AC/DC à fond dans les oreilles elle se dandinait tout en travaillant sur ces gadgets dans le garage qui servait à entreposait sa motos et les voitures de son père. Du coin de l’oeil elle voyait son garde du corps. Elle soupira et retira un de ces écouteurs et diminua le son de sa musique. “Vous n’êtes pas obligé de me surveiller comme si j’avais 4 ans ! Remontez et reposez vous un peu ou mieux sortez faire un tour. Mon père vous a pas offert des billets pour un match ? Allez y. Je suis chez moi, je devrais survivre à la solitude.” Le garde du corps leva un sourcil et baissa le magazine qu’il lisait pour observer la jeune femme. “Vous seriez capable de vous faire mal en sautant de votre tabouret… Je ne partirais pas. En plus vous travailler sur vos gadgets je veux être là pour superviser et m’assurer que cela ne va pas vous exploser au visage.” Elizabeth gonfla les joues agacé ! Et elle repoussa une mèche de ses longs cheveux avant de se planter devant son garde du corps les mains sur les hanches. “Vous commencez à doucement m’agacer à autant me sous estimer. J’ai 22 ans et je pense pouvoir prendre soins de moi même. Alors prenez ces billets et fichez moi la paix ! Sinon…” L’homme sembla peut impressionner mais la jeune fille eut un petit sourire sadique qu’il n’aima pas du tout. “Sinon je donne votre numéro à cette charmante, Liliana… Vous savez celle qui adore votre accent et qui va vous coller au train TOUS LES JOURS !” L’homme se redressa et observa la jeune femme. “Vous bluffez..” “Vous voulez prendre le risque ? J’ai son numéro, vous savez depuis qu’elle a rencontré ce beau Andrew lors du dernier galas elle ne fait que parler de vous à mon père… Et il se peut que j’ai son numéro et le votre et vous serez obligé de sortir avec elle et d’apprendre le nom de ces chats !” Andrew, le garde du corps soupira, cette femme était horrible et Elizabeth le savait. “Bien mais si vous avez le moindre soucis, vous m’appelez… D’accord ?” Elle le poussa dehors en riant un peu, avant d’enfin pouvoir être seul. Elle n’était plus une petite fille, elle pouvait très bien s’en sortir. Elle se remit à son bricolage quand un fringale la prit. Elle s’étira et prit son téléphone avant de se glisser dans l'ascenseur pour monter dans les étages supérieurs.

Dans la cuisine elle mit sa musique sur l’une des enceintes avant d’ouvrir le frigo et les placards pour se faire un sandwich. Elle était en train de tartiner le pain de moutarde quand son téléphone vibra, une alerte, l’alarme silencieuse du coffre de son père. Sérieusement ? Un cambriolage ? Chez elle ?! Mais c’était parfait ! Elle devait juste réussir à rejoindre sa chambre pour enfiler son costume. Elle se glissa de nouveau dans l’ascenseur, une fois à l’étage de sa chambre elle se glissa dans le couloir, heureusement sa chambre était la première porte en sortant de l'ascenseur, elle n’avait donc que peu de chance de tomber… Une fois dans sa chambre elle s’enfonça dans son dressing et se rendit tout au fond. Elle défit le faux fond pour enfiler son costume, attacher ses cheveux et mettre son loup et son casque. Elle charge son pistolet et se glissa ensuite hors de sa chambre les yeux rivés sur son téléphone. Il n’y avait que l’alarme du coffre d'actionner pour le moment. son premier voleur ! Elle en était toute émoustillée. au bout du couloir malgrés l’obscurité elle remarqua le trou dans la vitre, hum… Elle posa la main sur le panneau en bois du bureau puis elle activa la lampe intégrée à son pistolet et bondit d’un coup dans la bureau.

“Plus un geste ! Vous allez lentement reposez tout ce que vous avez volé à mon pèr… Je veux dire à cet homme que je ne connais pas du tout ! Et vous allez vous mettre contre le visage contre le mur les mains dans le dos les pouces croisés !” Oui il fallait qu’elle s'entraîne à ne pas donner sa véritable identité comme ça… Mais elle s’en sortait pas trop mal de son point de vu.

