Je suis née Nimue de Cornouailles, fille de Corlois et d'Ygraine, Duc et Duchesse de Cornouailles, sœur de Morgana et Viviane, demi-sœur d'Arthur Pendragon, et par extension, princesse à la cour de Camelot. Après la trahison d'Uther qui usurpa l'identité de mon père pour prétendre à la couche de ma mère, ce qui engendra par la suite le roi de Logres dont les légendes vantent la vertu, je fus envoyée ainsi que mes deux grandes sœurs, suivre les enseignements de l'enchanteur du souverain, le tout aussi célèbre que le monarque lui-même, Mirdin. J'ai beaucoup appris grâce à lui, et même si mes sœurs étaient bien plus douées que moi, il a pris le temps de m'initier à de bien nombreux arts peu reconnus et communs de cette époque. Aux fils de mes nombreux cours particuliers par mon précepteur, nous avons fini par nous éprendre l'un de l'autre, une liaison amoureuse entre le grand Merlin, et l'anonyme Nimue s'est vu naître, dissimulée aux yeux de tous au château.

C'est ainsi que je peux parler du véritable début de ma vie. Car jusqu'à présent, ce n'était qu'une vulgaire succession d’événements planifiés par un esprit sournois et néfaste, je m'en rends compte aujourd'hui...

Après de trop nombreux événements tragiques, la trahison de Morgana, la consécration de Viviane, la défaite de tous les chevaliers, la chute d'Arthur et l'avènement de Mordred ; j'ai compris que tout cela n'était en fin de compte que les manipulations sordides de mon concubin, le sorcier qui avait alors prévu de s'approprier le royaume, et à fortiori, le monde entier par sa toute puissance.

Il fût convenu que les loyaux sujets et plus proches apparentés du défunt roi se devaient tous de l'accompagner en Avalon, l'un de mes prétendants et amants secrets se trouvant lui aussi dans le cortège ayant consenti à rejoindre Arthur dans l'autre monde conçu pour les mandatés à la quête du Graal. Mais je ne pu m'y résoudre, et m’évadai de la cérémonie, refusant de rendre mon âme au Dragon.

A la suite de cela, je fus traité comme une paria et accusée de sorcellerie, j'ai dû me faire oublier quelques années pour mieux pouvoir intervenir et sauver le monde du cruel menteur qu'était le fils du démon et de la pucelle. Mes pouvoirs étant libérés des entraves du Druide, qui m'avait transmis bien plus de son savoir que ce qu'il n'imaginait, et grâce à une école toute particulière de magie dont il ignorait les subtilités, j'ai pu créer un sort qui le plongea dans un sommeil si grand et si profond, qu'aujourd'hui, 1600 ans plus tard, il rêve toujours sans s'en apercevoir. Lorsque ce fût fait, j'ai dû disparaître, m'enfermant moi aussi dans ce rêve, afin de ne pas éveiller ses soupçons.

