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 Les machinations du pouvoir

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Arkham Asylum
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MessageSujet: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyDim 24 Déc 2023 - 0:19




  • Type de RP : Mini rp/event/normal/solo/flashback
  • Date du RP : 09/12/2019
  • Participants:
  • Trigger warning: Elle veut pas me dire
  • Résumé:






Les machinations du pouvoir


"Oui, Miss Beck, ma première réunion avec mes conseillers municipaux s’est très bien passée. Oui, nous avons pu aborder les principaux axes de mon programme. Hmm. Je vois. La demande d’adoption pour vous savez qui a bien été déposée ? Bien, bien…Je rentre chez moi. Vous m’avez envoyé un véhicule, je suppose ? Un peu de retard ? Grmmbl…très bien, j’attendrai. Bonne soirée à vous, miss Beck."

Hugo se tenait, triomphant, devant la mairie. Il se disait qu’il ne fallait pas être si jouasse, sa victoire était si prévisible. Mais cette accumulation de petites victoires n’était que positive pour les projets de Strange. Cependant, son nouveau rôle de maire de Gotham l’obligeait à apprendre l’une des rares choses qu’il se refusait d’apprendre : déléguer. Strange était un homme qui pensait que l’on était souvent mieux servi par soi même et avait souvent refusé de déléguer les tâches les plus importantes. Maintenant que les projecteurs étaient braqués sur lui, il ne pouvait se permettre la moindre erreur, et il lui fallait limiter les activités douteuses. C’est pourquoi il avait confié plusieurs tâches à Anne Beck, sa conseillère en communication qu’il a nommée adjointe au maire. Il lui accordait sa confiance dans les tâches qu’il lui avait déléguées. De toute manière, elle ne pouvait se permettre aucun pas de travers puisqu’il détenait ses deux frères, même si elle ne le savait pas encore. Anne savait que Hugo était un homme dangereux et qui n’avait peut-être pas toute sa tête. Et pourtant, elle était subjuguée par son charisme, sa voix puissante, son aura. Elle avait fait tout son possible pour l’aider à gagner les élections et elle aimait à penser que le succès de la campagne était grâce à elle et à sa connaissance de l’opinion publique. Elle lui avait conseillé de participer au Amy Alley’s Show, résultat : sa popularité a monté d’un coup, celle du Pingouin avait baissée et celle de Shepard avait, étonnamment, gardée sa stabilité. Cependant, cette victoire n’était que relative. Strange avait en réalité gagné non seulement par son charisme mais aussi grâce aux nombreux votes blancs. Elle lui avait prévenu que son autorité serait remise en cause pour cette raison précise. Il lui avait calmement répondu qu’il le savait et qu’il avait tout prévu. Aahhh…Hugo Strange…rien ne lui échappe à cet homme.
Le temps était sec et froid, comme l’homme qui se tenait sur le trottoir glissant. À cette heure si, peu de gens passaient dans la rue gelée que Hugo avait l’impression d’avoir la place de la mairie pour lui tout seul, une ville qui n’existe que pour lui, que pour son plaisir. La pollution de la ville empêchait de voir le ciel noir, et pourtant Hugo pouvait clairement voir la lune lui sourire. Les lumières des appartements qui surplombaient la place laissaient entrevoir des enfants qui embrassaient leurs parents, des familles qui mangent autour d’une chaude et accueillante tablée, un couple se disputant ou s’aimant tendrement. Les voitures passaient une par une devant le maire qui observait sa montre. Deux minutes et trente-six secondes de retard. Inacceptable. Soudain, à l’autre bout de la rue, une limousine noire apparut sans prévenir, tel une créature surgissant dans la nuit. La créature se précipita vers Hugo, pour s’arrêter juste devant celui-ci, qui souffla d’agacement. À sa grande surprise, le ventre de la bête s’ouvrît pour laisse entrevoir le visage d’une femme souriante. La peau de la femme brillait à la lumière des lampadaires, tout comme ses yeux marrons qui le toisaient, presque avec intérêt. Croyant que cette limousine lui était destinée, Hugo leva un sourcil sous le coup de l’étonnement, à l’apparent plaisir de la femme. Hugo reconnu de suite Amy Sterling, qu’il avait rencontrée quelques jours auparavant lors de ce fameux débat télévisé. Bien que la talentueuse présentatrice lui avait laissé une bonne impression, il était intrigué par cette action. Strange, qui aimait avoir le contrôle sur sa vie, était en face d’un événement imprévu. Se sourcil levé retourna bien vite à sa place, et Strange répondait au sourire indescriptible de Amy avec un autre sourire pour ne pas perdre contenance.

"Que puis-je pour vous, Mademoiselle ?"


Fait par KoalaVolant


Dernière édition par Hugo Strange le Lun 15 Jan 2024 - 18:46, édité 3 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyDim 24 Déc 2023 - 19:28

The Amy's Alleys' Show
L'issue des élections avait été... favorable. Si le Pingouin avait de nouveau gagné, nul doute que la situation aurait été diablement compliquée. Cet homme n'avait rien à perdre et était têtu comme une mule. Amy Sterling aurait pu lui tomber dessus et l'envoyer par delà des chiottes qu'il n'en aurait été que plus heureux, baignant parfaitement dans son élément qu'était la merde. Shepard qui pourtant avait l'air moins vicieux, elle n'aurait pas su le gérer efficacement quand même. Ce genre d'hommes, elle les gérait sans aucun problème d'ordinaire ils dansaient et rampaient à ses pieds sur demande... sur leur propre demande ! A condition de ne pas avoir cette petite carte d'immunité à ses charmes qui les rendaient caducs. Oui, le troisième choix était le... moins pire. Le moins pire car elle avait une fenêtre d'action. Amy Sterling et Hugo Strange pouvaient trouver un terrain d'entente, et lui avait suffisamment de sagesse pour permettre la discussion. Pourtant, des trois, il semblait être le plus dangereux. Quels risques à Cobblepot ? Dans la Gotham River les pieds dans le ciment ? Classique. Quels risques à Bradley Shepard ? Construire des routes sous la canicule cet été pendant que des militaires surveillent ? HORRIBLE.

Quels risques à Hugo Strange ? Avoir son esprit, autrefois ancré dans la réalité tangible, qui glisse inexorablement vers l'abîme de l'insanité, des entités indescriptibles émergeant des abysses mentaux. Des murmures inarticulés de l'au-delà résonneraient dans les corridors de la conscience, des échos discordants d'une réalité altérée. Les frontières monolithiques entre la raison et le chaos se dissolveront alors comme les vagues insidieuses d'une marée cosmique dévorante.