Le fait que la voleuse se mette à rire déconcerta grandement la brunette. Elle n’était pas censé faire rire ! Elle était censé inspirer de la crainte ! Du désarrois ! Du désespoir dans le regard des criminels!  Elle était presque certaine que les criminels ne riaient pas de la sorte quand Batman se présentait devant eux. Elle en fut vexé. Terriblement. Elizabeth restait une jeune femme un peu immature sur les bords qui avait quand même l’habitude que le monde se plie à son bon vouloir. Du coup, voir cette voleuse tomber à genoux non pas de panique mais de rire lui fit chauffer les joues de colère et de honte. Elle était donc si nulle que ça ? Elle gonfla les joues, pourpre de colère. “Ce n’est pas drôle ! Je vous interdit de rire ! Vous m’entendez !” Elle tapa du pied, vraiment, elle qui pensait qu’elle s'améliorer voilà qu’on lui riait au nez. Bon, il était vrai que les chats qu’elle avait sauvé ou les chiens perdus ne pouvaient pas lui rire au nez. C’était déprimant un peu. Peut-être que son garde du corps avait raison. Peut-être qu’elle n’avait rien à faire ici. La voleuse se redressa pour venir vers elle. Sans même une petite once de peur, aucune. Elizabeth se sentait bête. Elle l’observa approcher, avant de déglutir un peu. La jeune fille devant elle ne se comportait vraiment pas comme une voleuse ordinaire, même si elle était nulle en justicière elle ne devrait pas prendre la fuite ? Pour éviter le GCPD ? Elle rageait un peu, même si quelque chose l'empêchait de bouger pour prendre son téléphone. Quelque chose dans la façon de parler de la jeune fille et dans la manière qu’elle avait de s’approcher d’elle. La brunette déglutit un peu. Elle avait une façon très… féline de s’approcher d’elle. Et son regard glissa sur sa combinaison moulante avant de loucher un peu pour pouvoir la regarder dans les yeux tellement elle était proche d’elle. Quand la jeune femme lui fait baisser son arme elle ne lui présente aucune résistance, le canon glissant lentement vers le tapis. Par inadvertance elle appuie sur la gâchette et tacha d’une jolie tache rose le tapis persan de son père. “Ho non !!!” Cependant elle n’avait pas vraiment le temps de s’occuper de cette tâche. Son regard retourna bien vite sur la jeune fille devant elle. Elizabeth ne c’était jamais posé de question sur sa sexualité, elle était encore très pur et naïve sur ce pan là de la vie. Elle passait son temps à baver sur des personnes qu’elle n’aurait jamais. Mais elle sentait quelque chose d’étrange passer en elle quand la voleuse la regardait de si près, elle s’empourpra de nouveau. Mais plus de honte, elle ne comprenait pas bien ce qui lui arrivait.

“Je…” Mais une justicière ne donnait jamais son identité ! Elle avait envie de pleurer, elle s'était vraiment fait avoir comme une débutante… Ce qu’elle était, mais donner son identité si facilement. Elle soupira et baissa un peu la tête penaude jouant avec le lapin qu’elle avait accrocher en porte clé sur son pistolet. Elle enroula le le fil métallique de son porte clé autour de son doigt, elle avait envie de pleurer de sa piètre performance de ce soir. Et le pire, elle ne pouvait même pas en vouloir à la voleuse, elle s'était dévoilé toute seule. Elle releva les yeux sur la jeune fille, surprise par le marché. “Ho tu n’es pas obligé de me…” Mais elle avait déjà commencé à retirer sa perruque. Lizzy, observa avec attention les gestes de la criminelle devant elle. Elle devait quand même se méfiait un minimum… Pour ne pas se faire avoir une seconde fois. Mais la personne devant elle semblait honnête… Pour une voleuse du moins. “Elizabeth… Je m’appelle Elizabeth.. Elizabeth Caroll. Je… Je suis Lady Z… Une justicière plutôt nulle et pas du tout chanceuse pour un sous à ce qu’il semblerait.” Elle l’observa et soupira un peu avant de se détendre quand elle la vit déposer ses gadgets… Elle retira son masque qui ne lui servait plus à rien et croisa les bras sur sa poitrine un peu mal à l’aise. Est-ce qu’une justicière pouvait être amie avec une voleuse ? Elle soupira un peu avant de secouer la tête doucement, faisant danser sa queue de chevale. “Je.. Je veux bien être ton amie… Mais tu ne dois plus voler. Tu sais, mon père à de l’argent c’est vrai, mais les objets dans ce coffre ont plus une valeur sentimentale que pécuniaire… Quand tu voles les gens, tu violes leur intimité et tu leur prend peut-être des objets pleins de souvenirs… Et il n’y a rien de plus précieux que les souvenirs…” Elle s’approcha doucement pour essayer de récupérer ce qu’il y avait dans le sac. “Rangeons tout ça avant que mon père ne rentre il a dû recevoir l’alerte sur son téléphone comme moi… Il y a une alarme sur le coffre… Je vais te prêter des vêtements et je dirais que c’est moi qui est fait déclencher l’alarme.  Il ne sera pas surpris… Je suis la reine des catastrophe…” Par contre elle ne savait pas comment lui expliquer la peinture sur son tapis… “Je dirais que tu es une amie du club de saut en parachute.”

