Sujet: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Dim 26 Nov 2023 - 21:59
Type de RP : normal
Date du RP : 15/10/2019 (vous n'êtes pas obligé de mettre un jour précis, sauf si c'est important (décès, mariage, anniversaire)
Participants: Uriel, Batman
Trigger warning: Un petit peu de violence
Résumé:
Le Croisé noir et l’Ange blanc
feat. Batman
Une autre nuit. Une autre patrouille. Ma dixième depuis mon arrivée à Gotham il y a un mois.
"Qu’est-ce tu fais dehors, toute la nuit ? Tu ne vas pas en boîte quand même ? Tu as trop peur d’emmener ta tante ?" me dit souvent Susanne, moqueuse. Si elle savait.
Cette nuit, je m’étais aventuré un peu plus loin dans Gotham. La visiter le jour est une chose, la découvrir la nuit en est une autre. Après quelques semaines à patrouiller dans Burnley , où moi et Susanne habitions, je m’aventurais vers Otisburg dont on m’avait vanté, ou plutôt, mit en garde contre la criminalité qui régnait ici-bas. Otisburg se trouvait un peu plus loin dans Burnley, à un endroit que je n’avais pas encore visité. L’air était humide lorsque, crapahutant aux alentours de l’église St Alwasius, j’apercevais un groupe d’hommes qui avaient pénétré dans le cimetière.
"Non mec ! Moi je pille pas les tombes. Les braquages, le kidnapping pourquoi pas. Mais on touche pas aux macchabées ! - Fais donc ce que tu veux, mais t’auras pas ta part. T’as qu’à guetter si t’as la trouille."
L’homme s’empara d’une pelle et commença à creuser dans un tombe, dans l’espoir de trouver quelque bijou de valeur. Je me trouvais maintenant sur le toit de l’église. 3 hommes, âge moyen. L’un boîte légèrement. Celui qui fait le guet est armé. Alors qu’il levait les yeux, il écarquilla les yeux dans ma direction. Je prenais un long souffle avant de fondre sur lui.
Il se prend mon coude sur le visage de plein fouet. Il tombe. Je suis sur mes pieds.
1 seconde.
Je me cambre et fonce vers l’homme en face de moi. Il ouvre la bouche pour avertir son collègue qui est dos à moi. Coup de pied dans l’estomac. Il a un réflexe vomitif. Il titube.
2 secondes.
L’homme qui creuse se rend compte de ma présence et amorce un geste pour lever sa pelle. Je lui inflige un coup à la pomme d’Adam. Il tombe. Neutralisé.
3 secondes.
Le premier homme tend le bras pour ramasser son revolver. Je prépare le couteau de lancer dissimulé dans ma manche. Je vise son genou. Tir parfait. Douleur incapacitante. Malaise vagal. Neutralisé.
4 secondes.
Le deuxième homme commence à se remettre sur ses deux pieds. J’administre un coup de coup de genou à la mandibule. Mâchoire brisée. Neutralisé.
5 secondes. J’expire.
J’ai neutralisé 3 hommes dont un armé en 5 secondes. Je me suis ramolli. La lune est haute et les trois hommes gisent au sol dans l’herbe humide. Tout d’un coup, j’aperçois un mouvement vers ma droite, une figure pousse un cri d’horreur et rentre en trombe dans l’église.
"Mince, sûrement un quatrième que je n’ai pas vu" me dis-je.
Je ramasse le couteau dans le genou du guetteur, qui émet un râle caverneux, et me précipite vers le bâtiment, n’ayant pas l’intention de laisser le survivant s’échapper. Je prépare mon couteau mais je n’ai pas besoin de m’en servir, il n’est pas très rapide. En quelques secondes je le rattrape. Au sol, il fait un bruit qui ressemble à un sanglot et essaye de se servir d’un cran d’arrêt qu’il a prit de sa poche. Il tente de me mettre un coup de lame que, malheureusement pour lui, j’évite facilement avant de lui casser cette même main.
"Argh ! Tu veux quoi mec ? Laisse moi partir et je te donnerai du fric, je te le jure !"
Il me prend l’envie de l’étrangler. Malgré ma relation ambiguë avec la religion, j’ai toujours pensé que les criminels ne s’approcheraient jamais des églises, que ces bâtiments étaient des sortes de zones neutres que les gangsters n’attaquaient jamais par superstition ou par respect. Apparemment j’avais tort. Je luttais contre une envie impérieuse de lui faire avaler ses dents mais me contenta d’un coup de manchette dans la nuque pour le faire taire. Je profitais un moment du calme et de la beauté d’une église. Des hommes ont construit ce bâtiment pendant plusieurs années pour faire plaisir à un dieu dont ils n’avaient aucune preuve de la réelle existence. Les rayons de la lune passaient à travers les vitraux et donnaient une atmosphère quelque peu ésotérique à l’endroit. J’avais l’intention de tourner les talons avant que quelqu’un ne vienne mais je me sentais observé tout d’un coup. À la vue d’une silhouette qui se trouvait à côté de l’entrée, je n’hésitais pas et je m’empara de mon couteau pour le lancer vers l’individu. Le cri de douleur auquel je m’attendais ne vint pas. À la place, la silhouette arrêta net mon couteau. En observant bien, je me rendis compte que la silhouette arborait deux grandes oreilles et une cape. Il ne m’en fallait pas plus pour me rendre compte d’à qui j’avais affaire.
Dernière édition par Alex Lacroix/Uriel le Lun 27 Nov 2023 - 8:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Lun 27 Nov 2023 - 7:56
The Dark Knight
Un simple geste pour dévier la lame qui fonçait vers moi. Habituellement, je suis aussi silencieux qu'une ombre, mais j'avais épié l'homme qui avait attaqué ces crapules. Cette église fait partie de mes rondes nocturnes et visiblement, j'avais eu la bonne idée de passer ici ce soir. Pourquoi une patrouille de routine ne se déroule jamais calmement à Gotham City ? Tout simplement parce que la ville est là pour nous retourner la tête au moment où ça dégénère le plus simplement possible. Gotham est une ville sans cesse en renouvellement, en bien ou en mal, et malheureusement, les effets de la crise économique ont brisé le mental et le bien-fondé de notre société dans ce côté-ci de l'Amérique. Merci au Gant Noir pour ce travail de sape. Bien que j'enviais parfois le calme et la tranquillité de Métropolis, Gotham avait son charme, et j'avoue que je préférais largement m'occuper de mes monstres que ceux de Clark. Une patrouille de routine qui se termine en bagarre générale dans une ruelle sale, la pluie tombe, tardivement en ce moment, et je regarde dès à présent les corps des crapules à terre, ce soir, dans ce cimetière. Quelques petits criminels, la police retrouverait leurs corps inanimés et inconscients dans quelques heures. Cela rassurerait le GCPD, du moins, je me plaisais à le croire. Reprenant mon appui, je me permettais de garder un œil sur l'homme qui s'improvisait vengeur masqué dans ma ville. Faisait-il partie de mon bestiaire personnel ? Parmi les possibles criminels échappés, dont le Joker en faisait parti, savoir qu'il y'en avait encore dans la nature m'inquiétait. Même lui, le Joker ... Pour tout dire, il restait une énigme en matière de préméditation et de crimes, et sa curieuse disparition ne me plaisait assurément pas. On murmurait qu'il s'était échappé d'Arkham en compagnie de détenus mineurs et inintéressants, je finirai bien par retomber sur eux et ils me mèneraient au Joker. Les criminels sont lâches, superstitieux et souvent répétitifs dans leurs actions. Mais ce qui m'intéressait ce soir, c'était la silhouette qui venait de mettre à terre ces pilleurs de tombes.
Il est tard pour rendre hommage aux morts.
Fait gaffe, Bruce. Je ne le sens pas celui-là.
Mes yeux se fixent sur l'homme masqué, comme si je désirais juger son âme au plus profond. La douce voix de Tempérance résonne dans mon casque, et je comprends légèrement ce qu'elle sous-entends. Le criminel Onomatopée m'avait eu, par le passé. Je surveille attentivement l'homme en face de moi. Alors que Gotham s'enfonçait, j'avais besoin de savoir où j'en étais. Où était passé Dick ? Et Tim ? Et tous les autres héros comme Nightrunner ou Luke ? Que devenaient-ils ? Pourquoi ne pas avoir de leurs nouvelles ? Cela m'inquiétait, vraiment, en dépit des apparences, la moindre idée qu'on puisse les attaquer et s'en prendre à eux me terrorisait. Mais ils étaient formés, et ils connaissaient les ficelles du danger. En attendant, cela ne résolvait pas mon problème actuel, à savoir, qui est cet homme ? Et pourquoi ? Tenant le couteau dans ma main, je le laisse retomber, sur le sol froid.
C'est un joujou très dangereux, il pourrait blesser.
J'essaie de perturber de mon aura, de mon indifférence, l'être qui se tient devant moi. Un homme, vêtu comme un de ces pèlerins du passé. Nouveau en ville ? Je ne le connaissais, il fallait donc que je redouble de prudence. Surveillance et protection ... Mais à quel prix ? Toute société qui prône ce genre de pensée se pouvait être ambitieuse aux premiers jours, séduire un électorat assez craintif et perdu, puis, se révéler être le pire des tyrans une fois au pouvoir. Et c'était ce qui était en train de se passer, merci Cobblepot et ses sbires les plus infâmes. Je parle sèchement, me dévoilant et sortant de la pénombre. La silhouette ombrée se détacha pour se montrer en pleine lumière, et Batman se dévoilait sous les yeux de ce jeune justicier. J'étais paré à le contenir si jamais les choses venaient à mal finir. Après tout, à Gotham City, je faisais l'objet de nombreux fantasmes, tous aussi fous les uns que les autres. Batman incarnait tous les mystères, tous les délires, et force était de constater que, malheureusement, c'était moi le responsable de ce qui arrivait à Gotham City, c'était moi qui faisait venir indirectement tous ces monstres dans la ville dans Gotham. Est-ce que Batman devait s'arrêter ? Ou bien laisser le crime revenir ? Un éternel recommencement, perpétuel et sans avenir. Pour le moment, je me devais d'élucider ce problème qui se trouvait devant moi. Je restais parfaitement calme, parfaitement maitre de moi-même, et j'abordais les choses avec une certaine neutralité. Il fallait que je le pousse à parler, mais qu'il n'oublie pas qu'il se trouvait devant moi. Je devais inspirer la peur, et s'il devait s'en prendre à moi, je devais avoir l'ascendant sur la psychologie. Observant alors les corps disséminés, je note qu'il y'en a un qui a la mâchoire brisée, un autre qui saignait, et le dernier avait été neutralisé de façon professionnelle. J'avais vu ces techniques auprès de Yoru Senseï, est-ce possible qu'il fusse un élève de cette école ? Ce n'était pas impossible. Ce genre de savoir n'est connu que de peu d'initiés. Ce ne pouvait être qu'un simple coup de chance, il y'avait une formation derrière tout ça. Je devais en savoir plus.
Aucun coup létal. Je suis impressionné.
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Ven 1 Déc 2023 - 23:13
LE chevalier NOIR ET L’ANGE BLANC
feat. Batman
Qui donc n’avait jamais entendu parler de Batman ? Même en Suisse, on en parlait, de cette vivre où il n’était pas bon vivre, défendue par un homme chauve souris. Dans l’Ordre, il était détesté. On parlait de lui comme de l’homme qui avait détourné Azrael et qui passait son temps à mettre des bâtons dans les roues des patriarches, comme avec cette mystérieuse Cour des Hiboux dont même l’Ordre avait à peine connaissance. En observant le colosse en armure, ses yeux posés sur moi, que je comprenais pourquoi les criminels n’avaient pas peur des églises. Ils avaient déjà peur de quelque chose. Ce n’est qu’en le rencontrant qu’on pouvait vraiment se rendre compte de la terreur qu’il devait instiller parmi les malfrats. Je ne répondais pas à son compliment. Je ne savais pas si je devais considérer cela comme un réel compliment ou un avertissement. Peut-être bien les deux. Même si j’avais pris l’habitude de ne jamais prononcer un seul mot, il fallait bien que je réponde quelque chose. Je ne fais jamais aucun geste inutile, que ce soit en combat ou lorsque je me brosse les dents ou que je fais la vaisselle. Lors de mon entraînement, l’on m’avait appris à ne faire aucun geste superflu, et c’est un automatisme que j’ai gardé, surtout lorsque je suis dans le personnage d’Uriel. Uriel est méticuleux, taiseux et terriblement efficace. Il ne pouvait pas être bavard. Mais Batman ne devait pas me prendre pour un ennemi.
