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 Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]

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AnonymousInvité
MessageSujet: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptySam 7 Aoû 2021 - 15:10

Aaah l'Université de Gotham ! Si riche, si intellectuelle, si garnie de jeunes filles insouciantes et naïves ! Que rêver de plus dans cette ville où tout peut se passer ? Parmi les bibliothèques remplies de livres et d'étudiants boutonneux travaillant sur leurs thèses, entre les amphithéâtres garnis de professeurs blasés et tournés en ridicule par leurs élèves, tout était un symbole de pouvoir, de culture et d'enrichissement. Mais sur le plan lucratif, il y'avait toujours certaines petites compensations, notamment les jeunes femmes. Idiotes le plus souvent, croyant aux stupidités mondaines des associations étudiantes, croyant bêtement aux causes humanistes et humanitaires, c'était tout simplement parler aux ânes et aux moutons, littéralement parlant. Comment peut-on croire que des individus, ayant les moyens onéreux d'entrer dans une prestigieuse école, puissent militer pour une égalité vis-à-vis des plus défavorisés ? C'était une blague bien entendu !
Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] D8wd

Ce n'était pas la première fois que le Chapelier Fou revenait à l'université de Gotham City, à vrai dire, il se donnait un véritable plaisir de revenir sur les lieux de ses plus grandes erreurs, dans l'espoir d'y refaire une réussite. Dieu qu'elles étaient mignonnes, ces petites Alice. Mais le chapeau a parlé, elles ne pouvaient pas comprendre l'amour du Chapelier. Non. Il fallait leur faire comprendre, que chaque chose peut changer. Un sourire sur le visage, Jervis se rappela de la dernière fois, alors qu'il fut interrompu par cette petite ordure de chasseur de clowns. Ordure infâme et renégate. Mais il fallait profiter de la journée. Même si l'année scolaire n'avait pas encore commencée, déjà les premières arrivées sur ce campus. Ceux qui emménageaient, qui arrivaient, qui s'inscrivaient dans les facs. Et parmi tout cela, dans la foule : Alice. Alice. Alice. Alice. Délicieuse petite Alice.


Dans cet endroit, on trouvait tout et n'importe quoi, même les associations les plus bidonnes, et notamment celle d'un dénommé Jervis Tetch. Sur les banderoles qu'il avait posé avec un de ses hommes de main, on voyait les mentions "Une casquette achetée = Un enfant parrainé !" Bien entendu, les imbéciles allaient bêtement acheter une casquette pour 50 cents et repartir, heureux d'avoir sauver soit-disant l'humanité. On en rigole encore ! Non, le plus important, c'était d'offrir aux demoiselles, des chapeaux, des chapeaux avec des puces de contrôle. C'était ça l'idée, c'était ça le besoin ! Trouver des jeunes filles légèrement majeures et prendre soin de ces Alice.


Jervis Tetch était habillé en vendeur. Une tenue vert pâle, et une casquette violette sur le crâne. Un air bon enfant sur le visage, rien de plus normal pour quelqu'un qui devait travailler dans une association. Oh bien entendu, on ne juge pas le Chapelier à son chapeau ! C'était pas la meilleure des choses à faire.


"Venez donc, jeunes étudiants ! Achetez une casquette pour 50 cents et vous parrainez un enfant du Tiers-Monde. Il y'en aura pour tout le monde ! N'hésitez surtout pas !"

Tetch refilait des casquettes normales aux jeunes hommes et des casquettes truquées aux jeunes filles. Il ne visait que de jolies Alice, pas de vieux crapauds boutonneux. L'important était d'être sélectif après tout. Les tortues à droite, et les Alice à gauche, un peu comme dans une danse saugrenue. Les jeunes tortues étaient laides. Ils finiraient chauves et moches, non non ! Ils n'étaient pas utiles, pas vraiment. Ce n'étaient que des morceaux de viande inintéressants ... Mais les jeunes filles ... Oh délicieuses jeunes filles. Elles étaient belles, si belles, si délicieuses ... Tetch se retint, et il retint son porte-chapeau personnel, un sourire sur les lèvres.


Tetch se délectait à l'avance de prendre le thé et d'en faire de jolies Alice, bien polies, bien dociles, bien obéissantes. L'obéissance est la clef de la compréhension, après tout. Et si elles osaient enfreindre les règles, elles finiraient dans le caniveau, égorgées et violées, ou non ? La sexualité de Tetch était souvent en hibernation. Cela changeait souvent, et parfois, de nouvelles perversitées arrivaient. Il préférait parler, toucher, essayer de se faire aimer, mais cela ne marchait jamais comme on le pensait. Ah l'amour, si seulement les choses étaient plus faciles pour quelqu'un comme ce pauvre, ce triste, ce mal-aimé Jervis Tetch. Personne n'avait jamais pû apprécier un enfant avec des dents difformes et des oreilles énormes. La solitude vous transforme quelqu'un, comme quelqu'un de bien ou de mauvais. Il était difficile de s'identifier à autrui de jadis, car nous étions une personne différente le lendemain. De quoi devenir terriblement fou.


Tetch était un parfait caméléon, quand il le voulait, et quand il le pouvait. Il n'était pas idiot, loin de là, seulement, sa schizophrénie l'empêchait de réfléchir sur le long terme et de sortir de sa propre folie. Pour ce qui est de son association, quelques mots bidons, quelques inventions et personne ne remonterait la piste du Chapelier Fou. Le professeur Crane avait été un bon enseignant jadis, et il avait bien aiguillé Tetch sur la psychologie des jeunes gens de l'université, et il avait motivé et placé Tetch sur le sentier de la guérison mentale. Faire de Gotham une Wonderland magnifique, sadique et violente. Mais aujourd'hui, tout ce que voulait Jervis, pour le moment, c'était de trouver ... Une amie. Quelqu'un qui puisse le comprendre, quelqu'un qui ait envie de prendre le thé avec lui. Du thé, coulant, chaud et délicieux. L'amour du thé. Du thé, rien que du thé. Délicieusement thé-licieux, cher thé. L'envie de boire le thé, de le goûter donnait envie à Jervis de le sentir dans sa gorge. Mais il se retenait. Il ne devait pas se montrer. Pas maintenant.


"Voila jeune fille ! Voila votre casquette, les enfants du Tiers-Monde vous remercient !"

Dit-il en tendant une casquette à une jolie étudiante blonde, les cheveux noués, en jupe légère et en bottines noires. Plutôt mignonne, seulement, ses cheveux méritaient d'être coupés un petit peu. La journée de ramassage de viande fraiche ne faisait que commencer dans Gotham City et tout le monde redoutait un jour, le retour du terrible Jervis Tetch ! La journée irait bon train, imaginez-vous pareille merveille ? Le chaud soleil d'un ciel d'été vaguait doucement, et sur la mer aux brises bleues s'ébatait monsieur Vent. C'était curieux car c'était inouïe, ça s'passait à Gotham City. Oh caloo, calai, quel jour frabieux. Alice serait à nous, elles seraient toutes à nous.



Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] H6uk
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptySam 7 Aoû 2021 - 17:21

Alice au pays du savoir inimportant


La marquise sortit à cinq heures, heure à laquelle Eugenia émergea à son réveil qui se mit à sonner. Un coup de patte pour attraper son téléphone qui était posé à moitié dans le vide, et boum, catapulte dans le mur. Elle roula, tomba sur les fesses, rampa comme une marine en bootcamp sous les barbelés jusqu'au téléphone qui hurlait son chant strident. Le rappel du calendrier indiquait sous l'écran craquelé "MsgohtmUNI". Qu'est-ce que ça voulait dire ? Ah oui. Ils faisaient des animations pour la rentrée prochaine à la Gotham University, en tant que Miss Gotham elle devait faire un speech pour expliquer l'importance de l'éducation tout en expliquant qu'elle avait fait ses études de physique là et que elle était belle et intelligente et blah, blah.

La barbe ! Si on lui avait dit que c'était autant de responsabilités d'être Miss Gotham. Surtout quand elle sait à quel point on l'a jetée à la porte de cette même université à cause... du tabassage à la fameuse conférence sur la physique théorique où elle avait eu un désaccord avec un éminent professeur européen, ce qui poussa son maître de master à se dédouaner de ses actes et... détruisit sa carrière. Enfin, au moins elle eut son diplôme et un travail, mais la société attendait beaucoup plus d'elle que un combat de chiffonniers dans une conférence internationale.

Mais là, comme elle avait "réussi" (et encore, strictement rien dans le milieu académique), boum, on a besoin de qui ? Miss Gotham. En temps normal, elle se permettait de refuser les trucs un peu cons du genre, toutefois, elle a pu s'arranger avec la ville pour faire passer ça pour des travaux d'intérêts généraux. Alors... venir, dire bonjour, parler cinq minutes, rentrer. C'était mieux que ramasser des feuilles mortes et au moins elle verrait des gens. Il fallait voir le bon côté des choses. Surtout que ramasser des feuilles mortes en été, c'était royalement chiant à mourir.

La jeune femme mit sa jolie robe bleue printanière, celle qui la caractérisait alors qu'elle ne l'avait jamais mise de façon canonique, descendant jusqu'au-dessus des genoux. Elle avait un truc pour les robes en une pièce, c'était très pratique cela lui permettait de pratiquer un de ses hobbies qu'était le quickie en public. Enfin, ça c'était quand elle était encore folle, chose que la grande Russe n'était plus à présent puisque sortie d'Arkham. Maintenant, c'était pour le confort et symboliquement, elle avait mis un petit short sous sa robe et un petit haut invisible au cas où. Fraîche et belle comme une fleur de printemps en plein été.

Sa chevelure brune, comment la coiffer ? Il fallait qu'elle passe chez le coiffeur, ou qu'elle demande à Daegan de lui couper les pointes... mais elle n'avait plus le temps il lui faudrait des semaines pour le convaincre, c'était une catastrophe. Elle tenta une queue de cheval, puis un chignon sage comme elle en était friande il y a quelques mois. Rien ne vaut mieux que les cheveux relâchés avec un joli ruban. Ses cheveux filous et flouflous bouclaient, descendant et moussant sur ses épaules comme une cascade. Elle tenta de former ses boucles d'une façon puis d'une autre puis abandonna : tel quel, ça donnait l'illusion qu'elle s'était bien coiffée, alors que non. Chevelure autocoiffante de l'ébahourdissante Teslady, l'ébouriffante ébouriffeuse ! Un maquillage délicat pour donner un peu de vie à ce visage mortifiant d'un matin terrible et elle était présentable, loin derrière elles les suffèches pensées.

A 9h30, elle fut téléportée jusqu'à la Gotham University. Elle reconnaissait les stands un peu placés sur le campus comme à chaque rentrée, et eut un petite piqûre de nostalgie en voyant ces jeunes d'à peine 18 ans... entrer dans cette boucherie qu'étaient les études supérieures.

Eugenia marchait tranquillement, non sans causer quelques torticolis. Certains la reconnurent et vinrent la taquiner, ainsi, un jeune homme arriva et dit :

- Vous... vous êtes la nouvelle prof de maths, c'est ça ?
Elle sourit avant de répondre.
- Oui, c'est moi.

Mais en fait, ce n'était pas elle. Et oui, c'était un piège. Personne ne s'attendait à voir Miss Gotham ici, alors les gens ne la reconnaissaient pas forcément. Tant mieux, vu comme la jeunesse était, avec toutes les manifestations étudiantes anarchistes de ces derniers temps, elle aimerait pas vraiment qu'on lui parle de son eau du bain Bathlady. Au même moment, elle sentit son sac s'alourdir. Elle fouilla dedans pour voir Bonbon, son lapin blanc sortir sa tête dudit sac. Elle le gronda prestement :

- Bonbon ! Tu vois bien que je travailles, qu'est-ce que tu fais ici ?

C'était un lapin taquin, depuis qu'il avait appris à se téléporter il apparaissait de nulle part, comme un lapin sortant d'un chapeau de magicien, enfin, c'était littéralement cela.

- Bon, tu restes dans ton sac et pas question de crotter ! fit-elle en agitant son index pour montrer son autorité.

