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 Riposte acide | feat Esther |

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AnonymousInvité
MessageSujet: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptySam 20 Mar 2021 - 18:28

L'éternel rituel de l'imprimante. Vous cliquiez sur un écran pour ensuite vomir des ribambelles de tonnes de papiers imbibées d'encre. Pourquoi les humains s'évertuaient-ils à conserver cette tradition néfaste alors même que nous étions à l'ère de l'informatique et de son infini potentiel ? « C'est pour garder une trace ! Imagine si ça plante ? On aura l'air con ». Ce fut la seule réponse que tu avais reçu de la part d'un collègue. Même si tu en comprenais le principe, les mortels mettaient à contribution des capacités incroyables dans des projets de grande envergure. Tu ne pouvais que le reconnaître, même à ton échelle. Pourtant, ils s'entêtaient parfois à conserver des méthodes bien archaïques que tu ne comprenais pas alors qu'ils étaient capable d'investir des moyens pour ce qui te semblaient par moment bien futiles.

Incroyable de contradictions.

Tu ramassais donc tes papiers une fois sortis de la gueule de la machine pour t'en retourner à ton poste de travail. Alors que tu humectais de ton doigt la paperasse pour t'en imprégner selon ce que tu comptais en faire, tu te heurtais malencontreusement à un obstacle de taille qui répondait au nom de... Beckam. Tu ne le connaissais pas personnellement mais tu avais entendu beaucoup de propos à son sujet. Notamment qu'il trompait sa femme qui travaillait au secrétariat du commissariat. Tout le monde semblait au courant, sauf elle. Mais ces potins ne faisaient clairement pas partis de tes préoccupations. Aussi, le gaillard se mit à grogner sous le choc. Il fallait dire que tu marchais plutôt vite et si tu ajoutais à cela ta force, l'impact avait pu être effectivement douloureux. Tu t'excusais alors platement parce que la politesse l'invoquait mais alors que tu comptais tracer ta route, il t'empêcha de le dépasser sur l'instant.

Cette attitude te fit froncer des sourcils. Qu'est ce qu'il pouvait bien te vouloir ?

-Serena c'est ça ?


Tu hochais brièvement la tête, ne comprenant toujours pas la démarche. Ton collègue croisa ensuite les bras sur son torse en écartant les jambes style position de flic initiale. Sur un rictus, il te dévisageait de haut en bas dans une démonstration presque sale. Encore fallait-il que tu comprennes le sens de ce constat affligeant pour n'importe quelle femme qui passerait au scanner derrière ce regard insistant. Tu restais donc plantée là devant lui, attendant qu'il ouvre la bouche pour connaître la raison de cette interpellation.

-T'es bien discrète, à croire que tu cherches à te cacher. C'est vraiment dommage. Les jolies femmes dans ton genre ne devraient pas avoir à se dissimuler derrière un bureau.

Il fit claquer la langue sur son palais avant de poser sa main sur ton épaule. L'agent Kent avait également ce type d'attitude à ton égard. Alors tu n'y prêtais pas plus d'attention. Quand bien même, s'il avait été là, il aurait sûrement bondi de sa chaise pour le chasser. Mais cela, tu n'en avais pas formellement conscience. Alors tu montais légèrement le menton pour planter tes rétines azurs sur le visage de cet homme incommodant.

-C'est à dire ?

Il se rapprocha d'un pas qui réduisait la distance entre vos deux silhouettes alors qu'il se penchait sur ton oreille.

-Et bah... Tu vois quoi. Tu devrais être plus ouverte.

Ouverte ? Sur ces mots, une autre main glissa subtilement sur ta hanche. Mais cette fois-ci, ta réaction fusa comme la morsure d'un crocodile s'abattant sur la patte d'une proie malheureuse. Si tu n'étais pas sensible aux injures ou aux menaces, tu avais su interpréter l'agression corporelle pour répondre sur une offensive bien sentie. L'étau de tes doigts se resserra sur le poignet de Beckam sur un craquement sourd notable. Le pauvre homme se mit à crier avant de se reculer farouchement en te dévisageant d'une expression agressive.

-Espèce de petite...
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyLun 22 Mar 2021 - 12:22

Riposte AcideFt Serena Ardwin - 24.02.17

Elle était sortie de l'hôpital la veille au matin pour retrouver son minuscule appartement de Chinatown. Malheureusement pour elle, elle ressentait d'entrée de jeu une claustrophobie folle et une envie irrépressible de reprendre le travail pour ne pas se retrouver seule avec ses démons. Bien que ses cicatrices étaient encore très, voir trop, fraiches et que les médecins s'évertuaient à lui conseiller de prendre un ou deux mois de repos Esther reprenait directement le chemin du travail, et de ce fait du commissariat. Il fallait, à tout prix, chasser ces cauchemars de son esprit. Mettre à mort l'ensemble des pensées noires qui torturaient délicieusement ses songes. Occuper ses journées sur des affaires nécessitant l'intégralité de sa concentration. En sommes, le pas se laisser le temps de cogiter une seule seconde et endurer un véritable marathon cérébrale le temps que les évènements se tassent dans ses souvenirs et laisser le traumatisme se faire ensevelir sous une chape de plomb. Pourtant, ses proches insistaient encore et encore pour l'inciter à se reposer. Ils lui proposaient de prendre du bon temps, des vacances dans un autre état, ou de dormir chez eux une semaine ou deux, voir un mois, mais rien. La détective restait campée sur ses positions. A jouer les femmes fortes, ou les têtes de mules. A refuser en bloc toute aide.

Dans la pénombre de sa minuscule chambre, elle restait des heures assise sur le canapé lit à contempler son arme à feu. La pulpe de ses doigts caressant longuement le fer froid ses pensées égarées dans un spleen destructeur. Sous médicament ou alcoolisée elle aurait sans doute presser la détente après avoir déposé le canon dans sa bouche ou contre sa tempe. Toutefois la lâcheté ou bien le courage, puisque les pessimistes disent que cette vertu n'est autre qu'un suicide loupé, l'avaient empêché de passer à l'acte.

Suite à ce moment, c'était assuré que pour Esther son seul salut était de retourner au travail. Qu'importe sur les points étaient encore frais et demandaient de la délicatesse. Sur la route, elle songeait même à ouvrir un cabinet de détective privée, en plus du G.C.P.D. Tant pour arrondir les fins de mois que continuer, encore et toujours, à se noyer dans sa vie professionnelle et mettre ses soucis en arrière plan. L'idée était à creuser de manière sérieuse.

Esther ne s'attendait pas à se voir dérouler le tapis rouge à son retour de convalescence. Plus encore, elle se disait que ça allait être même pire qu'avant. Dick, son binôme, son partenaire face au crime lui avait annoncé un départ, assez précipité, quelques jours après l'annonce de l'accident d'avion de Bruce Wayne. Son père adoptif étant mort, ou porté disparu, Dick en semblait profondément dévasté et la flic ne pouvait qu'imaginer l'océan d'ennuis juridique qu'un père adoptif, milliardaire, pouvait laisser derrière lui. Une entreprise où les rennes étaient à reprendre ? Peut être un futur procès bien médiatisé pour savoir vers lequel des gamins adoptifs de Bruce l'héritage allait revenir ? Esther ignorait beaucoup des tenants et des aboutissants d'une telle affaire et répugnait à regarder les infos ou lire le journal. En somme, sans lui, sans Richard, Esther se sentait orpheline dans un commissariat peuplé d'êtres qui lui étaient ouvertement hostiles. Entre Beckman, Stodola, et bien d'autres, l'ambiance de son retour était absolument mortifère tant elle passait inaperçus.

En vérité, loin d'être dans un quotidien moribond, le G.C.P.D mais aussi la rue étaient dans une sorte de mise sous pression constante. Esther avait pris le métro et tout le monde semblait terrifié, prostré, à l'affut du moindre danger. Les gens marchaient vite, la main crispée sur leurs affaires. Pour la police c'était la même chose. Le Hall du commissariat central était bondé en cette heure de la matinée et le brouhaha était omniprésent. Esther avait une impression de dissociation. S'était elle évanouie de la circulation pendant des mois, des années ? Elle regardait sur son téléphone et constatait avec incompréhension qu'elle était toujours en février de l'année 2017. Le spectacle du Joker avait été une sorte de relâchement de pression, l'ouverture d'une boîte de pandore. Le crime appelait le crime et cette saint valentin avait été le point de départ de se qui allait être une série des plus noires pour la mégalopole.

Esther traversait les corridors et les bureaux jusqu'à son vestiaire. Esquivant les collègues afférés et pressés par le temps et leurs affaires pour lui accorder ne serait ce qu'un regard. Elle pensait aller voir Gordon, pour reprendre son affectation et lui demander ses ordres. Toutefois, sur le chemin elle entendait des vociférations qui lui étaient très familières. Des flashs, des réminiscences de cet évènement cauchemardesque lui revenaient et explosaient entre ses tempes. D'avant son enlèvement, elle ne se souvenait de rien, hormis la certitude que l'un de ses agresseurs était chauve. Cette voix masculine, prises d'une douleur folle, éveillait en elle des sentiments mauvais et une colère de tout les instants. Ce n'était peut être pas lui le coupable, l'un de ceux qui l'avaient emmené inconsciente au Gotham Plaza, mais à ce moment précis, Esther n'avait qu'un désir. Un seul. Faire manger à Beckman l'intégralité de son mal être. D'un pas décidé elle prenait la direction de ce cris...

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyLun 29 Mar 2021 - 19:00

Les pupilles dilatées de ton collègue venaient te poignarder comme si tu venais de commettre une erreur intolérable qui méritait des représailles intenses. Beckman se malaxait le poignet, les dents serrées, s'interrompant net dans sa phrase en s'apercevant que vous n'étiez pas seuls. Des murmures s'élevèrent autour de vous, en proie à une curiosité des autres collaborateurs. Le regard injecté de colère, son visage finit par se défroisser tandis qu'il se rapprochait de nouveau vers toi en étirant ses lèvres sur une expression sinistre. A son approche, tu ne cillais pas, restant de plomb face à cette menace visuelle.

-T'aurais pu dû faire ça mon petit chat
, lançait-il en relevant le menton brièvement en guise de mépris.

Tu l'imitais ainsi, réduisant considérablement l'espace vide qui vous séparait pour pratiquement poser ton front contre le sien. La tension était intense et les collègues préféraient finalement ignorer cette scène qui ne tardait quelque peu à exploser quand bien même la limite était à deux doigts d'être franchise.

-Ta gestuelle traduisait une intention sous-jacente malveillante en ne tenant délibérément pas compte de ma position tout en transgressant les barrières physiques et morales entre deux individus. La logique invoque donc que je m'en défende tout en faisant comprendre que je ne suis pas d'accord. En quoi est-ce problématique ?

