L'élève et le maître, le patient et le psychiatre.
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Sujet: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Mar 21 Avr 2020 - 12:54
You are the product of everything you fear.Tu l'entends encore cette horloge qui tourne, ses tics et ses tacs s'inscrivent dans ta mémoire et à chaque fois que tu viens ici tu ne peux t'empêcher d'écouter attentivement les bruits de battement de seconde de cette horloge. Après tout lorsque ont est patient à l'asile d'Arkham on ne peut pas faire grand-chose de ses journées à part prendre quelques médicaments, suivre quelque séance de psychanalyse et faire les cent pas dans sa cellule. Avant cela tu avais fait quelques stages de formation dans cette Asile lors de tes études de psychologie et de psychiatrie et si on t'avait dit à cette époque que tu finirais patient, tu ne l'aurais jamais cru. Cependant, il faut croire qu'avancer dans le chemin de la science fait de toi un fou, au mieux un idéaliste naïf, au pire un monstre déjanté ne sachant pas s'arrêter dans ses expériences. Tu as accepté cette position il y a bien longtemps lorsque les hommes du GCPD ton menotté pour ta première expérimentation en pleine nature. La frontière entre le fou et le génie est très fine et il te suffira par la suite de faire pencher la balance dans l'autre sens pour que tout le monde t'acclame.
« Crane, c’est l’heure ! Tu dois nous accompagner. »
Tu sors alors de tes pensées et ton regard se dirige vers les deux personnes en face de toi qui sont le personnel soignant de cet hôpital. C'était évidemment l'heure de ta thérapie individuelle et l'on t'avait affirmé que tu devais être irréprochable pour cette séance. En effet, il s'avère qu'une nouvelle psychiatre vient d'arriver dans cet institut et tu te devais d'être gentil avec elle. Les personnes entourant ce lieu te faisaient plutôt confiance d'ailleurs, tu n'étais pas le patient qui posait le plus de problèmes et tu étais plutôt celui qui était le plus docile en apparence. Tu te lèves alors, tout en te laissant passer les menottes et tu accompagnes alors le personnel soignant dans la salle de thérapie. Lorsque tu sortais de ta prison tu prenais toujours un moment pour regarder celle des autres et ce qu'il y avait à l'intérieur. Tu aimais à penser qu'il y avait sans doute un autre génie qui habitait provisoirement ses murs et que sans doute toute les personnes d'Arkham était peut-être des talents incompris dans ce monde. Tu arrives aux portes de la salle et tu tentais encore de sortir de tes songes. Tu étais décidément bien rêveur ce jour-là.
« Dépêche-toi. »
« Oh veuillez m’excuser. »
Malgré la confiance qu'ils te portaient sur ta politesse les personnes autour de toi n'arrêtaient pas d'être sur leurs gardes. Pour eux, tu étais ce genre de monstre qui manque profondément d'empathie et qui n'hésitait pas à se servir de simple innocent comme des rats de laboratoire. Tu ne leur en voulais pas de penser comme cela, tu leurs pardonnais leurs naïvetés et leurs esprits renfermé. Tu t'assois alors sur la chaise qui t'étais attribuer et les menottes que tu possèdes sont rattachés sur la table en face de toi de telle manière à ce que tu ne puisses pas avoir de contact physique avec ta psychiatre. Tu avais un léger sourire en pensant à cette séance. La nouvelle devrait être sur ses gardes. Tu as été professeur en psychologie et tu en connais tous les mécanismes. Cela ne sera pas aussi facile de discuter avec toi et de tenter de te raisonner. Qu'y avait-il à raisonner d'ailleurs ? Tu étais l'incompris de la société comme l'étais Socrate ou Galilée. C'était toi qui avais raison, toi qui tenais le bon rôle dans ta pièce de théâtre. Les deux personnes sortirent alors de la pièce et une autre personne entra dans cette pièce. Blonde, un joli minois et la fougue de la jeunesse.