Un stand attira son attention, c'était celui d'un... professeur de physique vu sa tête qui vendait des casquettes, pour les pays pauvres. Utilisant sa sensibilité à l'électomagnétisme, la magicienne vit rapidement que ce qu'il distribuait bourdonnait d'ondes. Son lapin blanc sortit la tête de son sac, visiblement tétanisé. Très louche. Elle le rassura de la main avant de saluer le professeur de physique, puis se pencher, d'un air de confidence que personne ne les entende.

- Bonjour ! Je m'appelle Eugenia, je suis une alumnus. Vous êtes prof de physique ? Je vous connais pas.

Elle se saisit d'une des casquettes et le remercia, ses grands yeux bruns pétillaient d'intérêt en essayant de comprendre ce qu'il se passait.

- Vous faites une expérience scientifique pour faire de la publicité pour votre cursus, n'est-ce pas ? Un master sur les ondes électromagnétiques, un truc du genre ? Je savais pas qu'on avait un tel cursus ici, ça doit être nouveau ! C'est vraiment bien pensé, elles font quoi les puces dans les casquettes ?

Aucune malice dans son visage, une naïveté infinie. Elle n'avait pas mis la casquette sur la tête, ni ne cherchait à l'inspecter. Son engouement pour les nouvelles choses et sa curiosité toutefois la titillaient et elle se tardait de l'essayer, elle adorait ce genre de trucs.


Trop, trop passionnant !

Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] 1610844803-rabbit-xxl


Dernière édition par Eugenia Rogova / Teslady le Dim 8 Aoû 2021 - 19:49, édité 2 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptySam 7 Aoû 2021 - 19:34

Terrible illusion...
Elle sait qu’elle doit arrêter de faire ce genre de chose, d’imaginer une vie qu’elle n’a pas, de rêver à un futur qu’elle aurait pu avoir. •••Ironiquement, peut-être aurait-elle fait partie de GCPD ? Elle aime bien se battre après tout ou bien, elle aurait ouvert un magasin quelconque ? Son bar est son petit trésor, son bébé pour qui elle n’hésite pas à le tuer pour le garder jalousement. Toutefois, c’est dure à dire en l’état actuel, ses passions présentes consistent à brûler des trucs et à s’occuper de son bar. Ah si, elle aime l’argent. Un peu trop d’ailleurs mais que voulez-vous ? Vivre à la rue, ça laisse des traces...  Néanmoins, elle est sûre que son amour du gain, serait la même dans tous les cas. Alors, peut-être aurait-elle pu travailler dans une banque alors ? Ou travailler à la bourse ? Qui sait ?  Il est même fort à parier que son futur se serait passé loin de cette ville maudite... Elle déteste Gotham, elle la hait de tout son cœur et pourtant, elle n’arrive pas à partir loin d’ici. Qu’est-ce qui la retient tant ? La promesse de sa mère qui lui assure qu’elle reviendrait la chercher ? Pathétique si c’est le cas. Elle se demande régulièrement pourquoi cette femme dont elle n’arrive même plus à se souvenir de son visage ne l’a pas juste abandonné dans un orphelinat. Elle aurait eu une meilleure vie...à moins qu’elle voulait peut-être la tuer mais sans se salir les mains ? Il n’y aurait rien d’étonnant la dedans, la rousse lui a brisé sa vie en naissant. Être l’enfant illégitime d’une personne influente peut être dangereux pour elle comme pour le père. Mais elle a survécu, encore et toujours, et elle continue encore aujourd’hui, c’est pourquoi elle se doit d’arrêter de venir dans ce genre d’endroit, c’est pourquoi elle se doit de stopper ses rêveries inutiles. Après tout, rien de bon ne ressort à se perdre dans des illusions d’une vie meilleure. Elle se fait du mal inutilement. Et elle le sait que trop bien.

Araceli soupire de frustration alors que son regard se perd au milieu des étudiants. Elle ne doit pas être ici, est-elle jalouse de tous ces gamins insouciants ? Sûrement un peu mais il y a également plus une habitude dans le fait de se traîner dans un lieu comme celui-ci. Déjà enfant, elle avait pris cette habitude stupide. Aller aux endroits que les enfants de son âge fréquentent et observer de loin. Ne jamais s’approcher, pourquoi l’aurait-elle fait ? Elle n’avait plus confiance en qui que ce soit, pourtant ça ne l’empêchait pas de souhaiter s’amuser avec eux comme un enfant normal et insouciant. A l’époque, ce n’est pas pour aller à l’école qu’elle espérait ardemment qu’on lui vienne en aide, non c’était pour avoir des amis de son âge, s’amuser avec eux et ne plus être seule. Ne plus se soucier de survivre dans les rues étroites et sombres, voler sa nourriture sachant qu’elle pouvait se faire attraper et punir à tout moment, fuir les hommes qui voulaient “s'amuser” avec elle, elle a dû faire face aux dures froid de l’hiver…Donc oui, elle est peut-être un peu jalouse de voir ces gringalets rirent et s’amuser sans se rendre compte du danger qui rôde à Gotham.

Un autre soupir d’agacement lui échappe alors qu’elle pose une main sur ses hanches. Une quasi-trentenaire n’a plus rien à faire ici. Il va vraiment falloir qu’elle arrête de venir ici inconsciemment et trouver un autre endroit plus approprié à son âge. Elle ne veut pas se faire remarquer et encore moins se faire prendre pour elle ne sait quoi. Certains étudiants lui dirent bonjour en passant, choses qu’elle répond par un simple hochement de tête. Et bien, ils doivent avoir l’habitude de la voir désormais. Faut dire qu’elle se démarque avec son tatouage et ses vêtements. Elle est sur que c’est parce qu’elle s’habille en tenue d’été même en hiver que les gens finissent par se rappeler d’elle. C’est pas sa faute, elle ne peut pas avoir froid avec son pouvoir mais ça ne l’empêche pas d’avoir chaud pour autant. Et puis, elle en a marre de brûler ses vêtements donc moins elle en a mieux c’est. Enfin, elle reste quand même dans la décence, elle ne veut pas se faire arrêter pour exhibition.

Son regard fut attiré par un marchand qui vend des casquettes, non il est plus préférable de dire que son attention fut captée par la voie d’une personne qu’elle a rencontré auparavant. Une demoiselle qu’elle a appréciée assez rapidement, peut-être à cause de sa naïveté, ou parce qu’elle est régulièrement entourée d'hommes à longueur de journée. Elle ne sait pas mais pris d’une impulsion qu’elle ne connait pas, elle se dirige vers elle, son humeur remontant légèrement. Toutefois, elle fronce vite les yeux en l’entendant parler. Des puces ? Dans les casquettes ? Elle ne peut pas réellement croire que c’est pour un travail d’université...n’est-ce pas ? Est-elle réellement si naïve ? A moins que ça ne soit qu’elle qui voit le mal partout ? Pourtant, elle ne se sent pas rassuré et elle s’approche au plus près de la jeune femme. Prêt à la protéger si besoin, chose étrange comme ce n’est pas dans son habitude. Peut-être est-ce qu’elle s’attendrit trop avec l’âge ? Ce n’est pas bon. Elle ne doit pas se laisser faiblir. Toutefois, elle ne peut pas rester là les bras croisés alors qu’une cliente peut être en danger. Oui, c’est sûrement pour ça qu’elle lui vient en aide. Parce que c’est une cliente, rien de plus.

“ Hey miss…” fit-elle en saluant Teslady, “Je pense que tu devrais redonner cette chose au monsieur.”

La rousse lance un regard prudent vers l’homme. Ses sens en alertes, la température de son corps augmentant contre son gré. Prête à combattre sans vraiment comprendre pourquoi. Son instinct lui crie de fuir. De vagues échos d’une discussion avec ses clients sur un criminel utilisant des puces lui revenant en tête. Elle n’en sait pas plus, peut-être qu’elle se trompe ? Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’être sur ses gardes, elle qui ne connaît que le mauvais côté de cette ville, elle ne peut que remettre en doute ce qui est en train de se passer. Serait-ce juste de la paranoïa ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyDim 8 Aoû 2021 - 4:20






Un sacré Cas...quette





Exténuée...

Une nonchalance désinhibée, une marche presque titubante, laissant les pieds traîner sur le goudron froid. Tu avais arrêté de compter le nombre d'heure de sommeil qu'il te manquait. Bien trop pour une simple humaine dépassant à peine le mètre soixante. Et pourtant, à travers ta physionomie digne d'un flan, tu arrivais à te frayer un chemin jusqu'à l'université, guidée par une curiosité et un devoir.

Heureusement pour les jeunes qui se prélasser mais surtout pour toi, tu n'étais pas en fonction. Tu pourrais donc constater quelques délits mineurs sans pour autant devoir intervenir à chaque fois. Il fallait bien que jeunesse se fasse et à cette simple pensée tu venais à te frotter la tête d'un air un peu circonspect. Penser de la sorte alors que tu n'étais guère plus âgée qu'eux pour certains... Que t'avait donc fait subir cette terrible vie qu'était la tienne ?  

Un profond soupire s'échappa alors de tes lèvres charnues tandis que tu fixais ce beau monde gambader. Les cries et les échanges agitées autour de toi avaient le don d'accentuer ta sensation de fatigue mais pour cette fois tu ferais avec. Toi, créature de nuit, préférant longer les murs plutôt que de se pavaner à la lumière, avait bien mieux à faire que de se plaindre.

Une amie, une de tes rares amies dans ce bas monde t'avait appelé afin que tu l'aides à réviser sur une matière en particulier. Pas forcément plus douée qu'elle sur ce sujet, ton gros cerveau aurait tôt fait de l'aider à assimiler plus rapidement les informations essentielles. D'autant qu'elle t'avait déjà dépanné tellement de fois que lui refuser ton aide aurait été mal avisée, même pour toi.
Cependant...

C'était sans compter tes yeux baladeurs venant entrevoir une vision bien trop intrigante pour l'ignorer. Penchant légèrement ta tête sur le coté, laissant ton corps désarticulé se tourner vers ta proie, tu pus entrevoir entre deux étudiants les traits d'un stand des plus animés. Intriguée, tu t'y approchais naturellement pour voir ce que cela pouvait bien être exactement.

Mais voilà en lisant la banderole tu manquas de vomir ton repas. Cela aurait été certainement le cas si tu avais mangé plus qu'une tranche de jambon la veille. Ton cerveau avait du mal avec la naïveté. Il n'y avait pas pire que ce genre de chose à tes yeux. Parrainer des enfants... Vraiment ? Tu avais beau être particulièrement ouverte d'esprit, tu n'arrivais que rarement à accepter ce genre d'escroquerie organisée visant simplement à s'attirer de la sympathie de la part des marques ou de détourner les fonds collectés.

Ceci dit avec moins d'un dollar, tu doutais vraiment que le bonhomme puisse faire un quelconque bénéfice là dessus. Puis l'idée de parrainer un enfant pauvre ne t'enchantait guère. Tu étais déjà bien assez pauvre de ton coté, et pourtant personne ne se mettait à vendre des bérets au bénéfice de la famille Belladona.

Tu aurais certainement lâché une réplique cynique si la scène qui se déroulait non loin de toi n'avait été pas aussi intrigante. Tu captas qu'un bref échantillon de l'échange mais la jeune femme paraissait parler de puce.

- ... ?

Penchant davantage ta tête sur le coté, tu ne lâchais pas le regard du spectacle, encore moins lorsqu'une rousse à l'apparence des plus sulfureuses vint à intervenir. Finalement tu remerciais le monde qu'il puisse exister des enfants pauvres. Sans quoi tu n'aurais pas eu l'occasion d'observer cette scène bien étrange qui satisfaisait sous bien des aspects ton envie morbide de mystère.

Loin de toi l'envie d'intervenir, il était bien plus intrigant de constater les évènements plutôt que d'y participer pour le moment. Et si cela devait déraper en échauffourée, tu prétexterais certainement n'avoir rien vu...