Ce qui était un problème, Serena, était que Beckman ne l'entendrait certainement pas de cette oreille et que cette action n'avait fait qu'irriter son égo d'une part à cause du rejet que tu as exécuté et d'autre part parce qu'il ne s'attendait certainement pas à ce que tu lui tiennes tête aussi brutalement pour une nana de ton gabarit. Mais évidemment, cette traduction ne te venait pas à l'esprit directement. Ta réflexion se concentrait sur la forme mais pas nécessairement sur le fond, puisque ta nature invoque que tu ne craignes rien. Toutefois, tu avais su repérer les détails qui traduisaient un mauvais comportement à ton égard.

L'homme se mit à souffler du nez devant ton aplomb avant de s'écarter d'un air nonchalant. Son sourire mielleux indiquait qu'il n'en resterait certainement pas là et tu n'avais aucune idée de ce qui pouvait bien se tramer sur les rebords de son crâne. Mais soudainement, comme si cela ne suffisait pas encore, un orage sombre qui retenait ses foudres se profila à l'horizon. Ta nuque pivota ainsi en direction de cette aura forte et colérique qui entrait en scène. De ce pas déterminé, l'expression qui raquait son visage laissait présager un volcan prêt à s'ouvrir sur le ciel pour l'asperger d'un vomi incendiaire et corrosif. La détective Richardson se pointait sur cette démarche en avalant les mètres de ses longues jambes en se dirigeant droit sur vous. Esther avait disparu deux bonnes semaines suite à l'hécatombe provoquée par le Joker. Elle avait fini sur un lit d'hôpital, totalement inerte et malgré son état toujours aussi fragile que déplorable, elle était revenue au poste en force malgré les séquelles. De plus, le départ précipité de Dick avait eu le bon ton de la troubler pour en rajouter une couche. Elle te faisait penser à un chien enragé qui malgré les blessures, poursuivait d'agripper son devoir de ses énormes mâchoires saillantes et voraces comme si son existence entière en dépendait. Et elle en dépendait, tu ne savais pas encore seulement à quel point.

Beckman tirait désormais une drôle de tête et son buste finit par se tourner vers elle alors qu'il lui offrait un :

-Heeey ! Détective Richardson ! Te voilà de retour. J'étais sûr qu'il en faudrait bien plus pour te coucher. Même morte, je suis presque certain que... euh... ?

Sa phrase termina dans le fossé au moment même où la détective dégainait les flingues à travers ses propres yeux. Si tes prunelles affichaient une façade de glace insondable et translucide, les siennes optaient plutôt pour une agression physique et régulière à partir du moment même où elles se posaient sur vous pour vous brûler tel un mégot de cigarette sur votre peau. Tu lui aurais bien fait la politesse pour l'accueillir correctement mais son comportement actuel nécessitait un tact que même toi, tu saisissais assez aisément.


Dernière édition par Serena Ardwin le Ven 2 Avr 2021 - 20:21, édité 2 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyLun 29 Mar 2021 - 21:44

Riposte AcideFt Serena Ardwin - 24.02.17

Le coeur d'Esther battait à tout rompre dans sa cage thoracique envoyant le sang à grand flots rapides dans tout le corps à lui en faire sentir les pulsation entre ses tempes. Le tempo montait  et grimpait alors qu'un voile rouge descendait sur son regard. Les pas de la détective se faisaient pressés et les comparses s'écartaient sur son passage. Une bombe, la jeune femme était une véritable bombe humaine dans une maternelle. Un volcan menaçant par les grondements sourds et le panache de fumée au sommet de sa cheminée d'entrer dans une éruption qui n'allait offrir aucun soupir ni répit à quiconque allait oser se mettre en travers de sa route.

D'un geste elle récupérait le laptop d'un sergent qu'elle refermait d'un coup pour le glisser sous son bras. Ce dernier râlait et tentait de la rattraper avant d'avorter son acte en se faisant retenir le bras par un collègue aussi avenant que soucieux de son intégrité physique. Les derniers mètres qui la séparait de sa cible se faisaient avaler avec rapidité. Dans cette distance aussi courte qu'interminable elle se remémorait absolument tout les moments où Beckman lui en avait fait baver. Ses moqueries et ses remarques aussi blessantes qu'assassines. Ce moment allait être celui où elle allait ouvrir son livre des rancunes et absolument tout ratifier.

Parmi la myriades de situations il y avait bien évidemment les remarques mauvaises empruntes de jalousie lorsqu'Esther avait été promue au sein de l'unité Gordon. Ca, il ne l'avait jamais accepté. Pire encore, même après tout ce temps, il affirmait bec et ongle que cette place lui revenait de droit. Faisant courir la rumeur de possibles promotions canapé au sein du G.C.P.D. Il y avait aussi les moqueries sur sa vie privée et sa brève, mais intense, idylle avec Dick Grayson et les comparaisons entre Esther et une chaussette sale qu'on prenait et enlevait à loisir. Toutefois, le pompon revenait à il y a quelques jours lorsqu'elle avait reçus un MMS d'elle la montrant lors de sa soirée au Pulse. Là, s'en était trop. Elle avait laissé passer bien trop d'attaques glisser sur elle comme la pluie sur les plumes d'un oiseau. Là, on s'attaquait à se qu'elle nommait l'ultra privé. Une zone intouchable que nul ne devait pénétrer sans on autorisation. C'était ce dernier coup porté à son encontre qui allait être le lite motif de ce débordement de rage.

-Heeey ! Détective Richardson ! Te voilà de retour. J'étais sûr qu'il en faudrait bien plus pour te coucher. Même morte, je suis presque certain que... euh... ? Il n'avait eu le temps de terminer sa phrase, son sourire mesquin était à peine à demi dessiné qu'Esther armait son coup. L'ordinateur portable entre ses mains elle portait un coup d'une rare violence droit au visage de son pire antagoniste. Sans attendre, ni regarder l'état de l'appareil informatique qu'elle le jetait derrière elle. Profitant de la surprise du coup, elle attrapait une paire de menottes en poing américain et se jetait au sol sur son adversaire pour le rouer de coup. Elle ne poussait ni cris hystériques ni grognements. Tout était d'une colère vengeresse aussi froide que calculée et préméditée. Les policiers accourraient tout autour, mais se stoppaient à bonne distance, craignant d'intervenir. Serena était là, juste à côté de ce combat de chiffonnier où le gaillard chauve en prenait sérieusement pour son grade.

"On devrait intervenir ..." Disait un premier flic avant de se faire attraper par le bras par une de ses collègues. "Non... Attend un peu." Lui répondait-elle avec un demi sourire triomphant. Pour l'androïde humaine, c'était peut être merveilleux à admirer. Un déchainement d'émotions si vives et si intenses devait être un sublime sujet d'études. Toutefois une question existentielle pouvait démeurer alors qu'Esther faisait rencontrer la tête de Beckman avec la photocopieuse. "Quel mal le matériel informatique avait fait à la détective pour toujours finir en ruine entre ses mains ?"

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptySam 3 Avr 2021 - 17:54

La fatalité arriva, se formalisant notamment sous la forme d’une envolée rapide du départ des mains de la détective qui tenait fermement l’ordinateur portable pour le faire atterrir brutalement dans la mâchoire de Beckman sur un fracas sec. L’homme n’eut que le temps d’écarquiller les yeux sous l’effet de la stupéfaction avant de prendre son agressivité directement en plein visage. Un spectacle détonant qui ne manquait pas de susciter des réactions vives dans l’audience qui s’était tout à coup arrêtée dans leurs affaires sur cette démonstration grandiose. Certains ouvraient la bouche, surpris comme des lapins pris dans les phares d’une voiture tandis que d’autres détournèrent le regard légèrement en ricanant discrètement quand certains encore ne se privèrent pas de commenter la scène. Une scène presque terrifiante à voir tant la déferlante que lui infligeait Esther était animée d’une haine viscérale et incontrôlable.

Pourtant personne n’osait intervenir, tant par la crainte de se voir recevoir les foudres de la détective que la satisfaction de voir Beckman se faire littéralement éclater le crâne sur la photocopieuse. Tu n’étais qu’à un mètre à peine de ce scénario que tu accueillais sur un visage toujours aussi inexpressif. Ton programme s’alimentait de cette surdose d’émotions jetées dans l’atmosphère comme un purulent excès de toxines qui s’évaporaient de l’enveloppe corporelle de ta camarade. Une extériorisation sauvage et torrentielle s’abattait sans pitié sur cet homme dont la peau se teintait d’un liquide rouge poisseux, au point même que ses paupières disparaissaient sous cette peinture opaque. Le temps semblait s’étirer sur une éternité pour le chauve qui malgré la prétention de sa carrure se voyait envahi d’un sentiment d’impuissance, ne sachant que faire pour se débarrasser de cette emprise violente. Ce ne fut qu’au moment où il se mit à hurler d’arrêter que tu te décidais à t’approcher derrière elle pour poser doucement une main sur l’épaule d’Esther avec une certaine fermeté qui laissait suggérer ton intention de la faire cesser.

-Ca suffit maintenant, déclarais-tu d’une voix rigide. Toutefois, la détective ne semblait pas disposée à t’écouter. Pire encore, elle cessa de frapper avant de jeter tes pupilles noires sur un coup d’œil glaçant tout en te rejetant avec la détermination d’un fauve qui s’acharnait ensuite à nouveau sur sa cible. Néanmoins tu ne lui laissais clairement pas cette occasion de s’y reprendre, attrapant cette fois-ci son poignet dans son mouvement tandis qu’il allait s’abattre tel un marteau. Tu fis preuve cette fois-ci de beaucoup moins de tact alors que tu l’arrachais complètement à sa prise en la tirant en arrière pour lui saisir le second pour les enchainer sous ta poigne d’acier. Dans son débat, tu ramenais ainsi ses deux bras en arrière, la menottant totalement dans ses mouvements. Elle te faisait penser à un animal blessé qui montrait les crocs tandis qu’elle soufflait en rugissant presque. Ta poigne mordait fermement sa tenaille afin qu’elle ne se reprenne enfin.

Plus disposée à rester tranquille, tu la lâchais alors qu’elle s’écartait vivement de ta silhouette pour s’éloigner un peu plus loin pour reprendre ses esprits. Ce fut à cet instant que Beckman se redressa en constatant les dégâts tandis qu’il se passait un doigt sur la joue en grimaçant. Elle l’avait explosé. Pourtant, si vous vous attendiez à ce qu’il s’en arrête là, vous vous trompiez largement. Sa fierté, sa dignité même pour aller plus loin, avait pris un sacré coup au flanc. Il était de réputation que ce flic avait l’arrogance surdimensionnée et il était bien hors de question de la laisser s’en tirer à si bon compte.

