the return of the epic duo

Sujet: the return of the epic duo Dim 2 Oct 2022 - 12:18

Type de RP : normal
Date du RP : 20/09/18
Participants: Ric & Babs
Trigger warning: violence, combats de chien, description de cadavres, mort
Résumé: Ric part à la recherche d'un réseau à al tête de combats illégaux de chiens. Il s'y jettey corps et âme, à moitié préparé (pour pas dire pas du tout) et se sent soulagé lorsque la voix de Barbara résonne à ses oreilles...

L’histoire de Haley que lui avait raconté Barbara avait touché Ric, et il s’était penché un soir sur la question. Affalé devant son ordinateur, il parcourait les moteurs de recherche signalant les disparitions de chiens. Non pas qu’il se disait que Haley appartenait peut-être à quelqu’un d’autre ; il voulait simplement savoir d’où elle venait. L’animal n’était qu’un chiot au moment de sa trouvaille et sa patte en moins suggérait nombreuses hypothèses qui ne quittaient pas l’esprit du brun. C’était tout naturellement que ses recherches pour le moins fructueuses le guidaient vers quelques quartiers malfamés de Gotham City. Des affiches de chiens adultes disparus étaient signalés depuis plusieurs mois ; tant les espèces de races que les bâtards. Cette hausse massive de disparition alertait Ric, car il sentait l’anguille sous la roche sans aucun mal. Ces bêtes n’étaient pas que perdues, elles avaient certainement été enlevées. Des chiens perdus, ça errait dans les rues, hors aucune trace de ceux-ci. Richard avait pris la peine de rouler à travers toute la ville, de jour comme de nuit, dans les rues. Il cherchait des flagrants délits, des indices, des preuves pour attester de son intuition. Celle-ci faisait partie, sans qu’il ne s’en doute, de ses nombreuses capacités en tant que justicier et lieutenant. Pourtant, le voilà chauffeur de taxi, à traquer des zones d’ombre au lieu de conduire les clients d’un point A à B. Le naturel reviendrait au galop, avait dit Barbara. D’ailleurs, parlons-en, de la rouquine. Où en était leur relation ? Comme promis, Ric avait fait ce qu’il fallait avec la chambre de John, qui était maintenant prête. Lui en revanche ne l’était toujours pas, une trouille bleue s’emparait de mieux à mesure que le temps filait, et il s’écoulait étrangement vite. Trop, pour lui qui avait besoin de temps ; pour guérir, pour se remémorer.

Quoiqu’il en soit, Ric se changeait les idées et profita de ses congés en essayant de résoudre ce mystère. Il chopa l’adresse d’un quartier qui semblait être le nid des disparitions, car fort nombreuses, et se prépara pour entrer en action durant la soirée. Il ne garda qu’un écouteur sans fil à l’oreille, son téléphone en poche au cas où et un sandwich. Mais non, pas pour lui, c’était pour appâter un chien au besoin. Tout de noir vêtu pour facilement se fondre dans la masse, car Ric ne savait pas encore où allait le mener sa chasse, il arpentait lentement les rues jusqu’à se garer dans une des zones craignos de la ville. Sortant de son taxi, les mains dans les poches, il longea les bâtiments jusqu’à ce qu’un cul de sac attire son attention. Des centaines de mouchettes volaient dans cette sombre et étroite ruelle où gisaient deux bennes à ordure qui semblaient avoir été oubliées. Une odeur nauséabonde s’en échappait, l’obligeant à relever sa veste en cuir pour cacher la moitié de son visage. Il géra la violente nausée qui le prit et ouvrait prudemment le couvercle de la poubelle, dévoilant ainsi une vision d’horreur. Des cadavres de chiens malmenés, à la peau littéralement arrachées et violacées, avaient fini dans ce tombeau dégradant. Les larmes montaient à ses yeux, de colère et de peine, car Ric aurait voulu se tromper. Il aurait aimé que son instinct ne lui donne jamais raison. Après le choc de la découverte, il jeta un second coup d’oeil pour analyser les corps en putréfaction. Ils n’étaient pas là depuis longtemps, mais le processus de décomposition était bien avancé, à cause de l’humidité dans les bennes et de tous les déchets alimentaires qui y pourrissaient. Les asticots avaient commencé depuis au moins une dizaine d’heures à dévorer leur hôte, dont le regard vide témoignait encore de la souffrance subie. Les poings serrés, Ric referma le couvercle. Haley s’était peut-être enfuie par on ne savait quel miracle d’un endroit où elle était détenue ?

La première chose qui vint à l’esprit de Ric fut les combats de chien, illégaux et effectués dans des conditions déplorables. Des combats à mort où il n’y avait, à dire vrai, aucun gagnant. Où est-ce que les monstres se cachaient, généralement ? Sous les lits. Dans une ville, cela pourrait être ses égoûts, ses catacombes, ses tunnels de métro. Le point commun de tous ces lieux étaient leur emplacement discret, leur obscurité ; là où les actions restaient impunis, à l’abri des regards. Allumant le GPS de son téléphone, il se dirigea en premier lieu vers les catacombes. Ric ne comptait pas lâcher avant d’avoir ouvert la dernière cage qui privait de liberté un être vivant. Avant de reprendre la route, il fit un appel rapide aux services de propreté qui travaillaient 24h/24.
Son taxi jaune n’étant pas un camouflage des plus recommandés, il se gara loin de l’entrée des catacombes. Puis, enfin, son téléphone en mode silencieux au cas où il ne serait pas seul, Ric s’enfonça dans les ténèbres des sous-terrains. L’endroit était terrifiant pour quelqu’un de non-entrainé, mais lui ne frissonnait pas de peur ; il n’avait qu’une seule idée en tête, trouver la source et la détruire de l’intérieur. Les galeries abondaient, s'entremêlaient, et à un moment le réseau de son téléphone se perdit. Il n’avait plus accès au GPS et se retrouvait au milieu d’un enchevêtrement de couloirs sombres, seul. Merde, murmura-t-il en ayant pas pensé à la possibilité d’être à court d’itinéraire. Meeeerde, continua-t-il de jurer en rebroussant chemin, mais tout se ressemblait. Il gérait parfaitement le stress qui commençait doucement à le gagner, au fil des minutes qui s'écoulaient. Peut-être aurait-il dû commencer par les égoûts, c'était bien plus probable que ces connards s'y terrent plutôt que des catacombes dignes d'un labyrinthe...

