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 Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone

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AnonymousInvité
MessageSujet: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyVen 30 Avr 2021 - 19:37

L’après midi était pluvieux et le vent qui soufflait était semblable à d’effroyables chuchotements de terreur donnant une irrémédiable chair de poule. Devant un temps aussi noir et pluvieux il était de mise de ne pas traîner dehors sans parapluie au risque de prendre une douche de crasse. Regardant la pluie tomber derrière la fenêtre du plus haut étage de son club qui orchestre déjà tout un scénario bien rôdé pour commencer la soirée de ce soir au Majestic. Seule un verre de Vodka à la main et une cigarette dans l’autre l’heure n’est pas encore au départ et pourtant elle est prête toute vêtue de blanc, ses cheveux tombant presque insondable dans son dos car de la même couleur ou presque que son vêtement.  Sa robe blanche lacets sur la poitrine lui donne un air vaillant et charismatique. Longue jusqu’à ses chevilles elle est découpée sur ses cotés et laisse entrevoir ses fines cuisses pâles.
Devant son miroir en teintant ses lèvres de noir elle ouvre une fiole transparente remplie d’un liquide violine qu’elle viens appliquer en par dessus de ses lèvres. Se regardant, son visage et froid et sans humeur et en se regardant dans le miroir et en pensant ou elle va ce soir son inconscient tente d’éveiller en elle sa culpabilité par un souvenir lointain et brumeux.

* * *

-Нет, нет, Дмитрий, не жалей его ... Я бы обслужил всех твоих худших клиентов, но не его ... Хизер в прошлый раз не вернулась ...
Non, non Dmitry pas lui pitier... Je ferais tout tes pires clients mais pas lui... Heather n'est pas revenue la dernière fois...

La pauvre fille était à genou devant son patron qui était assis derrière son bureau. Un homme carré aussi froid que le marbre et le teint mat comme un cigare, une peau abîmée par le temps abîmée par la vie de crime qu’il avait choisi. Le pire chez lui étaient ses yeux, marrons et sombre comme la nuits. Ses regards étaient semblables à ceux du diable en personne. Son costume était propre et classe d’un gris bleu simple et d’une pochette rouge. Sa chemise blanche,  un peu transparente laisse transparaître la présence de tatouages en cyrillique. Et toi, Elga, tu es là à coté de lui le visage pleins de stigmates d’apprentissages, il aimait la violence. La mine neutre, au contraire de maintenant tu avais cette humanité qui transpirait de tes yeux. Ce petit air qui indiquait que tu avais un peu peur de lui. C’était le début, le début de ton ascension. Regardant ailleurs pour ne pas adresser ni espoir ni attention à la pauvre fille suppliciant tu la ressent d’ici frémir à sa réponse.
Il la regarde plus froid que tout et aussi dure et intangible que l’acier.

-Mais c’est lui mon pire client Tanya’cha. Et j’ai décidé que ce serait toi ce soir qui trémousserait tes fesses pour son bon plaisir.

-Жалко ... Я не сделал ничего плохого, я подчиняюсь тебе, я возвращаю деньги, но я не хочу умирать, я не понимаю этого наказания ...
Pité... je n'ai rien fait de mal, je t'obéis , je ramène l'argent mais je ne veux pas mourir je comprend pas cette punition...

Elle supplique elle n’arrête pas et il commence à en avoir marre. Son visage ne change pas mais toi Elga du coin de la pièce ou tu te trouve tu la vois, sa petite veine qui palpite sur sa tempe…

-Alors obéis-moi ce soir, ce n’est pas une punition voyons, tout de suite… Tanya’cha tu n’as qu’a bien jouer tes cartes de charmes et tu ne finiras point comme Heather. Mais ça c’est à toi de me prouver que tu peux le faire. A moins que tu veuille que je t’aide à obéir ?

Il sort dans un lenteur témoignant de sa tranquillité une seringues contenant un injectable bien connu par cette dernière qui se recule en secouant la tête.

-Нет ... никто не вернулся из лап этого соратника Фальконе ...
Non... non personne n'est revenus des griffes,  des griffes de cet associé de Falcone…

Elle peinait à respirer entre deux sanglots, le visage rouge, pleins de larmes.  Il claque des doigts et rentre dans la pièce deux hommes qui immobilise la jeune femme qui hurle en suppliant d’avantage.    La porte se ferme et comme d’habitude du bout de ce couloir on entend hurler. Dmitry te regarde et tu le regarde respectueuse et silencieuse.

-Эльга, ты слышишь? Она говорит, что никто не вернулся с миссии с этим партнером Фальконе, но ты вернулся, не так ли, милый? Вы позволите ей лечить вас зря?
Elga, tu l'entends ? Elle dit que personne n'est revenue d'un travail avec cet associé de Falcone, mais toi tu es revenue n'est-ce pas, ma douce ? Vas-tu la laisser te traiter de rien ?

Il te tend la seringue toute prête à faire s’évader dans un tripe anéantissant toute volonté à sa victime. Tu la regarde cette seringue, tu te souviens des coups que t’avait mis cet associé aux tendances sexuelles violentes, mais oui tu as survécu. Tu te souviens de la douleur des coups mais tu te souviens aussi de l’horreur que cette merde insuffle, le manque et l’horreur de savoir qu’on est utilisé comme un objet. Dmitry rendait accroc toutes ses nouvelles et tu étais passé par la mais tu avais prouvé que tu n’avais plus besoin de cela pour être une bonne employée loyale. Tu sais ce que ton geste va produire, tu as de l’empathie pour elle et pourtant dans le pli de son bras tu y injecte tout ce que tu déteste, sans émotion.
Devenant aussi malléable qu’une poupée silencieuse en quelques secondes, tu sais qu’elle mettra des mois à se passer de cette drogue. D’un geste il ordonne aux deux gardes la tenant de l’emmener pour effacer ses défaut et illuminer sa beauté pour que ne transparaisse aucun stigmate de sa vie ici. Toi Elga tu vas faire de même et tu rayonne à ses cotés durant ce gala d’affaires ou Dmitry vante ses produits et affaires à d’autres hommes de sa trempe dont ce certain Carmine Falcone. Silencieuse tu laisse ton boss lui parler accrochée à son bras comme un accessoire de luxe et tu vois au loin l’amie que tu as dû trahir et qui ne reviendra pas. Tu le sais bien. Mais voilà la triste place de ceux qui ne veulent pas prendre de risques dans la vie.