-Aaaah… Esther Esther… Agression physique sur un agent de police en plus d’être ton collègue, je ne te félicite pas. Tu sais que ça peut aller très loin ça ?
Un ricanement mauvais se déployait dans sa gorge, présageant que les hostilités étaient loin d’être terminées. Il s’essuyait ensuite le front en venant attraper un morceau de papier. Franchement, je te plains. Ça ne doit pas être facile d’être une instable mentale et psychotique. Est-ce que ton psy t’aide au moins ? Regardez-la ! Cette fille est complètement déboussolée ! criait-il en s’adressant à l’audience pour obtenir l’approbation des autres dans une humiliation totale, sincèrement, je m’inquiète pour toi. Si si, je t’assure. Ca n’a pas dû être facile de terminer à l’hôpital après ta mission. Tu étais déjà perturbée ma pauvre mais t’as dû en baver encore plus. Je pense vraiment qu’un aller à Arkham te ferait le plus grand bien pour te reprendre.

Les mots mordaient autant que la violence de Richardson. Il s’avançait ensuite vers elle tandis que tu lui barrais le chemin pour éviter une autre confrontation. S’il continuait, il finirait par crever la gueule ouverte.

-Arrête toi tout de suite, sifflais-tu entre tes dents sur un avertissement mais il ne semblait pas te prendre au sérieux. -Je ne fais que dire la vérité. Tu sais qu’elle ne voit plus sa fille à cause de ses excès ? Il n’est pas étonnant que le père de sa fille adorée lui refuse les visites. Avec une mère aussi instable et violente pareil, c’est bien normal. Il veut seulement la protéger et tu devrais faire attention à toi, Serena.

La claque mentale, piquante et mauvaise, venait s’abattre sur ta collègue. Tu n’étais pas tant au courant de sa situation personnelle pour ne pas t’y intéresser vraiment mais il t’était facile de deviner qu’il cherchait fort bien à lui faire du mal. Une attitude provocatrice qui ne manquait pas de l’ébranler au point même que tu te sentais de réagir sur cette amorce. Tu avais son schéma comportemental bien en tête et s’il y avait bien une chose que tu avais comprise, c’était que les humains étaient assujettis pleinement à leurs émotions. Tu redressais ainsi le menton, en t’assurant que ta camarade reste encore en retrait pour limiter les dégâts.

-Tu es un individu courbaturé par l’arrogance avec une trop forte estime de toi-même. Tu te penses supérieur seulement parce que tu as l’illusion d’être intouchable. Mais ce n’est pas le cas. Tu te demandes encore pourquoi Esther a réussi à obtenir son poste actuel ? Si Esther est ici en tant que détective, c’est parce que ses résultats sont supérieurs aux tiens. Certes, cela ne fait pas tout. Mais au-delà de ces faits concrets, tu n’as pas l’étoffe ni d’un détective ni même la substance d'un individu équilibré. Les gens ici craignent ou ignorent Richardson mais toi, ils se moquent quand tu passes dans les couloirs. Ils murmurent sur ton dos. Ils se rient de toi parce que personne ne t’apprécie. Les gens font souvent semblant pour faire plaisir ou pour avoir la paix. Il n’y a donc que toi ici pour penser que tu es le meilleur. Tu devrais te remettre en question, lançais-tu à l’intention du gaillard qui serrait la mâchoire. Tu savais qu’il s’agissait d’un point sensible qui rabattait sa fierté au rang de rien. Je préfère encore la fréquenter elle.

Ta sentence avait frappé, peut-être pas aussi salement que les deux autres mais ces propos avaient l’effet d’un katana venant se loger délicatement dans les côtes de ton interlocuteur. Ce dernier serra le poing sur ces brimades, avec la conscience certaine que s’il frappait à son tour, il serait tout autant mis sur la touche alors il se retint fermement sans manquer de te mépriser sur place.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyLun 5 Avr 2021 - 12:41

Riposte AcideFt Serena Ardwin - 24.02.17

Chaque coups qu'Esther portait à l'encontre de son adversaire était semblable à un coup de marteau enfonçant un clou toujours plus profondément dans sa sanité mentale. Il n'y avait ni remords ni sentiment cathartique à un tel déchaînement de haine et de violence. N'était ce pas cela le pire ? S'adonner à la violence, ou à la folie pure, tuer une personne, toutes ces choses immorales et inhumaines se doivent d'impérativement susciter une émotion. Qu'importe si cela fait du mal ou du bien sur le court, moyen, et long terme. L'important était de ressentir d'exprimer un sentiment et une émotion. Mais là, à cet instant, rien. Un électroencéphalogramme des émotions plat. Même cette haine sourde amoureusement enlacée dans une vengeance aveugle s'était envolée pour ne laisser que des acouphènes puis l'impression physique d'être sous une cloche.

Esther entendait le monde de manière étouffée, au travers d'un filtre qui atténuait les sons et rétrécissait sa vue à la manière d'œillères équines. Les coups se poursuivaient un bruit humide accueillaient les impacts tandis que le carmin nimbait tant la photocopieuse que le crâne dégarni de Beckman. A l'image d'un chien goûtant au sang ton corps, agissant indépendamment de ton esprit, se refusait d'arrêter. Il semblait y avoir qu'un objectif, un seul désir présent, le tuer. Fort heureusement, la main d'Ardwin posée sur l'épaule de la détective, puis sur son poignet, stoppait enfin toute velléité. Malgré ce regard qu'elle avait posé sur sa subordonnée, ces emprises étaient la fenêtre de tir pour Esther de reprendre possession de ses moyens.

Vivement, elle s'écartait de sa proie pour faire quelques pas en arrière. Le sang pulsait entre ses tempes à lui en générer une migraine de tout les instants. Sous les yeux tant des autres policiers, que celui de sa némesis, elle cherchait à tâtons ses pilules de Joy nichées au fin fond de ses profondes poches. Les yeux clos elle avait l'impression que les lumières blafardes des plafonniers l'aveuglaient. Enfin venaient la contre attaque de Beckman. Des mots qui l'assaillaient frontalement avec une force et une pénétration sans pareil. Il était aisé de faire perdre ses moyens à la détective. Les sujets étaient évidents et facile à aborder. Ses addictions, sa fragilité mentale, sa fille. Sa putain de fille ! Dès l'instant où cet être aussi abject que détestable abordait le cas de Chloë, Esther sentait le rouge lui retombait sur les yeux. La cartouche chambrée dans son arme de service lui pesait. Sa main directrice était comme pris de spasme musculaires et réflexes. Elle n'avait qu'une envie, une seule envie, c'était de se saisir de son pistolet. Sentir le grip gratter et épouser la paume de sa main. Relever la sécurité du pouce alors qu'elle levait le canon vers le crâne blanc luisant d'hémoglobine à la manière d'une cible de fête foraine. Presser la détente et ressentir tout le mécanisme s'actionner en un temps si court qu'il pouvait en paraître quasiment instantané. La détonation assourdissante dont les acouphènes seraient à cet instant précis si salvateurs. Mais le plus beau allait être son crâne perforé de part en part. Jusqu'à pouvoir apercevoir, si le temps s'arrêtait pour regarder au travers de ce tunnel, creusé par le fer assassin, au travers de cette caboche le mur repeint de sang, d'os et de fragments de matière grise. Un instant de rare et unique qui n'allait durer qu'une ou deux secondes d'une félicité absolue.

Néanmoins le geste ne venait pas. Stoppée nette par les paroles de Serena qui prenait la défense de sa collègue. Elle exprimait une vérité crue, froide, et immuable. Oui, tout le monde détestait Beckman. Ce dadais qui se pensait être une véritable superstar. Des états de services flamboyant qui lui octroyaient, à tord, la liberté de se montrer détestable avec tout son entourage professionnel, comme privé. Son teint, rougeaux sous les coups n'était pas un indicateur de la colère qui montait en lui. Touché au plus profond de son égo, deux, non trois fois, dans un laps de temps si court et si rapproché qu'il ne pouvait plus laisser tout ça impuni. Son poing se serrait et il tremblait de la tête aux pieds dans une colère qui peinait à contenir. Jusqu'à présent, il réussissait à être maître de ses émotions. Feintant l'ironie et la moquerie pour museler la violence physique au profit de la violence verbale. Mais là, acculé, il ne pouvait plus riposter par les mots. A courts de ces derniers il n'avait qu'une envie. Lui aussi il désirait en venir aux maux.

T'as de la chance Ardwin, et toi aussi Richardson. Je suis galant. Je ne frappe pas les femmes. Rétorquait-il d'une voix tremblante et courroucée. "Par contre, j'en resterai pas là. Faites d'ors et déjà vos cartons les pétasses. Vos carrières sont mortes, vous m'entendez... morte !" Ce dernier mot, ce doublé crié et non chuchoté, résonnait dans toute la pièce. Un instant théatrale qu'il voulait faire entrer dans les annales comme une sombre prophétie d'un Beckman triomphant de ses ennemies par les voies légales. Il enquêtait déjà, en sous-marin sur Esther. Maintenant il allait mettre les bouchées doubles sur la première et fouiner sur Ardwin. Déterminé comme jamais de faire tomber ses deux greluches qui osaient mettre en péril sa posture sur son piedestal.

Esther, quant à elle, aura profité de ce temps pour filer. Fendant la petite foule qui s'était rassemblait comme Moïse coupant la mer Rouge en deux. Le regard bas, elle ne supportait pas ceux qui se posaient sur elle et la suivaient dans son sillage. Il n'y avait guère besoin d'être très empathique pour ressentir le poids et le flot confus de ressentis qui se traduisaient dans ces dizaines de paires d'yeux scrutateurs et inquisiteurs. A la manière d'une adolescente, elle allait se réfugier dans les vestiaires de l'étage. Ses pas la menaient jusqu'aux lavabos, face à l'entrée. Elle tournait le robinet à fond et un filet d'eau brûlant s'échappait et éclaboussait la vasque en ferraille et les alentours. Esther s'aspergeait le visage plusieurs fois, jusqu'à se relever et apercevoir son reflet flou dans un miroir qui se nimbait lentement de buais. Derrière elle, à quelques pas de distance, une silhouette était discernable dans le reflet. La détective ne se retournait pas et restait silencieuse fixant indirectement cette personne présente dans la pièce.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyVen 9 Avr 2021 - 20:38

Si le chien ne mordait plus, cela ne l'empêchait pas d'aboyer très fort. Le molosse ouvrit la bouche à votre intention, prétextant la galanterie pour ne pas vous cogner en retour. Toutefois, le ton se fit moins assuré et plus tendu comparativement à son attitude arrogante habituelle. Il était évident qu'il valait mieux pour lui finalement qu'il ne se résolve pas à le faire. De un, parce que tu saurais cogner plus fort quitte à lui déboîter une épaule pour la retrouver à un endroit improbable et de deux, cela ne plaiderait clairement pas en sa faveur. Si cet agent était insupportable, il n'en était pas stupide pour autant. Il se servirait de cette déconvenue à son avantage. Si tu ne craignais pas particulièrement pour toi, la détective Richardson traversait une mauvaise passe en plus d'être reconnue pour son tempérament impulsif. Cette démonstration colérique, même si salvatrice sur le moment, pouvait la pulvériser en la mettant hors jeu dans des conséquences dramatiques. Néanmoins, tu avais osé prendre sa défense et cette simple intention avait lancé sur toi une missive toute fraîche qui pourrait bien te heurter à ton tour.

