La nuit était plutôt froide et c'était un peu inhabituelle pour un mois de février, mais sans plus. Care avait mit plusieurs couche de vêtement sous son manteau noir élimé et rapiécé. Il lui faisait encore, elle était fière de toute les coutures et des réparations qu'elle avait fait dessus au fil du temps, mais bientôt, elle le savait, il lui faudrait en faire un nouveau. Le tissus devenait trop fragile et elle avait grandit un peu dernièrement.

La nuit était plutôt calme et l'esprit de la jeune fille en profitait pour vagabonder sans sa permission. Il allait aussi dans des direction qu'elle aurait préféré éviter, comme celle de son père. Toutes les informations qu'elle avait apprise sur lui et sa famille, sur tous ce qu'elle avait refuser de savoir sur lui quand ses parents était encore en vie. Sur la lettre que Robin lui avait volé. Sur l'anniversaire de la mort de ses parents et celle de sa soeur qui arrivait si vite, trop rapidement même. Ce soir la solitude lui était très lourde et la prière n'était pas vraiment une option. Elle avait choisis cette vie, elle ne pouvait pas la fuir dans la religion parce que ça devenait trop difficile. C'était son purgatoire.

Alors elle laissa la douleur, la peur, l'incertitude grandir en elle. Elle les acceptait comme un dû, une juste punition. Ses émotions rendait habituellement son esprit plus aiguisé, plus vif. La douleur exacerbait ses sens et rendait son désir d'aidé plus puissant aussi. Elle sublima la douleur en volonté d'agir, mais se soir, le quartier semblait étrangement calme. Trop calme. Pas même une seule chicane conjugale à l'horizon. C'était étrange, presque surnaturel.

Les bruit de la ville semblait lointain à la jeune femme, une trame d'ambiance et rien de plus. Normalement à cet heure, on entendait des gens se chicanner, on entendait des passants, on entendait plus que juste le bruit d'une voiture occasionnel. Le froid semblait aboir anestésié les gens pour la soirée. C'était sans doute une bénédiction et la jeune femme s'en voulait de se sentir encore plus délaissé et seule dans cet atomosphère trop calme.

Elle entendit alors un bruit qu'elle reconnaitrait entre mille, provenant de la ruelle derrière elle. Une sorte de son à mi-chemin entre le ronronnement et le mialement. Et la voix qui l'avait produit était celle de Grabuge, son chat... enfin, le chat de Aurore, la persona qu'elle adoptait le jour. L'animal était grand, costaud et très agile pour sa taille, mais il était tellement confiant envers tous et tout le monde qu'il allait chercher des câlin à tous les humains qu'il croisait ou presque. Care se doutait qu'il n'aurait même pas le bon sens d'éviter les nombreux super pyshcopathe de la ville.

Juste pour se rassurer qu'il allait bien et voir qui pouvait s'interessé à son chat par une nuit aussi froide, la jeune femme se retourna et se pencha vers la ruelle. La surprise fut grande. Batman ?! Et il caressait son ami, son presque frère à poils. C'était une vision pour le moins inatendu, ahurissante même. Il y avait quelque dans le héro masqué, dans son maintien, dans le fait même qu'il câline son chat, qui la rendait mal à l'aise. Ça titillait son esprit, allumait tous ses signaux d'alarme, sauf qu'elle n'arrivait pas à comprendre exactement pourquoi tous ça la mettait mal à l'aise. Pourquoi elle avait l'impression que quelque chose clochait sérieusement dans cette situation.

Le mieux dans ses cas là, c'était de descendre et de le confronter. S'il était ici, dans la ruelle derrière elle, ce n'était surement pas un hasard. Le Batman ne faisait pas dans les hasard. Ayant prit sa décision, Care analysa une route sécuritaire pour desendre rapidement sans se faire mal. Une fraction de seconde était désormais suffisante à la jeune femme pour planifier un itinéraire qui la mènerait a peu près partout dans le quartier. Elle était chez elle ici. Elle le connaissait par coeur.