Une idée qui excitait son imagination, dans un certain sens, autant qu'elle l'effrayait. Mais entre FEAR et SEX, il n'y avait au final qu'un FÜNF, et ça c'était quelque chose de primordial chez Amy.

Oui, de cette élection il n'y avait pas eu de gagnant idéal, si ce n'était que Amy Sterling elle-même qui avait fait bonne impression sur les réseaux sociaux et qui avait posé le pied vers un monde nouveau à conquérir. Le Président Lex Luthor, bien qu'elle n'eut le temps de le revoir entre temps lui avait signifié qu'il avait été très satisfait du résultat de cette élection et de sa prestation.

Sa limousine s'arrêta alors devant le Dr. Strange. Tout allait comme prévu. L'entrevue avait été prophétisée par elle-même sur le plateau, ainsi qu'organisée par elle-même grâce au concours de l'adjointe du Maire.  Amy Sterling s'était renseignée sur lui du mieux qu'elle a pu. Au-delà de ce qu'elle avait préparé pour leur entretien télévisé, beaucoup de choses restaient floues.

En général, quand il était difficile d'obtenir des informations intéressantes sur quelqu'un c'est que ce type devait croupir en prison. Voilà qui était rassurant. Hugo Strange était un homme planificateur qui n'avait pas peur de se salir les mains. Elle devait donc le prendre hors de sa zone de confort, c'est-à-dire à une date aléatoire, dans un lieu aléatoire. Ainsi, elle s'assurerait qu'il n'ait pas tout planifié, ce qui augmenterait ses risques d'erreur, et donc les chances de réussite de leur entretien. Ainsi que les chances de survie, accessoirement.

Ce n'était pas un jeu méthodique et malsain. Amy Sterling était une femme pure et honnête. Simplement un moyen de maximiser les chances que leur collaboration se produise, et donc, que les deux deviennent gagnants. Ce qui est parfaitement pur et honnête. Tout était fait dans l'intérêt du Maire, et donc du sien. Et donc, par extension, de Gotham City, des Etats-Unis d'Amérique voire de Dieu lui-même.

Vêtue d'une belle robe noire et rouge, elle laissa son chauffeur lui ouvrir la porte. Là, Strange la salua. Un vieux renard face à une veuve noire. Mademoiselle. Charmant.

- Charmant. Monsieur le Maire. Tout d'abord. Félicitations pour votre élection. Vous souvenez-vous, je vous avais dit que nous nous reverrions. Vous commencez à me connaître, je suis la voix de Gotham City. Mes paroles ne sont jamais en l'air. Ainsi, nous voilà effectivement. J'ai pris la liberté avec votre délicieuse associée Mlle Anne Beck d'organiser une petite entrevue tous les deux ce soir. Sans caméra. Elle m'a assuré que vous étiez disponible. Vous montez ?

Montez. Alors, il monta, il se jeta sur sa toile. Pas comme si elle lui avais donné le choix. Bien évidement, elle ne lui disait pas où ils allaient. Qu'il perde repère. Amy voulait savoir comment un homme pareil gérait une telle situation, où il perdait un tout petit peu le contrôle. Pour savoir comment tirer les fils du destin. Elle ouvrit une bouteille de Champagne qu'elle servit dans deux verres avant de trinquer.

- Désolée de ne pas vous avoir prévenu. J'imagine que beaucoup de dignitaires de la ville vous auraient bien voulu à leur table ce soir. Je me saisis de vous comme une voleuse, et j'en suis désolée. Mais moi je ne suis qu'une simple journaliste. Enfin, qu'une journaliste. Je ne vais pas vous proposer de juteux contrats de construction par mon entreprise ou vous parler d'un nouvel impôt qui me siérait bien. Vous n'êtes pas Selina Kyle, héhé. En fait, ce n'est pas comme journaliste que je souhaite vous voir ce soir, mais comme... amie. Je n'ai pas prévu d'articles, ni d'épisodes de mon Show spécial "les sombres secrets du Maire". Je voulais simplement vous rencontrer, en face à face, avant que les responsabilités vous envahissent et que ça devienne impossible. J'espère que cela ne vous dérange pas.

Tout sourire, elle croisa les jambes en buvant tranquillement, son regard plongé dans le sien.

- Mh. Billecart-Salmon. J'ai visité plusieurs vignobles cet été en Champagne. Il vous plait ?

Ouvrant grand ses yeux, elle attendit une réponse et observa sa réaction.
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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyJeu 28 Déc 2023 - 16:59

Les machinations du pouvoir


Hugo s’enfonçât dans le siège passager, aux côtés de Amy qui le regardait toujours comme un prédateur regardant sa proie. Strange porta le verre de champagne à son nez pour en analyser la saveur et accessoirement pour vérifier qu’il n’y avait rien d’autre que du champagne.

"Oui, miss Beck est pleine de…spontanéité. Et, ne vous inquiétez pas de me dérober de la sorte, j’aurais fait de même, de toute manière. Il est vrai que nous avons bien des choses à nous dire."

Strange goûta le champagne, il était acide mais équilibré. Très bon bouquet. Elle aurait bu lui servir du champagne infâme, bouchonné. Mais elle lui donnait un bon champagne. Ce champagne était-il à la hauteur de ce qu’elle pensait de lui, ou tout cela n’était qu’apparente bienséance ? Le véhicule démarrait et emmenait les deux nouveaux "amis" vers une destination inconnue, de Hugo en tout cas.

"Très bon, ma chère. Billecart-Salmon dites-vous ? Vous vous y connaissez sûrement mieux que moi en champagne, je n’ai pas l’habitude d’en boire. Par contre, je suis incollable en vin et en whisky. Surtout le tourbé. Buvez-vous des alcools forts, ou préférez-vous la délicatesse d’un Prosecco à l’heure de l’apéritif ? Cela dit beaucoup sur le caractère d’un individu, mais je suppose que vous le saviez déjà."

Hugo était tenté de demander à Sterling où ils se rendaient, mais se rendit bien assez tôt compte que cette question était hors de propos. Le où n’était pas très important, le comment était déjà en train de prendre place et le pourquoi était évident. Pour qui en revanche…Qui dans cette voiture allait prendre le plus de plaisir à cette entrevue, lequel des deux allait soutirer le plus d’informations de l’autre. Et cela se ferait-il dans la menace, dans la courtoisie, la violence, ou le plaisir ? L’un allait-il perdre et l’autre gagner, ou bien cette rencontre se finirait elle sur une mutuelle victoire ? Ou peut-être était-ce la rencontre de deux grands esprits, de manipulateurs qui manipulent les autres mais ne se manipulent pas entre eux. Un complot qui se prépare, l’alliance des médias et du pouvoir exécutif, que pourraient-ils bien accomplir ensemble ? Où alors était-ce un simple rencard de deux âmes qui se sont tout de suite plu, qui ont reconnu leur mutuelle intelligence et qui souhaitent passer une agréable soirée, ponctuée de frasques, d’agréables joutes verbales et d’assouvissements de fantasmes physiques et intellectuels.
La réponse se préciserait dans la soirée, ou ne se révèlerait jamais, ou est un mélange de toutes ces choses, dans la complexité des sentiments humains et des pensées de ces deux esprits aux objectifs différents et pourtant si proches.