©️ Jawilsia sur Never-Utopia
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyDim 8 Aoû 2021 - 12:01

Alice au Pays du Savoir Inimportant
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Mon travail de fin d’année était quasiment bouclé, la deadline de mon professeur m’avait donné du fil à retordre mais j’étais plus que jamais motivée à finir en beauté. Cette année était la dernière avant que je n’entre dans l’arène féminine des toges noires. Dans trois mois j’avais rendez-vous au Barreau de Gotham et j’étais très confiante. J’avais beaucoup de concurrents, tous très voraces, mais ils ne me faisaient pas peur car j’avais connu pire. Puis, moi aussi je pouvais être un réel requin, surtout lorsqu’il s’agissait de rétablir l’ordre et la vérité. J’avais en moi une part de détective et de justicière à ma façon ! Je voyais à présent le bon côté des choses et j’étais, pour ainsi dire, reconnaissante pour toutes les difficultés que j’avais pu rencontrer. Elles n’étaient pas financières comme la plupart des élèves, ni d’ordre matériel, mais un gros boost mental qui j’espérais me transformerai en la femme que j’aspirais à devenir. Mes cahiers fermement tenus contre ma poitrine, comme si ma vie en dépendait, je longeais les couloirs pour aller me poser à la bibliothèque. Je voulais me relire pour la énième fois, car j’étais une perfectionniste et ce n’était pas tous les jours un cadeau. Pour dire vrai, je devais certainement passer plus de temps à relire mes relectures qu’à mettre en page un travail structuré. C’était l’histoire de ma vie ! Au plus je marchais dans les couloirs, au plus mon visage prenait des airs intrigués. Plusieurs étudiants portaient des casquettes, chacune différente. J’en arrêtais un pour lui demander ce que cela signifiait, il me montra du doigt le fond du couloir, où un petit homme faisait la distribution pour les enfants du tiers-monde. Oh, quelle merveilleuse idée ! Je m’approchais de lui avec mon éternel sourire et me présentais. ▬ Bonjour Monsieur ! Je suis Tamara Fox, moi-même ambassadrice d'une association des enfants du Tiers-Monde, mais je m’occupe de la distribution de jouets ou divers objets du quotidien. Mon regard observait ce petit personnage, dont l’apparence m’intriguait davantage que la raison de sa présence qui n’avait pas été annoncée par mail. ▬ Je fais partie aussi du cercle étudiant pour ce genre de démarche et il me semble ne pas… avoir entendu parler d’une vente de casquettes pour 50 cents. En y réfléchissant bien, je ne voyais pas du tout le bénéfice là-dedans. Malheureusement, même dans les associations, on se devait de faire entrer de l’argent par tous les moyens possibles car les dons ne suffisaient pas toujours. C’était bien pour ça que j’étais stupéfaite par les prix. Curieuse, je pris l’un de ses chapeaux en même temps que je remarquais ne pas être seule au stand. Il y avait une jeune femme aux cheveux flamboyants et la miss Eugenia, que je ne voyais pas pour la première fois. Je croisais leur regard à toutes les deux en mimant des lèvres un petit “Bonjour” de courtoisie. Mademoiselle Volgin parlait à l’étrange petit individu en chuchotant, ce comportement m’avait particulièrement intrigué alors je continuais à discrètement les observer du coin de l'œil, faisant mine de choisir une casquette qui me plairait. Il y a de ça quelques mois, l’académie de Gotham avait déjà subi une attaque et j’étais assez paranoïaque à l’idée que cette action se réitère sur le territoire des plus grands. Avec tous les évènements et manifestations que la ville subissaient, il était normal que les habitants finissent par oublier les traumatismes pourtant pas si éloignés que ça dans le temps. Mais les gothamites s’habituaient à tout, nous étions un peuple fort et solide, tristement habitués aux tragédies, aux attaques, à la mort. ▬ J’en prends un, finalement ! Je lançais au vendeur ambulant, qui réceptionnait ma pièce de 50 centimes. Évidemment, ce n’était pas pour porter la casquette que je l’avais achetée. Pas du tout mon style vestimentaire. Ni même pour les enfants du tiers-monde, car j’étais certaine que cette banderole d’assos n’était qu’un leurre. Alors si ces petits moyens étaient déployés pour la vente de… simples casquettes bas-de-gamme, c’était que cela cachait quelque chose. Ma curiosité l’emportait toujours et l’oracle qui sommeillait en moi avait hâte d’en apprendre plus sur le sujet.

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Ligue des ombres
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyDim 8 Aoû 2021 - 13:26

Casquettes et conséquences

Lisbeth avait lu les alertes sur son écran d'ordinateur. Elles étaient programmées pour sonner quand certains mots clef étaient trouvés dans les articles de presse ou sur des sites d'informations. Et Miss Gotham, sa grande magicienne, d'après le petit encart de presse devait faire un speech à la Gotham University. Elle aurait peut-être un peu de temps à passer avec la Russe après ?

La motarde arriva deux bonnes avant sa copine. Elle avait un point informel avec deux autres professeurs de matière scientifique afin de préparer le concours d'informatique de septembre. Ils avaient vu grand. Plusieurs grosses boites avaient validé leurs participations. Elle devait encore demander au GCPD s'il voulait venir, histoire de se faire connaître auprès des jeunes et pourquoi pas susciter des vocations ? Elle avait appris que son contrat de prof d'informatique remplaçante était mis en balance par la réussite ou non de cette animation. Franchement, elle s'en fichait, elle voulait juste se faire plaisir avec ce concours, tout le reste était secondaire.  

La réunion se termina à l'heure dite et les épreuves commençaient à se dessiner dans la tête des organisateurs. Il ne s'agissait pas d'un logiciel à faire en un temps limiter ou une épreuve de déduction quelconque, Liz avait pousser fortement pour que cela soit une épreuve d'un nouveau type. Il y aurait des équipes des justiciers contre la super vilaine. Cela aura, au moins, le mérite d'être d'actualité et de motiver les élèves à venir voir. Le réseau social de l'Université pourra aussi faire pencher la balance en faveur d'une équipe ou d'une autre.

Ce jour-là, la petite russe ne portait aucun des vêtements réglementaires en vigueur à l'école. Encore l'un des points de friction qu'elle avait avec le concierge. La jeune femme passait facilement pour une élève des quartiers sensibles qui se serait trompée d'école. Avec ses 1m55 et son petit 50 kg, elle paraissait frêle et vulnérable. Mais elle avait une démarche volontaire et une énergie dans ses mouvements qui dénotaient un caractère assez fort.

La hackeuse portait un sweat ample avec la capuche relevée surmontée d'un long manteau sombre en fin de vie, un pantalon marron usé jusqu'à la trame et de lourdes chaussures, dont l'une tenait avec du gros scotch. Des piercings étaient accrochés à son nez et sur un coin de sa lèvre. Son visage, pale et émacié, renforçait son air déterminé. Mais son charisme, déjà proche de 0, en prenait encore un coup.

Liz en vadrouille:

Elle était assise sur une table en bois, dans le parc, les pieds posés sur le banc. Voutée, elle était en train de fumer tout en admirant Miss Gotham essayer des casquettes grotesques à une quinzaine de mètres de là.
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyMar 10 Aoû 2021 - 20:04

Où est donc l'innocence de la découverte ? Sales gamines trop prudentes ! Sale petite rousse ingrate ! Espèces de sales gosses. Ignorante petite cafarde enquiquineuses à ses heures perdues, ne boit certainement pas de thé ! C'était surement ça. Le sourire de Jervis Tetch s'efface soudainement quand une sale gamine à la peau bien trop foncée pour être son Alice, en plus d'avoir des cheveux roux aussi laids que possibles. Espèce de sale petite et perturbante ennuyeuse frabilosieuse et pénible, venait de pointer le bout de son museau de Jabberwocky vers le kiosque où Tetch était avec son acolyte. La précédente jeune fille allait donner sa cotisation et Tetch était prêt à lui donner son chapeau quand l'autre refoula l'idée. Tetch maugréa de nombreuses insultes dans sa tête, dévisageant le sale cafard qui venait de faire rater son coup. C'est alors qu'une autre femme, Tamara Fox, pointa son vilain museau aussi. Posant des questions, beaucoup de questions, trop de questions. Alice n'aime pas les questions. Non, Alice ne peut pas poser de questions. Alice est parfaite, et bien élevée. Elle boit le thé, et se tait. Oui ... Oui mon chapeau, oui, il faut qu'elle boive le thé.

"Voyons, ce n'est qu'un chapeau. Un inoffensif et délicieux adorable merveilleux gentil chapeau. Comme on l'aime ... Comme on les aime. Si vous saviez tout le bonheur que peut vous procurez un chapeau digne de ce nom. Que vous faudrait-il ? Un chapeau rond ? Un chapeau mou ? Un chapeau sombre ? Un chapeau de fou ? Un Chapelier Fou, qui sait ?"


Dit-il avec un léger sourire sur le visage. C'était une affaire ratée pour le coup. D'un trait, Tetch tendit quand même la casquette à la jeune femme qui s'était interposée entre lui et sa proie. D'un côté, Tetch n'était pas dans le genre à se soucier de cette inopportune, mais c'est vrai qu'une petite leçon lui apprendrait la vie. Contrôlé par le Chapelier, elle pourrait allègrement s'infliger quelques mutilations biens corsées pour payer son triste forfait envers le royaume de Wonderland. Pas de Alice ? Pas de thé ? Pas de thé ? Chapelier pas content ! Et pour ce sale coup, il fallait se rabattre sur la fautive. Tetch lança alors à la grande assemblée qui se tenait devant le stand. Comme pour rameuter et faire une grande promotion, il était généreux ce brave Jervis. Très très généreux, il savait donner, et boire du thé. Du délicieux thé qui coule dans la gorge et qui est parfait, du délicieux thé lerkjezhejhejizhrfz du merveilleux thé ! Oh oui, s'il seulement il pouvait boire le thé, le délicieux thé qui pourrait lui permettre de retrouver son pays des merveilles. Du thé, du thé ! Du thé ! Intérieurement, il jubilait, mais extérieurement, il se réfrénait. Tellement de Alice potentielles.


"Mais permettez-moi quand même, de vous offrir cette toque pour aller à votre équipement personnel. Cette casquette, je vous en fais don ! N'hésitez pas, cela vous fera énormément plaisir."


Tetch regardait son acolyte d'un air presque énervé. Ne pas paraitre énervé devant les clients, mais le personnel de Tetch devait subir ses sautes d'humeur. Quand on est un nain, on a hélas pas la chance de canaliser ses émotions comme les grands, il fallait se défouler de manière vicieuse, horrible, sadique. Le laquais de Tetch était une brute énorme que Mad Hatter ne contrôlait pas, pas du tout à vrai dire, mais Tetch en profita pour lui donner un coup de pied bien placé pour calmer sa colère qui bouillait. Il venait de perdre une cliente et elle était non satisfaite, il ne serait pas de trop pour s'occuper de la petite fouineuse qui venait de rompre l'harmonie. Il devait se calmer. Il. Devait. Prendre. Le. Thé. Quelque chose l'empêchait d'atteindre son but et il n'aima pas ça. Il n'aimait pas ça. Il devait prendre le thé, avec toutes ces jeunes filles. Il se calma, gardant son sourire idiot, comme toujours.


"N'hésitez pas jeune demoiselle, cela risque de bien vous allez au teint ! Attention cependant à ne pas attraper de coup de soleil en ce pâle début d'automne. Si si, le temps est bien frisquet ces temps-ci."


Tetch n'était pas quelqu'un de fin, ni de très sournois. Mais le machiavélisme, ça s'apprenait aisément. Mad Hatter espérait en vain, que les jeunes filles mettraient les casquettes. De toute façons, si ses comptes étaient bons, il avait quatre jeunes filles qui arboraient déjà la casquette contrefaite et n'attendaient plus que, comme les pommes, d'être ramassées avec amour et douceur. Quant aux garçons, ils pourraient se révéler des plus utiles. Oh bien entendu, les pommes, ça se touche, se caresse et ça perd son utilité une fois qu'on en a abusé une fois. Mad Hatter souriait, pensant aux longs supplices que ces jeunes demoiselles allaient endurer sous son contrôle hypnotique. Oh ! Ce serait la plus merveilleuse des tea party à ce jour ! Mais ces hésitations étaient biens trop tristes, et Tetch n'y tint plus. Il ôta sa casquette avant de sortir de sous son stand, un chapeau haut de forme qu'il arborait souvent.


"Tee hee hee. Est-il cinq heures ? Devons-nous boire le thé ? Aimez-vous le thé ? Je pense que vous l'apprécierez. Tee hee hee."


