Une nuit, le calme régnait dans Mumbai-Ville. Un cri retentit. Du sang s’écoule, tachant les draps nacrés de satin. Les domestiques s’affolent, apportant des serviettes, ainsi que de l’eau chaude. Un être avait décidé de venir bien avant l’heure.

En avance d’un mois, Jaina voit enfin le jour le 6 Juin. En bonne santé, son corps frêle est porté jusqu’à celle qui venait de lui donner vie. La voilà dans une famille pleine de bonté et qui pourra lui offrir tout ce dont elle aura besoin.

Sa destinée lui réserve bien des surprises, mais à cet instant, les pleurs ont cessé, un sourire apparaît. L’envie de dormir ce fait sentir, peu à peu, ses yeux se ferment, son esprit navigue dans un univers sombre, sans rêve, sans cauchemars, où elle n’a ni chaud, ni froid.

Son voyage commence.

Jaina ne fait pas ça.
Jaina ne va pas par là.
Jaina ne mange pas ça.

Jaina par-ci, Jaina par-là...

Voilà ce que l'on se souvient bien souvent de son enfance. Comme tout enfant surprotégé, Jaina n'était pas vraiment libre. Sa demeure, était souvent entourée de journaliste pour prendre sa mère en photo, avoir le dernier événement qui aurait bouleversé sa vie...

La petite Indienne avait souvent l'impression d'être en cage, dans une cage dorée certes, mais tout de même une cage... Avoir des parents connus n'était pas du luxe. Bien évidemment, elle pouvait avoir tout ce qu'elle désirait. A l'âge de sept ans, elle possédait déjà un poney. Cadeau d’anniversaire de son père. Il suffisait qu'elle claque des doigts pour avoir ce qu'elle désirait plus que tout au monde. Pas besoin d'être un génie pour comprendre ça.

Jaina a souvent profité des atouts de son sang. Elle mangeait toutes les sucreries qu'elle pouvait avoir, même si cela l'obligeait à rester coucher le lendemain et vomir ses tripes.

Ce n'était qu'une enfant, une enfant avec de beaux vêtements, un palais en guise de maison et c'est tout... Jamais elle ne regardait par-dessus la clôture, jamais elle ne, c'était confronté au monde extérieur. Elle ne connaissait que la sécurité et le soleil...

Neuf ans et toutes ses dents !

Le père de Jaina était parti plusieurs mois à Gotham. Il avait laissé derrière lui, sa femme et sa fille en Inde. Mais les choses on du changer, Jaina allait sortir pour la première fois de son cocon d'argent pour aller dans un second.

Son père à annoncé qu'ils devaient tous partir définitivement. Que son travail l'obligé à rester dans son pays d'origine. Sa mère en était très heureuse, elle allait pouvoir produire sur un nouveau territoire. C'est de cette manière que la famille rejoignit Gotham City.

La première réaction de l'Indienne était que cette ville était loin de ce qu'elle avait pu imaginer. Son petit paradis lui manquait déjà, mais elle prit son courage à deux mains et s'installa dans sa nouvelle maison. Moins impressionnante que l'ancienne, mais tout de même à la hauteur de leur nom.

Le père de Jaina lui avait enseigné sa langue, ainsi que sa culture. Cela allait lui permettre de connaître un peu mieux ce pays, son système. Sa vision des choses allait s'élargir. Elle devait grandir, devenir un peu plus indépendante.

Toute son existence allait changer, elle devait se rendre dans une école privée, apprenant auprès des plus grands. Finies, l'école à la maison, sa vie sociale allait prendre de l'ampleur. Elle comprit rapidement, que toutes les filles de riche n'étaient pas des tendres. Les premiers jours, elle a été "maltraitée", rien de bien méchant, de l'eau versé sur sa tête, des insectes dans ses affaires. Ce genre de choses.

Jaina commençait à regretter son pays, son ancien mode de vie. Mais elle refusait d'en parler à ses parents. Elle savait qu'ils en toucheraient un mot au directeur et elle ne voulait pas être celle qui portait le nom de cafard. Rapporter les choses n'était pas son truc. Si elle devait se faire respecter, eh bien, elle le fera. La loi du plus fort régnait dans ces murs, et elle compte bien parvenir à ses fins.

Cette première bataille lui a servi de leçon pour plus tard. Jaina à retrouvé un parfait équilibre dans sa classe et ceux pour le reste de sa scolarité.