« Ça alors, pour une surprise ! »
Tu semblais connaitre cette personne. Tu avais sans doute déjà travaillé avec elle. Il est parfois amusant de constater combien le monde est petit. Si jamais on t'avait expliqué que tu serais traité par cette personne, tu aurais rigolé de cette situation. Pourtant, à l'heure actuelle tu gardes ton sérieux et tu ne peux t'empêcher de lui accorder un agréable sourire d'accueil. :copyright: 2981 12289 0
Dernière édition par Jonathan Crane le Ven 12 Juin 2020 - 15:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Lun 27 Avr 2020 - 22:18
C’est étrange mais de tous mes professeurs à l’université, le docteur Crane n’avait jamais été l’un de mes préférés. Était-ce le contenu de ses classes? Sa manière de rendre chaque phrase inutilement compliquée et polie? Ou simplement sa voix et façon monotone de parler? Je n’avais jamais su pourquoi mais des années plus tard, il ne me restait comme souvenir de ces années auprès de ce professeur, que l’image de cette horloge. Ses tics et ses tacs s’était inscrit dans ma mémoire ainsi que l'abominable torture de l’attente d’une sonnerie délivrante. Je me revois encore, à moitié endormie sur ma table, mon cours à peine noté dans mon cahier, écoutant attentivement les bruits de battement de seconde de cette horloge. Étrangement, il ne m’avait jamais trop repris pour ce manque d’attention durant ses classes, sûrement parce que j’avais des bonnes notes dans tous les cas. Si l’on m’avait dit à l’époque que je finirais par l’analyser à Arkham, cela ne m’aurait pas tant étonné que ça. Il m’avait toujours paru étrange. Lorsque l’accident s’est produit durant ma dernière année, la seule chose qui m’avait traversé l’esprit était que j’avais eu beaucoup de chance de toujours être bonne en classe et de ne pas avoir besoin de cours particuliers.
“Mademoiselle Quinzel, votre patient est installé.
-J’arrive tout de suite.”
Je remis une mèche blonde en place derrière mon oreille et pris une grande inspiration. Mon visage se para alors d’une apparence confiante et détachée, le masque que j’avais construit, travaillé et perfectionné depuis bien des années. Aujourd'hui, cette apparence était tout ce dont j’avais besoin pour affronter cette nouvelle esprit; mon premier vraie grand patient à Arkham. Pas que les gens avec qui j’ai parlé jusqu’à présent ne soit pas important mais, il fallait bien l’avouer, si j’avais accepté ce travail ce n’était pas pour les cas simples. Que m’importe le petit Kevin tuant des femmes ressemblant à sa mère pour se venger de l’abandon de cette dernière, sérieusement ce genre de cas pourrait être compris même par le plus mauvais des psy. Non, si j’avais choisi de venir travailler à Arham c’était pour le grandiose. M’approcher des plus grand criminels ayant fait trembler tout Gotham, pouvoir observer la tourmente dans les yeux de ses derniers, espérer… Oh! Simplement espérer comprendre la raison de leur geste si atroce. L'épouvantail. Voilà un cas bien plus intéressant que les cours du professeur Crane. Au final, entre l’ennui total et le génie du crime, il ne lui avait suffi que de quelques crimes bien pensés et une toxine de peur. Alors, enfin, j’entrais dans la salle. Il était là, au milieu de ses quatre murs blancs, sous les lentilles des caméras, les mains menottées à la table. Je ne pus retenir une moue de déception. La prison avait bien abimé l’apparence jadis plutôt élégante et sérieuse du distingué du professeur. Sans son costard, les cheveux non entretenus et la peau rendue encore plus pâle par l’éclairage médicale, il avait un physique plutôt pathétique. Seulement, je le savais, l’apparence de cet homme n’avait rien à voir avec le génie de son esprit.
“Ça alors, pour une surprise !
-Monsieur Crane, je vois que vous vous souvenez de moi. J’en suis ravie.”
Je tirais ma chaise et m’assis face à mon patient, croisant mes jambes sous la table, sortant un stylo et un bloc note. Dans un coin de la pièce, une caméra se tourna, sûrement pour avoir un meilleur angle que l’objet que j’avais posé sur la table, entre nous deux. “L’Interprétation des rêves” par Freud. Ma propre copie du livre, avec ses post-it fluorescent dépassant des pages et ses annotations au crayon à papier.
“Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce livre. Nous avions dû l’étudier pour l’un de vos cours, notamment vous vous étiez penché sur la vision des cauchemars par Freud. Je me souviens de votre enthousiasme notable durant ce cours alors que vous nous aviez expliqué comment le rébus que compose un cauchemar serait en vérité la meilleur et la plus profonde vision que l’on pourrait avoir des peurs d’un être humain.”
Mes doigts glissèrent le long de la couverture, contre les déchirures et les trous que j’avais creusé un jour avec mon ciseau, par pur ennui. Je relevais le visage pour rencontrer le regard de mon patient.
“Cherchiez-vous donc à prouver la véracité des propos de monsieur Freud?”
Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Jeu 30 Avr 2020 - 21:05
You are the product of everything you fear.Parmi les élèves que tu avais dans ta classe, mademoiselle Quinzel était un cas des plus étonnant. Brillante étudiante de l'université de Gotham lors de chacune de ses thèses elle se montrait autant tranchantes dans ses arguments que dans ses questionnements. Cependant, et tu le remarquais assez aisément, la jolie blonde manquait bien souvent d'attention lors de tes cours. Il fallait dire que mise à part le traitement des angoisses qui t'enthousiasmait au plus haut point, le reste du temps, tu ne mettais pas assez d'entrain dans tes prises de paroles, au point même que certains de tes disciples te demandaient de parler plus fort. Mademoiselle Quinzel ne faisait pas partie de ce là, elle se contentait de comprendre et de rendre des exercices avec une bonne moyenne en guise de récompense. Sa posture professionnelle et sa confiance en soi lorsqu'elle s'assoit en face de toi ne t'étonne guère. Cette fille était studieuse et tu savais qu'elle n'aurait aucun problème à trouver sa profession.