Sujet: Re: the return of the epic duo Dim 2 Oct 2022 - 14:55

all our lives in a bubble, losing sight of reality. we paint the lie in pretty colors and blur the lines of what's in between. the stolen unknown it followed us home. (music) -- ft. @"ric grayson".

Sans grande surprise tu savais la localisation exacte de Richard Grayson. Il faut dire que déjà tu voulais t'assurer qu'il ne s'attire pas d'ennuits mais c' était d'autant pire depuis qu'il savait pour Nightwing. Tu te devais de garder un œil sur lui, même sans qu'il ne l'ait réellement conscience.
Mais de manière générale, tout allait plutôt bien. La chambre de John était enfin terminée et ça te rassurait en un nombre incalculable de point : du stress en moins. La présence de Ric dans ta vie était un soulagement, mais elle ne compensait évidemment pas celle de Dick qui lui se plierait sans doute en quatre pour que tu n'ai même pas à lever le petit doigt. Il faut dire que même si tu acceptais, doucement que Ric était une facette de lui, Dick te manquait terriblement malgré tout. Dans tout les cas, même si tu n'étais pas à suivre la localisation précise de Ric à la seconde prêt, l'algorythme d'oracle avait établie un plan des endroits qu'ils fréquentaient souvent, ceux qu'il ne fréquentait que rarement, ceux qu'il ne fréquentait jamais et enfin, ceux qu'il ne devait surtout pas fréquenter. Un ensemble de données qui avaient été gérée par ton intelligence semi-artificielle puisque tu refusais de laisser Oracle en full autonomie: tu préférais garder un minimum de contrôle car entre de mauvaises mains, elle pouvait faire des véritables dégâts.

Assise sur ton canapé, lisant enfin ton livre que tu dévorais depuis quelques heures maintenant : sans que personne ne soit venue te déranger, tu grignotais aussi quelques fruits qui étaient dans une coupe à côté de toi, Haley jouant encore et toujours à tes pieds. Le temps passait si rapidement quand ton esprit était captivé par un roman, mais bien vite, une première alerte se fit entendre. T'étais si captivée que tu ne l'entendis pas. Ce n'est qu'au bout de la troisième que tu redressais enfin la tête et te tournait vers ton ordinateur qui contenaient un nombre incalculable de logiciel illégaux et de données dangereuse. Un froncement de sourcil tandis que tu te redresses enfin, t'avançant jusqu'à l'écran pour voir le simple point bleu se déplacer dans une des locations … où il ne devait vraiment pas aller. Tu tires sur ta chaise et t'installes dessus en gardant l'écran sous les yeux, retraçant les quelques pas du brun à travers cet écran. – Appelle Dick. Tu ordonnes à l'IA. La sonnerie retentit dans tout l'appartement, mais tombe presque immédiatement sur messagerie. Tu te pinces les lèvres, ça, ça veux dire qu'il n'a pas de réseau.
Si certains pensaient que ça t'arrêterait, c'était tout sauf le cas. Mais ça voulait dire ce que ça voulait dire : il prenait des risques qui pouvaient sans doute être évité et outre lui offrir assistance, ne serait-ce pour qu'il sorte de cet endroit était la seule solution.

Tu fait craquer tes phalanges, attrapant ton casque que tu viens mettre sur tes oreilles et tu pianotes sur ton clavier. Tes doigts bougent naturellement tandis que ce language inconnu pour beaucoup s'affiche sur ton écran, inscrivant les éternels codes de piratage. Une minute complète après avoir tapé ces codes, tu appuies sur entrée et bien vite, le code s'envoit. Ce n'est qu'une question de secondes, surtout que tu sais exactement ce que Ric verra. Son téléphone qui va simplemet se brouiller, s'éteindre pour que finalement le logo d'Oracle apparaisse sur l'écran principal, te donnant accès à toute les fonctionnalités et données de celui-ci. Est-ce que c'était légal ? Non. Est-ce que ça t'étais égal ? Oui. Surtout que vous l'aviez déjà fait un nombre incalculable de fois.
Bientôt, te voilà connectée à son téléphone et tu hausses un sourcil, te sachant désormais en contact avec lui. – Richard John Grayson, est-ce que je peux savoir ce que tu fait ? Tu déclares bien décidé à lui faire tourner les talons et à retourner à son activité habituelle. Le ton employé ressemblait bien à un gamin qu'on sermonnait pour être allez là où il ne devait pas. C'était trop dangereux et tu voulais impérativement évité qu'il lui arrive quoi que ça soit ou pire : qu'il se fasse tuer.

(c) mars.

Sujet: Re: the return of the epic duo Lun 3 Oct 2022 - 9:37

Jamais il n’avait autant tourné en rond. Heureusement pour Ric, il n’était pas claustrophobe et l’obscurité ne le paralysait pas, tout comme la peur. Il marchait, ou plutôt errait, en se disant que tous les chemins menaient à Rome et qu’il finirait bien par sortir de cet endroit. Mais Ric était forcé de constater, après dix longues minutes, qu’il était bel et bien perdu sans son réseau. Pas de gps, pas d’appel à l’aide, et il n’avait dit à personne où il se trouvait. Si on devait parler d’une belle erreur “de débutant”, celle-ci valait bien le palmarès de toutes les bêtises qu’il avait pu faire. Puis soudain, alors qu’un rat passa entre ses jambes et le saisissait, la voix familière de Barbara le fit sursauter et son coeur rata un battement. Son unique écouteur dans l’oreille, il se figea, se demandant s’il ne devenait pas déjà fou et qu’en réalité il était là depuis plusieurs jours ? B.. Babs ? qu’est-ce que… Ric prit son téléphone pour voir s’il n’avait pas appeler la rouquine par erreur et que le réseau soit revenu par magie. Mais rien, juste un logo fort déroutant qu’il détailla d’un regard sceptique. c’est toi ? Mais bien sûr, que c’était elle, il reconnaitrait ce délicat timbre entre mille à présent. Je… Il se racla la gorge, se sentant comme un môme prit en faute. J’ai peut-être été trop précipité dans mon élan et je… bah je suis perdu, conclut-il, gêné de donner raison à la justicière qui lui avait bien dit qu’il n’était pas prêt. Mais j’avais pas le choix. Quand tu m’as raconté la façon dont j’avais trouvé Haley, je me suis penché sur la raison qu’elle avait eu à errer dehors. Ca, doublé aux multiples affiches de disparition d’animaux de compagnie qui reprennent ces dernières semaines, c’était trop gros pour être une coïncidence, déclara-t-il tout en continuant d’avancer à l’aveugle. Il avait fort envie de lui demander comment est-ce qu’elle avait réussi à le contacter et surtout, si elle le surveillait, mais Ric connaissait déjà la réponse. Et actuellement, vu le pétrin dans lequel il s’était embourbé, ça lui faisait fort plaisir que l’oracle garde un oeil sur lui. Pour que Barbara comprenne la situation dans sa globalité avant de lui hurler dessus, il s’expliqua davantage. J’ai trouvé plusieurs cadavres de chiens de combat dans des bennes. Je suis sûr que ces salauds volent des chiens, avec en bonus un trafic avec de la reproduction pour pas trop se salir les mains, soupira le brun en remarquant des symboles gravés sur le bas des murs. Il s’accroupit et jeta un regard plus près. Il y a des chiffres romains inscrits en tout petit, presque au ras du sol… murmura-t-il pour informer sa partenaire. Peut-être pour se repérer ? Je suis certain qu’ils utilisent les catacombes, les égoûts ou autres tunnels sous la ville. Ils n’peuvent pas se montrer en surface, leur activité fait un boucan monstre. Ric ignorait la raison pour laquelle Babs l’avait contacté. Mais elle devait se douter que s’il était arrivé jusque là, il ne comptait pas rebrousser chemin de si tôt. Babs… souffla-t-il, je n'sortirai pas d’ici sans avoir le coeur net. Et j’y arriverai pas sans toi, rajouta le brun sur un ton franc. C’était la stricte vérité, autant l’admettre tout de suite ! Est-ce que tu as accès à une carte des catacombes, tu peux me guider ? Si elle pouvait le voir, la rouquine verrait deux pupilles lui faisant un regard doux et particulièrement irrésistible.