* * *

Dans sa Lamborghini Huracan bleu nuit elle traverses à vitesse raisonnable -non sans se faire le plaisir de se faire remarquer- les dédales des rues de Gotham jusqu’à la résidence Falcone. Se garant en un lieu sécurisé, l’un de ses hommes surveille à distance cette belle possession tandis qu’elle se dirige à l’entrer de la résidence. Pas d’armes sur elle que ses lèvres et deux gardiens de sécurité invisible à ceux qui l’accueille qui sont placés a distance au cas ou, n’ayant aucune mauvaise attention. A l’entré elle joue de ses capacités de persuasion sympathique avec quelques billet verts pour sa visite improvisée après avoir accepté une fouille pour prouver à ces gardiens sa bonne foi. Là, l’un des gardes annonce sa présence au maître des lieux, tandis qu’elle attend patiemment qu’on l’appelle pour avoir ce premier contact amical avec le roi de cette ville. Après tout, son attention est en aucun cas de le laisser penser qu’elle ne souhaite pas respecter son autorité et en toute bonne nouvelle arrivée elle se devait de se présenter au chef des opérations mafieuses à Gotham...
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyDim 2 Mai 2021 - 20:07

Gotham City ... Loft Falcone : 4 jours après le grand gala.

Cela aurait pût être une simple guerre de gangs, toute simple, sans problèmes, sans dangerosité, et malheureusement, dans cette ville, rien ne se passait jamais comme on pouvait le prévoir. Alors que les accès à la tour Falcone étaient surveillés, alors que les membres de la mafia assuraient la protection des familles italiennes aux alentours, et pendant que Requin-Tigre devait chercher une solution pour amener des armes via les voies maritimes en provenance du Japon, moi, je me chargeais de superviser la défense du territoire des Falcone : Mon territoire. Ce n'était pas grand chose, pour le moment, mais on pouvait s'estimer heureux d'être de retour, vivants et en bonne santé. Maintenant, il fallait se charger des affaires. "Bip-Bip" entra, le visage lourd et les sourcils froncés. Ce basané avait toujours de bonnes idées, mais au niveau ambiance, il était loin d'être une attraction. il portait sous son épaule une espèce de dossier, un gros dossier rouge. Mes affaires. Rhodes ouvrit le dossier qu'il venait de poser sur la table, en un mot, on avait du boulot à faire. Un simple verre de whisky pour tenir les affaires courantes, rien de mieux pour en profiter et pour discuter agréablement dans un bon fauteuil.

"Quelles sont les mesures prises, Monsieur Rhodes ?"

Rhodes : "En matière d'armement, nous pouvons tenir. Nous avons quelques caches dispersées dans le métro de Gotham et nos hommes préparent une petite intervention sur les docks pour détruire quelques repaires de Black Mask."


"Autre chose ?"

Rhodes : "On m'a signalé des signes de vie de Cobblepot. Il semble vouloir reprendre de l'activité."

"Je vous écoute."

Rhodes : "Il n'a pas encore totalement agi durant ce début de mois, mais il est certainement en train de forger quelques alliances, c'est le cas hypothétique de ce que je peux comprendre de cet énergumène. Aux dires de ce que nous savons, il a beaucoup perdu ces derniers mois."


"Pour lui couper l'herbe, il faut donc s'en prendre à ses contacts. Avez-vous une idée, monsieur Rhodes ?"

Rhodes : "Bien entendu, nous pourrions offrir de meilleurs tributs aux autres chefs de clan, mais ce serait un moyen de perdre nos rentabilités et je doute que vous vouliez être dépendant des autres familles de la ville, surtout que nous n'avons pas les moyens de graisser toutes les pattes des parrains de la ville."


"En effet."

Rhodes : "L'autre décision serait d'engager des assassins pour éliminer les contacts de Cobblepot et de Sionis. Ils ne savent pas que nous sommes de retour aux affaires, et ce, nous disposons d'une force de frappe non négligeable qui est la furtivité."


"Hypothèse que j'ai moi-même obtenue. Mais nous parlerons de tout ça plus tard."

Nous discutons des différentes possibilités. Comment allions-nous reprendre cette ville ? Beaucoup de questions viennent dans mon esprit. La ville avait changé, c'est vrai, et en mal. C'est alors que Milos arrive. Il se positionne près de moi, s'approche de mon oreille et me parle. Apparemment, quelqu'un souhaite me voir. Qu'est-ce ? Une faveur ? Une rencontre ? Un piège ? J'écoute, tout en ordonnant à Rhodes de garder sa bouche fermée. Un parrain de Gotham se doit d'être à l'écoute du bas peuple qui vient à lui. Après tout, je suis un seigneur, un des chefs de cette grande ville.

"Faites entrer cette jeune femme. Si c'est le contact que j'attends, vous allez rencontrer Lady Shiva, Rhodes."

Rhodes fut ébahi. Et à vrai dire, elle n'avait pas donné signe de vie depuis un grand moment. Aux dernières nouvelles, elle avait tenté de dérober un virus mortel et dangereux. Cependant, avec l'argent et la promesse d'obtenir des ressources négligeables, elle avait accepté une entrevue, mais l'offre était encore en demande de validation. Il me faudrait jouer quitte ou double afin de la garder sous mon emprise. Il fallait se méfier d'elle, mais en temps de crise, les solutions désespérées sont les plus appropriées. Je me dirige vers le petit bar tandis que la jeune femme entre dans la pièce, sous les yeux étonnés de Rhodes, mon assistant dans cette entreprise. Mais ce n'était pas Shiva, ce n'était pas la Lady Shiva que nous recevions.

"Mademoiselle ? Vous aviez rendez-vous avec moi ? Je suis étonné."

