction d'un document rp à envoyer au patron
Gonfler les rangs G.C.P.D••• Esther avait écouté chacun d’entre eux, à tour de rôle. De longues et fastidieuses minutes de questions réponses. A jouer sur leurs nerfs et à tourner et retourner tout ce qu’il pouvait y avoir de sensible voir de compromettant dans les dossiers des différents candidats. Esther ne prenait pas réellement de plaisir à leur infliger ça. Mais malheureusement pour eux, si elles, et il, étaient retenus par Gordon pour rejoindre son l’U.G toutes ces choses allaient devenir leur pain quotidien. Face à un turn over, et un manque cruel de résultat concrets, le commissaire pouvait tout autant dissoudre l’unité et revenir à l’ancienne mouture. Les affaires internes pourraient aussi se pencher sur le cas des flics restants pour vérifier, par précaution, pourquoi ces flics là faisaient si mal leur boulot. Après tout, la disparition de Kent n’était au final pas tant passée inaperçue que ça. Certains se demandaient même si ce playboy n’avait pas tapé dans la caisse dans de disparaître et Esther avait dû faire en sous-marin des pieds et des mains pour éviter toute ingérence.
Chacun d’entre eux répondaient à la seconde salve de questions. Esther consultait sa montre, prenait des notes et restait silencieuse en tout point. Il ne fallait pas les couper dans leur lancée de se dépêtrer. C’était une bonne chose, déjà, aucun ne cédait à la facilité de se barrer. Maxine avait tenté de jouer les têtes dures et fait quelques petites remarques cinglantes mais rien de bien méchant. Elle allait soit réussir à la dresser soit l’apprivoiser en lui offrant de vrais os à ronger. « Bien, » disait-elle au terme de leur seconde diatribe. « Je pense avoir tout pour me faire une vaguer idée. » Elle écrasait sa cigarette et appuyait sur la télécommande qui rallumait le néon au plafond et éclairait de sa lumière blafarde les lieux. Toutefois loin de leur offrir une révérence ou une simple formule de politesse Esther se contentait d’un sobre et sans appel « Vous pouvez disposer. » Avant de refermer d’un claquement sec le dossier du candidat et de suivre sa sortie jusqu’au moment ou il ou elle refermait la porte.
Chacun des protagonistes qui s’était présentait à elle avait un petit quelque chose. Un truc qui éveillait en elle l’envie de l’avoir dans son unité. Ils avaient tous les crocs et l’envie de réellement faire quelque chose dans cette ville et s’en voyaient muselé par le manque de moyen de la police, leur grade ou bien leur affiliation. Certes un officier n’allait pas se retrouver à élucider un meurtre. Ils n’en avaient même pas assez d’épaisseur de dossier pour réellement avoir une chance, même infime, de peser dans la balance. Mais Esther voyait même dans la bleusaille la possibilité de faire quelque chose. Les deux sergentes récemment promues, ainsi que Mia avaient de bonnes chances. Même Ardwin, qui lui avait clairement dit qu’elle comptait l’enfumer si un de ses proches était menacé par la justice. Et ça, mine de rien, ça comptait dans le positif. Serena avait été d’une honnêteté sans faille et cela pouvait clairement être un atout majeur pour la cohésion de groupe. Elle avait besoin de tout. De la détermination de Knight et de Marave. L’intellect de Ardwin. La force et la gniac de Volgin ainsi que de Shepard.
Mais il y avait une ombre, c’était Mia. Trop douce, trop faible à ses yeux. Elle n’allait pas supporter la noirceur dans laquelle Esther comptait les emmener. Surtout si leur premier gros coup allait de s’attaquer à Paige Monroe. L’unité Gordon bien qu’elle allait perdurer à prendre des affaires mineurs comptait surtout s’attaquer à se que Gotham City vomissait de pire comme criminalité. Monroe comme première cible, puis ils allaient se jeter sur pire au fur et à mesure des enquêtes et des évènements. Cooper n’avait pas la trempe en s’énervant et en craquant entre les doigts crochus de la Lieutenant. Toutefois, Esther la voulait. Non pas par pure amitié et par piston. Non, elle voulait la protéger. De tous et toutes elle n’avait pas la même conclusion. Entre elles un long silence c’était abattu sur la pièce, quitte à mettre en retard la suite de la journée. Elle n’avait posé qu’une seule et ultime question « Qui ? ». Un mot. Une question qui voulait absolument tout dire. Esther allait pourchasser cet enfoiré comme elle avait traqué les tueurs de flics, les violeurs d’enfants, et les autres pourritures qui avaient le chic de la faire basculer de l’autre côté de la ligne jaune. Pour l’U.G ils pouvaient tous devenir des ripoux. Taper dans la caisse. Falsifier des preuves ou couvrir des fugitifs. Tout ça… ça pourrait passer tant que l’efficacité restait au rendez-vous. Mais il y a une chose qu’elle n’allait jamais tolérer cela allait être qu’un membre de l’unité s’en prenne à un autre, ou à un flic. Ou qu’un autre flic s’en prenne à eux. L’U.G elle voulait en faire une meute de loup. Aussi solidaires qu’unis. Capable d’aller au-delà de tout et surtout en dépit de tout.
