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 Unir les hommes de bonne volonté

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MessageSujet: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyVen 26 Avr 2024 - 13:35




  • Type de RP : Normal
  • Date du RP : Mars 2020
  • Participants: Le GCPD
  • Trigger warning: Aucun.
  • Résumé: James Gordon organise une réunion pour le GCPD.




GCPD : Law & Order
Just a cop in Gotham
On peut dire ce qu'on veut de la modernité, mais parfois, y'a quand même de bons trucs. Les travaux se terminaient, et avec ça, la refonte du GCPD qui devait prendre forme. Un mail avait été envoyé à de nombreux membres de la police de Gotham City. Des échanges entre des officiers amplifiaient cet écho dans les couloirs du GCPD, et pour tout dire, on s'inquiétait énormément de la forme de ce que Gordon pourrait dire. C'étaient les bruits de couloirs, les rumeurs. Certains parlaient de renvois, certains autres de destitutions, et même certains évoquaient le départ à la retraite de Gordon. Après tout, le vieux héros de guerre n'en avait pas terminé avec certaines casseroles qui lui collaient aux basques. Rien de tel pour amplifier les hypothèses les plus folles et les plus saugrenues.

La grande salle de briefing au GCPD. Un peu comme un amphithéâtre, mais un peu plus rapproché, et bien plus sobre. Quatre rangées de sièges, et une estrade, avec tout le matériel technologique pour faire des présentations. Des fausses fenêtres, avec une vue changeante. Vu que la salle de briefing est en sous-sol, cela permet de ne pas souffrir de claustrophobie, et surtout, on évite les tirs au bazooka si un indic' balançait une info aux tarés. Spacieuse, le silence est d'or. Un micro sur le petit bureau central, ainsi que sur les bureaux où se trouveront les officiers dans quelques minutes. Il y'aurait des questions, beaucoup de questions. Des agents, des membres du swat, des inspecteurs, des détectives, des officiers, tous étaient attendus. Sélectionnés par Gordon lui-même.

Deux policiers, deux gars en qui Gordon avait confiance, patientent à l'extérieur de la salle, interdisant l'accès à ceux qui n'ont pas reçu la convocation de Gordon. Ce qui incluait les secrétaires, les employés administratifs et bien sûr, les fonctionnaires de la mairie qui en faisaient des caisses 24h/24 pour emmerder les gars qui avaient l'audace de faire leur boulot. Gordon avait remis des invitations, via un petit formulaire bleu qu'il avait envoyé aux personnes. Un mail avait été envoyé aussi, pour bien confirmer la présence de ces mêmes membres à la réunion. Gordon ne voulait pas de ces emmerdeurs qui pouvaient saper le travail de policiers. Ce qui s'est passé ces derniers mois, devait être contenu, on devait réaffirmer notre place, et surtout, discuter de ce qui va arriver par la suite.

En attendant, la salle est propre, vide, pour le moment. La réunion prévue est organisée pour 10 heures. Personne dans la salle, l'odeur du café qui chauffe dans la machine est à disposition, et des beignets sont aussi disponibles, en attendant la venue du grand chef. Gordon serait légèrement en retard, mais cela suffisait parfaitement pour planter le décor. En attendant, on discute, quelques membres viennent d'arriver, on boit le café, on rigole un peu, mais l'ambiance est légèrement tendue. Légèrement faussée par l'accueil et par l'ambiance présente dans tout ce bitzouf. Naturellement, il y'a aussi quelques petits scandales qui viennent étendre le domaine des rumeurs, ce qui nous amène à un peu de sport devant l'entrée de la salle de réunion.

"Mais comment ? Pourquoi n'ai-je pas le droit d'y entrer ? C'est un scandale ! Vous savez qui je suis ?"

"Les ordres sont les ordres, monsieur."

Cette voix, c'est Mickael Atkins, un des membres du conseil municipal qui avait eu vent de cette rumeur et qui essayait de pénétrer dans la salle. Et qui se heurtait à deux gardes qui veillaient sur la discrétion de cette réunion. Cet homme qui essayait de savoir ce qui se tramait était un ancien agent de la police, relégué à du travail de planqué, un arriviste. Atkins avait pendant longtemps, travaillé au GCPD, mais c'était surtout un gratte-papier qui avait eu toujours pas mal de rancœur vis à vis de Gordon et des hommes qui le suivaient. Atkins avait fait du chemin dans les locaux de la mairie, et dans le conseil municipal, en sabordant quelques affaires et en protégeant quelques salopards hauts placés. Arthur Reeves, ancien conseiller municipal, l'avait pistonné pour devenir un des nouveaux hommes forts du conseil, pendant la présidence de Cobblepot et de Strange. Le tout avec la drôle de disparition de certaines preuves qui auraient incriminés beaucoup de monde dans la sphère politique, mais qui hélas, ne seront jamais inquiétés. Atkins avait les yeux assez sombres, assez en colère par rapport à ce qui se passait. Lui qui voulait tout savoir, tout rapporter, il se voyait refouler comme la dernière des groupies que personne ne veut voir à un concert. Les deux gardes se montrent intransigeants, malgré les menaces de renvois, les menaces de suspension de salaire, et tout le tralala. C'étaient deux gars zélés, qui connaissaient parfaitement la marche à suivre avec Gordon, et qui vouaient un respect profond pour le commissaire.

"Cela ne se passera pas comme ça !"

Atkins hurlait et vociférait une nouvelle fois, avant de laisser enfin la place à ceux qui étaient invités à l'audience de la réunion. Malgré les insultes et les coups de colères d'Atkins, les membres qui étaient à l'intérieur de la salle pouvaient parfaitement voir la résolution bornée et imbécile de ceux qui les dirigent. Ils ne connaissaient pas le terrain, et c'était bien là leur problème. Les gars en bleu du GCPD, eux, ils l'affrontaient tous les jours, et Gordon savait en qui il pouvait avoir confiance, et rien que le fait d'être dans cette réunion, c'est dire le degrés de confiance en lequel le vieux commissaire pouvait avoir envers ses hommes. Il serait en retard, il avait prévenu, mais ça permettrait aux autres membres du GCPD de mieux se connaitre. Nouveaux membres, comme vieux roublards de l'institution, tous apprendraient à se connaitre, les uns avec les autres. Et quelque part, c'était un peu le sens du GCPD, qui se voulait être une famille. Tu me protèges, je protège tes arrières, et à Gotham City, on avait besoin d'une famille, de quelqu'un pour veiller sur soi. C'était la leçon que Gordon aimerait inculquer à chacun d'eux, mais cela prendre du temps ... Les blablas continuèrent, tranquillement, alors que les choses allaient très bientôt commencer.


----------------

Je vous laisse arriver tranquillement dans la salle de réunion.
Y'a du café, des beignets, et un peu de justice au programme.


Dernière édition par James Gordon le Sam 27 Avr 2024 - 19:32, édité 1 fois
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyVen 26 Avr 2024 - 14:24


En parlant de gratte-papier, le greffier du tribunal se faufilait à présent sous le nez d'Atkins avec un petit regard désolé et ce mutisme qui l'aidait à traverser les pires lignes de reporters, en sortant des pires procès.

Il était au commissariat depuis une heure, recueillant les témoignages de deux contrevenants bien calmés après une nuit en cellule de dégrisement. L'interrogatoire n'avançait pas, il rampait dans une direction aléatoire et parfois un indice ou un autre semblait confirmer que c'était la bonne direction, ou qu'il fallait faire machine arrière. Chacun de ces deux quidams était absolument certain que l'autre était responsable de l'accident de voiture, et il n'y avait pas d'autres témoins. Bref, une petite entrevue tranquille. Il s'était fait oublier dans son coin, son attention fixée sur son clavier, essayant de ne pas le faire cliqueter trop fort pour éviter de déclencher une crise de rage de la part d'un chauffard migraineux.

Son bipeur l'avait averti, d'une vibration discrète, qu'il était l'heure de consulter son planning ; ah oui, un rendez-vous au sous-sol. Il avait prévenu en arrivant, même si personnellement, l'info lui était sortie de la tête entretemps. Il se leva et s'excusa, remplacé au pied levé par un jeunot à l'air blasé d'avance, qui traînait un peu le dit pied. Eh oui, c'était moins drôle que de faire la conversation aux dames de la nuit ramassées dans des locaux inappropriés...