Dis-je d'une voix calme et posée, tandis que je préparais les trois récipients. Rhodes en avait demandé un, tandis que j'attendais la réponse de la femme habillée en clocharde. Quelle était cette plaisanterie douteuse ? Des traits de slave, une jeune femme à la beauté glaciale. Elle était ravissante oui, mais la beauté russe me laisse de glace. Les femmes italiennes ont cette chaleur, cette joie de vivre qui me les fait préférer parmi toutes celles que j'ai connu avant Louisa. Je me pose en face de la fenêtre, les stores sont à demi baissés et cela me laisse le plaisir de voir Gotham City se coucher calmement, tandis que le soleil baissait, offrant une magnifique beauté naturelle d'une ville en décomposition, sans bruit, et bercée par la nature sauvage. D'une voix calme et douce, je me dois de prévenir cette nouvelle invitée au sein de notre entrevue.

"Avant toute chose, sachez que ce qui se passe dans cette pièce reste entre nous et nous seuls."
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyMar 4 Mai 2021 - 12:24

Se levant et s’avançant pour faire face à l’ancien roi de Gotham elle sourirait presque d’avoir réussi à obtenir une entrevue sans même l’avoir demandée. C’était là le pouvoir des rumeurs, des rumeurs d’Elle The Whore.  J’ai entendu une rumeur qui disait que Lady Shiva était attendus chez Carmine Falcone. Voilà ce qu’on lui avait dit. Elle aurait pu venir à la soirée de Gala du faucon italien, mais elle aurait paru insipide, sans force ni couleurs, qu’une invité parmi tant d’autre pour ce requin d’affaires. Et puis pour elle c’était bien trop douloureux de le voir au sein d’une soirée, cela rappelait de biens mauvais souvenirs et ce n’était vraiment pas nécessaire du tout. Autant repartir de zéro pour fonder quelque chose de bien plus beau. S’avançant dans la pièce, ses talons claquait un hymne de détermination alors que sa robe de satin immaculé brillait un peu à chaque mouvement face aux lumières que dirigeait les fenêtres autour d’elle. Une fois ici, son coup est réussi. Il est là, étonné, déçue, ennuyé de voir que ce n’est pas celle qu’il attendait. Elga se plaisait à penser le contraire car elle pensait être exactement ce qui pourrait l’aider en ce moment même.

-Bonjour sir Falcone, il va falloir vous habituer, je suis une femme étonnante...

Ses mots avaient été comme des couteaux car ils transpirait de l’idée qu’elle ne méritait pas une entrevue avec lui.  Et pourtant elle était là face à lui un sourire confiant aux lèvres sur une expression très calme et froide. Son plan était  rôdé et cette entrevue se passerait bien quand bien même il souhaiterait jouer au con avec elle. C’était jouer avec le feu. Mais non, les choses se passerait bien et elle ferait tout pour. Tandis qu’elle annonce ce qu’elle boira sans étonnement, elle manque de rire en distinguant d’un coin de l’œil la bouteille de mauvaise vodka importée par la grande distribution. Rien ne valait la vodka qu’elle servait elle à son club mais elle n’était pas ici pour parler alcool. Alors, aux mots de Falcone qui sonnait pour quiconque trop peu habitué aux relations d’intérêts comme une invitation à se laisser aller n’était en fait ici de ce que pensait la russe qu’une façon pour lui d’exprimer son pouvoir. Les choses resterait ici dans cette pièce, entres eux, même son meurtre si il en avait décidé ainsi. Voilà la traduction qu’Elga voulait se faire restant prudente dans ses démarches « étonnantes ».

-Évidemment. Cela m’amène donc tout d’abord à vous remercier d’accepter de me recevoir sans rendez- vous…  

Clame t-elle sans trop attendre de reprendre la parole pour ne pas lui laisser l’occasion de saisir la perche de la viré d’ici car elle n’avait point rendez-vous et qu’il était un homme occupé.

-Car je sais que vous êtes un homme occupé, reprendre Gotham dans votre main, lui redonner la valeur qu’elle à dans votre cœur... Si il en avait- un. Que de grands projets,  certes prévisible, mais tout à fait légitime.

Serpentant vocalement son alignement dans cette ville,  elle se tenait droite et chic le verre à la main dont elle fit tournoyer le liquide sans en boire une seule goutte, le regard en coin observant tantôt l’assistant tantôt le maître des lieux. Oh oui Carmine regarde dehors pour fuir cette conversation si tu veux… Pensait-elle. Elle était curieuse, curieuse de voir qui se cachait derrière les projecteurs et elle était déçue, il y avait de quoi, pour le moment il ne semblait montrer aucun comportement qui aurait pu la surprendre. Il était un homme orgueilleux qui avait brillé, le voulait encore et se plaisait à rabaisser les autres autour de lui pour briller un peu plus. Typique. Elle, n’espérait rien de lui, car elle était là avant tout pour elle, pour faire les choses bien, pour elle.
- Je viens ici à vous pour me présenter comme il se doit. D’Homme d’affaires à Homme d’affaire. Ici beaucoup de gens semble avoir oublié les politesses essentielles, tous ces héros et « vilains » aussi prévisible qu’imprévisible… Une courte pause dans son discours elle regarde en parlant un peu plus autour d’elle tant qu’il ne la regarde pas.Seulement, nous les mafieux nous ne sommes pas comme ça. Et je ne voudrais pas que vous me pensiez être menace: venant ici, débarquant dans votre ville sur les côtes slaves pour faire business dans votre dos… Non… Non ... Non...


Encore une fois elle opère une pause et le fixe l’air paisible calme, respectueuse et réellement respectueuse.

-Je ne suis pas comme mes pairs et prédécesseur, d’irrespectueux babouins de force qui se croient tout permis… Non je suis ne suis pas ainsi, alors me voici ici face à vous, sans arme autre que ma foi en votre jugement pour vous dire que nouvelle représentante de la mafia russe que je suis, je sais que vous êtes le détenteur du pouvoir à Gotham et je voulais que vous sachiez que je le respecte.