Vivant depuis environ six ans dans la ville de Gotham, Jaina était souvent seule. N’ayant pas le même état d’esprit que les filles de son âge, elle n’avait que très peu d’ami, si on pouvait appeler ça des amis. Âgée de seulement 15 ans, Jaina allait voir sa vie changer à tout jamais. Le soir, alors que son chauffeur l’attendait comme chaque soir pour la ramener dans sa grande demeure. Elle ne fit pas attention à cet homme qui n’était pas son chauffeur habituel. Ne l’ayant jamais vu de face, Jaina remarqua une différence au niveau de la voix, mais cela ne la choqua pas plus que cela. Alors qu’elle regardait par la fenêtre, le chauffeur s’équipa sans qu’elle ne s’en aperçoive d’un masque à gaz, laissant une toxine sortir de son contenu. Les paupières de l’héritière commençaient à s’alourdir, la faisant sombrer dans un sommeil sans rêve.

A son réveil, elle était dans une petite cage, autour d’elle se trouvait divers animaux différents, certains était domestique, d’autre provenait de la savane. Elle se posait d’innombrables questions, pourquoi était-elle ici, ou se trouvait-elle, allait-elle mourir ? Une larme coula sur sa joue alors que son ravisseur au crâne rasé venait de s’approcher de sa cage en portant un masque. Il lui lança de la nourriture à travers les barreaux et partis sans dire un mot. Elle refusa de manger, observant plutôt le lieu où elle se trouvait. Une sorte de sous-sol, éclairé par des néons, dont un qui passait son temps à clignoter. L’endroit lui donna la chair de poule. Elle voulait crier, supplier son agresseur de la laisser partir, mais l’angoisse pris possession d’elle, l’empêchant de dire quoi que ce soit...

Un jour passa, puis deux. La voilà toujours dans sa cage. Son agresseur n’était pas revenu depuis, elle mourrait de faim. Faible, elle faisait le strict minimum pour garder un maximum d’énergie. Elle se sentait humiliée et souillée tout en sachant qu’elle devait vivre comme un animal, dans sa propre crasse... Le voilà qui arrive, comme un preux chevalier. Il ouvre la porte de la cage, la prend par le bras. Il profitait de sa faiblesse causée par la faim et le manque d’hydratation. Elle ne pouvait même pas résister et cela lui faisait encore plus peur. Elle s’imaginait le pire, qu’il allait la vendre et abuser d’elle, mais non... Le scientifique l’a placé seulement sur une table où il l’attacha, prenant une poche de son sang et la ramena dans sa nouvelle chambre en lui laissant un bon petit repas, bien consistant, qu’elle dévora en un rien de temps comme un véritable animal.

Il revint le lendemain sans son masque cette fois-ci. Il ouvrit la porte et lui demanda de le suivre. Jaina obéit calmement, ne voulant pas finir avec un trou dans la tête. Elle s’installa de nouveau sur le fauteuil et attendis.

« Je peux t’appeler Jenny ? Ça te va bien Jenny... »

Jaina hocha simplement la tête ne voulant pas le contrarier tout en entortillant un bout de son haut autour de son doigt en signe de nervosité. Son agresseur pris une seringue qu’il remplit d’un liquide, puis la posa sur la table.

« Tu vois Jenny, mon patron m’a renvoyé il y a bien longtemps. Il disait que j’étais fou, que ce que j’avançais ne pourrais jamais exister, il m’a refusé mon financement et m’a jeté dehors. »

Il fit une pause en prenant le bras de Jaïna en enfonçant l’aiguille dans son bras.

« Je suis parti loin, et l’on ne m’a jamais retrouvé. J’ai continué à chercher par mes propres moyens. Vois-tu Jenny. Chaque être humain possède un gène caché, un gène animal.
Si ce gène prend de l’ampleur, il peut donner des choses magnifique, le corps humain n’est qu’un bocal vide, il peut contenir diverses substances qui peuvent le rendre unique. Seulement, avec le temps, ce gène disparaît, et devient impossible à réanimer. Il n’y a qu’une poignée d’humains pouvant contrôler ce gène particulier. Qu’elle ne fut pas ma surprise qu’en analysant ton sang, j’ai remarqué cette caractéristique avec beaucoup plus d’abondance que chez mes autres cobayes... »

Son regard se posa sur Jaina qui commençait à trembler.