Tu le regardais s'éloigner alors qu'il ponctuait sa miséricorde sur un élan dramatique digne d'une scène de théâtre en faisant claquer sa menace sur le toit du GCPD comme une invocation de sa grandeur abîmée. Toutefois, il ne s'en sortirait pas à si bon compte. Si Beckman décidait de se dresser contre Esther, c'était une chose mais s'il devenait le caillou capable même de te détourner de ton droit chemin, c'en était encore une autre. Tu n'aurais aucun scrupule à lui adresser une bombe qui lui exploserait au visage, bien plus terrible que des coups de poing dressés dans sa mâchoire. Tu ne manquais nettement pas de moyens et tu n'hésiterais pas une seule seconde si tes paramètres titillaient la possibilité statistique qu'il te faudrait agir pour le neutraliser s'il en venait à nuire à ton objectif. Ton existence même incombait avoir ta place au sein de cette entreprise pour combattre le crime. S'il fallait t'arracher cette place, tu n'aurais plus de raison même de rester branchée à ta conscience artificielle. Une donnée vivace tout autant que vorace qui pouvait te mener à articuler une action cruciale pour l'évincer purement et chirurgicalement. Il s'embarquait donc malgré lui, dans une impasse qui ne manquerait pas de l'avaler s'il passait à l'action pour briser vos deux carrières. Esther restait un bon élément, nécessaire selon toi pour le bon fonctionnement des forces de police. Alors autant faire une pierre deux coups, cela rentrait amplement dans ton théorème bien ficelé.

La jeune femme ténébreuse se détourna ensuite rapidement, accablée par la situation, afin de se soustraire à ce désastre la tête basse. Tes prunelles lançaient un dernier jet de glace dans le dos du bipède qui se dirigeait vers les locaux des supérieurs. Si tes yeux étaient des haches, sa tête serait déjà par terre. Tu te décidais en fin de compte de suivre les pas de ta collègue qui s'évanouissait sur sa honte pour aller effacer sa présence dans les vestiaires en guise de refuge ultime. Tu poussais doucement les portes y menant pour venir te planter dos au mur, en face des lavabos, derrière le démon incarné du commissariat. Tu la sentais rivé ses deux billes noires sur ton reflet dans la glace. Ce moment se plongea sur un silence lourd avec pour seul bruit de fond le glouglou des robinets. Finalement, tu rompis le sortilège la première.

-Tu lui as donné un motif bien trop précieux pour te détacher du tableau à sa convenance.

Un aveu de faiblesse violent qui lui coûtera très cher de toute évidence. Tu songeais qu'elle en avait bien conscience.

-Nous allons être convoquées toutes les deux incessamment sous peu alors prépare toi, dictais-tu sur une neutralité platonique en te rapprochant pour te poster à ses côtés, sache seulement que j'ai encore des choses à faire ici. Toi aussi, certainement. Alors il ne s'agira pas de le laisser faire impunément détective Richardson.

La sentence était jetée comme un froid sibérien venant contaminer les poumons pour les geler de l'intérieur.


*******************

Beckman

Ces petites salopes ne paieront rien pour attendre. J'aurais ta putain de peau Esther, je t'en fais la promesse solennelle. Et ta copine en prendra aussi pour son grade juste pour avoir eu l'audace de se dresser devant moi en plus de te défendre. Et tu culpabiliseras bien comme il faut parce que tout ceux que tu fréquentes finissent toujours mal par ta faute. Tout ce que tu touches, tu le brises. T'es qu'un attire merde qui pose problème à chacun des gens de ton entourage. Un poison qui s'écoule lentement pour venir empoisonner les autres. T'as vraiment cru que t'allais pouvoir t'en sortir cette fois-ci ? Tu viens exactement de me donner ce dont j'avais besoin : un prétexte. Ca avait mis du temps à venir, entre mes rumeurs, mes propos déplacés, mes commentaires acides mais t'as fini par franchir la ligne rouge. Ca pouvait pas mieux tomber ! La limite que tu viens de dépasser te jettera droit dans le caniveau. Tu ne méritais pas. Tu ne méritais pas ta place ici et tu ne tarderai pas à le comprendre. T'étais terminée, finie. J'allais enfin prendre ce qui me revenait de plein droit ! Tu reprendras ta vie misérable en te rendant compte à quel point t'es inutile et que personne ne viendra te sauver. Parce que t'es seule, toute seule. Il suffisait seulement de remuer un peu la merde et de t'en faire sentir l'odeur pour que tu l'expérimentes correctement !

Je filais vers le bureau du lieutenant Bullock en manquant de percuter ceux sur mon chemin sans prendre la peine de m'excuser. Ma tête me faisait atrocement mal mais je prenais le temps de jauger un peu mon état rapidement en passant devant une glace. J'avais une sale gueule mais elle était parfaite pour ma complainte. Je bouillonnais intérieurement comme un volcan prêt à déverser son courroux sur ces pétasses. Mes mains tremblaient si fort sous l'excitation défigurée et ma colère. J'arrivais quelques instants plus tard devant la porte de Bullock. Je marquais un temps d'arrêt. Puis je pris une grande inspiration en craquant ma nuque à gauche, puis à droite, sur un échauffement singulier avant la tempête et toqua à sa porte. Une voix grasse me fit écho pour m'autoriser à entrer. Je m'invitais directement en prenant un air sinistre tout en me tenant la mâchoire sur une expression alarmée et déboussolée, la voix entrecoupée d'une panique feinte.

-Lieutenant Bullock... Je... Je... Désolé de vous déranger mais nous avons un problème. Une urgence même. Esther Richardson a complètement pété un câble ! Et... Et... Sa collègue Serena Ardwin a assisté à la scène sans bouger ! Regardez dans quel état elle m'a mis ! Je désignais ma face explosée par ses attaques agressives. Elle m'a collée un ordinateur portable dans la tronche avant de me fracasser le crâne contre la photocopieuse en me frappant sans s'arrêter. Je... Je crois qu'il faut que je me pose là.

Un vrai acteur professionnel, même si je sentais que l'adrénaline ne suffisait pas tant à me faire debout. Le sang battait mes tempes et je souffrais le martyr. Une réalité vraie qui s'ajouterait nécessairement à sa peine.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyLun 12 Avr 2021 - 16:49

Guerre intérieure

Je planchais sur la paperasse, on avait eu pas mal de nouveaux officiers récemment, je sais pas si c’était les articles élogieux, le passage de tous ces flics à la radio ou la campagne de pubs de recrutement mais en tous cas les recrutement s’entassaient sur mon bureau et si j’étais content de voir du sang neuf le côté bureaucratique de la chose commençait sérieusement à me les briser menu. J’allumais un cigare, et je me servais un verre de Red Breast, j’avais besoin de me détendre un peu, et puisque j’avais perdu pas mal de poids je pouvais me permettre quelques écarts.

Mais une merde ne vient jamais toute seule, l’inspecteur Beckman déboulait en furie dans mon bureau, il avait la gueule en sang et arrêtait pas de gueuler sur Richardson. Apparemment elle avait complètement vrillé et elle lui avait bien pété les dents, en tous cas il était pas beau à voir. D’un côté ça me faisait plaisir, je pouvais pas encadrer sa gueule de sale con, mais d’un autre Richardson déconnait à plein pot là. Entre le coup du dealer, la façon dont elle avait réagi au mariage Wayne et toutes les conneries qu’on me rapportait à son sujet j’allais pas pouvoir la couvrir longtemps. Et puis si elle commençait à castagner nos propres gars ça allait trop loin, et ça devenait trop visible aussi, j’allais devoir en parler à Gordon si elle continuait, voire même aux services internes. J’étais fidèle à mes gars mais je voulais pas revivre l’enfer des accusation de flic corrompu, surtout que je me tenais à carreau depuis un bon moment. Ça aller chier sévère, pour tout le monde là. Je sortais dans l’open space et je croisais l’officier Pimento, l’ancien coéquipier de Kent avant qu’il ne me rejoigne à la spéciale.

«Pimento va me chercher Richardson et Ardwin, et qu’elles se magnent le cul, j’ai vraiment pas que ça à foutre.»

Je retournais dans mon bureau pour parler à Beckman. Il fallait sérieusement qu’il aille se faire soigner.

«Beckman tu files à l’infirmerie et tu reviens aussi sec. Quand tu reviendras tu attends que j’ai fini, tu patiente dehors, et si je suis encore avec Ardwin et que tu dois rester avec Richardson pas de vagues, sinon ça va chier.»

Quelques minutes plus tard Ardwin et Richardson étaient devant la porte de mon bureau, le regard d’Esther était vide, soit elle était encore sous le coup de la colère, soit elle comprenait que cette fois elle allait en prendre pour son grade, les deux peut être.

«Ardwin tu rentres, Richardson tu attends là, Beckman risque de remonter de l’infirmerie, tu as pas intérêt à faire chier qu’on soit bien d’accord.»

Serena rentra après moi dans mon bureau, une épaisse chape de fumée bleutée flottait au plafond, je l’invitais à s’asseoir avant de lui poser mes questions.

«Bon raconte-moi, il s’est passé quoi exactement ? Tu oublies aucun détail. J’ai besoin de comprendre exactement ce qu’il s’est passé avant de prendre mes décisions.»




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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptySam 17 Avr 2021 - 20:20

Pimento trottinait dans les couloirs du GCPD, dans l'intention sûrement de faire une nouvelle connerie alors qu'il tenait derrière lui, une bombe à chantilly dans l'optique de faire une victime sous le signe d'une blague douteuse. Toutefois, il fut vite interrompu dans sa frénésie puérile lorsque le lieutenant Bullock lui tomba dessus pour lui commander d'aller vous chercher. Le jeune homme se stoppa net et opina d'un signe de tête étonné à sa requête ferme : il sentait bien que quelque chose de mauvais venait de se produire alors il ne chercha pas à faire le guignole cette fois-ci. Il s'exécuta ainsi rapidement pour venir vous trouver dans les vestiaires.