« Monsieur Crane, je vois que vous vous souvenez de moi. J’en suis ravie. »
Tu croises tes mains tant bien que mal et ce malgré les liens qui te retenait ici et sans un mot tu te contentes de l'observer. Ton ancienne élève se met alors à prendre un bloc-notes et tu avais remarqué qu'elle avait pris le temps de placer le fameux livre Freudien sur la table, cela te fit d'autant plus sourire que d’entendre la question du docteur Quinzel. Tout de suite elle te remémore l’un de tes cours. C’est-à-dire le lien qu'à souhaiter mettre en évidence le neurologue autrichien sur les cauchemars et la vision profonde de la peur en l'être humain et si cela ne te suffisait pas elle te demande si tu ne souhaites pas continuer l'œuvre de cette même personne pour prouver qu'il a raison. L'esprit de cette jeune femme était décidément une flèche qui essaie de toucher en plein cœur sa cible et il est à noter que sa réflexion est loin, même très loin d'être idiote. Cependant :
« Mademoiselle Quinzel, si je puis me permettre. Votre première question aurait dû se porter sur mon état de santé ! Un simple : Comment ça va ? Aurait suffi ! Imaginez que mon humeur ne soi pas au rendez-vous. Je me serais sans doute braqué et j’aurais eu peur de votre question qui est sans doute trop direct à mon gout ! C’est ce qu’aurais fait un déséquilibré mental, j’imagine. »
Par cette légère provocation tu voulais lui faire comprendre que ce qu'elle a appris, tu l'as appris avant elle. La jeune demoiselle n'est pas la seule à avoir appris les bases de la psychologie et par cette petite phrase, tu voulais lui faire que tu ne serais pas un patient ordinaire. Il ne serait pas aisé de te faire admettre certaines choses par les jeux de l'esprit ou encore par des douces questions. Le docteur devait s'y attendre pourtant. Tu n'as pas pour habitude de suivre les règles du jeu que la société te propose. Cette belle colombe aux cheveux d'or est sans doute bourrée de talents et de finesses, mais toi aussi tu as tes atouts dans ta manche. Bien entendu, tu gardes toujours ton sourire agréable et l'élégance qui t'es propre. En revanche, cela t'amuserait presque d'échanger les rôles de dominant et dominé, de patient et de psychiatre, d'élève et de maître. Tu espères en tout cas que Quinzel n'a pas remarqué encore le petit jeu auquel tu t'amusais à jouer, ce serait vraiment dommage.
« Pour répondre à votre question, je ne sais pas. Vous avez sans doute raison après tout, comme le dis l’écrivain Italo Calvino, C’est le sort des plus beaux rêves de se transformer en cauchemar. »
Ta réponse est très floue et cela est évidemment fait exprès. Tu n'es pas là pour lui faciliter la tâche. Tu ne voulais pas saboter la séance, loin de là ! Tu voulais simplement la rendre plus ludique. Après tout l'ennui et l'Asyle psychiatrique d'Arkham vont de pair et les rares fois où tu peux te divertir psychologiquement c'est avec l'une de tes anciennes élèves. L'opportunisme est trop proche pour que tu la laisses filer.:copyright: 2981 12289 0
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Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Ven 8 Mai 2020 - 22:34
Je ne pus retenir un petit sourire amusé. Avant même d’entrer dans cette pièce, je savais que des séances avec le professeur Crane ne serait pas simple, après tout avant de finir dans une cellule à Arkham l’homme avait été un professeur dans l’une des meilleurs université de psychologie du pays. Bien sûr, j’avais toujours trouvé ces cours extrêmements longs et soporifiques mais déjà à l’époque j’avais compris que ces heures n’étaient pas la véritable image de l’intellect de l’homme mais plutôt une version diluée, atténuée de sa pensée pour la rendre accessible à tous les élèves de l’université, tous n’étant pas de grand intellectuels. A cette époque, l’envie de faire partie des privilégiés ayant cours particulier avec le professeur me traversait l’esprit certains jours. A présent, je ne regrettais pas de ne pas avoir été invité dans le bureau de cet homme, comment savoir quelle étrange expérience il aurait essayé de réaliser sur moi. En quelque sorte, aujourd’hui était l’occasion de réaliser ce cours particulier que je n’avais pas eu des années auparavant. J’hochai la tête, pensive. Dans cette conversation comme dans une partie d’échec, chaque parole était aussi déterminant que le mouvement d’une pièce.
