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Sujet: " Ask the master of the dark arts " [Teslady] Jeu 29 Sep 2022 - 0:43
Type de RP : Normal
Date du RP : 09/18
Participants: Eugenia Rogova / Teslady
Trigger warning: Gore, Cannibalisme ...
Résumé: (A completer)
Messages : 144 Date d'Inscription : 25/09/2022
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Sujet: Re: " Ask the master of the dark arts " [Teslady] Jeu 29 Sep 2022 - 0:47
L’odeur de l’alcool fort avait déjà commencer à envahir ses poumons. C’était la fin de semaine, le soleil venait de donner ses derniers rayons avant de laisser place à la débauche et au crime. Installé sur l’un des tabourets en hauteur pour faire office de pilier de bar, John Constantine observait les habitants de Gotham City célébré la fin de leur esclavagisme hebdomadaire. Pour des dizaines d’heures sacrifiés derrière un bureau, ils étaient prêts à sacrifier tout leur salaire pour quelques minutes de plaisir. John ne les enviait pas, pire, il avait pitié de ses pauvres âmes condamnées à vivre dans une ville pitoyable pour espérer une vie meilleure avec un salaire de misère. John n’avait jamais voulu rentrer dans le système, il s’était toujours débrouillé pour ne dépendre de rien, ni de personnes et cela semblait le réussir pour l’instant, façon de parler.
Le britannique vit dans un studio miteux, au dernier étage d’un immeuble qui tenait miraculeusement debout. Les rats avaient envahi le rez-de-chaussée, les quelques voisins éparpiller un peu partout dans le bâtiment rappelaient chaque jour l’isolation foireuse de ce dernier. Les violences conjugales, les fusillades, les camés à peine vivant qui restaient allongés au milieu des couloirs. Depuis son arrivée en ville, John n’avait pas réellement eu le temps de meubler son petit chez lui. Un lit, un canapé, un bureau, une bibliothèque noyée de livres anciens, les recueils que John avait ramené d’Angleterre. Son armoire était également remplie d’artefact en tout genre qu’il avait emporté avec lui. Ils étaient une ressource précieuse pour lui.
John Constantine passait la plupart de son existence à l’extérieur de son domicile. Fraichement arrivé en ville, il avait besoin de connaitre les uses et coutumes des habitants de cette ville. Les bars étaient devenus une grande source d’informations en ce début de soirée. Le mage s’était commandé un gin tonic, sa boisson préférée. Il avait déjà entamé la moitié de son verre, mais il faudrait beaucoup plus que ça pour coucher le grand John Constantine. Ses yeux étaient tournés vers son verre, mais son ouïe fouillait les alentours. Il parvenait à trier les conversations, cherchant les rumeurs de la ville à se mettre sous la dent.
Les bars étaient une source infinie d’informations que John aimait exploiter, ou comment mêler l’utile à l’agréable. Les conversations se mélangeaient dans un gigantesque brouhaha avec une musique pop en arrière-plan, mais John parvenait à trier les différentes discussions pour ne retenir que les infos qui l’intéressaient réellement. Ses doigts se baladaient sur le haut de son verre, son regard continuait de se balader de gauche à droite. Tantôt, il jetait un coup d’œil en direction du barman qui espérait bien repartir avec son argent, et peut-être même un petit pourboire. Il était charmant, si John n’avait pas mieux à faire ce soir, il y repenserait peut-être un peu plus sérieusement.
Une discussion finit par attirer sa curiosité. Tu avais entendu la dernière nouvelle ? Elle était toute fraîche, cela venait de se produire il y a quelques heures, en début de soirée. Un carnage dans un des strip club de l’East End. Une des employés serait devenu complètement barjo et aurait mordu jusqu’à la mort certains client. Les morsures étaient si profondes qu’il était difficile de croire que c’était une simple femme qui avait provoqué ce carnage sanglant. C’était comme si elle avait tenté de bouffer la chair de ces hommes qui faisaient probablement deux fois sa masse musculaire. Elle s’était enfuit, à moitié vêtu. Des passants l’avaient croisé, affolé. Son menton et ses lèvres étaient recouverts du sang de ses victimes. Son visage et le haut de son corps étaient également recouverts d’ecchymose, difficile de savoir si ce sont ces victimes qui se sont débattus ou si c’est elle qui s’était infligé de telle blessure.