"Alors, pourquoi cette envie de me voir en huis clos, déformation professionnelle ? Et moi, devrais-je vous psychanalyser ? Avez-vous envie de me dévoiler des choses inavouables, que vous ne pourriez pas dire sur un plateau ? Allez-y, dites moi tout…"


Fait par KoalaVolant
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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptySam 30 Déc 2023 - 17:18

The Amy's Alleys' Show
Parfait. Hugo Strange était joueur. La curiosité de l'homme, sa grandeur tout comme la cause de sa perte. Un homme très cérébral. Elle le voyait calculer et anticiper tout ce qu'il y avait à faire. Quant à elle, elle était plutôt sereine.

- En vin et en whisky. Du whisky tourbé, vous dites. Cela ne me surprend pas.

Elle en avait, du très bon. Elle était sûr qu'il appréciait le whisky Que ce soit vrai ou non, jamais un homme de sa trempe oserait refuser un verre de whisky si elle le proposait. Elle répondit alors calmement.

- Je préférerais un bon verre de vin. Je ne suis pas vraiment alcool fort, bien que j'en aie toujours sous la main.

Amy eut un petit rire quand il parla de vouloir la psychanaliser.

- Des choses inavouables que je n'oserais pas dire sur le plateau ? Vous pensez que je cacherais des choses à mon public ? Je suis parfaitement transparente, aussi transparente qu'élusive. Ne me psychanalysez pas, je suis bien dans ma peau, Professeur. Je crois que nous arrivons.

Le véhicule venait de traverser une grille qui s'était ouverte, menant à une propriété privée. Une villa moderne située sur les collines surplombant la ville, à l'écart de celles-ci. Un quartier où chaque maison avait droit à un beau jardin et que le Gant Noir avait épargné. Loin de la misère humaine, loin de la haine et du chaos. Rien à reconstruire. D'immense baies vitrées et des circuits qui faisaient circuler de l'eau sur le parvis, avec une petite fontaine devant. Leur chauffeur leur ouvrit et les invita à rentrer dans la maison. A l'entrée, une jeune femme les accueillait.

- Vous pouvez lui donner votre manteau.
- Monsieur le Maire ?

Amy eut un petit rire. La jeune femme cligna rapidement des yeux avant de lui serrer la main et lui présenter ses respects. Puis, elle attrapa les manteaux qu'elle alla accrocher.

- Le dîner est prêt, Madame. Vous me dites quand vous voulez que je vous serve.
- Merci beaucoup. Vous pouvez rentrer. Je prendrai le relai à partir de mainteant.
- Vous êtes sûre ?
- Bien sûr. Je vous paierai pour toute la soirée, ne vous en faites pas. Comme d'habitude.
- Merci, Madame Sterling !

Amy guida alors Hugo Strange jusqu'à son salon, lui indiquant de prendre place sur le fauteuil. Une imposante armoire à liqueurs. La femme se servit de deux verres Glencairn, et présenta une bouteille encore fermée à son invité.

- Lagavulin 16 ans d'âge, cela vous va ?

Elle s'assied après leur avoir servi et lui dit alors :

- Bienvenue chez moi. Nous serons en sécurité ici, mes murs n'ont pas d'oreilles. Ainsi nous pouvons nous parler tranquillement. Dites-moi, votre victoire était un véritable raz-de-marée. Vous vous êtes bien défendu face à mes attaques. Il faut dire que vous ayez eu des points faibles aisés à exploiter. J'aurais pu frapper plus fort. Enfin. Cela n'aurait pas été très intéressant, compte du fait que les autres aient dansé tout seuls ce qui vous a au moins permis d'éloigner les projecteurs du jugement de votre personne. On m'a souvent dit que... mon émission avait été vécue pour certains de mes invités comme une sorte de guet-appens. C'est ma marque de fabrique, j'imagine.

Amy rit avant de trinquer avec lui.

- Je ne fais que me renseigner sur la personne. Un travail d'investigation tout simple. Et je pose le questions que la ville veut savoir. J'ouvre une fenêtre qui permet à mes invités de montrer au monde qui ils sont vraiment. Est-ce ma faute s'ils brûlent en l'air, au contact de l'oxygène ? Je ne pense pas. Si les gens sont pourris, ils s'effondrent, c'est ainsi. Les gens sont responsables de leur propre déchéance. C'est comme la vie. Il y a ceux qui brillent lorsqu'on leur donne l'opportunité, et ceux qui pourrissent. Vous vous en êtes bien sorti. La concurrence n'était pas terrible, mais vous étiez en danger. Vous étiez comme un torchon imbibé d'alcool. J'étais l'oxygène. Il aurait fallu il y avoir une flamme et votre vie serait devenue un doux et chaleureux brasier infernal.

Amy but un peu et croisa ses mains sur ses genoux, le fixant avec un regard plein de tendresse.

- J'aurais adoré. Force est de constater que vous êtes révélé être un vieux chêne. Vous ne brûlez pas facilement. Et ça, je reconnais que ça a des qualités qu'un brasier ne peut avoir. Le Pingouin n'est déjà qu'un tas de cendre. Quant au communiste, il a conquis le public, beaucoup moins les électeurs. En fait le résultat des élections m'a surprise. J'ai voté pour vous, et parié sur vous, vous étiez mon poulain. Je ne m'étais pas trompée sur victoire, mais l'intensité de celle-ci a beaucoup surpris.

Toujours souriant elle ajouta.

- Un simple détail statistique, comme si une force... non naturelle avait influencé le résultat des élections. Les réseaux sociaux sont en feu, les anarchistes sont prêts à ressortir dans les rues. On parle de corruption, d'élection truquée. C'est comme ça à chaque fois. Mais si un Maire n'a pas l'appui de ses citoyens, pire encore, s'il n'a pas l'appui des forces immuables qui régissent la ville... vous l'avez compris. Il finira comme le Pingouin, terré dans son trou toute l'année pendant que le jeu se joue sans lui, alors qu'il devrait en être le maître. Vous saisissez ? C'est pourquoi je vous demandais humblement. Avez-vous pensé à une stratégie pour acheter votre légitimité ?