Le garde du Chapelier Fou sortit alors un fusil à pompes, servant de garde personnel au Chapelier Fou. Il tira un coup de semonce pour disperser les gens autour de lui. Permettant au Chapelier d'être un peu plus tranquille et moins menacé. Une bonne protection pour empêcher les empêcheurs de tourner en rond. Il était temps de recommencer une grande fête, de boire le thé, et de se souhaiter un joyeux non anniversaire. Que lui importe les jeunes femmes devant lui, il avait de quoi semer le chaos, à nouveau, sur un campus, tandis qu'il pourrait récupérer des jeunes filles pour sa consommation personnelle. Oh ne parlons pas d'horreurs, seul le thé comptait. Il méritait d'être bu. Il était temps de parler de corbeaux, et d'ours, et de terribles choses qui hantent les campus universitaires. Il ricana de toutes ses dents. La vente fut bonne, et il ricana tandis qu'il envoya un signal grâce à son chapeau aux victimes qui portaient les chapeaux sur le crâne. Le campus allait être magnifique. Levant sa main, Tetch désigna les quelques étudiants qui portaient déjà les chapeaux. Il commençait par les jeunes hommes.


"Jeunes crétins sans cervelle. Savez-vous faire les beaux devant les belles ? Venez donc jouer avec nous. Car maintenant, vous êtes des kangourous."


Tetch applaudissait, ricanant de plus belle, tandis que les garçons commençaient à bondir et à cogner les plus proches étudiants qui étaient dans le secteur. Une bagarre générale. Idiote, mais drôle. Tel un chef d'orchestre, Jervis Tetch reprit alors. Désignant les jeunes étudiantes qui avaient acheté un chapeau elles aussi.


"Mesdemoiselles et chères Alice. Vous voir si mal peignées est un supplice. Ramenez-moi une table, du pain, du beurre et de la confiture frappée. Peut-être que nous trouverons aussi du thé. Dans une cafétéria malfamée, nous irons prendre le thé. Pas de dédain, gardons l'esprit serein. Si quelqu'un nous fait défaut, il n'aura pas de pain. Alors en piste, et suivez-moi chères amies. Il est temps de vous offrir un moment de folie."


Tetch n'apprenait jamais de ses erreurs, c'était une constante avec le Chapelier Fou. Il répétait les mêmes erreurs, dans l'espoir que ça marche un jour. Dans l'espoir que les choses s'arrangent. Alors qu'il était escorté par les jeunes filles qu'il avait hypnotisé, il se dirigea vers les réfectoires de la Gotham U avec une certaine rapidité. Dehors, le chaos, les gens hurlaient suites aux coups de fusil à pompes du garde de Jervis, et les étudiants-kangourous administraient les pains avec célérité et partage. Les kangourous étudiants distribuèrent les pains, et ceux qui n'étaient pas dans le sillage du Chapelier, mangèrent sévère. Une bonne droite, ça peut vous mettre k.o de manière violente.
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyMar 10 Aoû 2021 - 21:13

Alice au Pays du Savoir Inimportant


Eugenia se saisit de la casquette, c'était une jolie casquette. Aussitôt, elle reconnut son amie Araceli et la prit dans ses bras avant de la faire tournoyer. Celle-ci lui dit de rendre la casquette au monsieur rigolo. Eugenia fronça les sourcils et dit :

- Ah oui, elles sont pas gratuites.

Elle fouilla dans sa poche arrière, en tira cinquante centimes qu'elle lança sur le comptoir... oh... il voulait l'offrir ? Elle pourrait la garder pour la disséquer chez elle et ainsi comprendre quelle expérience scientifique farfelue se cachait derrière. Très vite après, son amie Fox vint aussi, et même une autre qu'elle ne connaissait pas. Plein de jolies jeunes dames aux alentours de ce stand, ce qui signifiait probablement que ces casquettes servaient à attirer les jolies jeunes femmes. En utilisant des phéromones ? Des ondes électromagnétiques ? Ses sens s'activaient x1000. Elle ne vit même pas Lisbeth qui trainait au loin.

Le professeur assura que ce n'était qu'un petit chapeau inoffensif à bonheur... un chapelier fou peut-être ? Comme le psychopathe qui torturait des jeunes filles dont Eugenia avait entendu parler à Arkham. Celui-ci était un usurpateur, ou une copie. Parfaitement adaptée à sa taille. Puisqu'il offrait la casquette, c'était un homme bien. S'il y avait bien une chose qu'Eugenia avait appris dans ses innombrables trips au LSD, c'était que les nains étaient toujours des gens sympathiques. L'acolyte, un grand monsieur un peu effrayant semblait s'énerver. Elle accepta le compliment... c'était vrai qu'elle était un peu pâle ! Puis, haussa les épaules et mit la casquette sur sa tête, avant de sautiller sur elle-même toute guillerette.

Le tour de magie ne s'arrêta pas là, immédiatement l'étrange vendeur sortit de dessous le comptoir avec un nouveau chapeau. Eugenia fit une moue de boudage et dit :

- Hééé ! Le vôtre est plus beau !

Avant d'être coupés par un coup de fusil à pompe. Un spectacle pyrotechnique !! Elle adorait cela avant de prendre son thé. Mais avant le thé, il y avait des kangourous qui allaient empêcher les embêteurs de les embêter. Eugenia sautilla toute contente pour accompagner le mouvement.

- C'est l'heure, c'est l'heure !

Puis, elle repartit dans l'autre sens au sautant, mais pas à pied joint, un après l'autre comme si elle faisait de la marelle, pendant que les autres continuaient à donner des coups de poing, elle, elle dansait et sautillait comme une ballerine sous crack au milieu de la cour.

- Je ne peux pas m'expliquer, j'en ai bien peur, Monsieur. Parce que je ne suis pas moi-même. Il était de toute façon l'heure de prendre le thé, alors elle faussa compagnie aux autres et poursuivit le nain tracassin à travers la foule pour trouver une table.

- C'est l'heure du thé ! Monsieur, si vous ne savez pas où vous allez, alors tous les chemins y mèneront ! lui dit-elle.

Des surveillants de couloir tentaient d'intercepter le Chapelier, Bonbon le lapin blanc qui était sorti du sac et qui courait devant, Eugenia et d'autres Alices, tout content de jouer et sans vraiment comprendre (ou bien il comprenait, et c'étiat un psychopathe), pour les amener dans la cafétéria. En sautillant, la grande Russe décochait des patates aux surveillants, protégeant son Chapelier.

- Après avoir pris le thé, nous partirons à l'aventure, monsieur. lui dit-elle toute sagement. Lorsque les Alice eurent rejoint la cafétéria, elle décida d'aider à préparer la salle.

La jeune femme se mit au milieu de la pièce et, en incantant à voix basse, elle utilisa sa magie électromagnétique pour tout installer.

Comme par magie toutes les tables vinrent s'aligner pour former une table centrale, très longue, comme celle du chapelier fou, pour que tous les convives puisse boire le thé. Elle ouvrit les frigos, sortit les victuailles de ceux-ci en les faisant tomber sur des plats en métal qui volèrent jusqu'à la la table.

La confiture, le pain, tout venait proprement comme dans un Disney s'installer pour que chaque invité puisse profiter du thé. Les bouilloires pour le thé vinrent une à une se remplir par l'eau des robinets ouverts, qui se fermèrent quand ils eurent tout rempli, et elle fit chauffer le tout. Les assiettes, une à une placées devant chaque chaise.

Et bien sûr, avant tout ça, bloquer toutes les entrées avec les tables restantes, bloquer toutes les serrures. Les soldats en carte ne viendront pas les embêter ici.

- Les embêteurs embêteurs ne viendront plus nous embêter. Le non-anniversaire de qui allons nous fêter aujourd'hui ? déclara-t-elle, servant le thé à toutes les Alice et le Chapelier en bout de table qui prenaient place, avant de prendre place elle-même. Elle espérait que ce soit son non-anniversaire, et que le Chapelier ne l'aurait pas oubliée... elle était née en décembre ! C'était forcément son non-anniversaire à elle.


Il est l'heure !

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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyMar 10 Aoû 2021 - 21:24

« Je sais même pas pourquoi je viens à ce truc, je suis claqué… » Soupira Duke alors que ses camarades de classes et quelques anciens de son groupe d’apprentis justiciers étaient autour de lui. Pour eux, les raisons étaient simples, se changer les idées, être un étudiant normal. Pour certains, ils espéraient même qu’il entre dans un club de littérature, pensant que son talent dans ce domaine était gâché par son inaction. Beaucoup d’entre eux ne savaient pas que le club parascolaire du jeune homme pouvait prendre tout son temps libre, pouvait frapper n’importe quand, n’importe où, même dans la plus simple des petites journées d’intégration de l’université de Gotham.

Les stands des associations étudiantes faisaient déjà leurs promotions auprès des nouveaux venus, chacun y allant de sa fierté, des avantages qu’il proposait : voyages scolaires, associations humanitaires, bureau des étudiants, rencontre avec des réalisateurs pour le club de cinéma ou encore une entrevue avec les journalistes les plus en vogue du Gotham Herald. Des promesses pour mettre des étoiles plein les yeux à ces futurs étudiants qui se voyaient déjà devenir des petites célébrités de leur futur faculté. Au milieu de cette foule exaltée et malgré les discussions de ses amis, un stand attira particulièrement le regard du jeune homme. Les pancartes, le prix… Le côté humanitaire tout en ne faisant pour ainsi dire aucun bénéfice sur les casquettes qu’il vendait… Tout clochait, semblait irréaliste. Duke avait beau chercher dans sa mémoire, il ne se rappelait pas vraiment avoir vu la tête du vendeur à son université, mais elle lui disait indubitablement quelque chose. Et cette légère crampe au niveau de l’estomac, ce sentiment de malaise et de danger lui disaient clairement que ce « quelque chose » ne faisait pas partie d’un souvenir des plus sympathiques. Non… Définitivement, cet homme qui distribuait maintenant gratuitement ses casquettes en les jetant n’était pas quelqu’un avec qui il avait joué à la salle d’arcade mais plutôt l’une des personnes qu’il avait vu sur les écrans de la Batcave. Ça, il en aurait mis sa main à couper… Au sens figuré bien entendu. Généralement, il s’abstenait de dire ce genre de phrase au risque d’être pris au pied de la lettre par un hurluberlu.

Voyant un de ses amis commencer à mettre une casquette tombée devant lui, Duke attrapa le couvre-chef et le fourra dans son sac à dos.

« Mais qu’est-ce qui t’arrive, t’es malade ?! » Lui cracha son camarade tandis que Duke ne l’écoutait qu’à moitié, bien plus attiré par le speech de l’homme qui semblait montrer peu à peu son vrai visage. « Tu me remercieras plus tard. » Répondit-il. Regardant ses habits, composés d’un simple hoodie noir, d’un pantalon de la même couleur et de baskets, il sortit de la poche avant de son sac un foulard qu’il avait toujours sur lui au cas où et l’enroula autour de sa bouche. Il n’avait décemment pas le temps de faire un aller-retour pour prendre son costume jaune et noir et la situation risquait de tourner bien vite au vinaigre.

Soudain, le garde du corps du samaritain aux cinquante cents tira en l’air au fusil à pompe, semant la panique autour d’eux tandis que Duke resta calme. Ce n’était pas le premier coup de feu qu’il entendait après tout et au moins, maintenant il avait la certitude qu’il devait agir. Le jeune homme dit à ses amis d’aller se mettre vite à l’abri et qu’il allait les rejoindre tandis que le vendeur ordonnait aux élèves masculins porteurs de ses casquettes d’agir comme des kangourous, ce qu’ils firent sans broncher, comme sous hypnose. Sautillant, se battant entre eux et avec les autres, ils n’avaient cependant pas assez de contrôle sur leurs coups et de techniques pour être de vraies menaces pour le jeune homme. Par contre, une chose était sûr, s’il ne mettait pas fin aux délires de ce vendeur de casquettes, certains finiraient blessés, voire pire. Un autre mot qu’il perçu lui donna enfin toutes les pièces du puzzle. Homme roux dont le passe-temps semble être la manipulation mentale des autres et obsédé par le thé et « Alice »… Non, il n’y en avait pas trente-six mille des comme ça à Gotham, et cela ne voulait dire qu’une chose : il fallait tirer les étudiantes sous son emprise de son piège qui se refermait doucement mais sûrement sur elles.