John pencha la tête sur le côté, il switchait mentalement sur chaque conversation qui abordait ce sujet. Cette attitude, cette façon de procéder, elle ne lui était pas étrangère. Il commençait déjà à parcourir les différentes théories qui s’affichait dans un coin de son esprit. Ouais, les rumeurs étaient fondées, cette ville avait besoin d’un enfoiré pour régler quelques histoires de magie noire.
Il paraît que la pseudo cannibale avait fui les autorités pour se diriger vers un motel à l’extérieur de la ville. Elle s’était probablement réfugiée là-bas. John n’avait plus d’intérêt à jouer les piliers de bar pour ce soir. Il prit soin de terminer son verre avant de déposer un billet en direction du barman qui avait gardé un œil sur lui. Pas ce soir, John avait trouvé mieux à faire cette fois. Ik se faufila dans la population alcoolisée pour sortir de ce bar, la clope au bec. Une fois avoir posé le pied à l’extérieur, le bout de sa cigarette s’était déjà illuminé. Il s’était tranquillement éloigné du bar, les mains dans les poches de son long manteau. Direction : La cannibale ambulante du motel.
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Sujet: Re: " Ask the master of the dark arts " [Teslady] Sam 1 Oct 2022 - 21:04
Ask the master of the dark arts
Encore une journée terrible au bureau pour la petite Teslady. Être une femme respectable, c'était d'un chiant, et elle n'avait nul besoin de tous ces avantages de fonctionnaire, vu comme elle était riche à mourir. Elle se souvenait, étant plus jeune pour la mafia russe, se battre, risquer sa vie, et surtout mettre à mort tant de gens pour des sommes ridicules comparé à ce qui lui tombait dessus. Elle voulait démissionner mais son petit ange ne cessait d'intercepter toutes ses lettres de démission. En plus de ça, elle faisait la plupart de son travail miraculeusement, et ce, même si elles étaient en froid, et même si Lispoupeth avait disparu de la circulation.
Pour toute personne normale, ces attentions donneraient l'illusion qu'elle est une maniaque. Mais pour Eugenia... ça lui faisait chaud au cœur. Avec le temps, la douleur de la mort de Mia s'apaisait et la petite crapule lui manquait terriblement. Elle pensait à elle, se souvenait de chaque bon moment passé ensemble, comme par exemple quand Lisbeth l'avait enfermée dans un camion rien que pour elle avec un jacuzzi dedans et tout ce qu'il fallait pendant plusieurs jours, et en la libérant elles eurent un dîner romantique dans un grand restaurant Mexicain pour la fête nationale du Mexique avec les feux d'artifice, dans la belle ville d'Escalera dans la région de Nuevo Paraíso au Mexique. Tellement d'attention, elle s'était souvenue que Eugenia n'aimait pas les Mexicains mais appréciait la gastronomie mexicaine, alors elle avait réservé le restaurant pour elles toutes seules.
En fait, ces petites attentions lui manquaient. Lispoupeth était étrange, mais chacune de ses actions respiraient les bons sentiments et l'honnêteté, et c'était quelque chose qui touchait droit au cœur la petite Teslady. Elle n'était que pureté. Eugenia se décidait presque à aller la voir. Et s'excuser. En fait, c'était plus que prévu, et elle lui offrirait des milliers de roses noires. Elle en rêvait. La vie de Lisbeth était trop courte, et la vie de Teslady trop longue pour voir noyé dans les décennies aussi peu de temps passé avec son petit ange tatoué. Alors, il ne fallait pas gâcher une seconde.