Elle parlait beaucoup. Elle se tut, laissant le silence lui faire parler. Elle ne dira rien de plus. Pendant cinq minutes s'il le fallait. Se contentant de le fixer avec une tendresse prédatrice.
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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyJeu 4 Jan 2024 - 0:55

Les machinations du pouvoir


Hugo grimaça presque lorsque la domestique l’appelait "Monsieur le Maire". Il détestait ce nouveau statut qu’il avait acquis. La politique l’horripilait, ces gens qui lui faisaient des courbettes à longueur de journée, on n’osait plus l’appeler Professeur, comme si il était devenu quelqu’un d’important qu’on devait respecter. Parce que son nom était sur le bureau du maire. Il n’avait encore rien fait et les charognards se jetaient sur lui. On lui avait déjà proposé plusieurs dîners qui seraient composés de longues rondes de jambes pour que sa politique ne les touche pas trop. Anne l’avait prévenu, mais il ne pensait pas que son emploi du temps serait chargé de la sorte. Ou plutôt, aussi inutilement chargé. Elle le suivait comme son ombre, lui rappelant tel ou tel rendez-vous avec un notable. Mais il devait penser à ses propres rendez-vous. Il fallait trouver un créneau pour rencontrer Jonathan Crane qui attendait de connaître la suite de leur plan. Après tout, le projet Olympe avait enfin été mené à bien. Mais il fallait être prudent, donner la papatte et faire ce que ferait un maire écervelé sans réel projet autre que dilapider ses administrés. À la seule différence que Strange serait le premier maire à tenir ses promesses. Oui, il mettrait en place ce pourquoi il avait été élu, tout en servant ses projets. Avec un peu d’imagination, il était possible de faire de grandes choses avec les pouvoirs qui lui avaient été confiés.
La demeure était plutôt impressionnante, presque à la hauteur du manoir Wayne. Il semble bien qu’être la voix de Gotham nourrit plutôt bien son homme. Enfin, sa femme. La pièce où elle le fit entrer était agréablement éclairée, et on sentait un goût certain pour la décoration. Et en terme de boisson également. Du Lagavulin, Strange n’en avait pas souvent gouté. Après avoir trinqué avec la mystérieuse jeune femme, Strange se délecta de l’alcool qui réchauffait sa gorge qui était découverte comme rarement elle l’avait été. Anne lui avait conseillé de quitter son col roulé et d’opter pour un trois pièces qui faisait plus pro et formel. C’était déjà le deuxième alcool de la soirée qu’il goûtait, non pas que cela lui déplaise, mais si il était plus méfiant, ce qu’il était, il la suspecterait de vouloir le saouler. Strange était plutôt tolérant à l’alcool, mais qu’en était-il d’elle ? La question est en fait plus complexe qu’elle ne paraît. En théorie, Hugo est plus grand et plus lourd que Amy, il devrait donc mieux tenir l’alcool, mais bien d’autres facteurs entrent en jeu, et il le savait bien. La génétique et l’âge surtout. Peut-être les ancêtres d’Amy étaient-ils des buveurs invétérés qui lui avaient légué un foie en acier. En voyant qu’elle buvait franchement, le professeur se laissa prendre au jeu. Si la soirée continuait ainsi, la conversation pourrait devenir très intéressante.

"Vous le savez comme moi, l’être humain a besoin d’être dirigé. Si il n’a personne vers qui se tourner, il est  perdu. Mais, l’humain aime aussi la justice, il aime avoir l’impression que les choses sont justes et qu’il a un contrôle. C’est la raison d’être des élections. Avant, un leader naturel émergeait de la masse grouillante, maintenant il émerge d’un bulletin de vote. Il se trouve que j’ai émergé d’un bulletin de vote. Et je serais remis en cause dans mon pouvoir, je le sais bien. Savez-vous ce que fait le mâle alpha d’un groupe de gorilles lorsque quelqu’un remet en cause sa place ? Il le tue. Mais pas nous. Nous sommes plus intelligents. Pourquoi tuer un ennemi si l’on peut se servir de lui à notre avantage ? Le pingouin veut ma mort. Les grandes entreprises de Gotham veulent ma mort. Cela veut-il dire pour autant qu’ils ne sont plus ennemis ?"

La réponse est non. Plus d’ennemis fait plus de pions à manipuler et moins de pistes à brouiller. Si on sait publiquement que Cobblepot veut la mort du maire, qui sera le premier suspect lorsque le moment sera opportun ? Il n’y a pas de danger pour l’homme sage, que des opportunités.

"Vous savez, le pouvoir se trouve là où on imagine qu’il est. Les éboueurs pourraient soumettre la ville en deux semaines si ils le voulaient. Mais on ne leur attribue aucun pouvoir. Donc ils ne savent pas qu’ils en ont un. Le jour où un moustique se rendra compte qu’il peut tuer un éléphant, que se passerait-il à votre avis ? La chose la plus stupide que celui dont on imagine qu’il a le pouvoir peu faire, c’est bien de ne pas en profiter. Vous, miss Sterling, avez beaucoup de pouvoirs. Mais on ne vous voit pas comme l’éléphant. Et moi, j’ai le pouvoir que j’ai car l’on m’appelle Monsieur le Maire. Mais mon pouvoir est tout aussi réel que le votre. Vous avez tort sur une chose. Je ne vais pas acheter ma légitimité. Je vais simplement la mettre aux enchères. J’écraserais et utiliserais à mon avantage tout ceux qui viendront renchérir. Et lorsqu’il n’y aura plus personne pour m’en empêcher, alors là seulement j’achèterais ma légitimité, à un prix dérisoire."

Hugo bu une autre gorgée de ce whisky avant de croiser les jambes à son tour. Elle le regardait avec les yeux légèrement plissés et avec un sourire, cet éternel sourire. Non pas le sourire plein de dents qu’elle avait à la télé, mais plutôt un petit sourire qui était en même temps plein de prédation et de tendresse. Il lui faisait penser au regard que lui lançait Azzurra lors de leur dernière rencontre, lors qu’elle lui proposait de poser sa tête sur ses cuisses. Le même regard enjoliveur qui donnait l’impression que son propriétaire pouvait vous sauter au cou, pour vous embrasser ou vous mordre. Et Strange aimait ce regard. Il le trouvait très séduisant et puis, quel sujet pour un psychologue qu’un regard si difficile à analyser et pourtant si communicatif, comme une porte ouverte qu’on ne saurait inexplicablement pas pénétrer. Strange, maintenant qu’il en avait l’occasion, regardait plus attentivement son hôte. Son visage était définitivement photogénique, ses traits étaient fins et ses lèvres étaient parées d’un rouge profond qui se troublait lorsqu’elle parlait. Sa robe noire était très neutre et légèrement ouverte sur le côté, ses jambes croisées laissaient entrevoir une partie de ses cuisses. Les ongles manucurés pouvaient donner une piste de pourquoi elle semblait réticente à aider Sheperd à construire ses routes. On avait déjà qualifié Hugo de légèrement métrosexuel mais Amy elle, était parfaite en tout point. Bien que c’était sûrement un standard qu’imposait la télé, rien ne dépassait. Ses cheveux étaient parfaitement coiffés, ses jambes et ses sourcils parfaitement épilée. On pouvait souvent observer au moins un défaut dans l’apparence de quelqu’un, mais ici rien du tout. Le psychologue qui avait un talent certain pour le profiling n’avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. Était-ce voulu ? La seule chose qui avait interpellé Hugo était cette froideur. Elle était à peine discernable, un mouvement, un souffle, mais qui subsistait malgré tout. Encore un point commun. Hugo devait s’avouer que la ressemblance entre elle et lui était bien visible, la seule différence était leur âge. Cette froideur était fascinante pour le praticien, et elle était érotique dans le sens intellectuel du terme. Le scénario de cette soirée, deux quasi inconnus seuls dans une grande maison, ressemblait presque à celui d’un roman à l’eau de rose.