C'est ainsi que Maligait arriva au lieu de rendez-vous, un classeur vierge sous le bras et mordillant un stylo bille, les yeux baissés et la mine basse. Il chercha une place au long d'un mur pour s'y camoufler à nouveau, prêt à noter le plan de salle, les noms en présence, à les numéroter et à lister leurs interventions pour en résumer les thèmes et les conclusions. Le tout serait utile à transmettre à tout le monde après coup. Il valait mieux garder une trace de ce genre de chose, même si ce n'était généralement pas une partie de plaisir et parfois, les mots des uns ou des autres dépassaient leur pensée.

On lui adressa une ou deux salutations, il était toujours plus ou moins en train de traîner dans l'arrière-plan mais il ne participait réellement à aucune action d'éclat ; cela dit, sa rencontre récente avec la mort, sous la forme d'un fou furieux endimanché aux discours désaccordés, avait laissé sa marque sur son statut. Ce n'était pas forcément un sujet dont il avait envie de discuter. Il ne savait pas du tout où il en était, même si le médecin du travail l'avait rencontré et déclaré apte à reprendre ses activités sans problèmes. Comme il en avait un peu trop l'habitude, on lui avait prescrit des calmants, qu'il avait achetés mais qu'il ne ressentait pas l'envie de consommer pour le moment.

Un sourire aux lèvres, il s'approcha brièvement de la table pour s'emparer d'un donut, histoire d'avoir l'air occupé. D'accord, questionner les gens avec obstination était une déformation professionnelle typiquement flicarde. Mais on ne cuisine pas un mec qui a la bouche pleine, pas vrai ?

Au fond, il était aussi curieux que tout le monde - même si il ne croyait pas une seconde à cette rumeur de départ à la retraite. Le commissaire, même mort, aurait besoin d'un sacré coup de pieds aux fesses pour abandonner son poste. Son fantôme errerait longtemps dans les couloirs au cours des siècles à venir, il était prêt à le parier. C'était ce genre de type, tout simplement. Non, il était curieux de ce qui allait se décider concernant le retour du Joker. Il avait été approché d'un peu trop près pour considérer cet événement comme un simple chapitre de l'histoire criminelle de Gotham, riche et active, mais finalement habituelle pour ceux qui s'y sentaient chez eux. Il avait été sorti de force de sa petite bulle mentale. Avec un peu de chance, un piège allait être mis au point, une arrestation aurait lieu, et la bulle pourrait se reformer.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyVen 26 Avr 2024 - 16:33

Dick Grayson icone personnage

Unir les hommes de bonne volonté
FT. GCPD
10h seulement et Dick en est déjà à sa quatrième tasse de café.

Un jour, il faudra qu’il parle sérieusement à son beau-père pour améliorer la qualité du café qu’on trouve au commissariat, d’ailleurs. La haute consommation des travailleurs en ces murs fait que ce n’est pas exactement du jus de chaussette qui assombrit son mug, mais on n’en est pas si loin pour le Wayne qui a grandi en buvant ce qu’il se fait de meilleur.

La majorité du temps, Dick s’efforce de se comporter comme une personne normale et d’oublier les privilèges qui ont fait son éducation. Après tout, même s’il est loin de mener une vie normale, il y a longtemps maintenant qu’il ne vit plus au manoir. Et s’il a un métier d’homme normal, ce sont bien ses activités hors du commun qui tirent des cernes sous ses yeux.

Cernes habilement maquillées par la force de l’habitude. Cette nuit, il a du pouvoir attraper trois heures de sommeil avant de devoir se lever pour venir travailler. La patrouille de Nightwing avait été plus sportive qu’à l’accoutumé. Hier, il était intervenu sur un incendie pour aider les pompiers à évacuer les civils coincés dans les flammes.

Résultat des courses, alors qu’il évacuait les quatre derniers civils du bâtiment, ils ont été pris dans une explosion. Dick n’est présent aujourd’hui que grâce au défibrillateur intégré à son costume et c’est le poids des âmes qu’il a échoué à sauver qui alourdit ses épaules. Sous son uniforme, une constellation de bleus s’étire sur son corps. Par rapport à la veille, ses cheveux sont aussi légèrement plus court afin de ne pas se présenter au travail avec des cheveux partiellement brulés.

Autant dire que le lieutenant Grayson était arrivé de mauvaise humeur au travail aujourd’hui. Il avait commencé la journée en s’occupant des quelques dossiers qu’il devait compulser et traiter, ne lâchant à aucun moment son mug noir à l’effigie du GCPD. S’abandonner dans une routine, ça l’aide à oublier les visages des personnes qu’il n’a pas réussi à sauver cette nuit. C’est une danse connue, habituelle et suffisamment maitrisée que pour lui permettre de passer en mode automatique, s’abandonnant au réconfort d’une tâche répétitive.

Quand vient l’heure de la réunion qui a été annoncée par son beau-père, Dick se lève. Il passe rapidement à la salle de repos pour se faire un nouveau café, ayant besoin de toute l’énergie possible pour faire fonctionner son corps ce matin. Barbara lui aurait surement demandé de prendre un jour de repos si seulement il l’avait laissé être au courant de son petit arrêt cardiaque de cette nuit. Mais Dick Grayson n’est pas la meilleure personne au monde quand il s’agit de prendre soin de lui-même.

Alors il se traine jusqu’à la salle où la réunion a été prévue. Il dépasse un Atkins particulièrement énervé. Et si, en temps normal, il se serait autorisé une remarque, une blague ou un sourire, aujourd’hui l’ainé des Wayne se contente de garder la tête dans son mug de café.

Une fois à l’intérieur, il fait une ligne droite vers la table qui contient café et beignets. Si Dick n’aimait pas tant les sucreries, peut-être se serait-il indigné juste pour l’amour de le faire du stéréotype de la chose. Cependant, un beignet déjà en bouche, il rejoint Arold qui était – et cela ne l’étonne pas – le premier arrivé sur place.

Il s’appuie sur le mur à côté de son ami, prenant le temps de mâcher et de rincer sa bouche d’une grande lampée de café avant de prendre la parole.

« Salut Arold ! Toujours en avance, à ce que je vois ? »

Trouver son ami sur place a le mérite de remonter le moral du lieutenant de la crim. Arold a toujours été cet étrange phare, un support moral indéfectible, même s’il ne peut pas être au courant de tous les drames qui secouent sa vie au quotidien. Alors, quand il le salue, malgré son humeur bougonne, il chantonne presque ses mots et un sourire monte sur ses lèvres.

« Je ne savais pas que tu étais dans les bureaux aujourd’hui. Tu aurais dû passer me dire bonjour, on aurait pris un café ensemble avant la réunion. »


Dick Grayson icone personnage

Bat-résumé
Pour ne rien oublier

  • La veille Dick a eu une patrouille complexe en tant que Nightwing, il est globalement un tas de bleus et n'a pas dormit plus de 3h la nuit dernière.
  • Il est globalement de mauvaise humeur et attaché à son mug de café comme si sa vie en dépendait
  • En arrivant dans la salle de réunion, il va se chercher un beignet avant d'aller faire la conversation à Arold
  • La présence d'Arold l'arrache à son humeur bougonne, lui tirant même un sourire sincère

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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyDim 28 Avr 2024 - 0:10

Decidement les criminels ne se repose Jamais à Gotham dès que l'on en emprisone un 2 à 4 autres apparaissent ou plutôt réaparaissent. Bradley ayant l'impression peut etre eroner depuis son casque que les criminels de gotham était toujours les mêmes et qu'ils se relayait dna su genre de balai sans fin.Ent out cas en attendant Bradley se montrait des plus professionnel au SWAT, respectueux des directives (enfin presque il est des choses que Bradley n'avait jamais mentionner d'une certaine nuit ou lui Silent et Montoya avait croisé l'épouvantail.)

cette dernière semaine le SWAT, n'avait pas vraiment chomé de son coté et bien fatigué nombre des colègues de Bradley, et ce matin là il n'aurait pas dit non a une pause café trnquille avant de réataquer. Bradley lui grace a ses cpacité surhumaine ressentait bien moins la fatgue que ses colègues bien qu'il n'en ventait pas pour autant. Au programme du jours de Bradley une réunion importante à laquelle il avait été invité, Bien que la réunion se déroulle dans la salle de briefing du sous sol du commisariat Bradley était devenu un peut superticieux dasn le sens ou chaque fois qu'a GOtham il avait été invité a une réunion importante comme le débat politique, le gala ou son entrainement avec le SWAT il s'était TOUJOURS passé quelque chose avec l'arrivé d'un criminel dans le lieux ne question.

