Once upon a time, two cops ♪ (Feat : Cooper & Ardwin)
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Messages : 60 Date d'Inscription : 12/04/2021 GCPD: Law and Order
Sujet: Once upon a time, two cops ♪ (Feat : Cooper & Ardwin) Sam 27 Nov 2021 - 8:00
Once upon a time, two cops ♪
C’était une journée très froide et plutôt désagréable pour Stacy. Tout le monde était de mauvaise humeur ce matin et même Mr Gordon l’avait rabroué quand elle lui avait apporté son café avec la pile de courrier du jour. Bon d’accord, la pile était vraiment haute … mais quand même ! Stacy n’avait rien demandé. Elle bougonnait dans son coin, s’ennuyant ferme en regardant passer le ballet d’officiers de police. Même le charmant Beckard junior n’avait pas daigné la saluer alors qu’elle avait mis son tailleur noir, celui qu’il aimait tant complimenter.
- Pffff, quelle journée de merde Stacy … même pas un petit quelque chose pour se changer les idées. Ô misère, je sens que ça va être looooong aujourd’hui.
Puis, alors qu’elle allait observer pour la énième fois la circulation depuis la fenêtre de son bureau, elle remarqua un pli qu’elle ne se rappelait pas avoir déposé là. Curieuse, elle vint l’ouvrir pour voir de quoi il s’agissait. Une note ? Un rapport ? Non ! A la grande et merveilleuse surprise de Stacy, c’était un véritable roman déposé là par un ange bienveillant.
Ni une ni deux, la voilà qui va fermer la porte pour se plonger dans la lecture merveilleusement scandaleuse !
L’histoire en question
Fanfic:
Il était tard, mais la lumière était encore allumée dans le bureau des officiers Aigle et Moineau, comme de coutume. Ces dernières fraiches recrues étaient parmi les plus assidues et il n’était pas rare que minuit passe en les voyant encore acharnés au travail. L’officier Moineau n’était pas vraiment le genre à se tuer à la tâche, mais son nouveau partenaire lui oui, et son regard perçant de rapace ne souffrait aucune contradiction, alors Moineau baissait la tête et acquiesçait.
Ils étaient tous deux comme deux opposés, comme le feu et la glace, comme les deux faces d’une même pièce. Presque craintif, plutôt timide et maladroit, Moineau était une perle de douceur dans ce monde de brute. Aigle quant à lui était l’incarnation de ces anciens Marshall de western. Droit dans ses bottes, dur comme l’acier et ne vivant que pour faire respecter la loi, au mépris de sa propre vie et individualité.
Ce duo était le plus improbable et tout le monde pensait qu’Aigle aurait tôt fait de dévorer Moineau ou Moineau fuit à tire d’aile Aigle. Mais il n’en était rien. Le nid du premier semblait avoir une petite place pour le délicat second. Beaucoup se questionnaient et évidemment, quelques rumeurs accompagnaient le délicat roitelet. On le disait sentimental et non dépourvu d’une part de féminité attendrissante. Quant à notre rapace de chasseur, l’amour et les sentiments ne semblaient n’avoir nulle emprise sur son cœur de glace, mais tous constataient l’attention qu’il portait à son partenaire, exigeant de lui le meilleur, mais toujours là pour l’aider à trouver les courants ascendants.
[Moineau] – Dis-moi Aigle, ne crois-tu pas qu’il est un peu tard ce soir ? Je… Je sais que tu veux terminer ce dossier, mais tu devrais prendre du repos. Tu vas tomber malade si tu ne dors pas. Avec tout ce froid… Quant à notre rapace de chasseur, l’amour et les sentiments ne semblaient n’avoir nulle emprise sur son cœur de glace, mais tous constataient l’attention qu’il portait à son partenaire, exigeant de lui le meilleur, mais toujours là pour l’aider à trouver les courants ascendants. Dit-il en baissant penaudement la tête, sans oser affronter le regard d’Aigle que la droiture et l’assurance intimidait… Et impressionnait bien malgré lui.
[Aigle] – Moineau, tu sais bien que si nous commençons dès à présent à remettre au lendemain le travail du jour, nous n’y arriverons plus. La loi doit être servie avec force et conviction ! Et puis, je sais que tu en es capable. Je vais rester pour t’accompagner, car tel est le devoir d’un partenaire. Réponds le rapace d’un ton dur et froid malgré l’expression fugace, mais présente qui adoucit ses traits l’espace d’un court instant.
