Tic... Tac... crocodile en vu

Codage par Libella & Care

nuit lambda sur les toits de gotham.
une patrouille presque un peu trop normale, tu t’attardes dans certains recoins, les plus craignos, survolants d’autre qui, tu sais sont un peu plus sécurisé. c’est gotham après tout, le terrain d’jeux des vilains, tout est toujours dangereux, chaque recoins de ville, même si certaines rues sont un peu plus fréquentables que d’autre.

les heures passent, et rien de bien particulier arrive. pas ce soir, ce qui dans un sens ne te rassure absolument pas. tu vas jusqu’à générer l’ordinateur sur ton gants gauche, comme pour regarder la dernière localisation connue de certains malfrats. pourtant, ce soir, rien. c’est calme, trop calme. tu sais que c’est jamais bon à gotham, le calme avant la tempête. toute tes enquêtes sont résolues, rien, niet, nada. et vu que ce soir, tu patrouilles seule, forcément, tu t’ennuis.

une utilisation de ton téléphone et d’une application de livraison bien connue et quelques minutes après, te voilà descendant d’un immeuble pour rejoindre un gars qui s’trouve là, pas trop certains qu’il est bon endroit. en même temps, il était hors de question que tu mettes ton numéros sur l’application, au cas où ces types qui livres soient pas trop net. — la commande 35218 ? tu demandes, tandis qu’il se retourne surpris et qu’il manque de la faire tomber au sol. tu la rattrapes de justesses, lui offrant un sourire des plus amicaux. — attendez, vous êtes …? — batgirl ? ouais. tu dis simplement avant de fouiller dans ta ceinture utilitaire pour finalement sortir un billet de dix dollars. tu lui tends, tu sais à quel point les pourboires sont important pour ces gars, c’est pas comme si ils travaillaient pas déjà assez dure pour une paie minable. — faites en bon usage ! et sur ce, tu lances ton grappin qui t’entraîne de nouveau en hauteur. tu te diriges jusqu’au pont qui te permets d’avoir, de manière générale, une vue assez dégagé sur la ville, et te voilà, connectée au réseaux du GCPD si il se passe quoi que ça soit.
assise, les pieds dans le vide, tu ouvres ton sac et tu commences à siroter ton milkshake toute joviale, bien contente de savoir que pour une fois, un peu de répit t’es offert.

c’est pourtant bien de courte durée, puisque tandis que tu termines ta boisson, tu perçois un peu plus bas une scène qui nécessite forcément ton intervention. outre un gamin en bas âge qui tombe dans des canalisations, une gamine probablement en milieu d’adolescence tente de lui venir en aide. — inconsciente, tu murmures pour toi même.
attrapant ton gobelet désormais vide, tu t’empresses de te laisser planer jusqu’au sol, jetant le verre vide dans la première poubelle à disposition tandis que tu t’empresses de courir jusqu’à l’entrée de cette canalisation qui aspire peu confiance. armée de ta griffe tu te laisses tomber dedans, et tu finis par atterrir à même le sol. l’obscurité se referme vite autour de toi, alors tu actives ta vision thermique et tu observes autour de toi, à la recherche soudaine de cette gamine avec cet enfant. ils peuvent pas être bien loin.
t’avances, d’un pas rapide, sans pour autant faire trop d’bruit. il s’cache des choses dans les sous-terrains d’la ville, et si tu pouvais éviter de t’attirer un quelconque trouble, ça t’arrangerait. la mission est supposée être de sauvetage, bien que dans le fond un peu d’action ne te ferait pas trop d’mal.

tu entends un bruit, tu t’retournes et alors que tu vois l’ouverture en direction de ta droite, tu vois un troupeau de rats qui s’échappent, presque paniquée. tu grimaces, merde, tu détestais ces bestioles.   

(c) mars.