"Vous le sentez, n’est-ce pas ? Le changement qui s’apprête à s’abattre sur la ville. Vous n’êtes pas obligée de me croire mais j’aime cette ville. Et je suis prêt à tout, et je dis bien à tout, pour la protéger. C’est mon objectif. Quel est le vôtre ? Quel est ce désir, cet objectif qui vous a poussé à m’inviter chez vous ? J’ai vraiment envie de l’entendre de votre bouche."


Fait par KoalaVolant
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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptySam 6 Jan 2024 - 18:18

The Amy's Alleys' Show
La journaliste adorait observer cet homme. Tant de choses qui fourmillaient dans cette tête. Tant de chose que peut-être elle ne pourrait comprendre. Intriguant. Déjà pompette, son regard se transfigurait pour tomber vers quelque chose de plus... enclin à la stupre. Un regard qui invitait, qui suppliait, qui ordonnait la luxure.

- Un bulletin de vote, oui. La forme change, le fond reste pareil, mon très cher. Vous pensez que vous, le gorille alpha ne pourriez pas tuer pour assurer votre contrôle sur la ville ?

Elle croisa les bras, tendit ses jambes dans sa direction, un sourire mesquin. Elle écoutait. Cet homme était féru d'images, toutes très visuelles, très sensées. Un intellectuel, plein d'idées mais qui, comme le Pingouin ne pouvait cacher aux spectateurs ce qu'il semblait être. Elle le fixait d'un regard taquin. Affuté.

- Vous savez tout autant bien que moi que le moustique n'attaquera jamais l'éléphant. Le moustique vit dans sa cage aux portes closes. Il est conditionné, son environnement mental se limite aux limites de sa prison. Il lui est impossible de concevoir qu'il existe un monde au-delà. Ouvre lui les portes, il s'arrêtera à la sortie. Car la liberté n'est pas quelque chose qu'il peut concevoir. Ecoutez.

La brune se leva alors et s'assied sur le fauteuil situé le plus près de lui. Là, il pourrait sentir son parfum, ses radiations thermiques, il voyait ses pattes l'entourer.

- Les moustiques sont armés et ils peuvent abattre l'éléphant. Donne-leur une arme, donne leur tout ce qu'il faut. Mais ils ne feront rien. Dans aucun univers de probabilité ils attaqueront. Sinon, ils l'auraient fait.

Après l'avoir fixé du regard, elle attrapa son verre et le vida.

- Vous avez dit ce que je n'aurai pas à vous expliquer. Vous avez des ennemis. Vous ne pouvez pas tuer. C'est illégal et contre-productif.

Elle écarta les bras lentement avant de recroiser ses jambes, les tendant près des siennes.

- Savez-vous ce qui a empêché le Pingouin de gouverner la ville ? Ce qui a empêché Selina Kyle de faire changer les choses à Gotham City ? Le Président lui-même, savez-vous ce qui l'empêche d'asseoir son pouvoir sur le pays ? Trop d'ennemis, d'opposition. Un temps précieux de perdu. Se défendre face à l'opposition, dévoyer ses ennemis de son chemin. Un an, ça passe très vite. Je vous ai invité chez moi à dessein. Vous le savez. Si vous en doutiez, peut-être me serais-je trompée sur vous et ainsi nous n'avons plus rien à nous dire. Je viens m'imposer sur votre vie en tant... qu'amie.

Elle se pencha en avant, avança son visage et joignit ses mains.

- Je ne vous ai pas menti. J'ai fait mes recherches, je suis allée voir les bonnes personnes. Les parties prenantes, pas les moustiques. Construisez-leur un hôpital psychiatrique à ciel ouvert et ils ne feront rien, ils n'entrent malheureusement pas dans l'équation qui nous intéresse. Vous n'avez pas bonne réputation. Vous avez beaucoup d'ennemis et bien que votre défense eut été habile sur mon plateau, j'ai bien peur que les forces de la nature et de l'univers se soient agencées pour vous... freiner dans vos projets. Mais je suis une amie précieuse. Je connais vos ennemis... gardez vos amis près de vous, mais gardez vos ennemis encore plus près, comme le dit l'adage. C'est pourquoi je suis une femme très entourée, n'est-ce pas ? Si je n'étais pas votre amie, les chiens vous attaqueraient. Ce serait si simple si vous me laissiez les occuper avec des os. Je suis une personne appréciée, vous savez. Dans cette ville, il y a ceux qui sont du côté d'Amy Sterling, et il y a les ennemis communs. Ne parlons pas de politique. Je ne joue pas à ce jeu-là, les règles sont bien plus simples avec moi.

Elle soupira lentement, toujours avec un regard plein d'affection.

- Il fut un temps les choses étaient plus simples. Je n'avais pas le pouvoir de faire comprendre aux gens où est le bien, où est le mal. Mais maintenant les règles ont changé. Ma bénédiction a une certaine valeur. Rares sont les personnes qui l'ont vraiment. Beaucoup de vos ennemis ne l'ont pas. Cela me donne le pouvoir de les faire se tenir tranquille. Un pouvoir qui me plaît particulièrement. D'autant que je suis très ouverte à sa négociation. Je suis une femme simple malgré tous ces atours. Vous vous en rendrez compte très vite. Je commence à avoir faim. Nous nous mettons à table ?

Amy Sterling retira son visage et se leva d'un bond, le laissant réfléchir à comment il voulait que la suite se déroule. Elle l'invita à venir jusqu'à la salle à manger et à s'asseoir à sa table, avant d'aller chercher les plats. Filet Mignon sauce béarnaise, avec quelques légumes dans une assiette richement décorée et préparée par son associée. Elle ouvrit une bouteille de vin rouge, et en bonne sommelière la lui présenta, lui fit gouter - urrh, ça la faisait se sentir servile, mais elle avait donnée sa soirée à sa servante ! - et aprsè avoir effacé ce sourire poli propre au métier qui cachait son agacement à tenir une telle position, elle se servit et s'assied à sa table en face de lui.