Cette fois ci Bradley serait prêt c'est revêtu de son armure lourde bleue blindée haituelle et fusil Gauss C14 sur le dos (prêt a faire feu si besoin mais avec la sécurité activé ). arpentant le couloir menant à la salle de son pas lourd d'acier il croisa un petit gars des bureau énervé, avant de voir entrer dans la salle Grayson et Maligait, arrivé devant les deux garde de service de part et d'autre de la porteil laissèrent entrer Bradley sans problèmes ni même vérifier quoi que se soit el concernant. L'un des avantages et inconveniant d'être un gars très remarquable et unique en son genre.

Dans la salle il n'y avai que les deux gars que Bradley venait de voir entrer, Gordan ayant fait savoir qu'il viendrait plus tard. n'étant toujours pas tout a fait à l'aise dan sles interaction civiles sociale, Bradley leur lança a Grayson et Maligait de son ton martial neutre.

"Salutaiton matinale messieurs, parré pour le briefing du comandant Gordon. "

leur dit de desous son Casque Bradley tout en approchant un gantellet des tasses de café cherchant de sa visière les pailles ne les voyant pas ou du moins pas dans un emplacement qui lui soit accessibel sans renverser la moitié de la salle avec ses gros doits gentelé il se tournan de neouveau vers ses deux colègues en leur demandant cordialement .


" chers colègue d'unité, l'un d'entre vous pourait, il m'attraper et me fournir l'une des grandes pailles qui sont entre les deux cafetieres s'il vous plait, si j'y met mon gentelet je risque de tout renverser et rendrait le café indisponible pour tout l'unité ce qui serait domageable. "

termina Bradley a leur encontre géné de devoir demander de l'aide pour quelque chose d'aussi basique et simple, mais que hélas il ne pouvait faire sans reverser les cafetière (mais qui avait eut l'idée de disposé les pailles pil poil dans un si petit espace entre les cafetières ).


résumé :

- bradley invité à la réunion arrive dans la salle et salut Dick et Arnold
- Bradley boirait bien un café mais il a besoin d'un paille pour le faire et ces dernière on été mise dans un endroit étroit entre les cafetiere que Bradley ne peut pas arppocher avec ses gantelet sans renverser les cafetière.
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyLun 29 Avr 2024 - 22:08




Ce matin tu as une patate de folie. Tu t'es levé tôt et as pris un petit déjeuner énorme comme quand on a une faim de Loup, de Loup Garou évidemment. Une fois au local c'est direction la salle de muscu. Une bonne séance pecs épaules jusqu'à ne plus pouvoir soulever sa gourde d'eau et direction la douche.

Te voilà dans ta combinaison et tu as encore le temps de valider le planning de l'équipe et laisser quelques consignes avant de te diriger vers la réunion organisé par Gordon. Bizarre d'ailleurs cette manop, tu as la sensation que Gordon est méfiant et craint un grand désordre. Tu as hâte d'en savoir plus et si nécessaire de t'entretenir en tête à tête avec lui. Tu es un homme droit et entièrement dévoué à tes engagements envers ta ville et la population, tu te dois de lui rappeler si nécessaire afin qu'il sache qu'il peut s'appuyer sur toi.

Tu marches dans les couloirs pour rejoindre le point de rassemblement. Tu entends crier, quelqu'un semble s'énerver car il ne peut accéder à la réunion. Tes sens aigus te permettent de reconnaître la voix de M. Atkins du conseil municipal que tu croises quittant les lieux. Tu le fixes et lui souris pour le narguer car il sait que toi tu vas rentrer.

« C'est ça, profitez vous aussi Silent... »

L'homme exprime sa colère et tu t'en branles car il ne te plaît pas. Tu n'apprécies pas les planqués qui tournent leur veste des que cela s'avère nécessaire pour monter dans la hiérarchie. L'honneur est une valeur fondamentale que Atkins n'a plus comme beaucoup de personnes à Gotham.

Tu te présentes devant les deux agents servant de vigiles et ils te connaissent très bien. Par respect pour leur travail tu présentes le sésame bleu qui t'ouvre les portes.

« Salut les gars, j'espère que vous vous êtes fait plaisir avec Atkins. Bon courage j'imagine que ça ne va pas être le seul. »

Tu ouvres la portes et il y a déjà du monde. Gordon n'est pas là mais tu vois que Shépard a été invité, Grayson et Maligait. Tu les saluts et t'avances vers eux, Shépard galère avec son casque, Grayson semble de mauvaise humeur et Maligait tout gêné. La salle est organisée d'une façon laissant sous entendre que pas mal de monde est convoqué. Pour autant arrivant légèrement en avance vous n'êtes pas nombreux.

« Salut, je vois que Gordon n'a convoqué que les meilleurs !!! »

Tu te sers un café et trinque avec Shépard.

« La forme toi ? On ne s'est pas beaucoup vu ces derniers jours. »

Ton cerveau turbine, les questions fusent mais comme toujours tu restes stoïque et boit ton café en discutant. Gordon a prévenu qu'il serait en retard et la quantité de café et donuts fait peur. Ou il a invité beaucoup de monde ou alors il compte avoir énormément de retard....
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyMar 30 Avr 2024 - 20:53

Un supplice, une torture.
Charles aurait dû être content, enfin au travail, enfin la possibilité de commencer à redorer son blason. Mais bien évidemment, il était redevenu un bleu, un nouveau avec tous les inconvénients qui accompagnent ce titre. Il n'allait pas mener des enquêtes, il devait commencer par le bas de l'échelle, une nouvelle fois. Il était donc un bleu et en tant que tel, le boulot ingrat lui revenait.
Charles avait donc l'immense honneur de gérer l'accueil, une fois de plus. Il comptait les secondes, ça faisait déjà une semaine, il espérait un miracle, qu'on le laisse faire autre chose, absolument n'importe quoi.
Il ne pouvait plus supporter cette torture. Lui, homme du terrain, le cul planté sur une chaise pendant des heures ? La convention de Genève devait bien avoir une clause concernant ce genre de torture inhumaine.
Saluer les visiteurs avec le sourire (optionnel). Les renseigner de façon courtoise et polis (optionnel aussi). Classer de la paperasse, une pile, une montagne même. Il y avait aussi le téléphone. Bref, toutes les choses qu'il haïssait.
Il priait depuis quelques temps, puis, son souhait fu exaucé.
Une réunion. Rien d'incroyable dans un commissariat, il était tout de même étrange que Charles y soit convié. Le mémo venait du commissaire en personne. Cela voulait-il dire qu'il prenait quand même en compte son expérience précédente, qu'il ne le considérait pas comme un simple bleu ?
Possible.
Charles compta les secondes jusqu'à l'heure indiquée sur la convocation, puis, le moment venu, indiqua à Maggy, la policière grisonnante censée le superviser, qu'il quittait son poste. Il n'attendit pas sa réponse pour déguerpir. Quelques couloirs et escaliers plus loin, il arriva au lieu-dit, la fameuse salle de briefing.
Une double porte banale, hormis les deux vigiles montant la garde. La pratique aurait pû sembler étrange dans un commissariat, mais même un endroit comme celui-là n'est pas à l'abri des indésirables. Comme l'homme énervé qui bouscula Charles sans même lui adresser un regard. Charles évitait de former des jugements au premier regard, mais cet homme là avait bien une tête de traître.
Les deux hommes montant la garde le laissèrent passer avec un hochement de tête. Ils devaient déjà connaître Charles. C'était d'ailleurs un sentiment désagréable que Charles ressentait souvent, encore plus dans cette salle. Plusieurs regards se posèrent sur lui, les hommes devaient avoir entendu parler de lui, ou l'avoir aperçu à l'accueil. Dieu seul savait quel genre de rumeurs devaient circuler à son sujet. Charles tenta de faire abstraction du malaise en allant trouver une place dans la salle.
Il allait s'installer tranquillement sur une chaise du premier rang mais se retint au dernier moment. Encore une vieille habitude.
Il n'était plus un inspecteur respecté, non, il était juste un bleu, le nouveau, les nouveaux ne s'assoit pas au premier rang.
Il s'enfonça donc au fond de la salle, se posant dans un coin pour attendre le début de cette mystérieuse réunion.
Il espérait que personne ne remarquerait à quel point il était mal à l'aise dans son uniforme d'officier. La ceinture le démangeait, le col lui donnait l'impression d'être étranglé et le pantalon était vraiment inconfortable pour l'entrejambe. Non pas qu'il y ait quelque chose à redire sur sa tenue, non, son uniforme était absolument impeccable.
Mais sa vieille veste froissée lui manquait terriblement.
Il tenta de s'occuper l'esprit pour oublier l'inconfort, de la seule façon qu'un inspecteur pouvait: en examinant les autres. Les agents, officiers, inspecteurs…
Un des hommes en était déjà à son cinquième beignet et ne semblait pas près de s'arrêter, tandis que son compagnon n'en avait pas touché un seul, mais fixait les sucreries avec un regard plein de désespoir.
L'homme affalé sur sa chaise dans le fond, les yeux fermés et l'air pensif était bien endormi.
Il y avait aussi ce jeune, sa démarche était étrange, il avait presque l'air essoufflé et la façon dont il s'appuyait sur le mur laissait paraître une certaine faiblesse.
Il y avait aussi cette espèce de malade en armure. Comment un mec pareil avait pu se frayer un chemin dans les couloirs étroits du commissariat, ou encore mieux, qui l'avait laissé entrer ?
Bref, l'endroit ne manquait pas de stimulation pour faire passer le temps.
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyDim 5 Mai 2024 - 14:14