“Tu sais, tu n’es pas obligé de faire tes efforts seul. Tu as dis que, tu voulais être mon amie non ? Alors je t’aiderais si tu veux. Etre ami c’est ça aussi, se serrer les coudes et être là pour les autres.” Elle termina de tout bien rangé dans le bureau de son père avant de tirer sa nouvelle amie dans sa chambre. Elle s’occuperait de tenter de cacher les photos de Monsieur Wayne plus tard. Elle lui sortit plusieurs tenue avant d’en prendre une pour elle aussi et de disparaître dans la salle de bain de son père. Elizabeth était peut-être une justicière dans l’âme elle restait par certain côté une jeune femme assez superficielle. Elle passa donc un long moment dans la salle de bain, pour refaire sa coiffure, son maquillage et être certaine que sa tenue était parfaite. Elle sourit en se voyant et se prit en photo pour l’envoyer à Toshiro accompagnée d’un petit coeur. Elle aimait bien envoyé des sms à Toshiro. En réalitée elle envoyé des message à l’un des hommes du Yakuza, puisque Toshi n’avait pas de téléphone. Elle lui en offrirait un tiens. Pour noël. elle se regarda une dernière fois et amusé dessina un coeur sur le miroir de son père avec son rouge à lèvre avant de revenir dans sa chambre sa tenue de justicière en boule dans ses bras. Elle avait donc entendu ce que la jeune fille couchée sur son lit avait dit. Elle se mordit la lèvre un peu mal à l’aise. Elle avait l’impression d’écouter aux portes alors qu’elle était chez elle. elle entra dans sa chambre et laissa tomber sa combinaisons dans son dressing avant de se tourner vers la jeune fille.

“Tu te pose trop de question. Tu sais. Ce que tu dois faire, ce que tu es… Si tu ne le sais pas encore, alors ça viendra. C’est pas important. Le plus important c’est de faire ce que tu crois juste, même si on te dis que tu n’y arrivera pas. Même si on te dis que tu es nulle. Il faut jamais baisser les bras, parce que Batman lui il baisse jamais les bras ! Et monsieur Wayne non plus ! Ils se battent tous les deux à leur façon. Et ils rendent le monde meilleur. Et nous ? On va se battre aussi, pour devenir les personnes qu’on veut devenir.” Elle lui sourit et tendit la main pour que la jeune femme la lui prenne et se relève du lit. “J’ai envoyé un message à mon père pour lui dire que tout allait bien et qu’il ne devait pas s'inquiéter. Tu veux manger quelque chose ? Je peux faire un truc. Je réussie bien les plats coréen ma 할머니 m’a appris. Et tu ma tenue te vas bien. Tu peux la garder si tu veux.” Elle lui sourit, gentiment, elizabeth était douce et adorable, naïve mais têtu. Et elle pouvait avoir sale caractère. Elle ne laisserait personne se mettre en travers de son rêve et elle aiderait Helena à réaliser le siens.


할머니 : halmeoni : Grand mère