Nom & Prénom du Personnage : Carmine Falcone
Alias : Le Romain
Nationalité : Italo-Américaine
Âge : 54 ans
Métier : Chef du clan Falcone
Groupe souhaité : Mafias
Votre but à Gotham City : Reprendre ma ville.
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Régulière et bonne.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Souvent
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Premier compte :)
Liens éventuels de ton personnage : Je suis le roi de la Pègre, tout le monde me veut.
Parle nous un peu de toi : J'ai pas spécialement grand chose à dire, j'aime Batman :)
Comment nous as-tu trouvé ? Google
Mot de passe du règlement ?
Code mangé par Amy Veux-tu être Parrainé ? Non
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Typé d'Italie, Carmine Falcone arbore les traits d'un homme à la fois vieillissant et terriblement séduisant, une des caractéristiques de l'homme italien à bien vieillir et à demeurer irrémédiablement attirant. Sa coupe de cheveux en brosse tire entre le gris et le blanc, finement coupée, dans les meilleurs barbiers de la ville de Gotham City. Pour tout dire, Carmine Falcone est un homme qui aime prendre soin de lui, qui aime se mettre en valeur tant sur le plan physique que sur le plan vestimentaire. Sa bonne musculature lui donne une certaine expérience de la vie, et un travail de soin sur lui-même, une bonne condition physique pour nettoyer les rues de Gotham à sa manière. Sa moustache, fine et tiré sur le gris est une marque de respect vis-à-vis de son père, qui la portait comme lui autrefois. Ses yeux sont un contraste étonnant de bleu-gris, assez agréables, assez pâles, Falcone a néanmoins quelques soucis de vue, et porte souvent quelques lunettes pour mesurer l'ampleur des dégâts qui se sont déroulés dans sa ville. Trois griffes, trois cicatrices infligées par Catwoman sont clairement visibles sur la joue droite de Falcone, ce qui accentue son côté marqué à vie par Gotham City. Dans l'ensemble, ses tenues sont toujours assez classes, assez bien détaillées, assez bien coupées, il aime les tenues de luxe et possède un bel assortiment de fringues dans son appartement personnel. La rose est l'emblème de Carmine Falcone, une fleur qui hélas, ne pousse plus aux abords de Gotham City, mais il est temps de revoir cette magnifique fleur de nouveau pousser.
Carmine Falcone est un homme de tradition, de connaissances et de puissance. Le nom "Falcone" incarne le respect, la force, et c'est dans cette optique que Carmine grandit toute sa vie. La vie a toujours été douce du temps où il dirigeait Gotham, du temps où il fut le roi. Très en relation avec l'ancien maire de Gotham, Hamilton Hill, dont il a aidé au financement de sa campagne électorale, et en excellent termes avec Gillian Loeb l'ancien commissaire de la ville, Falcone était un dieu qui surplombait la ville, pas une seule décision n'était prise en son absence. C'était un état divin, où Gotham vivait selon ses lois. Carmine Falcone est quelqu'un d'assez égocentrique, tout doit tourner impérativement autour de lui et de ses affaires. Falcone ne s'intéresse pas aux inutiles, aux gens qu'il méprise, il les asphyxie financièrement avant de leur porter le coup de grâce, c'est comme cela qu'il s'est occupé de Luigi Maroni après avoir reçu neuf balles dans le ventre. Falcone est mené par la vengeance, par l'arrivisme, il veut toujours plus de pouvoir, politique ou juridique. Il veut que tout se passe selon ses envies. Il incarne à peu près le self made man, le côté éthique en moins. On dit que Carmine Falcone est un monstre, oui. Selon de nombreux aspects, Carmine est un manipulateur qui bouge ses pièces dans l'ombre, on ne l'attend pas, on prie pour que Falcone ne s'occupe pas de vous. Du temps où Falcone régnait, la baie de Gotham n'a jamais été aussi peuplée par les touristes aux chaussures de béton. S'il garde bon nombre de ses pires ennemis auprès de lui, c'est qu'il s'en tient au proverbe : "Gardez vos ennemis près de vous", ainsi, il est plus à même de les surveiller et de les tenir en laisse. Hélas, tout homme puissant à ses faiblesses : Sa femme, Louisa Falcone, morte en couche quand le petit Alberto est né, le dernier et le chéri de Carmine, son préféré. La grande Sofia, fille aînée et meilleure arme du Romain, meilleure femme de toute la famille, prête à aller en prison pour son père, mais malheureusement, elle éprouve une certaine attirance pour Salvatore Maroni, et Carmine voit d'un très mauvais regard cette relation. Quant à Mario, ne parlons pas des brebis galeuses de la famille ... Quant au sujet de Kitrina, mieux vaut étouffer cette affaire sordide et ce moment d'égarement. Les bâtardes incestueuses ... Il aurait mieux fallu la noyer dès la naissance.