GCPD : Law & Order
Just a cop in Gotham
La réunion allait commencer. D'habitude, je suis toujours en avance, mais j'ai eu quelques papiers à régler avec la mairie. Faut dire, les choses sont assez pénibles, quand on ne sait pas sur quel pied danser. Le maire avait visiblement l'air d'être le genre de salopard, et ça en était un, qui allait me casser les bonbons pendant tout le temps qu'il sera là. Valait garder un bon état d'esprit, et espérer ne pas finir bêtement à la retraite anticipée. Quand c'est pas un politicien pourri qui vous met des bâtons dans les roues, ce sont vos camarades qui vous empêchent de faire le travail nécessaire. Mais les résultats étaient là, dans le dossier que je portais, et les choses n'iraient pas en s'améliorant. Je tape un léger sprint, en direction de la salle de réunion. Il me fallait faire vite, on devait m'attendre, et j'avais horreur d'être en retard pour le travail. Jessica, une de nos secrétaires, me donne à la hâte un café, avant que je ne me dirige vers la salle d'opérations. Direction l'ascenseur. Cette vieille saleté est à l'image de cette ville : rouillé, et complètement à changer. Je suis pas de bonne humeur, et ça n'irait pas mieux par la suite. Un léger grognement, alors que je sors de l'ascenseur. Alors que les deux gardes me saluent, j'entre dans la salle de réunion. Il me manquait encore des gars. Retard ? Oubli ? Pas grave. La réunion allait quand même commencer. J'avais l'impression d'être un professeur d'université, qui rentre dans une salle de classe, avec tous les regards dirigés vers moi. Je ressens leurs inquiétudes : qu'allait-il se passer ? Qu'allait-il se décider ? Des interrogations bien légitimes quand on y songe. Mais je peux quand même essayer de dégonfler cette attente. Il était temps pour moi de prendre la parole, et de faire ce qui se devait d'être fait. Montant sur la petite estrade, j'ouvre le micro, avant de sortir quelques fiches.

"Bonjour à tous et merci d'avoir répondu présent à cette réunion. Je n'irai pas par quatre chemins. Vous le savez, je ne suis pas un homme de discours, et encore moins un homme qui brasse de l'air, contrairement aux fonctionnaires que nous côtoyions."

Bon, je l'admets, je peux être très mauvaise langue quand il m'arrive d'être énervé, et je pense que cela se voit sur mon visage. Il arrive parfois, à un moment donné, que le système te bloque dans une impasse. Que les criminels puissent toujours en réchapper, et que ça puisse nous retomber dessus, sans que nous puissions faire correctement notre travail. C'était légitime, et c'était ce qui s'était passé pendant les années Loeb. Mais tout avait changé depuis que je suis devenu commissaire. Un travail qui en imposait, et qui vous bouffait mentalement, moralement. Et qui vous pousse à vous poser des questions, de très mauvaises questions sur vos amis. Ce qui vous pousse toujours à faire des choix, des choix terribles. Et qui vous amène dans une spirale de doutes, de remords, et surtout, de longues nuits en compagnie d'un verre de whisky, à essayer de voir là où vous auriez réussi si vous n'aviez pas fait cette petite erreur. Le genre de choses qui vous amène sans cesse à vous remettre salement en question. Cet arrière-goût d'inachevé, de raté, qui vous hante et qui vous perturbe vos nuits.

"Vous faites du bon boulot et certains d'entre vous ont assuré pendant les évènements où le Gant Noir nous montait le bourrichon. Mais malheureusement, malgré vos efforts, le crime redouble en intensité. Les chiffres sont malheureusement parlant. Attaques, évasions, et comme toujours, le Batman est là pour nous épauler. Pour nous aider. Malheureusement, on a un nouvel ennemi. Pénalement moins facile à attraper : Nos patrons. Et c'est pourquoi j'ai convoqué cette réunion. Avec Hugo Strange à la tête de la mairie, on risque de passer à la trappe les uns après les autres, et j'ai horreur d'annoncer des mauvaises nouvelles, mais je ne fais pas confiance au nouveau proc' de cette ville. On est seuls, et salement seuls.

L'annonce est grave. Même si notre histoire commune avec la mairie et la politique de Gotham City avait toujours été difficile, et parfois laborieuse, c'est un acte dont je peux me permettre de faire. Je les laisse encaisser la nouvelle. La décision était dure à prendre. Mais après tout ce qui s'est passé. Les hiboux et leur milice, les pensionnaires de l'asile et biens d'autres horreurs. Nous avions versé notre sang le plus cher. Bien sûr, nous devions servir et protéger nos concitoyens, mais il y'a une différence entre faire son devoir, et finir dans un carnage d'un fou furieux, parce que ce-dernier a voulu attirer les justiciers à lui. J'en avais assez de voir des jeunes partir dans la fosse à cause de mes actes, à cause de mes décisions. Et surtout, je pense à Barbara, ma pauvre fille, qui en avait salement bavé. On avait frôlé le pire autrefois, mais je ne pourrais jamais survivre à la mort de ma fille. D'une voix solennelle, je reprends.

"Désormais, je vous demande à tous, de la jouer calme. De me fournir des rapports le plus tard possible, de faire en sorte que les fonctionnaires d'au-dessus en sachent le moins possible sur nos méthodes. Si vous êtes là, c'est que j'estime que je peux avoir confiance en vous. Vous n'aimez pas les connards, moi non plus. Et je refuse qu'on bousille le travail qu'on fait depuis des années, pour se retrouver dégager les uns après les autres. Maintenant, on risque d'avoir la presse sur notre dos à chaque fois que l'un d'entre nous fera la chasse au criminel ou s'il essaie de remonter certaines affaires gênantes. Un de nos gars, Crispus Allen qui ne peut pas être là aujourd'hui, est actuellement entendu par les affaires internes de la mairie. Il risque la suspension définitive parce qu'il avait enquêté sur un gars qui tourne autour de Strange. Même entre nous, dans ces locaux, certains peuvent se retourner contre nous, je vous demande de faire ... Attention."