“Et avez-vous cette chance monsieur Crane. Vos rêves se transforment-ils en cauchemar. La discussion des rêves du patient est peut-être une forme très classique de la psychanalyse freudienne mais un homme tel que vous, capable de voir toute la beauté d’un cauchemar, vous devez être visité par de magnifiques visions la nuit.”
Première pièce avancée sur l'échiquier, je croisais les jambes sous la table et remis en place la mèche blonde qui ne cessait de tomber sur mon visage. Si l’homme pensait pouvoir reprendre son rôle de professeur et faire de moi une pauvre élève manipulable il se trompait. S’il se trouvait ici, parmis tous les patients d'Arkham, à côté de double-face et des Joker, c’est parce que l’homme avait fait une erreur, il n’avait simplement pas été assez bon ni assez intelligent pour échapper à Batman. Non, si je respectais le professeur Crane pour l’homme qu’il avait été, il ne m'effrayait en aucun point. Je ne le considérais même pas comme le patient le plus intéressant de l'hôpital: ce dernier étant, de loin, le Joker. Seulement, avant d’avoir le droit de rencontrer ce pure élément de chaos qui m'intriguait tant, il me fallait avoir des séances avec des éléments bien moins intéressant.
Ses doigts se mirent alors à bouger par eux même, comme mouvant par leur propre volonté. Un mot apparut alors sur mon carnet; cauchemar. Voilà ce qui obsédait l’homme, les terreurs nocturnes, les peurs les plus profondes et enfantines se révélant durant la nuit.Tout cela me rappelait article que j'avais récemment lu dans un magazine de psychologie sur des adultes souffrant de terrible cauchemar, pouvant se lever le matin dans un lit trempé, puant la pisse et la sueur. Voilà un cas très intéressant sur lequel je n’avais malheureusement pas encore eu le temps de me pencher plus en profondeur. Ces personnes avaient pour beaucoup des traumatismes enfantin jamais résolus, que des éléments de leur vie adulte avait remonté au grand. Etait-ce là le fonctionnement du gaz de l'epouvantail? Il faudrait que je lui demande, je n’avais jamais été d’un grand talent pours les sciences mais peut-être pourrais-je un peu comprendre ce gaz. Au moins, ces séances serait l’occasion pour moi d’en apprendre un peu plus.
Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Dim 10 Mai 2020 - 16:24
You are the product of everything you fear.
Plus le temps passait dans cette salle, plus les murs étroits qui étaient autour semblaient se briser pour laisser un espace philosophique grandissant. Ton ancienne élève semblait placer les mots là où il fallait et avec une certaine aisance. En revanche, celle-ci semblait faire une fixette sur le fondateur emblématique de la psychanalyse. Non pas que tu détestais Freud, loin de là. Pour tout homme qui s'est approché de façon professionnelle à la psychologie, le neurologue Autrichien est un peu notre père à tous. Cependant, ses études sont devenues un peu rudimentaire selon toi, toi qui as réussi à mêler le chimique et le psychique, qui as réussi en à te défaire de l'influence freudienne en quelque sorte et tu es sûr que ton bon vieux Sigmud n'en verrais aucun inconvénient. Au final c'est lui-même qui incite à se détacher du père, de façon symbolique bien entendu. Mais, tu ne comptais rien dire de tout cela au docteur qui se tenait en face de toi.
« Vous devez être visité par de magnifiques visions la nuit. »
« Oh si vous saviez ! Si j'étais vous je commencerais à regarder mes propres apparitions nocturnes d'un peu plus près. Peut-être avons-nous des frayeurs en commun ? »
Voilà une carte principale de ton jeu. Les personnes de la société détestent par-dessus tout être mise dans le même panier que les monstres. Lorsque l'on affirme à une personne qu'elle agit comme une vulgaire racaille ou encore pire qu'elle possède le raisonnement d'un terroriste, le reflet du miroir devient en général très douloureux. La vision que l'on porte sur soi et le regard des autres peut s'avérer être une frayeur des plus intéressantes si on s'y intéresse de près. Mademoiselle Quinzel devrait le savoir plus que quiconque et tu te permets alors de te poser une question concernant les craintes du docteur en psychiatrie. Sa confiance en soi et son air détendu face à toi est admirable, néanmoins qu'arriverait-il si tu décidais d'effleurer les faiblesses de la jolie blonde ? Que se passerait-il si toute son assurance tombait comme un château de carte ? Le fait d'y penser fait monter ton adrénaline au fur et à mesure que la discussion avance, mais il faut rester calme. Montrer ta joie face à tout cela ferait en sorte de bien trop te révéler à ses yeux.