- Bon appétit.

Elle attendit qu'il commence à manger et le laissa penser silencieusement et parler quand il voulait. Ah , si elle n'avait pas oublié pour le vin, Amy aurait demandé à sa servante de rester au moins pour le repas. Bon, il y avait une raison politique derrière, également. Et pas que. Mais quand même. Il était irritant que de faire ce genre de tâches ingrates. Servir du vin, servir des assiettes ? A quoi servait tout cet argent si on en arrivait à des situations pareilles ?
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Arkham Asylum
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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyMar 9 Jan 2024 - 18:39

Les machinations du pouvoir


Hugo contempla un peu l’assiette qui lui était littéralement présentée sur un plateau d’argent. Si cela n’était pas une preuve de pouvoir, alors qu’est-ce qui l’était ? Ces deux là étaient privilégiés. Non pas grâce à leur famille, à leur héritage, mais grâce à leur pur et dur talent. Pas une once de chance là dedans. En conversant avec Amy, Hugo se rendait de plus en plus compte de la perspicacité de cette femme. Dès qu’il avait posé les yeux sur elle dans ce studio, il voyait en elle cette vision, cette intelligence qu’il aimait surtout chez lui mais aussi chez les autres. Bien sûr, seul Batman trouvait grâce aux yeux du psychanalyste comme étant son égal intellectuel. Mais, jusqu’ici, Amy faisait une très honorable performance. Cela faisait longtemps que Hugo n’avait pas passé une soirée comme celle-ci, ponctuée de plaisirs du corps et de l’esprit. Un bon repas, d’agréables boissons et un hôte intéressant. À cet instant précis où le filet mignon toucha ses lèvres, Hugo ne désirait rien d’autre que de continuer cette soirée et de ne pas en avoir le contrôle, pour une fois. Avoir un temps d’avance sur tout et tout le monde, bien que jouissif, était aussi épuisant pour l’esprit. Savoir que rien ne peut nous surprendre. Strange avait tout prévu sur les mois à venir depuis son retour en ville et le sentiment de challenge qu’il ressentait auparavant en présence d’autres têtes comme Wayne s’était évanoui pour laisser place à un plan sans accroc, presque parfaitement exécuté. Le savoir après lequel Strange avait couru était devenu une malédiction. Et tout d’un coup, il n’avait plus le contrôle sur rien. Il ignorait le déroulement de cette soirée. Ignorer. Quelle drôle de mot, Hugo n’avait pas pensé à ce mot depuis longtemps. Ignorer pouvait vouloir dire à la fois ne pas savoir et choisir de ne pas savoir. Ce soir, Hugo choisissait d’ignorer. Ou plus exactement, l’ignorance est venue à lui, ce qui était un extraordinaire événement. Comment l’ignorance, le symbole de ce qui n’est pas, pouvait venir à cet homme aussi facilement ? Avait-il été si longtemps maudit de la connaissance que quelqu’un là haut avait décidé de le bénir avec l’ignorance ? Pour un cartésien tel que Hugo, l’idée semblait amusante.

"Je vous remercie pour ce repas, mademoiselle Sterling. Vous êtes un hôte remarquable. Dans les temps anciens, on jugeait de la qualité de quelqu’un par la façon dont on accueillait. Et ce vin…un délice."

À ce moment, Hugo se rendit compte qu’il était pompette. Il devenait bavard, parlait pour ne rien dire. La situation, si il n’était pas assez vigilant, pourrait tourner à son désavantage, enfin, plus que maintenant. Ce vin était bien plus alcoolisé que sa robe ou son odeur ne le laissaient deviner. Saouler son interlocuteur était une technique vieille comme Mathusalem. C’est comme cela que Cleopatre influençait César. Mais en y regardant bien, elle buvait tout autant que lui.

"Je n’ai pas l’habitude de manger aussi copieusement, j’ai un régime alimentaire strict qui ne laisse presque pas de marge. Aujourd’hui, disons que c’est ma marge du mois. Je prends soin de moi, "un esprit sain dans un corps sain" dirais-je si j’étais snob ou faussement intelligent. J’ai passé une grande partie de ma vie à entraîner mon esprit, pourquoi pas faire de même avec mon corps. Cette société a tendance à mieux écouter les gens qui possèdent un physique impressionnant ou séduisant. Saviez-vous que l’on peut mathématiquement calculer le charisme d’une personne, grâce à des paramètres très précis. Pour une femme, les cheveux, l’accoutrement, le tour de taille et de poitrine, le teint, la posture, le regard. Pour un homme, l’intellect est valorisé, surtout par la gent féminine. Les gens aiment les personnes qui montrent leur intelligence. Non pas qui en ont, mais qui savent la montrer. Avec tous ces facteurs, l’on peut calculer très précisément le charisme moyen d’une personne. La valeur F multipliée par le résultat de D/35,78 qui nous donne la valeur G, il me semble. Plus la valeur G tend vers 51,352715, après avoir converti le tout en pourcentage bien entendu, plus la personne est charismatique. Je n’ai pas pris ce test. Mes capacités me suffisent largement."

Hugo se criait à lui même de se taire, il finirait par dire quelque chose de trop ou pire, il se ridiculiserait, ce qui était déjà en passe d’arriver. Hugo se rendit compte qu’il avait très chaud, soudain. Tellement absorbé par ses gymnastiques intellectuelles et ses dialogues avec Amy, Hugo ne s’était pas aperçu qu’il faisait bien plus chaud à l’intérieur qu’à l’extérieur, même sans son manteau. Il enleva sa veste et retroussa ses manches.
Plus Hugo observait Amy, plus il décelait une tension dans l’air. Il croirait presque que les jambes d’Amy frôlaient les siennes exprès. Hugo mangeait avec distinction, sans perdre sa contenance. Il fini par croiser les mains, observant la présentatrice sous toutes les coutures.

"Je suis conscient que dans cette ville et surtout en politique, l’on a besoin…d’amis. Et je suis persuadé que si nous collaborons, cela pourrait être très…intéressant pour nous deux, vous le savez aussi. Et puis, vous m’avez l’air de bon conseil. Bien sûr, miss Beck fait un travail remarquable mais elle est…bridée. Elle ne veut pas sortir des clous. Je pense que j’aurais besoin d’un deuxième avis, de quelqu’un qui a plus…d’expérience en la matière. Les relations publiques, miss Beck les a apprises dans une université. Et bien que je sois partisan de l’enseignement, rien ne vaut l’expérience. C’est en tout cas ce que je pense."