C'est à ma très grande surprise, 3 décennies plus tard, quittant le rêve pour la première fois, que j'ai découvert que mon adoré Jason Blood de Norwich avait survécu au dernier voyage d'Arthur. Comment était-ce possible ? La réponse était des plus évidentes, un démon avait prit possession de son corps, un démon dont j'avais entendu parlé durant mes cours de démonologie, « Etrigan le démon », il se déchaînait sur de pauvres innocents, un village que j'avais choisi au préalable pour m'établir, vieillir et mourir. Je suis intervenu afin de tenter de récupérer mon bien aimé et protéger ce village de saltimbanques. Le malin et moi-même nous sommes livré une bataille acharnée, nous avons bien failli périr tous deux d'épuisement, plutôt que des blessures que nous nous étions infligées. C'est alors qu'il fit une proposition que j'envisageais d'accepter, si je devenais son esclave, il promettait d'épargner les habitants du hameaux. Le pacte n'eut le temps d'être scellé qu'à consentement oral, puisque les pauvres bougres effrayés me capturèrent et m'attachèrent pour me faire subir le test de la noyade, ils n'avaient aucun doute quant à la présence de la sorcellerie, eux qui venaient d'être témoins de ma magie. Cependant, l'un d'eux s'y opposa, et me releva alors que je sentais peu à peu mes poumons se remplir d'eau, leur faisant remarquer que j'avais pour intention de les défendre malgré ma nature profonde. Lorsqu'il me détacha, son corps m'effleura, et j'eus une vision... Celle d'une silhouette se tenant fièrement dressée sur une pile de cadavres de démons, et un monde entier libéré de l'emprise maléfique des entités qui désiraient nuire au plan terrestre. C'était lui, mais il n'était pas lui-même mage, j'avais des doutes bien entendu, mais je ne pu tolérer le fait qu'un tel destin ne puisse s'accomplir pour une erreur divine aussi bête que l'oubli de faire de cet être l'un des nôtres. Je sacrifiais alors une partie de mon âme afin de lui léguer. J'étais très loin d'imaginer à cet instant, que je venais de créer le tout premier Homo-Magi... Son nom... Je m'en souviendrais pour l'éternité toute entière... était Kon-Sten-Tyne !

J'ai dédié beaucoup de mon temps à l'enseignement de la magie à ce jeune homme, et dés lors que j'ai commencé à le voir vieillir, enfin, mûrir pour devenir un bel individu s'entourant d'une compagne tout aussi agréable, qui lui donna par la suite, de magnifiques héritiers, j'ai remarqué que moi-même je ne prenais pas d'âge... J'ai pris conscience en ce temps que j'étais immortelle, ou l'étais-je ? Le suis-je ? Je n'en sais rien mais j'en étais alors convaincue, et je craignais alors de voir l'intégralité du monde et de l'univers dépérir devant mes yeux larmoyants.

Alors que j'accompagnais la vie de mon bien aimé et très assidu élève, je pris la décision de le quitter, refusant de le regarder être rattrapé par le temps et son funeste dessein... Je parti vagabonder de villages en villages, me faisant appeler Gypsy à travers tout le pays, ma notoriété ne cessait de croître dans les légendes des régions que je visitais et dans les régions voisines, même les seigneurs se bousculaient devant ma tente pour me demander conseils et indices sur les déroulements de l'avenir. Un jour, lors d'un tirage pour un paysan dont je ne me souviens pas le nom, qui avait beaucoup de traits en commun avec mon apprenti, mes cartes de tarot m'ont offert la vision de ce dernier sur son lit de mort, versant alors une larme, chose qui n'était pas arrivé depuis des années, je me décidais à passer prendre de ses nouvelles, désireuse de le voir une dernière fois avant qu'il ne rejoigne le Dragon.

Arrivée dans son foyer, je découvrais un vieillard alité, dont l'épouse fidèle et loyale prenant grand soin de son mari mourant. Je le rejoignais, et je cru le voir mourir une première fois lorsqu'il me reconnu, immuable, intacte parmi ses souvenirs, mais il comprit que je n'étais pas un spectre de son passé venu lui accorder un dernier baiser maternel sur le front avant de lui faire traverser la rivière de la vie. Il me demandait une faveur, une dernière requête avant de fermer les yeux... Celle de faire l'éducation de ses descendances, et de m'assurer que chacune des générations de son sang perdure, et engendre un nouveau mage, qui aurait le droit de connaître le bonheur sans prix de me voir entrer dans leur vie, et de leur faire savoir le maniement de l'art de la magie.

Je répondais par la positive à sa requête, et le laissais pousser son dernier soupir, m'acquittant de ma promesse, en rendant visite à son seul fils encore vivant, me présentant à lui, et lui apprenant le maximum que sa très courte vie pourrait lui permettre d'apprendre... Et je continuais ainsi... Et je continuerais ainsi, jusqu'à ce que le Dragon décide un jour, de réclamer l'âme qu'il m'a prêté, il y a fort longtemps.