Qu'avait-elle d'autre à faire ce week-end ? En fait, sitôt sortie de sa douche, elle reçut un message de Leni, on ex-plan cul-défouloir qui était devenue serveuse au Rond Rouge. Il y avait un fille possédée recluse dans un motel qui avait pété un câble et il fallait un magicien exorciste pour s'en occuper, et du coup elle avait pensé à Eugenia pour le faire. C'était elle la magicienne du PULSE, et l'adjointe du maire qui avait... beaucoup fait pour la communauté homosexuelle dans la ville. Eugenia était heureuse de se dire que travailler à la mairie lui permettait d'aider les gens comme elle... ou les gens comme Mia, qui n'ont d'autre famille qui les acceptent que elle.
Elle mit son petit costume - pas de robe bleue ce soir - de magicienne-exorciste dont elle avait eu l'idée sur Pinterest : une chemise avec une cravate mal serrée, un long trench coat brun d'inspecteur et un pantalon noir. Elle enjamba un portail pour se retrouver devant le motel où Leni l'attendait.
- Eugenia ? Sympa le costume. Je t'ai pas vue venir, on dirait que tu t'es téléportée.
- Les adjointes du maire ont leur petit secret. dit-elle pour avoir l'air classe, mais elle bafouilla et aussi, ça ne voulait rien dire. La police est pas là ?
Leni pointa une voiture de police du doigt. Ah, c'était ça le machin qui clignotait bleu et rouge. Eugenia s'approcha et sortit sa fausse carte du FBI pour pouvoir rentrer quand un des deux policiers la reconnut :
- Ah, Madame l'Adjointe ! Vous êtes déjà là !
- Heu ?
Ah oui, elle était adjointe. Elle rentra très vite sa fausse carte et haussa les épaules alors qu'on l'emmenait dans le motel et ce de façon légale. C'était pas souvent qu'elle entrait dans une scène de crime légalement, en fait c'était surement la première fois ? Il y avait des gens dans le couloir. Escortée par les flics qui disaient "Circulez y a rien à voir" et elle répétait derrière "Circulez y a rien à voir" pour avoir de l'autorité devant leurs regards perplexes. Deux officiers dans une des chambres de l'hôtel évacuée avaient attaché la fille à une chaise. Elle avait du sang plein la bouche, et plein les yeux. Eugenia ressentit la grande force démoniaque qui s'en dégageait. Comment avait-elle pu être possédée par un démon ?
Eugenia se tourna vers Leni.
- Leni, toi qui travaille avec elle, tu saurais pas si elle aurait pas emmené un grimoire avec ? Souvent on invoque des démons sans le savoir en lisant bêtement ce qu'il y a écrit dans les grimoires. Appelle le Cercle Rouge pour savoir s'il y a un grimoire qui traine là où il pourrait-être et qu'on me l'amène.
Ca posait problème pour Eugenia, les Démons elle les combattait en faisant tomber la foudre dessus, ellee n'avait STRICTEMENT aucune idée de comment exorciser quelqu'un. Un strannik lui avait appris y avait quelques années mais elle n'avait pas écouté, ils n'avaient fait que picoler et racoler des femmes plus âgées, c'est une histoire pour un autre jour. Un principe assez simple en magie c'était de commencer par la fin, souvent ça permettait d'attaquer un problème sous un angle plus simple à appréhender, et faire des contre-sorts. Invoquer des succubes, elle savait, il suffisait de réciter la formule à l'envers.
- J'vais tenter un truc, je promets rien.
Elle allait encore passer pour une imbécile. Sortant une petite croix, elle incanta :
- ишав в теакинорп кызя йом как ,яитсревто иом в ьтункинорп мятсокдиж мишав етьловзоП .рим йынмездоп в янем иребаз и уксик юом ижилыВ .анавзыв тедуб ьтсуп ,арим огогурд зи яашдеширп ,ьтам яашратс яоm.
Ca avait pas l'air de marcher, elle avait l'air super en colère et en plus venait de vomir un truc noir. Mais c'était pas le démon. Aïe, aïe.