Sujet: Re: the return of the epic duo Lun 3 Oct 2022 - 14:21

all our lives in a bubble, losing sight of reality. we paint the lie in pretty colors and blur the lines of what's in between. the stolen unknown it followed us home. (music) -- ft. @"ric grayson".

Tu écoutes ses dires, et tu dois avouer ne pas être très surprise. C'est pour cette exacte raison que tu ne voulais pas qu'il soit au courant de tout et pourtant, le voilà, en train de jouer les justiciers, encore. Un soupire s'échappe d'entre ses lèvres, tu t'apprêtes à lui demander si quelque chose le fera changer d'avis mais sa réponse te coupe l'herbe sous l'pieds. Tu acquiesces d'un simple signe de tête avant d'observer l'écran. – Okay. Tu capitules, parce que t'as pas le choix et parce que tu te retrouvais face au même cas de figure de Bruce à l'époque où tu avais commencé tes aventures en tant que Batgirl. Soit tu combattais seule, sans son mentora et tu risquais d'autant plus ta vie, soit il te prenait sous son aile. En l'occurrence, tu préférais assurer la sécurité de Ric au maximum. Un rapide regard sur l'horloge t'indique qu'il est déjà une heure avancée. – Mais promets moi que si ça dégénère, tu partiras ok ? Ne risque pas ta vie pour rien. Tu attends sa réponse qui ne tarde pas à venir. Ca t'rappelle pourtant un nombre incalculable de souvenirs, mais ça t'rassures pas qu'il risque sa vie. – Bouge pas, je vais chercher un thé. Tu dis en lâchant ton casque et en acourant jusqu'à la cuisine. Quelques minutes plus tard tu reviens avec ton thé à la vanille fumant et tu t'installes de nouveau derrière ton ordinateur.

Tu attrapes les lunettes qui trainent dans un coin et les enfile sur le bout de ton nez. Tu sais d'avance que sans ça, tu risques la migraine ophtalmique la plus douloureuse du siècle donc autant prévenir. – T'es toujours là ? Tu demandes comme pour t'assurer qu'il est bel et bien présent – et en vie. Tasse dans une main, tu avales une longue gorgée de ta boisson tout en pianotant avec ton autre main sur ton clavier. Tu finis par libérer cette première main et par simplement taper à une vitesse qui en impressionnerait plus d'un sur ton clavier. – Je viens de te faire parvenir une carte des catacombes sur ton téléphone. Est-ce que tu l'as reçu ? Tu demandes tandis que tes prunelles bleutées sont rivés sur ton écran, face à cette carte que tu as toi même d'ouverte sur ton ordinateur.
Tu continues ton éternel piratage informatique pour obtenir, sur ton deuxième écran, une vision interne des catacombes que seule toi peut voir cette fois. – Je crois que je vois exactement où tu es. Tu dis simplement avant de simplement fouiner un peu sur cette seconde carte. – D'avance je pense qu'on peut écarter la piste des égouts. Avec Killer Croc dans les parages je doute qu'ils aient prit le risque de s'aventurer si bas. Concentrons nous sur les catacombes en priorité. Tu dis en continuant de pianoter sur ton autre clavier. Tu envois la localisation du brun à tout les membres de la batfam pour qu'ils puissent intervenir si besoin était mais tu te retiens de le dire au jeune homme. Ca sera peut-être inutile, mais on est jamais trop certain. Si t'avais pu tu l'aurais rejoint toi même mais c'était impossible en vue de la situation actuelle. – Même avec une carte c'est un véritable labyrinthe. Va tout droit et lorsque tu te retrouves face à un cul de sac, prends à droite ensuite à gauche, puis encore à gauche et à droite. Dis moi si sur le chemin tu trouves quoi que ça soit de suspicieux. Tu pianotes encore, laissant ton regard alterner d'un écran à l'autre. – Oublie les fonctions habituelles de ton téléphone au passage, j'viens d'y implanter un virus qui me permets de pouvoir le contrôler à distance. Tu devrais pouvoir avoir accès à ton appareil photo cependant. Si il y a quoi que ça soit qui, tu penses mérite qu'on s'attarde dessus alors prends en photo, je la recevrais automatiquement et je pourrais lancer une analyse de mon côté en triangulant ce qu'on sait déjà et les diverses données, quelles soit du GCPD, du FBI ou autre. Tu reviens boire une gorgée de ta boisson avant de continuer à observer les écrans. – Et Ric ? Fait attention à toi s'il te plait.

(c) mars.

