John errait dans Gotham, comme à son habitude il venait de passer une journée de merde. Traîner dans les combles d’un vieux bâtiment abandonné pour deux misérable fantômes de gamin qui jouent à effrayer les plus curieux ou les toxico de la ville. Incroyable, voilà à quoi était réduit le grand John Constantine, après avoir sauvé la terre un nombre incalculable de fois de l’apocalypse, il chassait les fantôme comme un putain de Ghost Buster et leur aspirateur. Clairement ce soir il faisait la tronche, une cigarette en bouche il enlevait les quelques poussières qui étaient encore sur sa tête. Ses cheveux n’étaient pas coiffé, comme d'habitude.

Alors qu’il entrait dans un bar, son téléphone sonnait.  La dernière fois qu’il a sonné c’était pour les mioches, il ne savait pa s’il répondait ou non cette fois. Puis merde ce n’était pas un justicier à deux balles en collants, il n’allait pas venir quand on le sonne. Ignorant l’appel il entrait dans le bar, c’était un bar dans lequel peu de gens osaient s’aventurer. Mais lui semblait même y avoir ses habitudes, la serveuse lui apportait directement une bouteille de Single Malt irlandais, il ne pouvait pas les blairer, mais leur whisky était le meilleur.

Assis à sa table il avait son regard perdu dans le vide, il ignorait ces chialeux de fantômes qui le collent comme la mort au cul d’un lépreux. Ils passaient leur temp à le gaver sur la cause de leur mort et d’autre absurdité qu’il avait appris à ignorer avec le temps. Alors qu’il réfléchissait à la suite de la soirée son téléphone sonnait à nouveau, après un soupir il décrochait finalement, c’était Steve, quelle surprise.

Steve : “ Johnny quelque chose cloche en ville, une présence magique m’a été signalée. Faudrait que tu jette un oeil à ça. Je ne sais pas quelle saloperie arrive mais ce n’est pas Nergal c’est certains.”


John : “ Hm, d’accord j’irais voir ça, c’est vrai que depuis quelques jours j’ai cette impression aussi, au début je pensais que c’était mon manque d’alcool mais non. La magie qui s’en dégage est relativement puissante. Je m’en occupe;”

Steve : “ En effet et quand je vais te dire d’où vient cette magie tu ne va pas en croire tes oreilles. Va voir du côté des Waynes. Paraît-il que pas mal de choses étranges s’y passe.”

Un soupir échappait encore au magicien, les Waynes, il ne manquait plus qu’eux.  Il y a toujours des emmerdes avec les Waynes. Bon de toute façon il n’avait pas vraiment le choix, après tout il devait intervenir et encore une fois sauver les miches de cette foutue ville à deux balles. Après avoir raccroché le magicien se téléportait, arrivant devant le manoir Wayne la fin de sa bouteille à la main et une clope dans la bouche.

De là où il était il sentait très bien cette force magique, alors il récitait une incantation afin d'entrer en contact avec cette dernière. Un message que seul un utilisateur de magie pourrait entendre, il ne voulait pas avoir les guerrier de collant sur le dos.

“ Je ne sais pas qui tu es, mais mon nom est John Constantine. Je suis là pour toi, sois gentil et montre toi, ne m’oblige pas à venir te chercher.”

Voici donc la gamine de Trygon. John posait ses yeux sur elle, cette dernière devait avoir quoi ? Douze ans au maximum ? Quelle vie de merde pour une enfant de cette âge, avoir ce cailloux dans le crâne. Comme il s'y attendait, elle connaissait son nom, une cigarette à la bouche et les mains dans les poches il ne disait rien. Constantine écoutait ce qu'elle disait, tout en se demandant si Trygon pouvait les entendre, logiquement oui, ce qui serait très drôle, disons qu'ils n'étaient pas en très bon termes. La dernière fois qu'ils s'étaient croisés le diablotin avait pris une branlée monumentale. Quand Raven terminait ce qu'elle avait à dire, il prenait enfin la parole.

Je vois que tu sais qui je suis. En ce qui concerne ton paternel, s'il nous écoute j'aimerais qu'il se souvienne de ce que sa fait d'emmerder John Constantine. Et son aide m'a été très utile, je le remercie pour ça.

Chouette baraque gamine. Tu as tiré le gros lot.


Oui, il cherchait à énervé Trygon. De toute façon qu'est-ce qu'il pouvait bien lui faire ? Rien. Puis John reprenait la parole il n'allait pas tourner autour du pot.

Bon je vais être franc et te dire exactement pourquoi je suis ici. Ton petit ami, Batman Jr, est venu me trouver il y a de ça quelques mois. Avant que tu ne sois en colère contre lui il m'a demandé de l'aide pour toi. Du moins pour ce cailloux sur ton front, vois-tu j'ai peut-être trouvé une solution pour garder le paternel ailleurs que dans ta tête.

Seulement pour être honnête avec toi, mon niveau actuel de magie, ne me permet pas de réaliser ça tout seul. De plus pour le sort que je souhaite utilisé tu dois être parfaitement d'accord et consciente de ce que ça pourrais avoir comme résultat.

Est-ce que tu es d'accord pour me suivre ? Je préfère qu'on aille discuter plus loin, si tu es d'accord.

A peine le temps de la laissée répondre, qu'il faisait déjà apparaître la maison des mystères. Une fois qu'ils étaient tout les deux à l'intérieur, la maison disparaissait d'un coup. Une fois entré, John lançait son imper sur le porte manteau, remontait ses manches laissant ses tatouages de protection visibles. Il se dirigeait vers un placard, d'où il sortait un whisky, puis un gros livre, semblable au cliché des grimoires dans les films.

Bon excuse moi pour tout ce mystère. Mais je préfère ne pas discuter de ça chez les Waynes. Bon pour faire simple j'ai trouvé une dimension dans laquelle nous pouvons abandonner ton père. Ne t'en fais pas s'il nous entend, ce n'est pas grave. En fait, dans ce livre se trouve un monde perdu, dans lequel la magie est omniprésente. Comme si elle composait ce monde en question.

En lisant attentivement, j'ai trouvé une piste. Dans ce monde, se trouve des prisons, semblables à celles que possède les humains. Mais en bien plus intéressante, tiens regarde cette page et dis moi ce que tu en penses.

Tu vas m'aimer.

Sur la page en question un dessin montrait un être rouge, cornu, emprisonné, semblant vidé de ses batteries. A côté le texte écrit en latin expliquait que cette prison pouvait contenir à peut prêt n'importe qui peu importe sa puissance. John n'avait pas encore informé la jeune femme des conditions, mais chaque choses en son temps. Déjà elle devait prendre le temps de se renseigné.