« Par ailleurs je suis persuadé que vous aimez ce que vous faites autant que moi. Passer le cerveau humain au scalpel c'est quelques choses qui nous passionnent tous les deux ! Allez mademoiselle Quinzel, ne me le cacher pas. Nous faisons au final le même travail, mais avec une méthode bien différente ! »
Ton regard est de plus en plus perçant à mesure que la thérapie avance. Tu fais en sorte d'abattre tes pièces avec soin pour essayer de retourner la conversation à ton avantage. Car oui, au final pourquoi faisait-elle ce travail ? Quels sont ses réelles motivations ? Quinzel n'est pas une grande matérialiste et ne souhaite pas rouler sur l'or, malgré le fait qu'elle apprécie sans doute les bonnes choses de la vie. Non, tu t'auto-persuade que le docteur Quinzel possèdes des raisons bien plus profondes pour faire ce genre de profession. La seule différence entre vous deux en revanche, c'est que toi tu as eu le courage d'aller bien plus loin dans l'expérimentation. Tu as su briser les codes de la science et de la psychiatrie en même temps et avec en prime une belle célébrité avec laquelle tu ne te rattaches pas non plus. Si le souhait de la jolie blonde est de gravir les échelons, il te semble naturel qu'elle prenne un exemple total sur toi et sur ce que tu as accompli. Cela n'est évidemment pas possible, ce n'est qu'une de tes élèves et jamais elle n'aura ce niveau.
« Malheureusement, beaucoup de personnes disent que je me suis perdu en chemin, je ne trouve pas que cela soit le cas, mais je respecte les croyances de chacun. Je vous mets en garde cependant, il se pourrait que vous vous égariez en chemin tout comme moi. À l'heure actuelle je pourrais être à votre place et vous à la mienne, les choses vont si vite de nos jours. »
La lumière qui est au-dessus de nous deux faiblit légèrement au moment où tu dis cette phrase. Un coup de chance sans doute, mais une belle mise en scène tout de même. Tu étais en train de passer totalement à l'offensive dans cette conversation et ton seul souhait actuellement étais de voir la réaction de ta thérapeute actuelle. :copyright: 2981 12289 0
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Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Ven 22 Mai 2020 - 19:14
Je retiens un sourire, un peu amusée, il faut le dire, par la tournure que commençait à prendre la conversation entre nos deux esprits. Qu’essayait-il donc de faire là? Pense-t-il qu’en montrant que nous avons des choses en commun il pourrait parvenir à créer un sentiment d’empathie de ma part, pensait-il créer un lien entre nous? Si c’était là son idée, le professeur Crane allait être bien déçu. Même si nous avions tous deux étudiés le même domaine et côtoyée les même couloir de l’université, même si cette homme m’avait par le passé enseigné plusieurs des notions sur lequel, plus tard, il allait porter certaines de ces terribles expériences, nous n’avions rien à voir. Sans que je m’en rende compte, la commissure de mes lèvres se pinça dans une expression de dégoût et de dédain. Non, jamais je ne deviendrais comme lui. J’ai du respect pour mes patients, je sais qu’ils ne sont pas juste des fous comme beaucoup le pense, que ce sont au fond bien souvent des personnes ayant vécu des événements traumatisant les ayant menés au limite de l’humanité seulement, je ne dois jamais me mettre à leur niveau. Garder une distance est l’une des règles des plus importantes pour être un bon psychiatre.
“J’apprécie en effet mon métier en tant que psychiatre monsieur Crane, on ne peut rien vous cacher. Seulement je ne suis pas sûr d’apprécier la dissection de l’esprit humain autant que vous. En effet dans mon travail je préfère pratiquer avec un patient vivant, avec qui je peux discuter.”
Voilà en quoi nous sommes et resterons pour toujours différent et ce qui, en un sens, m’intrigue le plus dans le cas du professeur Crane. Lui qui pendant tant d’années à étudier l'esprit humain et la psychologie d’hommes comme ceux qui peuplent l'hôpital d'Arkham, comment a-t-il ne pas pu se rendre compte qu’il était en train de basculer de l’autre côté du divan? Non, il s’en est rendu compte. Dans chacune de ses paroles, dans le ton de sa voix, on sent qu’il est tout à fait conscient de ses actes, de ce qu’il a commis sur les jeunes filles. Il semble très loin de l’image romanesque du savant fou dépassé par sa création. Il n’est ni un Frankenstein ni un docteur Jekyll mais bien un scientifique qui a voulu mener ses recherches et a décidé de les mener quel qu’en soit le prix et les sacrifices à faire. Voilà sûrement notre vraie différence car en tant que véritable psychiatre, jamais je ne placerais mes propres recherches sur l’esprit humain avant la santé de mes patients. Voilà l’erreur qu’à commise le professeur Crâne et ce qui l'a placé derrière les barreaux. Jamais je ne dépasserais cette règle à la fois professionnelle et personnelle pour le bien d’une expérimentation scientifique.
