Bradley son véhicule, depuis la base militaire vers le GCPD et l’hôtel ou il avait sa chambre payé par l'armé et a deux blocs du GCPD. Aujourd'hui que l'électricité et l'eau était revenu dans le quartier, Bradley reprenait sa mission de présence et d'aide au GCPD. Après être passé par l'hôtel ou il déposa ses effet personnel et salua l’hôtelier avec qui il avait fraternisé.

Bradley fit route vers le GCPD et gara son grand quad à sa place assigné. Une fois à l'intèrieur il remarqua un calme digne d'une équipe d'astreinte un jour férié alors qu'on était en semaine et que normalement les effectifs aurait du être au complet. Ce n'est que quand il évolua dans cette ambiance, acalmie que Bradley prit conscience des de l'ampleur de ce que Gotham venait de traversser avec le gant noir. Sous son casque et son armure blindé toute propre et rutilante (ben oui on va pas au travail avec une armure sale comme si on sortait du champ de bataille), Bradley alla à son casier redéposer son GaussC14 bien au chaud et à l'abri dans sa malle militaire blindée. Une fois cela fait Braldey refit un tour des couloir et service voir si avant de prendre sa fiche de poste du jour il ne croiserait pas une tête connue.

Au détour d'un couloir justement, Bradley croisa Mr Silent qui était dans le SWAT, une unité que Bradley ne dirait pas non a rejoindre si on le lui demandait. salutant Mr Silent de son gantelet droit Bradley lui lança

" Salutation du matin Mr Silent comment se porte les affaire du SWAT depuis le retour sur base ? "

d'un ton cordial mais de sa voix martial sous son casque.

Alors que Bradley venait de saluer et poser une question à Mr Silent, celui lui répondit en le saluant à son tour en disant que si il l'avait déjà croisé il s'en souviendrait et qu'il était du genre immanquable de même que de lui demander dans quel service il était. une phrase fit tiquer Bradley dans le discours de Mr Silent, celle qui disait qu'il était un ANCIEN militaire. non Bradey était toujours dans l'armé et fier de l'être, juste que ma question de son affection précise dans le GCPD était une bonne question, généralement il ne le découvrait que a la prise de sa fiche de poste le matin même là ou on avait le plus besoin de lui.

Bradley répondit a Mr Silent comme un soldat de sa voix martiale mais cordiale

" Je suis en service actif dans l'armé, camarade, et suis ici en affection de mission officielle de soutient au GCPD décrété par l'état major. Quand a mon affectation précise dans la troupe du GCPD elle est variable selon les besoin de la troupe et de la situation. Mais la plupart du temps je suis de service actif sur le terrain."

A peine Bradley eut il terminer de répondre a Mr Silent que le commandant de la base commissaire Gordon arrivait à leur rencontre. Bradley par réflexe lui fit un salut militaire au nomment ou il s'arrêtait auprès d'eux pour leur parler.

"opérationnel et paré au service chef".

Répondit Bradley à la première question du Commissaire.

"Le travail en manque pas en effet, mais l'o ne pas affecté sur une affaire précise pour autant."

Répondit Bradley a la deuxième question du commissaire, puis enfin à la troisième question qui lui était directement adressé, il répondit.

" Ce fut une campagne de longue haleine et hardie du au milieu urbain dense de Gotham et de la présence de nombreux civils en situation de détresse. Mais les troupes n'ont pas failli devant l'ennemi comand ... Commissaire, rue après rue bâtiment après bâtiment nous avons repris le territoire à l'ennemi veillant a capturer toutes ses troupes dont une partie est en détention sur cette base au niveau des cellules. Bien que nous aillons veiller a épargner les populations civiles les dégâts collatéraux n'ont put être évité et il faudra encore du temps pour un retour a la vie civile normale pour la ville de Gotham. si vous me le demandez je vous transmettrait mon rapport écrit sur les opération de neutralisation du gant noir tout y est consigné en détail. "

Bradley, écouta parler ses interlocuteurs, et entendant leur réponses, Bradley eut l'impression d'être un outils que l'on se passerait entre collègues artisans. Bien qu'habitué depuis toujours à être un soldat obéissant aux ordres dans le contexte civil du GCPD cela le froissait un petit peut, mais il gardait un visage de marbre sous son casque. Mais d'un autre coté cela arrangeait aussi les affaire de Bradley qui aurait désormais une affectation fixe dans le commissariat au lieu de se faire balader de service en service comme jusque à maintenant. Braldey eut une pensé pour sa coéquipière qui lui avait été assigné pour les patrouille avant la crise du gant noir et se demandait ou elle était maintenant il ne la revoyait plus dans les couloirs du GCPD et elle n'apparaissait pas non plus dans le fichier des disparus.