Sur ces mots savamment choisis elle s’arrêta ici en laissant planer sur la pièce le doute de qui elle pouvait bien être. Est-ce qu’il la reconnaîtrait ? Peu de chances… Serait-il assez malin pour débusquer ici une bonne alliance ? Tout restait à voir…
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyMer 5 Mai 2021 - 23:50

"Vodka, je présume ?"

Dis-je en essayant de déterminer le ton de la conversation. Elle allait vite en besogne, elle allait directement à l'essentiel. Une qualité, rare, mais une qualité quand même. Je l'écoute, tout en observant mes associés qui ne semblaient clairement pas à l'aise qu'une femme se permette de parler aussi ouvertement au parrain de la ville, au parrain de toute cette ville. Un visage fermé me caractérise, je l'écoute, patiemment. Bien, il semblait que le ton soit donné. Visiblement, cette jeune femme était bel et bien une slave, on l'entendait à l'accent. Je me dois de faire attention. J'ai encore en mémoire la perfidie des ukrainiens et de la bande à Mikhail Kossov, qui m'avait attaqué lâchement il y'a de nombreuses années. Cette jeune femme, je ne pourrais pas la tenir en laisse comme certains des subordonnés qui se sont vendus à ma cause. Requin-Tigre et Rhodes étaient des vassaux oui, mais des vassaux qui m'ont juré allégeance dans l'optique de revoir une époque bénie disparue revenir à grands pas dans cette ville. Mais cette Elga, cette "femme" qui se tenait devant moi, n'était pas le genre que l'on pouvait tenir en laisse comme une brave petite chose. Non. C'était une femme que l'on n'achetait pas avec de l'argent. On pouvait la payer pour un service de tuerie, ou pour s'occuper de faire quelques petits trucs, mais pas la soudoyer, ni retourner ses valeurs et son âme. Dommage. Les mafias italiennes auraient besoin de la force froide et du calme de nos amis de l'est, mais ils sont trop portés sur la boisson, peut-être qu'en renversant la vapeur, on pourrait trouver un bon arrangement pour nos deux parties. Le bureau est calme, tranquille, malgré le verre cassé, j'en sortis un autre pour signifier qu'elle pourrait prendre part et que l'offre était toujours là, celle de rejoindre une petite élite pour se tailler la part du gâteau qu'était Gotham City. Prenant mon verre et en prenant une simple gorgée de mon alcool personnel, je jette un regard à Rhodes, il me sort une photo : Dessus, un homme, petit, au visage grimaçant, avec un haut de forme et une veste en queue de pie : Oswald Cobblepot.

"Vous ne ressemblez pas à un des énergumènes qui se déguisent pour faire impression dans cette ville. Et cela, je le respecte. Vous avez le tact et un certain respect vis à vis de ma personne, et cela, je l'apprécie. Peut-être que nous ferons affaires. Peut-être même que j'oublierai les attaques d'Alexandra Kossov sur mes territoires il y'a de nombreuses années."

Prenant la photo de Rhodes dans les mains, je contemple le pire ennemi qui risquerait d'être la pire des gênes. Elle ne voulait pas être ma gêne, et c'était une bonne chose, cependant, je ne tenais pas à être trop conciliant, surtout avec de potentiels associés. En donner de trop était une condamnation à mort, après tout. Cobblepot était une gêne, une épine qu'il me fallait détruire très rapidement et sans basse messe. Le voir en moins sur l'échiquier, c'était presque un plan à 80% de réussi pour l'avenir de Gotham City. Bien sûr, le soucis restant, c'était le problème Arkham. Ceux qui m'ont aussi viré de cette ville. Je touchais de mes doigts les trois cicatrices sur ma joue droite, je détestais cette trace de la femme-chatte, je pouvais les sentir qui me brulaient la peau, chaque jour, chaque foutu jour sur cette Terre. La rancune est tenace en moi, et je souhaite les faire payer, tous, les uns après les autres. Cette femme n'y allait pas par quatre chemins en tout cas, il semblait qu'elle avait déjà un plan. Et je n'aime pas ceux qui préparent des plans derrière les plans. Quand on est trop technique, trop stratège, on finit dans un coffre de voiture, ou enterré dans les bayous qui entourent Gotham.

"Que puis-je donc, pour la représentante de la mafia russe ? Pourquoi venir me voir ? Pourquoi venir chez moi, et parler comme si vous étiez la maitresse des lieux."

Je tente de la désarçonner, de la prendre de court, d'essayer de l'induire en erreur pour voir comment elle réagirait face à ce coup de pression. Il fallait voir comment les individus se tenaient, face à quelque chose qui pouvait les déstabiliser, cela les rendaient disons ... Plus enclins à parler. En me positionnant comme un simple homme, un simple civil, ignorant les affaires dont nous avions à traiter, je la laisse mener la discussion. Bien sûr, j'essaie de mieux la jauger, de mieux cerner ce qu'elle tentait de faire. Il ne faut pas essayer de m'avoir à l'usure, c'est assez amusant de voir ces jeunes loups essayer de détrôner le vieux lion de son piédestal. Mais je n'étais plus le roi de la savane, du moins, pas pour le moment, mais cela reviendrait. Dernière rasade d'alcool avant de reposer le verre sur la table. Le menu fretin dirons-nous. Cette "Elga" n'était pas le genre de personne que l'on pourrait qualifier de faible. Quand quelqu'un sait ce qu'il veut, il peut être la pire des menaces, et le plus dangereux des adversaires. L'ambition est ce qui rend un homme dangereux, mais cela peut aussi avoir un double-tranchant.

"Comme vous le savez sûrement, Falcone Import's est une succursale qui amène des ... Spécialités d'Italie sur le continent américain. Rien d'illégal, je reste dans les clous de la loi. Bien sûr, parfois ... Il se peut que quelques petites cargaisons arrivent en plus, non enregistrées bien sûr. Mais cela arrive. Vous savez comment ils sont en Europe ... Parfois, ils oublient d'enregistrer certaines marchandises."