Sujet: Re: the return of the epic duo Mar 11 Oct 2022 - 18:16

Avec un peu de surprise, Ric constata que l’oracle n’insista pas pour le faire rebrousser chemin. Elle avait sans doute bien compris au son de sa voix, que rien ne pourrait le dissuader d’abandonner. C’était bien parce qu’elle se montrait compréhensive que lui aussi, décida de l’être. Si ça dégénère, j’te promets de m’en aller, murmurait le brun en enjambant les rats surexcités par la présence de l’importun. Tandis qu’elle alla se procurer sa boisson chaude, il continua à détailler ses écritures gravés au bas des murs, comme si le fait de s’en approcher davantage allait lui donner la science infuse. La voix de la jeune femme retentit à nouveau, l’informant de l’arrivée d’un fichier sur son téléphone. Il chipota quelques secondes avant de trouver la carte des catacombes. Reçu 5 sur 5 ma belle, dit-il sur un ton particulièrement sérieux en écoutant Barbara raisonner à voix haute. Les égouts étaient d’après elle hors jeu, et l’argument de taille évoqué fit comprendre au brun qu’elle avait certainement raison. Comme… souvent, remarquait Ric. C’était une véritable alliée au quotidien, et il se surprit à penser qu’il avait eu énormement de chance de tomber sur elle. Énormément de chance qu’elle ait veillé sur lui malgré qu’il lui ait dit de partir.

Suivant les instructions de l’oracle, l’aventurier visiblement mal préparé marchait à pas régulier dans les intestins sombres de Gotham City. En arrivant au cul de sac, il pivota à droite, puis à gauche. Sa route était parfois barrée par des toiles d’araignée défaites et pendantes depuis le plafond, comme si le passage avait déjà été emprunté plusieurs fois, ne laissant pas l’opportunité à l’arachnide de faire son nid douillet. J’pense que t’as eu raison de prioriser les catacombes… murmura Ric, concentré sur sa trajectoire. Il passa une main dans ses cheveux, ôtant la poussière qui s’y déposait à mesure qu’il défilait dans ses corridors étroits. Quelques toussotements plus tard, un objet sur le sol attira son attention. Il alluma la lampe torche de son téléphone et inspecta ce qui semblait être un portefeuille usé. Ah, ça devrait te plaire, ça ! lâchait Ric qui faisait passer entre ses doigts les innombrables cartes contenus à l’intérieur, jusqu’à tomber sur une carte d’identité représentant le visage d’un homme d’une quarantaine d’années. J’ai pris une photo, tu sais me dire quoi sur Josh Krazer ? Il rangea le portefeuille dans son jean et continua sa route, persuadé d’avoir entendu du bruit. Longeant le mur qui donnait sur la prochaine intersection, il passa discrètement son visage pour apercevoir plusieurs couloirs donnant sur plusieurs salles. Des voix masculines lui parvenaient par bribes, des pas s'agitant de droite à gauche, ainsi que des aboiements.

Tu entends ça ? chuchota Ric, j'en vois deux qui se promènent, ils ne sont pas armés. Il resta encore ainsi, collé au bord du mur, l'oreille tendue. Il devait recueillir le plus d'informations avant de s'élancer dans l'inconnu. Les bruits des canidés semblaient être un écho, sans doute qu'ils étaient gardés dans une salle plus au fond, ne contenant que les cages. J'ai l'impression qu'ils sont en préparatif, continuait-il, serein. Je vais aller jeter un coup d'œil, y a plusieurs salles. Je commence par la première à gauche. Ric attendit que le couloir soit vide pour marcher à pas rapide vers sa destination, et entrer. Les entrées n'avaient aucune porte, il ne s'agissait que de trous parfaitement creusés dans les murs. Par chance, celle-ci était vide, mais Ric eut un haut le coeur en comprenant où il se trouvait véritablement. Une poubelle de fortune assemblée par plusieurs caisses contenant ces mêmes cadavres de chiens. Il décida de garder silence et ne pas en informer Barbara, il était inutile qu'elle le sache. Y a personne ici, je fais un rapide tour, car y a aucune porte, l'informa-t-il en restant vague. En effet, il suffisait que le brun fasse tomber un objet ou que quelqu'un ne faisait que passer, pour être pris en flagrant délit di'nfiltration grossière.

bon, c'qui est sûr, c'est qu'on est au bon endroit.

Sujet: Re: the return of the epic duo Dim 16 Oct 2022 - 10:07

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Tu suis sa trajectoire sur l'écran, sirotant ta boisson tout en écoutant les dires du brun. Tu hausses les sourcils face à l'entente du nom et rapidement, tu reposes ce mug t'empressant de pianoter sur ton clavier pour dégoter les informations nécessaires. – Intéressant … Tu dis plus pour toi même en remontant tes lunettes de vue sur ton nez. – Krazer a déjà été arrêté pour du trafic d'animaux. Le genre d'animaux excessivement cher et normalement interdit à la vente ou à la possession. Tu déclares en lisant les rapports de police. – Et il a été mêlé à une histoire de trafic humain. Du moins c'est un des principaux suspects sauf que il n'y a aucune preuve donc il s'en est sortie indemne. Il est aussi le genre à prendre des avocats dés qu'il est en interrogatoire avec la police. Donc c'est difficile d'obtenir quoi que ça soit venant de lui lors des questionnements. Tu sens quelque chose contre ta jambe, tes petits yeux se baissent pour voir Haly avec sa peluche qui te regarde toute joviale. Tu recules légèrement, tapant sur tes genoux tandis qu'elle grimpe dessus et se pose tranquillement, jouant avec sa peluche tandis que toi, tu continues de t'appliquer à la tache. – C'est une belle pourriture. Il est probablement dans les grosses têtes de cette opération. Surtout prends autant de photo que tu peux. Si on lui mets la main dessus il faut impérativement qu'on arrive à prouver tout ça et s'assurer que avocat ou non, il ne puisse plus voir la lumière du jours pendant plusieurs années. Tu déclares simplement avant de continuer à pianoter encore et toujours. Tu commences à fouiner dans des données particulièrement discrète, bien que contourner la sécurité prends du temps. – Je continue mes recherches, il est rôdé contre les piratages. Ca va me prendre quelques minutes pour accéder aux données qui m'intéressent.