Quand ce fut son tour de parler et de répondre a ses deux interlocuteurs Bradley leur répondit d'une voix neutre, mais toujours avec son vocabulaire issu de la caserne.

" J'accepte cette nouvelle affectation chef. Mr Silent je pense que nous formeront une esquade des plus efficace et faire face aux objectif et ennemis. Quand a mes capacités sachez que sans armure je pourrais bien vous surprendre."

Bradley au moment ou le commissaire sorti une cigarette eut une grande envie de fumer un cigare havane
mais sa cave a cigare était à l'hôtel et Bradley était bien trop respectueux des règles pour oser en fumer en public. Enfin quand Mr Silent évoqua le dossier, Bradley supposa qu'il parlait d'aller consulter le sien ce qui le fit bien sourire intérieurement car Mr Silent quand il demanderait le dossier de Bradley n'y verrait qu'une photocopie de sa carte d'identité et une copie du document officiel annonçant au GCPD l'affection de Bradley chez eux pour les soutenir. tout le reste du dossier était confidentiel et bouclé dans les bureaux de l'état major et totalement inaccessible ( y compris pour Bradley lui même).

en fin de conversation quand Mr Silent allait partir Bradley lui dit de façon enjoué.

" Je n'y manquerait pas, Mr Silent j'ai hâte de faire connaissance avec els autres membre du SWAT. "

Lorsque Sonelli se réveilla, avant l’aube, il sut immédiatement qu’il ne parviendrait pas à se rendormir. Une pluie drue tombait dans un silence trompeur. Sans bruit il s’habilla et prépara un café. Il s’empêcha de sombrer dans la mélancolie en se distrayant par la contemplation des lourdes formes des immeubles à travers la fenêtre. Sans efficacité. L’immobilité lui pesait. Dans l’autre chambre le souffle régulier de sa mère dormait. Calme, il se leva d’un coup. Attrapa son imperméable. Y glissa une orange et quelques copeaux de grana. Ferma la porte. Bien en évidence restait un message.

Je suis sorti. Le thé, les biscotti et la marmelade sur la table sur la table sont pour toi. N’oublie pas de manger. Je passerai vers midi.
Elmo, ton fils.

Les gouttes d’eau s’écrasaient, méthodiques, sur son pardessus. Le détective ne bougea pas. Il glissa une cigarette entre ses lèvres et fit cliqueter son briquet. La flamme vacilla avant qu’il inspire les premières bouffées. Marianne Winston. Trois jours que l’adolescente avait été portée disparue. La caméra de surveillance d’une conserverie l’avait vue se diriger d’un entrepôt connu des fumeurs de crack. Depuis plus de traces. Le dossier était mince. Trop pour laisser optimiste sur les chances d’aboutir mais chaque heure passée diminuait d’autant les chances de la retrouver vivante.

Gotham ne dormait jamais mais l’expérience lui permettait d’éviter les canaux les plus bondés de monde. Là où la cohue l’empêchait de marcher à son rythme et interrompait le fil de ses pensées par l’agression de leurs appels téléphoniques. Il avait passé toute son existence dans ce quartier sans jamais s’en échapper. Pourtant cela aurait été une erreur que de prétendre le connaître. Tout changeait si vite. La modernité engloutissait dans sa liquidité tout ce qui avait fait son quotidien. Au loin raisonnaient le crissement des grues et les cris des ouvriers de chantiers. Plus encore que d’habitude la course à la consommation abolissait le passé à une vitesse abrutissante. D’un œil blasé, il observa le nouveau centre commercial qui prenait sa place à la place des bâtiments où avaient explosés des bombes.

Le clocher de la cathédrale lui aussi était entouré d’échafaudages. Prêt à se revêtir d’une toute nouvelle modernité au détriment de son histoire. Les journaux avaient accordé une double page à l’interview du nouvel architecte qui promettait de réinventer ce que le Gant Noir avait dynamité. Un jeune type qui s’en croyait et ne parlait qu’en langage managérial. Et aurait en main un morceau d’histoire qu’il ne comprenait pas, le paysage du quartier. Et une enveloppe de dollars conséquente. Généreux cadeau au nom de la charité chrétienne. Dehors, recroquevillés sous des couvertures rapiécées dormaient des sdf. Un sentiment de dégout général l’encerclait. Il avait beau ne pas avoir la foi, pas celle du moins qui s’agenouillait devant les autels et le confessionnal et savoir l’édifice étroitement mêlé à la famiglia Falcone la silhouette décapitée dans le brouillard le faisait se sentir amputé de quelque chose d’aussi indicible qu’essentiel.  