Elle s'élança donc dans le vide, sans même un grapin ou une quelqu'onque aide mécanique ou de gadgette. Elle s'acrocha en premier à une corde à linge qui partait de l'immeuble voisin et s'arrêtait à deux étages en dessous d'elle. Elle y transforma sa chute en une pirouette controlé et, elle l'espérait, gracieuse, et utilisa le momentum pour courber sa desente en une pente plus douce. Puis, juste avant de s'écraser au sol après avoir tournoyer sur elle même plusieurs fois, elle agripa le poteau métalique d'un escalier de secours derrière l'Homme Chauve-souris. Elle l'utilisa en tournoyant autour quelque fois pour ralentir sufisament sa course et se laisse tomber doucement au sol.

Certes, elle n'avait pas le talents des Bats pour faire tous ça aussi silencieusement qu'eux, mais en temps normal, avec les bruits de la ville, elle arrivait à ne pas trop être entendu. Elle savait que ce ne serait pas le cas ici. Elle n'avait certes eu affaire au Batman que trois fois, mais il avait fait une forte impression, et tout le monde dans cette ville, particulièrement les justiciers comme elle qu'il toléraient, savait à quoi s'en tenir de sa part.

Elle se releva et s'avança vers lui comme si tout était naturelle. S'efforçant de ne rien laissé paraitre de son trouble face à sa présence ici, et surtout face au fait que quelque chose en lui la dérangeait profondément, elle prit la parole.

"Bonsoir Batman, que puis-je pour vous ?"

Sans même réfléchir, elle avait adopté la voix grave, au accent québécois presque innexistant, qu'elle adoptait sous le masque. Elle parlait plus lentement que quand elle jouait à être Aurore, ses mots était bien énoncé et prononcé avec calme et maturité. Les yeux qui le regardait son la capuche à la robin des bois était mature, calculateur et ceux de quelqu'un qui a vu beaucoup de souffrance en peu de temps. Néanmoins, il y avait aussi une sorte d'espoir, de lumière au fond des prunelles à la couleur non identifiable. Une force de caractère bien dissimulé.

Et, modulé ainsi, la voix de la jeune justicière ressemblait beaucoup, sans l'accent romain, à celle de Mary Grayson.

Sans ce rendre compte du trouble qu'elle créait chez son interllocutuer, Care continuait de scruter le justicier devant elle. Ses premiers mots la mirent plus encore sur la défensive. Elle n'avait certes pas questionner sa venue ici, simplement demander si elle pouvait lui-être utile. Mais Batman allait où il voulait, faisait ce qu'il voulait. C'était sa ville et tous le monde le savait. Pourtant, dans la manière dont il dit les mots, dont il parla, encore une fois, elle eu l'impression que quelque chose n'était pas comme il le fallait.

C'est finalement la question qui suivit qui ouvrit une lumière dans son esprit. Cet homme dans le costume devant elle N'ÉTAIT PAS Batman. C'était un imposteur, un remplacent, ou un stand-in. Comment savoir ? Que faire ? Mais une seule chose était claire, ce n'était pas le VRAI Batman et elle devait faire quelque chose. Est-ce que ça datait seulement de se soir ? Est-ce que les autres savait ? Avait-il la permission, où avait-il volé le costume ? Est-ce que le vrai Batman avait besoin d'aide ? Pouvait-elle offrir ses talents de guérissseuse pour le remettre sur pied plus vite ? Où gisait-il quelque part, en train de mourir ou déjà mort ? Mais qui pouvait avoir la puissance de prendre le costume de Batman sans la permission de celui-ci. Elle devait savoir.

Ils étaient seul, avec Grabuge, dans cette ruelle. Si elle gardait sa voix basse, seulement lui entendrait les mots qu'elle avait à dire, les acusation. Il ne fallait pas que les gens sache que le gars dans le costume n'était pas le vrai. Pas s'il avait la permission d'y être. Elle avait peur, en fait, elle était terrorisé même. Si cet homme avait tué ou blessé Batman et qu'elle le dévoilait, il pourrait la tué aussi pour la faire taire. Elle risquait sa vie tous les soirs, et elle avait combattut dans des battailes beaucoup trop grande pour ses talents, et pourtant, elle n'avait pas reculé quand on avait eu besoin d'elle. C'était son devoir, sa mission. Elle devait savoir. Si Batman avait besoin de ses soins, ou si c'était un danger dans le costume. Elle ne pouvait pas reculer, ni s'enfuir. De toute façon, personne ne la pleurerait. La JLD serait triste un temps, ses autres alliés aussi, mais quelqu'un reprendrait le flambeau. Elle avait construit des choses solide qui reposait sur autre chose que sa petite personne. Elle n'était pas indispensable.