Enfin à la fin de la journée. Elle finissait par compiler toute ses notes en une longue dissertation pour le commissaire Gordon. Elle y apposait les noms qu’elle désirait voir rejoindre l’unité et pourquoi elle les voulait eux et pas d’autres. :copyright: 2981 12289 0
Invité
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Sam 20 Nov 2021 - 21:20
Gonfler les Rangs
Fin d'entretien. Elle avait parlé un peu vite, c'était passé tellement vite ces trente minutes... et elle avait bien besoin d'une clope. Elle joignit ses deux mains, se releva, et se fit suivre jusqu'à la sortie. D'un geste de tête amical, elle salua à sa sortie et se dirigea vers sa mission. Il était difficile de déterminer quoi penser. Un entretien d'embauche est bilatéral. Le candidat se vend, certes, il doit montrer qu'il est LA personne idéale pour la tâche qu'on veut lui confier. Mais la personne qui a besoin du candidat doit aussi montrer qu'elle est digne du temps, de l'énergie et des compétences du candidats. Les conditions sociales, les tâches données, il faut qu'elles soient intéressantes, qu'il y ait un but. Un salaire.
Elena était animée de l'âme d'un innocent tué dans la rue, l'âme d'un soldat mort dans les tranchées. Du côté allemand. Même si elle avait des soucis d'argent, on ne l'achetait pas avec du fric. Même si elle voulait être reconnue par son travail, l'honneur ne suffisait pas. Elle voulait vaincre et aller de l'avant. Faire respecter la justice, que tout le monde puisse vivre en sécurité à Gotham. Que ces mafieux ne se pavanent pas en se croyant intouchables, et que les criminels restent où ils doivent être, respectivement à Arkham, Blackgate, ou pour les pires d'entre eux six pieds sous terre. Si c'était la promesse de l'unité d'Ester Richardson, alors Elena se sentirait lésée à ne pas y être invitée. Sinon... la SWAT lui suffirait. Il y avait dans la SWAT toute la joie d'être la bête noire des gangsters de la ville.
Comme dans un jeu vidéo, quand on fait un massacre tellement imposant qu'on vous envoie des ennemis invincibles pour mettre fin à ton chainkill. Elle voulait inspirer la peur et le respect comme Batman. Sauf qu'elle serait du bon côté de la loi. La jeune femme vint se passer de l'eau sur le visage, puis réfléchit à la suite des opérations. S'en était-elle bien sortie ? Elle avait fait ce qu'elle savait faire de mieux, poser ses couilles sur la table et son couteau. Le reste ne dépendait plus d'elle.