*Batcave, nous avons un problème…* Pensa-t-il alors en esquivant quelques coups tout en cherchant un moyen pour suivre celui qui allait faire de cette journée au premier abord tranquille une bien mauvaise première impression de leurs futurs années à l’université aux nouveaux étudiants. Un étudiant « kangourou » arriva vers lui avec hargne et bondissant, s’apprêtant à lui mettre un coup. Prompt et rapide à esquiver ce dernier, Duke projeta son adversaire à terre et une fois contrôlé, hésita à lui enlever sa casquette. Il ne savait pas si le chapelier avait inséré un système de sécurité pour éviter qu’on enlève ses jouets de ses cibles et le jeune homme eut peur de faire pire que mieux en enlevant cette dernière. Il asséna alors quelques coups pour mettre KO son adversaire tout en prenant bien soin de lui laisser sa visière vissée sur le haut du crâne. Sa position courbée, presque accroupie pour accomplir cela lui permit alors de se faufiler un peu mieux et de partir vers les ombres pour s’y cacher et suivre sans bruit sa proie pour l’arrêter. Pour cela, il devrait d’abord se focaliser sur le balourd au fusil à pompe et le mettre hors d’état de nuire le plus vite possible. Après tout, contrairement à son costume, son hoodie ne risquait pas de le protéger d’une volée de plomb.
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyMar 10 Aoû 2021 - 22:44

Et si on cramait tous ?
La rousse sentit un frisson la parcourir alors qu’elle regarde le moindre fait et geste du petit homme. ••• Dangereux, il est clairement dangereux. Elle a juste une seule envie, c’est de fuir. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle fait face à des énergumènes complètement fous. Elle a été mercenaire, elle tient un putain de bar pour ces mêmes gars. Elle en a vu des lots de tarés dans sa vie, elle en a maîtrisé et tué tout autant. Pourtant celui-là, malgré sa taille étriquée, lui donne des sueurs froides comme s' il apporte un danger qu’elle n’a pas connu auparavant. Le sourire de l’homme s’efface et elle sut automatiquement qu’il ne va pas la laisser s’en sortir ainsi. Elle sera la main de Teslady dans la sienne, prête à l’emmener aussi loin que possible. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle se préoccupe de cette fille ? Ah oui, car elle est celle qui se rapproche le plus d’une amie.  N’a-t-elle pourtant pas déjà dit qu’elle ne devait pas se lier avec les gens ? Que c’est un point faible trop facilement exploitable. Surtout que ce n’est pas comme si la miss peut se défendre toute seule, elle est bien trop crédule pour ça bon dieu. Et voilà où ça l’a mène, dans un putain traquenard avec un type pas net. L’ancienne mercenaire lance un regard incrédule à la miss Gotham quand celle-ci parle du prix de la casquette. Mais...Mais qu’est-ce qu’on s’en fout de son prix!! Ne l’achète pas, idiote!!! Elle ne sait pas ce qui va la tuer en premier, la petite Voltali ou ce petit homme. Franchement pourquoi elle attire toutes les personnes bizarres du coin ? Comme si Kite-man ne suffisait pas.

La rousse tourne la tête vers la nouvelle arrivante. Elle se présente sous le nom de Tamara Fox. Jeune femme plutôt bien habillé et assez coincé à première vue, elle n’a strictement aucune idée de qui peut bien être cette femme et elle doit avouer qu’elle en a vraiment rien à faire. La gérante n’apprécie pas trop les gens qui font dans le caritatif. Pour elle, ce n’est qu’un ramassi d’hypocrites qui cherchent à se faire bien voir alors qu’ils n’en ont strictement rien à foutre de ce qui peut se passer en dehors de leur petite zone de confort. Sans parler que la plupart des fonds sont souvent détournés pour le profit d’un autre surtout dans une ville comme Gotham. De plus, avant d’aller se préoccuper des enfants du Tiers-monde, peut-être doivent-ils ouvrir leur putain de yeux pour voir les gamins de leur propre ville affamés et abandonnés dans une ruelle sombre, se demandant si ils vont bien pouvoir survivre au lendemain. Elle exagère ? Non, c’est une réalité. Elle le sait mieux que personne et même encore aujourd’hui, elle est sur de pouvoir trouver la cachette de la plupart d’entre eux car c’est certain qu’ils utilisent les mêmes que les siennes de l’époque. La présence des justiciers l’a toujours fait rire d’ailleurs, combien de fois a-t-elle supplié que quelqu’un vienne la sauver de ce laboratoire ? Elle n’a jamais vu personne, elle a dû se débrouiller seule comme doivent le faire chaque enfant dans sa situation. Car les enfants de la rue comme elle, ne sont rien pour les habitants de Gotham. Ils ne sont que des parasites qui polluent leur rue et ils sont bien content de s’en débarrasser. Parce que les gens comme elle ne méritent pas d’être sauvés, ils ne méritent pas de vivre une vie comme les autres. Pas ici, pas à Gotham, pas avec tous ces connards qui y vivent. Elle retient un soupir,  ce que font les autres n’est pas son problème, c’est sûrement leur manière de se sentir bien dans leur peau ou de juste faire du profit. La popularité et la réputation ont toujours eu un fort impact dans cette ville. Et elle veut en aucun cas se faire connaître de ces gens-là, elle a des envies de pyromanie à contrôler après tout et une Teslady à éloigner d’ici.

Un chapelier fou...Bordel! Non! Pourquoi parmi tous les fous de Gotham, il a fallu qu’elle tombe sur lui. Bien entendu qu’elle se sent pas bien à ses côtés, c’est un dégénéré de la pire espèce. Voilà, la raison pour laquelle elle ne doit plus venir dans ce genre d’endroit. Si c’est bien un taré qu’elle n’aurait jamais dû rencontrer c’est bien lui. Sa température augmente, ses yeux commençant à s’illuminer. Elle a envie de le brûler et d’en profiter pour fuir avec la demoiselle mais elle ne peut pas. Pas avec tous ces gens autour d’elle. Alors que doit-elle faire ? Elle est sûre que ce qui va suivre ne va pas être de très bon goût. Elle rejette silencieusement le chapeau alors qu’elle continue de fixer le Chapelier. Elle ne craint rien du temps d’automne sinon pourquoi serait-elle habillée ainsi ? Ses tatouages commencent lentement à s’allumer. Non, elle doit garder le contrôle et n’utiliser ses pouvoirs qu’en dernier recours. Toutefois, à la vue de l’homme baraqué, elle sait qu’elle ne peut pas lui faire face sans eux s' il doit venir s’en prendre à elle.  La rousse reste immobile alors que l’homme tire en l’air, intimidation ? Elle jette un regard vers son ami avant d’avoir une très grande envie de se frapper le front. Elle a pourtant détourné les yeux qu’une seconde, alors pourquoi elle a une putain de casquette sur le front ?

“Tes! Enlèves ça!”

Mais il est trop tard, elle est déjà sous le joug du chapelier et avant qu’elle ne puisse lui enlever, un étudiant à casquette saute sur elle. La rousse râle, avant de bloquer les coups du garçon et de faire une prise pour le mettre à terre et l'assommer. Elle hésite à le brûler mais décide d’être prudente, il ne manquerait plus qu’elle se fasse embarquer pour meurtre. Elle regarde autour d’elle, le Chapelier et Teslady sont partis vers la cafétéria. Bordel! Comment a-t-elle pu foirer à ce point ? C’est pourtant pas si compliquer de protéger quelqu’un non ? Et puis franchement, ce fou pense que ces gars allaient la retenir ? Elle est peut-être spécialisée dans l’assasinat et le vol mais elle reste une mercenaire. Elle sait tout aussi bien se battre à main nue qu’avec un flingue. Elle frappe un nouveau gars qui s’approche de Tamara Fox, croit-il vraiment pouvoir l’avoir avec des gars aussi faibles ? Un coup de pied est donné à l’homme qui arrive derrière elle. Ne la sous-estime pas connard! Ses yeux et son tatouage s’illuminent complètement alors qu’elle regarde avec fureur les deux mecs qu’elle vient de frapper. Et si elle les brûlait tous ? Ça règle son problème non ? Elle peut ainsi retrouver son ami électrique bien plus vite… La température augmente autour d’elle alors qu’elle frappe à nouveau l’un des mecs. Elle doit se contrôler, le seul qu’elle doit cramer c’est le Chapelier. Elle mit Ko le dernier à porter avant de se retourner vers la fameuse ambassadrice.

“Fuis! Je vais libérer les filles.”

La gérante ne le fait pas par altruisme où quoi que ce soit d’autre, elle n’aime juste pas qu’on touche à ses affaires. Ce qui la gêne toutefois, c’est qu’elle va se mettre en danger pour cela. Mais doit-elle vraiment abandonner la miss et les autres filles ? Non...elle ne peut pas. Pas en sachant ce que ce fou va leur faire. Elle assomme un nouveau gars et regarde devant elle. Ça va lui prendre trop de temps de s’occuper de ces mecs pour lui libérer la voix. Il lui reste plus qu’un seul moyen, de toute manière, elle se connaît, elle s’empêche d’utiliser son pouvoir mais elle sait très bien qu’elle va finir par le faire. Elle monte sur le stand afin d’être hors de portée des gens. Évitons de les blesser en passant. Ses yeux et son tatouage s'illuminent à nouveau, des ailes de feu apparaissent dans son dos alors que des flammes sortant de ses pieds la propulse dans les airs. Maintenant dans les airs, ignorant le fait qu’elle vient de brûler ses chaussures et se retrouve pieds nus, elle se dirige vers la cafétéria où l’homme baraqué de tout à l’heure attends bien sagement à l’extérieur. Bien on dirait que c’est sa nouvelle cible alors...

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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyJeu 12 Aoû 2021 - 13:42

Une tasse de thé

Lisbeth voyait bien que les choses bougeaient devant le stand du vendeur de casquettes. Mais elle ouvrit la bouche et laissa tomber sa cigarette par terre quand elle vit le costaud qui accompagnait le petit vendeur sortir un fusil à pompe de sous son comptoir et faire un tir de semonce. Comment avait-il réussi à faire venir cette arme jusqu'ici ? Mystère. Les étudiants s'éparpillèrent comme une volée de moineaux, allant se cacher derrière n'importe quel mobilier urbain. Liz dégringola de son perchoir et rétama sur l'herbe du parc.

Elle redressa la tête pour voir ce qui se passait et vit qu'Eugénia n'avait rien et les autres non plus, une chance. Mais la situation dégénéra davantage quand, sur les paroles hystériques du vendeur, certains des garçons commencèrent une bagarre générale. La petite Russe se redressa et courue en petite foulée vers le stand. Elle l'aurait atteint s'il n'y avait pas eu ce Jefferson, un troisième année, qui était sortie de nul part et lui avait collé son poing dans la figure. Elle se retrouva pour la seconde fois en quelques instants allongée par terre, cette fois-ci sur le dos. Machinalement, elle passa son index sous son nez pour contraster qu'elle saignait.

Puis tout s'enchaîna très vite de son point de vue. Un groupe d'élèves, dont la magicienne, mené par le vendeur de casquette, partit s'enfermer dans la cafétéria. Une rouquine, que Liz ne connaissait pas, monta sur le stand pris feu spontanément par les pieds et s'envola en direction de ce même bâtiment. "C'est quoi c'bordel !" Pensa Liz à cet instant précis. Elle se remit sur pied prestement. Il lui fallait plus qu'un coup-de-poing pour la faire capituler, et cela, malgré son petit gabarit. Elle fonça vers l'entrée de la cafétéria, préférant éviter les combats avec les élèves qui bondissaient çà et là comme des cabris.

Lisbeth avait trouvé refuge derrière une sorte de petite fontaine à eau à une quinzaine de mètres du complice du vendeur de casquette. Le type était balèze et tenait un fusil à pompe dans les mains. Il avait plus l'air d'être là pour faire peur... Mais sur un campus bondé d'élèves manier une arme, bref... Liz se devait d'agir. Toujours cachée, elle usa de sa télékinésie et plia discrètement la sortie du canon vers l'intérieur. Ainsi, s'il décidait de tirer, le fusil lui exploserait dans les mains. Et elle le laissa-là, avec sa certitude d'avoir une arme fonctionnelle.