Mots couverts, histoire de garder une main-mise, un faux-semblant, histoire de rassurer que je n'avais pas oublié mes activités, et que je n'allais très certainement pas être un simple citoyen philanthrope de cette ville. Gotham City était à moi, et je comptais bien la reprendre de toutes les manières nécessaires pour la survie de cette cité. La douceur de la soirée commence tranquillement à emporter Gotham City dans une nuit noire et pluvieuse, calmement, sûrement, la nuit allait être violente, et la pluie allait ruisseler dans les rues sales de la ville. Je la fixe, droit dans les yeux. Une légère tension bien palpable, mais qu'importe, c'était comme ça dans les discussions dans la pègre. Il fallait montrer qui était le plus fort, qui était le plus dominant dans toute cette histoire.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyMar 18 Mai 2021 - 22:44

>Elle répond à sa première question à l’évidence de son accent qui parle pour elle en matière de boisson. Prenant le verre, elle n’en fait rien et s’amuse à faire tournoyer le liquide incolore en dedans, tenant le verre d’une main finement gantés de petits doigtiers incolore et invisible pour un œil non avertie. Il n’aurait pas son identité, sa vraie identité c’était impossible. Et elle ne boirait pas cette vodka bon marché. Le faire serait une preuve de faiblesse d’esprit. Car boire le verre offert serait laisser la possibilité à son hôte de penser qu’elle est facile a berner, facile a tuer. Jamais. Même si l’empoissonnement était une méthode vaine avec Elga tant elle se préparait à cela comme tout bon russe de pouvoir. Ses papilles avaient été entraînée à subir le poison comme une simple sauce un peu trop épicé… Seulement, elle ne prendra pas le risque. Peut-être est-elle bête, mais elle ne loupera rien de ne pas boire cette daube. Alexandra Kossov… Oh celle-ci, elle ne pouvait dont pas rester dans son coin. Ce qui était sûr c’est qu’elle n’empêcherait pas Elle d’avoir ce qu’elle veut.

-Ce serait magnifique, et je pense que dans votre phrase en ce qui concerne ce conflit ce qui est a retenir est : « il y a de nombreuses années ».  

Elle lui sourit, tout a fait détendu dans sa démarche osée, peut-être même culotté de se jeter dans la gueule du loup. Ne pas avoir peur de la mort voilà la force d’Elga. Seulement pourquoi n’avait-elle pas peur de la mort ? C’était là la question qui triturait toutes les têtes de ceux qui la rencontre, effrontément charismatique qu’elle est. Face à elle Carmine n’est pas moins charismatique, il n’est pas tout a fait comme elle l’imaginais mais ses mots lui plaise et son jeu aussi. Après tout elle était dans le cours des grands maintenant. Mais à toute personne censé une pensée censée. Lorsqu’on arrive dans la cours des grands on ne peut subsister que dans l’ombre d’autres. Si tout le monde se bagarre cette ville corps et âme redoublant les pertes les trahison et tutti quanti, Elga ne souhaite que la prospérité de son secteur, son activité et sa famille. Dans une ville comme Gotham il ne fallait pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Jamais a moins de vouloir mourir expressément.
Quand il pose ses questions, elle sourit et rigolerait presque des mots qu’il emploi.

-Pitier Falcone, comme si un Lion tel que vous pouvez se sentir menacer par un ours blanc sur son morceau de banquise fondant. Nous somme entre adultes sérieux et vous êtes chez vous.  

Sa voix est lente tout comme sa respiration qui trahit l’habitude de tels discussion tendus et faux-cul. Elle est bien, comme dans sa baignoire a prendre un bain chaud, car elle n’a rien a craindre de lui tout comme lui n’a rien a craindre d’elle mais pourtant comme deux bêtes de cirque entraînés à se battre et survivre ils ne peuvent s’empêcher de se méfier de tout est rien. Il veut la faire fauter et elle veut se le mettre en poche, les deux ne semblent pas si incompatible. Elle reprend après une courte pause.

-Comme je vous l’ai dit je suis venue ici pour vous témoigner toute ma bonne grâce à votre titre légitime de roi de Gotham. Regardez-vous. Recroquevillé dans votre antre à essayer de reprendre le contrôle, pourquoi je voudrais venir lâcher une bombe sur vous ? Pour l’argent ? Laissez moi rire je pourrais me moucher dans des billets de 100$ . Pour un territoire ? J’en ai déjà un et je le garde bien. Pour le fun ? Il y a milles choses plus « fun » à faire.

Elle le regarde dans les yeux et arrête son regard sur cette griffure. Il ressemble à Scar, ça lui va bien, ça lui donne de la terreur. Elga adore la terreur telle qu’elle. Si il est Scar Batman Est Mufasa et il est mort. Quel drôle de rapport… Ne se laissant pas désarçonner comme ça elle n’hésite sans aucune honte à être très honnête avec lui quitte à être un peu tranchante. Mais n’était-ce pas la mieux qu’un discours ampli de choses qui sonnent faux ?

-Réfléchissez Carmine, si entre mafieux nous ne tissons pas un filet unis d’acier trempé, comment faire le poids face à tout ces abrutis en collants, quel que soit leur alignement ? Si nous restons trop occupés à nous tirer dessus entre nous, nous laissons à Cobblepot, et la  Chauve family se délecter de nous jeter une pomme de discorde en or… Et nous perdons pendant que dieu de la discorde qu’ils se croient ils se moquent de nous.


Après tout, qui incarnait ici les grands animaux ? Le lion et l’ours blanc ou bien une famille de chauve souris et un pingouin ridicule culbutant au moindre déséquilibre ? Le regardant elle s’approcha très doucement du bureau et y reposa la vodka.


-Et puis,  Sir Falcone,  parrain de la ville que vous êtes, laissez une bien ancienne connaissance fantomatique vous offrir le charisme d’avoir le meilleur éventail d’alcool de la ville.

