Nom & Prénom du Personnage : Harriet Pratt
Alias : la lièvre de mars
Nationalité : anglaise
Âge : 25 ans
Métier : voleuse
Groupe souhaité : criminels / wonderland gang
Votre but à Gotham City : m'amuser
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Debutante
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Ça dépend de ma charge de travail, j'ai des semaines plus chargées que d'autres....
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Non
Liens éventuels de ton personnage : le wonderland gang
Parle nous un peu de toi :
Comment nous as-tu trouvé ? Par hasard en cherchant sur internet
Mot de passe du règlement ?
Validé par Nightwing (merci de ne pas supprimer)
Votre parrain/marraine : Batman
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Je suis une jeune femme de 25 ans. Mes cheveux sont blonds et raides, coupés au carré. Ils sont assez fins alors ils ont tendance à être très électriques le matin. Je m'aide souvent d'un lisseur pour leur donner une forme correcte. J'ai un visage assez harmonieux, fin et oval. Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé que mes lèvres soient un peu plus pulpeuses, mais elles sont fines comme le reste de ma personne. Je les rehaussé avec un rouge à lèvres de couleur marron glacé. Mes yeux sont en amandes et de couleur noisettes. Si vous aimez les fruits secs, vous serez servis ! J'ai de longs cils, mais ils sont discrets à cause de leur couleur blonde. Par contre, si je mets un peu de mascara, j'ai de vrais yeux de biche.
Dans son ensemble, mon corps est dans la moyenne. Je mesure 1m63 pour 58 kilos. Je ne suis ni grande, ni petite, ni maigre, ni grosse. Ce qui est sûr c'est que j'assume à 100% mon corps. J'aime être sexy, en essayant de ne pas être vulgaire pour autant. On me surnomme la lièvre de mars, aussi j'aime porter des oreilles de lapine marrons. J'assortis ma tenue à ces oreilles, ce qui me donne l'impression d'avoir une fourrure uniforme. Je me fiche de ce que disent les magazines de mode, sur moi, le marron est classe.
Contrairement à ce que pensent certains, je ne suis pas folle ! Juste un peu... Excentrique et malheureusement je suis bien souvent incomprise. J'ai un sens de l'humour assez prononcé mais qui n'est pas au goût de tous.
Comme beaucoup de femmes, j'aime les choses qui brillent, notamment les diamants, les rubis... Ou ce qui permet d'en acheter. Mes services en tant que voleuse sont alternésavec des services d'escortgirl qui me permettent de maintenir un train de vie assez élevé. Attention cependant à ne pas me confondre avec une prostitué ! J'accompagne des hommes en soirée mais cela ne va pas plus loin et ce pour une bonne raison : je suis gay. J'ai perdu foi en l'amour la nuit où j'ai perdu la femme que j'aime et malgré le temps qui passe, rien n'efface la douleur et le manque. C'est pourquoi mon corps peut être utilisé mais reste inviolable.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis une femme de caractère. Je m'assume entièrement, que ce soit physiquement ou dans mes actes. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un esprit rebelle. J'ai besoin d'adrénaline, de sentir mon cœur vibrer dans tout mon corps, taper fort dans ma poitrine. Est-ce la mort de ma douce Lily ou un effet d'accoutumance ? J'ai besoin d'aller toujours plus loin pour me sentir vivante.
Je suis née dans l'un des quartiers est de Londres. Je suis née dans une famille tout à fait ordinaire de la classe moyenne. Je suis l'ainée d'une famille de trois enfants. J'ai un frère et une soeur. Mes parents travaillaient tous les deux pour nous offrir une vie décente, mais malgré tout nous ne pouvions pas nous permettre d'extras. Mon père travaillait dans une usine de produits chimiques et ma mère était infirmière. Autant vous dire qu'aucun d'eux ne comptait ses heures et je devais souvent m'occuper de mes frères et soeurs.
Lorsque j'ai eu 15 ans, mon père est tombé gravement malade et est décédé. Le résultats de trente années d'exposition à des produits chimiques et mortels avec les maigres protections que daignait lui octroyer son employeur. C'est à ce moment qu'est né en moi ce profond sentiment d'injustice et de rébellion. Pourquoi devrions nous, nous les petits, travailler toute notre vie, ne profiter de rien et mourir dans l'indifférence générale ? Et tout cela pour engraisser nos employeurs? Il n'en était pas question ! C'est aussi à ce moment que j'ai trouvé le goût de l'argent facile.
Quelques mois plus tard, je participai à de nombreuses manifestations, notamment celles pour fermer définitivement l'usine dans laquelle travaillait mon père. C'est alors que je l'ai rencontrée. Tenant un porte-voix et hurlant les injures les plus virulentes que je n'ai jamais entendu de toute ma vie. Une jeune femme mince dont les longs cheveux noirs encadraient parfaitement le visage. Lily Shaw. Elle semblait aussi douce qu'elle se montrait forte. Je crois que c'est ce contraste qu'elle avait en elle qui m'a tout de suite attirée chez elle.