Pour échapper à cette angoisse il pressa le pas. Fuite vaine. Inutile. Chaque rue lui renvoyait le même sentiment de sa propre obsolescence. Le salon de coiffure était désormais un restaurant pakistanais. Un établissement à la devanture psychédélique Rabbit Hole avait remplacé le restaurant de fruits de mer. Il se demanda si c’était la fuite en avant de ce monde la désolation. Ou si sa nostalgie était pathologique. Les frites étaient des surgelés mal cuits. Les moules manquaient de fraîcheur. La soupe de crustacés n’avait pas de goût. C’était le genre d’endroit où les couples qui n’ont plus rien à se dire viennent fêter leurs quarante ans de mariage. Les choses du passé ne semblent belles que parce qu’elles sont révolues. Les jougs de bœuf qui brillent aux murs des maisons de campagnes rénovées trainaient autrefois dans la boue avec les bêtes soumises. Les armes des vieilles guerres que gardent jalousement les collectionneurs étaient en leur temps couvertes de sang.

Il se demanda ce qu’en aurait pensé son père avant de se rendre compte qu’il n’en saurait plus jamais rien. D’un coup il réalisa que ce serait bientôt son tour et qu’en moins de quelques années les paysages qu’il aurait connu comme dernier cadre auraient changé du tout au tout sans qu’il ne soit encore là pour le voir. Cette pensée lui donna le cafard. Du bout des doigts il mangea les derniers copeaux de grana qui lui restaient et entra. Les scellées avaient été brisées, sans doute par les junkies qui squattaient d’ordinaire l’endroit. Celui-ci pourtant était vide. Au silence dépourvu des odeurs reconnaissables d’urine et de drogue il se douta que les habituels occupants avaient déserté les lieux. Le ballet des voitures de police n’était pas pour leur plaire et le détective devina qu’ils étaient allés fumer ailleurs le temps que le vent ce calme. Il n’y avait pas là de quoi les suspecter. En général les individus de ce type n’aimaient guère les autorités. Comme une confirmation de ces déductions il avait vu trainer un peu plus loin de jeunes gens aux habits crasseux et aux regards vides. Ils n’avaient pas réagi à son passage, indifférents à tout. Sans doute que s’il avait été en uniforme ils auraient déguerpi. Il faudrait pourtant qu’il leur pose quelques questions.  

Le hangar était une grande place désaffectée et sale. Il y régnait une saleté indescriptible. Appuyer sur l’interrupteur n’apporta aucune lumière mais les carreaux cassés des lucarnes apportaient un peu de jour. Le sol portait encore les traces des griffures ancestrales de l’époque où l’endroit avait été un entrepôt avant que les délocalisations successives n’en mettent les employés au chômage. Il savait que la Scientifique l’avait aspergé de luminol sans détecter de sang. Les murs tout autant. La quantité de poussière amoncelée là excluait pourtant toute hypothèse de nettoyage.  

L’enquêteur sorti et tourna dans les ruelles attenantes. Il ignorait à quel point le terrain alentours avait été ratissé par les collègues mais lui non plus n’y trouva rien qui puisse s’avérer signifiant. Par où commencer ? Il pensa au éléments saisis par la Scientifique. Vieilles couvertures, vêtements abandonnés, seringues usagées, reliefs de repas. Il savait que les analyses n’avaient mené à rien de concluant. Pas de sang. Pas d’ADN. Pas d’empreintes connues de leurs fichiers. Bien sûr, il faudrait quand même que lui aussi y jette un œil mais il savait déjà par avance que sortis des sachets hermétiques des pièces à convictions ces objets orphelins de leur contexte ne lui apprendraient pas grand-chose de plus.

Fatigué, il s’assit sur le bidon retourné entouré de mégots et de cannettes de bière qui servait de banc public. Le jour s’était levé derrière les nuages. Au commissariat les policiers devaient déjà commencer leur journée de travail. Lui-même allait aussi devoir s’y rendre. Regarder les photos, les pièces à conviction prises par la Scientifique. Relire le PV de signalement de la disparition. Visionner la vidéo de caméra de surveillance. Des formalités toujours indispensables mais dont il doutait de pouvoir tirer grand-chose. La sensation que la vérité était ici, que ce n’était pas dans la paperasse à déchiffrer qu’il trouverait la réponse. La tête tournée vers les nuages il réfléchit en contemplant les couleurs tristes du ciel. L’hypothèse d’une adolescente égarée faisant une mauvaise rencontre fortuite avec un drogué en bad trip qui l’aurait transpercée d’un couteau avant de faire disparaître le corps ne le convainquait pas. Trop d’éléments dissonaient. Ne collaient pas.