[Moineau] – Je… Oui si tu veux Aigle. Je vais mettre les bouchées doubles et on ira se coucher avant l’aube ! Promis !
Et nos deux oiseaux se remettent au travail. Afin d’aider son compagnon de mésaventure, Aigle se relève et vient pousser sa chaise à côté du roitelet. Il se penche par-dessus son épaule pour aviser le texte qui apparaît à l’écran dans une proximité qui ne semble pas l’émouvoir. Ce qui n’est bien évidemment pas le cas du petit Moineau.
[Moineau] – Aigle… Qu’est-ce que… . Il s’empourpre alors, ses joues virant au carmin sous la douce chaleur qui les envahie.
[Aigle] – Tu as fait une faute ici, et il faut reformuler la phrase ici.
Aigle parle bassement, mais sa voix ne porte que trop bien à l’oreille de Moineau, telle une caresse suave. Ce ne peut retenir un sursaut quand la main du rapace se pose sur la sienne pour se saisir de la souris. Il n’ose cependant pas retirer sa main. Il ferme à demi les yeux, sentant les cals du rapace qui a une passion immodérée pour les armes de poing.
[Aigle] – La formulation est indiquée clairement dans le listing que je t’ai fait. Tu l’as bien imprimé Moineau ? Dit-il en venant plonger son regard dans celui du petit oiseau.
[Moineau] – Je… Heu … Oui oui bien sûr ! Tu sais très bien que je respecte énormément ton travail Aigle !
Il bafouille, s’embrouille en cherchant vaille que vaille ladite feuille et dans son empressement glisse et sa chaise et tombe au sol en se cognant le front au bureau.
[Moineau] – Outch … .Dit-il en portant une main à son front douloureux.
Mais à peine Moineau a-t-il le temps de faire ce geste qu’Aigle s’est déjà jeté sur lui pour le saisir dans ses bras, amortissant sa chute. Il vient alors écarter la main pour y poser la sienne, le regard emplit d’inquiétude.
[Aigle] – Bon sang Moineau ! Tu devrais faire plus attention ! J’ai cru que tu t’étais blessé. Dit-il sans pour autant retirer sa main et en soupirant longuement. Il reprend sur un ton désolé, surprenant de douceur et de compassion. Enfin, j’imagine que c’est ma faute aussi, à te faire travailler si tard. Je suis… Désolé, Moineau. Il vient alors plonger son regard de rapace dans celui de Moineau. C’est juste que… tu es un partenaire que j’apprécie et dont je sais que le talent brut n’attend que d’être taillé pour briller tel un diamant.
Il parle alors, mais les paroles n’ont que peu de sens aux oreilles de Moineau qui reste suspendu à ses yeux si gris, si perçant et à ses lèvres aux mots étonnamment chaleureux qui en sortent. Il les regarde se mouvoir, hypnotisé par leur ballet. Elles n’ont rien de douces ni de délicates, ce sont les lèvres d’un homme bien trop souvent dehors à braver le froid, trop souvent mordillées par les tracas et le poids du devoir. Pourtant, Moineau les trouve parfaites. Il aimerait bien répondre à Aigle, mais la chaleur de sa main contre son front lui fait perdre toute contenance. Il se contente de fermer les yeux et d’en profiter.
[Aigle] – Bon sang ! Moineau ! Que t’arrive-t-il ? Il vient alors le prendre dans ses bras en le voyant fermer les yeux, inquiet pour son si cher partenaire.
[Moineau] – Ce… Ce n’est rien, juste la fatigue et le contrecoup. Je…
Moineau réouvre alors les yeux et les plonge à nouveau dans ceux d’Aigle. Il sent son ventre se tordre délicieusement et une douce chaleur l’envahir alors qu’il se trouve dans les bras du rapace. Il est si bien, comme s’il avait enfin trouvé son nid parfait.
[Moineau]- Aigle… Je… Je crois que… je t’aime… . Dit-il en baissant penaudement la tête, s’insultant silencieusement de sa bêtise.
Il a tout fait capoter en laissant son cœur parler sans réfléchir. Maintenant, il va se faire rejeter, humilier et détester par son si cher partenaire. Il n’ose pas le regarder, n’ose pas non plus rompre le silence qui s’installe. Un silence bien trop pesant où même le souffle d’Aigle n’est plus audible.