Elle rassembla son courage et ouvrit la bouche. Sa voix dure et pleine de défi, ses yeux allumé du feu du courage et animé par sa mission, par son devoir. La peur y était aussi parfaitement lisible, mais tous son corps et sa voix télégraphiait qu'elle ne se laisserait pas impressionné. Que la peur ne la contrôlait pas.

"Je n'ai rien à vous raconter. Où est-il ?"

S'il était aussi intelligent que son prédécésseur, il comprendrait tout de suite, et avec de la chance, si quelqu'un d'autre les entendait, il ne comprendrait pas. Elle ne voulait pas créé de panique ou défaire un des plans de Batman non plus. Pas si l'homme avait raison de porter le costume. Mais si il n'avait pas le droit d'être ici sous ce masque, elle était prête à s'enfuir ou à vendre chèrement sa peau. Elle n'avait aucune chance de s'en sortir toute seule... mais peut-être qu'elle aurait au moins le temps d'ouvrir un portail vers sa chambre à la Maison des Mystère, ou peut-être quand le surprenant elle aurait le temps de fuir. C'était mince... mais elle ne reculerait pas devant son devoir.

Le nouveau Batman, loin de tenter de nié les fait, lui explica calmement qu'il était le successeur du vrai. Était-ce la vérité, Care avait envie de le croire. L'espoir était après tout le symbole et la mission derrière toutes sa vie. Elle se devait donc de lui faire confiance. Elle prit une longue inspiration pour faire disparaitre les tensions dans son corps. Si l'homme disait vrai, alors elle n'avait rien à craindre, et maintenant qu'elle comprenait ce qui l'avait mit sur la défensive au départ, elle pouvait choisir de se détendre. Elle avait autrefois choisir de faire confiance à Batman, au moins en bonne partie, elle pouvait choisir de faire de même avec son succésseur.

Sa suggestion était aussi une bonne idée. Care n'aimais pas discuter de ce genre de chose là où n'importe qui pouvait entendre.

"Après vous."

Cependant, alors qu'elle s'apprêtait à se retourner, Batman lui tendit la main dans une invitation à motner avec lui. Le geste, tout autant que la tendresse qui semblait y être caché la surpris. Le Batman qu'elle avait connu l'aurait laissé se débrouiller seule, après tout, il n'y avait pas de danger imédiat. Il avait toujours été claire que s'il avait accepter de lui faire un peu confiance, elle devait mériter le reste, qu'elle n'était qu'une alié à la limite du cercle. Il ne l'avait appeler qu'une fois, et elle avait eu très peu de contact avec lui entre leur première rencontre et ce moment, puis après qu'il est aidé à la soigné, elle ne l'avait pas revu. Ce Batman était définitivement différent.

Il la sera contre elle avec douceur, mais aussi comme une sorte de tendre possessivité. Elle se raidit un instant dans ses bras, elle avait si peu l'habitude qu'on la touche autrement que quand elle se battait. Elle n'initiait de marque d'affection que lors que d'autre en avait avait besoin. Elle n'avait plus été serrer contre aucun adulte depuis la mort de ses parents. Elle refoula les larmes que ses souvenirs faisait naitre, transforma la peine en douleur et en volonté. Elle s'accrocha au Batman pour ne pas tombé, mais refusa de se laissé avoir par la tendresse du moment. Il ne lui devait rien et elle ne méritait aucune démonstration d'affection non plus. Elle n'était qu'une alié, elle ne devait pas se faire d'illusion. Son corps réagissait comme une drogué en manque parce que ça faisait trop longtemps, elle imaginait de la tendresse parce qu'elle en voulait. Elle n'en méritait pas, et c'était tout. Elle devait arrêter de ce faire des illusion.

Une fois en haut, elle se libéra de son étreinte d'un geste qu'elle espéra décontracté et repris la conversation entammé plus bas pour retrouvé le contrôle de ses émotions, pour retourner à un sujet neutre.

"je m'en sors suffisament bien. Catwoman n'a jamais semblé se pleindre de moi depuis mon arrivé il y a presque deux ans. Il y a une petite communauté de gens qui aime ce quartier qui m'aide parfois aussi.  Nous avons fait de l'adage "donner au suivant" un peu notre modèle."