Tu acquiesces d'un signe de tête tout en continuant d'écrire le code de piratage. Tu fronces les sourcils, tandis que ton code est constamment contré. – Tu trouves quelques chose d'intéressant ? Tu demandes en t'appliquant.
Quelques minutes après tu appuies encore sur la toucher « entrer » et enfin, le fameux « access granted » apparaît sur ton écran. – Bingo. Tu dis plus pour toi même qu'autre chose tandis que tu as enfin accès aux comptes bancaires du dit Krazer. Et tu regardes, et autant dire que les informations que tu détiens sont plus qu'intéressante au point que tu en hausses un sourcil. – Devine quoi. Tu continues sur ta lancée. Tu t'empresses de brancher une clé USB à ton ordinateur pour y télécharger toute les données trouvées, dont celles-ci. – Notre cher ami Krazer a reçu plusieurs gros virement de comptes étrangers avec juste un matricule dessus. Un provient de Colombie, un autre du Mexique, un du Canada, et un de Russie. Tu fronces les sourcils en observant la référence des virements ou plutôt ces fameux matricule.
Tu profites qu'Haley se trouve là pour venir attraper son oreille et observer l'intérieur de celle-ci. Sans grande surprise, tu retrouves le même type de matricule. – Je crois que tu as vraiment tapé dans le mille. Tu avoues avant de recommencer à pianoter, les mains légèrement tendues. Parce que tu sentais que tu savais ce que tu allais trouver et t'étais pas certaine de vouloir ça.

Tu tapes le premier matricule dans ton moniteur de recherches. Rien.
Tu épluches rapidement les dossiers policiers, rien.
Puis tu cherches le référencement par pays.
Et là tu trouves ce dont tu as besoin.

– Est-ce que tu as un visuel sur les chiens qui aboies ? Tu demandes simplement les yeux posés sur ton écran. – Il devrait y avoir un Staffy, un jack russell un berger allemand ou un American Staff. Tu continues simplement. – Je t'envoi un visuel des quatre chiens en question. Et tu fait parvenir des images des chiens provenant de leur propriétaire, cherchant désespéremment à retrouver leurs meilleurs amis. Haly redresse son regard vers l'écran, puis vers toi tandis qu'elle tend son museau pour venir renifler ton odeur et léchouiller ta mâchoire.

(c) mars.

Sujet: Re: the return of the epic duo Dim 16 Oct 2022 - 12:23

Oracle lui dressait le portrait d’un véritable monstre. Depuis son oreillette, Ric écoutait les méfaits de ce type, un type qui devait sans doute se trouver dans les parages et qu’il n’épargnerait pas. Mais il fallait être plus intelligent et pour l’y aider, il avait Barbara à ses côtés, qui allait le guider tout au long de son cheminement. Prendre des photos, aussi simple que cela ? parfait. Le brun vérifia uen énième fois que son téléphone était bien sur silencieux et que le flash de l’appareil était désactivé. Il aurait voulu épargner à la rouquine de voir ce qui allait suivre, mais elle avait demandé une montagne de preuves. Babs, je vais prendre quelques photos. Tu n’as pas à les regarder, d’accord ? s’empressa de prévenir le brun. Les premiers clichés arrivaient, ceux des corps sans vie de ces innombrables victimes de la folie humaine. Des chiens de toute taille et de tout race, et pour Ric c’était au final tous des Haley.

Les virements évoqués par l’oracle était une piste primordiale et allait forcément déboucher sur une avancée en plus dans l’affaire, Ric en était sûr. Ce genre de choses se flairait et là, son odorat lui disait que Barbara avait tapé dans le mille. J’ai pas de visuel sur les chiens mais je les entends, ils sont pas loin, chuchota le brun en sortant la tête de l’entrée, guettant le moment opportun pour sortir d’ici et changer de pièce. Je vais m’en approcher. C’était les derniers mots que Babs entendit de Ric, avant que le bruit bien distinctif d’un combat à main nue et de cris étouffés ne se jouent dans son casque. En parcourant le long couloir vers une salle adjacente, Ric avait rencontré cet homme aux poings durs qui l’avait surpris. Avant que celui-ci ne puisse alerter tout le monde, l’acrobate avait réagi instinctivement pour le réduire au silence, dans un sommeil profond. Il entendit la voix de Barbara l’appeler plusieurs fois sans qu’il ne puisse répondre, le temps de mettre le corps endormi du mastodonte dans un endroit discret.

Tout va bien, je suis là, chuchota Ric qui se frotta la lèvre après un coup reçu. Il me reste pas beaucoup de temps, ils étaient deux à errer dans les couloirs. Dès que son pote ne le verra plus il va paniquer. Ric pressa le pas vers la pièce du fond. La porte n’était pas scellée et à l’intérieur, en refermant derrière lui, il découvrit des dizaines de cage avec à l’intérieur des animaux terrorisés. Ils n’avaient rien de tueurs aguerris, leur queue battait entre leur jambe, ne sachant pas s’ils devaient avoir peur ou être content de cette arrivée imprévisible. Dans les cages, les gamelles d’eau s’étaient renversées et la nourriture était inexistante. Affamés et affaiblis, certains déjà blessés par leur précédente mésaventure, isl restaient là à observer Ric, les oreilles baissées et les yeux de chiens battus. Le brun prit plusieurs clichés pour Barbara, partageant ce triste spectacle dans un silence pesant. Y a bien plus de quatre chiens… qu’est-ce qu’on va faire ? La colère grimpait en lui violemment. Un rapide tout d’horizon lui dévoila un “mur de sévices” où trônaient des objets du quotidien destinés à battre les bêtes. Il attrapa une barre en fer qu’il fit tourner dans sa main, prêt à attaquer. Tu peux déjà appeler une patrouille sur place, le temps qu’ils arrivent j’en aurai fini avec ces pourritures. Avant de partir, Ric prit le temps de remplir les gamelles. A travers les barreaux, lorsqu’il s’était approché avec les bouteilles, les pauvres chiens s’étaient enfuies au fond de leur prison, en boule, comme s’attendant à souffrir. Il leur faudrait sans doute beaucoup de temps avant de se remettre et reprendre confiance en l’être humain.

Ric sortit de la salle, non sans un regard par-dessus son épaule, comme pour leur dire qu’il reviendra bientôt, qu’il ne les oubliera pas.

Sujet: Re: the return of the epic duo Dim 16 Oct 2022 - 15:16

all our lives in a bubble, losing sight of reality. we paint the lie in pretty colors and blur the lines of what's in between. the stolen unknown it followed us home. (music) -- ft. @"ric grayson".

Les photos reçues, tu peux pas t'empêcher de cliquer sur une et de bien vite déchanter. Tu la ferme presque immédiatement tandis qu'un haut le cœur te prends face à tout ça. Forcément. Forcément que c'est l'effet que ça te fait. Tu reprends tes esprits, frissonnant et glissant la totalité des dossiers dans la clé USB pleine de preuve. – J'ose même pas imaginer ce que l'odeur doit donner. Tu murmures plus pour toi même qu'autre chose. Pourtant, un petit pincement au cœur se fait ressentir quand tu baisses les yeux sur l'animal. Parce qu'elle aurait pu finir comme eux et cette pensée te retourne encore le cœur. Tu attrapes le visage du canidé et viens déposer une multitude de petit baiser sur son petit crane tout doux. – J'comprends pas comment on peut infliger ça à des petites créatures aussi mignonnes. Hm ? Tu dis en observant la petite chienne dans les yeux. Son regard te fait presque immédiatement sourire tandis qu'elle te lèche rapidement le nez chose qui a le don de te faire rire. – Okay, soit prudent. Tu dis finalement à l'annonce du brun qui s'avance de la source du bruit.

