Lady Z était prête, fin prête, remonté à bloc. Elle venait de commencer sa patrouille. Mais la ville était étrangement calme ce soir et elle avait quand même suivit des types pas nets dans les profondeurs de la ville. Elizabeth, enfin, Lady Z n’était pas du genre à avoir peur. C’était peut-être son plus gros défaut d’ailleurs, la jeune femme n’avait pas froid aux yeux et elle recherchait l’adrénaline. Les deux zigottos qu’elle suivait avait l’air de préparer un trucs pas net, alors sans même réfléchir elle avait prit son pistolet de paintball et elle c’était glissée dans la bouche d’égout qu’ils n’avaient même pas prit la peine de refermer derrière eux. Elle avait même pas posé un pied sur l’échelle humide qu’elle faillit tombée, heureusement elle se rattrapa à un barreau. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle comme si il y avait quelqu’un pour se moquer d’elle. Elle sembla se souvenir où elle était et elle arriva enfin à destination. Elle se frotta les mains les unes sur les autres pour enlever les traces de...Elle ne savait pas quoi qu’elle avait sur la peau. Elle porta ses doigts à son casque pour allumer une petite lampe afin de voir au moins où elle mettait les pieds. « Eurk...C’est dégoûtant... » Elle arriva à un croisement, sans savoir par où elle devait aller. Alors elle prit un chemin au hasard, continuant sa route dans le dédales souterrain. Parfois lui venait l’écho de voix d’hommes, elle pensait alors s’approcher, mais l’instant d’après elle n’entendait plus que l’écho de ces propres pas. Elle fronça le nez, parfois l’odeur était quand même des plus désagréable. D’un petit saut élégant elle traversa l’eau croupie pour se rendre sur une autre rive. « Et hop ! Je m’améliore de jour en jour ! » Trouvant le temps un peu long elle commença à chantonner un air que sa mère avait joué lors de son dernier concert, concerto de Mozart pour violon numéro 3. Elle passa la main sur son ventre, elle n’avait pas beaucoup manger avant de partir. Note pour plus tard, faire un vrai repas et prendre des barres au chocolat dans son sa… Elle avait oublier son sac sur sa moto… Bon tant pis de toute façon il n’y avait que son calepin et son stylo. Et elle ne pensait pas rencontrer de justicier dans les égouts. Petit à petit les boyaux se faisaient plus sombre, plus humide, plus sombre. Elle se doutait qu’elle s’enfonçait dans une partie plus vielle. Puis tout d’un coup plus rien.. Un cul de sac. « Mais non… » Elle soupira un peu s’apprêtant à faire demi-tour quand elle sentit un courant d’air sur sa droite. Elle tourna la tête. Elle ne l’avait pas remarqué parce que sa lampe n’éclairait pas beaucoup, mais en s’approchant du mur elle vit qu’il y avait une large cicatrice dans la pierre. Bien assez grande pour qu’elle puisse s’y glisser. Elle avait cru entendre quelque chose en plus de l’autre côté, peut-être les hommes qu’elle cherchait ! Et elle les prendrait la main dans le sac. Peut-importe la chose qu’ils préparaient et elle les amèneraient au GCPD ! Sa première arrestation ! Elle en était toute heureuse. Lentement, pour ne pas déchirer sa combinaison elle se glissa dans la fente du mur. L’obscurité de l’autre côté était encore plus épaisse. Elle fronça un peu le nez. Il y avait une odeur acre, qui lui prenait le nez et la gorge. C’était pire que l’eau des égouts. Elle leva sa main pour la poser devant sa bouche et reprit sa marche quand elle posa son pied sur quelque chose qui craqua. Elle baissa la tête pour éclairer le sol. Elle eut un mouvement de recule et laissa échapper un petit cri. Un crâne, blanchit… Elle leva la tête, des ossement partout ! Elle recula et se prit les pieds dans des ossements avant de tomber sur les fesses. « Aïe.. » Les os semblaient vieux, elle se calma et se remit sur ses pieds en se frottant les fesses, elle suivit les sons étouffés qu’elle entendait. Elle approchait elle en était certaine. Elle prit son arme prête à l’utiliser.

Plus elle avançait plus l’odeur était forte, elle se dit que ne pas avoir manger été une bonne chose finalement. Mais qu’est-ce qui pouvait sentir si mauvais ?! Les sons se muèrent en reniflement, en grincement. A cela se mélangeaient comme un bruit de sucions et de mâchonnement. Elle eut un drôle de pressentiment et elle ralentit le pas pour faire le moins de bruit possible. Elle sentit un souffle dans sa nuque. Elle déglutit et se retourna lentement, avant d’écarquiller grand les yeux.  Un monstre ! Elle recula d’abord un pas puis un autre, elle trébucha et se retourna pour fuir non sans avoir tirer une balle de peinture sur la créature. Elle faisait du bruit, elle entendit d’autre grognement, il n’y en avait donc pas qu’une.