Certes, c'était en fait elle qui avait fondé la communauté et suivis ce modèle pour le consolidé, mais maintenannt, la communauté fonctionnait par elle-même. Care était fière de ses gens qui s'investissait à aidé leur prochain, à créé quelque chose de durable aussi.

"Je ne m'occupe pas des gros poissons, ni des braquage avec des armes à feu. Je ne suis pas comme vous, ou les autres membre de votre réseau. Je me contente des petites frappes, des petites violences et des petits truants, ceux que vous n'avez généralement pas le temps de faire. Je suis une sorte de bonne samaritaire, de bonne voisine en quelque sortes. Je n'ai rien d'une vrai justicière, pas comme vous et vos aliés. Mais j'aide de mon mieux quand on as besoin de moi."

C'était étrange de s'expliquer à nouveau à un justicier qui aurait déjà du tout savoir cela. Elle avait rencontré le Batman trois fois, et si c'était quelqu'un de différent sous le costume, il n'en restait pas moins, que c'était étrange parce que l'extérieur semblait exactement pareil.  

Care ne sentait très mal à l'aise sous les compliements, elle ne méritait aucun d'entre eux. Elle ne faisait rien d'autre que ce pourquoi elle était né. Elle ne faisait rien d'autre qu'essayer d'acheter son paradis. Elle n'était pas une vrai héroïne, juste une âme perdu qui faisait de son mieux. Le vrai Batman avait eu raison de l'ignorer la plupart du temps, et elle doutait sincèremetn que Catwoman s'intéresse réellement à elle. Tans mieux si elle avait eu assez de respect pour la laissé en paix, mais elle ne voulait pas être salué ou reconnu, juste qu'on la laisse en paix faire ses choses. Elle acceptait des gens qu'elle aidait la reconnaissance, parce que ça les aidait à regagner espoir, à redonner au suivant. Mais de la part du nouveau Batman, non, sa sonnait juste faux dans ses oreilles.

Mais c'est quand il lui dit qu'il n'était pas là par hasard que toutes les pièces du puzzle semblèrent s'imbriquer. Robin qui lui avait volé la lettre, le fait que le nouveau Batman semblait soudain s'interessé à elle, ses mouvements si fluid, digne d'un acrobate, et son effection. Autant dans ses gestes que dans sa voix, elle n'avait pas rêver finalement. Elle retint les larmes amers qui voulait couler le long de ses joues. Il avait déjà tellement soufert, la vie était cruelle de lui avoir révélé son existance. Elle ne pouvait rien lui offrir, elle n'était qu'une voleuse, un coucou, elle détruisait tous ceux qui l'aimait. Il avait déjà sa vie, il n'avait pas besoin d'ajouter une autre responsabilité. Elle ne pouvait pas le laissé s'attacher à elle, quoi qu'elle fasse, elle avait jurer de tous les protégé, sa famille.

Et avant même qu'il ne se présente, elle avait su qui il était sous le masque. Son visage s'était vidé de toute couleur, mais heureusement, ce n'était pas visible sous sa capuche. Elle était resté figé jusqu'à ce qu'il bouge, et alors l'horreur et la douleur de la situation l'avait poignardée, l'avait fait reculer. Il avait dévoilà son visage, elle regardait frénétiquemetn autour d'elle, et si quelqu'un les voyait ? Et si quelqu'un découvrait son identité ? Il découvrirait celle de tous les autres...

Dejà, son esprit s'était mis à tourner à toute vitesse, associant des noms avec chacun des membres de la batfamilly, ou presque. C'était tellement logique quand on savait. Bruce était Batman, l'orginal, le vrai. Il lui avait sauvé la vie autrefois, avait-il su à ce moment ? Qui était au courant ?

"Je... non... remettez la capuche... s'il vous plait."

Est-ce qu'elle devait partir ? S'enfuir ? Non, il la rattraperait. C'était ridicule. Et son admiration pour elle, il fallait qu'elle trouve une façon qu'il ne veuille pas d'elle, sans qu'elle ne doivent se battre avec eux tous. Elle devait les protégé de sa malédiction, de la mort et du malheur qui lui collait à la peau.