-Hey les filles. Bullock vous demande de venir immédiatement à son bureau. Magnez-vous, il est vraiment remonté le bestiau.


Tu glissais un regard entendu vers Esther en lui accordant un signe de tête avant de t'élancer la première sur une démarche rapide, le menton droit et les rétines pénétrantes à mesure que tu te rapprochais du bureau. Il était clair que vous devriez rendre des comptes et tu fus désignée pour t'exprimer avant la détective. Richardson devait donc patienter devant la porte, la tête basse et la mine renfrognée sûrement à l'idée de recroiser l'enfoiré qui avait osé la tailler de ces propos injurieux à l'égard de sa fille, plus qu'à sa propre gouverne, mais également dans la suspicion de se faire éclipser.

Tu ne fis donc pas prier pour t'avancer et refermer derrière toi. Dans ce lieu clos, une vape brumeuse stagnait comme une mer immobile suspendue dans le temps. Tu franchissais ce mur vaporeux pour te tenir droite devant ton supérieur qui réclamait ta version. Rapidement, tu te lançais dans une explication optimale et précise.

-Je me trouvais à la photocopieuse pour remplir un dossier et Beckman m'a interrompue jusqu'à mon bureau. Il s'est montré grossier. Mais il s'agit d'une habitude dont vous avez connaissances et que je n'ai pas besoin de vous apprendre -sa réputation le précède. Nous en venons ensuite à l'intervention de la détective Richardson qui s'est saisie d'un ordinateur portable pour le frapper directement à la mâchoire. Elle l'a ensuite attrapé à la nuque en le poussant pour le cogner, cinq fois, le crâne contre la photocopieuse. Les autres se sont rassemblés autour du conflit, sans réagir. Ensuite, Esther s'est mise à le frapper à plusieurs reprises au visage, huit fois précisément. J'ai dû intervenir pour qu'elle arrête. J'ai également dit à notre collègue la vérité que tout le monde pense à son sujet. Soit : qu'il avait une trop forte estime de lui-même et qu'il se croyait intouchable en se permettant des frasques alors qu'il n'est supérieur à personne. J'ai ajouté également que personne ici ne l'appréciait et qu'Esther méritait bien plus son poste que lui. Il n'a pas aimé.

Voilà pour l'introduction de l'histoire.

-Par la suite, Beckman s'est montré particulièrement médisant en prétextant s'inquiéter pour elle. Qu'il lui fallait aller à Arkham pour son bien, qu'elle n'était pas en état de travailler, en s'attirant l'approbation des spectateurs présents. Il a ensuite enchaîné sur sa fille, en précisant qu'il était normal qu'elle n'obtienne pas les visites car elle se présente comme une mère violente et instable. Suite à cela, Esther est partie se réfugier dans les toilettes sans rétorquer.

Tu te stoppais en le toisant de tes faisceaux lumineux.

-Lieutenant Bullock. Je tiens à préciser selon mes analyses que Beckman voulait consciemment heurter moralement notre détective dans ses derniers retranchements afin de la pousser à fauter. Il s'agit d'un harcèlement moral évident. Les conséquences ne sont que les résultats de ce qu'il a semé à base de rumeurs, d'humiliations et d'attaques morales. Personne ne peut l'ignorer. Et l'événement récent qu'a subi Esther l'a fragilisé, par conséquent, elle a manqué de contrôle.

La logique invoquait que chaque individu avait ses limites psychiques et une fois ces barrières franchies, il craquait. La détective Richardson et Beckman avaient donc fait les frais de cette évidence naturelle et humaine de façon violente et brutale. Rien de bien surprenant, à tes yeux.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyDim 18 Avr 2021 - 11:44

Riposte AcideFt Serena Ardwin & Harvey Bullock - 24.02.17

Récupérées par Pimento, Esther et Serena se dirigeaient vers le bureau du Lieutenant Bullock, supérieur hiérarchique direct de la détective. Bien qu'elle semblait prendre conscience de son acte pendant qu'elle regardait son visage déformé dans le miroir des vestiaire. La route vers le bureau ressemblait à un véritable chemin de croix.

L'estomac se serrait et semblait presque s'auto-dissoudre dans une folie furieuse d'en finir vite afin de ne pas avoir à faire face à ses responsabilité. Des idées folles de fuites traversaient son esprit. La peur, la crainte, la vulnérabilité, étaient les seuls sentiments qu'elle ressentait à l'instant *t*. Le tout saupoudré d'une paranoïa aigue de sentir poser sur elles tout les regards qui la suivaient. L'esprit sous une chape de plomb semblait comme interdire tout son accentuant ce profond malaise. Des yeux scrutateurs qui la fixaient, un silence de mort, et une situation catastrophique. Elle avait tout pour péter définitivement une durite.

Serena était la première à entrer. Esther, blême, le visage traduisant à la perfection ses peurs, avait essayé de l'attraper par la manche dans un geste désespéré pour ne pas la laisser seule. Mais peine perdue, une action trop tard. Ses doigts se refermaient dans le vide, à quelques millimètres d'attraper le tissus des vêtements.

L'attente était longue. Les secondes s'étiraient à l'infini. Esther se déplaçait comme un lion en cage devant la porte du bureau. Au travers de la vitre floue du bureau, il était possible de voir sa silhouette passer et repasser. Encore et encore. Arrivait enfin, semblable à l'approche d'un danger, Beckman. Un pain de glace écrasé sur son visage. Malgré la douleur qui le tiraillait son sourire était triomphant et ses yeux se rétrécissaient en petites billes moqueuses quand il les posait sur Esther.

Il avait reçus l'ordre de ne *pas faire de vagues*. Bien sûr qu'il n'allait pas en faire, pas ouvertement. James avait plus d'un tour dans son sac pour se qui était de faire du mal à autrui directement ou indirectement. Avec nonchalance, il se posait contre le mur et sortait son téléphone portable. Sa stratégie était de feindre l'indifférence et de jouer les insupportables. Au grés de son évolution sur les réseaux sociaux et internet, il prenait grand soin de tout commenter ouvertement. Des rires, des sifflements et des petites remarques orales sur tel ou tel chose.

Pour Esther chacun des sons qui sortaient de sa bouche étaient comme des coups de marteau qui enfonçaient des clous toujours plus profondément dans ses tempes. "Je pense m'offrir une nouvelle bagnole pour ma promotion à l'unité Gordon." Disait il directement, par des moyens détournés, à Esther. "Tu penses que je devrais prendre une Ford ou une Dodge ?" S'en était trop, Esther s'approchait les poings serrés prête à entamer le round deux avant que ce dernier ne l'arrête. "Ntntnt, mais il te prend quoi *Richardson* ?" Son nom de famille était dit d'une façon telle que ça sonnait comme une insulte. "Le Lieutenant Bullock il a dit qu'on doit pas faire de vagues. Tu voudrais pas décevoir, encore, ton Lieutenant chérie, hein ?" Il disait cela d'un ton abrutissant, comme s'il s'adressait à une enfant lente d'esprit. "Je peux plus parler à celle avec qui je suis marié en visio, *Richardson* ?" Beckman étirait un sourire suffisant, malgré la douleur qui perdurait à le tirailler. "Aller, *Richardson* Tu vas à côté de la porte et tu attends sagement ton tour. Tu seras mignonne, pour une fois."

Tout bouillonnait en Esther. Dans des rêveries éveillées elle s'imaginait prendre son arme et vider son chargeur dans le buste de cet enfoiré. La haine viscérale qu'elle éprouvait pour lui franchissait les limites humaines. Mais il avait raison et c'était le pire. Il ne fallait faire de vagues. Elle retournait à sa position initiale sans le quitter du regard. Il savait qu'il avait l'ascendant sur cette bataille et en jouait. Il chauffait la détective à blanc pour qu'elle se mette joyeusement en porte à faux face au Lieutenant Bullock.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptySam 24 Avr 2021 - 13:25


Le retour du Bulldog

Richardson avait joué avec le diable une fois de plus, bien sûr Beckman était un trou de balle, j’avais eu plusieurs fois vent d’agissements de la sorte de sa part, et depuis la création de l’unité Gordon des bruits de couloir rapportaient qu’il harcelait presque Richardson. Mais elle en était venue aux mains, et si ça arrivait avec un suspect, pire un suspect innocent. Je devais clairement tirer le signal d’alarme, j’aimais pas cette partie du travail, mais de toute évidence là il le fallait.

J’écoutais l’explication d’Ardwin de bout en bout, Esther l’avait protégée, je pouvais faire passer ça à la trappe sans trop d’emmerdes, elle s’en sortirait avec un blâme et on en parlerait plus. Mais je devais la mettre en garde, entre ça, les rapports de violence démesurée pour le mariage Wayne par exemple ou encore cette histoire avec le dealer que de Vinta m’avait rapporté. Pareil il se disait au commissariat que Richardson avait un souci avec les pilules tranquillisantes, ce que le témoignage de de Vinta semblait corroborer. Putain mais quelle merde, c’était la dernière fois que je laissais trainer une affaire comme ça, parce que je craignais de parler à un de mes gars par affection. Je devais mettre les points sur les i à tout le monde, en commençant par moi. C’est toi qui es en charge de la brigade des crimes majeurs, c’est toi qui es en charge de l’unité Gordon, il va falloir te réveiller tocard. Comporte-toi en chef un peu, t’es pas le copain de tout le monde, t’es leur supérieur. La vérité c’est que j’avais peur, une fois que j’étais tombé pour mes conneries les trois quarts des gars m’avaient tourné le dos, et aujourd’hui je ne voulais pas que ça recommence, j’avais peur d’être à nouveau abandonné. Mais c’était différent, j’étais entouré désormais, ils étaient peu nombreux mais je pouvais compter certains des gars du central comme des amis. Mon vieux Bullock, l’heure est venue de te comporter en Lieutenant.

«Bon Ardwin j’ai bien écouté ce que tu avais à dire, je vais te confronter aux deux autres un par un, on va commencer par Richardson»

Je m’avançais vers la porte pour ouvrir quand j’attrapais des bribes de la conversation entre Esther et Beckman. Immonde enflure, il la cherchait, il faisait tout pour la faire sortir de ses gonds en pensant que je prendrais son parti. Putain c’était trop, les gars allaient vite se rappeler pourquoi on m’appelait le bulldog ici. J’ouvrais la porte en trombe et j’attrapais Beckman par le col pour le trainer dans mon bureau.

«Ardwin dehors, maintenant.»

Je plantais Beckman sur une chaise, et je relâchais ma prise. Il reprenait sa respiration l’air hébété, en me fixant.