Il observa la tristesse de l’endroit. La mer était toute proche pourtant on ne percevait ni air marin ni bruit des vagues. Pas une mouette dans le ciel. Tout respirait l’abandon et le déclassement. Une sorte d’angoisse, de malaise submergea le détective. Il éprouva ce sentiment d’oppression qu’il avait ressenti chez lui. L’impression d’enfermement qui le prenait souvent entre les murs du commissariat. Au moins, là-bas, on était au chaud. Pensif, il se demanda ce qu’une jeune fille de seize ans au sourire vif était venue faire là. La curiosité levée mais incertain qu’elle le mènerait quelque part il nota la question sur un carnet avant de le ranger dans sa poche.

Il regarda sa montre. Décida avec un soupir de retourner au commissariat. A pas réguliers, il emprunta les rues bondées de la ville en plein bourdonnement. Entre deux immeubles en rénovation il s’arrêta pour écraser son mégot que l’humidité avait fini par éteindre dans une poubelle. Des ouvriers dégageaient les décombres de blocs de béton du chemin de leurs machines. Le passé était encombrant. Et le présent vide.

Les préfabriqués neufs du nouveau commissariat étaient tout aussi vides d’âme que l’ancien. Dans le hall d’entrée la plaque commémorative aux morts identifiés de l’explosion s’affichait avec la grandiloquence ridicule d’un portrait de Staline. Il pensait à Poppy. Inévitablement. Se demandait si son nom avec emphase sur un bloc de marbre oublié dans un coin valait la peine de mourir à vingt-cinq ans, de laisser derrière soi un bébé de quinze mois. Non.

Il entra dans la pièce. D’un mouvement de tête salua les personnes présentes. "Messieurs… "  Il étouffa un bâillement. Il avait besoin d’un café même si celui du GCPD était atroce. D’un geste familier il déposa son pardessus sur le dossier d’une chaise posée devant un bureau vide. Repoussa de la table le clavier d’ordinateur et y posa son carnet avec un stylo. Avant de se lever en direction de la cafetière.

Suivant les instructions du commissaire Bradley alla voir la secrétaire dans le hall pour l'informer de sa nouvelle affectation dans le SWAT. Cette dernière était débordé avec l'accueil de visiteur un peut turbulant et ne pouvait pas de suite aider Bradley. Bradley de son coté à la fois pour aider la secrétaire et accélérer un peut les choses décida de parler aux visiteur perturbateur comme perturbé et renseigna la plupart de ces derniers de son coté.

les visiteurs Calmés, la secrétaire put enfin s'occuper du cas de Shepard, et de lui indiquer ou se rendre ensuite pour rejoindre rapidement les quartiers du SWAT au sous sol. En arrivant près de la porte Bradley put entendre de l'autre coté de cette dernière les voix de tous un groupe de messieurs. Une vraie ambiance de dortoir de caserne, Bradley ne serait peut être pas si dépaysé que ça en fin de compte.

Une fois devant la porte, Bradley pour ne pas l'abimer préféra toquer sur le mur, mais l'effet fut le même car on vint rapidement lui ouvrir la porte. Une fois dans la pièce Bradley put constater qu'effectivement il y avait à l'intérieur tout un groupe de gars, en plus de Silent. Le groupe semblait regarder et jauger Bradley des yeux sous toutes les coutures. tandis que Silent lui parlait en le tutoyant lui disant que dans le SWAT on se tutoyait (tout en se respectant), et que au SWAT il avait le meilleur café mais qu'il fallait pas que cela s'ébruite.

Quand Silent eut terminé de lui parler, Bradley salut de son gantelet droit l'ensemble des personnes présentes et répondit à Silent en même temps qu'aux autres.

" Salutation du matin tout le monde, oui un café sans sucre avec une paille s'il vo .. te plait. quand au secret de la qualité du café aucun risque je en le trahirait pas. Du moment qu'on ne trahit pas non plus ma cave a cigare havane de Cuba ha ha. Sinon je préfère rester debout . "

Répondit Bradley, en jetant un regard de dernière la visière de son casque sur le mobilier présent et hélas aucune chaise n'était adéquate pour Bradley en terme de volume et résistance. Bien que pour Bradley dans son armure il ne ressente aucune différence en termes de confort entre s'asseoir sur un bloc de béton ou un fauteuil Louis XV.

"En tous cas vous former un bon groupe et j'espère réussir les test pour ne faire parti chers futur camarades "

termina Bradley enjoué à l'adresse de tous.

Tandis que le café coulait jusqu’au gobelet de plastique Sonelli feuilletait le dossier qu’il était allé récupérer. Une à une s’égrainaient les pages. Déclaration de disparition par la mère, photographie agrandie des images de vidéosurveillance, informations connues sur la personne recherchée, rapport de la Scientifique sur les objets prélevés. Pas grand-chose de plus. Un vide alarmant.