Je tente de rester droit, de rester intègre. C'est le genre de dilemme qu'un homme doit sans cesse se mettre à réfléchir. Qu'est-ce qui est important pour le bien commun ? Que faire pour protéger non seulement les Gothamites, mais aussi mes hommes ? Un choix difficile, un choix qui doit tous nous concerner. Un homme doit parfois reconnaitre son échec, ce qui le fait grandir, et lui permet d'appréhender le futur sous un nouvel angle. Ce que je tente de faire, afin de protéger mes hommes. Nous avions eu nos doses de malheur respectifs. La mort de Sarah Essen, ma femme par exemple. Ou bien, de nombreux collègues, fauchés alors qu'ils ne méritaient pas le sort de mourir. Relevant les yeux, je fixe l'assemblée en face de moi. Certains, je les connaissais bien. Les autres, pas assez, mais je sais déjà que nous traverserons ensemble, les pires obstacles dans cette vie. Jusqu'à la mort. Que disait Dickens au préalable ? C'était la pire des époques, c'était la meilleure des époques. Titrait-il. J'espérais que le pire était derrière nous, dès à présent. En enlevant cette cible sur notre dos, nous pourrions nous protéger du pire. Et je l'espérais. Dieu fasse que j'ai raison. Il le faut.

"Avant que nous ne passions au prochain sujet, avez-vous des remarques à faire ?"
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyDim 5 Mai 2024 - 21:27


Detective Montoya
mar, 10:00pm
GCPD
Unir les hommes
de bonne volonté
Montoya n'avait pas pour l'habitude de côtoyer d'autres policier du GCPD la plupart d'entre eux était corrompu ou encore de vieux cons sexiste et vulgaire. Mais le mail qu'elle avait reçu du commissaire Gordon était lui avait piqué sa curiosité. Et les rumeurs sur le départ de Gordon ou encore le nettoyage du GCPD attiser son attention.
La réunion était prévue pour 10 heures, mais autant dire que Montoya n'était pas vraiment du matin. La veille, elle avait enquêté sur un trafic d'être humain encore une joie que pouvait offrir les bas-fonds de Gotham. Elle était restée en planque très tard et n'avait dormi que 3 heures. Il était 10h20 quand elle ouvre un œil, car le soleil tapait sur son visage. Elle ouvre en grand ses yeux quand elle remarque son retard. Montoya se lève et manque de chuter de son lit dans la précipitation.

Et m****Gordon va me tuer....— Montoya se lave et s'habille en vitesse elle n'a pas le temps de prendre un café ni de faire attention à sa tenue qui d'ordinaire est propre sur elle. Elle roule extrêmement vite pour essayer de gagner quelques minutes supplémentaires et se gare de travers devant le commissariat. Elle court le plus vite possible vers la salle de réunion. Deux officiers en garde l'entrée, l'un deux fait un commentaire en souriant.

"La nuit à était longue, on dirait Montoya. Gordon ne va pas apprécier ton retard."

Oh la ferme Perks, ce n'est vraiment pas le moment, laisse moi passer.—

Montoya le pousse pour rentrer dans la salle, ils étaient déjà tous là assit en train d'écouter Gordon parler. Renee se sent mal d'être en retard à une réunion aussi importante. Elle jette un œil à ses collègues qu'elle ne salue pas pour l'instant et s'avance vers Gordon.

Désolée pour le retard Commissaire, la nuit a été difficile...—

Sans attendre la réponse de Gordon elle vient s'asseoir à l'écart de ses autres collègues pour éviter d'entendre des commentaires qui risquent de l'énerver davantage.

Forever is the sacred word of misfortune


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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyJeu 23 Mai 2024 - 7:29

Heureusement que Dick était là, songea Arold à part soi, en lui adressant un sourire qui aurait pu vouloir dire tout et son contraire. Cela donnait un peu moins l'impression d'être retourné en classe, avec tout ce que ça impliquait de pression sociale, et un peu plus celle d'être en famille.

Les profils présents étaient ceux d'aventuriers : fatigués ou en pleine forme - ou faisant semblant de l'être, bourrus ou souriants, ils aiguisaient leurs armes en prévision d'en découdre avec l'adversité. Arold Maligait, dans son coin, prenait des notes. Il avait déplacé le récipient des pailles quelque part où tout le monde pouvait y accéder, et avait précisé à cet effet un petit paragraphe dans son carnet : il y avait des choses comme ça, auxquelles on ne pensait jamais tant qu'on n'avait pas vu quelqu'un galérer objectivement. Il est vrai que cette unité regroupait tant de particularités personnelles... mais c'est ce qui ferait leur force, le moment venu.

Quant aux tensions entre police et mairie, il était pris entre les deux ; et il était si insignifiant que tous ces remous ne le heurteraient sans doute pas dans son travail. Dans ses relations personnelles avec les uns et les autres, c'était possible, mais son job était de rester parfaitement gris et objectif, et il faisait ça mieux que personne. Pour l'heure, il n'était pas inquiet. Il adressa aux autres autour de la table un regard de compassion : ce serait plus difficile pour eux.

Il aurait eu quelque chose à déclarer publiquement mais il ne savait pas par où commencer, ni à quel point de l'échange réclamer la parole. C'était toujours compliqué. Il y avait tant de paramètres à prendre en compte, et un seul petit cerveau surmené pour s'en charger. Se réfugier dans son carnet lui permettait de prendre de la distance mais fallait-il vraiment s'accorder ce luxe maintenant ? L'arrivée d'une retardataire le convainquit de se lancer. C'était plus facile ainsi, en comparant sa propre intervention à celle de quelqu'un déjà en faute, qu'à la tirade de leur meneur. Gordon était un bon chef mais à côté de lui, Arold avait toujours l'impression d'être un de ces petits mammifères du Crétacé à côté d'un dinosaure de vingt mètres.

Ha, mauvaise métaphore. Le commissaire se serait peut-être vexé. Heureusement qu'il ne l'avait pas pensé à voix haute.

Sa main se leva et il dit d'une voix mal assurée, celle du type qui n'avait pas prévu de s'exprimer à voix haute devant un groupe : "A propos de faire attention... à moins que ce soit justement le prochain sujet... j'ai croisé le Joker, en ville, et euh..."

Il se tut. Il avait l'impression de sentir un peu trop de regards peser sur lui. Mieux valait ne pas essayer de les déchiffrer. Il n'avait pas juste croisé le Joker et il se demandait combien de personnes ici étaient au courant des détails ; la médecine du travail n'était pas censée faire un compte-rendu de ses entretiens à tout le service, mais c'était le Joker, tout de même, et ça relevait de l'exception.

"...il a pris mon numéro de téléphone, sur un coup de tête... il devrait me recontacter."


Sur un coup de tête, hein ? Comme si le Joker faisait les choses autrement que sur un coup de tête, de façon générale. Arold se tassa sur lui-même, de plus en plus stressé d'avoir pris la parole dans un moment pareil. Voilà, c'était à peu près tout. D'une banalité affligeante comme la plupart de ses interventions, qui portaient généralement sur des questions techniques. Il étouffa une toux derrière son gobelet vide, regarda au fond de ce dernier s'il n'y restait pas une goutte de charisme à évoquer brièvement, se heurta à un gouffre absolu et froissa l'objet dans sa main pour le jeter rapidement à la corbeille. Il se tenait toujours à côté de la corbeille, ça lui évitait d'oublier où elle se trouvait et de devoir la chercher des yeux en se détachant de l'échange en cours.

"Si ça peut servir."
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyDim 2 Juin 2024 - 17:57

Dick Grayson icone personnage

Unir les hommes de bonne volonté
FT. GCPD
Bradley est le second à arriver sur place. Et si Dick se trouve grincheux aujourd’hui, il fait malgré tout l’effort d’offrir un sourire au membre du SWAT de Gotham. Le voir en armure intégrale a toujours laissé Dick un peu mal à l’aise, des années d’expérience dans le vigilantisme lui soufflant de se méfier malgré que l’homme ait l’air digne de confiance. Après tout, il y a autant de fois où on peut se faire tabasser par des hommes avec des armures du genre avant de commencer à se méfier naturellement.