[Moineau] – Je… Je suis dé-.
Mais il n’a pas le temps de terminer sa phrase que les lèvres tant désirées s’écrasent contre les siennes, lui faisant écarquiller les yeux de surprise et chavirer son cœur de bonheur. Non… Ça n’est pas un rêve n’est-ce pas ? Par pitié, dite lui que ce n’est pas un rêve ? Mais non, tout est bien réel, Rapace l’aime lui aussi, derrière son plumage de glace brûle un feu aussi ardent que le sien.
Stacy n’en revenait pas, cette histoire était bien trop croustillante ! Et même si l’auteur avait utilisé des noms d’emprunt, aucun doute ne planait sur la réelle identité des protagonistes. Mais Elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Non ! Stacy devait absolument la partager ! Mais avec qui … Oui, en voilà une bonne idée se dit-elle en entendant un aboiement de chien étouffé dans le couloir. Ni une ni deux, elle va ouvrir la porte et attrape le bras du nouvellement nommé sergent, la délicieuse porteuse de cookie, Mia Cooper.
- Sergent Cooper ! Vous devez absolument voir quelque chose ! Tout de suite !
Dit-elle en l’entrainant à sa suite et refermant la porte derrière elle avant de lui fourrer d’autorité le roman entre les mains, ses joues rougies d’excitation.
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Sujet: Re: Once upon a time, two cops ♪ (Feat : Cooper & Ardwin) Dim 28 Nov 2021 - 21:05
Dirty little lamb
Mia s'étirait tranquillement, souriante, alors qu'elle revenait des salles d'interrogatoires. Elle venait de signer une triple arrestation, et une petite vengeance personnelle. Elle avait le sang encore plein d'adrénaline et de dopamine, un cocktail hormonal très plaisant. Sur ses talons, Paria, un de ses deux chiens, qui l'accompagnait aussi bien personnellement que professionnellement depuis qu'elle l'avait recueilli. Il était de loin le plus sage dans sa "meute", et le plus discret. Néanmoins, heureux de la joie de sa partenaire, il la félicitait de quelques aboiements alors qu'elle passait dans les couloirs.
Arrivant au détour d'un couloir, elle levait la main pour saluer à l'autre extrémité un groupe de collègues où elle pensait avoir aperçu Ardwin. Mais la Sergent n'avait pas même le temps d'ouvrir la bouche qu'une porte s'ouvrait brutalement sur Stacy, une des secrétaires du central. La pauvre ne faisait pas l'unanimité, à part peut être sur son physique, mais elle avait au moins le mérite de ne pas être ouvertement corrompue. Et en soit c'était une raison suffisante pour que Cooper se montre quotidiennement chaleureuse avec, lui apportant café et sucreries au moins de façon hebdomadaire. Bon, et puis il fallait peut être aussi souligner qu'à son arrivé, Mia avait sans doute un peu essayé de la brancher. Plus ou moins maladroitement. La rouquine songeait encore à cette journée où Stacy lui était rentrée dedans par accident, faisant aussi tomber la pile de dossier qu'elle portait difficilement. La rouquine l'avait alors aidé à tout ramasser, et sur un ton parfaitement sérieux elle lui avait lâché en réponse à ses excuses au grand calme, avec un sourire ravageur, un petit "Ca arrive... Oh mais... Bienvenue ! vous devez être nouvelle, une si jolie femme, je n'aurais pas pu l'oublier".
Et voilà que maintenant, la jeune blonde trainait Mia par le bras dans son bureau. Surprise, la rouquine laissait "On vous a encore ennuyé ?" demandait -elle, pleine de sollicitude, alors que Stacy refermait la porte. Laissant par la même occasion le pauvre Paria assis devant, comme montant la garde.
Néanmoins, à la surprise de la rouquine, nul sous-entendu ou mot grivois. Non, visiblement, il s'agissait d'une nouvelle : "C'est ...Quoi ? Un genre de bouquin ?" disait-elle alors qu'elle survolait le passage désigné. "Ah...Oh !" Au fil de la lecture, la Sergente en venait à ses frotter les cheveux, gênée. Le rouge montant aux joues. "Qui ...? Hrm... Mais...? Qu'est-ce que... Pourquoi ?" lâchait-elle en fermant finalement le manuscrit, rendant l'ouvrage. Elle n'avait même pas osée lire jusqu'au bout, préférant ne pas voir jusqu'où l'auteur était aller avec ses métaphores.