"Batman." articulais-je d’une voix à peine audible mais très claire et un peu plus aiguë que ma voix normale, presque androgyne. Pourquoi prendre cette voix ? Par peur qu’il me reconnaisse si l’on se croisait en tenue civile ? Ou comme un enfant qui jouerait un rôle dans son costume d’Halloween. C’était la première fois que j’utilisais cette voix et elle me plaisais bien. Elle était calme, concise et mystérieuse. Comme Uriel. Quel enfant je fais.
"Uriel. Enchanté."
Je m’approchais de lui, attentivement. Il ne m’inspirait aucune crainte mais l’on m’avait abreuvé de ses exploits. Il était un formidable combattant qui avait défait les plus grands. Je me posta devant lui. Il faisait à peu près une demi tête de plus que moi mais était bien plus large. Je ramassais le poignard à ses pieds avant de sortir de la maison de Dieu, suivi de près par le justicier. Je montrais du doigt un toit. Je ne voulais pas rester avec lui à la vue de tous. J’exécutais un brutal sprint vers le bâtiment que je grimpais à toute allure avant d’arriver sur le toit en question. Ce toit était spécial. Il était à l’endroit exact où il était possible de voir ce qu’il se passait dans tout le quartier. On voyait au loin le W qui brillait dans la nuit, parmi les buildings. Le contraste avec les rues sombres jonchées de détritus était saisissant. J’avais perdu le Batman de vue pendant quelques secondes lorsque je me rendis compte qu’il était juste derrière moi. Je sursauta presque avant de m’asseoir en tailleur pour contempler la ville pendant quelques instants, oubliant presque le malabar en armure.
"Si belle…et si laide."
Mon séjour à Gotham m’avais permit de l’apprécier de plus en plus. Dès que j’avais une goutte de temps libre, je n’hésitais pas à explorer ses places, ses rues, ses lieux emblématiques. Comment une ville pouvait -elle être si repoussante et pourtant si charmante ? Partout où l’on regardait, on pouvait voir le vice et la corruption mais aussi un sorte d’espoir et des gens biens qui se démenaient pour participer à leur petite échelle, comme Susanne. Et moi je suppose, même si je joue en réalité sur les deux tableaux. Bénévole le jour, vigilant la nuit. C’est pour cela que je me bats je crois. Pour défendre les gens qui essayent de bien faire et essayer de sauver ce qui peut l’être. Pour essayer de défendre ma ville d’adoption qui a donné un nouveau sens à ma vie. À force de travailler au refuge de La Croix, je connaissais presque tous ces sans abris, au moins de visage. Cette ville les avaient avalés avant de les recracher et pourtant ils ne la quittaient pas, ils aimaient cette ville. Le déclic pour moi est venu lorsqu’un week-end, tout un groupe de collègues du GCPD étaient venus aider à décharger des camions de provisions pour le restaurant populaire. En voyant ces hommes et ces femmes qui risquaient leur vie chaque semaine venir nous aider, j’ai décidé d’utiliser ces compétences que j’avais appris dans la douleur pour faire le bien. Mais je savais que la confrontation était inévitable. Malgré tout, plus je prenais mes marques chaque nuit, plus j’avais l’impression de me rendre utile, autant que de jour. Et Batman, pour quoi se bat-t-il ? Ses raisons étaient aussi opaques que son identité. Il ne me faisait sûrement pas confiance et j’avais sûrement l’air d’un illuminé mais il devrait s’habituer à ma présence dans cette partie de la ville. Mon sanctuaire.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Sam 2 Déc 2023 - 11:34
The Dark Knight
La méfiance. La dernière fois qu'un justicier avait pris le nom d'un démon ou d'un ange, je m'étais retrouvé avec un Azrael, et avec un Baphomet. Or ce dernier m'avait fait payé chèrement, ma naïveté. Il fallait que je reste prudent. Le soucis avec les personnes qui empruntent des noms bibliques, c'est qu'ils peuvent être nocifs : Que ce soit dans leur extrémisme, ou dans la part d'ombre qu'ils gardent au plus profond d'eux. Jusqu'au moment où ... Il sortit en sprint du bâtiment, avant de se diriger vers le toit. Il ne m'en avait pas fallu longtemps pour le retrouver sur ce même toit. Le toisant toujours, observant ses forces, ses caractéristiques. Il fallait faire très attention avec ce genre-là, et m'exposer de trop pourrait me nuire, une nouvelle fois. Il se laissa aller, dans une contemplation de la ville de Gotham. Gotham City, qui brillait de mille feux, tel une sirène dans le brouillard, attirant ceux qui ont le malheur de croire en ses belles promesses. Promesses vaines, dans la mesure où cette ville, tout comme les sirènes, vous dévoraient à petit feu. Toisant derechef l'homme en face de moi, cet Uriel, je n'arrivais pas à me faire une idée précise de l'homme. Du moins, de ses techniques et de ses habiletés. Mais en un certain point, il ne semblait pas vouloir tuer. L'homme semblait fasciné par la beauté que représentait Gotham City. Pour des gens comme Ra's Al Ghul, c'est une Babylone à détruire, pour des gens comme Max Shreck, c'est un El Dorado. Ce sentiment ne durera pas pour lui, et Gotham City pouvait être une ville traitresse. Pour répondre à sa dernière phrase, je répondis du tac au tac.
Et dangereuse.
Pour insister sur ce point. Après tout ce que nous avions vécu dernièrement, je n'osais même pas espérer voir de nouveaux justiciers dans cette ville. Pas après tout ce qui s'était passé. Cette envie de se camoufler, de surjouer son rôle, de se prendre pour un ange ... Ce devait être encore un jeune de Gotham, sans barrières, qui a sûrement vu son père ou sa mère subir ce que cette ville fait aux habitants. Sûrement un orphelin qui veut prendre les armes, un gamin qui aurait très bien vécu l'enfer de la rue, les maisons de corrections, les orphelinats ou un gamine camé, violé, qui décide de lever le poing de la justice et de dire "stop" à tout ça. J'en avais tellement vu, que je ne comptais plus les nombreuses personnes qui m'entouraient, ayant un passif dans ce style. Mais celui-là, est-ce qu'il irait jusqu'à tuer ? Son lancer de couteau pouvait être interprété pour ... On pouvait faire mal, casser quelques os, amocher sévèrement en dernier recours pour empêcher une terrible horreur de se produire, mais en aucun cas, la tuerie n'expliquerait la justice auprès de ceux avec qui nous collaborons. Nous devons montrer que ce système fonctionnait, que Gotham City méritait mieux que la violence, la mort, et l’opprobre. Gotham était une ville qui méritait que l'on se batte pour elle, avec les valeurs, et la moralité. Ma voix retentit à nouveau.
Raccroche la cape. Tu t'embarques dans une mission qui te détruira toi, et tous ceux qui t'entourent.
Je tranche dans le vif. Oui, mais au fond c'était pour éviter qu'un amateur ne prenne la grosse tête et qu'il s'entête à continuer dans cette voie-là. Je ne pouvais pas supporter que des gens inexpérimentés puissent s'ajouter sur la longue liste de cadavres qui pesaient sur mes responsabilités. Je ne pouvais pas accepter que d'autres rejoignent ce petit jeu. Mais peut-être qu'en testant sa volonté ? Voyons déjà voir où il pense pouvoir tenir. Est-ce qu'il me tiendra tête ? Je n'aimais pas jouer au père moralisateur, mais je ne pouvais pas prendre le risque de voir quelqu'un se faire tuer bêtement car il a endossé une cape et suivit son "idée" de faire le bien dans ma ville. Si on s'engage dans quelque chose, il faut connaitre les limites, sinon, on meurt sans rien laisser, sans rien avoir appris. Gotham City se réveille, et quand elle sera en pleine possession de ses moyens, elle balaierait la criminalité. C'était mon rêve, ma raison de vivre. Je suis sans cesse plongé dans ce rêve où j'évite à chaque fois qu'un enfant perd ses parents, à cause d'un voleur du dimanche. Je suis sans cesse obnubilé par ce fait : Qu'aurai-je pu faire pour les sauver ? Comment les sortir de là ? Comment les aider ? Comment ? Et cette question ne sera jamais résolue, car je n'ai jamais réussi à protéger mon entourage personnel. Je n'avais pas réussi à sauver Alfred, et je ne voulais pas revivre ce genre d'évènements dans les prochaines semaines.
Tu ne tiendras jamais une semaine sans te faire tuer.
Jouer le salaud de service, ça pouvait m'aller dans pas mal de cas. Et je ne devais pas être trop compatissant dans ce genre de cas. Non. Pour le moment, la justice et mon groupe de vengeurs n'en était qu'à sa reprise, après tout ce que nous venions de subir, je devais réorganiser mon organisation. Maintenant, c'était à ce genre de jeunes héros de me dire ce qu'ils voulaient faire, c'était à eux de s'intéresser au sort de leur ville. Je ne pouvais être partout à la fois, je ne pouvais pas agir seul, dans l'ombre, les choses avaient changé, et Batman n'avait pas le don d’ubiquité. Batman se devait d'être une ombre dans la nuit, cognant les criminels et en leur instillant la peur, mais Batman n'était pas éternel, Batman pouvait très bien un jour, être tué par le Pingouin, par le Joker, par Double-Face, ou même pas un petit truand dans une ruelle. J'attendais de voir sa réaction, de voir comment il allait subir ce que je venais de lui dire. Allait-il flancher ? Ou me montrerait-il une hargne digne des guerriers saints ? Toujours en train de le fixer, j'observais le moindre de ses tics, le moindre de ses mouvements.
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 6 Déc 2023 - 0:30
Le chevalier noir et L’ange blanc
feat. Batman
La voix de Batman résonnait dans la nuit. Elle était fraîche mais pas glaciale. Les nuits se faisaient de plus en plus froides, on sentait la neige se rapprocher, Gotham avait un climat changeant, tout comme sa situation pouvait changer du jour au lendemain, sans crier gare, comme une tempête qui balaie tous les acquis et fait table rase. Je me levais, doucement, et le regardais dans ses yeux. Enfin, ce que je pense être ses yeux. Batman ne veut mettre personne en danger. A-t-il peur que je me mette en danger ou que je mette en danger d’autres personnes. Les hommes que j’ai laissé derrière moi ne l’auront pas convaincu je suppose. Il pense peut-être que je suis un rigolo.
"Je sais qui je suis. Je suis un ange déchu. Je suis assassin. J’étais une marionnette. Je suis désormais un homme qui porte une croix. Qui veut se racheter. Je suis un homme qui rend coup pour coup. Mais je ne suis pas faible."
Je tendais mes mains en avant, comme si il allait me mettre des menottes.
"Si vous pensez que je suis de trop, alors décidez-vous maintenant. Car j’ai à faire."
Je voyais qu’il réfléchissait. Me livrer à la police pour que mes parents viennent me chercher par la peau du cou, me faire panpan culcul et au lit ? Ou allait-il me laisser partir. J’ai déjà pris une vie, je voulais qu’il le sache. Je connais la vision de la vie qui s’éteint dans les yeux de quelqu’un. Je connais la sensation de cette dernière expiration avant que le corps ne s’immobilise pour de bon. Je connais le bruit d’une nuque qui se brise ou d’un couteau qui s’enfonce dans la chair. Je voulais qu’il sache que j’étais sérieux et déterminé. Que même si je devais le convaincre pour lui prouver ma détermination, je n’hésiterai pas. Pour protéger Susanne, les plus démunis que je côtoie à longueur de journée. Pour me racheter de les pêchers, même si c’est un terme très catholique. J’utilise les symboles de la religion comme des outils, je m’en rends compte. Elle me répugne mais d’une certaine manière je trouve qu’elle impose un certain respect. Peut-être avais-je l’air d’un fanatique. Fort bien. Il commencerait à pleuvoir, je sentais une goutte passer à travers l’œil du masque pour m’arriver sur la paupière. Une goutte. Cinq gouttes. Vingt gouttes. Cinquante gouttes. Cent gouttes. Bientôt, il pleuvait complètement. Mais pas comme une averse. Comme un agréable filet de gouttelettes qui humidifiaient l’air comme pour le gorger de vie, comme pour nous gratifier d’un autre petit miracle. Je suis sûr que si il faisait jour, nous aurions pu voir un arc en ciel.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 6 Déc 2023 - 13:35
The Dark Knight
La pure méfiance, oui. Cet homme parlait en énigmes, en métaphores, et visiblement, un petit complexe du messie. Se prenait-il pour le Christ ? Est-ce qu'il sentait sa propre folie qui commençait à le consumer ? L'ivresse de la sainteté. Il me faudrait établir un profil psychologique de cet homme qui se prenait pour un justicier saint. Un paladin, comme on les appelle, sur certaines légendes, ou même sur des jeux de rôles sur plateau. Il est des justiciers dans cette ville, que je ne connais pas, ou très peu. Mais par qui, leurs actions, ont permit à des citoyens de Gotham d'échapper à la mort et aux abominations qui se baladaient dans ma ville. Oui, il y'avait d'autres héros qui voulaient m'assister, et même si c'était le genre de choses que je ne cautionnais pas, mais après tout ce que j'avais vécu. Gotham m'a montré que je ne pouvais être seul, pas à Gotham City. J'avais besoin d'alliés, et de renforcer mon étau sur le crime de cette ville. Après ce que je venais de voir, il méritait d'avoir une légère chance de me rejoindre et d'avoir un entretien suite à ce qu'il voulait vraiment faire pour Gotham City.