À mesure que le vin coulait à flot d’un côté comme de l’autre, la discussion se faisait plus ouverte. Comme un store vénitien que l’on ouvrirait de plus en plus, les formes derrières se font plus claires. Moins découpées. Plus franches. Hugo se faisait la réflexion que ce vin était difficile à analyser. Sa robe était rouge cerise et pourtant, il ne livrait pas ses secrets.

"Ce vin est très bien choisi. J’avoue qu’il est très complexe. Très subtil. Un peu comme vous. Je peux me targuer de savoir faire beaucoup de choses, vous savez, mais je ne suis pas…subtil. Je vais vous livrer un secret : je ne sais pas mentir. Je suis très mauvais à cet exercice. Je dissimule la vérité, je donne les informations qui m’arrangent, mais jamais je ne mens. C’est l’interlocuteur qui doit être assez intelligent pour déduire, vous me suivez ? Vous me laissez parler. Depuis que nous sommes assis à cette table, vous n’avez presque pas interrompu mes divagations et mes soliloques. Bien joué. Vous venez de déduire l’une de mes forces mais aussi ma plus grande faiblesse : j’aime parler. J’aime même beaucoup ça. Je suis très conscient de la situation, ma chère. Je suis dans un endroit qui m’est inconnu, avec une personne intrigante, avec une bonne quantité d’éthanol dans le sang et je suis en train de vous parler sans interruption. Sachez qu’en général, je ne fais jamais une erreur sans qu’elle soit volontaire. Ce qui, je vous l’accorde, perverti un peu sa nature d’erreur quand on y pense."

Cette fois, Hugo en était sûr. Il flottait une tension sensuelle dans l’air. Amy l’écoutait, patiemment, les yeux braqués sur lui. Chacun de ses mouvements étaient lascifs et luxurieux. Hugo n’était pas préparé à cela. L’avait elle invité seulement pour parler business ?

"Hannah Arendt disait que l’art est la production la plus pure humainement possible. L’art de se consomme  pas, il ne satisfait pas les besoins, il les transcende. Il élève l’humain à un monde hors de ses limites physiques. Dès lors, l’art est éternel. Il transcende le désir. Imaginez donc une humanité sans désir. Horrible, n’est-ce pas ? Une humanité sans désir est une demi-humanité. Le désir nous donne un but, il dicte notre vie. Vous avez…des désirs et moi donc. Nous somme tous des produits de nos désirs. Une humanité sans désir serait…un bon repas sans vin ou une émission sans une jolie présentatrice."

Le désir est le propre de l’humanité. Les autres animaux agissaient avec leur instinct, mais pas par désir. Sans désir, l’homme deviendrait un animal comme les autres, il ne posséderait plus cette lueur qui fait de lui un être complexe et intéressant. Si seulement la nature avait su ce qu’elle avait créé…Et Hugo venait d’arriver à sa mesure. Enfin, il avait créé une vie, une nouvelle espèce. Les gens en ont voulu à Oppenheimer d’avoir créé la bombe atomique, mais quelle découverte ! Sans la fission nucléaire, qui sait ou en serait l’humanité aujourd’hui. C’était le souhait de Hugo, qu’on se souvienne de lui. C’était cela la véritable immortalité. Mais l’immortalité n’est rien lorsqu’on peut profiter du moment présent.


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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyMar 16 Jan 2024 - 20:28

The Amy's Alleys' Show
Si on jugeait quelqu'un par la qualité de son service en tant qu'hôte, alors peut-être que la grandeur d'Amy serait mieux reconnue. Tout était toujours parfait, de par sa main. Elle ne tolérait pas l'erreur, le manque de précision. Le visage posé sur sa paume, elle l'écoutait parler, l'imaginant comme une proie qui tentait de se dépatouiller dans sa toile. Les joues rougies, un regard perçant, parler de mathématiques pour quantifier le charisme. Qu'il y avait-il de plus excitant qu'un homme dont le cerveau fourmillait de chiffres, de calculs de précision. Il y avait là la volonté, mais ce qu'il manquait était l'instinct. Amy pouvait être précise qu'avec son instinct. Sa conclusion semblait au point. Elle rit doucement.

- Je ne prendrais pas ce test non plus. Ni pour vous, ni pour moi. J'ai mes propres méthodes pour déterminer le charisme et elles n'ont jamais failli.

Des méthodes secrètes, ancestrales, qui se calculaient non pas avec des chiffres mais avec des impulsions. Des transmissions de signaux. Si elle devait se comparer à un requin, capable de ressentir le sang à une certaine distance. Plus le signal était puissant, et plus l'animal qui se vidait était apetissant. Là, quelque part on parlait. Et oui, rien ne valait l'expérience. Il avait passé l'étape où il se mettait à beaucoup parler et de dévoiler. Il y avait de quoi écrire tellement d'articles sur lui, et elle pourrait le saigner comme le requin dans son océan. Qui flashait rouge face à une ploie pleine de sang... de charisme ! Alors, Amy gardait le silence pour créer le vide et laisser le sang se répandre de son côté. Une diffusion. Amy ne put cacher un très grand sourire quand lui-même, malgré lui, se rendait compte qu'il se débattait dans sa toile, mais qu'il était bien dedans.

- Vous parlez beaucoup, et vous ne mentez jamais. Nous sommes faits du même bois. Mais mentir... c'est de ne pas dire la vérité. Notre monde est tellement complexe. Peut-on seulement définir ce qui est la vérité ? La vérité des uns n'est pas la même de autres. Découvrir la vérité vraie et la partager, non seulement est ce qui me dirige, mais c'est exactement pourquoi je fais ce métier.

Elle sourit.

- Je suis douée, n'est-ce pas ? Oh. Le désir est le moteur principal de l'homme. Chaque chose que nous faisons est motivé par le désir. Sans désir, il n'y a que la mort. C'est le désir qui nous pousse à aller de l'avant, et devenir plus grand. Je vous aime bien. Je possède plein de choses qu'un homme puisse désirer. C'est ainsi que je m'assure d'être un rouage important dans l'ordre global des choses. J'espère que ce repas vous a plu, et suffi.

Amy termina son verre.

- De toute façon nous avons bien assez mangé. La sagesse se trouve dans la modération de certaines choses, la restriction d'autres et l'abus du reste.

Elle se releva et l'invita à la suivre dans son salon, où elle s'assied sur le fauteuil.