Notre histoire débute en Italie, dans les années soixante. Carmine Falcone est un adolescent fraichement repéré par Don Fillipe Verinni, un des plus prometteurs mafiosi que compte la "Botte" de l'Europe. Le père de Carmine est envoyé à Gotham City afin de gérer les affaires de la Famille Verinni dans la ville en pleine expansion, quant au jeune Carmine, il devient un héritier en puissance dans l'illustre famille de Fillipe. Carmine est l'unique héritier mâle de l'alliance Falcone-Verinni et il se doit d'être prêt à assurer le rôle de chef de famille dans l'avenir. Sa sœur, Lucia, est une fille gentille, mais bien trop bête pour gérer parfaitement les affaires, de plus, sa condition de femme fait d'elle une moins que rien dans la caste des Hommes de la Famille. Alors que son père fait fructifier les intérêts des Falcone-Verinni, Carmine grandit jusqu'à atteindre l'âge d'Homme, et de devenir ce pourquoi il a été conçu. En effet, pour éviter les guerres de clans et les nombreuses querelles entre les deux familles, Falcone se doit d'être l'harmonie même des deux familles, ainsi, Fillipe Verinni, son grand-père, lui offre un choix des plus faciles afin qu'il puisse obtenir la paix dans les deux grandes familles. Falcone se doit d'épouser Louisa Vittorio, une fille d'un Don de la région du sud de l'Italie en déclin, et de concevoir un héritier mâle pour perpétuer la lignée. Or, Louisa mit en couches une enfant, très vite, Carmine, obsédé par l'idée de partir à Gotham City et de prendre en main les affaires, décide d'abandonner l'enfant et de le faire disparaitre. Il demande à Milos Grapa, dit le Protecteur, de tuer l'enfant. Au moment même où celui-ci s'apprêtait à brûler vif l'enfant dans le fourneau, Louisa implora Milos de le confier à des nonnes. Carmine fut néanmoins envoyé à Gotham City, avec sa femme de nouveau enceinte, pour aider son père dans des affaires qui devenaient plus difficiles, à cause d'un certain Luigi Maroni. Verinni offrit une bague à Falcone, une bague familiale, celle des Don de la Famille, Verinni lâchait son emprise sur Gotham et l'offrait à Falcone, qu'il voyait comme une chance pour les affaires en Amérique. Verinni espérait beaucoup de Falcone, ainsi que de profiter des apports de ce continent lointain. Prenant un bateau pour l'Amérique, Falcone disait au revoir à jamais à son Italie natale.