Je vous passerai les siècles qui s'en suivirent, ils n'ont rien de particulièrement passionnant à raconter, j'explorais le monde qui m'appartenait, pleurant à chaque décès des personnes dont j'apprenais le nom, et me relevant plus forte afin de faire de nouvelles rencontres plus stimulantes les unes que les autres. Je profitais de mon incapacité à mourir pour toujours plus avancer mes dons magiques, je déterrais de l'oubli des ouvrages à caractères spirituels perdus dans le temps et dans les ruines de civilisations s'étant éteintes sans attendre ma visite, faisant de moi la dernière experte vivante dans des écoles occultes que bon nombre de mauvaises mains auraient convoité si elles avaient eu vent de leur existence. Je vouais mon éternité à faire le bien autour de moi, culpabilisant d'avoir jadis participé, même malgré moi, aux maux perpétrés par mon mentor.

Peut-être devrais-je m'arrêter sur cette anecdote des années 1100, ou 1200, tandis qu'un des plus grands rois des enfers décida brusquement pour une raison obscure de se présenter sur notre plan pour en prendre possession avec ses armées, son nom était Neron, le roi de la tromperie, de la trahison et du mensonge. Bien évidemment, je m'interposais alors que ses légions s'abattaient sur le monde des humains, lui aussi avait-il entendu parlé de la prophétie de l'élu du dieu unique ? Je ne le savais guère, mais il se dressait entre cette glorieuse attente, et sa résolution à venir. J'avais apprivoisé la démonologie et avait renvoyé tous ses soldats ridicules dans l'antre d'où ils avaient surgi en moins de temps qu'il ne m'en faut pour écrire cette balade ; pour ce qui était du cas de Neron, ce fût une autre paire de manche. J'avais envoyé ce salopard dans le rêve de Merlin, là où j'étais la plus puissante, pouvant me servir sans entrave du souffle du Dragon, mais que nenni, rien n'y fît, il était beaucoup trop fort pour moi. Obligée de reconnaître sa supériorité sur moi, et dans un élan de désespoir, je scindais son âme en trois entités distinctes, ce qui me coûta la vue encore une fois, cette stratégie paya tout de même, car se battant comme des gladiateurs dans une arène pour se réunifier et reformer Neron, décidant par les griffes et les crocs lequel des trois serait aux commandes de l'enveloppe, je pus les asservir et m'en faire des esclaves, que je traîne encore aujourd'hui, à même mon corps, ces trois démons du nom d'Atopeh, Baphopeh et Maw, étant devenus des tatouages sur mon épiderme, que j'autorise à sortir se battre à mon service lorsque je suis impuissante seule.

J'écumais toute la surface du globe pendant des décennies, alors que j'étais possédée par le désir de rester anonyme, à l'instar des vampires et autres créatures magiques locataires de cette planète ronde qui craignent d'être révélées au grand jour... Néanmoins, je me rendais à l'évidence, je dégageais quelque chose que même ces insignifiantes créatures éphémères pouvaient entrevoir si je me tenais trop longtemps en leur contact, et mon nom, celui de « Madame », que je détestais par ailleurs, à cause de sa consonance Vaudou qui me rappelait la cruauté et l'inhumanité de cette religion que j’abhorre, résonnait dans les habitats qui m'accueillaient plus de deux ou trois décennies. Je me devais de fuir, à chaque fois, perdant toute possibilité de m'établir et de profiter de la sédentarité dont jouissent les mortels... Lorsque j'y repense, cela m'attriste encore quelque peu.