“Si vous ne vous êtes jamais perdu en chemin c’est donc que vous avez délibérément emprunté la route sur laquelle vous vous trouvez à présent , n’est-ce pas? Ce que vous avez fait subir à ces jeunes filles, vos élèves si je dois le rappeler, vous l’avez fait en pleine connaissance de cause tout cela pour explorer et essayer vos théories scientifique. Pensez-vous aujourd'hui, après avoir été jugé pour ce que vous avez commi, après avoir vu les familles des victimes lors de votre procès, pensez vous que tout cela fut le bon chemin à suivre, à la fois scientifiquement et humainement parlant?”
La lumière au-dessus de nous à faiblit, donnant à la conversation un quelque chose de plus profond et sérieux. Tout cela, bien que sûrement juste causé par le déficit budgétaire et la vieillesse des équipements de la prison d'Arkham, est étrangement cinématographique. En attendant sa réponse, je griffonnais quelques notes sur mon calepin, notamment sur l’apparente tendance de mon patient d’essayer de prendre le dessus de la conversation. Cela n’était pas nouveau, bien sûr, et la même chose avait été noté par tous les précédents psychiatre ayant été en discussion avec le professeur Crane mais, puisque la tendance apparaissait toujours durant notre discussion, il me fallait donc la noter à nouveau. Cette manière d’essayer de prendre le contrôle de ses séances de psychiatrie et même parfois, selon certains, de prendre ses psychiatre attitrés de haut, n’était pas étonnant de la part d’un homme ayant après tout travaillé pendant longtemps comme professeur de psychologie. Sûrement se pensait-il encore supérieur à nous, celà malgré sa place de patient seulement il ne m’aurait pas comme celà. Non, contrairement à de nombreux psychiatres étant passé par cette horreur d’Arkham je ne comptais pas fuire en pleurant, me laisser écraser et détruire par cet endroit. L’épouvantaille ou un autre, quelque soit le patient par lequel je doive passer, je resterais à Arkham jusqu’à rencontrer l’esprit le plus intéressant de ce lieu, celui sur qui j’avais écrit toute ma thèse de fin détude: le Joker.
Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Jeu 28 Mai 2020 - 22:58
You are the product of everything you fear.Son expression faciale rempli de dégout ne t'étonne guère. Tu es habitué à ce genre de réaction lorsque le reflet de son propre miroir transpose deux visages similaires. De plus, la jolie blonde réfute catégoriquement l'idée de ressemblance avec toi avec comme argument le fait que tes expériences tournent assez souvent en enterrement précoce. De simple dommages collatéraux, de ton point de vue. Il est clair que tu ne souhaites en aucun cas la mort des expérimentations, néanmoins les faits sont là. La réaction psychotique fait en sorte qu'il peut arriver une malheureuse attaque cardiaque. Il est clair que cela ne te donne pas bonne presse de la part de tes collègues psychanalystes. En général lorsqu'une étape est franchie, lorsqu'un mur se brise, il faut en payer le prix. Tu connais bien le vieil adage non ? On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs. Au final ce n'est pas toi l'assassin, mais la science en général. Le discours de différence entre toi et mademoiselle Quinzel te fait étonnamment perdre le sourire que tu affichais depuis le début.
« De regrettables accidents, je le conçois, s'il m'arrivait de ne jamais faire d'erreurs dans mes calculs ce genre de choses arriverait moins souvent. »
Éprouvais-tu de l'affection pour tes sujets ? Pas le moins du monde, en revanche il devait toujours y avoir un équilibre dans l'injection de frayeur chez tes victimes et le fait qu'il y avait un risque que la personne en question décède mettait en évidence que ta solution chimique n'est pas encore parfaite. Le sujet doit être toujours conscient de sa peur. En parlant d'affection le professeur te demande désormais si tu éprouvais justement de la compassion pour les familles des sujets. Quel drôle de question. Tu lèves alors les yeux aux plafonds en prenant le temps de réfléchir, laissant ainsi un léger silence s'installer. Tu avais en effet observé la famille de ta dernière victime, un homme rempli de haine à ton égard. Tu t'en es pris à sa sœur et celui-ci ne ta semblerait-il jamais pardonné. À vrai dire tu ne comprenais pas bien la question de ton ancienne élève. Devais-tu avoir des remords ? Toi qui n’avais jamais vraiment considéré l'existence humaine digne d'intérêts que part la science ?