Il ne parvenait pas à s’expliquer ce que la jeune fille avait été faire là-bas. L’endroit était connu pour la manière dont il était fréquenté. Trop pour y arriver par hasard. Elle n’avait jamais été impliquée dans la drogue. Ni pour en consommer ni pour en vendre. Parmi le dossier, l’un de ces tests de drogue que les High school faisaient parfois passer par surprise à leurs élèves. Elle était clean. Elle n’avait pas non plus le profil d’une fugueuse. Quelque chose ne collait pas.

La vidéosurveillance ne lui montrait ni valise ni sac à dos. Si elle était partie c’était avec ce qu’elle avait sur le dos. Mais en cette saison partie de son plein gré pour longtemps, elle aurait au moins pris un vêtement chaud. L’image de mauvaise qualité semblait tout de même traduire une allure déterminée. L’impression était maigre. Avec un soupir il réalisa qu’il lui faudrait le visionnage complet pour la vérifier. Il n’aimait pas la technologie, devant laquelle il se sentait stupide. Dépassé. Comme un vieux clou rouillé au fond d’une étable. Le temps allait trop vite pour lui et il ne se sentait plus assez de vigueur pour lui courir après. Le fossé qui le séparait des jeunes collègues menant l’enquête à travers leurs écrans était trop grand. Infranchissable. Il se sentait à l’étroit dans les bureaux rénovés du commissariat et la perspective de rester sur une chaise à batailler avec le terminal de la Centrale ne l’enchantait guère.

"Il faudra interroger les junkies du hangar." répondit-il en acceptant la clope du commissaire "Je ne les crois pas coupables mais ils auront surement des choses à dire. Au moins demander si l’un d’eux connaissait la fille, savoir ce qu’elle faisait là."

Il n’avait pas terminé sa phrase qu’il savait déjà qu’il le ferait lui-même. Il ne savait pas travailler en équipe. Cela lui avait été déjà des mille et des mille fois reproché. Flass s’en méfiait pour cela. Trop indépendant, trop peu aux ordres. Trop honnête.  Un danger potentiel avant que le nouveau venu ne le supplante en la matière. Gordon avait été trop intègre à Chicago. Il l’avait aussi été à Gotham. Flass et Branden n’avaient pas hésité à lui faire les pires crasses à l’époque. Un gars aussi honnête ne pouvait pas leur plaire. Il avait vécu des coups difficiles. Sonelli aussi. Surtout que c’était l’époque où il y croyait encore un peu. Ils avaient connu les années Grogan aussi. S’il y en avait bien un qui avait voulu mettre des bâtons dans les roues de Sonelli c’était lui. Délicat de mener ses enquêtes à sa méthode en ce temps-là. Désormais Gordon le laissait faire. Même au-dessus il avait été toléré qu’il ne soit qu’un électron libre. A peine rattaché aux procédures d’investigation par les cérémonies obligées de la paperasse. Et dans la théorie des réunions et conférences de presse qu’il esquivait aussi souvent que possible. Mais dans les enquêtes il apportait des résultats.

La répartie de Silent rappelait à Shepard, le sergent instructeur Dorsley, de la première base militaire ou il était affecté après l'académie militaire en tant que jeune soldat. Ah les souvenirs on ne sait jamais vraiment quand il remontent à la surface. Mais pas question de se ramollir, il fallait tenir bon le cap pour réussir les test et l’intégration à l'équipe du SWAT. le gobelet de café en main avec la paille demander Bradley entrouvrit d'un demi centimètre le bas de la visière du casque et introduisit le bout de la paille dans sa bouche buvant son café à la paille comme à son habitude, sans s'exposer à la lumière des néons de la pièce qui lui était tout aussi nocive que celle du soleil.

Entre deux aspiration de café, Bradley répondit à Silent.

" ah pour les les cigares c'est noté , malheureusement j'ai laissé ma cave a cigare dans mes quartier se sera pour la prochaine fois. Pour le transport j'ai à ma disposition un quad fonctionnel et adapter, mais pour les interventions je pourrait faire venir de la base fédérale mon véhicule militaire, faudra peut âtre agrandir la porte du garage pour le faire entrer ha ha. " HRP : véhicule Warthog M12B de Halo (avec tourelle amovible)  " Quand à mes capacité elles sont celles que l'on pourrait attendre d'un commando des force spéciales de l'armé. je suis entrainé aussi bien pour le champ de bataille que les opération de frappe plus ciblé et la démolition lourde. Sinon que ajouter j'ai un comlink dans le casque qui me permet de communiquer aisément avec l'état major, les reste des forces déployé pour l’opération et dont les fréquence sont sécurisé, je peut enregistrer et retransmettre en direct la vidéo comme le son, à la base. Ce que j'ai d’ailleurs fait lorsque je fut déployé pour l’interrogatoire de mme Sinclair dans sa base cabaret. Question armement en plus d'entrainement au corps a corps a gantelet nu, je dispose d'un fusil Gauss C14 et d'un Minigun "PowerDrench". Le minigun étant disproportionné  à la plupart des situation et non utilisable dans des stalles de tir standard c'est donc le Gauss C14 que j’utiliserai lors des test de tir. en plus c'est le fusil que j'utilise tout le temps donc se sera plus pertinent. "

Bradley terminant d'aspirer son café il reposa bien vite le gobelet maintenant vide le café terminé, Bradley referma très rapidement son casque, puis hocha du casque à l’affirmative a ce que disait Silent par la suite. puis il leur dit au moment de quitter la pièce pour le stand de tir.

