(mission gcpd) interpeller une scène de ménage, ft. scipio lombardi.
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Sujet: (mission gcpd) interpeller une scène de ménage, ft. scipio lombardi. Lun 31 Jan 2022 - 21:53
interpeller une violente scène de ménage -- ft. scipio lombardi.
cette journée lambda. peut-être trop d’ailleurs. tu étais restée à ton bureau presque toute la journée, terminant de remplir dossier et de regarder toute les informations nécessaires sur la scientifique. tu avais d’ailleurs fait un petit saut de quelques heures dans les laboratoires pour continuer d’observer et de prendre quelques notes sur les diverses procédures. tu continuais tes actions, simplement et jovialement dans l’espoir de pouvoir rapidement passer à ce stade et ne plus dépendre des autres secteurs. un regard, sur l’heure. tu te redresses précipitamment tandis que tu réalises que tu es en retard sur ton emploi du temps. fermant le dossier du chapitre sur la scientifique que tu traites actuellement, tu l’attrape et le glisse sous ton bras tout en terminant les dernières gorgées de ta boisson. tu reposes ton mug et tu prendras le temps de le nettoyer plus tard tandis que tu relis les quelques indications concernant ton ordre du jour, puis tu observes les différents bureaux. tu restes là, pendant quelques secondes avant de trouver la personne que tu cherchais. tu avances alors d’un pas rapide, ce petit sourire toujours apparaissant sur tes lèvres et bien décidé à vite terminer cette journée. parce que t’étais épuisé, et que tu voulais juste rentrer te reposer un peu, t’occuper d’haley et jouer avec elle, dormir quelques heures. du moins, c’était la toi optimiste qui parlait, car en vue de ton état de fatigue, si tu t’endormais dans un lit tu te réveillerais sans doute pas avant le lendemain matin.
tu récupères les clés d’une des voiture banalisées avant d’enfin te diriger vers le bureau qui t’intéressait. et sans que l’intéressé te voit, tu poses le trousseau sur son bureau, juste en face de lui, toujours souriante et dossier sous le bras. – officier lombardi ? tu demandes simplement pour le faire réagir à ta présence. un regard sur ta montre, mais tu ne perds pas ce petit sourire qui vient contraster avec tes yeux qui semblent fatigué. – on est en patrouille ensemble ce soir, je vous propose qu’on y aille sachant qu’on est déjà un peu en retard. et tu voulais pas t’attarder plus que tu le devrais. t’appréciais vraiment ces locaux et être ici était tout sauf un problème contrairement à certain, mais tu voulais juste rentrer et déconnecter enfin pour de bon. tu devais vraiment arrêter d’te surmener à ce point barbara, vraiment. – j’vous laisse conduire, j’ai absolument plus les yeux en face des trous. rejoignez moi quand vous avez fini c’que vous êtes en train de faire. et sur ce dernier petit sourire tu te diriges vers les parking pour simplement allez l’attendre, t’appuyant contre le capot d’une des voitures banalisées et aux couleurs que vous représentiez.
(c) mars.
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Sujet: Re: (mission gcpd) interpeller une scène de ménage, ft. scipio lombardi. Dim 6 Fév 2022 - 16:46
Interpeller une scène de ménage
31 Janvier 2018 | Mission GCPD | Barbara Gordon
Les touches du clavier claquaient doucement sous les doigts de Scipio. Le son était un peu mat à l’oreille, presque doux, et la sensation tressautante du ressort mécanique accompagnait parfaitement l’atmosphère de calme dont les bureaux, habituels emplie d’une foule tapageuse, étaient désormais pourvu.
Il n’y eu bien que le petit son intermittent de son téléphone qui le sortait parfois de sa bulle de quiétude, sorte de petit bourdonnement qui le faisait tourner la tête vers l’appareil. Quelques messages enamourés de Stacey, qui s’inquiétait déjà de sa première nuit sans lui. Il avouait y prêter à peine attention, trouvant même grotesque qu’elle soit à ce point collante alors même qu’ils se connaissaient à peine. Ou même pas du tout, en fait. De l’autre, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la rassurer d’un message, lui rappelant qu’elle n’était pas toute seule puisqu’il avait recueilli un nouveau pensionnaire félin la nuit précédente.
Il était incapable de tenir le compte de ses petits squatteurs à quatre pattes, mais réussissait à ne pas se retrouver envahi à grands coups d’annonces internet, soit l’une des rares choses qu’il avait daigné apprendre en informatique pour son usage personnel.
Alors même qu’il envoyait le message, un bruit de clés attira immanquablement son attention. Relevant la tête, il nota les lunettes rectangulaires qui pointaient sous une masse de cheveux roux. La fille Gordon. Ou plutôt, la mariée Grayson désormais. Jusque-là, il ne l’avait vu que de loin, surtout à son ordinateur, le son métallique de ses bagues accompagnant ses mouvements de femme affairée. Elle avait le pas vif, comme si elle semblait vouloir frapper le monde de son empreinte. Un pas de femme en colère. Il était incapable de déterminer d’où lui venait cette impression, ne l’ayant jamais vu spécifiquement dans un état de rage ou de frustration. Au contraire, elle lui semblait avoir cette force du caractère qui la faisait sourire même dans les cas de faiblesse. En attestait les cernes qui ponctuaient l’aimable face qu’elle lui offrait en cet instant.
Scipio déplia sa longue silhouette, sans pour autant parfaitement la redresser, trainant ses immenses pattes de cette attitude endormie qui rendait tellement fou le moindre supérieur. Il prit les clés avec une aise nonchalante, récupérant sa veste au passage tandis qu’il voyait sa partenaire du soir s’éloigner d’une démarche zombifiée. Il n’avait pas prononcé un mot, se contentant de hocher la tête aux mots de Barbara. Il lui paru aussi naturel de faire un léger détour vers la salle de pause, laissant deux gobelets de café les attendre dans l’habitacle de la voiture.
Le ronronnement du moteur qui chauffait vint bercer une nuit entrecoupée par les bâillements de sa partenaire. Il lui tendit un des gobelets encore fumants, venant allumer la radio qui grésilla de chansons folks entêtantes. Une odeur légère de menthe planait encore, peut-être indétectable pour Gordon mais notable pour lui. Vérifiant le vide poche de sa portière, il repéra un paquet de chewing-gum dont il tendit le contenu à la jeune femme.
La voiture se mit à rouler dans un calme rare au sein de la nuit, lui calé dans son siège, l’inspiration profonde, régulière, le plan de Gotham semblant se dessiner naturellement devant ses yeux, suivant sans effort la route qu’il avait entraperçu quelques heures plus tôt.
(mission gcpd) interpeller une scène de ménage, ft. scipio lombardi.