«Que ce soit bien clair pourriture, des tocards comme toi j’en veux pas dans ma brigade, t’as plutôt intérêt à filer droit, si j’ai le moindre rapport te concernant, même une rumeur autour de la machine à café je te rétrograde à la circulation plus vite que je t’ai posé sur cette putain de chaise. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? L’unité Gordon c’est mort pour toi, tant que je serai à sa tête on prendra que des gars intègres et toi tu l’es pas. Et tu peux aller voir Jim autant que tu veux, je te jure que j’ai deux ou trois choses à lui expliquer à ton sujet. Donc pour ton attitude d’aujourd’hui tu prends un blâme et ton dossier va être posé en priorité sur le bureau de Montoya. T’as merdé Beckman, c’est Richardson qui aurait du ramasser, mais t’as pas pu te retenir, il a fallu que tu joues au con, il a fallu que tu fasses le malin juste devant la porte de mon bureau. Tu sais quoi ? Même si t’étais droit t’es probablement trop con pour faire partie de l’unité. Maintenant tu te casses de mon bureau immédiatement et tu me fais rentrer les deux autres, et que j’entende plus parler de toi jusqu'à ma putain de retraite.»

J’avais littéralement hurlé sur lui, je savais bien que la moitié de la brigade m’avait entendu mais j’en avais rien à foutre, il fallait remettre les pendules à l’heure.


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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyMar 27 Avr 2021 - 15:20

Riposte acideJames Beckman & Serena Ardwin - Esther Richardson - Harvey Bullock
10.04.2017 G.C.P.D


Bordel de merde, mauvais timing. L'autre lieutenant me prenait en flagrant délit de provocation passive agressive sur l'autre pute psychotique. Et me voilà dans son bureau à me faire réprimander comme un gamin devant le proviseur. S'il pensait sincèrement m'impressionner avec sa grosse voix de bouffeur de donuts il se carrait le poings dans le fion jusqu'à la glotte. Mes lèvres restaient closes car je ne désirai pas lui balancer mes quatre vérités sur l'état de la corruption dans ce commissariat et toute cette institution. Mais ce serait griller ma couverture plus que de raison. Là j'avais attiré le feu sur moi, j'étais même prêt à me faire crucifier comme le putain de Christ sur sa croix.

Bullock par ses râleries confirmait une chose : C'était un salaud de première qui restait ripou jusqu'aux os et il enculait à sec cette merde qu'est James Gordon. Voilà se qu'est le G.C.P.D maintenant ? Un mafia digne de l'administration politique où seul les amis peuvent avoir des places au soleil et les vrais, les flics honnêtes et intègres comme moi, comme d'autres, on pouvait se brosser ? Baisser mon froc face à ce connard, jamais de la vie. J'étais prêt à rendre ma plaque mais ça leur ferait trop plaisir à tout ces empafés qui voulaient ma chute. Ils me voient désormais comme un danger, une vraie épine dans leur pied, et ils cherchent désormais à me faire taire en me menaçant de me mettre au placard, à la circulation. Je vais les prendre à contre pied et rentrer dans les rangs. Je serai le serpent qui se glisse sous les couettes pour mordre et répandre son venin. Le loup dans la putain de bergerie.

"Compris, lieutenant." Disais je, la voix tremblante. Merde qu'est se qui me prend ? Oh Beckman, ressaisi toi putain tu vas pas chialer devant ce gras du bide ?! Ah non, je comprenais mon propre mindgame. Je jouais les fragiles et les touchés pour donner l'impression qu'ils m'avaient fait mettre genoux à terre. Mais Beckman est plus fort que ça. Beckman est un putain de phénix tocard ! Et je reviendrai d'autant plus fort et je prendrai ta putain de place !

Je sortais du bureau. L'ambiance était mortifère, tout le monde me regardait. L'autre con avait gueulé fort pour le théatre et le spectacle. Bien joué du con. Mais je gonflais le torse et je gardais le menton haut. Je posais un regard sur les deux putes mal baisées. Et je leur adressais un "A vous." glacial. BAM ! Dans leurs dents. Beckman t'es vraiment le meilleur. Tout dans le style. Un véritable One-liner. Je balançais ma petite punchline avec brio et je me retirais comme un prince.

Arrivé dans les vestiaires, j'ai laissé couler des larmes d'homme. Car ces enfoirés avaient touché le mâle que je suis en plein coeur. Je suis touché, j'ai perdu cette bataille. Mais je compte me venger et ça sera terrible. Je vais déjà m'occuper de ce connard de Kent. Je vais tout les briser, un par un. Je vais réussir à l'atteindre par le biais de Pimento ce sale junky de merde.

Aller Beckman, on se relève on avale la pilule et on y retourne...

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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyMar 4 Mai 2021 - 1:42


La morsure du Bulldog

Il avait passé tout le temps que j’avais, moi, passé à hurler sur lui à me fixer comme un merlan frit. Il avait l’air de cogiter, j’aimais pas ce genre de trou du cul, ils sont mauvais comme la gale quand ils sont acculés. De toute évidence il fermait sa gueule parce que j’étais son supérieur mais j’étais sûr qu’il allait essayer de m’enfler. De toutes manières il prenait un blâme et dès que j’aurais tiré le fin mot de cette histoire j’avertirai les Services Internes, après tout j’avais été coéquipier avec Montoya à nos débuts, je lui faisait entièrement confiance pour être juste et impartiale dans ce genre d’affaires. J’avais besoin d’entendre la version de Richardson, je voulais pas que cet empafé de Beckman s’en sorte indemne. Le plus j’avais contre lui, le plus je pouvais en envoyer à Renée, le moins il pourrait casser les couilles au reste de mes gars par la suite. C’était ma cible prioritaire au GCPD et je comptais pas le lâcher, c’est pas pour rien qu’on m’appelle le Bulldog au central, quand je mors je desserre pas la mâchoire.

Il se barrait de mon bureau l’air bravache mais au moins il avait fermé sa gueule. Une fois que j’avais arrêté d’aboyer le silence était devenu lourd sur l’open space des crimes majeurs, un silence de mort, presque palpable. C’est à dire que si j’ai l’habitude de râler c’est tout de même assez rare que je me mette en colère, et les gars savent pertinemment que quand c’est le cas c’est qu’il y a une couille quelque part. En sortant il avait juste lancé un «À vous» mouillé d’acide à Richardson et Ardwin. En même temps il valait mieux pour lui qu’il fasse profil bas pour le moment, avec ce que je venais de le chopper de faire s’il recommençait sous mon nez il prenait un mise à pied des familles et il allait comprendre comment je m’appelle cet enfoiré.

Les filles rentraient dans le bureau Ardwin avait l’air de ressentir que dalle à son habitude, elle était pas super expressive, peut être qu’elle avait un Asperger. Elle était super analytique et ne faisait jamais aucun transfert émotionnel, je suivais son dossier de près puisqu’elle avait demandé à être affectée aux Crimes Majeurs une fois qu’elle serait passée Sergent. Elle avait de bons résultats même si elle avait des méthodes radicalement opposées aux miennes. J’étais un intuitif un passionnel et elle était logique et calculatrice. J’attendais beaucoup de sa montée en grade.

«Ardwin, je sais que tu analyses tout, c’est uen de tes forces d’ailleurs si tu veux mon avis. J’aimerais que tu rentres dans les détails concernant Beckman, tu m’as dit qu’il se montrait régulièrement grossier, j’aimerais en savoir plus, je suis en train de constituer un dossier à charge et ce salaud a intérêt à vite arrêter son petit jeu parce qu’il va prier que je le laisse à Montoya s’il continue de m’emmerder comme ça.»

Richardson, elle, avait l’air abattue, en même temps j’avais beau l’apprécier je ne pouvais pas passer à la trappe le fait qu’elle ait défoncé Beckman à coup d’ordinateur portable comme ça, a fortiori devant des témoins.

«Richardson, avant toute chose je veux le détail complet de ce qu’il s’est passé entre Beckman et toi, je veux dire depuis el début pas juste aujourd’hui. Ensuite je veux plus de détails sur ce qu’il a fait aujourd’hui, et enfin on passera à toi après ça. T’en fais pas j’ai bien entendu son petit jeu devant toi quand je suis venu pour te chercher et je sais très bien que c’est un connard, mais tu as tout de même été trop loin et tu le sais. Enfin d’abord Beckman, c’est lui ma cible à cette heure.»


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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyVen 7 Mai 2021 - 15:02

Riposte AcideFt Serena Ardwin & Harvey Bullock - 24.02.17

La présence d'Ardwin aux côtés de la détective la rassérénait quelque peu. Reprenant légèrement des couleurs mais restant toujours dans un mutisme complet elle tâchait de comprendre elle même l'étendue de son geste. Toutes les questions que l'officier pouvait lui poser restaient sans réponse. Prisonnière de sa bulle ce n'était que le "A vous" de Beckman qui la sortait de sa torpeur intérieur. D'un pas légèrement chancelant elle se dirigeait enfin sur l'intérieur du bureau de Bullock. Elle l'avait entendu hurler et s'époumoner un bon coup sans que ça la secoue réellement. Cela ressemblait plus à un bourdonnement. Toutefois, là, devant le supérieur et le fait accompli elle prenait conscience de toute la gravité de la situation.

Néanmoins contre toute attente, bien que le ton du Lieutenant était froid et emprunt de l'autorité qui était la sienne, ses mots sonnaient comme un soutien à ses oreilles. De quoi lui réchauffer le coeur et la rassurer quelque peu face à ce problème de taille.

"Faire l'inventaire." Disait elle enfin après un très long silence avant de se replonger dans un interminable mutisme. Qu'est se que Beckman lui avait fait depuis le début. La belle affaire. Elle pouvait aller plus vite et plutôt évoquer se qu'il ne faisait pas mais l'heure n'était pas à l'humour aussi caustique soit il. "Rien de plus que de la jalousie et des guerres de clochets, Lieutenant." Annonçait-elle d'un ton neutre. Dans la réalité des faits c'était vrai en surface. Mais cette phrase là desservait totalement Esther elle devait justifier son propos. "L'inspecteur Beckman a très mal pris mon ascension au sein de l'unité Gordon. Il assure que cette place lui revenait de droit." Concrètement c'était tout. Beckman n'était qu'un con jaloux et qui accusait mal le coup de s'être fait ainsi évincé au profit d'autres membres du G.C.P.D bien moins émérites à ses yeux. Elle pouvait parler aussi du véritable harcèlement moral qu'il faisait peser sur ses épaules. Des réflexions à répétitions qu'elle subissait. Malheureusement Beckman n'était pas le seul et elle ne désirait pas s'aventurer sur ce terrain là.