" Je te retrouve au stand de tir le temps d’aller chercher mon Gauss C14 dans mon casier".

...

Un peut plus tard au Stand de tir Bradley sorti son fusil Gauss C14 ainsi que plusieurs boites de munitions différentes, la devant Silent et les autres membre du SWAT venu assister au test de tir, Bradley leur expliqua dans les grandes lignes le fonctionnement du Gauss C14 a propulsion magnétique et sa capacité a tirer plusieurs type de munitions différentes, grâce a son chargeur adaptable, il parla aussi de la capacité du Gauss C14 a tirer en rafale longue / courte ou balle par balle. Et enfin sans plus attendre Bradley se conforta au test de tir ou sans utiliser son aide a la visé il fit du gruyère des cible dans les zones qui neutralisait le plus rapidement et rapportait le plus de points.

Au stand de tir lorsque Braldey eut terminé de présenter son fusil Gauss C14, Silent lui demanda si il pouvait tirer des balles non létales et de même que le quad suffirait pour le moment. Quand Silent eut terminé de lui parler et avant de commencer a tirer, Bradley prit le temps de lui répondre et d'apporter le précision nécessaire.

"Alors oui le Gauss C14 peut tirer des balles non létale mais avec la propulsion magnétique ces dernière deviennent létales avec la vitesse de propulsion cependant je peut ajuster le mod de tir et en mode balle par balle je peut user du minimum de puissance de propulsion donc ... les balles non létale resterait non létale mais ferait bien mal ."

dans le couloir numéro 2 désigné par Silent, Bradley fit son test de tir

...

Le test de tir terminé et après avoir consciemment déchargé son fusil en toute sécurité comme un bon militaire qu'il était Bradley plaça grâce aux plaque alimenté dorsale le Gauss C14 sur son dos pour le transporter et avoir les mains libres (se système était sécurisé et seul Bradley ou un soldat augmenté de son unité connaissant ces armures et les Gauss C14 pouvait reprendre le fusil, De plus tant que le Gauss C14 était sur l'aiment il ne pouvait pas être utilisé ni tirer ).

Devant les applaudissement et confirmation d'entré dans l'équipe et ne connaissant pas vraiment les salutation civiles de circonstance, Bradley fit un salut militaire à Silent et aux autres memebre du Swat présent en leur disant simplement.

" C'est un honneur pour que d'accepter de faire partie de votre unité messieurs "

reprenant un peu son souffle sous son casque tout en prenant un position de repos Braldey enchaîna sur le chemin du retour au local du Swat.

" Pas de soucis pour payer la tourné se serra comme avec les frères d'armes de régiment haha après, personnellement je ne toucherait pas à l'alcool, mais ça ne m'empêchera pas d'être un bon vivant. "

...

Une fois de retour dans le local du Swat et entre deux aspiration de jus de fruit soft à la paille par un entrebâillement tout juste suffisant pour laisser passer la paille de la visière de son casque Bradley regarda plus longuement le local, sa disposition et les membre du Swat puis de poser la première question qui lui venait en tête à l'ensemble du groupe d'une voix enjoué.

" Puisque que nous somme comme une grande fratrie comme un régiment de l'armé mais dans le civil y a t'il des choses a connaitre ou règles tacites a respecter a tout prix pour la cohésion du groupe et une bonne intégration . "

Lisbeth avait pour habitude de traiter avec les gens par écrans interposés. Plus rapide, plus sûr et dans ce cas de figure, elle maîtrisait son univers et pouvait abréger la communication si son interlocuteur partait dans des monologues interminables. Mais pas moyen de joindre Elios depuis plusieurs jours via son téléphone ou pas mail. Et elle voulait avoir des nouvelles du petit protégé de l'inspecteur : Liv. Ce dernier fraîchement débarqué à Gotham ne maîtrisait que partiellement les insultes en anglais, ce qui limitait son champ d'action dans la ville du crime. Ajouté à cela qu'il avait affaire avec la mafia locale, le fait de ne pas pouvoir le joindre rendait la petite hackeuse un brin énervée. Et accessoirement il était son collocataire.