Elle est sincère, on pourrait croire a une vaste moquerie, mais elle est très sérieuse et le trash de ses propos en sont la preuve irréfutable. Si elle avait quelque chose à perdre, si elle voulait vraiment faire perdre quelque chose à cette homme elle ne serait pas là aujourd’hui. Le regardant il ne semblait pas le moins du monde la reconnaître et ce n’était peut-être pas plus mal. Mais elle l’avait déjà vu et avant il brillait bien plus qu’aujourd’hui. Il était magnifique lorsqu’il brillait, il fallait simplement le polir un peu… Un frottement qui pourrait paraître agressif et désagréable et pourtant il n’en est rien. Lui être légal ? Elle en rit un peu. Mais ne répond pas à cela qu’en disant simplement ce qu’elle veut. Inutile de proférer des menaces. Elle ne baisse pas les yeux.

-Je me doute bien, on a tous nos combines… Mais allez, cessez de m’écouter, éclairez moi de vos paroles.


* * *

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyMer 19 Mai 2021 - 10:20

Tout était si ennuyeux et lassant, Gotham tombait en ruines et ce n'était que les mauvais criminels comme le Pingouin, le Joker, Double-Face et biens d'autres qui en tiraient le plus de profits. Il était étonnant de voir qu'autant de monde voulait encore vivre dans cette ville malgré les récents événements, ils n'étaient plus que des pantins attirés par l'argent et n'ayant plus aucun sens. Gotham City, cette ville avait-elle encore un sens au moins ? Non, elle n'était que le théâtre idéal où se déchaînaient les forces du mal, seul un messie comme Batman et ses alliés étaient parvenus à maintenir un ordre. Je ne le savais que trop bien et je savais que je devais garder la tête hors de l'eau, afin d'éviter que cette figure héroïque que vénéraient les honnêtes citoyens ne viennent pour moi et mes affaires. Mais là n'était pas la question : Cette jeune femme avait des couilles dans la mesure où elle venait directement voir le vieux parrain que j'étais, afin de discuter affaire. Il en faut pour oser venir à moi et me demander conseil, il en faut pour vouloir s'associer à moi, de cette manière, j'appréciais le fait d'être courtisé de cette manière, mais comme on le sait dans les familles italiennes, les femmes sont très mauvaises en terme d'affaires. Trop émotionnelles, trop farfelues pour comprendre les véritables enjeux de cette ville.

"Vous parlez bien américain, pour une russe, mademoiselle. Maintenant que vous avez pris la parole, il grand temps pour moi de vous exprimer le fond de ma pensée, mademoiselle Brand."

Un maigre sourire fugace avait perlé dans un coin de mes lèvres. Cette tirade avait d'abord surpris le vieux parrain que j'étais mais la répartie de la jeune femme m'avait également beaucoup amusé. Un demi-sourire s'esquissa un peu plus sur mon visage habituellement de marbre. Elle semblait très intelligente et d'une certaine manière, il était amusant de remarquer un tel rationalisme après avoir entendu la rhétorique de ce discours. Elle se permettait même de me tutoyer, voila qui était d'une impudence folle, mais terriblement amusante selon la circonstance. Même si elle semblait honnête au point d'en être irréelle, sa réponse était peu commune et elle avançait masquée dans ce milieu. Dans le fond, elle était peut-être un peu comme moi. Elle portait peut-être ce même costume d'humain sur-mesure qui leur permettait de se mouvoir dans la société Gothamite sans faire remarquer leur identité profonde.

"Je n'ai aucun problème à traiter avec quelqu'un comme vous, ma chère. Si vous souhaitez faire du commerce avec moi, je n'y vois aucune objection. Vous souhaitez vous joindre à moi pour refaçonner la pègre de demain, je n'ai aucune objection. Mais ne vous faites pas d'illusions, la guerre approche. Avec toute sa gloire et ses horreurs. Vous avez choisit de me faire confiance, et je vous mènerai à une victoire. Mais le prix sera terrible pour cette ville."

D'un flegme sans effort, je lui donne les cartes de l'avenir de Gotham City. Cette ville n'était rien sans moi, et jamais elle ne pourrait évoluer sans moi. C'était moi l'âme de Gotham, c'était moi qui l'avait façonné alors que les usurpateurs l'avaient défigurée sans honte bue. Avec sa tenue, elle semblait sortie d'un autre âge où la beauté avait encore un sens. Un visage doux et des cheveux brillants sous la lumière tamisée du loft, une beauté froide de Russie, on aurait cru voir un ange descendre aux enfers comme pour vous annoncer que le jour du Jugement dernier était proche et que toutes les âmes seraient sauvées. La situation était ironique, sachant que Carmine Falcone était tout, sauf une âme que l'on pouvait sauver. Mais le vieux parrain savait savourer la beauté d'une belle femme, sans pour autant tomber dans les vicissitudes du monde d'aujourd'hui. La société d'aujourd'hui était bien malade, et il fallait cependant, redonner un éclat à cette ville qui avait tant perdu ... Seul le jeu de la pègre avait un parfum excitant et divertissant mais nous ne nous souciâmes que de l'argent, ce qui précipita notre perte il y'a tant d'années, autrefois ... Intérieurement, il suffisait d'espérer que cette ville ait quelque chose d'inattendu, et ce petit côté inattendu, ce serait la pègre qui l'offrirait. Il était temps de remonter les pendules et de régler les comptes. Toute personne vivant à Gotham City avait une part de mystère, et parfois, les vieux souvenirs ne sont jamais bons à déterrer.

"J'attends de mes partenaires, une fidélité à toutes épreuves. J'attends qu'ils soient prêts à prendre les armes quand le moment sera venu, et surtout, surtout, qu'ils n'essaient pas de me planter un couteau dans le dos au moment où tout me semble calme."