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Sujet: Re: " Ask the master of the dark arts " [Teslady] Dim 9 Oct 2022 - 23:28
Le motel avait déjà été encerclé par les autorités compétentes. John est arrivé trop tard, du moins c’est ce qu’il avait pensé lorsqu’il est arrivé à destination. Dans sa tête, la strip-teaseuse était probablement déjà morte, succombant aux blessures que lui infligeaient le démon. Suivant la nature de la créature, il pouvait puiser dans l’énergie vitale de sa victime, la pousser à se blesser elle-même. L’organisme humain est rarement capable de contenir la puissance de ces êtres surnaturels. Les rares survivants d’un exorcisme était rarement beau à voir et on ne parle pas des cadavres. John en a vu beaucoup, assez pour savoir que cette soirée finira mal pour cette femme et les nombreuses personnes qui avaient croisé sa route. Constantine est loin d’être optimiste.
John s’est arrêté devant les barrières installées par les forces de l’ordre pour observer les alentours et planifier son entrée. Une bonne troupe de policier s’était déplacée pour l’occasion, les différents témoignages les avaient suffisamment alertés pour ramener un peu de renfort, ce qui allait compliquer la tâche de Constantine. Pénétrer dans l’enceinte du motel n’était pas réellement un problème pour le britannique, pouvoir exercer ces petits rites pour empêcher le démon de faire d’autres victimes. L’objectif de John n’était pas de sauver la pauvre femme, mais de limiter les dégâts, s’il n’était pas déjà trop tard.
Une petite foule de curieux encore ivre est venu graviter autour des barrières pour comprendre ce qui était en train de se passer. C’était un groupe d’étudiant, tous plus ivre les uns que les autres. Certains essayent d’obtenir des informations, d’autres essayent de draguer les quelques policiers qui sont restés à l’intérieur pour empêcher les curieux de rentrer dans le motel. Le petit groupe est bien bruyant, assez pour servir de diversion pour Constantine. Il jette de rapide coup d’œil entre la porte d’entrée, situé à une trentaine de mètre plus loin et les quelques policiers présents dans les alentours.
John escalade la barrière avec une souplesse qu’il ne soupçonnait même pas. Se rapprochant doucement de la quarantaine, il entendait déjà ses os qui craquent, ses muscles qui se froissent et j’en passe. Il sent ses talons claqués sur le sol, de l’autre côté de la barrière. Les longs tissus de son trench danse derrière lui lorsqu’il active la cadence pour rejoindre l’intérieur du motel.
Comme il le craignait, John fait irruption dans la première place pour être accueillit par un bain de sang. Le réceptionniste avait succombé à ses blessures, des traces de morsures autour de sa gorge, de ses joues et de ses épaules. Il était assis sur le sol, son dos collé au comptoir. Sa main était tendue, il y avait des traces de lutte. Il avait essayé de prendre une arme qu’il avait caché sous le comptoir, en vain. Il s’était probablement vidé de son sang avant d’avoir pu l’atteindre. Malgré sa taille imposante, il n’avait pas pu rivaliser face à une femme déchaînée par une rage surhumaine.
Constantine enjambe le cadavre en manquant de trébucher pour continuer à explorer les environs. Une troupe de policier s’est regroupé autour d’une chambre du motel, dans un des couloirs extérieurs à l’étage. Très rapidement, John se retrouve face aux forces de l’ordre qui lui bloque le passage, mais ça ne l’inquiète pas plus que ça. Le londonien a plus d’un tour dans son sac. Sa main glisse vers la poche de son manteau pour sortir une carte de poker qu’il présente au premier policier qui croise son chemin, un as de pique. Aux yeux de la policière, la carte de jeu se transforme en pochette en cuir regroupant l’insigne de police et le carte qui l’accompagnent, un petit tour de magie vieux comme le monde. Contre toute attente, John n’a eu aucun mal à se faire passer pour un détective.
De l’autre côté de la pièce, une femme inexpérimentée tentait tant bien que mal de la libérer du démon qui la hantait. Elle a sorti ces meilleurs clichés de film d’horreur sur le paranormal pour tenter de sauver cette femme. De loin, John observe la scène en imaginant quelle idée stupide avait traversée la cervelle de cette femme pour penser qu’elle avait l’étoffe d’une exorciste. L e démon s’énerva, mais il n’avait pas l’air de l’apprécier.