Tic... Tac... crocodile en vu

Codage par Libella & Care

à peine dans les égouts, tu actives ta vision thermique qui te permets ainsi d’avoir une vue plus dégagée sur les égouts malgré l’obscurité qui t’entoure. et alors que tu t’avances, doucement, ce que tu crains arrive.un rire qui raisonne, loin d’être amusant ou nerveux. un rire glauque à souhait, que tu reconnais parmi d’autre. killer croc. bon, ça allait définitivement être plus qu’une mission de sauvetage. tu commences alors à t’avancer dans les longues allées, faisant le moins de bruit possible. pourtant, tes pas font remuer l’eau stagnante alors forcément, t’es loin d’être aussi discrète que tu le désirs. ta vision nocturne est définitivement utile, cependant tu restes sur tes gardes. un avantage certe, dans l’éventualité où tu es la seule détentrice d’une telle aptitude. killer croc n’est pas celui que tu as le plus affrontés, mais tu as déjà eu quelques altercations avec lui. cependant, tu ignores si comme le commun des reptiles il est dôté d’une telle aptitude naturelle, sachant qu’en plus, il connait ces tuyaux comme personne d’autre.
tu fronces les sourcils, continuant ta route, tes recherches. les rongeurs s’agitent encore un peu toujours et alors que tu t’apprêtes à tourner dans un conduit, une voix raisonne entre les parois métallique du tuyaux dans lequel tu t’enfonçais. tu te retournes alors, optant pour la seconde directement, avançant d’un pas rapide jusqu’à la gamine qui s’avère être celle que tu avais vu entrer un peu plus tôt. logique, déjà, le môme était bien trop jeune pour parler et deuxièmement, y a qu’une optimiste comme ça pour penser que killer croc rendrait le gamin aussi facilement.
ou une idiote, au choix.

tu finis par repérer sa silhouette, et tu avances, encore doucement. tu lances une reconnaissance faciale de là où tu es, mais rien. niet. nada. — pss. tu lâches à l’égard de celle-ci tandis que tu t’extirpes doucement de ta cachette. tu coupes ta vision nocturne pendant quelques secondes pour mieux voir le visage de celle-ci. t’arrives enfin à son niveau, l’observant alors. adolescente, mais définitivement pas plus vieille que seize ans. tu lui donnes moins à première vue. — le geste est apprécié gamine, mais honnêtement, tu devrais laisser les pros gérer ça. tu déclares d’une voix neutre, presque légèrement condescendante. parce que tu veux tout sauf avoir un cadavre à ramener à la surface. tu croises tes bras en l’observant. tu ouvres une poche de ta ceinture utilitaire, sortant alors quelques billets vert pour les lui tendre, comme pour la dissuadé de partir aussi rapidement que possible. — tiens, c’est pour t’acheter une glace, ou un milkshake ou n’importe quoi. mais reste pas là.

et alors que tu lui tends les billets, un autre bruit retentit un peu plus loin. assez loin pour ne pas discerner ce que c’est, mais assez proche pour savoir que c’est là, à quelques intersection prêt. tu observes alors la gamine qui semble pas déterminé à bouger. lâchant un soupire de frustration, tu attrapes sa main en y mettant les billets et tu l’observes dans les yeux. — maintenant dégage ! allez oust ! tu lâches d’un ton particulièrement sévère tandis que tu actives de nouveau ta vision thermique. tes saphirs observent, tu restes attentive. tu avances, d’un pas lent, bien qu’encore une fois, tout raisonne dans la canalisation. — on a pas besoin d’en arriver là croc. tu finis par déclarer en glissant deux mains derrière toi, sous ta cape de manière à attraper des batarangs, prête à tirer si besoin est. tu peux pas cependant user des batarangs explosifs au risque de blesser le gamin au passage, et c’est tout sauf l’objectif. — laisses moi partir avec le gamin et je te promet de te laisser tranquille.  tu déclares d'un ton méfiant mais sincère.

(c) mars.