C'est alors que je tend ma main, mon anneau bien en vue de la jeune femme. Si elle désirait offrir ses services et devenir une de mes alliées dans la guerre qui nous attend, elle savait ce qu'elle avait à faire concernant ce geste que je faisais. La bague était finement ciselée et gravée, elle datait de plusieurs dizaines d'années et avait dû être fabriquée par l'un des meilleurs artisans de Gotham. C'était le cas. C'était une très belle bague, en or, avec un grenat sur le dessus. Si elle souhaitait faire partie de la famiglia, elle n'avait que deux gestes à faire. S'agenouiller et embrasser l'anneau. Elle deviendrait une membre, et serait sous la protection des Falcone. Comme cela avait toujours été. Respect, et traditions, étaient le fer de lance de la famille Falcone. Les intrigues oui, déjà du temps de Louis XIV, les intrigues menaient la vie du château et de la cour, et jamais elles ne s'arrêtaient. Conspirations, empoisonnements, morts subites, tout était rythmé, tout était normal dans une vie de débauche. Néanmoins, je me posais quelques questions bien entendu. Pourquoi avoir besoin de moi ? J'étais certes, l'ancien roi, en destitution de Gotham City, mais pourquoi moi ? Il y'avait quelque chose derrière tout ça. Quelque chose de plus sombre, et j'y mettrais la lumière dessus.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyJeu 17 Juin 2021 - 11:48

La négociation avait toujours été dans les cordes d’armes d’Elga, c’était là son grand pouvoir elle avait l’audace, elle avait les manières et le langage comme un charmeur de Serpent. Souriant modestement en coin à sa réponse elle n’en est absolument pas étonné. Carmine Falcone était un homme intelligent et il savait parfaitement qu’en ces temps difficiles ils n’avait pas à faire la fine bouche. Son compliment plein d’épine elle l’apprécie tout de même. Comme quoi quand sa survie dépendait d’un apprentissage celui-ci venait rapidement même si cela faisait des années qu’elle le potassait. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle n’était pas venu tant « les mains dans les poches » que cela sous ces airs de mystère. Elle avait prévu et chorégraphier ce moment autant qu’elle l’avait pu comme une grande pièce de théâtre car au final n’en était-ce pas moins du théâtre ou même du cirque ? Le regard planter dans tous ses agissements rien ne lui échappe pas même cette vilaine cicatrice sur sa joue. Laissée par une femme sans nulle doute. Elle y réfléchissait et elle pensa un instant à qui dans cette grande ville avait des griffes… Catwoman… ou Catgirl ? Possible, mais c’était aussi peut-être juste une femme pour se défendre des envies de force de ce genre d’individu.

Le laissant parler librement elle l’écoute aussi sagement qu’une statue ou une image et en l’écoutant elle réfléchis autant qu’elle peut a tout ce que constitue ces enjeux. Elle observe elle écoute et remarque de par son faciès de neige trop clair qu’il n’en est pas moins dangereux. Comment être certaine qu’il ne mentait pas ? Elle n’avait pas le luxe de tomber dans un stupide piège de sa part. Assidus dans son écoute elle ne dit mot jusqu’à ce qu’il ai terminé. Et quand il termine et lui tend sa main au joyau de grenat elle sourit un peu. Ainsi ses rumeurs était juste en ce qui concernait ce rituel d’initiations. Cependant toujours prudente elle répondit en le regardant dans les yeux.


-Magnifique ouvrage que vous portez là. Il n’en est pas étonnant lorsqu’on connaît l’ampleur de votre nom.

Elle plisse les yeux un peu comme si elle voulait broyer un doute qui lui taraudait dans la tête, mais surtout elle se demandait ce que le poisson violent de ses lèvres ferait à un grenat rouge tel que celui qui était sertis sur l’ouvrage de joaillerie. Et si, par malheur il bougeait ? Que ses lèvre rencontrait la peau de main ? Sa main se mettrait à rougir et quelque jour plus tard elle commencerait à pourrir. Si Elga ne pourrissait pas au contact de ce poisson posé sur ses lèvres c’est qu’elle portait en dessous un isolent qui empêchait le contact direct avec ses lèvres et habituée d’en ingérer de petites quantités il ne lui faisait rien de néfaste. Cependant si elle touchait de ses lèvres, celles de n’importe quelle personne ici présente, elle serait malade à en mourir en quelques minutes. Cependant elle n’avait jamais laissé un baiser de mort sur la main de quelqu’un. L’idée la rendit curieuse, mais aujourd’hui il était essentiel qu’il n’ai aucun doute sur sa fidélité. Elle retarde l’inévitable et fatidique baiser qui noircirait sûrement la pierre tout entière.

-C’est donc bien comme cela que ça se passe ? On embrasse votre chevalière joaillière et nous sommes de la familia ?

Elle soupire un peu toujours méfiante, après tout comme elle l’a très bien dit elle n’est pas chez elle ici. D’un moment un l’autre l’un de ses gardes pourrait bien la poignarder dans le dos ou lui pourrait lui trancher la gorge.

-C’est une belle épreuve de confiance que vous faites par cela. Car il faut vous faire confiance pour avoir l’audace de venir baiser votre bijou. Ce que je ferais volontiers n’en ayez aucun doute seulement… je reste perplexe sur un point …

Elle fait une pause et le regarde alors qu’elle viens reposer poliment son verre de vodka dont elle n’avait bu aucune goutte.

-J’ai bien entendu vos mots qui n’était pas des réponses négatives à ma demande, cependant pourquoi ? Pourquoi avez vous choisis de me faire confiance ? J’aimerais le savoir car je ne sais pas mais dans votre regard je distingue quelque chose de différent de vos paroles. Je pensais que vous convaincre serait plus ardus.

Les choses allaient vites. Elle venait du tréfonds de l’oubli se présentait et il disait oui ? Elle se méfiait, elle devait être sûr qu’il n’allait pas la poignardé.

-Car si vous dites que vous ne voulez pas prendre couteau dans le dos de vos allier il en est de même pour moi. Alors… n’auriez vous pas un jardin, un lieu ou se promener? Les ballades dans les jardins et autre lieu de luxe sont de très bons moyens de tisser, un petit lien de confiance qui nous permettrais à nous deux de dormir tranquillement, suite à notre arrangement, qu’en pensez- vous ?

Elle sourit encore et rigole un peu de manière courtoise.

-Et évidemment pas de piège.Vous avez ma parole et je vous laisse le choix.

DESOLE:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone   Fire meet Gasoline? - feat Carmine Falcone EmptyVen 16 Juil 2021 - 23:14

"Milos. Mirti."