Arrivant à Gotham City, Falcone est pris en charge par son père, qui le conduit au domicile résidentiel de la Cosa Nostra Falcone à Gotham. Très vite, on le briefe sur l'état des ventes, sur la prise de possession des territoires et sur le clan Maroni. Carmine comprend très vite que le danger ne vient pas seulement des Maroni, mais aussi des autres ethnies de Gotham, comme les chinois, les latinos, et les siciliens. Il fallait composer avec, la seule règle était de les asservir et de les détruire un à un. Un plan qui a plutôt bien marché au début, mais les Maroni se sont révélés plus coriaces. Lors d'une guerre des gangs, Carmine reçut neuf balles dans le corps, et son père l'emmena en urgence au Manoir Wayne, où il fut soigné dans la plus stricte intimité par le Docteur Thomas Wayne. Remis de ses blessures, Falcone n'oubliera jamais la dévotion et la compassion que Wayne a faite en le ramenant à la vie. Alors que les Maroni payèrent chèrement la tentative de meurtre sur Carmine, Louisa mit au monde trois autres enfants : Sofia, Mario et Alberto. Hélas, Louisa mourut suite à la naissance du dernier, et son corps fut rapatrié en Italie. Carmine ne se remettra jamais de la mort de sa femme. Il éleva ses enfants en ayant une préférence notable pour Alberto, le fils qui a survécut. Mario grandit dans la haine des activités de son père, quant à Sofia, elle tourna mal très très vite en étant incarcérée dès ses dix-huit ans à Blackgate. Les Maroni firent serment d'allégeance aux Falcone, et se mirent de leur côté. Malgré de nombreuses tensions, Luigi Maroni se retira et Salvatore, son fils, en prit les commandes. L'emprise du Romain s'était étendue dans toute la ville, il contrôlait la police, le GCPD, la Mairie et il donnait même son argent au maire qui fermait les yeux sur les activités de Falcone. Personne n'osait s'en prendre à Falcone, personne ... Quand la mort des époux Wayne survint, Carmine fit une promesse au jeune Bruce à l'enterrement, Carmine lui promit qu'il pourrait lui demander ce qu'il veut, un jour, en dédommagement de ce que Thomas Wayne a fait pour lui jadis. Puis, la vie reprit son train-train habituel, et tout l'Empire Falcone était imprenable, il avait triomphé, il était devenu ce pour quoi on l'avait élevé. Un homme intouchable, un homme qui avait la puissance.
Puis vinrent l'année de la descente aux Enfers. Batman, un justicier qui commençait à s'en prendre aux affaires du Romain, un type habillé en chauve-souris qui avait détruit tout ce que Carmine avait bâti, avec sa famille, en quelques mois. Pire encore, des ordures comme Red Hood One, Black Mask ou le Pingouin s'étaient emparés de nombreux territoires appartenant à la famille Falcone, sans vergogne, sans honte. Même Lucas Falcone, qui devait négocier avec le Pingouin à bord d'un dirigeable une vente d'une arme WayneTech, a été propulsé hors du dirigeable par le même Red Hood One et son gang. Pour tout dire, Falcone était furieux, et c'est à ce moment-là qu'il tenta le tout pour le tout. S'associant avec une jeune voleuse du nom de Catwoman, celle-ci le poignarda dans le dos en le trahissant et en lui entaillant la joue droite de trois griffes. Ses hommes vaincus, Falcone se terra à Tokyo, employant des mercenaires et des hommes de la Triade, il prit possession des nombreuses affaires de la ville asiatique. Méditant sur son plan, il sait que quelque chose approche. Le temps a passé et Gotham le rappelle à lui, maintenant, il était temps de revenir à la maison. Gotham City redeviendra un havre de paix.
Aucun Pouvoir
Gotham City ...
Ma Ville.
Alors que le Jet se pose agréablement et en douceur sur le tarmac de l'aéroport de Gotham City, l'hôtesse vient à moi, m'apportant une dernière collation avant que je ne quitte l'appareil. Les appareils de luxe sont toujours un moyen agréable de passer le temps quand on ne peut rien faire, hormis d'attendre. Les hôtesses furent charmantes, typées asiatique oui, mais agréables. Alors que je me lève, une fois l'appareil posé et stabilisé, je descend tranquillement les marches de l'avion, mes lunettes teintées rouge pourpre, couleur des roses, vers ce qui est le petit comité d'accueil de mes meilleurs hommes de main, ceux qui ont fait profil bas, ceux qui se sont laissés caresser dans le sens du poil par toutes les ordures qui gèrent mon affaire. Mon retour se fait doucement, calmement et sans trop de bruit, pour ne pas faire "peur" à mes rivaux. Cobblepot, Sionis, et les autres qui s'étaient appropriés mon trône.