Après une douche et un café brûlant tous les deux, Liz avait enfilé un baggy, une paire de ranger rafistolé au scotch et un sweat-shirt à capuche. Sa mémoire photographique lui avait permis de ce souvenir des horaires de bus et elle s'était aventurée avec agacement dans les transports en commun. Certains des passagers lui avaient fait les gros yeux en la voyant nonchalante installée sur plusieurs sièges, mais l'avis des autres était le cadet de ses soucis. Elle avait en tête le plan du commissariat et du bureau d'Elios qu'elle triturait dans tous les sens pour savoir comment l'atteindre rapidement sans devoir passer par des explications fastidieuses avec les agents.

Liz en route vers le commissariat:

Plus elle avait vers le bâtiment du GCPD, plus les voitures de police se faisaient nombreuses, allant et venant depuis les garages vers de longues patrouilles. Peut-être qu'Elios ne serait pas présent, même si son emploi du temps disait le contraire ? Rien que de penser à cette éventualité cela lui faisait accélérer son pas, déjà soutenu. Elle franchit les portes du commissariat central et dû se plier une fouille corporelle sommaire. La petite punk déambula volontairement dans les couloirs pour reconnaître les lieux, tête baissée. À par le fait de bousculer involontairement une jolie blonde à lunette sentant le café chaud qui sortait de la salle de pause, rien de notable.

Elle fit semblant de s'intéresser aux murs quand un couple d'agents passèrent près d'elle, mais sans lui prêter la moindre attention, Il est vrai qu'avec sa petite taille et son absence de charisme, on pouvait facilement ne pas la remarquer. La Petite Souris arriva enfin devant la porte métallique munie d'un lecteur de badge. La brune avait bien fait ses devoirs avant de venir et sortit de sa manche une carte blanche qu'elle colla sur le lecteur. La "Yes Card" déverrouilla la porte et Liz en profita pour se faufiler et monter à l'étage, souhaitant s'installer dans le bureau d'Elios...

Face à la machine à café qui barbottait Sonelli soupira, agacé d’être privé du silence lugubre de l’aube pour une liqueur brunâtre imbuvable. La remarque de Gordon lui déplaisait mais avait du bon. Il n’était pas irremplaçable. Encore moins le seul flic de Gotham capable de repérer les indices. D’en remonter la trace. Dans ce genre d’enquête les secondes comptaient. Si l’effort d’un regard croisé pouvait faire gagner le temps qu’il fallait pour retrouver l’adolescente en vie il ne pouvait se permettre de rechigner.

"Je vais passer au domicile de la disparue cet après-midi. Et je retournerais sur les lieux de la disparition interroger les junkies. Sans doute demain. Demain matin."

Il construisait ses prévisions en même temps qu’il les énonçait. L’exercice ne lui plaisait pas. Il n’aimait pas les agendas et les emplois du temps qui bridaient sa nature vagabonde et entravaient ses sentiments anarchistes. Les badges ne changent pas les gens. Son caractère était resté fidèle à lui-même. Une statue de brume. Fluide. Insaisissable. Le vagabond, l’anarchiste, le clandestin, le vent. L’ennemi héréditaire de l’esprit de gendarmerie. Infichables, incertain, inclassables.

Hippies munis de guitares et de fleurs dans les cheveux ou routards de l’assassinat. La différence aux yeux des uniformes bleus était maigre. Ce qui ne possédait pas de domicile à perquisitionner. Pas de voisins pour les espionner. Pas de téléphone portable dont suivre le bornage. Pire. Pas toujours de papiers à jour. L’inconnu. Lui en était un au milieu des siens.

"Voilà. Si vous voulez m’adjoindre quelqu’un vous le pouvez. Il saura où me trouver."

Sonelli inspira un souffle de fumée en regardant Gordon en face. Les deux vieux policiers travaillaient ensemble depuis des années. Se connaissaient. S’estimaient. Ils avaient subi les mêmes déconvenues hiérarchiques. La même situation dramatique de la ville dont la police et la sécurité payaient les pots cassés. Chacun savait ce que l’autre valait. Entre eux les simagrées des hiérarchies étaient chose superflue.

"Evitez seulement de me mettre avec l’homme de la situation car le temps nous est compté et que j’ai l’intention de retrouver cette jeune fille vivante." précisa-t-il calmement au commissaire.