John avait déjà relevé quelques éléments qui lui permettrait d’identifier l’origine de ce mal, des détails que l’inconnue n’avait probablement pas prit le temps de chercher. Le démon grogne, peste, crache un liquide noir qui ressemble à du sang coagulé depuis plusieurs heures, voir plusieurs jours à en juger par la puanteur qui vient d’envahir la pièce. Le démon n’avait pas la capacité de faire fonctionner les cordes vocales de son hôte. Il ne répond qu’avec des grognements, montrant ses dents ensanglantées à la jeune femme pour la provoquer encore une fois. Combiné à ça, le démon n’avait aucun mal pour déboiter les articulations de sa victime. John peut également noter des traces d’automutilation. Au vu de l’état de son corps, il est fort à parier que cette femme soit artificiellement maintenue en vie par son parasite. Constantine avait déjà enterré l’idée de pouvoir sauver cette pauvre âme, il était déjà trop tard. Toutefois, il était encore possible de sauver cette idiote qui se prenait déjà pour la reine des exorcistes.
« Si tu essayais de l’endormir avec l’une de tes berceuses, c’est raté. » rétorque John dans son dos, la clope au bec.
La cigarette est surement interdite dans le motel, mais les policiers sont bien trop craintifs pour faire la moindre remarque au pseudo détective Constantine à ce sujet. La menace est bien trop grande pour que John interpelle l’inconnue avec subtilité. Elle doit quitter cet endroit.
« Ecoute petite maline, on est pas dans "l’exorciste" ici. Il ne suffit pas de balancer des mots random dans une langue étrangère pour faire partir un démon. Tout ce que t’as réussi à faire avec ton incompétence, c’est l’énerver davantage. »
Oui, elle l’avait énervé et la strip-teaseuse a commencé à perdre patience. Ces os se sont disloqués pour se libérer des menottes. Elle laisse échapper un grognement avant de se redresser pour se tenir face à John et à l’inconnue. Il n’est pas assez stupide pour bondir sur la victime possédée. Elle dispose d’une force surhumaine qui peut également lui briser quelques os s’il fait un seul faux pas. Dans un premier temps, le britannique reste immobile, pensant qu’avec ces yeux en sang, le démon avait également perdu la vue, mauvaise déduction.
« DEGAGE DE LA !! »
La strip-teaseuse leur fonce dessus, les doigts écartés, prêt à mordre la chair fraîche qui lui bloquait son passage. Par reflex, John fait un grand pas sur le côté pour éviter le démon lorsque ce dernier fait un premier bond pour chopper une première victime.
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Sujet: Re: " Ask the master of the dark arts " [Teslady] Dim 6 Nov 2022 - 17:03
Ask the master of the dark arts
Ca sentait le mauvais ! Le caca ! Eugenia était un peu dégoutée au fur et à mesure qu'elle se disait qu'elle pourrait tout à fait, et ce serait même particulièrement indiqué de le faire, se barrer dans un autre pays et changer de nom pour que personne ne puisse se souvenir de ce débâcle. Au pire, il fallait juste le fourdroyer, et dire qu'elle avait tout essayé, et ne pas avoir eu plus de choix. Toutefois, Eugenia ressentit une autre aura magique derrière elle, quelque chose de bien puissant, et qui n'avait pas la même nature démoniaque que ce qu'elle essayait d'exorciser. Un peu, certes, mais pas trop. Elle se retourna et reconnut John Constantine. On lui avait souvent parlé de lui, c'était une sorte de démonologiste vraiment très fort, il n'était pas inconnu des autres magiciens. Et il tombait à pic ! Enfin, s'il voulait bien aider, à ce qu'il paraît il était plutôt un con. Et en plus il la grondait ! Elle qui était si gentille. Elle fit automatiquement la moue, ses cheveux s'élevant dans les airs à cause de l'électricité statique due au fait qu'elle boudait. La petite Jénya était fâchée.