Nous arrivâmes au siècle des grandes découvertes, les technologies deviennent des entités vivantes à part entière, remplaçant la magie petit à petit, évoluant au détriment et à l'échappée des humains qui les créent, elles progressent si vite que j'avais dors et déjà parfois des difficultés à les adopter. Mais maintenant que j'y repense, je me dis que je suis fautive, j'ai participé à l'établissement des transformations de ces objets en soufflant par mégarde à de nombreuses reprises les idées à leurs inventeurs, je ris de temps à autre de cette ironie, moi qui voulais me contenter d'être une simple observatrice de l'avancement de l'univers, je n'ai maintes fois pas réalisé que j'en étais une des marionnettistes, comme l'avait été Merlin en son époque, et cela, je le déplore chaque jour...

Je ne vous l'ai pas dit, bien sûr, en avez-vous cure ? Fort bien, je dois vous l'avouer, grâce à la navigation devenue un des modes de transports préférés des sapiens, j'ai été témoin des événements décrits dans les livres d'histoire, ceux que l'on donne à vos petits chérubins, à l'exception d'une chose notable, j'étais et j'ai agi dans la plupart d'entre eux, certes dans le plus grand des secrets, dois-je mentionner que même à cette époque avancée, les simples d'esprit n'étaient pas prêts pour leur majorité, à accepter l'existence de la magie dans leur petit quotidien.

Nous y sommes déjà ? Voila l'ère de la chasse aux sorcières, j'ignorais en ce temps que la chrétienté avait pris autant de place, dans la politique et le cœur des hommes. Ça faisait de mes rares erreurs de calculs au court de ma très longue existence, au moment de la grande rafle, comme vous pouvez vous en douter, je me trouvais à l'épicentre du conflit, à même Salem.

Les inquisiteurs, ainsi que les habitants, ne mirent pas bien longtemps avant de déceler ma véritable nature, il était prévisible, que j’atterrisse sur le bûcher de ses ignorants, qui croient aussi dur que le fer, qu'ils seront récompensés dans l'après vie, d'avoir dénaturé le projet d'amour que leur créateur avait pensé pour eux, à la naissance de l'écoulement des sables du grand sablier.

Je trouvais une certaine plénitude, à savoir que je serai libérée de ma peine de constater la décadence de mes protégés depuis plus longtemps que je ne saurais m'en souvenir clairement, cependant, une fois encore, le Dragon dans son ironie humoristique dont je ne saisis toujours pas le sens, en avait décidé autrement.

Après plus de mille ans, à ne nous apercevoir qu'à travers de courtes balades et aventures d'à peine plus d'un douzaines de rotations solaires, mon Jason, ma seconde raison de respirer et de laisser mon cœur battre dans ma poitrine, me fût rendu, sous les traits d'un immonde bâtard, que j'ai appris à aimer, plus tard. Un battement d'aile m'éleva vers les airs, me libérant des cordes et du brasier qui s’appétait à me dévorer. L'infâme rejeton de l'enfer me déposait quelques lieux en aval de la terre, me jetant un mouton aux pieds, et me disant que sans que je n’eus connaissance de sa présence, il m'avait observé depuis les cieux, ou depuis le corps de mon amant de toujours, et que cet animal sacrificiel était une dot, qu'il m'imposait, en accord avec les termes du pacte que nous avions scellé de notre verve, il y a de cela une ère pour les vivants, et un battement de cils pour nous.

Je lui refusais d'abord le droit d'accomplir ses vices et ses fantasmes abjectes en usant de moi, mais dans ses propos, dans son aura et dans ses gestes, je reconnu mon amour, je lui confiais qu'il serait l'épreuve et un châtiment d'aimer et d'offrir le plaisir de ma chair à sa personne, mais j'aimais le fait qu'il m'aime, et me surprenais à aimer aussi, de les aimer tous deux, chacun à leur façon propre. Dés l'instant où j'égorgeais l'agneau et buvait son sang pour marquer notre baiser de l'empreinte de ma résolution, Etrigan convoqua l'un des prêtes démoniques à sa solde, pour sceller notre union devant le cercle de l'enfer du mensonge, celui de son père, Belial. Vous avez probablement du mal à le croire, mais je suis épousée d'un homme, et d'un démon, et je me donne à eux avec grand plaisir dés qu'ils le demandent, et s'il ne le font pas, à la mienne.