Pourtant, outre quelques bruits de lutte tu n'as aucune infos. – Ric ? Tu demandes en observant de nouveau ton écran. Tu répètes plus d'une fois en regardant la chienne. Et tu l'interpelles encore jusqu'à ce qu'il finisse par revenir, chose qui te rassure – parce qu'autant dire qu'effectivement, c'était pas très rassurant de le savoir seul sans ses compétences de justiciers d'antan. – S'il te plait, ne me fait plus un coup comme ça. Tu dis, soulagée d'avoir entendue sa voix. Ses paroles sont cependant véridique, quand le second réalisera qu'il est seul alors les renforts reviendront.

Terminant de mettre toute les preuves sur clés USB, tu en profites pour donner l'alerte au GCPD et leur faire parvenir toute les informations que vous venez de réussir à rassembler. Ils sont habitués à recevoir tes infos, cette fameuse « source » anonyme. Alors tu sais qu'ils se poseront pas de question et seront réactifs – et autant on peut parfois s'accorder sur le fait que certains hommes méritent des sort horrible, mais tout le monde s'accorde sur le fait que les animaux ne méritent jamais ça. – Ric ? Tu n'as pas besoin de faire ça. Le GCPD est en route, ils seront là dans une dizaine de minutes maximum. Ils peuvent arriver et s'occuper du reste. Tu déclares, toujours peu assurée à l'idée qu'il affronte quelqu'un en tête à tête, seul sans les renforts nécessaires. Tu en profites d'ailleurs pour regarder la localisation actuelle des justiciers en déploiement sur gotham pour pouvoir ramener le plus proche juste au cas où. Les fichiers continuent de se transférer au GCPD pendant que tu te laisses tomber dans ton siège. – Tu peux rentrer. Avec tout ce qu'on leur donne, ce type s'en sortira pas et ces chiens seront en mesure de rentrer chez eux dans les prochaines heures. Et ça te rassurait pour eux. Du moins, tu espérais aussi un peu.

Tes yeux allant encore admirer le pitbull gris, tu penches la tête sur le côté tout en venant masser les oreilles de l'animal. – J'arrive pas à croire que c'est exactement ce qui attendait cette princesse. Ca me brise le cœur parce que je peux pas m'empêcher de penser à ce qui se serait passé si … Tu n'arrives pas à finir ta phrase. Mais probablement aurait-elle fini dans le même état que tout ces chiens en état de décomposition.
Tu viens enrouler tes bras autour d'elle, posant ton menton sur son crane et alternant entre observer l'écran et lui faire des baisers sur le dessus du crâne.

(c) mars.

Sujet: Re: the return of the epic duo Dim 16 Oct 2022 - 17:10

Malgré la confirmation de l’arrivée du GCPD, malgré la demande de Barbara, faire machine arrière était impossible pour Ric qui avait encore le ventre tout retourné depuis que cette odeur de cadavre en décomposition s’était frayé un passage dans ses narines. Depuis la vue de cette atrocité, de ces bêtes en cage, de cette humanité malade qui était capable du pire dans l’ombre. Désolé, je… je n’peux pas… murmura-t-il entre ses lèvres pincées par le dégoût, ils n’peuvent pas s’en sortir si bien. Tu connais mieux que moi les failles du système judiciaire, même avec toutes ses preuves. Ric n’avait peut-être plus tous ses réflexes de justicier mais il savait se battre, la preuve avec ses nombreux combats clandestins pour quelques dollars, bien qu’il ne s’agissait pas d’argent sur le moment même, ou avec sa rencontre avec Luke. Inspirant à plein poumon, il passa la porte qui le gardait caché à la vue de tous et marcha tranquillement dans le couloir sombre, prêt à accueillir le second vigile des lieux qui devait maintenant chercher son acolyte. Et cela ne tarda pas, sa silhouette apparut quelques mètres plus loin. Le gars ne mit pas longtemps à foncer sur lui dans un cri de guerre, maus face à l’agilité exceptionnel de son adversaire il ne put le toucher. Ric le fit tomber à terre à l’aide d’un croche-pied, en se relevant sa barre s'abattit sur le dos de l’homme qui lâcha un gémissement de douleur étouffé. Le brun se positionna au-dessus de lui, l’attrapant par le col et collant presque son front contre le sien. C’est la dernière fois que t’arpenteras ta grotte en toute impunité, menaça-t-il, le regard sombre. Il lui mit un coup de tête qui assomma définitivement le criminel à ses pieds. En se retournant, il entendit un brouhaha d’objet tombant sur le sol, venant d’une salle qu’il n’avait pas encore visité. Ric s’y aventura, toujours armé de sa barre de fer.

A l’intérieur, il se retrouva face à face avec le principal intéressé de l’affaire.

Putain t’es qui toi ? lui lança Krazer, les temps en sueur et une caisse entre les bras. Sans doute le pactole des paris sur ces chiens de combat volés à leur propriétaire. Avant j’étais flic, répondit Ric, et il aurait mieux fallu pour toi qu’je l’sois encore maintenant. Parce que j’aurai pas pu faire ça. Il balança la table en bois qui les séparait, shootant ensuite d’un coup puissant du pied dans le petit coffre que Krazer tenait entre ses mains. Celui-ci se retrouva à terre, démuni et pris au dépourvu. Ne pas lâcher son fric lui ôtait toute possibilité de se défendre, son avarice risquant de le perdre pour de bon. Mais comme il n’était pas totalement dénué d’intelligence, raison pour laquelle il ne s’était jamais fait prendre jusqu’à présent, il lâcha les liasses vertes derrière lui et se mit en position d’attaque. Mais Ric était lancé dans sa démarche, dans son envie de restaurer la justice et l’équité, alors il ne craignit pas cette soudaine ardeur chez son adversaire. Depuis les fins fonds des catacombes, les sirènes du GCPD ne s’entendraient pas, le brun n’avait pas d’idée du temps qu’il avait encore avant de déguerpir avant l’arrivée de la police.