Tu as de la répartie. Mais est-ce que ça suffit pour combattre le crime ?
La ville avait entériné un nouveau chapitre de son histoire ô combien tumultueuse. C'étaient les bonnes nouvelles. Mais les mauvaises, c'était l'idée probable que les autres criminels pouvaient être en train de préparer quelque chose de monstrueusement dangereux. Pour tout dire, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'ils se laissent capturer aussi facilement, c'est pourquoi j'avais besoin d'aide, surtout à une époque où les instituts pénitentiaires ont carrément été vidé de leurs personnels. Mais petit à petit, on arrivait à reprendre du poil de la bête. Et j'étais particulièrement content de revoir James Gordon de nouveau actif, cela me donnait une bonne assurance que le GCPD allait remettre du plomb dans cette ville. Une très bonne nouvelle soit dit en passant. Mais le revers de la médaille, c'était qu'il y'avait toujours un imprévu, et qu'à un moment donné, il me retomberait sur le coin de la gueule. Qui le ferait ? Qui bougera les pions ? Qui réveillera la folie et qui emmènera les autres avec lui ? C'était ça la question qui me faisait réellement peur. Et ce justicier, en face de moi ? Devrais-je éprouver sa foi ? Devrais-je le placer dans le monde adipeux de cette folie qui nous enveloppe ? Le gosse, car oui, c'était quelqu'un de plus jeune que moi, au vu de ses réflexes et de son agilité au combat, ne savait certainement pas de quoi étaient réellement capables les pensionnaires du vieil asile sur l'ile d'Arkham. J'avais vu des choses, de terribles choses, et même le fait d'avoir une Batcave sur l'ile n'empêchait pas les évasions.
Si tu arrives à me toucher, je te laisse opérer dans Gotham avec ma bénédiction.
Un léger sourire sur mon visage. Un petit sourire que je n'avais pas réprimé, et qui intimait le besoin de mettre au défi ce jeune héros. Pourquoi ? Parce que je le devais. Quand on porte une cape, on doit en assumer pleinement les conséquences. Jusqu'à la lie. J'avais une idée pour tester le jeune héros, une idée pour savoir un peu s'il était réfléchit ou s'il avait encore besoin d'être formé. Depuis la mort d'Alfred, j'avais éprouvé le besoin de me constituer une famille, une armée, un réseau. Même si les choses ne s'étaient pas forcément biens déroulées à cause du Gant Noir, j'avais toujours vocation à sauver cette ville d'elle-même. Voyons cela. J'attendrais sa réponse avec un vif intérêt, ce qu'il dira, n'importe quelle réponse, sera étudiée et bien orchestrée. Mais surtout, elle me permettrait d'avoir un avis catégorique sur la personne qui souhaite travailler avec moi dans mon combat contre le crime. La lassitude m'envahissait. J'avais peur, très peur de rater, de détruire, ou d'emmener à nouveau, un nombre considérable de cadavres dans mon sillon. J'avais peur de tout rater, j'avais peur de ne jamais arriver à sauver cette ville, mais pourtant, je devais continuer, sans cesse. Alors que tout semblait si calme ce soir, alors que la pluie commençait à tomber en trombe, une dernière pensée me vint à l'esprit. Froide comme la lame, ma voix se répercute. Mes bras en position de défense, je fixe mon potentiel adversaire, pour le jauger. Tel un juge, je me réserve le jugement que j'appliquerai sur lui, mais avant tout, je me devais d'écouter son plaidoyer.
Quel est le motif de ta lutte ? En quoi crois-tu ?
Je ne croyais pas vraiment en Dieu. Enfin, je connaissais les préceptes, mais tout soldat qui se fait parangon d'une religion, devient très vite un danger pour lui-même et ses alliés. Azrael en était le parfait exemple. Je le scrutais, droit dans les yeux, dans l'attente de savoir ce qu'il pouvait m'apporter. J'avais une énorme liste de choses à dire, à savoir, à transmettre. En ce moment, mes nouveaux alliés, comme Tempérance ou Baseball, étaient dans la ville, prêts à agir pour le bien de la ville. De bons alliés, encore un peu rouillés, mais ... Il n'y a pas vraiment d'âge pour lutter pour sa ville et pour ses convictions. Seulement, j'avais salement peur que tous finissent par mourir, et que je ne sois plus, hélas, que le seul survivant à toute cette tragédie que j'avais moi-même composé. La mort m'apparaissait hélas, comme la seule issue à mon combat, et j'avais peur de sombrer avec ma ville, sans lui avoir apporter la chance qu'elle méritait. Patient, j'attendis son premier coup.
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Dim 10 Déc 2023 - 15:30
LE CHEVALIER NOIR ET L’ANGE BLANC m
feat. Batman
Désormais, il pleut franchement. Je suis trempé jusqu’aux os en quelques secondes, j’imagine que lui est bien au sec dans sa tenue, à moins que la pluie ne soit la kryptonite de Batman. Pourtant, je n’ai pas froid. Mon entraînement m’a appris à faire abstraction du froid et de la chaleur. Je regarde le Batman et d’un coup me précipite vers lui. Il voulait que je le touche ? Très bien. Je vois qu’il réagit une demi seconde plus tard mais il esquive mon premier coup avec facilité. J’inspire.
1 seconde.
Je met un premier coup dans le vent. Il est rapide.
1 seconde et demi.
Je saute en avant et lui met un coup de genou. Je ne le touche pas.
2 secondes.
Je retombe au sol. Je lui lance un poignard à bout portant. Il ne se fait pas avoir. Au lieu d’arrêter la lame, il l’esquive d’un mouvement de la tête.
3 secondes.
Je lui fais une balayette. Qui ne touche pas. Je change d’appui.
4 secondes.
Je fais un saut périlleux. Il se décale. Je prends appui sur le mur juste derrière lui.
5 secondes.
Je pousse de toutes mes forces sur mes cuisses. Je me trouve en l’air. Je lance un couteau. Je lance deux couteaux. Il évite les deux couteaux. Je suis juste au dessus de lui. Je lance un coup de pied. Je le rate.
6 secondes.
Je me réceptionne sur les mains. Je fait une galipette. Je me trouve à ma position initiale, en face de lui.
J’expire. Je suis exactement au même endroit que tout à l’heure, il y a même toujours la trace de mon postérieur, quand je me suis assis pour admirer la ville. En me retournant, je me suis rendu compte du ridicule de la situation. Malgré mon assaut, la chauve souris n’a pas bougée d’un mètre. C’est incompréhensible. Mes réflexes sont supérieurs aux siens, je le vois qui réagit après moi et pourtant il arrive toujours à esquiver. Je pensais pourtant qu’il était un humain normal. M’étais-je trompé ? Il n’a pas eu besoin de frapper pour monter sa force, il était si difficile de le toucher qu’une éraflure de ma part serait bel et bien une preuve de ma force. Mais il était fort. Si il s’était battu sérieusement contre moi, serais-je déjà vaincu ? Non. Impossible. Je me suis entraîné toute ma vie, je suis pratiquement surhumain. Cette vie de douleur, de haine et de regrets ne pouvait pas être vaine. J’étais fort, je le savais. Il fallait que je trouve une ouverture pour ne serait-ce que le toucher du bout des doigts, comme quelque chose d’inatteignable.
"Je crois en peu de choses, tout comme vous je pense. Je crois que le faible n’a pas à mourir sous les coups du plus fort. Je crois que celui qui n’est pas fort n’a pas encore trouvé une raison de l’être. Je suis fort. Je le sais. Mais pourquoi le suis-je ? Car je dois réparer mes fautes. L’homme qui a des choses à réparer est plus fort que celui qui n’a rien à perdre. Je vous montre ?"
Pourquoi est-il fort ? Pour les mêmes raisons que moi, parce qu’il a trouvé quelque chose ou quelqu’un pour être fort ? Avant, j’avais le Seigneur pour être fort, c’était Lui qui me poussait à devenir une meilleure version de moi-même. Batman a-t-il un dieu ? Était-ce parce que sa raison d’être fort était meilleure que la mienne ? Non elles se valent toutes, c’est la personne qui est importante. Je lutte car c’est mon destin. Je lutte car je ne sais rien faire d’autre, à part aider les gens, ce qui revient au même au final. Je lutte car je ne veux pas que d’autres organisations comme l’Ordre de Saint Dumas embrigadent et fasse devenir fort d’autres petits garçons comme moi. J’avais entendu dire que c’était également la spécialité de Batman, de recueillir des jeunes gens pour les faire devenir forts. Faisait-il de cette force un outil où une malédiction pour ces jeunes ? Voulait il faire la même chose avec moi. Je ressemblais peut-être à un chat égaré, mais cela ne pouvait pas être plus faux. Je sais où je suis et où je vais. Je sais où aller, maintenant que je suis sur les traces de ma famille. Au fond de moi, je savais que Batman était un obstacle et non un ennemi. Et lui, savait-il qu’il n’était qu’un obstacle ? Cette fois, je ne fonce pas sans prévenir. Je change de tactique. Je me met en position de combat et je m’enfonce plus profond dans ma transe. Je ne sens plus rien. Je n’entends plus mon cœur battre. Je n’entends plus la pluie. Tout n’est qu’une information à effacer. Il n’y a que mes membres et il n’y a que lui. Pendant quelques instants, le temps est suspendu. Et j’attaque.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Lun 11 Déc 2023 - 20:30
The Dark Knight
Il ne se fait pas prier. Et il attaque. Il attaque vivement, de manière juste, pour faire ce qu'il semble être dans ses habitudes. Mais même un être parfaitement entrainé peut avoir des défauts. De gros défauts. Le coup dans le ventre était facile à parer. Son saut et son coup de genou démontre une parfaite maitrise des acrobaties aériennes. Il connait ses forces, il s'est entrainé. Depuis longtemps, et je respecte une telle maitrise de soi. Inspirant légèrement, je me décale pour éviter son couteau, alors qu'il tente de me balayer. Mais ses petites acrobaties, je les connaissais. Dick était un féru de ce genre de spectacle. Il aimait montrer qu'il pouvait faire des choses magnifiques. Des choses aériennes. Et cet individu avait très certainement connu un cirque, un de ces lieux de perditions qui lui ont permis de redevenir quelqu'un, de croire en une potentielle rédemption. Mais est-ce que tout cela était possible ? Peut-être que oui ... Peut-être que nous pouvons accepter une rédemption, peut-être que cela peut nous arriver à tous. Peut-être que l'on peut trouver la force de se faire pardonner. Peut-être qu'au fur et à mesure que le temps passe, peut-être que les choses peuvent changer ... On peut essayer, on peut toujours essayer de faire mieux. De changer. Il suffit d'en vouloir et d'en avoir les moyens. Observant le jeune justicier retomber sur ses pieds, je ne pouvais qu'admettre qu'il avait de l'endurance, et une certaine forme de puissance dans ses mouvements. Il avait de la ressource. Beaucoup de ressource. Tempérance était en train de mesurer l'endurance de l'homme, grâce aux relevés que je pouvais voir grâce à la caméra dans mon casque. Pointant mon doigt ganté, comme pour mesurer une certaine réflexion, je m'interrogeais sur ses paroles. Qui pouvait-il être ? Deacon Blackfire ? Michael Lane ? Jean-Paul Valley ? Ces techniques me rappelaient quelque part, celles du dernier nommé ... Et si ? ... Mais ça ne donnait pas forcément une bonne raison pour moi de lui faire confiance. Les agents infiltrés, c'était possible, et sûrement que ce bonhomme était là pour s'attirer ma confiance et me poignarder dans le dos au moment le plus défavorable. C'était possible et il fallait envisager toutes les possibilités.
