Jassem (Arno Dorian : première tenue) - Tenue sous la copie de celle de Jassem

Dire que Gotham était un endroit dangereux, était un euphémisme si doux qu’un politicien ne l’aurait probablement pas utilisé lui même. Quand des ahuris en venait à jouer les justiciers en collant et déguisés en chauve souris, on se doutait bien qu’on en était arrivé à un stade où plus rien n’était à sauver. C’était un terrain parfait pour un homme comme lui. Lui qui était toujours prêt à mettre ses talents au service d’un plus grand bien dont il était persuadé du bien fondé.

Alors qu’il préparait son attirail, posant les yeux à nouveaux sur ce masque caractéristiques qui était devenu sa marque de fabrique, il en s’en persuadait à nouveau. Ce soir il prendrait une nouvelle vie, mais une qui ne méritait pas de vivre. Une dont la mort ne serait que bénéfique pour trop de monde pour qu’elle puisse être évité. Un assassin. Une pourriture. Si ses lames étaient sentientes, nul doute qu’elle serait assoiffée du sang d’individus tels que lui.

Et ce, même si cette demande devait venir des Penintente. Malheureusement, Gotham était un endroit où pour pouvoir se débarrasser de la vermine, il fallait collaborer avec elle. Oh, nul doute que leur tour viendrait sous peu. Mais sous ses airs des justicier, Slade restait un mercenaire : Dans la fange qu’était les bas-fonds de la ville noire, celui avec la bourse la plus étincelante guiderait son épée dans la pénombre.

Tout équipé, arborant enfin son masque, Deathstroke parcourait la ville de toit en toit, confiant sur sa réussite de son opération nocturne. Pour autant des informations qu’il avait pu avoir, Jassem n’était pas quelqu’un à prendre à la légère. Mais il était aussi très reconnaissable, avec des renseignements clair sur ses agissements, sa manière de s’habiller, et évidement cette fameuse cicatrice qui lui avait valu d’être identifié par la famille mafieuse.

Cette nuit, il devait le retrouver dans le vieil immeuble de cette société écran des Penitente, en plein coeur de Old Gotham. Quelques gardes devaient tenir l’endroit, mais il n’avait aucun doute quand a leur survie. Si on l’avait appelé lui pour ce travail, c’est que personne ne pouvait l’arrêter sur place. Mais bien sur les gros bonnets eux, étaient bien au chaud chez eux, laissant leur sous-fifres prendre les coups pour eux.

Il arrivait dans l’immeuble par la porte d’entrée. Il savait que l’accès de secours était condamné depuis des années, et les bureaux de la direction impraticable par les fenêtres. La seule sortie était par l’escalier de service, la présence d’un ascenseur étant anecdotique dans un lieu aussi vétuste.

Pas à pas, il découvrait les cadavres encore chaud des victimes de Jassem. Les blessures étaient nettes, aucune trace de réelle lutte alors qu’il montait les marches. Il était fidèle a sa réputation. Le rythme de son coeur s’accéléra alors que l’adrénaline commençait à monter. Attrapant ses sabres, un sourire se fendit derrière son masque.

Après tout, quand notre loisir était la chasse, est-ce que la traque n’était pas le plus excitant ?

Sans surprise il retrouva Jassem dans les bureaux de la direction. Après tout, c’était ici qu’il comptait trouver ses cibles. Dans la pénombre de ces bureaux, il ne le distinguait pas bien avec cette cagoule, ce qui rendait compliqué de voir sa cicatrice. Mais il tenait dans ses mains les armes qui avaient ôté la vie aux corps jonchant le lieu. Il savait très bien qui il avait en face de lui.

- Impressionnant. Vois-tu, même si personne ne crache sur de l’argent facile, je déteste quand mon talent est mis au service d’une traque de petites raclures.

Faisant quelques moulinets rapide avec son katana, il le brandit en face de son opposant.

- Mais il semblerait que tu n’es pas ici pour me faire perdre mon temps. As-tu une dernière parole avant la fin de ta dernière nuit dans cette ville ?