"Je comprend pourquoi vous êtes venu se soir... mais je ne peut pas être celle que vous espéré. J'ai déjà une famille." C'était vrai et en même temps, un tel mensonge. Robin savait, par les info que Batman avait assemblé sur elle qu'elle vivait probablement à la rue... mais elle ne pourrait jamais trahir ses parents, ceux qui l'avait élever en prenant une nouvelle famille. Pas plus qu'elle ne leur voulait du mal. Elle devait rester loin, pour leur bien à tous.

"Comme je l'ai dit à votre prédécésseur, je suis une solitaire. Vous avez une vie, une famille, et je n'ai pas besoin d'y figuré. Vous n'avez pas à essayer par devoir, j'ai un père, et si vous seriez surement un très bon vous aussi, vous n'avez pas à forcer tous cela pour moi. Je suis sincèrement désolé que ma mère vous est volé cette chance, mais je suis une grande fille maintenant." Elle avait l'impression de s'emêler dans ses mots. Il sortait pêle-mêle de sa bouche et chacun était comme un couteau dans son coeur. Elle entendait sa voix qui parlait avec détachement, sans émotions presque, comme si elle n'était pas dans son corps. Elle avait presque l'impression d'être un fantôme qui regardait tous ça de loin.

Elle avait mal, si mal, la solitude lui semblait tellement plus grande, menaçante, mais en même temps, tellement invitante aussi. La peur qui l'avait envahi était presque suffoquante maintenant. Peur d'être rejeter, peur de ne pas être à la hauteur, mais aussi et surtout, la peur de lui faire du mal. Peur de lui apporter encore plus de malheur qu'il n'en avait déjà vécu.

Dieu, elle avait blessé cet homme qui était responsable de son existance, cet homme bon qui plançait sa mission avant son existance. Il n'était certes pas le Batman original, mais il était ici, tous les soir, il avait tout laissé tombé, il avait abandonné sa propre vie pour prendre l'héritage du masque. Elle ne pouvait que l'admiré, autant qu'elle avait admiré ses talents de gymnaste. Elle ne méritait pas son amour, cette place dans sa famille qu'il voulait lui offrir.

Et voilà qu'il lui demandait son nom. Elle devait se ressaisir, trouver un échapatoire. Elle ne pouvait pas, elle se refusait, à le blesser plus encore, tout autant qu'elle refusait de le mettre en danger en le laissant s'approcher d'elle. Il fallait qu'elle trouve une manière de concillier les deux. Peut-être que si elle lui faisait penser qu'elle pouvait lui faire une petite place, et qu'elle gardait le tout professionnel ? Elle ne le laisserait jamais complètement l'approcher, elle pouvait garder leur relation au minimum, comme ça, il n'aurait jamais l'occasion de vraiment l'aimé. Ainsi, elle ne pourrait causer sa perte, mais il ne serait pas blessé non plus. Ça pourrait fonctionner.

Elle ne pouvait pas lui laissé le nom qu'elle utilisait en ce moment. Il ne devait pas savoir que Aurore vivait à la rue, qu'elle n'avait aucune identité réelle. Mais si elle lui donnait son vrai nom, il saurait alors qu'elle était un fantôme, qu'elle était morte. Mais bon, c'était pas comme si il ne pouvait pas retrouver le nom de sa mère, ou même réussir à retrouver sa trace. Elle se sentait soudainement épuisé, elle avait l'impression de porter le poids du monde sur ses épaules, là tout de suite. Mais elle repoussa aussi ce sentiment. Elle avait un devoir envers se père qu'elle n'avait pas connu. Elle ne pouvait pas laissé le poids de sa mission l'écraser. Elle le devait à tous ceux qui comptait sur elle, et surtout à Dieu qui croyait encore en elle. Malgré toutes ses fautes, malgré les meutres, il lui avait donné une chance de faire quelque chose de bien avec son don.

Elle prit une grande inspiration et repoussa la peur qui prenait trop de place. Elle s'en occuperait plus tard, quand elle serait seule. Elle se força à se raprocher de lui, à le regarder dans les yeux. Elle força un sourire à toucher ses derniers. Elle enferma les émotions négative à double tour au fond de son coeur. La douleure restait poigante, toujours présente, mais diffuse. Elle avait l'habitude d'avoir mal de toute façon.

"Le nom que ma mère m'a donné est Maryanna. Mary, je crois pour votre mère, Anna, pour la Grand-mère qui l'a élever avec beaucoup d'amour."