« Tu m’as ouvert les yeux Jenny... Tu seras probablement la première à rester en vie... »

Jaina commençait à pleurer, murmurant quelque chose d’inaudible, alors qu’il lui prit la main pour la jeter de nouveau dans sa cage.

« Bonne nuit ma jolie. »

Le sommeil ne gagna pas Jaina, qui avait de plus en plus peur, elle appelait sa mère, son père... Elle espérait que la police vienne la délivrer, mais jamais personne ne venait vers elle à part cet homme mystérieux qui jour après jour lui faisait de nouvelle injection. Parfois, elle avait des nausées, d’autre fois elle tombait dans les pommes. Cela dura probablement un mois ou deux... Les jours se confondaient de plus en plus. On l’a drogué, sa vision était différente par moments, elle sentait quelque chose changer en elle, comme si on cherchait à la vider de ses boyaux. Puis un jour, elle entendu une voix...

N’est plus peur Jaina... Je suis là...

Était-ce à cause de la drogue ? De ce qu’il lui injectait dans ses veines ? Elle ne savait pas, ne savait plus... Mais elle avait retrouvé espoir, quelqu’un était venu la délivrer...

Ferme les yeux Jaina, je vais t’aider à t’échapper.

Tout devenait sombre, son esprit disparu complètement. Elle se réveilla une heure plus tard au milieu de Gotham, dans un parc. Ce sont deux jeunes hommes qui la trouvèrent allongée sur le sol, ils l’ont reconnu tout de suite, son visage passait aux infos jour et nuits. Une ambulance arriva dans les minutes qui suivirent, l’emmenant d’urgence à l’hôpital. Jaina dormit deux jours entiers, à son réveil, sa mère et son père la prirent dans leur bras en pleurant de joie. Le jour suivant la police lui demanda comment elle avait réussi à s’échapper, qui était son agresseur.

« Il était grand...Blanc... Il portait un masque et il n’avait pas de cheveux... Quelqu’un m’a délivré... Je ne me souviens plus... »

Elle tremblait en repensant à tout ce qui lui était arrivé. Elle ne se souvenait de pas-grand-chose, mais refusa d’en dire plus, de peur qu’il revienne la chercher et la tue... Une semaine plus tard, elle a pu rentrer chez elle. Ses parents refusèrent qu’elle retourne à l’école et lui trouva un professeur à domicile. Elle était chouchoutée du matin au soir. Doucement, elle oublia un peu ce qui s’était passé, reprenant une vie ordinaire.... Le mois suivant, alors qu’elle dormait, elle entendit un léger bruit qui la réveilla. Son agresseur était là, assis à son chevet, la regardant dormir. Elle voulut crier, mais il posa rapidement sa main sur sa bouche en lui faisant signe de se taire. Jaina versa une larme et hocha la tête ne voulant pas mourir. La main du scientifique se retira et il reprit place sur sa chaise.

«Bonsoir Jenny... Tu m’as manqué, tu sais... Mais je suis heureux... Nous partageons un secret dorénavant... grâce à toi, je suis papa...Tu es devenu ma plus grande création Jenny... »

Il déposa un baiser sur son front avant de partir par la fenêtre comme s’il n’avait jamais été là... c’est la dernière fois que Jaina vit cet homme, mais jamais elle ne put oublier...

Un an passa, un an sans encombre, sans qu’il ne revienne plus, comme s’il n’avait jamais existé… Jaina a pu reprendre une vie tout à fait ordinaire, enfin presque… Ses parents ont continué à lui payer des professeurs pour lui donner cours chez elle. Elle a continué à vivre dans sa cage dorée, loin du danger de l’extérieur. Jamais elle n’en avait parlé à ses proches, elle avait toujours dévié la conversation, les questions…

Mais sa vie en solitaire, car elle ne connaissait que ses domestiques, à jouer aux échecs, et à d’autres jeux de ce genre. Elle n’avait pas de vie comme le reste des adolescents de son âge. Elle s’ennuyait, lisait des tonnes et des tonnes de livres. Que faire d’autre ?

Mais plus le temps passe, plus la nuit elle fait de drôle de rêve, entend des drôles de voix durant la journée. A chaque fois, l’Indienne tournait la tête dans tous les sens, cherchant la source de cette voix, mais elle ne trouva jamais personne.