Alors elle en venait sur son geste. "Je ne sais pas, lieutenant. Je ne comprend pas mon geste. Quand j'ai entendu, puis vu, Beckman j'ai vu rouge... si rouge. Je n'avais qu'une envie c'était de le défoncer." Ses paroles étaient assez érratiques, la détective se grattait intensément les bras et la tempe. Comme si elle essayait de chasser des vermines ou de se rappeler quelque chose. "Je ne sais pas pourquoi mais... J'ai l'intime conviction qu'il est lié à ma présence au Gotham Plaza le quatorze février dernier... Mes souvenirs sont très flou d'avant ce moment. Mais quand je l'ai vu, c'était clair comme une certitude."

Esther avait l'impression de passer pour folle à lier. Elle regarder le Lieutenant et l'Officier l'un après l'autre, attendant leurs avis et la suite des évènements.

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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyMar 11 Mai 2021 - 20:10

Riposte acide ♦♦♦ Esther & Bullock & Serena Tu ne te fis pas prier pour laisser la place à Beckman qui contre toute attente, s'il s'était montré plutôt confiant dès le début, changea radicalement d'expression au visage colérique que lui envoyait le lieutenant Bullock. Toi-même tu l'avais entendu faire le malin alors que ton supérieur s'était approché de la porte pour ouvrir. Il était presque dommage de mettre tant d'efforts pour nuire à quelqu'un et d'échouer aussi lamentablement à un fil de la réussite. En tout cas, il s'était radicalement attiré les foudres de la hiérarchie présente. Il n'y avait qu'à voir de quelle manière il fut accueilli dans son bureau, c'était presque comme s'il s'était fait littéralement aspiré à l'intérieur sous l'impulsion de la morsure du communément appelé « Bulldog ». Tu rejoignais donc Esther dehors dont le teint était aussi livide qu'un cadavre. Elle semblait si perdue, si déconfite, si... vaincue ? Tu n'avais jamais eu l'occasion de la constater dans un tel état. D'habitude, elle était la première à sortir des sarcasmes ou à épingler de ses mots les interlocuteurs qui oseraient bien la défier. Mais là, seul le silence se faisait le maître de votre dialogue. Tu tentais bien d'ouvrir le dialogue, mais tu ne recevais qu'une bouche cousue par la torpeur. Tu n'insistais donc pas, profitant seulement des hurlements du lieutenant qui jaillissaient à travers les murs de son bureau. Beckman passait véritablement un sale quart d'heure mais ce n'était qu'un juste retour de bâton, en espérant qu'il ne vienne pas frapper la détective au passage.

La porte s'ouvrait quelques instants plus tard et malgré la contenance dont faisait preuve le bougre, tu le sentais relativement fébrile. Néanmoins, tu l'ignorais alors qu'il passait à côté de vous pour s'esquiver et Bullock vous fit appeler certainement pour bien remettre les choses au clair. Et puis, Richardson devait parler. En tout cas, le lieutenant avait l'air décidé de faire la misère à cet homme tandis que tu hochais brièvement la tête à ses instructions. S'il lui fallait une liste d'actions inappropriées de sa part, alors tu lui la livrerais sur un plateau d'argent. Si cela pouvait t'éviter une malheureuse déconvenue comme la menace qu'il avait faite sonné sur vous dans l'optique de vous faire virer, cela te convenant amplement : il s'agira de t'économiser dans l'intention de le pulvériser en plein vol. Les gens ne savaient pas à quel point internet demeurait un outil puissant, pourtant ils l'utilisaient tous les jours. Quelle inconscience. Mais tout d'abord, tu devais faire un bref rapport de tous les faits désobligeants de cet abruti.

-Il est réputé pour ses propos et ses gestes déplacées envers la gente féminine. Il passe également son temps à mépriser les autres gratuitement à travers des remarques qui n'ont pas lieu d'être. Madame Taylor, la femme de ménage en est un exemple parmi d'autres. Il s'amuse à compromettre son travail dès lors qu'elle a effectuée ses tâches en renversant un café consciemment ou laissant des détritus sur sa table pour lui commander de venir les jeter. Si elle ne s'est pas plainte, c'est parce qu'il l'a dissuadé de le faire. Beckman est un homme qui fonctionne par la crainte et la terreur. Ses actions ne visent qu'à se mettre sur un piédestal ou pour humilier, que ce soit par intérêt ou par satisfaction de se sentir puissant. Son ego parle bien trop fort. Son état d'esprit est également répréhensible compte tenu de ses commentaires homophobes dont il ne se cache pas et je le soupçonne également d'être raciste. Il suffit de voir le comportement qu'il accorde aux éléments racisés en prétextant l'humour. Toutefois, si les gens se plaignent, ils ne le font que tout bas parce qu'ils ont peur des conséquences. Donc personne ne fait rien.

Tu aurais bien des exemples de ce que ce type pouvait vociférer comme grossièretés à travers les lamentations de tes collègues mais tu n'étais pas une colporteuse.

-Il a également menacé de nous faire virer. Cela ne date pas d'hier concernant l'agent Richardson puisqu'il attendait seulement la bonne occasion pour que cela puisse se faire en lui mettant soigneusement la pression dès qu'il en avait l'occasion. Quant à moi, je suis une cible seulement pour l'avoir confronté et cet homme a la volonté plutôt bien accrochée pour parvenir à ses fins.


Le silence tomba sur le plancher, le temps que le supérieur puisse en prendre notes. Ce fut ensuite au tour de la détective de prendre la parole en reprenant au passage son esprit. Mais pas assez à ton goût. Où était-donc passée la femme combative, qui prenait en étau rien qu'à la force de ses joutes verbales ? Ses propos étaient creux, désorganisés. Tu mettais cela sur le compte du choc, elle n'avait pas l'air de réaliser sa position ni même son acte comme si sa frénésie de tout à l'heure n'avait été qu'une parenthèse engendrée par un pilotage automatique de son inconscient. Et puis, ses dernières paroles te fit pivoter la nuque dans sa direction. Que venait-elle de dire ? Était-elle réellement entrain d'insinuer que Beckman avait un lien à la source de son calvaire ? Il t'en faudrait plus pour déceler ce qui pouvait être tangible. A cette nouvelle, tu ne cachais pas ton intrigue.

-Raconte-nous Esther. Qu'est ce qui te donne l'impression que Beckman était bien lié à ta présence, là-bas ? Il nous aiderait beaucoup que tu puisses reposer le contexte qui te procure cette intuition. Ne te précipite pas surtout, prends ton temps.

Tu savais que cette épreuve avait été difficile pour elle et que sa langue serait difficile à articuler autour de cet événement. Tu estimais donc qu'il te fallait être prévenante à son égard pour lui permettre de parler. Simple logique humaine, il était inutile de la brusquer.

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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyMer 12 Mai 2021 - 15:26


La fin de Beckman ?

Bon de toute évidence Beckman était une ordure de la pire espèce. Non pas que j’en doutais une seule seconde, mais leur témoignage venait corroborer ce que j’avais pressenti en le voyant se pavaner devant Richardson comme s’il avait réussi à la faire virer. Tout en écoutant ce qu’Esther avait à raconter, c’est à dire pas grand chose, j’envoyais un message à Jim pour lui dire que je virais Beckman des crimes majeurs. On était une brigade constamment sous pression, toujours dans l’urgence, sur des actes particulièrement horribles. Si le boulot de flic était compliqué à Gotham, il était presque intenable dans ma brigade, hors de question que je laisse un connard de trou de balle dans son genre foutre plus de pression sur le dos de mes gars. J’étais leur lieutenant et c’était à moi de les protéger. Ardwin enchainait me parlant de racisme et d’homophobie, des maux bien trop présents dans la police et que je comptais bien bannir au moins de ma brigade, on était là pour protéger et servir, et c’était valable pour tout le monde, la Justice c’est pour tous les Gothamites, pas juste pour quelques mâles blancs hétéro privilégiés. J’envoyais donc un texto à Montoya, en précisant tout le CV présumé du bonhomme et en insistant bien sur les remarques racistes et homophobes. La pauvre avait souffert du racisme toute sa putain de vie, et elle n’avais jamais osé révéler sa sexualité au commissariat par peur des mêmes brimades, elle allait particulièrement se faire un plaisir pour enquêter sur cette ordure. Mais elle resterait intègre, elle n’aurait pas de préjugés, contrairement à moi elle arriverait à faire son travail sans biais même avec un pourri comme ça. À sa place j’aurais juste mis un grand coup de boule à Beckman et il serait allé se faire mettre. En tous cas le voilà bien niqué, il avait voulu faire virer certains de mes gars et c’est lui qui se retrouvait viré de la brigade et à n’en pas douter avec une enquête des affaires internes sur le râble.

Je retrouvais mon calme subitement devant la gravité des accusations de Richardson, le harcèlement était une chose, mais là on parlait d’un véritable crime. Si ce que me disait Esther s’avérait exact la place de Bekcman était à Blackgate. Bon j’allais devoir prendre rendez-vous avec Montoya très vite. Et vu la réponse que je venais de recevoir j’allais devoir défendre Richardson aussi. Putain fait chier, elle était pas blanche c’était sûr, mais pas au point de la virer, pas non plus au point de pas lui laisser une chance de faire amende honorable. Ce qui m’inquiétait c’était si elle déconnait à ce sujet, si ses pillules à la con la faisaient pas vriller à plein tube et qu’elle se faisait des idées sur Beckman et sur son implication au massacre de la Saint-Valentin.

Ardwin de son côté essayait de la rassurer pour qu’elle parle, c’était sans doute le mieux à faire, ne pas la brusquer, elle en avait bavé et on devait l’accompagner. Putain en temps normal j’aurais mis Richardson en congés forcés pour qu’elle se repose un peu et qu’elle reprenne ses esprits, mais là, si elle disait vrai elle risquait de se faire buter pendant son sommeil. Il fallait que je tire tout ça au clair au plus vite.

«Je sais que c’est pas rigolo Esther, mais j’ai besoin de savoir, tu comprends ? Il faut que je sache comment agir, il va me falloir un peu plus qu’une intuition persistante. Franchement si c’est avéré je m’occupe de lui personnellement et il va regretter amèrement ce qu’il a fait.»

J’étais un peu brutal, mais c’était ma nature, j’avais essayé de me montrer plus doux en utilisant son prénom. J’allais vers ma cafetière pour faire couler un expresso, c’était un cadeau de Fox pour mon anniversaire, j’étais ravi d’avoir enfin du bon café sans avoir à me taper un entrainement du SWAT pour ça.

«Quelqu’un veut un café ? Il est meilleur que le jus de chaussettes habituel.»