« Salutation matinale messieurs, paré pour le briefing du commandant Gordon.
- Salut Shepard.
- Chers collègues d'unité, l'un d'entre vous pourrait, il m'attraper et me fournir l'une des grandes pailles qui sont entre les deux cafetières s'il vous plait, si j'y met mon gantelet je risque de tout renverser et rendrait le café indisponible pour tout l'unité ce qui serait dommageable. »

Dick se décolle du mur où il était en train de manger son beignet. Son corps entier proteste, résidu de sa patrouille nocturne et du manque de repos qu’il s’était accordé. D’habitude il aurait fait la conversation d’un ton joyeux mais, aujourd’hui, il n’en a pas le cœur. Alors il récupère une des pailles en question, soulignant mentalement que la sensation de boire un café à la paille doit être assez terrible que pour être soulignée. Il glisse la paille directement dans le mug de son collègue avant d’aller s’installer à l’une des tables comme un bon petit élève.

Il enfouit à nouveau son nez dans son propre mug de café, espérant obtenir le coup de fouet dont il a tant besoin. La porte s’ouvre à nouveau et cette fois ci c’est Thomas Silent qui entre dans la salle de réunion. Encore un agent du SWAT. Depuis son mug, le lieutenant de la crim lève un sourcil, se demandant vaguement si tout le SWAT a été invité ou bien si c’est juste un hasard que de voir deux de leurs membres ici aujourd’hui. Il imagine que le temps lui en dira plus quand d’autres personnes finiront irrémédiablement par arriver.

« Salut, je vois que Gordon n'a convoqué que les meilleurs !!! »

À cela, Dick lève son mug dans une salutation silencieuse, mélangée à une confirmation de ses propos. Il le laisse aller vers le membre de son unité, bien trop fatigué que pour aller se mélanger à leur smalltalk.

Charles Smith est le suivant à arriver et Dick le salue d’un geste de la main alors qu’il mange avec appétit un nouveau beignet. Et lorsque la porte s’ouvre à nouveau, c’est pour laisser rentrer son beau-père. D’un œil rapide, Dick jette un œil à la salle. Cela ne fait vraiment pas beaucoup de monde et, surtout, cela fait un mélange plutôt hétéroclite.

« Bonjour à tous et merci d'avoir répondu présent à cette réunion. Je n'irai pas par quatre chemins. Vous le savez, je ne suis pas un homme de discours, et encore moins un homme qui brasse de l'air, contrairement aux fonctionnaires que nous côtoyions. Vous faites du bon boulot et certains d'entre vous ont assuré pendant les évènements où le Gant Noir nous montait le bourrichon. Mais malheureusement, malgré vos efforts, le crime redouble en intensité. Les chiffres sont malheureusement parlant. Attaques, évasions, et comme toujours, le Batman est là pour nous épauler. Pour nous aider. Malheureusement, on a un nouvel ennemi. Pénalement moins facile à attraper : Nos patrons. Et c'est pourquoi j'ai convoqué cette réunion. Avec Hugo Strange à la tête de la mairie, on risque de passer à la trappe les uns après les autres, et j'ai horreur d'annoncer des mauvaises nouvelles, mais je ne fais pas confiance au nouveau proc' de cette ville. On est seuls, et salement seuls. »

Rien de nouveau sous le soleil, pour être parfaitement honnête. Le justicier laisse trainer son regard sur le commissaire Gordon. Batman lui a déjà parlé du procureur et leur enquête est déjà ouverte. Concernant Strange, lui et Red Robin sont déjà sur le coup, ayant commencé à réfléchir à une manière de, pour commencer, extraire le jeune homme que le maire avait acheté au marché noir pour en faire son fils. Une situation délicate, s’il en est.

« Désormais, je vous demande à tous, de la jouer calme. De me fournir des rapports le plus tard possible, de faire en sorte que les fonctionnaires d'au-dessus en sachent le moins possible sur nos méthodes. Si vous êtes là, c'est que j'estime que je peux avoir confiance en vous. Vous n'aimez pas les connards, moi non plus. Et je refuse qu'on bousille le travail qu'on fait depuis des années, pour se retrouver dégager les uns après les autres. Maintenant, on risque d'avoir la presse sur notre dos à chaque fois que l'un d'entre nous fera la chasse au criminel ou s'il essaie de remonter certaines affaires gênantes. Un de nos gars, Crispus Allen qui ne peut pas être là aujourd'hui, est actuellement entendu par les affaires internes de la mairie. Il risque la suspension définitive parce qu'il avait enquêté sur un gars qui tourne autour de Strange. Même entre nous, dans ces locaux, certains peuvent se retourner contre nous, je vous demande de faire ... Attention. »

Dick grimace à la nouvelle. Cela ne l’étonne tristement pas. Et s’il sait qu’il n’a pas réellement besoin de son travail pour vivre – il possède ses actions à Wayne Enterprise – ce n’est pas forcément le cas de tout le monde. Et, de ce qu’il sait de Gordon, cela pourrait le briser de se faire virer pour des questions de politique et de corruption là où il a donné toute sa vie à son métier. Déjà, il se promet, s’ils en arrivent là, de prendre la balle pour lui s’il en a la possibilité.

« Avant que nous ne passions au prochain sujet, avez-vous des remarques à faire ? »

C’est là que Montoya les rejoint. Elle avait l’air dans un sale état. Dick note qu’il n’est probablement pas le seul à avoir passé une petite nuit, bien qu’il le cache probablement bien mieux que Renee. Il lève à nouveau son mug vers elle, la saluant silencieusement alors qu’elle s’installe loin de tout le monde dans le local.

« Désolée pour le retard Commissaire, la nuit a été difficile...— »

C’est là qu’il remarque la main levée d’Arold. Il porte son mug à ses lèvres, prenant une grande gorgée, ne sachant pas que cela s’avère être une très mauvaise idée, vu ce qu’il s’apprête à sortir des lèvres de son ami.

« A propos de faire attention... à moins que ce soit justement le prochain sujet... j'ai croisé le Joker, en ville, et euh.. »

Dick recrache partiellement son café, s’étouffant un peu au passage. Arold a quoi ?! Prit d’une quinte de toux dans un espoir de dégager ses voies respiratoires du jus de chaussettes qui s’y est invité, Dick essaye de ne pas penser à ce qu’Arold a pu vivre au contact du Prince du Crime. Pourquoi il n’en entend parler que maintenant … ?

« ...il a pris mon numéro de téléphone, sur un coup de tête... il devrait me recontacter. Si ça peut servir.
- Il a quoi… ? Tu vas bien Arold ?! Il ne t’a pas blessé, j’espère ?! »

Peut-être ne devrait-il pas s’emporter comme cela. Mais le Joker lui a déjà pris un frère, il a rendu sa femme paraplégique et il s’amuse globalement à traumatiser sa famille autant que possible. Ce n’est pas une personne dont on ignore la présence.

« Tu aurais dû nous le dire tout de suite. »

Pour quoi faire ? Le Joker n’est pas vraiment une menace que le GCPD peut gérer. Mais, au moins, Gordon aurait potentiellement pu faire passer l’information à Batman. Mentalement, Dick note de faire mettre sous écoute le téléphone d’Arold, peut-être que cela leur permettrait d’obtenir des informations sur l’endroit où le clown se terre.


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Bat-résumé
Pour ne rien oublier
  • Dick donne sa paille à Bradley
  • Il va ensuite s'installer à une table à l'avant de la salle
  • Dick salue silencieusement tous les nouveaux arrivants
  • Il manque s'étouffer quand Arold parle de sa rencontre avec le Joker
  • Il demande plus d'informations sur cette rencontre à Arold
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyMar 4 Juin 2024 - 21:43

Bradley remercia de son gantelet libre Dick de lui avoir donné une paille et Arnold de les avoir relocalisé dans une zone accessible aux gantelets armuré, entrouvant a peine d'un demi centimetre et prenant garde an esurout pas exposer le moindre milimetre de son visage à la lumière Bradley conica le bout de la paile entre ses dents et commença lentement a aspirer son café le casque penché vers le sol pour ne pas a etre exposé à la lumière. il savait que ses colègue pouvait le regarder bizarement mais il savait aussi qu'il ne pourait sans doute pas comprendre les dificultées et soufrance que Bradley vivait au quotidient avec les effet secondaire du serum l'ayant amené a vivre sous armure.