Lorsque Krazer fut ligoté à l’aide des mêmes chaines qu’il usait pour les chiens, Ric entendit un petit couinement. Il regarda de droite à gauche, cherchant la source. La pièce était assez vaste et meublée de pas mal d’armoire pour contenir tous les effets nécessitant une telle activité, et en déplaçant l’une d’elle, il découvrit une minuscule salle adjacente avec à l’intérieur une autre cage. Une femelle cavalier king charles était là, recroquevillée sur elle-même, urinant sur place tandis qu’il s’approchait tant elle avait peur. Il lui manquait quelques poils, perte causée par le stress. En s’agenouillant doucement et sans geste brusque, il ouvrit la cage et sortit l’une des friandises qu’il avait apporté “au cas où”. En lui tendant l’en-cas, la petite femelle se jeta presque dessus, affamée. Ric sourit puis chercha à la prendre ; son odeur à lui était différente, intriguant l’animal. La bête était si paralysée qu’elle ne se débattit pas lorsqu’il la prit dans ses bras, lentement. En retournant vers Krazer qui gisait toujours sur le sol, une idée lumineuse inspirée par la petite chienne vint à l’esprit du brun, qui attrapa le criminel au visage bouffi par les coups. Le trainant derrière lui d’une main, il rebroussa chemin vers les autres chiens captifs et ouvrit une cage vide pour y jeter Krazer. Il prit une photo et l’envoya à Barbara. T’en penses quoi ? fit-il dans un demi-sourire, avant de sortir d’ici, la chienne toujours nichée dans ses bras.

Ric retrouva son taxi et s'y installa dans un profond soupir. J'arrive, fit-il à l'intention de Barbara avant de couper le contact. A peine avait-il fermé sa portière que les voitures du GCPD pointèrent leur gyrophare, encerclant l'entrée des catacombes. Ric resta là, assis, à observer la scène jusqu'à ce qu'il fut sûr que tous les chiens soient sortis de là. Impossible de savoir comment, mais Summer Gleeson était là, et elle avait appelé des refuges pour la prise en charge animalière. Bonne idée. Ric baissa le regard sur la petite dans ses bras, tremblotante. On va y aller, et je vais te présenter quelqu'un qui te donnera tout, et plus encore.

Devant la porte de Barbara, le brun toqua, un grand sourire coupable sur le visage.

Sujet: Re: the return of the epic duo Dim 16 Oct 2022 - 17:47

all our lives in a bubble, losing sight of reality. we paint the lie in pretty colors and blur the lines of what's in between. the stolen unknown it followed us home. (music) -- ft. @"ric grayson".

La réponse du brun te pousse à renvoyer un signal au GCPD pour les pousser à se bouger. Tu connaissais les failles, tu les connaissais mieux que quiconque mais tu voulais pas non plus qu'il se retrouve cette fois ci à bouffer les pissenlits par la racine. Tu fronces les sourcils, gardant la ligne branchée à l'affut de chaque mouvements et malgré quelques voix, et coup de lutte tu lâches un soupire soulagée que de savoir que Ric s'en est sorti indemne. Un petit rire s'échappe d'entre tes lèvres face à la photo reçue et tu applaudis simplement. – Magnifique, une œuvre d'art. Tu vois bien vite que les forces de l'ordre – et Summer, cette peste – sont présent sur les lieux, même si pour une fois elle semble avoir fait quelque chose d'excellent. Tu acquiesces d'un simple signe de tête avant de croiser les bras sous ta poitrine. – Alors je t'attends Boy Wonder. Tu déclares d'une manière bien trop automatique. Ce surnom, que tout le monde connaissait pour Dick, que tu utilisais encore beaucoup trop régulièrement. C'était sorti tout seul, et tu sais pas si il a vraiment capté. Avant même de pouvoir répondre, il coupe les communications et tu attends, simplement. Tu coupes le son de tes ordinateurs tout en fixant les écrans, souriante. Encore et toujours pareil, même ritournelle d'une époque lointaine sans trop l'être. Et t'adorais, le fait de toujours être active malgré les nombreuses contraintes que tu rencontrais tout de suite – même si le costume te manquait terriblement, avouons le. Tu regardes Haly, attrape sa patte et viens faire un pseudo high five avant de la reposer au sol et de simplement terminer rapidement ton thé. Tu quittes enfin cette chaise de bureau pour venir te glisser de nouveau dans le canapé, reprendre ton livre et essayer de le continuer tout en attendant le brun.

Puis enfin, tu l'entends taper à ta porte au bout de longues minutes. Alors tu te lèves ; encore une fois, tu prends ton temps parce que t'as de plus en plus de mal à enchaîner les mouvements divers et aussi rapide qu'à l'époque où ta silhouette était d'une finesse sans nom. Tu déambules dans l'appartement, tirant sur la porte pour te retrouver face au brun et si tu veux le prendre dans tes bras, ton regard est immédiatement dirigé vers ses bras. Sans grande surprise, c'est des cœurs dans les yeux que tu attrapes l'animal tout en lâchant un petit squick digne des plus grands cartoon. – Omg, mais c'est qui cette petite beauté ? Tu la portes dans tes bras, elle est toute fine, toute faible, tu peux aisément sentir les os de sa cage thoracique entre tes mains. Tu la soulève pour l'observer, et elle, elle penche légèrement la tête pour venir renifler et lechouiller ton nez. – Haly va avoir une petite sœur ! Tu tournes avec l'animal dans tes bras avant de simplement avancer jusqu'à la salle de bain. – Tu vas voir, je vais bien m'occuper de toi ! Et Haly va être super contente d'avoir enfin une copine avec qui jouer ! Olala, attends, laisses moi te nettoyer ma pauvre, tu sens tout mauvais. Qui a donc osé laissé un aussi joli pelage se salir hm ? Tu déposes l'animal dans la baignoire qui observe partout autour d'elle avec toute la curiosité du monde. – Et après je te ferais le meilleur repas de ton existence hm ? Tu mérites un bon steak bien juteux pour venir remplir ce petit ventre. Et sans grande surprise, tu règles l'eau pour simplement venir arroser la demoiselle. Shampoing d'Haly en main, tu commences à venir laver son poil, masser les diverses zones, derrière les oreilles, et bien vite, elle semble presque se détendre sous ton touché doux et agréable. T'étais tellement captivé que tu en oubliais la présence de Ric et bien vite Haly, interpellé par tout ce remus ménage viens à tes pieds et se dresse sur ses deux pattes arrières, tentant de voir ce qui se passe dans la baignoire. Tu coupes l'eau et attrapes le pitbull gris entre tes mains pour la porter et lui montrer. – Regarde Haly ! Tu vas être grande sœur ! Tu embrasses le pitbull pour la reposer et ensuite reprendre ton activité de nettoyage du petit chien encore effrayée. – Ric ! Tu peux commencer à faire cuire un steak s'il te plait ? Je dois en avoir dans le congélateur ! Tu l'interpelles pour finalement être le plus efficace possible. Cette petite princesse est probablement affamé, plus tôt elle mangera, mieux ça sera. Elle joue un peu avec l'eau, et toi, tu viens la rincer. Elle est toute excité, elle t'éclabousse un peu et ça te fait rire. T'en as des fourmis dans les pieds, mais qu'importe. Tu t'assures qu'elle est bien propre avant d'attraper lamentablement une serviette et de venir la mettre dedans, frottant son poil pour l'essorer et l'essuyer. – Alors madame, ça fait quoi d'être toute propre ? Elle remue la queue, se secoue un peu et ça te fait d'autant plus rire. Tu finis par revenir dans la cuisine, le chien dans la serviette que tu es encore en train d'essayer la petite princesse. Ton regard se redresse vers le brun avec un petit sourire en coin. – J'accouche dans deux mois et demi et tu n'as rien trouvé de mieux que de me rajouter des responsabilités ? Tu déclares avec un faux air en colère, le ton de ta voix laissant clairement comprendre que tu ne pouvais pas le blâmer pour avoir céder. – Elle est trop mignonne. Tu viens embrasser son front tandis qu'Haly est encore toute excité, cherchant à comprendre toute cette situation.