« Pardonnez-moi, je n’arrive pas à saisir. Le bon chemin à suivre ? En ayant vu la famille de la victime ? Lorsque un chercheur fait une expérience sur un rat, est-ce que celui-ci se soucie de la famille d’un vulgaire rongeur ? »
Ton regard redescend vers celui du psychiatre avec froideur, les paroles quant à elle étaient à glacer le sang. S'il y'avait quelque chose à écrire sur son carnet, ce serait celui de l'inexistence d'empathie de ta part. Tout ce que tu connais à l'amour, à la compassion et à l'humain, c'est à travers des livres d'anthroposophie comme ceux de Rudolf Steiner. Tu n'as jamais vraiment aimé. À vrai dire, Quinzel a raison sur un point. Vous êtes tous les deux des passionnés de thérapie, mais la comparaison s'arrête ici. Lorsque toi tu te rattaches à la frayeur et à l'épouvante. La jolie psychologue est très intéressée sur l'expression de la folie pure et du chaos déstructuré. C'était d'ailleurs criant lorsque tu avais commencé à lire sa thèse sur le Joker, peu avant le remerciement de l'université. Le bel oiseau avait mis tant de fougue dans ses recherches sur le prince du crime que tu étais impressionné par l'investissement de son travail. Il est dommage que tu n'aies pas eu le temps de le corriger.
« Je suppose que vous posez des questions bien différentes au Joker. J’en déduis même que vous l'avez déjà rencontrée, non ? Votre travail en dernière année sur lui était brillant, vous pouvez me croire. »
Tu ne savais pas le moins du monde ce qu'elle pouvait lui trouver d'intéressant. Lors de tes débuts dans le monde criminel s'il y avait bien une chose que tu as apprise, c'est de ne jamais t'approcher de ce personnage délirant et débordant de blague de mauvais goûts. Pourtant, tu as cette étrange sensation d'avoir touché quelque chose dans la sensibilité du professeur. Peut-être n'est-ce là qu'un ressentiment, sans grande importance. Tu étires tes doigts tant bien que mal pour faire passer la douleur des menottes tout en écoutant avec intérêt la réponse de Quinzel.:copyright: 2981 12289 0
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Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Mar 9 Juin 2020 - 21:26
« Pardonnez-moi, je n’arrive pas à saisir. Le bon chemin à suivre ? En ayant vu la famille de la victime ? Lorsque un chercheur fait une expérience sur un rat, est-ce que celui-ci se soucie de la famille d’un vulgaire rongeur ? »
La perte totale de la capacité à ressentir de l'empathie pour un autre être humain, ne plus le voire et le considérer comme un égal mais bien comme un être inférieur, justifiant alors la pratique de la plus horrible des tortures qui soit sur sa victime. Voilà qui est sûrement la chose la plus commune à tous les patients de cet horrible hôpital. Sans détourner mon regard du siens, je tourne les pages de mon petit cahier et ajoute son nom à la liste des patients avec qui j’ai pu discuter et ayant tous eu les mêmes paroles sur leur rapport avec les autres. Poison Ivy, Killer Croc, maintenant l'épouvantail… Tant de cas similaire malgré des histoires bien différentes. Est-ce lui aussi aura les même mot? Joker. Ce serait décevant, très décevant… Qu’une personnalité aussi intrigante et fascinante se révèle au final n’être qu’un autre patient typhique… Sans que je m’en rende compte, un soupir m’échappe. Puis il faut se concentrer.
« Je suppose que vous posez des questions bien différentes au Joker. J’en déduis même que vous l'avez déjà rencontrée, non ? Votre travail en dernière année sur lui était brillant, vous pouvez me croire. »
“Monsieur.Crane le but de notre séance n’est pas vraiment de parler de mon travail mais plutôt du votre.”
Quelque chose dans mon attitude se tend immédiatement, comme si la simple mention du nom du célèbre criminel avait soudainement et radicalement changé le ton de notre conversation. Je refuse de discuter du Joker avec cet homme, non… C’est bien plus profond que cela, je ne peux pas. Les gens normaux ne comprennent pas que je puisse étudier cet homme, à la recherche d’une origine, d’une réponse à l’énigme profonde que cet homme représente. Mais lorsque je leur apprends que je suis psychiatre spécialisé dans les personnalités dites “extrêmes” ils hochent la tête, se disent que c’est bien, que j’essaye sûrement de le soigner, pour le bien de la ville, de l’humanité ou je ne sais quoi d’autres. Mais monsieur Crane est un psychiatre, il sait que personne ne peut soigner le Joker. Au mieux, ceux qui espèrent le comprendre sont au mieux stupide ou à lego surdimensioné au pire, et bien… Fou.Je lève les yeux et l’horloge répond à ma complainte. L’heure de session est finie, temps pour moi de remballer mes affaires et de rejoindre le monde extérieur, là où je suis libre de me mouvoir et d’être tandis que lui restera enfermé. Je ferme donc mon carnet et glisse mon stylo dans la poche de poitrine de ma chemise avant de me relever.
“Voilà qui marque la fin de notre séance monsieur Crane, nous nous reverrons normalement la semaine prochaine, même jour même heure. Bien sûr, faisant maintenant partie de votre équipe de psychiatre référent vous pouvez demander à me contacter au cours de la journée en allant parler à n’importe quel surveillant de salle. Quelque soit le besoin et quelque soit l’heure.”