Tu oublies une chose. L'homme qui n'a plus rien à perdre peut redoubler d'ingéniosité pour être encore plus dangereux.
Il veut me montrer de quoi il est capable. Il se met en position de combat, et je l'étudie. Il semble se concentrer, il semble changer d'attitude, comme si quelque chose évoluait dans son attitude. Comme s'il n'était plus vraiment aux commandes de son corps. C'était du moins, le langage corporel qu'il dégageait, alors qu'il semblait maintenant vouloir continuer à me combattre. Très bien. Qu'il en soit ainsi. Il fonce vers moi, se lançant à nouveau dans une nouvelle attaque. Un peu plus focalisée, un peu plus maitrisée. Quelque chose semblait avoir changer, mais quoi ? Mes doutes commençaient légèrement à poindre. L'homme avait une agilité et une excellente visée. Un combat contre lui, en terme de distance, serait fort intéressant, mais je préférais rester sur mes gardes. Je ne connaissais que peu de choses sur lui, et pour le moment, mon seuil de méfiance était fortement activé. Mais cette tentative avait réussi. D'un coup, il m'avait touché le masque, me donnant un violent coup sur le côté du casque. Je crois que je commence à salement vieillir. J'aurais dû le voir passer. Mais au lieu de faire une simple remontrance, je ne pouvais que sourire, alors qu'un léger filet de sang commençait à couler de la joue.
Bien joué. Je vois que tu sais te battre si tu sais te concentrer. Tu n'es pas natif de Gotham et pourtant tu sembles y'être à ton aise. Je pense que l'on pourrait faire quelque chose de toi.
J'avais remarqué une certaine habileté, une certaine prise de risques qui me rappelait celle de Dick à ses débuts. Même si on était étranger à Gotham, on s'habituait très vite à la ville. Et pourtant, en s'habituant à l'ambiance, on pouvait très vite y prendre gout, et même baisser sa garde, or, à Gotham City, baisser sa garde était synonyme de mort. Bien que je répugnais à l'idée de prendre sous mon aile trop de gens, force était de constater qu'en cette heure, qu'en cette année abominable, Gotham City avait désespérément besoin d'aide. Elle avait besoin de toute la force nécessaire pour vaincre cet obstacle. Jaugeant l'homme, je lui demande.
La charge de travail est à la hauteur de tes attentes, pénitent. J'espère que tu es prêt à porter cette croix et à en boire le calice jusqu'à la lie.
C'était la première fois que j'employais ce terme, sûrement pas la dernière. Peut-être serait-il un formidable allié ? Peut-être qu'il serait un homme de poids dans cette ville qui sans cesse, se recréait et créait de nouveaux monstres. Il me fallait des hommes et des femmes de confiance. Des gens en qui l'on pouvait accepter l'aide. Observant avec une certaine minutie l'ensemble de sa tenue, je remarque plusieurs gadgets. Il avait le sens du détail, et une certaine utilité pour chaque objets. Un peu comme Bruce Wayne pour ce qui était de fournir en matériel WayneTech. Je découvrirais sûrement un jour, quand tout reviendra à la normale, la vraie identité de cet homme, un jour peut-être. Pointant du doigt la ville de Gotham City, je ne changeais pas mon regard vers Uriel, je l'observais pour voir et juger de son aspect, de ses traits et surtout pour déceler le moindre tic qui le trahirait. Solennel, mon regard ne dérogeait pas de cet individu.
Es-tu prêt à te donner corps et âme à cette cité ?
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 13 Déc 2023 - 14:45
Le chevalier noir et l’ange blanc
feat. Lorem Ipsum
Une égratignure. Je me suis battu comme rarement auparavant, et j’ai réussi à lui faire une égratignure. La dernière fois que je me m’étais plongé dans ma transe de cette manière, c’était lorsque j’avais… À ce moment, j’ai bien ressenti le différentiel de puissance qui nous dépassait. Non, pas de puissance. D’expérience. Je n’arrivais pas à lui donner un âge mais il avait sûrement plus de quarante ans et il devait se battre depuis plusieurs années désormais. Moi aussi mais…en réalité, les assassinants dont je m’étais rendu coupable pour l’Ordre ne m’avaient jamais apporté d’expérience. J’attaquais des cibles qui ne pouvaient se défendre, et me battre contre les malfrats de cette villes ne m’avaient pas plus apporté. Jamais de toute ma "carrière" je n’avais été poussé dans mes retranchements en terme de combat. Et cet homme venait de me prouver qu’il y avait toujours plus fort que soi. Peut-être était-il la personne dont j’avais besoin ? Pour donner un coup de pouce ? Cette ville regorgeait sûrement de dangers que, malgré mes talents, je n’étais peut-être pas prêt à affronter de manière optimale. Avec un peu d’aide de ce doyen, je serais plus efficace, je serais un meilleur ange gardien. Les cicatrices de brûlures au crucifix chauffé à blanc me rappelait mon assujettissement à cette secte, gravé dans ma chair et dans ma mémoire. Mais cette fois serait différente, je le sentais.
"J’ai déjà vécu ça. Ça c’était mal passé. Mais tu m’inspires confiance. Travaillons ensemble." dis-je avec cette voix légèrement étouffée par le masque. Il fallait que je travaille sur la sonorisation.
Moi qui jusqu’à aujourd’hui considérait ma technique comme parfaite, je me dis qu’il pourrait m’aider. Sa posture me semblait être un mélange de krav maga et de tang lang quan qui était très impressionnante au niveau de la technique et qui était parfaitement adapté à la situation. J’ai même cru apercevoir du zui quan au milieu de tout ça. Cette homme semblait avoir une maitrise de plusieurs arts martiaux différents, peut-être même tous. Mes coups étaient également des mélanges, mais pas aussi étendus que les siens. Je trouvais mon art mortel et gracieux mais le sien était difficile à qualifier. Il était instinctif mais en même temps extrêmement perfectionné, je n’avais jamais rien vu de pareil. J’inclinai la tête en signe de respect et ramassa un de mes poignards, en remarquant qu’ils étaient émoussés. Même le métal s’abîme, le temps n’épargne personne.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Dim 17 Déc 2023 - 10:47
The Dark Knight
Accordé.
Dis-je, pour clôturer sa dernière remarque. Cela me fait sourire, intérieurement du moins. Il fallait croire que la culture générale concernant Batman, était d'offrir de légers sobriquets à ceux qui m'entouraient. On peut parler de Bat-vache par exemple, mais à ce niveau, je n'en suis pas responsable. Observant l'individu, je me concentre sur la situation : Un probable futur allié. Un homme qui avait une certaine expérience et un certain niveau dans le combat. Un homme en qui je pouvais potentiellement placer ma confiance. Non. Même à mes plus proches alliés, je ne fais pas confiance, ils sont tous potentiellements des menaces. Même Clark. Le quartier dans lequel nous nous trouvions avait de quoi être légèrement instable. Ou du moins ce qu'il en reste. D'après ce que j'avais vu, et ce que je savais, cette église avait été le théâtre de petits rituels sanglants pendant la période qui nous a valu tant d'horreurs. Qui ? Le Gant Noir, c'était certain, et pourquoi ? Bonne question. Voulait-il nous faire croire que Gotham City était une ville sans dieux, sans sauveurs ? Sans messies ? Il avait raison sur ce point, Gotham n'était pas un lieu où l'on pouvait espérer facilement. Par contre, l'asile d'Arkham était rempli de cinglés qui se prenaient pour Dieu le père et flinguaient à tout va ceux qui contestaient ces dieux auto-proclamés. Maxie Zeus, ou encore même le Moine Fou, ou encore même Nicolas Scratch, des cinglés qui avaient une forte estime d'eux-mêmes pour en arriver à un tel taux d'égocentrisme tourné autour de leur petite personne. Ils n'étaient rien, rien que des criminels, lâches, et superstitieux. La Bat-moto était à quelques rues d'ici, mais j'avais eu quelques vilaines rumeurs, quelques rumeurs qui commencent à se faire sentir. Pas le genre de rumeur où tout parait calme et paisible, non, une rumeur gonflait à propos d'un culte, et cela ne me faisait pas spécialement plaisir, pas en ces temps de guerre urbaine.
Toi, qui est versé dans le biblique.
Faisant référence à son surnom : Uriel. Il est considéré comme étant l'archange le plus accessible de tous, Uriel est un archange de lumière, un ange de prophétie. Capable d'éclairer les esprits des hommes. Son rôle est de permettre aux hommes de mieux discerner leur chemin, grâce à la connaissance de Dieu. Dans une ville en perdition perpétuelle, j'avais connu des fous et des hommes, qui se paraient de l'habit d'ange, pour exercer les pires actions possibles au nom de Dieu. Peut-être qu'il ferait la différence ? Un homme qui est prêt à prendre une décision forte, à s'engager sur une voie dangereuse, et de venir à Gotham City, pour attirer mon attention et en savoir plus sur le folklore de la ville ? Ce n'était pas banal. Pour tout dire, je pensais qu'on avait engagé cet homme pour venir me surveiller, mes agissements et mes propres alliés, dans l'optique d'une nouvelle campagne visant à me détruire de l'intérieur. Et même si j'accordais rarement ma confiance au premier venu, quelque chose en lui se dégageait, une espèce de je ne sais quoi qui me disait qu'il était là pour m'épauler et m'aider dans ce temps de crise. On avait besoin de toute l'aide disponible. Mais une voix au fond de moi me disait d'être prudent. Intérieurement, je repensais à Baphomet, et à Silver St Cloud.
Est-ce que le nom de la religion du crime te dit quelque chose ?
Le ton est donné, il fallait le reconnaitre et ne pas cracher dans la soupe quand on vous la mettait sous le nez. Par contre, il fallait un ensemble de règles pour survivre à Gotham City. Un faux pas et on condamnait un innocent au bûcher du péché de la ville. Même si les dispositifs d'Uriel indiquaient qu'il respectait la vie humaine, je tenais à rappeler ce que je porte comme morale, comme éthique vis à vis de mes alliés. Gotham savait vous tester, elle savait vous poussez jusqu'aux limites, et parfois ... Elle vous faisait faire des choses horribles. Même si la tentation était souvent puissante, même si elle était monstrueusement abjecte, insidieuse, elle vous testait et éprouvait les fidèles. J'en étais venu à une conclusion presque biblique de la chose. Gotham fut crée pour éprouver les fidèles, pour montrer que l'Homme peut être maitre de son destin, qu'il peut choisir aisément entre le bien et le mal, et qu'il peut encore faire la part des choses, et savoir dire "Non" quand il se devait de l'être.
J'ai découvert deux scènes de crime. Des sacrifices sur différents autels. L'une, dans une église de Old Gotham, l'autre, dans un temple du judaïsme. Gorges tranchées, têtes abaissées vers le bas, annulaires tranchés. Est-ce que ça te parle ?
Se lancer dans une nouvelle enquête avait de quoi me réjouir. Mais je n'avais pas besoin d'une nouvelle secte de maniaques dans la ville. Black Mask avait eu sa secte des faux visages, Scratch, sa bande d'abrutis : les Devilz. Beaucoup de mes pires ennemis aimaient avoir un culte à leur propre image. Manque de chance pour eux, les faux prophètes sont toujours ramenés au bas de l'échelle social, une fois que je commence à sévir dans leurs ombres ... Naturellement, la chasse ne faisait que commencer, ce soir.
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 20 Déc 2023 - 23:13
Le chevalier noir et l’ange blanc
feat. Batman
"La religion du crime"? Ce non sonnait comme un pléonasme à mes oreilles. Une chose que j’avais remarqué dans cette ville, c’était l’abondance de bâtiments et de lieux religieux. Rues, multitudes d’églises, cimetières…on sentait l’histoire de cette ville. Et puis, le crime sentait la religion aussi. Les "pénitents", ces villains avec des noms de dieux…et maintenant une secte religieuse. J’avais déjà vu ce qu’il me décrivait, mais jamais tout ensemble. L’Ordre aimait exposer les cadavres des traitres à l’ordre avec des blessures qui correspondaient à l’action coupable. Mais jamais tout en même temps.
"Gorges tranchées : blasphémateurs. Têtes baissées: pêcheurs. Annulaires tranchés : homosexuels ou infidèles en mariage."