La strip-teaseuse dont le niveau de sable vaginal avait atteint au delà de 9000, arriva à se détacher en se disloquant les bras ! Ca, c'était difficile à réparer, mais réparable. La magicienne se demandait comment neutraliser quelqu'un sans lui faire mal. Il y avait toutes sortes de façons de neutraliser quelque chose, mais qu'il soit encore utilisable après, c'était difficile. Pas en pouvant balancer 1000 Ampères du bout des doigts. John esquiva la petite d'un pas rapide. Elle était rapide, et puissante, et surtout très en colère. Eugenia se hâta rapidement d'agir pour neutraliser la dégénérée. Elle croisa les bras sur sa poitrine et fit sortir des murs des fils de cuivre pour l'attraper comme une toile, tout en faisant attention à ne pas la blesser davantage. Il fallut plus que quelques fils et le démon était agile et rapide, échappant rapidement à cette toile de la mort. Peut-être un peu de courant ? Non, simplement attraper tout le métal qu'elle pouvait dans la pièce pour neutraliser ses poignets, mais le démon finit par se calmer.
- Enchantée ! Je suis Eugenia Rogova, monsieur Constantine ! En effet, je ne suis pas vraiment douée en exorcisme, mais j'ai plein d'autres qualités : je sais cuire des pâtes, être mignonne, être adjointe du maire.
Bon, c'était tout et c'était déjà beaucoup. La petite possédée, elle, était plutôt énervée d'être ainsi attachée comme sur une toile, et finalement se mit à rougeoyer en poussant des cris, et les fils se mirent à fondre dans une sorte d'odeur de plastique et de métal dégueulasse. La chaleur montait dans la pièce, de plus en plus. Eugenia resta de marbre un moment, avant d'ouvrir par instinct un portail quand la démone se jeta sur elle, pour la faire réapparaître à un autre coin de la pièce. Celle-ci ne fut en aucun cas dérangée par ce changement de cadre spatial et comprit rapidement qu'elle avait été téléportée avant d'atteindre la grande Russe. Ainsi, téléportée en sortant d'un mur, elle grimpe dessus et se projette d'un coup de pied sur Eugenia qui la retéléporte à un autre coin. Infatigable, elle finit par arriver par derrière et lui décrocher un direct derrière la tête qui la projette sur un mètre.
Eugenia se met alors à rouler, l'électricité parcourant son corps, pendant que le démon, encore plus énervé tourne sa tête vers Johnny.
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Sujet: Re: " Ask the master of the dark arts " [Teslady] Dim 13 Nov 2022 - 17:15
Constantine n’est pas un grand combatant. S’il était parvenu à vaincre et berner mille et un démon au cours de sa carrière, c’était avant tout grâce à sa fourberie et à sa capacité à s’entourer des bonnes personnes au bout moment. John pouvait, avec un peu de bonne volonté, rivaliser avec la strip-teaseuse qui lui fonçait droit dessus mais il savait aussi qu’un démon qui possédait un corps humain pouvait tripler la force de son hôte. Par simple reflex, il ordonna à l’idiote qui pensait pouvoir exorciser le mal avec une langue étrangère de déguerpir. Aussi stupide soit-elle, cette dernière ne l’a pas entendu de cette oreille.
Même si John était certain que cette femme n’était pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, il peut reconnaître que celle-ci était parvenu à prendre les devants pour maîtriser le démon, du moins son hôte. Le sorcier se contenta d’observer la scène en laissant sa cigarette se consumer entre ses lèvres. En plus d’avoir à faire à une potentielle inconscience, cette dernière semblait être munit de pouvoirs mystiques ou est-ce une métahumaine ? L’occultiste se concentre un peu plus pour y voir plus clair. Son regard océan perçant observait cette dernière pendant qu’elle manipulait les câbles des murs d’un simple geste du bras. Il la sent, ça empeste la magie par ici.