Elle leva la tête et regarda un instant la rouquine en train de voler aux abords de la cafétéria. C'était impressionnant les flammes y'avait pas à dire. La petite Russe s'arracha à sa contemplation et décida de faire le tour du bâtiment. Elle savait qu'il y avait d'autres entrées, peut-être n'étaient-elles pas gardées ?
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyVen 13 Aoû 2021 - 0:00






Chapeau l'Artiste





Quel foutoir...

Tu voulais le divertissement, et d'une certaine manière, on te l'avait octroyé dans le creux de ta main. Le mystère avait laissé place à la cohue lors du premier coup de feu, déclencheur du spectacle de marionnette qui allait s'en suivre.

Si tu étais souvent dissipée, tu n'avais pas perdu une seule miette du déroulement de la situation. Tout ce qui était à porter de tes yeux et de tes oreilles avaient été enregistrées et étaient entrain de se faire analyser dans ton cerveau en ébullition.

Des élèves devenus fous aux jeunes femmes plongées dans une léthargie hypnotique, tu ne daignas même pas lâcher un cri de surprise lorsque tu vis la rousse s'enflammer pour partir vers vers les cieux. Beaucoup d'acteur dans cette pièce de théâtre mais il n'y avait qu'un seul maître d'orchestre. Le réflexe de tout policier aurait été d'intervenir ou au moins de prévenir le reste de la police néanmoins c'était prendre le risque de manquer des éléments cruciaux sur l'instant. Et puis... Quelqu'un d'autre le ferait bien à ta place.

Au fond tu n'étais pas si loin de l'antagoniste si bien que tu avais pu pleinement observer ses agissements. S'il n'y avait pas eu son malabars de garde du corps tu aurais peut être même pu te jeter sur lui, il avait à peu près la même consistance physique que toi, c'était dire... Ainsi, en voyant la plus naïve poser la casquette sur sa tête, tu pus rapidement faire le lien entre tout ce qui se passait.

Par une technologie quelconque, l'homme paraissait pouvoir contrôler tout ceux qui avaient enfilé une de ses casquettes. Et sa fixation pour les couvres-têtes te faisaient penser qu'il était assez extrême dans sa folie pour placer l'émetteur au sein de son propre chapeau. Une approche assez grotesque mais original à n'en point douter.

La logique voulait donc qu'il suffisait de mettre hors d'état son chapeau pour neutraliser tout les autres en cascade. Du moins, c'était le cas idéal où il ne possédait pas d'autre émetteur sur lui.

De toute manière tu n'eus pas le temps d'agir ni même de trouver une solution à ce merdier. En effet, puisque tu n'avais pas eu la malchance de tomber dans le panneau en achetant une de ces casquettes, tu étais devenue une cible potentielle. Ce qui ne manqua pas d'attirer l'intérêt d'un élève bondissant se faisant un plaisir de pouvoir te refaire le portrait.

Reculant fébrilement à droite puis à gauche, tu n'étais pas vraiment faite pour te battre, encore moins contre un gabarit digne d'un athlète. Mais aux grands maux les grands remèdes et tu devais montrer au reste du monde pourquoi il fallait se méfier des faibles.

Et face au bond de trop, tu vins à le réceptionner avec un violent coup de pieds vers son sac à progéniture. Une stérilisation par la violence, il n'y avait pas meilleur remède contre les hommes trop collants.

-Une chose qui est sur, c'est que tu ne sauteras plus rien avant un bon moment.

L'élève contrôlé se tordit de douleur en conséquence. Tu affichais un sourire mesquin, on avait beau le forcer à agir de la sorte, son corps ne répondrait plus avant un bon moment.  

Quand à toi tu te contentas de balayer ton regard de droit à gauche, venant apporter ta maigre aide aux gens qui se feraient agresser par les contrôlés. Tu avais beau être en congé, tu restais flic. Il fallait au moins que tu fasses semblant d'aider...

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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptySam 21 Aoû 2021 - 13:47

"Hi diddle di di ! La vie est un gala, et quand on est une célébrité, le monde est à nos pieds. Hi diddle-didaaa."

Triompha le Chapelier Fou, qui s'avançait en paradant dans les couloirs de l'université, tandis qu'il menait la grande tablée dans la cafétéria. Les surveillants étaient désemparés, et neutralisés, tandis que la petite assemblée de fous s'avançait vers le lieu du thé-rrible et de la thé-rrifiante heure du thé. Est-ce qu'il était déjà cinq heures ? Peut-être que oui, peut-être que non. Mais quelle heure est-il au Pays des Merveilles soit dit en passant ? Il fallait boire le thé. Du thé, du thé pour tous. Il était temps tout d'abord de voir qui aurait une place ou non à sa table. Bien que le foutoir soit monstrueux à l'extérieur, Jervis préférait se concentrer sur ce qui se passait en ce moment-même : L'élaboration d'une gigantesque Tea Party avec des jeunes filles et bien sûr, le traditionnel thé. Tetch examinait les différents sachets qu'il avait dans son imperméable. Il les regardait, toujours en train de disposer de nombreux sachets au cas où cela était nécessaire. Il était temps de préparer l'accueil. Ses petites frasques allaient faire venir les idiots courageux à lui. Il fallait donc préparer la table.


"Oolong ? Darjeeling ? Thé noir ? Thé vert ? Fumé ? Blanc ? Rooibos ? Je ne ferai pas de vieux os."


La jeune magicienne se révélait utile et diablement amusante. Malgré la puce de contrôle, elle semblait avoir une attitude différente, par rapport aux autres Alice qui avançaient sur l'ordre du Chapelier. En un mot comme en cent, l'endroit était magnifiquement organisé, et malgré le temps que cela aurait dû prendre, Tetch consulta frénétiquement sa montre de gousset.


"Fichtre, ma chère. Nous sommes en retard, en retard, en retard ! Mais avant toutes choses, souhaitons donc un joyeux non-anniversaire à chacune d'entre vous."


Il ricana tandis qu'il rangea sa montre dans l'imperméable. Il eut un léger sourire tandis qu'il observait avec grande attention la table magnifiquement parée. De l'eau chaude bouillonnait, des assiettes entraient en piste, tout était merveilleux, c'était le Pays des Merveilles, sans nulle autre pensée, et cela plaisait au Chapelier Fou. Levant le doigt, Tetch se servit alors en thé, posant un sachet de thé noir dans sa tasse. Le thé était délicieux, thérapeutique, il calmait intérieurement ce brave Jervis Tetch, il lui fallait le thé. Le doux thé, le délicieux thé qui lui faisait plaisir.


"Vous êtes vieux, Père Guillaume. Vous avez des cheveux tout gris ... La tête en bas ! Père Guillaume, À votre âge, c’est peu permis !"


Du remue-ménage dehors. Apparemment, on essayait de forcer la porte de la cafétéria. Tetch arma son révolver, juste au cas où, tandis qu'il reposa l'arme, il avala une gorgée de son thé. Gardant un regard en direction de la porte. Malgré les lourdes défenses, il se pourrait qu'un Jabberwocky volant ou un espion de la reine de Cœur vienne s'incruster à la Tea Party. Ce qui ne serait pas correct, et certainement fort peu convenant. Alice ne méritait pas de voir un tel spectacle, et cette pauvre jeune fille avait bien été secoué. Mais de qui parlait-on ? Qui était le plus secoué dans cette assemblée au fait ? Pish posh, ce serait une question assez moche, et elle n'intéressait déjà plus le Chapelier Fou. Rimant de nouveau, le Chapelier s'égara une nouvelle fois, en proie à sa propre folie.


"Vous êtes vieux, par quelle adresse. Tenez-vous debout sur le nez, Une anguille qui se redresse. Droit comme un I quand vous sifflez ? Cette question est trop sotte ! Cessez de babiller ainsi, Ou je vais, du bout de ma botte, Vous envoyer bien loin d'ici."


Tetch claqua des doigts avant de replonger dans une nouvelle lubie. Ce qui manquait, avant toute chose, était de s'ouvrir l'appétit. Et pourquoi pas quelque chose qui nous mette en appétit et qui nous redonner un esprit sportif. Tetch se releva et monta sur la table avant de d'ordonner aux jeunes filles de se lever elles aussi. Les jeunes Alice commencèrent alors à courir autour de la table, tandis que le Chapelier commençait à chanter.


"Ouvrons nos esprits et nos estomacs. Un peu de course saugrenue, vous amusera ! Hihihihi."


Il tapotait dans ses mains, tandis que les jeunes filles se mirent à courir toutes autour de la table. Elles avaient toutes cet air livide, effacé, complètement sous les ordres du Chapelier. Il fallait différencier les deux types de puces que Jervis Tetch offrait. Les puces des Alice offrait une totale soumission, le côté inconscient refait surface et elles étaient enclines à vivre "en dehors" de leurs corps. Tandis que les puces dans les chapeaux offerts aux garçons, n'étaient que du bric et du broc, ils étaient conscients, mais ne contrôlaient pas leurs mouvements. Il était temps de s'amuser un peu. Et Tetch espérait bien que le chaos actuel était assez monstrueux dans le campus. En tout cas, il s'amusait énormément.


"Un, deux, trois, les gars, avant, arrière, dessous, dessus. Pour nous réchauffer, faisons la course saugrenue. Un pas de côté, sautez, glissez, courez, dansez. Quand on a fini, il n'y a plus qu'à recommencer. C'est très rigolo, en haut, en bas, en bas, en haut. Commencez demain, on finira hier matin. C'est toujours très gai et on en a jamais assez. Et si ça nous plaît, nous allons pouvoir le dire ... C'est toujours pareil, avant, arrière, dessous, dessus. Pour nous réchauffer, faisons la course saugrenue. Continuez, continuez à courir mesdemoiselles, sinon, nous ne nous sécherons jamais ! Regardez-moi, je suis sec de la poupe à la proue ! N'écrasez pas ce homard ! Et attention à la Simili-Tortue !"

Et la musique reprenait, au son de la voix de Tetch. Il voulait les épuiser physiquement, du moins, pour s'amuser. Puis, viendrait l'heure du thé. Mais en attendant, si jamais quelqu'un venait, il disposait d'une force importante d'Alice à sa merci. Oh, comme il allait s'amuser. Nous allions prendre le thé, et ce serait joyeux, joyeux non-anniversaire à tous. Un très joyeux non-anniversaire oui. Pourquoi ne buvez-vous donc pas du thé ? Rejoignez-nous dans le pays des Merveilles. Oui, oui mon chapeau. Ils nous rejoindront tous. Tous !
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptySam 21 Aoû 2021 - 18:14

Alice au Pays du Savoir Inimportant


Le Chapelier semblait plutôt fier de la prestation d'Eugenia qui s'inquiétait de voir que d'autres venaient déranger leurs thés ! Eugenia souhaitait le joyeux non-anniversaire à tout le monde.

- Vous savez que depuis mon enfance c'est mon plus grand rêve d'avoir un million de dollars ? fit-elle en sirotant son thé oolong. Je veux acheter un parc d'attractions. La fête se poursuivait tranquillement jusqu'à ce que le maître des lieux eut une nouvelle lubie, un peu de sport pour ouvrir l'appétit. Peu importe si des enfants crèvent de faim en Alabama !

La jeune femme termina son thé alors que les Alices

- Hop, hop, hop ! Il faut garder la forme pour échapper aux soldats ! Les soldats en forme de carte ! Applaudissait-elle. Et ensuite nous mangerons des gâteaux bien mérités ! Hop hop hop ! sautilla-t-elle, alors que les autres Alices couraient en rond derrière elle.

Ce qui était tout à fait intéressant était l'absence de rythme dont faisait preuve la jeune femme. Courir, elle sprintait, danser, elle dansait le swing, et des danses traditionnelles russes, glisser, elle glissait sous la table, renversant des chaises avec elle, complètement morte de rire de toutes les catastrophes qu'elle provoquait, alors qu'au fond d'elle, une voix hurlait, hurlait de pouvoir arrêter, encore plus quand les muscles lui tiraient, son dos se rompait, elle n'en pouvait plus.