Silent fit son apparition dan sla salle et s'adressa à Bradley en lui disant que ils ne s'était pas beaucoup vu ces derniers jours, et en effet les affectation respective de Bradley et de silent ses dernier temps ne leur avait pas laisser beaucoup d'ocasion d'interagir entre eux Mais Bradley avait hate sous son armure de retourner sur le terrain avec Silent surtout il était curieux de voir jusque ou un lycantrope pouvait aller en capacité physique et d'endurence une curiosité de soldat.

Bradley toruna donc son casque vers Silent et lui repondit de son ton cordial et martial.

"Chef Silent, je suis a votre entiere disposition pour repartir en opération sur le terrain des que vous le demanderez, notre derniere opération comune remonte en effet a un certain temps , et je ne cacherait pas mon envie de réiterer l'experience qui j'en suis sur se montrera efficace. "

...

un peut plus tard eut lieu le discours du comandant Gordon, qui laissa Bradley ... scothé sur place en position stationaire telle une armure vide. en fait Bradley si il comprenait le discour se trouvait entre deux feux d'un coté il DEVAIT transmettre à son unité de l'armé des rapport régulier et détaillé de toute ses activité à Gotham, mais d'un autre coté Gordon demandait de la confidentialité et les ordres de bradley lui disait de respecter l'autorité civile lors de son service aupres d'eux au GCPD, que devait il faire il était dnas le flou, désobeir a gordon pour obeir à l'armé en leur parlent de cette reunion et des directive de Gordon ou MENTIR dan sson prochain rapport à ses supérieur militaire.

choix dificile mais sans trop savoir pourquoi une petite voix dans le casque de Bradley lui soufla de se confier à Silent, qui semblait être un homme honette et de confiance enfin sufisament en tout cas pour lui en parler.

se rtournant vers Silent à l'issu du discour de Gordon Bradley alla lui parler en ses termes a voix basse pour que seul Silent l'entende.

"hmm Chef Silent, il se toruve que je suis dna sune position fortement ardue et j'aurait besoin de conseil strategique pour m'ne extirper auriez vous quelque minutes a m'acorder pour que je vous entretienne de l'affaire en toute confidentialité ? "

lui dit Braldey espérent de tout coeur que Silent lui acorderait une oreille attentive et un bon conseil.
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G.C.P.D
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyLun 10 Juin 2024 - 20:52

GCPD : Law & Order
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Déjà, les premières déclarations et tout le monde monte au front en évoquant le cas du Joker, tel un trouble-fête qui sort de sa boite abominable. Tandis que tous déblatéraient et discutaient, je reste impassible et observe une certaine zizanie au sein de mes propres troupes. Ce dont ils ont besoin, c'est d'un chef. D'un homme à poigne qui mènera ses troupes jusqu'à la victoire. Alors que les intervenants, divers, et nombreux se succèdent, je reste de marbre, tandis qu'hostilité et dédain se font ressentir dans mes rangs. Cela n'a jamais été facile. La guerre est une opération délicate, et en temps de guerre, il faut savoir faire des choix, des concessions, et le plus dur, compter nos billes et espérer qu'on ait pas de trop de casse. Malheureusement, de la casse, y'en a de trop, et d'après ce que m'avait annoncé ma fille, quelques mois avant, je me devais quand même d'être dans l'optique de protéger mes hommes. Je me saisis du classeur, et d'un grand coup net sur le pupitre, je ramène le silence. Mon regard est plongé dans chacun des yeux que je peux croiser à cette réunion. Il me fallait être clair, il me fallait être sûr de mon choix, et si un Gordon était bien sûr d'une chose, c'est qu'il pouvait avoir souvent raison, même s'il pouvait être aussi assez têtu. Cela n'est pas facile de diriger un central bourré de flics, divisés sur ce sujet en particulier. Mais le laisser trainer équivaudrait à préparer des troubles pour l'avenir. Vu les questions, il fallait que je sois général, dans l'ensemble de mes réponses.

"Maligait. Vous auriez dû nous en parler au plus tôt. Croiser le Joker et en sortir indemne, c'est déjà un miracle, et je regrette que vous ne vous soyez pas confiés aux membres du GCPD. Vous avez eu de la chance, mais le pire dans tout ça, c'est qu'il est de retour, selon vos dires. Et il faudra maintenant que vous soyez tous sur vos gardes. Maligait, prenez une tasse de café, vous êtes plus blanc qu'un linge."

L'ambiance est grave, et je sais qu'ils sont tous suspendus à mes paroles. J'essaie de trouver les mots justes, qui essaieront de redonner confiance en nos hommes. Nous en avions besoin. Nous en avions grandement besoin. Le GCPD n'a pas vocation à récupérer les criminels ligotés et à les enfermer, nous devions faire notre boulot. C'était notre tâche, notre postulat. Harvey Dent, Sarah Essen, Anna Ramirez, et bien d'autres encore, avaient connu les terribles épreuves de lutter contre le crime. Une fois que l'on commence à faire son boulot, on voit que les choses commencent à tomber rapidement sur votre poire. Et ça, ce n'était plus possible. Je ne pouvais pas continuer comme ça. Trop de morts, trop de drapeaux américains, toujours les mêmes scènes d'enterrements, le devoir ... C'était trop pour moi. Peut-être que je commençais à ramollir ? Peut-être que je me faisais vieux ? Aucune idée. Cependant, je peux peut-être le dire, mais ces jeunes, pour la plupart, sont mordants, et on sent qu'ils en veulent. Peut-être que la prochaine génération de flics de Gotham City sera plus mordante que celle que j'ai connue ?

"Nous avons une chance, une chance certaine de pouvoir remettre la balance du bon côté de la loi. Mais il faudra être plus vigilant, plus actif. Plus pernicieux. J'ai déjà envoyé trois de nos meilleurs éléments dans les rangs de Black Mask, Cobblepot, et Double Face, pour qu'ils nous servent d'espions. C'est dangereux, mais c'est une nécessité. J'en ai assez de voir nos meilleurs hommes à attendre que ça passe, comme ça. Maintenant, je veux du concret, je veux qu'on se batte pour cette ville, et je veux qu'on fasse ce qu'il faut faire. Avec, ou sans Batman."

Certains de mes hommes n'approuveront pas mes choix. Qu'importe. Je fais ce qu'il y'a à faire. Rien de plus. Et de plus, en évitant ce sujet, on évite le futur de plein fouet, et je ne peux pas laisser ce dossier, je ne peux pas laisser le prochain commissaire, celui qui me succèdera, avec des dossiers difficiles à gérer, et qui découlent de mes propres choix dans la lutte contre le crime. Je reprend mon café avant d'en avaler une gorgée. Je tire une tête de quatre cent ans à peine la première gorgée avalée.

"Et on ne sait toujours pas faire du bon café dans ce commissariat visiblement."

Je repose la tasse avant de reprendre doucement, d'une voix grave, et en allumant le projecteur qui réfléchit l'image de la diapositive derrière moi. Des colonnes de chiffres, peu intéressant oui, mais le logo de la WayneTech était visible. Un clic sur le petit boitier qui me permet de passer à d'autres présentations. Des projets. Des voitures améliorées qui permettraient d'encaisser des balles perforantes, et qui pourraient résister à des charges lourdes. Des projets oui, et que je disposais, avec la concertation de certaines têtes de l'entreprise. Au niveau éthique, faire confiance à une entreprise, c'était risqué, mais je me devais d'assumer mes choix et de préparer mes hommes à reprendre cette ville. La loi, c'est nous. La loi, ce ne sont pas les justiciers volants. Nous sommes le GCPD, et c'est à nous de faire la loi dans les rues de la ville.