Une fois le démon maîtriser, la jeune femme se permet de se rapprocher de John pour se présenter. Ce dernier laissa échapper un regard de dégoût après sa brève présentation. Il est d’abord surpris qu’elle connaisse son nom, il ne pensait pas avoir une réputation internationale. Constantine s’est muré dans un silence pendant quelques secondes, trop occupé à entamé les dernières bouffées de sa cigarette avant de l’envoyer d’une pichenette s’écraser à quelques centimètres de la tête de cette pauvre travailleuse de la nuit qui attendait nerveusement qu’on s’occupe de son cas. Elle montre ses dents, elle bave, elle pisse le sang, elle veut mordre le visage de John qui ne lui prêtait pas la moindre attention jusqu’à maintenant.
« Adjointe au maire, hein ? » Il laisse échapper un sourire cynique au coin de ses lèvres. « Pas étonnant que cette ville ne s’en sorte pas et devienne un véritable repaire pour timbré. »
Non John n’est pas friand de politique et il ne s’en cache pas. Il se promène un peu dans la pièce, le temps de se glisser une seconde clope entre les lèvres et d’allumer le tout avec ce briquet. Il aurait pu se passer de cette cigarette s’il n’avait pas fait cette rencontre.
« Qui t’as parlé de moi ? » demande John tout en commençant à dessiner un pentagramme autour de la pauvre femme.
Il fait sa petite affaire, comme s’il était seul face à cette victime. Ces gestes, ces mouvements laisse entre-apercevoir un certain agacement chez l’occultiste. Il sait qu’elle est déjà morte, qu’il ne peut rien faire pour la sauver hormis d’abréger ses souffrances et permettre à sa dépouille de reposer en paix. Cette Eugenia avait probablement précipité la mort de cette femme par son inconscience, un comportement qui lui rappelait quelqu’un à une époque de sa vie. John chasse cette idée de sa tête pour se concentrer sur le plus important : essayer de limiter les dégâts de cette possession.
Il se concentre sur ses tracés, les runes qu’il forme autour du cercle avec le bout de sa craie bien entamé. Sa cigarette continue de se balader entre ses lèvres au rythme des grimaces qu’il effectue dans sa réflexion. Ces symboles permettront au démon de rester confiner dans cette pièce le temps qu’il faudra pour que John trouve le meilleur moyen de se débarrasser du parasite.
« Rends moi service. Va donc cuire des pâtes ailleurs si tu ne veux pas que notre chère amie commune ne t’arrache les oreilles avec ses dents. »
Parce que la seconde étape allait être beaucoup plus coriace. John a reculé d’un pas, le temps de baigner ses mains dans de l’eau bénite qu’il gardait précieusement dans la poche intérieure de son trench coat. La femme se débat comme elle peut jusqu’à ce que le sorcier trouve l’approche idéale pour poser deux de ses doigts sur le front de sa victime sans risquer de les perdre à coup de morsure. Une légère fumée s’échappe au contact, elle hurle à la mort.
« Je parle à l’entité qui occupe ce corps. Je t’ordonne de me donner ton nom où tu risques de souffrir un peu plus longtemps et crois-moi, j’ai toute la nuit ma mignonne. »
Elle essaye de parler, John le sent mais elle ne parvient pas à utiliser ses cordes vocales. John le sent, elle bouge ses lèvres comme pour essayer de communiquer mais elle ne parvient pas à sortir le moindre son hormis des cris de douleur. Constantine penche la tête sur le côté, ces mouvements sont erratiques, désynchronisé. John avait déjà rencontré ce type de possession auparavant, il en gardait un souvenir de bain de sang, rien de glorieux. Le démon ne possédait pas réellement la personne, il s’accrochait à sa boite crânienne, contrôlant ses moindres faits et gestes jusqu’à la destruction et la mort de son hôte avant de se pencher vers une autre victime flambant neuf pour répéter l’action.
« Calibraxis. Je ne pensais pas te revoir de sitôt vieille branche. Allons bon, qui est bien assez stupide pour t’appeler ? »
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Sujet: Re: " Ask the master of the dark arts " [Teslady]