Ses sauts étaient des sauts de plusieurs mètre où elle s'écrasait au plafond.

Elle voulait que ça s'arrête, mais d'un autre côté elle n'avait aucun souci, elle était heureuse, s'amusait comme une folle là où tout autour d'elle n'était que chaos. Une jeune fille qui jusqu'alors était venue en béquilles les avaient lâchées et s'étai mise à courir, sa jambe se brisa d'un coup et malgré la douleur ce ne fut qu'un grand sourire qui s'affichait sur son visage. Elle s'avançait en trainant sa patte à un point où ça sa jambe faisait un angle qui n'avait plus aucune limite de la physique, et toutes dansaient tout autour de cette maudite table.

Eugenia bien que ressentant une légère chaleur quelque part en elle vit rapidement un second problème : il fallait sécher, tout en évitant d'écraser le homard.

- Oui, nous devons sécher pour ne pas tâcher !

La valse reprenait de plus belle et petit à petit les femmes s'essoufflaient, la petite à la jambe cassée finit par tomber et ramper, avant qu'une autre la stoppe net en écrasant sa main de son talon, suivie par les autres qui la foulaient sans aucun état d'âme. Certaines, à bout de souffle s'écroulaient, et unes à unes finissaient par tomber, se relever, pour repartir encore plus rapidement, jusqu'à en vomir. Pour Eugenia, c'était une promenade de santé étant très sportive et elle s'épanouissait à écraser toutes ces filles au sol de ses pas de fée.

- Allons, allons ! Je ne suis pas plus mouillée que vous autres ! Courez, courez ! les encouragea-t-elle à celles qui crachaient leurs poumons. Elle aussi se sentait petit à petit partir, mais il fallait être en forme pour manger, et ensuite ce serait l'heure du thé. Bonbon s'était arrêté sur la table et l'observait sans trop comprendre ce que faisait sa maîtresse.


Retiens ta respiration !

Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] 1610844803-rabbit-xxl


[HRP : Absence 3 semaines - https://legendsofgotham.forumactif.org/t4988-absence-teslady-midnite-elena-volgin-nyssa-athens ; je pourrai plus poster durant cette période Partez du principe que Teslady fait comme les autres Alice, si vous la libérez assumez que elle est KO, pour tout autre scénario vous pouvez me MP ou Discord pour arranger mais globalement faites comme il vous plait, n'attendez pas sur moi pour répondre.]
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptySam 4 Sep 2021 - 18:09

Entrer dans le terrier


Lisbeth se dirigea fit le tour des portes de la cantine, mais sans succès. Elles étaient toutes fermées de l'intérieur. Du fait de sa petite taille, elle du monter sur une chaise pour voir par l'un des hublots aménagés dans l'une des portes pour voir ce qui se tramait à l'intérieur. Mais les couloirs étaient vides. Les élèves, déjà peu nombreux, avaient du prendre leurs jambes à leurs cous. La police devait déjà être avertie et elle arriverait d'ici peu. Ça allait tourner en prise d'otages. Et si le petit homme pouvait réellement dire quoi faire aux personnes sous son influence, tout cela deviendrait encore plus dangereux. Surtout qu'il ne lui faudrait pas longtemps pour reconnaître Teslady, magicienne, jeteuse d'éclairs et condamnée.

Elle devait la tirer de là avant que cela n'arrive. Elle regarda de chaque côté de la porte et derrière elle, s'assurant que personne ne la surveillait. Puis usa de sa télékinésie pour dégonder une porte et se glisser discrètement dans l'un des couloirs de la cafétéria. Liz s'avança vers le centre du bâtiment sans la moindre idée de ce qu'elle allait devoir faire si elle tombait sur son amie sous influence. Telle une petite souris, elle rasa les murs et se dirigea aux éclats de voix que faisait le petit homme en donnant des ordres. La hackeuse passa sa tête rapidement par l'angle d'un mur et détailla la scène qui se présenta devant elle.

La petite brune ouvrit de grands yeux en voyant une sarabande d'élèves courir autour d'une grande tablée. Le rythme de leur course était soutenu et comme elle pouvait s'en douter, celle qui s'amusait le plus c'était Eugénia. La russe grimaça un instant en voyant l'une des filles, la jambe dans le plâtre, se rétamer par terre et pourtant continuer de ramper pour essayer de suivre le tempo imposé par le petit homme. Elle ne savait pas quoi faire. Son contrôle semblait absolu sur tous ses esprits. Il y avait là-dedans quelque chose de fascinant. S'il possédait la bonne interface peut-être même, pourrait-il voir par les yeux des esprits dominés ? Le cerveau de Liz tournait à plein régime imaginant des applications à cette capacité.

Puis, elle se rappelait qu'elle avait déjà vu cet homme à Arkham, il y a de cela fort longtemps. Ce physique incongru et ce visage ingrat ne lui étaient pas inconnus. Il était l'un des prisonniers du secteur de haute sécurité. Mais en entendant sa voix haut perchée, d'autres souvenirs remontaient à la surface. Liz se revit jeune, dans l'une des salles de l'asile, attachée à une table en bois, un bout de plastique dans la bouche en train de souffrir le martyre sous l'effet du courant électrique qui passait à travers tout son corps. Et ce petit homme était-là à la droite de Strange à la regarder.
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyJeu 9 Sep 2021 - 11:55

Une petite insolation pour vous ?
La rousse traverse donc l’ensemble des étudiants rapidement. ••• Elle n’a pas de temps à perdre avec le menu fretin. Elle n’est pas habituée non plus à retenir ses coups. Bien sûr, elle a déjà participé à des bagarres de bar, parce qu’elle pourrait rafler de l’argent après mais ce n’est pas son fort non plus. Ses pouvoirs finissent inlassablement par s’activer pour cramer son adversaire. Elle est bien consciente qu’elle doit travailler le fait de ne pas afficher ses pouvoirs aussi facilement mais encore une fois, comment peut-elle laisser ses filles dans les mains de cet homme ? Et bien, normalement elle a juste à faire demi-tour comme d’habitude mais elle sait qu’elle va finir avec la culpabilité de ne pas les avoir aidé. Un comble quand on sait qu’elle ne veut que penser à sa survie en premier. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle vienne aujourd’hui sérieusement ? Peut-être que ça aurait été plus facile de les abandonner si Teslady ne faisait pas partie des «Alices» ? Elle secoue la tête. Ça ne sert plus à rien d’y penser. Elle doit juste se concentrer sur leur sauvetage. Elle n’a qu’à penser à ça comme du bénévolat en tant que mercenaire….même si elle ne l’est plus.

En une fraction de seconde la gérante échange les flammes qui sortent de ses pieds pour les envoyer à ses mains et prendre ainsi suffisamment de rapidité pour frapper le gros molosse qui s’éclate contre la porte de la cafétéria.  Elle atterrit en douceur contre le sol tout en restant sur ses gardes. Elle imagine que le mastodonte ne va pas être K-O pour si peu et elle ne sait pas quand un de ces étudiants-kangourous va se jeter sur elle. Bon, comment allait-elle le gérer ? Dans un pur combat au corps à corps, elle est clairement désavantagée. Elle a bien son feu bien entendu mais...elle risque de le tuer. Et elle n’a pas d’armes sur elle...ah si elle a un couteau, elle peut profiter qu’il soit encore au sol pour le planter dans sa jugulaire….Mais noooon! Il faut pas qu’elle tue qui que ce soit! Elle est en public là! Pourquoi toute les possibilités à laquelle elle pense nécessite que l’homme soit mort ?! Pourquoi est-ce si facile de tuer un bonhomme plutôt que de le rendre juste inconscient ? Aaah! Elle n'est pas faite pour ce genre de travail.

L’homme se relève apparemment pas très content de se faire frapper. Elle le comprend, c’est jamais vraiment plaisant de se prendre un truc dans le bide au point de défoncer la porte derrière lui. Le problème c’est qu’elle n’apprécie pas ce qu’elle voit. Du mobilier entassé qui a un peu bougé avec la force de l’impact. Dommage que ce ne soit pas du bois, elle aurait tout brulé mais elle doit quand même faire attention, elle ne sait pas si son amie va utiliser ses pouvoirs contre elles où non. C’est chiant. Bon, réfléchissons, que peut-on faire ? A part utiliser son feu bien entendu… Elle regarde l’homme qui a des traces de sueur et elle grimace. Dégoûtant. Aah. Mais oui, le commun des mortels ne supporte pas les fortes chaleurs et comme c’est la canicule elle n’aura pas grand chose à faire pour augmenter la température. Bon, le truc est de savoir comment s’y prendre, il est plus facile pour elle de le toucher pour augmenter sa chaleur mais elle ne peut pas le faire avec chaque étudiant ou chaque Alice. Créer un incendie n’est pas une option non plus, elle ne sait pas si le nain va pas les envoyer se suicider dedans. Bordel que c’est galère.

Le garde s’en va pour utiliser son fusil mais le canon est tordu. Ce n’est pas de son fait ça.  Ce n’est pas vraiment important car elle va pouvoir l’utiliser à son avantage. Elle jette une légère flamme sur l’arme alors que l’homme s’en débarrasse pour venir vers elle prêt à utiliser ses poings. L’arme explosa derrière lui, le sonnant légèrement. Suffisamment pour qu’elle se dirige vers lui, augmentant sa température.

“Une petite insolation pour Monsieur ?”

La gérante du Pandemonium pose une main sur la gorge de l’homme et augmente la chaleur des alentours et du corps de l’homme pour qu’il s’évanouisse. L’homme tombe à terre et elle s’écarte espérant fortement qu’il ne va pas vomir à cause de ça. Bon, elle espère qu’il va rester par terre un bon moment. Elle n’est pas du genre à faire évanouir ses adversaires habituellement. C’est même la première fois qu’elle le fait. Elle se sent comment dire ? Insatisfaite ? Ouais, c’est ça mais elle n’a pas vraiment le temps de s’en préoccuper. Elle doit aider les filles. Bien qu’en y pensant, il n’y a que Teslady qui l'intéresse.

La plupart du mobilier fut éloigné grâce à l’explosion. Bon, n'y a-t-il pas un dragon dans le conte d’Alice ? Elle n'est pas vraiment une experte dans ce genre de bouquin. C’est pourtant un classique il paraît. Et bien, juste pour cette fois, elle veut bien jouer le rôle de la grande méchante bestiole. Mais il faut qu’elle fasse attention. Il parait que c’est Alice qui met fin à la vie de la créature. Pas que ça change quelque chose de toute manière mais elle aimerait bien que quelqu’un l’épaule...Elle est vraiment pas douée pour garder en vie des gens, elle ne veut pas qu’un accident arrive si facilement. C’est donc sur cette pensée qu’elle rentre prudemment dans la pièce prête à se mettre à couvert si besoin. Elle n’est pas idiote au point de penser que rien ne va lui arriver en pénétrant ainsi...



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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyMar 28 Sep 2021 - 11:18

"Courir dans une course saugrenue, mais c'est obligatoire, mes chères ! Courez, courons, dansons, chantez ! C'est toujours très gai et on n'en a jamais assez."

Au Pays des Merveilles, il fallait savoir rire, danser, chanter, et surtout, rester fou. Mais où était le Chat de Cheshire pour confirmer ce genre d'état amusant ? Jervis Tetch était un homme qui en plus d'être un Chapelier, était un fou. Un homme fou qui s'ignorait, mais fou quand même. Même si le monde était en train de brûler, il continuerait de s'amuser, de prendre le thé, et de courtiser une douce Alice. Et en ce jour délicieusement frabieux, Tetch s'amusait énormément, et le Chapelier Fou faisait danser ses doigts, comme s'il s'amusait de la douce et tendre situation. Il contrôlait ces jeunes demoiselles, et cela lui plaisait, tout autant que de contrôler des petites souris. Alice était-elle une souris ? Une gentille petite souris ? La folie oui, la terrible et douce folie qui s'excitait, qui s'amusait, qui s'éclatait. Un délire digne d'Alice au Pays des Merveilles. Mais d'un geste, il ordonna à ses Alice de s'assoir, de reprendre leurs places sur les sièges. Bien qu'il se sentait observé, le Chapelier reprit alors la danse, se saisissant alors d'une théière. Marchant sur la table improvisée, il observa ses Alice. Il servit alors le thé, et chantonnait d'un air amusé.