Finalement sortir de ce bureau pour rendre de l'air était peut être une bonne idée.
Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Sujet: Re: Once upon a time, two cops ♪ (Feat : Cooper & Ardwin) Lun 29 Nov 2021 - 17:36
Tyler avait merdé. Le jeune officier tordait sa bouche sur un malaise bien palpable devant Serena qui le jaugeait comme si ses prunelles allaient soudainement décocher des flèches. Une mère inquiète avait fait une déposition, totalement paniquée, pour signaler la disparition de son fils de quinze ans. Personne ne savait où il était. Le môme avait été toutefois retrouvé dans un squat par les soins de Tyler qui, plutôt que de prévenir ses gradés, avait cherché à résoudre lui-même le problème. L'inconvénient ? Le gamin s'était aussitôt éclipsé pour prendre la fuite. Le visage du sergent restait imperturbable alors que son collègue se triturait les doigts « Je pensais vraiment que ça irait » « C'est ce que nous espérons tous toutefois dans le doute, nous prenons des dispositions » D'habitude, il était plutôt du genre à rester en retrait, cherchant absolument à ne pas s'embarrasser de conflits ni même de responsabilités. Alors pourquoi avait-il réagi comme ça ? Elle ne cherchait pas à comprendre « Appelle sa mère. Préviens-la que tu as su localiser sa position dans les abords des Narrows mais que lorsque tu es arrivé, il était déjà parti ailleurs. Ca la rassurera de savoir qu'au moins son fils est bien vivant » Son front se plissait, les sourcils redressés sur une expression entendue « Compris ? » Le jeune homme pinçait les lèvres et finissait par acquiescer d'un signe de tête gêné « Merci » « Parfait. Dès que tu as du nouveau, ne prends pas de risques d'accord ? Préviens tes collègues ou la Centrale si c'est nécessaire » Nouvel hochement de menton « Tiens reprends ton dossier » Il ne se fit pas prier pour s'en saisir avant de s'éloigner rapidement pour faire le nécessaire, comme s'il craignait de prendre soudainement une balle. L'androïde se mordait l'intérieur de la joue. Il n'était pas mauvais, seulement un peu immature par moment et naïf. Mais au moins, elle savait qu'il comprendrait la leçon- elle n'était pas du genre à faire la morale.
Elle s'emparait ensuite de ses propres affaires dans l'optique de faire quelques photocopies. Toutefois, la fatalité voulait que celle mise à disposition des salariés ne fonctionnait plus du tout. C'était bien sa veine « Merde... » soufflait-elle entre ses dents. Une collègue qui passait par là en direction de la salle de pause réajustait ses lunettes sur son nez en constatant son désarroi « Il faut demander à Stacy pour l'instant, elle ne sera pas réparée avant demain matin » informait-elle dans son dos, café en main « C'est presque désolant d'avoir un matériel aussi mauvais pour un organisme comme le nôtre » Faustine se mit ensuite à glousser, sarcastique, partant subitement comme elle était venue. Serena soupirait puis tournait mollement les talons pour appliquer son conseil lorsque tout à coup, elle aperçut brièvement Cooper se faire engouffrer dans le bureau de la dite secrétaire. Elle n'avait même pas eu le temps de la saluer. Alors sa silhouette s'avançait devant la porte, adressant une caresse tendre à Paria au passage « Et bien, qu'est-ce que tu fais là tout seul toi ? » Pour toute réponse, il exprimait un gémissement plaintif, levant la patte sur sa cuisse « Tout va bien, ta maîtresse doit seulement être occupée » Enfin, cette envolée soudaine était tout de même assez saugrenue, comme si Mia s'était faite aspirer par un vortex. Puis poliment, elle toquait trois fois, attendant l'autorisation d'entrer. C'était peut-être un sujet délicat et notre intelligence artificielle n'avait pas forcément envie de s'immiscer.
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Sujet: Re: Once upon a time, two cops ♪ (Feat : Cooper & Ardwin)
Once upon a time, two cops ♪ (Feat : Cooper & Ardwin)