Invité
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Mar 23 Nov 2021 - 21:22
Pas de réponse particulière. Pas de retour effectif. Rien qui ne laissait suggérer une opinion sur son visage fermé. Rien qui ne transpirait un avis à travers ses deux billes noires. Esther penchait simplement le nez, couchait juste son résumé sur son carnet de notes en grattant le papier. Les lumières scintillaient ensuite de nouveau pour répandre son halo blanc dans la pièce qui donnait l'aspect d'un laboratoire où chaque candidat avait été soigneusement disséqué. Serena quittait la pièce sans plus de formalités, tel un retour à une réalité franche et fatigante dans les couloirs du GCPD. Le choix appartenait désormais au lieutenant Richardson. Tous les mots qui étaient sortis de sa bouche, elle n'éprouvait pas de regrets, de ceux qui grattaient l'envie revenir en arrière, de rectifier des propos maladroits ou même de les ravaler. Non le nécessaire avait été dit, prononcé, formulé. Son sort était donc entre ses paumes, à voir ce qu'elle ferait de ses déclarations. Cela pouvait lui porter préjudice -l'androïde en avait bien conscience, mais elle avait sa dignité pour elle-même. Si elle ne pouvait accéder à l'U.G, cela ne l'empêcherait pas d'évoluer sur un chemin ou un autre tout en préservant Lonnie. Toutefois, l'unité connaissait un manque cruel d'effectif pour parer aux événements à venir. L'organisation n'était pas spécifiquement à l'agonie mais si la barre n'était pas redressée très rapidement, son efficacité serait réduite à néant et sa réputation en pâtirait d'autant plus. Trop de reproches et de mépris pleuvaient sur les forces de l'ordre. Il était temps de reprendre sa place dans cette foutue ville et cela, Esther Richardson le savait -elle baignait littéralement dans son désir vorace de monter une assemblée solide dans la configuration d'une équipe de choc à l'image d'une meute. Serena ne savait pas spécifiquement qui avait postulé mais à coup sûr, sa binôme était de la partie -elle n'avait pas besoin de la consulter pour en avoir la certitude. Il était probable que Mia Cooper se manifeste également -mais est-ce que son état moral lui permettra de franchir cette étape ? Ses expériences antérieures n'avaient rien eu d'agréable. Est-ce que Richardson sera encline de faire passer son profil, même si elle était fragilisée ?
Ses pas arpentaient les locaux pour retrouver ses bureaux, saluant distraitement des collègues sur son passage tel un automatisme courtois. Ses pensées se déversaient dans sa boîte crânienne. Oui, la seule réponse concluante était de patienter, pour le moment, le retour du verdict.
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Invité
Sujet: Re: Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017 Dim 28 Nov 2021 - 21:04
Qui ?
Mia se tranquillisait sur sa chaise, consciente d'avoir fautée, peut être même condamnée ses chances sur les dernières minutes. Esther, comme Mia, restait silencieuse. Plus aucun mot, plus aucun bruit. Du moins c'était l'impression qu'avait la rouquine alors que les minutes s'étiolaient. Mia détournait le regard comme une adolescente prise en faute, grondée par une maman protectrice. Elle n'en avait jamais parlé à la lieutenant, malgré leur proximité passée.
Elle n'avait jamais voulu lui en parler, malgré le besoin de soutiens, malgré la compétence de la brune, et cela pour une raison simple. Le dire à Esther, c'était condamner à mort un flic, et ses potentiels complices. Une exécution pure et simple allaient les attendre. Et Mia ne pouvait pas supporter ça.
La question de Richardon tombait alors comme un couperet, une épée de Damoclès que Cooper avait évité durant des mois. La Sergente venait se frotter la nuque, manifestant une certaine gêne : "Trop tard, Lieutenant. Je n'ai aucune preuve tangible, et aucune piste. Aucune certitude, à part que quelqu'un m'a vendu. Le seul suspect était le Sergent Hayes. Bobby Hayes. Je sais pas comment Ardwin a trouvé. Mais il n'est plus revenue depuis plusieurs mois. Il était sans doute déjà loin de la ville, ou mort, quand je suis sortie du toubib."
Cooper désignait alors l'arme qu'elle avait posé sur le bureau, au début de l'entretiens. "Comme tu m'as dis à notre première rencontre dans les bureaux. Toujours chargée. Ce jours la, elle ne l'était plus. Et le chargeur n'est jamais réapparu. Je quittais cet arme qu'aux vestiaires. Ils savaient quand je terminais ce jours la, ou j'allais, et par quel chemin."
Elle reprenait ses affaires, rangeant le tout "Mais ça n'arrivera plus." terminait-elle, avant qu'Esther ne termine l'entretiens, la saluant et repartant vers le chenil. Mia n'était pas du tout sûre d'être retenue, et encore moins contente de sa propre performance. Mais elle estimait avoir été franche et totalement transparente. Peut-être qu'à défaut d'être prise dans l'Unité Gordon, elle allait pouvoir repartir d'un meilleur pied avec Esther. Un nouveau départ, depuis la rupture du port. Car maintenant, elle commençant à la comprendre. Elle avait enfin sa réponse à la question qui l'avait tant perturbée en Février : "Que t'es t-il arrivé ?"
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Gonfler les rangs (GCPD - Ouvert à tout le G.C.P.D) - XX/XX/2017