Il n’avait pas précisé si ils étaient crucifiés ou non. Il l’aurait sûrement précisé. Et puis, après réflexion, ce sont les martyrs qui sont crucifiés, pas les traîtres. Il dit que ce sont des rites sacrificiels. Pourtant, il n’y a que peu de religions qui la pratiquent. Et ce groupe ce fait appeler LA religion du crime. C’est peut-être une religion créée de toutes pièces. Pourtant, ce genre de sacrifice me rappelait quelque chose. Mais je ne pouvais dire quoi…sacrifier des pêcheurs, ça s’est déjà vu. Mais sacrifier plusieurs personnes et avec plusieurs symboles n’était pas bon. Je commençais vraiment à être trempé jusqu’aux os. Mes vêtements étaient relativement fins, ils mes collaient à la peau. Enfin, j’avais une sous épaisseur sous ma tenue blanche, qui était également trempée. Mon visage pâle devait sûrement avoir l’air de pleurer. Un ange pleureur. Ou un clown triste. On racontait que la pluie suffisait à tuer une sorcière. Batman n’était donc pas une sorcière, et moi non plus. J’ai longtemps cru aux sorcières des histoires que l’on me racontait enfant. Enfin…que l’on me racontait. Soudain, je trouvais ce que je cherchais.
"« C’est un autel en terre que tu me construiras et tu y offriras tes holocaustes et tes sacrifices de communion, tes pièces de petit et de gros bétail. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai vers toi et te bénirai »…un Dalaï Lama a dit quelque de similaire. C’est un avertissement. Une chasse aux hérétiques. Ou alors, un piège. Un écran de fumée."
Si seulement je pouvais voir ces sacrifices de mes propres yeux, je pourrais me faire une idée. Je voyais et entendais des sirènes au loin, vers Bleake Island. Un bat acolyte s’en occupait seulement car Batman ne s’en formalisait pas. Je n’y avais jamais posé les pieds. Bleake Island était l’un des poumons de Gotham a ce que j’avais entendu. Poumon…Ça y est, ça m’est revenu. Un vieux sans abri m’avait parlé d’une "religion du machin-truc" qui avait enlevé deux ou trois pauvres gens. Ces gens ne semblaient par religieux aux gens qui m’en avaient parlé, plutôt satanistes. Des partisans de la violence, des adorateurs des orgies de sang. Il semblaient effectivement plutôt satanistes mais pourtant, on m’avait dit qu’il suivaient des préceptes. Un nom qui n’était pas inconnu à l’Ordre, et qui ne m’étais pas inconnu.
"Des adorateurs de la Bible du crime. Aussi connus sous le nom de…"
Je déglutis avant de dire le nom. Non pas que j’avais peur, mais on m’avait appris à ne pas prononcer ce nom, sa prononciation me donnait l’impression que je crachais des lames de rasoirs.
"…Dark Faith. La foi obscure."
Je savais que ce qu’il disait me rappelait quelque chose, une bribe. Leurs crimes m’avaient été décris par mon maître à l’Odre de St Dumas. Il répétait que si je voyais leur sombre symbole, ou des victimes de leur sacrifice, je devais fuir. Je ne comprenais pas. L’Ordre était sensé être la main de Dieu, tout puissant. Pourquoi fuir face à une misérable secte. Mais maintenant, je sais que si même St Dumas craint le Dark Faith, c’est que ces gens étaient dangereux. Ou bien très menaçants.
"Je n’aime pas la pluie" déclarais-je, sans réellement savoir ce qui m’avais poussé à dire ça.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Sam 23 Déc 2023 - 18:31
The Dark Knight
Tu sembles bien connaitre les coutumes de ces sectes.
Un bon point pour lui, mais je n'en attendais pas moins d'un homme qui se prenait pour un ange. Tempérance m'informe dans mon oreillette, que Drake est en route. Il se prépare pour nous rejoindre, pour une petite patrouille. Et une occasion aussi, pour moi, de le former. Azzura n'avait plus vraiment besoin de moi. Elle était mature, et connaissait mieux le travail que les autres. Et depuis la mort d'Alfred, elle avait changé. La voix de Tempérance revient alors dans mes oreilles, alors qu'elle m'informe des dernières actualités concernant la religion du crime. Il me semblait que Kate m'en avait parlé, furtivement, avant que ce ne soit Tempérance qui me confirme ce que je connaissais en partie de cette institution secrète.
C'est Elizabeth Kane qui est derrière la religion du crime aux dernières nouvelles. Elle se fait appelée Alice, dans le milieu, et elle est la sœur de ta cousine. Décidément, y'a que dans ta famille qu'on aime se déguiser, hein ?
Grmblblbl.
J'éteins de manière abrupte la conversation dans mon casque, le temps de réfléchir. Je grogne pour moi-même, et pour tout dire, je détestais ce genre de réunion de famille. Tempérance avait toujours eu quelques pensées cyniques, et maintenant, elle faisait office d'une Alfred bis, avec le même état de pensée. Cela me rassurait, et cela me faisait du bien, intérieurement. Il commençait à pleuvoir, oui. Comme d'habitude, les conditions météorologiques n'étaient jamais bonnes dans cette ville. Alors qu'Uriel se laissait aller à une pensée personnelle, telle deux ombres, deux silhouettes se joignirent à nous. Deux personnes qui m'ont beaucoup aidé lorsqu'Alfred est parti. L'un d'eux s'appelait Baseball, alias Connor Crock. Un membre de la famille du criminel Sportsmaster, un idiot de troisième catégorie. Et l'autre silhouette n'était autre que Drake Winston, alias Ronin. Un jeune des quartiers de Burnley qui travaillait comme garagiste dans un quartier noir-américain. Un bon garçon. Tapotant de sa batte, le dénommé Baseball fut le premier à parler, et à faire un swing imaginaire, avant de relever sa casquette.
Salut, compadre. T'as ramené les bières, j'espère ?
On a fouillé l'église. Apparemment, certains relevés chimiques en dessous des semelles des ritualistes viendraient d'Axis Chemicals.
Ronin essayait de faire de son mieux, il voulait la jouer pro, comme tous les autres avant lui. Baseball avait cet apanage du vieux loubard qui en avait vu des dures et des pas fameuses. Mais ils étaient là, prêts à se joindre à la chasse nocturne. Ils étaient les seuls, avec Azzura, à s'être montrés compatissants avec moi, pendant les dernières semaines. Et pour tout dire, je ne savais pas comment les en remercier. La ville avait changé, je devais changer. C'était la logique des choses, même si c'était dur sans lui, sans Alfred. C'était vraiment quelque chose de très dur. Il fallait que je surmonte cette épreuve, comme toujours. Il fallait que je m'élève, et que je tienne le coup. Observant mes deux alliés, je songeais à quelques possibilités.
Axis Chemicals.
Cela pouvait être une bonne planque pour une secte. Un endroit isolé, loin des grandes sphères d'habitations, et de la place. Beaucoup de place. Un lieu qui pouvait aussi être une merveille pour se camoufler et agir dans l'ombre. La dernière fois que j'avais été à Axis Chemicals remontait à assez longtemps, lorsque le Joker avait tenté un nouveau coup fumeux pour détruire la ville avec un dirigeable. C'était il y'a longtemps, quant au Joker, il avait tout simplement disparu de la circulation. Une bonne chose. Au moins, je n'avais pas ce clown ridicule entre les pattes. Il fallait croire que les derniers évènements avaient fait disparaitre le Joker de Gotham City. Ce qui n'était pas pour mon déplaisir. Je regarde Uriel, avant de déclarer.
Est-ce que tu veux te joindre à la chasse ? Il risque d'y avoir pas mal de monde, si tu vois ce que je veux dire.
Un bon prédateur sait s'entourer de ceux qui peuvent lui permettre de cerner un maximum de gibier, et puis, ce serait un bon test pour voir ses aptitudes. On est jamais assez de trop. Et puis, si on devait affronter toute une armée, autant le faire avec le bon nombre de soldats présents pour l'attaque. Je ne voulais pas voir cette secte prendre ses aises dans ma ville, et je ne tenais pas non plus à ce qu'elle devienne une épine dans la reconstruction de la ville. Un coup de tonnerre qui sonne, la nuit serait mouvementée. Du haut de ce toit, les quatre silhouettes se toisaient. L'heure de la bataille semblait approcher, et cela risquait de faire un sacré ramdam. J'en profitais pour faire craquer mes poings. Je pouvais compter sur Baseball, sur Ronin. Et sur Uriel ? Est-ce qu'il était prêt à rejoindre ma croisade pour de bon ?
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Jeu 28 Déc 2023 - 0:20
Titre du rp
feat. Batman
Pour la premiere fois depuis le début de la soirée, j’avais l’impression que Batman me regardait, réellement. Son regard pénétrait mon esprit et cet homme que je ne connaissais pas, son regard m’emplît d’assurance. J’avais le sentiment qu’avec lui à mes côtés, je pourrais tout faire. Je ne me faisais pas d’illusions, je savais que malgré mes efforts futiles, jamais il ne m’accorderait son entière confiance. Mais si je pouvais éviter les faux et travailler avec lui et ses déjà associés, nos forces combinées pourraient nous mener loin. Je pensais que je devais mener mon combat seul, que je devais porter ma croix sans aucune aide. Il fut donc révélé à moi que j’avais tort. Deux jeunes hommes, qui devaient peut-être être un peu plus jeunes que moi, nous rejoignirent sur ce toit mouillé. Eux aussi étaient aussi trempés que moi et quelques secondes. L’un avait plus l’aire d’une frappe que d’un justicier, mais il ne faut pas juger un livre à sa reliure et Batman semblait le connaître et tolérer sa présence. Le second, dont le nom était sûrement Ronin d’après ce que j’avais compris, avait à peu près la même carrure que moi avec quelques centimètres en moins. Il dit que Axis Chemical était une première piste, c’était clairement du travail de pistage de professionnel, ce genre de trace est tellement volatile qu’il fallait faire preuve d’une très grande attention, ce dont tout le monde n’était pas capable, de moins en moins. De nos jours, on ne demande pas aux gens d’être attentif, on leur demande d’être rapides, de ne pas réfléchir trop, de remplir des cases, des quotas. Nous quatre sur ce toit ne cochions pas vraiment de cases et je pense que c’était de quoi la ville a réellement besoin. De gens qui ne cochent pas les cases. Ainsi donc, Axis chemicals. J’avais entendu des rumeurs au sujet de cet entreprise, et non des meilleurs. La légende la plus extravagante que j’avais entendue était que c’était le lieu où est né le Joker. On m’avait également raconté qu’il était un ancien Robin, un patient d’Arkham qui a perdu son visage et son nom et même un ancien policier qui aurait hérité ce sourire des mains de Batman. J’avais donc décidé d’accorder peu de crédit à cette théorie. Mais même sans cette histoire, Axis Chem. semblait réellement être un endroit louche. La conclusion de Ronin ne semblait donc pas hors de propos. Tout d’un coup, le ciel s’éclaircit, la pluie cessa, comme si le ciel voulait reproduire le temps qu’il faisait dans mon esprit : clair et frais de nouvelles connaissances. Batman me proposa de se joindre à sa croisade. Il voulait être mon Joseph d’Arimathie, ou que je sois le sien. J’avais encore besoin de ressusciter et il pouvait m’y aider. Chasser ces gens de la Religion du Crime me laverait en partie, je pourrais prouver à l’Ordre et à moi-même que je suis mieux sans eux. Comme le loup souhaitait créer sa propre meute, une meute plus juste, plus saine. Peut-être moins stable, mais cette meute est sa création et c’est tout ce qui compte.
"J’accepte, Chevalier Noir. Pour le bien de Burnley et de ses habitants."
Car, bien que j’avais désormais une nouvelle piste pour tenter de débarrasser cette ville et ce monde d’autre extrémistes, mon objectif restait de protéger Burnley, mon territoire, mon arche, mon nouveau chez moi. Cela pouvait peut-être paraître égoïste, mais je ne voulais pas devenir le sauveur de Gotham. "L’ange de Burnley" comme on avait commencé à me nommer, m’allait très bien. Batman et ses réseaux contrôlaient tout Gotham mais il me semblait que Burnley avait été un peu à l’écart. Et puis, j’étais nouveau ici-bas, je ne pouvais pas arriver avec mes gros sabots et me présenter comme le nouveau gardien de TOUT Gotham en espérant ne point rencontrer de résistance. J’avais donc fait ce choix non seulement par calcul purement pragmatique, comme je l’avais toujours fait, mais aussi par un accès de sentimentalisme ce qui m’étais jusqu’alors relativement inconnu. L’Ordre m’avait appris que les sentiments obscurcissait le jugement, qu’il menait à la déchéance et au péché, qu’ils avaient été créés pour nous tester sur notre volonté à rester sur le droit chemin, le chemin du Seigneur. Je touchais la croix autour de mon cou. Pourquoi l’ai-je gardée ? Malgré la répugnance que j’éprouve pour la religion, les mauvais traitements qu’elle m’avait infligé et toute la souffrance qu’elles créent, toutes autant qu’elles sont ? Peut-être espérais je au fond qu’il existe bien une puissance supérieure qui ne veut que mon bien et qui n’avait pas souhaité ce qui m’étais arrivé. Non, c’était un réflexe, juste un réflexe… Je retirais vite ma main. C’était un geste inutile, et je devais absolument les éviter.