(c) mars.

Sujet: Re: the return of the epic duo Jeu 10 Nov 2022 - 18:28

A présent, Ric connaissait assez Barbara pour savoir qu’elle réagirait positivement une fois la porte ouverte. C’était indéniable, elle n’aurait jamais le coeur à tourner le dos à cette pauvre petite bête. Il suffisait d’observer ses gros yeux ronds pour et tout doute se dissipait, même dans le coeur le plus dur ! C’était obligé ! La rouquine finit par instinctivement prendre dans ses bras la poule de poils de apeurée. Elle s’adressa à la chienne comme on s’adressait à son propre rejeton et ça, ça avait le mérite de faire rire Ric comme jamais. Tandis qu’il refermait la porte derrière lui, il donna quelques caresses à Haley qui s’aventurait entre ses jambes, excitée par les nouvelles odeurs.

Suivant les pas de Barbara, tout le petit monde se retrouvait dans la salle de bain. Ric sortit son téléphone portable et commença à prendre quelques photos souvenirs, les premiers qu’il construisait avec cette femme hors du commun. Elle en avait sans doute plein, des souvenirs en tête, mais ceux-là était pour le brun précieux ; car nouveaux. Pour lui, tout ça c’était nouveau, unique. Moi aussi je mérite un bon steak, s’indigna faussement l’acrobate qui fit la moue, après tout c’est qui qui a fait tout le boulot ? Un sourire de plus sur son visage, alors qu’il se disait que sa récompense c’était simplement ça, la vue de cette scène parfaite qui se jouait sous ses yeux. Et en plus c’est à moi de cuisiner… ! lâcha-t-il en rejoignant la cuisine. Il sortit les ingrédients un à un, l’eau du bain coulant dans la pièce voisine. Les rires et paroles bienveillantes de Babs lui parvenaient jusque là, elle semblait toute guillerette ; la mission était officiellement réussie juste pour ça. Le tableau qui se dessinait là était plaisant, pour Ric. Il commençait de plus en plus à s’y voir, dans cette peinture qui aux premiers abords lui avait paru bien sur surréaliste. Alors Haley, tu seras pas trop jalouse, hm ? Il s’accroupit sur le sol, venant caresser le pelage du pitbull en jouant avec ses oreilles toutes chaudes. Allez, y a pas de quoi, pas vrai ? T’auras aussi un morceau de steak. Il sera juste plus petit.

Barbara revenait alors, lui faisant remarquer (avec raison) que son accouchement était pour bientôt. Oui, euh… bah… Ric balbutiait, il ne savait pas encore si elle était véritablement sérieuse ou pas. Tu sais ils l’auraient sûrement piqué, elle va sûrement avoir besoin de beaucoup de soins, personne ne voudra l’adopter… et donc, je… La rouquine le coupa, assurant que la petite puce était trop mignonne. Il resta quant à lui encore sur ses gardes, jaugeant chaque trait chez sa partenaire qui au bout de quelques secondes s’adoucirent.

Ah ! tu m’as fait peur ! pendant deux secondes j’ai cru que j’avais fait une énorme bêtise, fit-il en ouvrant une bière. Son regard vira vers Haley qui s’impatientait par terre, le visage levé vers ses maîtres et la nouvelle amie jonchée dans les bras. Je crois que tu peux déposer mademoiselle près de sa soeur, elle meurt d’envie de la renifler partout… sourit-il, avant de rajouter d’un air plus taquin, et comme ça je pourrais… Ric s’avança vers Babs, attendant que l’animal soit déposé, faire ça, il la cala contre lui délicatement, posant ses mains sur sa taille. Ses lèvres s’éprirent de leur jumelle, dans un baiser qu’il lui tardait de voler tant ce contact lui manquait. Elle l’électrisait et Ric pouvait penser à n’importe quel moment, à embrasser cette femme dont il savait à la fois tout et rien. Merci d’avoir été avec moi sur ce coup, lui souffla-t-il entre deux baisers. T’étais pas obligée, mais à aucun moment tu m’as abandonné. Cette phrase n’avait pas été dite à la légère, elle valait autant pour cette mission dans les catacombes que la nouvelle tournure de son existence depuis son réveil. Babs avait toujours été là. Maintenant va t'asseoir, je finis le steak pour la princesse, et j’te masserai les pieds. Il la regarda s’éloigner, puis rajouta : Oh et un nom ! il lui faut un p’tit nom.

Le repas fut vite servi aux deux chiennes, et Ric rejoignit Barbara. Derrière elle, il se posa ses mains sur ses épaules, improvisant un massage bien mérité après ce trop plein d'émotions. T'as des idées ? Je crois que c'est pas mon truc, trouver un nom, ça c'est à coup sûr un travail pour toi. Ric sauta par-dessus le canapé et vint s'affaler à son tour. Aah, je suis mort... Il se tint le flanc droit en grimaçant légèrement. Y'en a un qui a pas retenu ces coups.

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