Alors que je prend le petit bus qui relie la piste et l'aéroport, je regarde ma montre. 10h21 du soir, la nuit sur Gotham est si belle, si lumineuse, c'est ma ville après tout. Elle reflétait néanmoins quelque chose de moche, quelque chose de fini, une modernité qui ne me plaisait pas du tout. Alors que je pénètre dans l'aéroport, deux des hommes qui sont derrière moi, Milos et Mirti, me font signe d'aller dans une petite salle de l'aéroport réservée à nos soins. Tout avait été arrangé, j'avais pris rendez-vous avec un des investisseurs de la Mafia les plus importants du moment, un certain Cesare Regoli, un homme à poigne disait-on, un homme qui avait repris quelques rênes dans cette foutue ville. La salle était propre, impeccable, ce qui était bien aux USA, c'est qu'on pouvait louer des salles non loin des aéroports pour organiser des meetings, comme les hôtels Hilton, toujours près des aéroports, insonorisés, et pratiques. Bien que ce n'était pas un Hilton en soit, le bâtiment restera néanmoins utile pour notre première rencontre.
"Milos, Mirti, gardez la porte."
Les deux hommes de main, totalement à l'opposé au niveau du physique, s'exécutèrent sans broncher. Alors que Falcone se dirigea vers un vase rempli de roses rouges, il caressa des doigts les feuilles de cette fleur qui symbolisait son empire. Tandis que Gotham, elle, semblait vaciller à travers la vitre devant laquelle le vieux parrain l'observait. Un jour, elle serait à nouveau à lui. Tandis que Falcone délaissa la fleur pour se diriger vers le bar, il pensait déjà à ses plans pour la ville. Une main-mise sur le Gotham City Police Department ? Avec un Gordon en parfait état de marche, impossible d'espérer quoi que ce soit. S'occuper de la formation du SWAT ? Peut-être ... Les membres de la formation ont toujours eu soif d'argent. J'étais seul, ce soir, si près de ma ville, si près que je pouvais la toucher, si près ... Et tellement loin de la reprendre.
"Mais Rome ne s'est pas faite en un jour."
Je parlais à haute voix, surement la sénilité qui commençait à pointer ? Surement, de toutes façons, j'avais fort à faire, et Gotham City avait besoin d'un parrain à forte poigne. Quelqu'un capable de reprendre les affaires en main et de débarrasser la ville des parasites qui lui sucent le sang. J'avais entendu parler de ce Regoli, de ses investissements, et bien sur, il incarnait cet espèce de "jeunesse" arriviste que j'ai très bien connu dans mes jeunes années. L'espoir ne réside pas que dans les armes, pas que dans le nombre d'hommes prêts à sacrifier leurs vies pour une cause, la Cosa Nostra en l’occurrence, mais en la volonté d'un meneur. Vous pouvez avoir les ressources que vous voulez, vous n'aurez pas la motivation des gens, mais promettez leur quelque chose, et ils serviront dans la joie vos rêves. Ce soir, il était temps de mettre à profit ce rêve et de faire quelque chose.
Un bruit à la porte. Surement mon contact ...
"Entrez."
De ma voix calme et sobre, je donne le ton pour que le contact entre. Je serre deux verres, un pour moi, un pour lui. Au bout de cette conversation, peut-être que nous aurons de quoi pactiser, et de quoi construire pour faire de Gotham une ville bien meilleure qu'elle ne l'est en ce moment. Je tend ma main, celle où mon anneau se trouve. Le salut est quelque chose d'assez important pour moi, et j'attends de mes alliés ce geste.
"Buona sera, Sébastian ..."