C'était ce qu'elle en avait déduit d'après les conversation qu'elle avait eu autrefois avec sa mère, recoupé avec les informations qu'elle avait découvert sur son père. Elle ne put s'empêcher d'ajouter la suite, parce qu'elle ne pouvait pas en son âme et conscience laissé Richard découvrir cette vérité tous seul, sans personne pour l'épauler. Son coeur se serra et elle du se forcer pour continuer de respirer, pour éviter les larmes de couleur, pour que sa voix ne trahisse pas ses émotions et sa douleur immense.

"Et... et j'avais une soeur, une jumelle. Elle s'appelait Joanna. Pour John et Anna. Elle... elle est décédée du cancer quand nous étions enfants."

Elle savait le mal qu'elle lui faisait, elle l'avait accepter, et malgré tout, le voir ainsi se décomposé lui fit plus mal qu'elle ne s'y attendait. Elle réussi à rester debout avec peine, mais elle avait l'habitude de repousser ses émotions, de les enfermer profondément en elle. Elle refit la même chose. Elle ne méritait pas de pleurer ni sa soeur ni ses parents. Elle ne méritait pas d'avoir mal pour ce qu'elle venait de faire à cet homme qui aurait dut être son père. Elle devait assumer, rester forte, seule la mission était importante, pas ses émotions.

Elle aurait voulu s'approcher de lui, mais le temps qu'elle reprennent le contrôle de ses émotions, lui aussi avait reprit un peu sur lui. Et ce qu'il lui demanda était impossible. Absolument impossible. Parler de sa soeur ? Juste d'y pensée, elle se sentait malade, nauséeuse, le coeur en miette. Elle s'efforça de continué à respirer, de ne rien montrer du trouble qui l'habitait. Elle était la petite fille de Batman, elle devait se montrer à la hauteur. Il enchaîna cependant sans attendre sa réponse, lui demandant d'enlever son masque. Pourquoi est-ce que c'était si difficile de s'en tenir à sa mission ? Pourquoi est-ce que Dieu avait laissé son père la trouvé ? Elle ne pouvait pas lui montrer son visage. Elle ne pouvait pas se permettre qu'il reconnaisse la jeune Aurore qui observait les Wayne de loin. La jeune fille qui avait aidé Esther et Bullock aussi. Elle ne voulait pas qu'il sache qu'elle était à la rue, qu'il en est la confirmation, qu'il la cherche. C'était son rôle à elle de les protégé, elle était un fantôme rester sur terre pour une mission. Elle n'était pas ici pour être aimé.

Elle devait partir d'ici rapidement, mais elle ne pouvait pas le faire comme une sauvage non plus. Comment consoller cet homme qui méritait tellement mieux qu'elle comme fille. Comment conserver la distance qui le protégerait d'elle, si elle le laissait l'aimé. Mais elle voyait aussi qu'il était trop tard, en quelque sortes. Il prenait son rôle de père au sérieux, trop sérieusement.

Elle se força à s'approcher de lui, chacun de ses membres semblait peser une tonne, mais elle les obligea à avancer. Arrivé jusqu'à lui, elle mit une main sur son épaule et serra doucement.

"Je... s'il vous plait. Pas tout de suite. Pas ici. Je suis consciente de l'honneur que vous me faites se soir, et de l'affection que vous aimeriez me donnez, mais je ne vous connait pas." Oh que c'était douloureux de lui faire si mal. Mais elle resta stoïc, s'efforça de n'en rien montrer. La douleur était bienvenue, une amie qui lui rappelait la meutrière qu'elle était. La douleur c'était la seule chose qu'elle méritait dans cette vie. "Laissez moi apprendre à vous connaitre avant. Care travaille générallement seule, mais je fait partie de votre réseau, si vous avez besoin de moi, je répondrai toujours présente. Mais la mission est plus importe que le reste. Je sais que vous le comprenez. En d'autre circonstance, je suis certaine que vous auriez été un super bon père, mais je n'ai pas besoin ni d'ami, ni de père. Je suis désolé que la vie ne nous ai pas laissé cette possiblité. Cependant, si vous voulez, nous pouvons apprendre à nous connaître, au moins en tant que masqué, venez faire un tour dans l'East End, et nous pourrons travailler ensemble."