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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyLun 17 Mai 2021 - 3:05

Riposte AcideFt Serena Ardwin - 24.02.17

Bien que le Lieutenant Bullock et l'officier Ardwin se montraient conciliants et compréhensif de cette situation. Réussir à remettre en ordre ses idées et ses convictions, alors que même son esprit avait encore du mal à supporter l'après saint valentin, était aussi difficile que douloureux. Comment trouver une preuve alors qu'elle avait la certitude, jusque dans les tripes, qu'il était là et présent lors de son enlèvement. Qu'il en était peut être l'un des instigateurs au sein de la police de cette machination. Et surtout, se qu'elle s'était demandé pendant longtemps : pourquoi elle ? Pour ça, elle finissait par en avoir une idée. La raison commençait certainement par un *D* et terminait par un *K* et menait une double vie nocturne.

Elle refusait le café proposé d'un geste de la main alors qu'elle se massait les tempes. Foutue pour foutue, au vue de la situation, elle osait même avaler une pilule de Joy devant les deux protagonistes. Elle en avait besoin, elle sentait la situation dérayée et sa tension s'accélérer. Un léger tremblement la prenait alors qu'elle sentait la pilule se dissoudre dans l'estomac et elle revenait dans le monde des vivants. "Ne me regardez pas comme ça." Disait-elle, amère. "On a tous ses méthodes pour tenir. Vous avez le whisky lieutenant, pimento à la cocaine et moi j'ai mes anti-dépresseurs." En somme le Joy n'était pas tout à fait illégal. Interdit dans une trentaine d'état, dont celui de Gotham City, son accès était extrêmement contrôlé à but médicaux puisqu'une seule pilule était une véritable dose de cheval d'anxiolytique. C'était plus la méthode d'acquisition qui risquait de lui porter préjudice. Marché noir, racket, et autres magouilles. Toutefois tout ça l'aidait sur bien des aspects. Ca l'aidait à garder le cap et elle obtenait des contacts partout dans la rues. Des gens à arroser ou à presser pour obtenir des informations. Son seul désir, avec le Joy, était que jamais ça ne figure sur le moindre dossier médical.

Toutefois, même avec la camisole chimique, mettre des preuves sur ses certitudes était compliqué. Tout restait flou. Son esprit, profondément traumatisé des évènement, avait trouvé une échappé et enterré très profondément cet immondice mémoriel pour ne plus jamais, espérait-il, y repenser. Les secondes, puis la minute, passaient et Esther ne disait rien, réfléchissant. "Non, sincèrement je sais pas. C'est dans mes tripes. C'est tout. Beckman fait parti des enfoirés qui m'ont emmené au Gotham Plaza. Toutefois Lieutenant même si vous voulez m'aider Beckman va pas lâcher le morceau. Même si vous finissez par lui retirer sa plaque. Ce type est un cancer avec métastases."

Se qu'elle omettait outrageusement c'était que Beckman Esther en faisait son affaire. Tôt ou tard elle allait s'en occuper et s'en débarrasser définitivement. Il fallait trouver l'opportunité et le moyen de parvenir à l'éliminer sans qu'on puisse remonter à elle trop aisément. Jamais serait l'idéal. "Revenons à nos moutons. Je vais être mise à pied ? L'IGS va devoir m'auditionner ? Je ne suis peut être pas la flic la plus intègre de ce maudit commissariat, mais je reste néanmoins l'une des plus efficace. Si j'ai cette plaque à la ceinture c'est pas pour me torcher avec. C'est vraiment pour agir pour cette ville, quel qu'en soit le prix. Les affaires internes ne comprennent pas les méthodes qu'on use dans la rue, Lieutenant. Donc on fait quoi ? On prend le risque de perdre l'une de vos meilleures enquêtrices ou on cache ça sous le tapis ?" C'était très osé de la part de Esther de jouer carte sur table. Le fait qu'elle était une policière très limite limite n'était qu'un secret de polichinelle. Une rumeur souvent à peine exagérée. Oui, Esther était un vrai monstre dans les quartiers populaires. Les dealers et les petites frappes avaient les miquettes quand ils apercevaient sa coupe de cheveux et son trench. Toutefois, comme elle disait, son efficacité n'était aucunement à prouver. La balle était alors dans le camp du lieutenant.

Un choix lourd de conséquences allait devoir être fait. Sur ses épaules pesait le lourd poids d'être un supérieur hiérarchique. Devait il couvrir, au mépris de sa rédemption, une coéquipière et subordonnée accro aux cachetons mais à l'efficacité remarquable, ou allait il l'envoyer dans les bras des affaires internes et prendre le risque de revoir une flambée de violence dans certains quartier et une perte significative d'efficacité dans son unité ? Esther le regardait dans les yeux avec une rare intensité. Pour elle une chose était sûre : elle ne voulait pas être à sa place.

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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyMar 25 Mai 2021 - 16:15

Riposte acide ____ Esther & Bullock & Serena Comment est-ce que le lieutenant Bullock et toi-même, étiez-vous sensés interpréter cette intuition si elle n'était même pas capable elle-même d'y accorder plus de matière ? Tu voulais bien donner de la valeur aux perceptions de Richardson qui se révélaient très justes, tu l'avais bien remarqué. C'était indéniable même. Mais dans les règles de l'univers ou même de tes propres mécanismes, il s'agissait de bâtir un dossier avec des faits et surtout des preuves. Les sensations ne rentraient pas en ligne de compte ou tout du moins, elles ne pouvaient pas faire l'objet d'une preuve irréfutable. Toutefois, si son intuition se trouvait une nouvelle fois correcte, il lui faudra donc tisser autour avec du concret et des bases solides.

Ton regard obliquait vers le chef de ce bureau sur un air dénué d'expression. Pour ta part, ses propos ne demeuraient en rien recevables. Beckman était un cow-boy raté, certes et si tu ne doutais pas des compétences de ta camarade, tu ne pouvais pas non plus accuser ce type basé simplement sur de l'invisible. Évidemment, sa volonté de nuire impunément à Esther ne jouait pas en sa faveur mais pour le moment, rien de plausible ne le reliait à son enlèvement. C'était encore bien trop nébuleux mais le tout était de soulever le voile pour trouver la vérité si toutefois, ces deux-là parvenaient déjà à se mettre d'accord. Tu ne marquais donc aucun commentaire, joignant tes mains dans ton dos en te tenant bien droite devant le bureau du bulldog. Tu l'observais sans ciller parce que désormais tu ne pourrais rien pour lui dans la décision qu'il prendrait à propos du molosse qui se trouvait juste à côté de toi. Il était vraiment dans une position inconfortable. Tes paramètres intimaient toutefois qu'il valait mieux laisser la brune à frange à sa place. Elle était bien où elle était, pour son efficacité tout du moins. Néanmoins, une efficacité qui pourrait bien décliner dans le futur si elle persistait à se négliger autant psychologiquement. Elle était dangereuse pour elle, sûrement aussi pour les autres ou en tout cas, certains profils. Mais cet homme ne fonctionnait pas comme toi. Il connaissait une fibre émotionnelle dont tu étais dépourvue alors tu ne saurais déterminer quel sentier sa réflexion pourra prendre.

Tu n'avais donc plus vraiment rien à faire ici. Les dés ne t'appartenaient plus. Toutefois, tu ne bougeais pas. Tu préférais attendre les ordres de ton supérieur comme le réclamait les codes pour pouvoir t'en aller conformément. Le temps se faisait un peu long et la fumée donnait désormais la sensation d'un poids sur les épaules dans cette ambiance lourde.
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MessageSujet: Re: Riposte acide | feat Esther |   Riposte acide | feat Esther | EmptyJeu 17 Juin 2021 - 12:58


L'heure du choix


Elle prenait une pilule, devant moi, son addiction devenait décomplexée, ça en était inquiétant. Surtout avec ce que j’avais appris à ce sujet, je me devais de la mettre en garde.

«Doucement avec ça quand même, je comprends que tu as besoin de tenir le coup mais ça va loin. De Vinta m’a dit que tu secouais des dealers pour en avoir, tu devrais faire attention.»

Mais concernant Beckman c’était la merde. Bordel, c’était pas des accusations à prendre à la légère, mais elle avait rien, du vent, et je pouvais pas me baser sur du vent pour agir. À quoi tu joues Richardson ? Putain si Beckman avait vraiment fait ce dont elle l’accusait je pouvais pas me permettre qu’il reste au commissariat, c’était trop dangereux. Mais si c’était elle qui déconnait à plein tube c’est elle qui était dangereuse, au moins pour elle si ce n’était pas pour les autres. Mais c’était une de mes hommes, et j’avais tendance à suivre les intuitions de mes gars. J’avais le cul entre deux chaises et j’avais horreur de ça.

«Tu comprends que je ne peux pas prendre ce que tu me racontes pour argent content, il va me falloir plus qu’une intuition. Je vais en parler aux affaires internes il va y avoir une enquête, mais c’est le bordel cette soirée de la Saint-Valentin et je sais pas à quelle vitesse ça va vraiment avancer. Je te fais confiance, mais tu comprends que je peux pas me fier juste à tes tripes pour un acte d’une telle gravité, surtout qu’il y a un contentieux entre ce connard et toi.»

Bon c’était à son tour de savoir à quelle sauce elle allait être mangée. C’était compliqué, elle avait frappé un agent, et je ne pouvais pas laisser ça totalement impunie, mais je protégeais mes gars et Beckman avait clairement fait de la merde. Mais Esther m’inquiétait sérieusement et je ne savais pas vraiment quoi faire.

«Je vais pas te mettre à pied, Beckman a sérieusement merdé et ton geste peut se comprendre. Enfin, il se comprend mais il ne s’excuse pas quand même, tu es tendue en ce moment, mais ton moyen d’évacuer c’est de bosser et je suis pas sûr que ce serait bon pour toi de rester chez toi à cogiter dans le noir. En revanche je suis obligé de te mettre un blâme, tu as tout de même frappé un collègue, aussi con soit-il ça ne change rien, tu aurais dû, vous auriez dû d’ailleurs toutes les deux, venir m’en parler avant d’en arriver aux mains.  Richardson je suis obligé de te prévenir que tu n’auras plus le droit à l’erreur, je vais pas pouvoir planquer la merde sous le tapis ad vitam æternam. À la prochaine histoire je vais devoir sévir, en attendant tu vas prendre rendez-vous avec le psychiatre de service, c’est non négociable.»

Je me levais à mon bureau, cette affaire n’était pas finie, j’allais devoir parler de Beckman à Jim pour voir ce qu’on ferait de ce gland. Putain y a des jours où le poste de Lieutenant est bien plus casse-couilles que les autre.

«Vous pouvez disposer, je dois gérer l’administratif là. Bonne journée à toutes les deux, et Richardson fait attention à toi s’il te plait.»


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