Sans un mot agréable, autre que l’habituel discours professionnel, je me lève et repousse la chaise contre la table avant de quitter la salle, sans un dernier regard pour celui qui a été jadis mon professeur. Un nom résonne dans mon esprit alors que je traverse les couloirs vers la sortie. Il est encore trop tôt pour que le rencontrer pour moi, en attendant il faudra que je passe un peu plus de temps face à des esprits moins intéressant comme celui du professeur Crane.
Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre. Ven 12 Juin 2020 - 15:17
You are the product of everything you fear.Un soupire de déception chez ta psychiatre ? Cela te surprend de prime abord puis tu en déduis simplement que mademoiselle Quinzel est quelqu'un qui s'intéresse définitivement à toi simplement par le fait que la société actuelle te considère comme étant mentalement instable. Et la question première qui t'effleure l'esprit est la suivante. Quinzel est-elle déçue de ta soi-disant folie ? La trouve-elle trop classique pour pouvoir rivaliser face à celle du Joker ? Au final tu ne le sauras peut-être jamais et cette hypothèse ne peut t'empêcher de sourire. Si tes soupçons sont fondés il n'est pas autant tordu que le fait de hiérarchiser et de juger la folie de chacun des patients. Néanmoins, tes interrogations doivent encore attendre, car sa prochaine réaction est encore un peu plus intéressante. En effet, c'est la première fois dans la séance que Quinzel pose les limites après ta question sur le Joker. Tu te contentes de scruter sa réaction et de découvrir l'une de ses failles probables :
« Monsieur Crane. Le but de notre séance n’est pas vraiment de parler de mon travail mais plutôt du votre. »
« Oh, c’est vrai ! Veuillez me pardonner j’ai tendance à me dissiper. »
Lors de tes précédentes expérimentations tu as pris le réflexe de voir les muscles de tes rats de laboratoires se tendres sous l'effet d'une forte émotion et notamment la peur. Cela est bien moins visible chez ton ancienne élève, mais tu la sens un peu crispé. Tu comprends sa situation. Après tout toi aussi tu n'apprécies pas que l'on remette en cause l'objectif de ton travail et ta question était sans doute maladroite. Qu'importe, tu as découvert sa faille. Il ne reste plus qu'à t'y engouffrer. Tu envies le prince du crime. Qu'une personne si studieuse que mademoiselle Quinzel s'intéresse autant à lui doit être honorable et il faut croire qu'être totalement déstructuré mentalement attire les fascinations des personnes les plus talentueuses. Ou bien est-ce de l'amour ? Cette petite question aux allures de blagues, selon toi, t'amuse et tu t'apprêtes à prendre encore un peu de temps pour discuter. Cependant, Quinzel te stop de suite en te disant que la séance est terminée, d'une posture professionnelle impeccable :
« Quel dommage ! Je pourrais parler avec vous pour l’éternité ! »
Ton ancienne élève t'annonce que la prochaine séance est la semaine prochaine. Elle t'annonce ensuite que le moindre souhait ou aide, tu peux la lui demander. Tu serais presque touché par la main qu'elle te tend, si seulement elle était sincère. Elle se lève alors de son siège et se contente de tourner les talons sans t'adresser le moindre regard. Quel manque de reconnaissance et de gentillesse de la part de quelqu'un qui est censé incarner le secours psychologique au plus démunies. Tu te surprends presque à juger ton ancienne élève comme quelqu'un qui ne cherche que ses propres intérêts et qui ne souhaite assouvir que ses obsessions primaires. Au final tu ne t'es peut-être pas trompé sur son compte. Une minute après que ta psychiatre soit sortie, deux gardes viennent à deux afin de détacher tes menottes de la table. Cela fut une séance plutôt enrichissante pour toi et cela t'a permis de tuer le temps afin de discuter un peu.
« Allez Crane, retour en cellule. »
Tu jettes un regard à l'homme de sécurité et te contente de t'avancer vers le la sortie de la salle. Tout le chemin retour tu repenses à ce prince de pacotille, le Joker. Les médias n'ont de sujet que pour lui et ses méthodes barbares. Selon l'opinion majoritaire, ce serait lui qui possède la clef du chaos et de la discorde. C'est en cela que des vulgaires esprits influençables comme celui de Quinzel sont aujourd'hui à ses pieds. Néanmoins, il n'est pas impossible que tu aies toi aussi une carte dans ta manche. Te voilà désormais aux portes de ta cellule et tu sens alors une main te pousser à l'intérieur. Tu commences à peine à te retourner que tu aperçois la porte se fermer derrière toi. Des bruits de pas s'éloigne alors et te voilà de retour à la case départ.:copyright: 2981 12289 0
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Sujet: Re: L'élève et le maître, le patient et le psychiatre.
L'élève et le maître, le patient et le psychiatre.