"Et nous souhaitons à tout le monde avec nos vœux sincères. Un joyeux non-anniversaire. Un joyeux non-anniversaire. Un joyeux non-anniversaire, mes chères."


Il était à fond dans son délire, toujours en train de se croire dans une monstrueuse Tea Party éternelle. Les gens qui l'entouraient, Tetch ne voyait rien, il ne faisait même plus attention à son garde du corps qui se prenait une sale ramasse de la part d'une gamine aux cheveux flamboyants. Il était encore en train de plonger dans ses rêves fous, dans ses délires excentriques. Jervis Tetch était un génie, mais dangereusement fou. Il ricana tandis qu'il servait le thé dans les coupelles. Puis, son regard se posa sur une jeune fille, une jeune rousse, une petite rousse dont les tâches de rousseur étaient horribles. Tetch réfléchissait à ce qu'il voyait. Est-ce qu'elle était une Alice ? Une délicieuse Alice ? Non, c'était Marianne ! La bonne amie du Lapin Blanc, et nous ne sommes pas en bons termes avec ce fieffé lapin !


"Un joyeux non-anniversaire. À moi. À qui ? À moi. À vous ! Hum. Savez-vous que c'est mal élevé de s'asseoir quand on est pas invité ? Je dirai que c'est grossier. Très très très grossier."


Il sortit de sa veste, une lame de rasoir, avant de trancher la gorge de l'infortunée gamine qui ne pouvait hélas, rien faire pour se soustraire à une pareille infamie. Le Chapelier Fou eut un sourire avant de replonger dans son délire, mais qu'il était difficile de renier ses pulsions, lui qui s'était interdit de tuer une jeune fille, car c'était son non-anniversaire aujourd'hui ... Tetch était perplexe alors. Que devait-il faire ? Posant la lame de rasoir sur la table, du moins, il la jeta sur la table, Tetch sortit sa montre avant de réfléchir. La gorge ouverte de la jeune fille aspergea la table, et elle mourut très vite, dans d'atroces souffrances, dans l'impossibilité d'expirer, et une larme au coin de l'oeil. Tetch se maudissait de ne pas avoir vu cette vilaine jeune fille. Pourquoi était-elle venue au diner de non-anniversaire au fait ? Les gens sont stupides.


"Voyons, quel jour et quel mois sommes-nous ? Ah oui ! Mesdemoiselles, connaissez-vous ceci ? Vous n'avez qu'un anniversaire par an. Un anniversaire seulement par an. Or, mais il y a trois cent soixante quatre non-anniversaires. Aujourd'hui, nous fêtons un de ceux-là. Nous devons donc prendre le thé, et nous n'avons cependant, pas de gâteaux, je suis peu satisfait. Nous avons besoin d'un gâteau !"


Mais d'un coup, il s'arrêta. Il ne comprenait plus. Il ne se sentait plus capable de comprendre ce qui l'entourait. Est-ce une véritable folie ? Est-ce compréhensible pour un Chapelier de ne plus comprendre ce qui se passait dans une Tea Party ? Des questions, des questions, trop de questions. Pourquoi ne laisserions-nous pas les questions dormir dans un chapeau, en compagnie de la chenille ? Il se rassoie alors dans son fauteuil, réfléchissant à ce qui allait se passer, comment le délire allait évoluer, une normalité pour lui, au final. Mais Jervis Tetch était quelqu'un de prévoyant. Sortant de sa veste, un sachet de thé, portant la mention "rage", il le trempa dans un peu d'eau chaude avant de reprendre, buvant quelques gorgées de son thé. Son sourire avait disparu, et quelque chose semblait le perturber, quelque chose semblait le déranger. Rien n'était parfait, ce n'était pas comme dans son souvenir, ce n'était pas comme il l'avait vu en rêve. Est-ce qu'il était lui-même en train de rêver ? Est-ce que les gens n'étaient que le produit de son rêve ? Est-ce que Jervis Tetch était-il lui aussi un mirage dans le rêve de quelqu'un ? Quelque chose ne tournait pas rond, c'était le moindre mal.


"Je suis déçu mes chères amies, vous ne faites pas l'affaire. Et je me rend compte qu'au final, je m'y perd. Peut-être devrais-je vous trancher la gorge pour remédier à ce problème ? Mais je suis terrassé à l'idée de le faire, car je vous aime. Au final, cela devient difficile pour moi autant que pour vous, mais sachez mes chères adorées, que vous avez de jolis petits cous."


Tetch se releva, chaotique dans ses états d'esprits personnels. Perdu entre des milliards de pensées. Est-ce qu'il est encore le Chapelier d'hier ? Alors que nous changeons tous les jours, est-ce qu'il avait changé par rapport à ses anciens rêves ? Ou était-il devenu quelqu'un de mieux ? Ou de pire ? Et ces pensées l'énervaient énormément. Ajoutons à cela, le thé de rage qu'il avait ingurgité, il réfléchissait, il réfléchissait mais les pulsions du Chapelier se firent plus fortes, plus dévorantes, et d'un geste, il se dirigea, d'un pas hâtif, vers sa lame de rasoir. Il allait trancher les gorges de ces jeunes filles, il le devait. Il devait réveiller Alice, afin qu'elle arrête de rêver, afin qu'elle puisse achever ce rêve dans lequel Jervis Tetch vivait. Car au final oui, il n'était que le produit du rêve de quelqu'un ? Mais de qui ? Autant les tuer toutes, il verra bien si ce sont des fantômes ou bien, peut-être que la rêveuse était parmi elles ? Si seulement ! Buvant une dernière gorgée de son thé, Tetch allait faire ce qu'il devait faire.


"La lame vorpaline, cette lame vorpaline, une lame vorpaline, pour trancher et couper, et répandre le sang !"
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyDim 3 Oct 2021 - 21:47

[J'inverse mon tour avec Eugénia, vu avec le joueur]

On bouge !

Lisbeth, depuis sa cachette, cligna des yeux quand elle vit le petit homme prendre la vie de la jeune fille. Et fut effrayée quand un sang encore chaud se répandit sur la table à gros bouillons. La petite brune était tétanisée de ne voir aucune réaction de la part des autres filles. Mais dans leurs yeux à toutes, la hackeuse pouvoir voir y briller une peur diffuse. Pourtant, aucune ne fit rien, pas un seul geste, telle des poupées de chaire sans vie.

Bordel, qu'est ce qui clochait ici ?!

Le petit homme faisait des rimes pour des poèmes macabres dont le sens échappait totalement à Liz. C'est quand il s'approcha, lame à la main, pour taillader la prochaine fille que la mutante sortit de sa transe et agit. Elle fit reculer la chaise où était assise la malheureuse de trois bons mètres dans un grincement sinistre. La lame du fou passa loin du cou de la jeune fille, qui restait assise, raide comme un "I", mais de ses yeux grands ouverts coulaient des larmes.

Le petit homme hurla de rage et s'avança vers une autre jeune fille parlant, dans son délire, d'un non-anniversaire raté. Là encore, Lisbeth fit reculer la chaise de la victime et la lame siffla dans le vide sans rien toucher. À nouveau un juron de la part du Chapelier. Il était comme un rêve marchant sur la table se parlant à lui-même. La punk en profita pour sortir de sa cachette et courir à découvert vers son amie. Elle usa de son don pour tirer la chaise en arrière et amener Eugénia à elle.

La hackeuse ne vit aucun lien entravant son amie, elle lui prit donc la main et tira brutalement sur son bras pour l'emmener avec elle.

_ "Vient, reste pas là" fit la petite brune sur un ton neutre mais pressé.

Mais elle ne vit aucune réaction de la part de son amie. Elle tira davantage, surprise qu'elle ne réagisse pas plus. Elle n'avait pas été drogué et semblait pouvoir se mouvoir, alors pourquoi ne bougeait-elle pas ? Elle tira encore de toutes ses forces, mais là encore, du haut de son mètre cinquante cinq et de ses cinquante-cinq kilos tous mouillés, elle n'arrivait pas à faire décoller la magicienne de sa chaise.

_ "Mais bouge bordel !" Répliqua-t-elle une pointe d'inquiétude perçant dans sa voix.

C'est à ce moment précis qu'elle croisa le regard du petit homme, qui tenait toujours sa lame ensanglantée dans sa main. Il avait un regard où toute raison avait disparue et maintenant dansait la folie. Il était vraiment très énervé de la voir lui voler une de ses "Amies". Lisbeth avait déjà croisé des regards tels que le sien à Arkham, mais elle avait toujours été du bon côté de la cellule.
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MessageSujet: Re: Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre]   Alice au Pays du Savoir Inimportant [Libre] EmptyLun 4 Oct 2021 - 20:50

Alice au Pays du Savoir Inimportant


Une explosion vint réduire à néant ses efforts d'isoler la Tea Party des soldats de la Reine de Coeur. Eugenia reconnut une petite Reine de Coeur, très vite suivie per une Reine de Carreaux. Le Chapelier continuait dans sa folie, égorgeant une jeune fille devant elle. Eugenia l'observait faire, levants on doigt et sautillant sur elle-même :

- Qu'on lui coupe la tête ! C'est mon non-anniversaire aujourd'hui ! exultait-elle pour avoir l'attention du Chapelier.

Le Chapelier devint soudainement plus sombre, comme si quelque chose l'énervait ce qui déplut fortement à la petite Eugenialice. Petite femme d'1m80, oui ! Le thé était pas bon, c'était cela. Trop infusé. Eugenia aussi était trop infusée. Elle grogna.

- Je ne fais pas l'affaire ?

La douche froide que d'apprendre qu'elle n'était pas une bonne Alice ? Si elle n'était pas une bonne Alice, qui était-elle ? Etait-elle le lièvre de Mars ? La reine de Coeur ? Non... la reine de Coeur était là, avec ses flammes ardentes... La grande Russe voyait rouge et se mit à être parcourue d'étincelles, sifflant entre ses dents :

« Il était grilheure ; les slictueux toves... !
Sur l’alloinde gyraient et vriblaient... !
Tout flivoreux étaient les borogoves... !
Les vergons fourgus bourniflaient. »

Elle voyait rouge ! Toutes ces Alices, aucune n'allait. Elle, non plus.

- C'est parce que je suis pas assez blonde, c'est ça ? s'énérva-t-elle. Je vais vous détruire ! Je vais faire brûler le thé. Trop infuser...

Son regard croisa celui de Lisbeth, qu'elle semblait reconnaître. Son visage tout boudeur, sa petite main qui venait tirer la sienne. La chaise avait bougé jusqu'à son amie, comme un signe du destin. Celle-ci la tirait, s'énervant contre elle. Alors, Eugenia s'énerva aussi, et fit sauter la puce dans sa casquette en la surchargeant. Par inadvertence ? Difficile à dire.

La brune cligna des yeux très rapidement, se leva, sautillant d'un pied à l'autre sur elle-même.

- Hueam.

Elle soupira, réalisa que ses muscles étaient parcourus de spasmes et que ses membres étaient emplis de fourmillements.

- J'ai eu un Happy Accident. déclara-t-elle, un peu énervée. Serait-ce-t-il pas quelques gouttes de pipi ? Elle se retourna, croisa le regard du petit nain fou, haussa les sourcils.

- C'est le vendeur de casquettes ! Pourquoi il est énervé comme ça ? Pourquoi y a des gens morts ?

Se confiant à Lisbeth, elle lui dit alors :

- Tu es venue pour me sauver de... l'égorgement ?

Avant de reconnaître au loin Araceli qui avait l'air énormément énervée.

- Miss Pyroli ! Vous savez quoi les filles ? On devrait fuir avant que la police arrive. Ils vont croire qu'on est impliquées dans cet odieux crime et moi je veux pas qu'on me rattache à un nain énervé. Qui tu des gens.

Visiblement, elle n'avait pas la moindre idée de ce qui s'était passé. Elle prit Lisbeth par la main et chercha une issue pour s'enfuir avant que le nain les vise. Quelque part, elle se disait que s'il avait choisi la bonne Alice, il serait arrivé à ses fins.


Je suis la mauvaise Alice.

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