C'était si simple ... Si tentant sûrement pour cette jeune femme. Elle pourrait s'en prendre à moi. Cela aurait pût être une simple tentative d'assassinat, toute simple, sans problèmes, sans dangerosité, et malheureusement, dans cette ville, rien ne se passait jamais comme on pouvait le prévoir. Mais ce qui se passait était autre chose. C'était une discussion de deux chefs de clans, partis à la reconquête d'une ville qui les a exclus. La loyauté, c'était ça que l'on pouvait attendre dans une ville comme Gotham City. Les alliances, les traités, les marchés, tout était question de politique. Les romains le savaient, les grecs le savaient, et encore aujourd'hui, nous écoutions et lisions avec ferveur tout ce qu'ils avaient déjà connu, ce même sentir que nous prenons. Celui de la guerre. Mon regard toise la jeune femme, grave, sévère. Elle semble un peu désarçonnée, en ma présence, mais qui ne l'est pas ? Elle parlait avec l'homme le plus puissant de Gotham City. Celui qui avait jadis régné sur toute cette cité, sans que personne ne lui dise rien à ce sujet. Prenant un cigare, le parrain attendait que ses hommes entrent dans la pièce.

"Un peu d'air, je vous prie. Messieurs."

Les deux hommes de main rentrent dans la pièce et se dirigent vers la fenêtre extérieur. Un jardin d'appartement était aménagé ici depuis si longtemps. Les roses avaient fânées pour la plupart, car le départ du vieux don que j'étais n'avait pas pû entretenir ces merveilles. Nous sortons donc à sa demande. Autant faire le premier geste, même si quelque chose me semblait bizarre. Est-ce qu'elle était folle ? Comme tous ces crétins de l'asile d'Arkham ? Est-ce qu'elle avait aussi flanché devant la folie d'une ville ? Impossible à dire, mais elle avait connu les souffrances, les vicissitudes de la vie. Les fleurs étaient mortes, mais elle renaitraient. Les roses rouges, l'emblème des Falcone. Un lourd signal envoyé à tous ceux qui doutent encore de la puissance des Falcone dans cette ville. Quiconque avait une querelle avec le clan Falcone mourrait dans d'atroces souffrances. C'était la marque de fabrique de ma famille. Depuis toujours.

"Il y'avait de si belles roses autrefois. Ces roses étaient pour ma femme, Louisa. Elle n'a jamais supporté Gotham City. Mais trêves de sentimentalisme."

Le vieil homme que je suis connait les rudiments de la vie. Louisa était morte. Elle avait disparu, et il ne restait que ces roses mortes. Une sacrée allégorie, n'est-ce pas ? Malgré mon état de vieillesse, j'avais encore un peu de ressources. Et ce n'était peut-être pas grand chose, mais quand on a passé sa vie à survivre aux guerres de gangs, on devient vite un homme d'acier dangereux et horriblement cynique. Un expert de la vie, sûrement. Petite pensée sur le fait qu'elle n'a pas encore embrassé l'anneau à mon doigt. Visiblement, je ne pourrais pas la tenir en laisse comme certains des subordonnés qui se sont vendus à ma cause. Requin-Tigre et Rhodes étaient des vassaux oui, mais des vassaux qui m'ont juré allégeance dans l'optique de revoir une époque bénie disparue revenir à grands pas dans cette ville.

"Pourquoi je vous ai choisi vous ? Peut-être que vous me rappelez qui j'étais quand j'étais plus jeune. Il y'a de ça. Mais peut-être aussi que l'union fait la force. Si nous ne trouvons pas de terrain d'entente, nous serons acculés, et nous disparaitrons à nouveau, les uns après les autres. La première fois a failli être fatale pour toutes les mafias de cette ville. Un deuxième long halloween pourrait bien nous anéantir pour de bon. Et cela, je ne peux m'y résoudre."

Derrière tout ça, il y'avait le Pingouin : Oswald Cobblepot. Une belle ordure qui n'attendait que de reprendre cette ville et de m'évincer le plus vite possible. Je n'avais pas d'idée spéciale pour lui, si bien que je pensais que le tuer serait une mauvaise idée. Je pourrais le torturer et lui apprendre que dans cette ville, je n'avais pas besoin d'être un cinglé pour être monstrueux, ni que je dois avoir à porter un putain de masque noir sur la gueule pour être un sadique tortionnaire. Cobblepot était une gêne, une épine qu'il me fallait détruire très rapidement et sans basse messe. Le voir en moins sur l'échiquier, c'était presque un plan à 80% de réussi pour l'avenir de Gotham City. Non, c'était sûr et certain, j'étais Carmine Falcone, sain de corps et d'esprit, et j'allais offrir à ce stronzo de Cobblepot, une séance de torture à la Falcone, à coups de poings américain dans sa gueule. Je retirerais ce foutu monocle de sa gueule et je ferai en sorte que Requin-Tigre puisse s'amuser longuement avec ce petit connard. Un léger rictus sur mon visage, cette pensée me faisait du bien au moral. J'allais lui faire payer, et j'allais apprécier la vue de sa tronche en train de saigner après plusieurs heures de torture. J'allais lui apprendre qu'on ne se moque pas de Carmine Falcone. Observant la vue depuis cette terrasse, je sens le vent frais des hauteurs où nous sommes. Gotham est devant nous, et cette verdure morte qui nous entoure, nous donne une idée parfaite de ce que Gotham est en ce moment. Doucement mais sûrement, les couleurs chaudes et vives du soleil au lointain, laissaient place à l'étreinte de la nuit et des ténèbres. J'aimais ce genre de moment, sûrement mon côté romantique. Maintenant, alors que le ton était donné, il me fallait attendre la réponse de la femme à la casquette qui attendait les conseils d'un vieux sage que j'étais.

"Gotham City est un jardin, mademoiselle Brand. Nos organisations en sont les dignes jardiniers, et c'est à nous de récolter les merveilleux fruits qu'elle peut produire. Ne l'oubliez jamais. Nous sommes ceux qui entretenons cette ville, qui lui offrons le terreau nécessaire pour survivre. Et ensuite, nous récoltons nos fruits. Est-ce que je peux vous faire confiance ? Est-ce que vous êtes prête à aller au bout ?"
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