Quelques heures plus tard, la plupart des manifestants s'étaient retrouvés dans un pub. J'ai offert un verre à cette demoiselle (bon ok, un jus de fruit, mais à l'époque, ni elle ni moi n'avions l'âge de boire). Mon coeur battait la chamade comme il ne l'avait jamais fait de toute ma vie. Nous avons discuté jusqu'à la fermeture du bar. Jamais une séparation, même d'une seule nuit, ne m'avait paru si douloureuse que celle-ci. Je ne pouvais pas le nier, Lily m'avait complètement envoutée.
Notre amour était une évidence pour nous deux, malheureusement, nous étions obligées de nous cacher la plupart du temps. La société londonienne était conservatrice et nos parents n'acceptaient guère notre amour. Lorsque nous avons eu 18 ans, nous nous sommes enfuies pour les Etats Unis, là où nous pourrions vivre au grand jour. Nous enchainions les petits boulots, mais le rêve américain ne rapportait pas autant que nous le pensions, c'est pourquoi nous complétions notre paye de petits larcins pour arrondir les fins de mois. Puis, nous avons eu un contrat avec un dénommé Warren. Nous sommes devenues pour lui des escorts. Nous étions bien payées et bien que mal vue, rien d'illégal ne ressortait de cette profession.
Mais une nuit, nous avons découvert que la machine qui diffusait des bruits blancs et qu'il voulait vendre pour un sacré pactole était en réalité volée. Lily et moi en avons discuté très longuement. Je serais incapable de dire laquelle de nous deux a réussi à convaincre l'autre, mais nous avions décidé que, puisque Warren n'avait pas plus mérité que nous de toucher cet argent, nous nous débrouillerions pour avoir notre part et partir au soleil, là où nous n'aurions plus besoin de travailler. L'entreprise était risquée, mais nous devions réussir à voler cette machine !
Malheureusement, tout ne sait pas passé comme prévu. L'inventeur de la fameuse machine, un petit homme laid, nommé Jervis Tetch, était venue la récupérer et c'était retrouvé dans la salle en même temps que nous. Mes souvenirs de cette soirée sont restés très évasifs ce soir là. Je me souviens de coups de feu, de ma chère et tendre Lily qui s'est effondrée par terre et enfin une sensation de brûlure qui me traversait l'abdomen. Puis, tout s'est arrêté. Tout est devenu noir. Quelle importance maintenant, puisque je ne reverrai plus ma Lily...
Puis, une lumière blanche était apparu. De plus en plus près... De plus en plus forte... Et mes yeux se sont réouverts. Devant moi, Tetch pansait ma blessure. Il m'avait sauvée. Le chapelier, puisque c'est ainsi qu'on le surnommait, voulait se venger de Warren qui lui avait volé sa machine. Cela tombait bien. Je voulais voir Warren souffrir et mourir comme il avait ordonné à ces homme de le faire à ma douce et pure compagne. C'est ainsi que je suis devenue la Hase de mars.
Je suis assez à l'aise avec une arme à feu. Plus qu'à l'aise en fait. Je suis une tireuse d'élite. Sinon, pour être une voleuse, je sais être rapide et furtive. Je sais également user de mes charmes pour séduire.
La lumière devint de plus en plus aveuglante, mais aussi apaisante. Puis, un silhouette se détacha, d'abord floue, puis de plus en plus précise. Je ne pouvais pas distinguer clairement les traits de son visage, mais peu importait. Cette silhouette je la connaissais par cœur. J'avais mille fois caressé les contours de ce corps, embrassé chaque centimètres de sa peau... Lily. Elle était encore loin de moi, et pourtant je sentais sa chaleur comme si je l'avais touchée. Je fis un pas en avant, puis deux... Cinq... Six.... Chaque pas devenait de plus en plus difficile, comme si un élastique géant me tirait vers l'arrière. Je tendis ma main vers Lily. J'aurais tant voulu qu'elle m'aide, qu'elle me tire vers elle... Mais elle n'en fit rien. L'élastique était plus fort et il me suffit d'un mauvais pas et je fus projetée en arrière.
J'ouvris les yeux. La lumière avait disparue mais le doux visage de Lily avait laissé la place à celui d'un homme grossier, pour ne pas dire clairement laid, aux cheveux roux et vêtu de vert. Il ressemblait à un farfadet. Il me fallut quelques secondes pour reconnaître l'homme que nous avions rencontré dans la salle de Warren... Warren... Ce nom fit remonter quelques souvenirs d'un seul coup. J'essayai de me redresser, de crier le nom de Lily... Rien n'y fit. Une douleur lancinante à l'abdomen me fit tourner la tête et m'obligea à me rallonger. Je n'eus pas besoin de parler. Mon regard devait être paniqué et l'homme au chapeau dût comprendre. A son regard attristé, je compris que je ne reverrais jamais la femme que j'aimais. J'aurais voulu crier... Hurler... Mourir...
Combien de temps s'était il passé depuis que l'on m'avait tiré dessus ? Des semaines ? Peut-être des mois ? J'avais perdu la notion du temps. Le chapelier, l'homme qui m'avait sauvé la vie, prenait soin de moi et s'occupait de ma rééducation. Je faisais des progrès chaque jour. Je n'étais plus alitée et je récupérais doucement mes capacités motrices, mais aussi et surtout mes souvenirs. Je me souvenais maintenant que la mort de Lily n'était pas un simple accident, mais qu'il avait été commandité. J'avais désormais une nouvelle raison de vivre. Je devais venger la mort de Lily.