Sachez que je me battrai avec vous et point pour vous. À bon entendeur. dis-je aimablement.
J’attendais de voir si Batman voulais vraiment de moi dans son club, si il croyait que mon talent était utile, ou si il voulait simplement me surveiller. En tout cas, je ne le laisserai pas dicter mes faits et gestes. J’espère que cette collaboration sera fructueuse sans que nous nous marchions sur les pieds. Ses autres acolytes, se battaient-ils avec ou pour lui ? Peut-être que maintenir cette ambiguïté dans ses rangs était bénéfique ou peut-être au contraire cela créait il des tensions. En tout cas, je souhaitais garder ma liberté et je suppose qu’il ne me voulait pas dans ses pattes. Après tout, qui voudrais d’un Azzrael bis à ses côtés ? St Dumas peut-être. Je voulais croire que Batman n’était pas St Dumas.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Sam 30 Déc 2023 - 14:59
The Dark Knight
Parlons tactique.
Alors que je joins les mots à la parole, j'active quelques boutons de ma ceinture. Ma ceinture projette alors une carte holographique d'Axis Chemicals. Un lieu que je ne connaissais que trop bien, du temps de mes nombreuses altercations avec les criminels de la ville. Que ce soit le Joker, Karl Hellfern ou l'épouvantail, la plupart de ces monstres avaient toujours pris Axis Chemicals pour repaire, et s'en faire un support non négligeable pour leurs plans démentiels en terme de propagation de la folie. Inspirant légèrement, je regarde les différentes entrées et je pointe du doigt. Je devais agir en maitre de guerre, et monter un plan assez facile à concocter en fonction de ce que nous savions. Je pouvais remercier Lucius Fox pour l'apport considérable de technologie après ces mois difficiles sans ce genre d'aide. Il avait fait un travail remarquable en un temps record, et bien heureusement, de nouvelles merveilles technologiques ne tarderaient pas à venir étoffer mon arsenal déjà bien garni. D'une voix calme, je détaille les lieux.
Avant que nous nous lancions, il faut savoir deux choses. La première, les toxines d'Axis Chemicals sont toujours biens présentes, et un masque à gaz est obligatoire. Deuxièmement, pas d'incendies, pas d'explosions et pas de pistolets. Limitez les coups de feu et neutralisez en priorité, ceux qui peuvent être une menace pour la structure. Ronin, tu couvres l'entrée sud, celle des agents de bureau.
Compris, chef.
Dit-il, de manière nerveuse tout en regardant Uriel avec une certaine appréhension. Il préfère rester bref, et concis, focalisé sur la mission. Il semblait nerveux. Je pouvais le comprendre. Ceux qui montrent leur foi peuvent parfois déstabiliser, et malgré son jeune âge, Winston n'avait pas spécialement confiance en qui que ce soit autre que moi. Comment ne pas le comprendre ? Il avait vécut en majorité, en solitaire, sans l'aide de personne. Livré à lui-même, tout en s'occupant de sa petite sœur, Nyesha. Il m'avait fait confiance, et je lui avais rendu la pareille, et je lui ai offert de l'aide, là où tous ceux l'avaient lâché. Ronin connaissait son boulot, il savait tout aussi bien mener des missions d'infiltration par lui-même avec ou sans moi. J'étais certain qu'il ferait en sorte de réussir cette mission.
J'ai besoin d'un fonceur pour la seconde entrée. Celle des camions de réapprovisionnement. Baseball. Tu es le candidat tout désigné pour cette mission. Pas de chichis, je veux que tu me sécurises cette partie de l'entrepôt. Méfie-toi, c'est un véritable labyrinthe.
J'espère qu'ils tiennent pas à leurs dents. J'ai envie de faire des home-run !
Dit-il nonchalamment, tout en jouant de sa batte de baseball, le sourire aux lèvres. Déjà amusé par l'idée de reprendre du service, cela n'avait pas été dur de le revoir dans mon entourage. Depuis la mort d'Alfred, Baseball est l'un des seuls qui a tenu à m'assister, tout en sortant de sa retraite de justicier amateur. Le vieux baroudeur en avait déjà vu des vertes et des pas mûres. Cogner, c'était pas seulement son dada, non. Il aimait cette vie de justicier, et il appréciait m'épauler. Depuis le temps, une certaine confiance avait vu le jour entre nous, et nous en avions décidé de nous faire mutuellement confiance, après tout ce que nous avions accompli. C'était à la manière d'un Ted Grant, un homme sur le déclin de la vie, qui voulait briller encore une fois, avant de finir dans les ombres, dans l'anonymat. Remontrant alors la carte holographique, je montre l'entrée principale, tout en montrant quelques autres points du doigt, histoire de montrer les endroits stratégiques.
Uriel et moi serons à bord de la Batmobile. Nous nous chargeons de l'entrée principale et nous prenons le gros de leurs forces. Ronin, Baseball, je veux que vous utilisiez vos grenades incapacitantes et que vous les disséminiez dans les réseaux de ventilation ici, et ici. Je vous rappelle de l'importance de cette mission. La religion du crime ne doit pas s'implanter dans la ville. Pas de questions, on fonce.
J'éteins la ceinture avant de me diriger vers la Batmobile. Ronin et Baseball iront par leurs propres moyens, tandis que la Batmobile allait se préparer à entrer une nouvelle fois dans Axis Chemicals. Sinistre renommée, mais tellement familière, je connaissais les lieux comme ma poche, et je devinais à peu près, où se trouveraient les plus grosses poches de résistance. Descendant du toit où nous étions, je pénètre dans la Batmobile, en attendant qu'Uriel se joigne à moi. Il voulait une croisade ? Je lui en offrais une qu'il allait très certainement apprécier. En ce qui concernait Uriel, j'avais encore besoin de voir ce qu'il valait face à des adversaires vraiment dangereux. En l’occurrence, ce test grandeur nature me permettrait de voir s'il répond à mes attentes, et surtout s'il sait écouter les ordres. Ce point fondamental est nécessaire, surtout quand on se prépare à attaquer des criminels dangereux. J'avais foi, peut-être, en lui. Il allait très certainement me surprendre, et je n'en attendais pas moi de quelqu'un qui avait très clairement, les techniques de combat de l'Ordre de St Dumas. Du moins, du peu que j'en avais vu, il semblait les connaitre, mais je n'en avais pas dis mot, pour le moment. Il me fallait l'étudier avant tout, et voir s'il peut être meilleur que Jean-Paul Valley. En l'attendant, je fais chauffer le moteur de la Batmobile, qui commence à rugir.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 3 Jan 2024 - 18:48
Le chevalier noir et l’ange blanc
feat. Batman
Après avoir exposé son minutieux plan que l’on aurait pu attribuer à une opération militaire, Batman, qui m’indiqua de le suivre, sauta dans un véhicule noir et grondant comme une bête agressive au milieu de la rue. La fameuse Batmobile je suppose. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Le véhicule, qui devait sûrement évoquer une chauve souris, me faisait plutôt penser à un serpent qui se faufilait avec aisance dans les rues labyrinthiques de Gotham, sa peau noir et dure je la sentais sous mes doigts avant de rentrer à l’intérieur. Dans le cockpit de ce vaisseau spatial, des multitudes de lumières, des voyants qui clignotaient les uns après les autres. Batman connaissait cet engin comme le fond de sa poche et pressait divers boutons, actionnait divers commandes vocales avec sa profonde voix. En voyant qu’il s’apprêtait à démarrer, je le regardais avec une interrogation dissimulée tandis qu’il zieutait ma ceinture de sécurité avant de me zieuter moi. Avec nonchalance, je m’attachais. L’accélération fut très forte, l’engin grondait comme ce qui devait ressembler à un dragon en colère, de l’extérieur. La voiture roulait à toute allure et décélérait seulement pour effectuer de larges virages qui ne laissait aucune chance à l’erreur ou à quiconque se trouverait sur sa trajectoire. Je m’accrochais à ce que je pouvais, tentant d’avoir l’air plus à l’aise que je ne l’étais réellement. Batman semblait sûr de sa conduite et moi, qui n’avait pas encore trouvé le temps de passer mon permis de conduire, j’étais pourtant certain que cette conduite n’était pas des plus sécuritaires. Quelle ironie. Nous flirtons avec le danger pour protéger les gens. Un parfait exemple de combattre le feu par le feu. En tout cas, le Chevalier Noir venait de me dissuader de commettre des infractions routières à tout jamais. Derrière l’épais vitrage, les rues se transforment en formes floues, qui s’évanouissent aussitôt. De temps en temps, un lampadaire passe et éclaire le cockpit et le menton de Batman pendant quelques secondes. Un aperçu des nombreuses nuits du justicier. Avec tant de vitesse, tant de puissance, difficile de garder les pieds sur terre. Il regardait droit devant lui sans un regard autour. Je décidais de ne pas percer le silence de plomb qui nous enveloppait durant les quelques minutes qui nous séparaient de Axis Chemicals. Le trajet avait été très rapide comme on pouvait s’y attendre. L’engin noir s’arrêta à quelques rues de l’entrée d’Axis Chemicals, le vrombissement du moteur aurait avertit les cultistes de notre présence. Il sortait de la Batmobile avec moi sur ses talons et la cape qui flottait au vent. Le sol mouillé de la dernière pluie faisait sous nos pas un bruit moite tandis que j’observais le complexe. Il était sûrement abandonné vu son état et il nous surplombait, surtout ses grands tuyaux qui s’étendaient vers le ciel, comme une tour de Babel. Je me souviens que lorsque j’étais jeune, je pensais que les grands panaches de fumée qui sortaient des grandes cheminées créaient les nuages. J’aimais penser que l’espèce humaine avait une quelconque influence sur la nature autour d’elle. Enfin, une influence qui ne se soldait pas par la disparition d’espèces et la déforestation de continents. La comparaison avec la tour de Babel semblait toute trouvée, en y repensant.
"Je ne suis pas d’un naturel méprisant mais…faites-vous confiance à ces deux là ?" dis-je, circonspect.
J’espérais juste que Batman était assez sage pour bien s’entourer. J’avais connu beaucoup de personnes qui n’ont pas su s’entourer. La loyauté, les compétences, l’intelligence…l’entourage de tout ceux que j’ai déjà assassiné en manquaient, ils pouvaient être achetés, trompés et surpassés. J’espérais pour Batman que ses alliés ne pouvaient être ni achetés, ni trompés, ni surpassés. À part par lui.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Ven 5 Jan 2024 - 15:40
The Dark Knight
Ils sont compétents.
Répliquais-je, alors qu'il me posa une question des plus intéressantes à notre sortie du véhicule. Je n'en dirais pas plus, il n'a pas à le savoir. La confiance est un bien fragile, mais tout homme se doit de s'en apercevoir par soi-même. J'étais plutôt bref, et même si je ne voulais pas aborder le thème de la confiance, je pense que je n'avais rien à dire sur les performances de mes alliés de ce soir. Tout comme Uriel, Baseball et Ronin connaissaient ce genre de missions. L'appréhension d'un tel danger peut pousser les gens à remettre en question les actes des autres, et Uriel semblait être un solitaire, mais qui semblait aussi être sur l'idée d'apprendre à connaitre le travail des autres. Je ne lui en veux pas. Il verrait que mes alliés connaissaient leur travail. La confiance, si aisément donnée, et si vite à briser. Je ne confiais pas ma confiance en n'importe qui, mais chacun avait sa chance. Ronin avait eu un sale moment, et si je n'étais pas intervenu, lui et sa petite sœur auraient été tué dans cette opération du Gant Noir. Quant à Baseball, je le connaissais depuis suffisamment longtemps pour connaitre tout de lui, et que, s'il venait à me trahir, ce serait vraiment pour une excellente raison. Mais dans son cas, il était suffisamment âgé et il prendrait très certainement sa retraite bientôt. Du moins, tant que ses forces ne le lâcheraient pas. D'un regard vers Uriel, je jauge l'homme pendant quelques instants, me remémorant chaque gadget que je possédais sur moi pour une mission des plus difficiles. Une mission qui ne serait pas sans risque, et avant de mettre mon masque à gaz, j'en tenais un autre pour Uriel. Les vapeurs toxiques d'Axis Chemicals sont connues pour faire tourner de l’œil, dans le meilleur des cas. Dans le pire, cela pouvait être un accident et potentiellement vous tuer. Un test de confiance oui. Est-ce que l'on peut appeler ça une épreuve de foi ?