"J'ai un devoir envers cette ville. J'ai aussi, en tant que commissaire, un devoir envers vous. Celle de ne pas vous voir partir dans une boite en sapin. J'ai demandé, grâce aux ressources allouées par la ville, l'aide de Wayne Entreprises pour améliorer notre équipement. Face à des criminels dangereux comme Bane, ils travaillent sur certains dispositifs qui pourront nous être utiles. Protections, voitures équipées de matériel pour capturer et endormir des criminels imposants, ce sont des projets qui arriveront. Ils étaient déjà dans les cartons, mais j'ai décidé de dépoussiérer un peu le bouzin pour que l'on puisse enfin servir à quelque chose dans cette foutue ville."

Je termine sur un trait d'humour léger, même si le moment ne prête pas à rire. Je passe quelques diapositives, pour ensuite conclure. Nous devions nous améliorer pour ce qui viendrait. Nous devions être en harmonie avec l'époque technologique dans laquelle nous vivions actuellement. Et ce n'était pas tous les jours faciles. Même moi, je me sentais parfois dépassé.

"Nous sommes des policiers, nous devons nous adapter face au crime qui sévit et qui se renforce. Je passe aux questions, allez-y."
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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyLun 10 Juin 2024 - 22:13




Les derniers arrivent suivis par Gordon, il était temps. Ça va enfin pouvoir commencer. Tu te places debout sur le côté car être assis n'est pas pour toi tout comme être en retard. Être à l'heure c'est la base du respect et de l'efficacité. Pas pour tous apparemment!!! Mais Montoya bosse comme une folle, on ne peut rien lui dire. Tu lui jetes juste un regard de tueur pour qu'elle s'assoit rapidement. 


Gordon fait sa déclaration et tout s'explique. La situation est grave, il ne sait plus à qui faire confiance et se tourne vers la poignée d'agents en qui il croît. Ça n'en fait pas beaucoup tout de même... Tu aimes en tout cas son initiative car comme au SWAT, ce métier ne peut être fait qu'avec des gens en qui tu as confiance. Tu apprécies que ton ressenti pour Gordon soit réciproque. Tu comptes avant de partir lui rappeler qu'il peut compter sur toi à tout moment, on est une famille, ça compte pour toi!!! 


Mais il y a plus grave, le Joker serait de retour !!! Tu pensais être débarrassé de ce déchet clownesque. Immédiatement tu saisis ton téléphone et envoi un message à ton équipe pour les mettre en état d'urgence. Ils savent maintenant qu'ils sont potentiellement projetables sur le terrain à tout moment. C'est inévitable, tu veux le plus rapidement possible remettre ce sourire à sa place à Arkham voir encore mieux entre quatres planches. 


Gordon semble lui aussi vouloir agir. Comme doit faire un meneur de troupe, il a déjà un tour d'avance. Il a placé des infiltrés dans les plus gros groupes criminels de Gotham. Son objectif n'a pas changé, comme toi il veut nettoyer cette ville et permettre aux honnêtes gens de vivre sereinement. Pour parvenir à ses objectifs il a des propositions de nouveaux matériels qui sont top. Cela fait des années que nos forces attendent du matériel performant et moderne. Si Wayne entreprise peut nous le fournir pourquoi hésiter? La famille Wayne a fait beaucoup pour cette ville, tu es persuadé qu'ils vont continuer. 


Le commissaire demande si des agents ont des questions. Tu profites de ce moment pour faire le point. Cela fait beaucoup de choses à assimiler. Tu es dans tes pensées et attends que les gens sortent pour parler avec le commissaire. Shépard s'avance alors vers toi. Il souhaite te parler seul à seul, ça t'intrigues. Qu'à t'il à te dire de si important? Comme pour Gordon tu es toujours présent pour ta famille. Tu lui proposes de se retrouver ce soir dans ton bar fétiche, là bas vous serez tranquille pour discuter. 


Tu vas te servir un café et patiente en pensant à tout ça... L'image du Joker ne cesse de te hanter et tu ne penses qu'à une chose c'est parcourir les rues de Gotham à sa recherche de jour comme de nuit.


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MessageSujet: Re: Unir les hommes de bonne volonté    Unir les hommes de bonne volonté  EmptyMar 11 Juin 2024 - 18:03

"...J'étais évalué," murmura Arold du bout des lèvres. Il avait baissé les yeux, et à peine un filet de voix s'était échappé de sa gorge. Ce qu'on avait évalué, c'était sa santé mentale. Rien ne certifiait qu'il soit complètement conscient de ce qu'il disait, après une soirée comme la sienne, et rien ne garantissait non plus qu'il n'ait pas pris part aux crimes constatés sur place. Après tout, la première victime de la soirée était son ancien psychiatre alors, qui sait... D'ailleurs il n'aurait pas été le premier citoyen à faire quelque chose d'absurde sous l'influence des grands criminels locaux. Il était lui-même curieux d'en savoir davantage sur sa propre santé mentale. Ses résultats étaient revenus étrangement positifs, et sans trop savoir pourquoi, ça ne l'avait pas rassuré. Il avait presque le sentiment que les psys de la brigade étaient passés à côté de quelque chose de très dangereux.

Mécaniquement, il se resservit un café comme il y était invité mais au lieu de le boire, reprit le cours de sa prise de notes. Il avait arraché la page suivante de son carnet pour écrire un mot brièvement à son voisin ; Dick avait l'air vraiment inquiet, pourtant il voyait bien que le greffier se tenait là à son poste, montrant une intégrité physique et psychologique apparente, égal à lui-même. Clairement, après une telle rencontre, c'était en effet ce qu'on appelait un miracle.

It's alright, it's okay.
Je ne sais pas s'il est vraiment de retour. C'était peut-être un passage express ? Ou un terroriste imitateur ? Des échantillons biologiques ont été prélevés sur la scène de crime, les tests sont en cours au labo. Je suis juste un témoin un peu incohérent qui a du mal à replacer les événements dans une chronologie. On m'a même déconseillé de m'exprimer devant la presse. Au moins, maintenant, j'aurai cette cellule spéciale pour le faire.


Après réflexion, il continua à écrire. L'essentiel des faits était là, mais ce n'était pas ce qui intéressait Dick. Le problème, c'est qu'Arold avait beau se creuser la tête, il ne savait pas précisément ce qu'il ressentait. Alors pour spéculer sur les éventuelles intentions d'un fou... Il ne se sentait pas en danger, et à ce qu'il avait pu observer au cours de sa vie, les gens qui ne se sentaient pas en danger alors qu'ils l'étaient, l'étaient encore plus que les autres.

Je suis la personne la plus ennuyeuse dans Gotham, ça a dû le rendre perplexe, sur le coup. Sûr qu'il m'a déjà oublié. Mon dernier carnet a brûlé mais ce n'est pas de sa faute. Je crois. C'est flou. Tout le monde est mort mais moi, ça va.

Il ne pouvait pas dramatiser, parce que celui qui le lisait - et les autres curieux professionnels qui évoluaient dans la pièce autour d'eux - prenaient la question déjà bien assez au sérieux. Et c'étaient des durs, des vrais dangers eux aussi, pas le genre de personne à pleurnicher quand un criminel casse quelques assiettes devant leur nez. Il était fier d'appartenir à leur groupe et il n'allait certainement pas s'en montrer indigne maintenant. Et il ne pouvait pas positiver non plus, parce que ça lui aurait donné l'air inconscient. Sa neutralité coutumière, cependant, semblait elle aussi hors de propos.

Si tu vois que je tourne mal, ne m'emmène pas à Arkham, promis ? Renvoie-moi dans mon pays, ma famille veillera sur moi. Mais pour l'instant, pas de souci à te faire, tout va bien.

Arold reprit sa prise de notes habituelle, et trempa les lèvres dans son café pour faire plaisir au commissaire. Sûr que, ce qui lui aurait fait plus plaisir encore, c'était une machine neuve. Juste un de ces petits trucs électriques, avec des doses, ou même une presse à l'italienne, ou des instantanés en poudre et une petite bouilloire de bazar ça n'aurait pas pu être pire que ce qu'ils s'infligeaient maintenant. Il y avait un certain masochisme à travailler dans cette branche, et leur boisson en était le reflet : un reflet noir comme Gotham, et à la saveur tout aussi dérangeante.

Citation :
Résumé :
Arold passe quelques notes à Dick pour lui résumer son entrevue avec le criminel, sans déranger les débats.
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Unir les hommes de bonne volonté

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