- J'ai un contact privilégié avec Lex Luthor. Rien de transcendant, je vous rassure. Nous nous sommes rencontrés quelques fois au golf, heum, à la Maison Blanche. Le meilleur moyen - asseyez-vous, ne restez pas debout - le meilleur moyen de asseoir votre domination sur cette ville est la reconstruire, et le Gouvernement Fédéral vous y aidera. Je pense que vous vous entendriez bien, entre celui qui construit des prisons à ciel ouvert, et celui qui les construit directement dans le ciel. Je vous mettrai en contact. C'est une voie royale, facile, pour avoir le respect des citoyens. Reconstruire la ville, là où les derniers maires se sont evertués à la détruire. Cobblepot qui se cache, Selina Kyle et Luke Fox les fantômes invisibles... j'ai confiance en vous. bon, peu importe. Nous divaguons, nous divaguons. Comme je disais, nous sommes malheureusement beaucoup trop... similaires sur nos tendances à trop parler.

Se jetant sur les genoux du Professeur, elle approcha son visage du sien.

- Je suis une femme d'action avant tout. Je pourrais me cloîtrer sur mon plateau, et pourtant la ville m'a vue de nombreuses fois sur le terrain, en première ligne, pour amener l'information aussi fraîche et réelle que possible, Professeur. Je prends ce qui me revient de droit, jamais je n'ai attendu qu'on daigne me le laisser. Voilà le secret de mon succès.

Tout en gardant l'ascendant sur lui, elle glissa ses ongles sur son visage. Sa bouche se tordit en un sourire envieux alors qu'elle passait sa langue sur ses lèvres comme une panthère prête à attaquer.

- Alors laissons les divagations de côté, passons aux choses sérieuses. Le dessert, pour commencer.
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MessageSujet: Re: Les machinations du pouvoir   Les machinations du pouvoir EmptyJeu 18 Jan 2024 - 21:31

Les machinations du pouvoir


Amy se tenait près du visage d’Hugo. Bien trop près. Il sentait le poids de la journaliste sur ses genoux mais pourtant, elle était plus légère qu’il ne s’y attendait. Si il voulait, il pourrait facilement la soulever. Mais ce soir, Hugo ne voulait rien soulever, la mairie et l’alcool l’avaient bien assez fatigué. Physiquement en tout cas. Il aurait pu rester là à la regarder, tenter de percer le secret de ce visage. Elle se rapprocha encore plus de lui, il pouvait la sentir. Elle sentait bon, assurément un parfum cher mais qui sentait bon. Hugo était presque intimidé par cette femme si entreprenante et dominatrice qu’on ne s’en apercevait pas au premier abord. Elle passait ses mains sur le visage du professeur, lentement, avec attention. On aurait dit qu’elle voulait enregistrer les moindres détails de son visage exalté par le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Elle prenait maintenant les mains de Hugo et les plaçaient sur sa taille, ses doigts se délectant du contact avec le tissu noir.
Pour une fois, Hugo ne savait comment réagir ni quoi dire. Toute son intelligence, ses connaissances étaient mises à mal par cette seule femme. Il ne devait pas s’aplatir. Mais elle est si belle. Il ne doit pas se trouver dans une situation qui pouvait lui faire défaut. Mais il en avait envie. Elle le menait par le bout du nez, elle le dominait, c’était inacceptable. Mais il aimait ça. Hugo avança à son tour son visage et, enfin, les lèvres des deux complotistes se touchèrent. Hugo s’attendait à recevoir un déluge d’informations contradictoires, que son corps lui crie de courir à toute jambe. De fuir cette situation de faiblesse. Mais il était parfaitement détendu, plus qu’il ne l’avait jamais été ces dernières semaines, ponctuées de planifications, de bras de fer, de recherches acharnées. Hugo se sentait libre comme l’air. Il recommença et se sentait toujours aussi relaxé. Il plaça sa main sur le dos à l’air libre et vint déposer un baiser dans le cou d’Amy qui tressaillait à peine. Comme pour le taquiner, elle lui ôta ses lunettes sans lesquelles il était quasiment aveugle. Elle pouvait observer à loisir les yeux marrons d’Hugo, qui n’avaient pas l’habitude d’être découverts de la sorte.

"Miss Sterling…dit-il parlant doucement, presque chuchotant, chercheriez-vous à me rendre fou ? Vous prenez ce que vous voulez mais, mes lunettes ? C’est criminel madame !"

Elle ricana, Hugo gloussa presque, et la danse repris de plus belle. À mesure que la soirée avançait, Hugo se sentait toujours plus léger. Si bien qu’à un certain moment, il flottait. Il n’avait rien senti de la sorte, pas auparavant. Les yeux d’Hugo ne saisissaient que des formes, des bribes, des nuances de robe noir, de cravate grise, de lingerie rouge, de draps et de rideaux. Des effluves de parfum, d’éthanol. Le mélange était exquis. Un festival. Un feu d’artifice de sensations. Il était presque le matin lorsque Hugo s’endormit. Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, son visage endormi était paisible. On aurait presque dit qu’il souriait.

À son réveil, Strange mit plusieurs secondes à réaliser qu’il ne se trouvait pas dans son lit. Son génial cerveau attaqué attaqué par la veisalgie lui brouillait l’esprit. Il entendait quelqu’un prendre une douche et en conclu que Amy l’avait devancé. Il hésita pendant quelques secondes à la rejoindre avant d’en conclure que cela serait inconvenant. Il se sentait ridicule. Il s’asseyait sur le côté du lit et passa ses mains sur son visage. Il s’apercevait alors qu’il n’avait pas ses lunettes sur le nez. Elles étaient sûrement en bas. Hugo marmonnait dans sa barbe en soulevant son corps qui désormais lui semblait bien lourd.

"Amy, tu es vraiment…"

Hugo s’arrêta. Il venait de la tutoyer, comme rarement il le faisait. Cette nuit avait peut-être laissé à Hugo plus de traces qu’il ne l’aurait voulu. Pendant un quart de seconde, une idée traversa l’esprit d’Hugo. L’idée folle qu’il était peut-être en train de tomber amoureux d’Amy Sterling. Hugo chassa cette idée sordide et se leva. Il dû retenir un râle de douleur lorsque son doigt de pied heurta violemment le coin d’un meuble dans le noir. Par quelque miracle, il réussit à trouver son pantalon et le débardeur qu’il portait sous sa chemise et les enfila sans attendre. Il atteint le salon et la table sur laquelle trônaient fièrement ses lunettes. Il les enfila prestement. Après avoir recouvert ses points à chaque œil, il se dit qu’il fallait prendre une décision. Il pourrait rapatrier ses affaires et partir comme un voleur. Mais il décida de l’attendre, essayant de prévoir ce qu’ils allaient bien pouvoir se dire. Il pourrait même faire du café et du petit déjeuner. C’était extrêmement cliché et mielleux, mais bon.
Il n’était pas un monstre, tout de même.


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