C'est le moment où l'on ne peut plus reculer. Soit tu m'assistes, soit tu repars. Prêt à relever ton acte de foi ?
Dis-je d'un calme olympien, avant que ma fureur ne s'abatte. J'avais choisis une petite référence à la religion, l'acte de foi. Une épreuve, selon le monde de la religion. Je connaissais bien mes sujets à ce niveau-là. Philosophiquement, le seul point de passage entre le possible et le réel, c'est moi, c'est ma décision. La décision n'est jamais le résultat d'un calcul, elle ne peut être qu'un engagement. C'était dans un vieux recueil de philosophie. Kierkegaard, il me semblait. Un acte de foi, c'était tout ce que je demandais, afin de voir de quel bois Uriel était vraiment fait. Y a-t-il des actes importants à accomplir ? L'homme d'aujourd'hui ne le croit pas. Il croit aux lois, et il se veut déterminé. Or, il l'est dans la mesure exacte où il l'accepte mais dans cette mesure même, il se peut qu'il cesse d'être humain. Car l'homme n'a d'existence proprement humaine que lorsqu’il participe à la transformation du monde. Autrement, il est animal, et soumis à la forme des choses, à la commune dégradation. Ceux qui ne croient pas à l'acte, c’est qu'ils ne connaissent plus aucun chemin. Comment marcher, s'il n'existe pas de chemin ? J'aime à croire que nous avons tous un chemin à suivre, et que sur ce chemin, il faut savoir remettre les choses dans leurs contextes. Ce soir, Uriel et moi-même devrions apprendre à nous faire confiance, l'un l'autre, pour voir si cela peut être bénéfique pour sauver Gotham City d'une nouvelle menace qui pointait le bout de son museau. J'avais sorti mes jumelles avant d'observer ce qui se tramait devant nous, histoire d'appréhender le terrain.
Tu prends la tour à l'est. Je prends celle à l'ouest. Regarde.
Je lui tends les jumelles. Des snipers. Au nombre de quatre. Deux à l'ouest, deux à l'est. Il fallait les éliminer calmement. Et surtout, cela pourrait permettre à Ronin et à Baseball, qui arriveraient peu après nous, d'éviter de se faire plomber. Mais à coup sûr, et s'ils sont affublés de lunettes thermiques, ce qui est possible ... Ils ont dû repéré la Batmobile. J'imaginais la suite des évènements avec calme. Ils ont peut-être déjà donné l'alarme ? C'était une éventualité. Il fallait considérer toutes les éventualités, pour éviter de faire la moindre erreur. Alors que je sors mon grappin, je lui lance un dernier conseil, le genre qui pourrait être très utile dans ce genre de missions d'infiltration. Ils étaient biens armés, de ce que je pouvais voir. Des snipers avec des fusils à lunettes 12.7 mm, d'après ce que je peux déduire. Potentiellement dangereux pour moi, même avec une bonne armure. Il faut être prudent.
Pas de retenue.
On approche d'Axis Chemicals. On y sera dans cinq minutes.
Compris, on se charge des snipers. Uriel, on n'en laisse aucun de conscient. Contact radio maintenant.
Je réitère mon ordre tout en lançant un micro émetteur-récepteur à Uriel, afin qu'il reste en contact avec nous. J'attendais de voir quelle serait sa réaction. Je n'en attendais pas moins. Après tout, il semblait motivé par l'envie de nettoyer la ville. Peut-être qu'à la longue, il gagnerait ma confiance. C'était ça le but, un jour. Un jour, il sera digne d'être dans mon cercle assez fermé. Mais pour le moment, je devais le surveiller, le former, et surtout, l'aiguiser telle une lame, pour qu'il puisse être une arme au service de la justice. Le façonner oui, prendre son temps, et voir comment il pourra évoluer. Je tenais à prendre certaines précautions, le souvenir de Jean-Paul Valley hante toujours mes rêves, et après ce qu'il avait fait, je ne pouvais pas commettre deux fois la même erreur. Et pourtant, Dieu seul sait combien j'en avais faite. Me hissant vers la tour, ces gars-là ne me verront pas venir.
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Dim 7 Jan 2024 - 23:29
Le chevalier noir et l’ange blanc
feat. Batman
"Aïeuuuh ! C’est vraiment dur, maître ! - Tais-toi, tu n’es pas ici pour te plaindre ! Grimpe moi ce mur, et que ça saute ! Le seigneur t’as affublé de multiples talents, ce n’est pas pour que tu sois une lavette ! - Mais maître…ce mur n’a aucune aspérité, comment puis-je faire ? AH ! - Plains-toi encore une fois, et cette fois je te frapperais encore plus fort ! Ne te demande pas ce qui n’est pas là. Demande-toi plutôt ce qui est là. Compris ? -…Oui."
La tour à l’est. Compris. Je m’avance, dans l’ombre, comme l’on m’a appris. Je monte de rambarde en rambarde, j’escalade des murs. Je surveille de temps en temps la silhouette qui observe les alentours, armé de son fusil. Je m’assure qu’il ne m’a pas vu où qu’il n’a pas bougé. Je regarde sur les côtés, je vois Batman survoler les obstacles avec facilité, muni de son grappin. Il monte la tour. Je fais de même. La tour n’a presque pas d’aspérités, à première vue, impossible à monter. Mais je dois faire abstraction de ce qui n’est pas là, me concentrer sur ce qui est là. J’inspire.
2 secondes. Je monte le mur de briques rouges, m’accroche à n’importe quoi.
3 secondes. Une brique cède sous mon poids. Je réagis assez vite pour me rattraper à une rambarde rouillée qui pendait sans but. J’entends la brique s’écraser contre le sol en contrebas.
5 secondes. Je monte la rambarde. Je saute sur le mur de la tour. Les briques sont plus abîmées. Plus d’endroits où m’agripper.
6 secondes. Je regarde en bas. Je suis très haut. Je dois me placer dans l’ombre de la tour éclairée par la lune. Ne pas trahir ma présence.
9 secondes. J’attrape une partie de la plateforme sur laquelle se trouve le sniper. Je remonte tout doucement.
11 secondes. Je monte. Je fais inévitablement du bruit sur cette plateforme légèrement rouillée. Il se retourne vers moi.
12 secondes. Il me voit. Réagit prestement. Pointe son canon dans ma direction.
13 secondes. Je fonce vers lui. Je lui mets un coup dans l’épaule. Épaule fracturée. Il lâche son fusil.
14 secondes. Coup de genou dans les côtes. Deux côtes fêlées.
15 secondes. Coup à plat sur la carotide. Perte de connaissance.
16 secondes. L’homme tombe à terre. Résultat : épaule gauche fracturée, deux côtes fêlées, carotide endommagée. Statut : neutralisé.
17 secondes. Son collègue, qui est toujours dos à nous, est très lent à la détente. Il a de la musique dans les oreilles. Il se rend compte de ma présence.
18 secondes. Avant qu’il puisse réagir, je m’empare du fusil de son comparse. Je fond sur lui et lui met un coup de crosse dans le nez. Je passe derrière lui. Je l’étrangle avec la lanière de l’arme. J’expire.
23 secondes. Il se débat.
26 secondes. Il souffle. Arrête de se débattre. Je le lâche. Il a un poul.
J’expire.
Les hommes gisent à mes pieds, complètements éteints. Pour l’un, son visage est figé dans une expression de douleur. L’autre est très jeune, à peu près mon âge. Ils ont tous deux un tatouage sur l’avant-bras, un pentacle entourant une tête de mort. Je me détourne d’eux pour me concentrer sur la tour ouest. Les snipers ne sont plus là.
"Prêt." dis-je simplement dans l’émetteur-récepteur, comme un élève qui à fini son exercice.
J’ai failli tuer le deuxième. Si j’avais serré plus fort, il serait mort mais ce n’est pas le cas. J’essaye d’éviter de prendre des vies. J’en ai déjà pris trop pour un seul homme. Batman non plus ne tue pas, mais je suspecte que ça n’est pas nécessairement pour les mêmes raisons que moi. Je suppose qu’il ne veut pas s’abaisser au niveau de ceux qu’il combat. Amusant. Naïf. D’aucuns diront risible. Mais compréhensible. Lutter contre ce sentiment de surpuissance, d’être la légende urbaine qu’il est doit être un exercice éreintant. Si il goûtait à la puissance que l’on ressent en ôtant une vie…Paradoxalement, ôter une vie est bien plus facile qu’il n’y paraît. À la longue, cela peut devenir plaisant. Trop plaisant. J’attends le signal de Batman, impassible. Je remarque cependant, avec agacement, que la pluie revient de plus belle. Je n’aime pas la pluie.
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 10 Jan 2024 - 13:56
The Dark Knight
Il me fait penser à Azrael.
Je sais.
Méfie-toi, Bruce. Tu sais que ce genre de gaillard est dangereux, et qu'il peut péter un plomb à tout moment. Je ne te rappelle pas ce qu'il s'est passé quand Bane t'a détruit le dos. On ne sait jamais comment ça peut se terminer. Silver St Cloud aussi en a payé les frais.
Tempérance avait raison : Silver St Cloud ne s'est jamais remise de ce qui s'était passé avec Onomatopée. Le criminel lui avait tranché la gorge, et j'avais appliqué les soins en urgence pour la sauver alors que Nightwing et Robin arrivèrent pour s'occuper du criminel. Depuis, tous mes plans avec elle avaient failli. Je ne l'avais jamais plus après ça. D'après ce que je sais, elle avait quitté Gotham City pour de bon, pour la France. Paris était assez agréable à cette période de l'année. J'escalade la tour, avec le grappin, alors que Tempérance me parlait droit dans l'oreillette de mon casque. Je ne dis pas un mot, pas tant que les snipers de ma tour ne seront pas désarmés et neutralisés. Alors que le premier sniper fait quelques pas, je surgis de sous la rambarde pour le saisir et le jeter hors de la tour. Il tombe dans le vide, avec un grappin à son pied pour ne pas qu'il fasse une chute des plus mortelles. Il vivra, mais il verra alors la longue agonie du vide. S'il avait cette peur, je ne le plaindrais pas. Le deuxième se montre un peu plus frileux. Il tient son arme en joue, et je le suis du regard, alors qu'il essaie de me localiser. S'il savait comme c'était prévisible. Ce genre de situations était assez drôle en soit, mais je ne pouvais pas le laisser trop errer longtemps. Ronin et Baseball ne sont pas loin. Le ciel lourd, comme une chape de plomb. Tel un gamin cachant ses secrets sous la couette, le temps lui même semblait abriter le mal germant en Gotham, gardant ses rues sombres, fraîches et humides entre chaque jours, chaque crime. C'est à ce moment bien précis que je sors à nouveau de sous la plateforme pour me hisser vers l'endroit où se trouve le dernier sniper. Il n'a pas le temps de bouger, seul son cri étouffé reste, et meurt silencieusement, alors qu'il s'endort sous le coup d'un poing bien mérité.
Ne me parle plus jamais de Silver, Midnight.
Tempérance ne dit rien. Elle sait pour Silver, elle connaissait parfaitement cette histoire, et comment ça s'était salement terminé, pour tout le monde. Silver St Cloud avait été, pendant un temps, un rayon de soleil dans ma vie. Combien de femmes l'avaient été ? Talia, Selina, Julie, Vicki ? C'était à la fois un bonheur, et un rêve, à chaque fois que je trouvais celle qui pouvait me comprendre au plus profond de moi. Mais pour Silver, c'était comme une blessure toujours ouverte. Comme si j'avais laissé dans cette Batcave, ce que j'avais de meilleur en moi. J'avais failli. Je l'avais abandonnée, et elle ne s'en remettrait jamais. Tout ça à cause de moi. Je n'étais pas quelqu'un de social. J'étais en quelque sorte une espèce de gros ours asocial dans un costume de chauve-souris, et cela, tous le savaient dans ceux qui me côtoyaient. Je ne suis pas quelqu'un pour conseiller, pour donner des directives, je suis là pour servir la loi et faire en sorte que la justice triomphe. Rien de plus, rien de moins. Batman se devait d'être un surhomme, là où Clark, lui, ne pourrait jamais être un humain et comprendre mon point de vue. C'est alors que la voix d'Uriel retentit. J'avais deux canaux séparés, un pour Uriel, et un autre pour Tempérance, cela permettait à Uriel de seulement discuter avec moi et de ne pas entendre ce que pouvait dire mon autre alliée.