L’homme de la situation s’appelait Ronald Harggis et si on l’appelait l’homme de la situation ou l’homme des situations pourries c’est parce qu’il se surnommait ainsi lui-même.  La remarque de Sonelli n’avait pourtant rien d’un persifflage. Il n’accusait pas Harggis de lenteur. C’était même l’une des rares choses qu’il n’aurait pu lui reprocher. Ce n’était presque le contraire. Prompt à soupçonner, prompte à mépriser, prompt à dégainer. Hargis considérait l’ensemble des quartiers déclassés de la ville comme un vivier uniforme de racailles et de parasites qu’il fallait nettoyer et lui-même comme le cowboy qui s’en chargerait. Il n’avait de cesse de pester contre les lacunes d’une justice trop prompte à relâcher des suspects pour irrégularités de procédures ou faute de preuves sans s’apercevoir que ses méthodes brutales et sommaires créaient ces mêmes absences de preuves et ces irrégularités. Hommes de terrain, solitaires et intègres mais diamétralement opposés pour tout le reste les deux hommes ne s’accordaient guère.

L’apparition de la frêle silhouette représenta une coupure bienvenue dans une discussion qu’il n’avait qu’à moitié envie de mener. Une alternative plus correcte à l’infâme justence édulcorée qui leur tenait lieu de café.

"Pourquoi pas April ? Cela fait longtemps qu’elle exprime la curiosité de travailler sur le terrain."

Le café avait du parfum et était chaleureux. Il n’avait ni la force ni le caractère des expressos qu’il s’était habitué à boire en Italie mais la comparaison avec l’infâme soupe lavasse du commissariat lui apporta un réconfort inattendu. Il s’aperçut à cette occasion qu’il en avait besoin. Il ne s’habituait pas aux disparitions inexpliquées. Aux vides qu’elles laissaient. Il se répéta qu’il devrait rendre visite à la famille de la victime. Le problème des morts c’est qu’ils laissent des vivants. Il se dit qu’il faudrait interroger le voisinage du hangar sans doute. C’était sans doute aussi mieux pour April de ne pas effectuer sa première sortie de terrain dans l’ambiance sinistre des familles en deuil. Sonelli se rendit compte qu’il commençait à envisager la disparue comme une décédée. Cela n’augurait rien de bon.

Il reprit une gorgée. D’un air distrait regarda Gordon leur faire la morale sur la probité et l’intégrité attendue des policiers. Se fit la remarque qu’il parlait comme un communiste ou un curé. Un peu de sarcasme. Un peu de malice.  

Avec un peu d’amusement il écouta la jeune femme leur réciter la réponse de la bonne élève. Elle lui inspirait de la sympathie. Entre une collègue dont les compétences scientifiques étaient estimées à leur juste valeur et presque la fille qu’il aurait aimé avoir.

Toujours la cigarette entre les dents il inspira une bouffée de fumée avant de compléter la réponse d’écolière consciencieuse de celle du vieux flic blasé.

"La carte de police est ce qui donne à certains la certitude d’avoir tous les droits. Alors que son rôle métaphorique devrait être de leur rappeler leurs devoirs. L’engagement de leur métier. Les fondements de leur mission. Tout ça… Un peu comme une carte de parti politique ou d’association. "

Sonelli haussa les épaules. Son grand-père reposait à Della Villetta avec son uniforme militaire et sa carte du facio. Son père s’était fait enterrer aux côtés des camarades grévistes et résistants avec sa carte du PC. Lui, n’avait pas de carte avec laquelle être enterré. Pourtant il n’avait pas honte de son travail, l’effectuait honnêtement et était un bon policier.

"Prendre ce genre de carte est plus ou moins censé représenter un engagement. Il ne faut pas se faire d’illusion pour autant. Tous les partis ont leurs opportunistes et leurs traîtres. Tous les commissariats ont leurs pourris. Les cartes sont faciles à afficher. Pour autant elles ne changent pas les gens. "

Son père avait passé la plupart de ses dernières années à pester contre les vrais faux révolutionnaires qui faisaient leurs petites affaires en les couvrant d’un beau verni idéologique. Ou les caméléons qui avaient vites reniés leurs convictions. Ceux dans la gauche extraparlementaire des révoltes étudiantes qui étaient devenus des banquiers ou des politiciens de salon. Il se plaignait que dans son temps les gens au moins avaient du cran. Pourtant il reconnaissait parfois que même pendant la guerre en son temps… Il y avait eu des infiltrations de types pas bien droits dans leurs bottes. Demi-voyous, opportunistes, soldats déserteurs, des gens qui n’avaient pas grand-chose en commun avec leurs idées.

Parfois Elmo s’était demandé si son grand-père n’aurait pas dit la même chose de ceux des anciennes chemises noires qui s’étaient forgés des placards dorés dans des ministères de droite modérés en se faisant passer pour des ayatollahs de la démocratie.

Lui avait fréquenté les commissariats de Gotham des années. Vu circuler ce que Gotham comptait de flics, de mafieux et de voyous. Assez pour mesurer combien la bassesse faisait partie de l’ADN humain. Que n’importe qui peut s’apercevoir qu’elle n’est pas si loin de soi. Mais que c’est souvent trop tard quand on s’en aperçoit.