Jaina commençait à croire qu’elle était folle, qu’elle perdait la tête. Elle se demandait si cela n’avait pas un rapport avec ce que son agresseur lui avait injecter dans le sang. Pourtant, après une multitude d’examens, aucun médecin n’avait réussi à trouver quoi que ce soit… Comme s’il ne l’avait jamais piqué…

Mais plus les mois s’écoulaient, plus ça devenait fort, si fort qu’elle avait l’impression d’être quelqu’un d’autre… Peu à peu, son comportement changea drastiquement… De l’enfant sage, vivant dans sa prison dorée, elle était devenue plus renfermée, plus rebelle…

Sortant la nuit par sa fenêtre, elle écoutait de plus en plus cette voix qui venait de nulle part. Son adolescence prit une tournure complètement inattendue, elle sombra doucement dans la drogue l’alcool, faisant ce qu’il faut pour le cacher à ses parents qui était peu présent dans la demeure cristallisée.

Cependant, cette vie qu’elle pensait contrôler prenait bien trop d’ampleur que cela lui fit peur… Des absences… De plus en plus d’absence… Son esprit s’évadait complètement, elle avait l’impression de dormir, mais à chaque fois, elle se réveilla autre part, dans un endroit obscur dont elle ne connaissait pas… AU début ce n’était que des moments d’égarement de quelques minutes, puis cela empira en empiétant sur les heures, puis ce furent enfin les jours…

Que se passait-il ? Que faisait-elle là, la belle Indienne ? A chaque fois, elle retrouvait un morceau de papier dans sa poche ensanglanté, où dessus il était inscrit « Je te vois. ».
Jaina s’était calmée sur sa nouvelle vie, elle décida même de s’enfermer chaque nuit dans sa chambre, mais le scénario ne cesse de se répéter encore et encore sans jamais vouloir s’arrêter… Elle refusait d’écouter cette voix, elle ne voulait plus la suivre… Mais elle revenait sans cesse, s’engouffrant dans sa tête, à la torturer de l’intérieur. Cela faisait trois ans que cette histoire durait.

Écoute moi !
« Arrêtez… »

Jaina s’écroula sur le sol de sa chambre, elle voyait trouble, le sol semblait bouger, son plafond prit une teinte rougeâtre. Son univers s’écroula, ses mains étaient parsemées de sang, une ombre se forma devant elle, tentant de lui caresser la tête.

Je te vois.
« Pitié… »
Pourquoi me repousses-tu ? Ne t’ai-je pas offert tout ce dont tu as rêvé ? Je t’ai sauvé Jaina.

L’héritière resta silencieuse devant les paroles de l’ombre. Sa voix la rassurait, mais en même temps, elle tremblait de peur.

« Laisse-moi en paix… »

Ses yeux la supplier, laissant ses larmes s’abattre sur le sol étrange. Jaina ne voulait plus de cette vie, elle voulait recouvrer sa vie passée, retrouvée son cocon familial, là où elle n’était qu’innocence.

Tu ne pourras pas m’enfermer éternellement Jaina, un jour, tu me délivras et ce jour-là, tu seras enfin en paix.

Le corps de Jaina devint subitement lourd, comme si on venait de lui tirer une balle en pleine tête. Elle s’écroule sur le sol, perdant connaissance dans sa chambre. Elle ne se réveille que le soir suivant, dans un hôpital après que ses domestiques l’ont trouvé inconsciente dans sa chambre. Les médecins l’autorisèrent à rentrer chez elle le lendemain après avoir fait plusieurs examens.

Jaina reprit une vie plus saine après cette histoire, tentant d’oublier cette créature qui était en permanence dans sa tête.

Jaina à aujourd’hui vingt-et-un an, sa vie et redevenu calme, bien plus calme qu’avant. Elle a repris ses études et amélioré sa vie sociale. Elle avait même oublié cette ombre qui faisait partis d’elle. On ne la reconnaissait même plus, toujours souriante, agréable et douce.

Sa vie était devenue un véritable paradis, elle n’avait plus peur de sortir la nuit, plus envie de rester chez elle sans arrêt, elle s’est embellie de jour en jour, acceptant enfin de s’épanouir dans cette ville lugubre.

