Les ennuis ne font que continuer, jour après jour, la folie ne cesse de croître, et avec ça, ce que nous représentions… Nous sommes devenues poussière aux yeux de beaucoup, et je ne le tolère plus… Même dans les ombres, nous ne nourrissons plus aucune crainte, à croire de la ligue est devenue une garderie, sans qu’il n’y soit pas d’exploit…

J’observe en silence, à travers la nuit, où seuls les métas sont chassés. Autant profiter de cette diversion, pour récolter ce dont j’ai besoin. Depuis quelque temps, j’ai mis au point un nouveau poison, un petit bijou qui me rend fière. J’ai profité de « cette pause » forcée pour me perfectionner, que ce soit dans mes équipements que dans mes recettes maison. Cependant, d’après les derniers renseignements que j’ai pu avoir, l’entreprise Ace Chemical venait de recevoir une cargaison tout à fait intéressante.

Je me suis préparée, pour être la plus efficace possible, durant cette période de crise, et aujourd’hui, une nouvelle victoire allait s’ajouter à ma liste. De petits crimes, rien de bien extraordinaire, mais je ne pouvais que remercier la nouvelle chasse à ceux possédant des capacités surnaturelle pour m’ouvrir la voie, et tenir les forces de police loin de moi.

Mais cela ne voulait pas dire que je prenais moins de précautions, ce serait mal me connaître, nous ne sommes jamais à l’abri d’un imprévu. Toujours accompagnés des deux assassins masqués, nous avions mis au point un plan des plus risqué pour que je puisse entrer dans la forteresse. Ils sont la diversion, et j’entre tranquillement. Leurs compétences sont assez doué pour m’offrir cette porte d’entrée.

A l’écart, les muscles bandés comme ceux d’un félin, j’attends le signal. Du côté des deux sbires, ils ont provoqué un incendie, cela fit écho d’une belle explosion. J’aurais désiré avoir moins d’attention, mais il n’y a pas de fumée sans feu. Cela risquait d’ameuter un bon nombre de policiers, le temps m’est compté… Ils vont divertir la foule, pendant que je récupère mon trésor.

Entrant par effraction, alors que l’alerte générale sonne à l’intérieur de l’usine, des gens paniquent, allant voir à l’extérieur ce qu’il se passe. Je me faufile à travers les obstacles, restant « invisible ». Les secondes défilent, et je procède de la même façon que nous avions répété l’opération. Je connais les lieux, après avoir étudié les divers plans, et l’endroit où aller être stockée la marchandise avant d’être enfermé à double tour.

Je compte dans ma tête le temps qu’il me reste, tout se passe pour le mieux, jusqu’à ce que je découvre que mon butin se trouve droit devant moi… Mes prunelles regardent dans tous les sens, je ne vois personne… C’est le moment de me mettre à découvert, en rejoignant la caisse. Enfonçant la lame de mon sabre dans le bois pour faire levier, et ouvrir cette dernière, je le vois finalement… Le sérum qui va rendre mes mixtures encore plus dangereuses….