Compris.
Bruce, les portes d'entrées d'Axis Chemicals ont été verrouillées. Système de blindage de l'usine. Il faut trouver une autre entrée.
Uriel, on passe par la cheminée centrale. Mets ton masque à gaz et prépare-toi à faire un plongeon.
Je relève des signaux de vie. Apparemment, il y'a du mouvement, et ils sont nombreux.
Ils sont sur le qui-vive, et ils nous attendent. Ne les décevons pas.
Apparemment, les cinglés de la religion du crime avaient trouvé le moyen d'utiliser les défenses du bâtiment. La plupart ont été conçues par WayneTech, mais pourquoi perdre du temps ? Il fallait frapper fort, et il fallait faire très mal. Oui, les monstres sortent à la tombée de la nuit. Tous sans exception. Jamais personne ne pourrait comprendre le lien qui m'unit à eux, et eux à moi. Jamais personne ne pourrait comprendre ces ordures qui hantaient les ruelles de la ville. De tous mes ennemis, le Joker était le seul que je n'arrivais jamais à cerner. Imprévisible, dangereux, monstrueux et horriblement doué dans les blagues douteuses, il fallait le faire taire dès qu'il en était possible. La dernière fois qu'on s'était vu, c'était au Storybook Land. Il voulait s'en prendre à Catwoman et à une bande de gosses des rues, je ne dirais rien à ce propos, juste que mes proches se devraient de rester prudents. Le Joker pouvait être n'importe où et tant qu'il ne sera pas enfermé à Arkham, je n'aurai pas une vraie bonne nuit de repos. Et ce soir, à Axis Chemicals, j'avais une appréhension. Et s'il y était ? Et si le monstre qui se tapi derrière les rires m'attendait ? Malgré tous mes efforts, malgré les tonnes d'indices que le monstre laissait derrière lui, il était toujours impossible de le comprendre, de comprendre ce qu'il voulait vraiment. Derrière ses sourires, ses rires, ses meurtres. Il y'avait l'inconnu, l'abîme, l'abysse, le vide. Le chaos personnifié. Et parfois, cela me faisait peur. Oui. Ma voix trahissait un léger soupçon de fatigue. Inspirant légèrement, je me devais de garder ma contenance. Qu'importe le monstre qui se trouve dans ce lieu, il tâterait de nos poings. Je me rapproche doucement de la position de la grande cheminée. Je prends assez d'élan et je me propulse à l'intérieur de la grande cheminée. Nul doute qu'un petit comité d'accueil nous y attendra. C'était ce que je souhaitais. Baseball et Ronin arriveraient très vite, il était temps qu'on fasse le ménage.
Invité
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Mer 17 Jan 2024 - 10:03
Le chevalier noir et l’ange blanc
feat. Batman
Batman disparu dans un panache de fumée à travers la baie vitrée du toit. Les effluves de gaz toxiques arrivèrent à mes narines et je compris pourquoi il m’avait donné ce masque à gaz. En regardant autour de moi, j’enlevais mon masque blanc pour enfiler l’attirail sur mon visage. Je rabattais la capuche sur ma tête pour cacher ma tête. Sentir l’air frais sur mon visage était un sentiment plutôt inhabituel pour l’assassin masqué que j’étais. Je sauta dans l’usine, confiant que je pourrais me rattraper avant de toucher le sol. Avec un effort non négligeable, je me rattrapais sur un rebord d’un velux qui donnait sur un bureau, sûrement celui du contremaître. En bas, l’on pouvait observer un beau monde. Plusieurs hommes armés, bien armés même. L’arsenal du voyou moyen se limitait à un glock ou à un fusil à pompe, grand maximum. Ici, nous avions affaire à des armes automatiques, des gros fusils de précision. J’attendais patiemment le signal de Batman, car il ne me semblait pas que les gardes soient alertés par notre présence. Ils semblaient nous attendre cependant car il vérifiaient régulièrement les hauteurs, j’avoue besoin de me fondre dans l’obscurité. Je suppose que l’homme avec la batte et Ronin seraient moins discrets que moi et la chauve souris. Il fallait juste attendre qu’ils arrivaient et je pourrais fondre sur eux comme un aigle. L’un d’eux montra du doigt la baie vitrée du toit par où nous étions entrés. La vitre brisée vers l’intérieur leur avait confirmé qu’il y avait bien quelqu’un dans cette salle, avec eux. Je cherchais Batman des yeux sans pour autant le trouver. Ils commençaient à s’organiser. Lorsqu’on laisse le temps à l’ennemi de s’organiser, il devient un peu plus complexe à atteindre.
"Quand arrivent les autres ? Ils s’organisent. Ils savent qu’on est là. Je peux attendre. Mais ce n’est peut-être pas judicieux."
Soudain, une expression de surprise en dessous de moi. L’un des hommes me montrait du doigt. Avant qu’il alerte les autres de ma position, je lança un couteau vers lui qui arriva dans son bras. Je descendais vers lui pour lui mettre un coup de boule. Séché, il tomba au sol. Je rattrapa son arme pour ne pas qu’elle tombe au sol et fasse un grand bruit.
Soudain, un grand bruit. Un mêlée commençait à se créer. Je reconnu de suite le gars qui faisait virevolter sa batte. Je voulais participer au combat mais me ravisais. Il y avait plein d’hommes armés qui n’hésiteraient pas à tirer dans le tas si ils avaient une chance de toucher le justicier. D’autre part, on ne pouvait s’attendre à une réaction rationnelle de la part de fanatiques religieux. Je décidais donc de m’occuper des tireurs avant que quelqu’un, ami ou ennemi, ne meurt. J’inspire.
▲ Goth-Passeport ▲ Alliés: Ennemis: ♦ Domicile à Gotham : Manoir Wayne. ♥ Love interest: Personne en vue pour le moment. Armes & gadgets: Bruce Wayne / Batman
Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman) Jeu 18 Jan 2024 - 21:23
The Dark Knight
YEEEEEEEHAAAAW !
Un seul cri. Un seul, et c'était Baseball qui fonçait, batte en main, dans la mêlée. Il nous avait fallut une diversion, et le voila qui se donne en spectacle, comme d'habitude. Et le premier coup de batte rectifia le visage d'un de ces crétins de la religion du crime. Un coup net, droit dans les gencives. Il était assez habile, le vieux Baseball, et il en avait toujours dans les mains. Baseball était un vieux de la veille, un gars qui avait fréquenté les stades, qui avait eu ses soirées avec pas mal de hooligans, et qui avait même eu la chance de côtoyer le beau monde du sport, notamment les Knights de Gotham. Mais tout ça, pour lui, ce n'était plus que des souvenirs lointains d'une vie à apprécier le monde du sport. Un homme qui savait comment garder la forme, tout en cassant celle des autres. Baseball en avait envoyé un au tapis, et un autre avait surgit devant lui pour lui donner un coup de barre à mine, que le héros évita avant de le bloquer avec sa batte. Il jaugea le criminel, un bref sourire de cinglé sur son visage avant de lui dire, droit dans les yeux.
Tu sais c'est quoi mon opéra préféré ? Casse-noisettes !
Un beau coup de batte entre les cuisses. Je n'avais jamais osé, mais là, il fallait reconnaitre que le geste n'était pas très sportif. Beau déhanché oui, belle frappe. Mais frapper quelqu'un dans les pralines, même moi je devais étouffer un léger toussotement en voyant comment il venait de le frapper là où ça faisait très mal. Alors qu'un des gars armés était sur le point de sortir son arme, c'est alors que Ronin apparut, lui aussi. Un bon coup de pied plané pour envoyer directement le gars au sol. Pas inconscient, mais assez puissant pour l'empêcher de sortir son arme. Ronin avait atterri sur la plateforme qui était suspendu au-dessus d'une cuve en acier vide. Nul doute que de nombreux produits chimiques furent vidés depuis le temps que ça moisissait dedans.
On a dit pas d'armes ! Respecte les règles du jeu !
Dit-il, au gaillard armé qu'il venait d'envoyer dans les clous. Ils sont plutôt bons ensemble ... Ronin et Baseball, ils semblaient avoir trouvé leurs marques. L'idée de mettre les jeunes justiciers par groupe de deux était une idée correcte, correcte dans le sens où deux personnes pouvaient se renvoyer la balle l'un l'autre. Là où ça pêche, c'est que si l'un des deux est tué, que fera le deuxième ? Une erreur surement, et cela provoquera deux morts inutiles. C'était une idée à double tranchant, surtout en ce moment. Je repenserais à cette idée quand cela ira mieux pour tout dire. L'idée de les coller ensemble n'était clairement quelque chose qui me venait naturellement à mon mode de pensée. Pour tout dire, il fallait rester seul, et détaché de toute substance presque humaine, sinon, on sombre, et pour de bon. L'idée, c'est de porter le masque, de maintenir un état constat de combat, de lutte, de ne jamais montrer la moindre épreuve de faiblesse vis à vis de ceux qui rôdent la nuit. Néanmoins, ils sont efficaces. Un signal de la main envoyé à Uriel. Maintenant, on la joue fine. Je sors de ma ceinture des fumigènes. L'avantage de ceux-ci ? Ils créent une espèce de brouillard assez sombre, et cela nous permet d'éviter les tirs. Bref, cela facilite notre infiltration qui n'est malheureusement plus une surprise. Mais la dangerosité des produits, et des gaillards biens armés, il fallait quand même la jouer fine. Et en neutraliser un maximum avant qu'ils ne fassent exploser Axis Chemicals. Je n'avais pas envie de finir dans les décombres de ce lieu. Cette fois, Gotham City sera débarrassé d'une bonne paire de fanatiques dangereux. Je ne pouvais pas laisser ce panier de crabes se tirer aussi facilement les uns les autres. Et même si la justice les libéraient, le temps qu'ils passeront en détention condamnera leurs petites actions dans ma ville. Temporairement, mais c'était du temps de gagné. Largement. Restons maintenant sur nos gardes, il était temps d'entrer en scène, et de faire ce que nous savons faire de mieux. Je descends de ma cachette, et je me saisis du premier qui se présente à moi. Un contre, un coup en pleine poitrine, et le voila qui suffoque, manque d'air. Il n'a pas la chance d'aller plus loin, et je le cogne contre la rambarde de la plateforme. Il tombe net. Tant mieux. Je n'avais pas vu son collègue, et il me donne un sacré coup dans le bras. Je me relâche. Je n'avais pas vu le coup venir. Est-ce que je deviens si vieux que ça ? La douleur au bras me lance vraiment. Mais heureusement, Ronin est là, et envoie le criminel dans les vapes en le cognant sévèrement. Il me relève, mais je sens le poids des années. Dure est la chute, parfois. Et j'avais bien failli me faire avoir pour le coup. Il faut croire que je ne suis plus autant alerte qu'autrefois. Je me relève, péniblement, et Ronin me donne une tape sur l'épaule.
Y'en a encore, patron. On peut le faire à trois, si vous vous sentez pas.
Je peux le faire.
Dis-je, tout en me relevant et en reprenant mes esprits. Le brouillard WayneTech n'était pas infaillible, et il ne durerait pas, non plus. Il fallait encore que nous terminions le travail ... Il fallait qu'on se regroupe, qu'on se retrouve tous les quatre. Nul doute qu'Uriel avait lui aussi eu son lot de combats ... Soudain. Un bruit. Des ventilateurs ... Le brouillard se dissipe, et soudain ... Nous sommes tous encerclés par des membres de la religion du crime. Ils sont nombreux, très nombreux. Chauves, torse nu, couverts de tatouages, ils ont des dagues tranchantes dans les mains. Peu ont des armes, mais ils sont biens armés. Nous nous regroupons au fur et à mesure qu'ils nous encerclent. Il faut réfléchir à une nouvelle tactique ... Alors qu'une grande porte lourde s'ouvre, et une femme, blanche, au sens littéral. Ses lèvres rouges, son teint blafard et ses cheveux blonds font état d'une espèce de folie ambiante qui s'apparente vraiment à ce que je pensais trouver à la tête d'une secte pareille. Elle est armée, dangereuse, et dans ses yeux, revêtent la couleur de la folie. Elle sortit ses armes, qu'elle pointait sur nous.
Ne serait-ce pas ... Le Bat de Gotham et ses petits caniches ? My, my, my, je suis Alice. Enchantée de vous recevoir. Est-ce votre non-anniversaire ?
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Sujet: Re: Le Chevalier noir et l’Ange blanc (feat. Batman)