On pouvait presque dire que sa vie était devenue de plus en plus monotone, mais c’est cette monotonie que Jaina recherchait par-dessus tout. Elle ne voulait plus vivre de grande aventure, d’événement faisant bouillir son sang, elle en avait bien trop vécu durant son enfance, et tout ceci, ce n’était que du passé, un passé qu’elle désirait oublier…

Les années passent, il y a des hauts et des bas, mais c’est la vie. Être normal est la plus belle chose qu’on pouvait avoir et Jaina avait perdu cette normalité. Jamais elle n’aurait pensée pouvoir la retrouver, enfin, retrouver un semblant de normalité pour continuer sa vie et passer complètement à autre chose.

Voilà quatre ans qu’elle vis paisiblement avec un homme. Jaina était plus qu’heureuse, mais trop de bonheur fini toujours par détruire un être humain… Jaina ne fit pas exception à la règle, elle avait déjà tellement souffert, qu’on aurait pu croire que plus jamais elle ne souffrira plus, mais les choses se passèrent différemment, à croire qu’elle n’avait pas subit assez de chose…

Un soir, la belle Indienne était sortie avec des amies, elle avait passé une bonne soirée. Avant de rentrer chez elle, elle avait décidé de faire une surprise à son compagnon en lui rendant une petite visite surprise. En entrant chez lui, elle fut surprise de voir des vêtements sur le sol, comme s’ils formaient un chemin. Jaina le suivit le cœur battant à toute vitesse, puis ce fut l’achèvement final… Elle l’aperçut, celui qui lui avait volé son cœur pour en faire de la chair à saucisse…

Avant même qu’il ne puisse dire un mot en l’entendant prendre la fuite, Jaina rentra chez elle en pleure, ignorant tous les appels de cet homme qui venait de lui faire comprendre que peu importe ce qu’elle ferait, elle finirait par souffrir de nouveau. Alors, si elle devait souffrir, que cette volonté soit respectée, elle souffrira…

A l’abri des regards, elle s’installa sur son lit, passa ses mains sur son visage, elle ne comprenait plus le monde, puis son regard passa sur le sol. Était-ce une bénédiction ?

« Tu es là ? »

Aucune réponse… Jaina parla durant plusieurs heures, puis s’assoupit. Elle fit un étrange rêve, où cette voix était revenue dans son esprit.

Ne t’avais-je pas dit que tu reviendrais me voir ?
« Aide moi… »
Donne-moi ta main Jaina, ouvre-moi les portes de ton monde, accepte-moi, car je suis toi Jaina…

Jaina tendit sa main, faisant apparaître une étrange lumière, l’ombre disparu pour donner naissance à un être humain, doté d’oreille de lapin et d’une queue en pompon. Elle afficha un sourire et s’étira. Elle poussa Jaina sur le lit et profita de sa forme physique.

« Qu’attends-tu de moi ma sœur ? »
« Tu sais ce que je veux… »

White agrandit son sourire, avant de lui faire un clin d’œil. Elle disparut par la fenêtre, sans le moindre vêtement. Le lendemain matin, Jaina se réveilla et vit son double à côté d’elle, allongé totalement nue, avec le corps recouvert de sang. Elle savait parfaitement ce qui s’était passé, et la voilà en train de sourire, Jaina était heureuse. Sa main se posa sur le visage de sa nouvelle sœur White.

Voilà cinq ans que Jaina à fait entrer Jaina dans sa vie. Les deux femmes sont vraiment inséparables, White part s’amuser, mais reviens toujours auprès de sa sœur. Liée par le sang, les deux femmes n’avaient pas besoin de mot pour parler, elle se comprenait. White faisait disparaitre les personnes qui nuisaient à Jaina.

On pouvait dire que l’Indienne faisait la paperasse et White le grand nettoyage. Les deux êtres possèdent des caractères différents, un physique complètement différent, et pourtant, elles semblent être identique…

Jaina c’est présenté à l’âge de trente ans en tant que maire de Gotham, mais deux semaines après sa nomination, la jeune femme est tombée soudainement malade. White Rabbit avait abusé de son lien avec Jaina, à force de s’amuser, à être blessé, cela à provoqué des répercutions sur la santé de l’héritière. Jaina à bien crus qu’elle allait y rester. Son mal l’a obligé à abandonner ses nouvelles fonctions, la laissant reprendre son ancienne vie de collecte de fonds de bienfaisance.