Je rompis ma promesse pour la toute première fois, dans les années 1960, ou 70, tirant une nouvelle fois les cartes dans le but de prendre connaissance de l'avenir Thomas Constantine, celui qui semblait depuis des années déjà échapper à mes tentatives de le sonder pour une raison que j'ignore encore aujourd'hui, mais sur laquelle j'ai plusieurs théories, la première étant qu'il n'était pas destiné à devenir lui-même un de mes élèves, mais plutôt celui qui engendrerait le plus fascinant d'entre eux. Lorsque j'eus la vision de ce qu'il allait advenir de lui, je voyais un monstre qui se servirait du bien, pour le détourner et créerait le chaos et le mal autour de lui. Là où j'avais tort, c'est qu'il n'avait pas besoin de mon concours, pour le faire, et manqua de peu de détruire le plus grand de mes espoirs, en la personne de son fils, héritier de la branche principale des Kon-Sten-Tyne, homo-sapiens apte à manipuler les forces cachées, mon bon ami, ancien amant, puis-je dire toujours élève turbulent mais néanmoins prodigieux John.

John John John... Il me faudrait bien plus qu'un simple manuscrit, pour vous dire tous les sentiments complémentaires, contraires et tout sauf sommaires que je lui porte. Je me suis présentée à lui, habitée d'une lumière que m'envoyait le Dragon afin de le pointer de la griffe, lorsqu'il se réveillait de sa tourmente après avoir abattu de sang froid celui que j'avais abandonné, trop lâche pour tenter de corriger les présages et les augures. Etait-ce ma culpabilité de n'avoir pas accompli mon devoir de mémoire envers son paternel déchu de vertu et prématurément disparu qui m'amena à le prendre sous mon aile ? C'est ce que je crois aujourd'hui, mais lorsque lui pris la main, je me suis vu résolue, c'était lui, l'homme de ma vision, il y a de ça un millénaire et demi, celui qui hantait toutes mes nuits, celui que je devais élever au rang de sauver des âmes perdues.

De par mon absence dans l'aube de ses jeunes années, il avait déjà pâti de bien des épreuves dont peu se seraient relevés, et je ne permettrais pas qu'une nouvelle erreur ne viennent bousculer ce qui devait arriver.

Nous ne partagions que très peu de convictions, je lui enseignais la lumière, quand il s'obstinait à employer les ténèbres pour les retourner contre elles-mêmes, j'étais forcée de constater néanmoins ses prouesses et ses réussites, déplorant en silence les conséquences de son insouciance.

Même s'il ne me cite que très peu lorsqu'on lui demande d'où il tient tout son savoir, c'est peut-être, que sais-je, par pudeur, par secret, ou encore parce que, et je ne peux que consentir, au fait qu'il soit dans bien des domaines, autodidacte. Je le suivis quelques temps, jusqu'au jour funeste qui damna son âme pour l'éternité, cette sombre nuit, j'étais absente, mais cette fois-ci en pleine conscience de ce qui allait se produire, le Dragon m'en avait donné la certitude, c'est cette nuit, alors que la petite Astra subissait les premières heures de son châtiment qui s'encrerait par la suite dans les profondeurs infinies du temps, que le John Constantine de ma vision naquit, avec la détermination de la sauver elle, entre tous, de sa monumentale erreur de jugement, lui qui n'a toujours pas aujourd'hui la moindre mesure de la grandeur de sa puissance, et je ne devais surtout pas empêcher cet événement gravé dans le cœur du destin de se produire.

Je repris ma promesse où je l'avais laissé, revenant par la suite vers mon apprenti troublé, pour le ramener, des doutes et du chagrin qui l'avaient alors éprouvé.