"But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela
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Sujet: "But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela Jeu 17 Sep 2020 - 9:12
"But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!"
Le Chapelier Fou & Duela Dent
La folie, la plupart la juge. Une maladie dans lesquels se plongent les plus fragiles, un océan où l’on se noie après avoir trop côtoyé des sirènes démoniaques. Pour les personnes qui étaient incarcérés à l’asile d’Arkham, il s’agissait plus d’un mode de vie, une sorte de religion macabre que tout ces fanatiques avaient embrassé. Duela n’était ni folle ni saine, les psychiatres se crêpaient le chignon à propos de cette notion. Ils étaient partagés, soit elle était complètement cinglée et frôlait un état de folie semblable à un Sphinx ou un Joker, soit elle était terriblement intelligente au point de rejeter tout code de la société et sombrait dans une mélancolie. Une dépression si noire qu’elle l’avait rendue insensible au point de ne plus ressentir d’émotions lorsqu’elle côtoyait d’autres humains.
Aucun n’avait vraiment réussi à la cerner et encore moins à tirer des bribes d’informations sur son passé. A l’image de son père criminel, elle avait volontairement obscurci son histoire et affichait un sourire macabre quand on essayait de lui parler. Elle faisait peur, elle fascine, on parle d’une sorte de réincarnation du Joker en plus sexy. Cela faisait presque un mois que Duela Dent faisait maintenant parti des pensionnaires de l’asile d’Arkham, elle avait été placée dans l’aile où les plus dangereux personnages étaient entassés. Au final, il y avait tellement de dingue dans cette ville que la frontière entre les plus fous, les moins fous était terriblement floue. La jeune femme au sourire carnassier avait troqué son look habituel et coloré contre la combinaison orange signé d’un joli nombre. Elle avait été minutieusement débarbouillée du maquillage qu’elle arborait fièrement, laissant apercevoir un plutôt joli minois. Fin, doux, Duela avait de grands yeux verts de biche, cernés de grands cils. Sa peau était pâle, une peau de rouquine qui dévoile quelques tâches au niveau du nez. Ses lèvres ni trop fines ni trop pulpeuse laissent entrevoir une petite ouverture qui donne l’impression qu’elle est toujours étonnée. Cependant, rien ne pouvait effacer les profondes cicatrices qui partaient des deux coins de ses lèvres jusqu’à ses oreilles. Elles accentuaient son sourire mesquin et lui donnait un air vraiment inquiétant.
La fille du Joker avait été jetée dans une toute petite cellule très sombre, pas aussi rudimentaire que celle du Joker comme elle avait pu le remarquer lorsqu’elle l’avait fait évader…. Mais ils semblaient qu’ici, le personnel avait une petite dent contre elle depuis cet événement. Ils ne se laissaient pas arnaquer par le sourire mielleux qu’elle essayait de faire passer et les douceurs qu’elle crachait, tout pour essayer de s’enfuir. Ses cheveux verts avaient perdu de leur vivacité, ses racines laissaient voir sa couleur naturelle, un blond très clair et angélique qui certainement lui allait comme un charme.
Un matin, alors que la jeune femme revenait comme à son habitude saucissonnée sur un lit médical, trois gardes armés jusqu’aux dents l’attendait devait la porte de sa cellule. Intriguée, elle ne pût s’empêcher de leur demander ce qui se tramait devait sa noble demeure : « Coucou les garçons ! Trois cette fois ?! Mais je vais bientôt ne plus avoir assez de place dans ma cellule pour tous vous… satisfaire ! Ahaha ! » Son rire enfantin résonne dans le couloir et le psychiatre que les accompagne roule des yeux. L’un des gardes n’hésite pas à mettre un bon coup de bâton de défense à la demoiselle la faisant couiner. « Tu vas surtout être transférer dans le couloir où on stocke les pires saloperies de tout l’asile. Tu vas être contente là-bas, ils sont tous pires que toi. Tu vas nous supplier de te faire revenir à cette aile-ci rapidement, ça je peux te le dire espère de peste ! » Crache l’un d’eux, un sourire en coin non dissimulé. « On pourrait même s’arranger de te foutre dans les douches communes avec eux. Que des mecs qui te boufferaient à la seconde qu’on détournera le regard… On va voir si tu te marres autant, Dent ! » Duela affiche un sourire mesquin, elle et tous les gardes ici présents savaient très bien qu’elle pourrait en tuer quelques-uns avant qu’ils ne puissent la toucher. Malgré un mois de vacances, la jeune femme restait solide sur ses appuis et pouvait aisément étrangler quelqu’un avec ses menottes, d’où le fait qu’on le transporte sur un lit. Durant son voyage, Duela regarde les néons du plafond qui défilent. Plus ils se dirigent vers ce fameux couloir, plus les lumières s’affaiblissent ou clignent, ça ressemble à une descente en Enfers. Le lit se stoppe devant une cellule, le regard de Duela se pose sur la fiche de renseignements accrochée sur la porte blindée : « Jervis Tetch, aka Le Chapelier Fou » Ses yeux deviennent ronds, comme si elle avait vu un chat souriant. « Mince, on m’a donné la mauvaise clef. » S’exclame le psychiatre en étouffant un juron. « Restez là je vais chercher la bonne. » Il file comme une fusée et les gardes soupirent, ils en profitent pour faire une petite ronde, grondant les internés qui commençaient à hurler comme des loups à la vue de la fille du Joker ou… tout simplement d’une jeune femme. « Psst… psst ! Chapelier ! » Chuchote Duela, toujours ligotée. « Monsieur Tetch ! C’est vraiment vous ? » « Duela ! La prochaine fois on te baillonne. » Braille un garde à l’autre bout du couloir. La jeune femme roule des yeux et dit, plus bas : « J’ai toujours rêvé de vous rencontrer Monsieur Tetch, j’espère que nous aurons l’occasion de papoter autour d’un thé… » Le psychiatre revient en sueur et rapidement Duela est balancée dans sa nouvelle cellule. Ah, encore plus petite. Plus dégueulasse, pas de fenêtre minuscule, juste une lumière blanche qui fracasse les yeux. La clef fait deux tours, les hurlements continuent et la jeune femme soupire longuement tout en se posant sur son lit de fortune.
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Sujet: Re: "But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela Jeu 17 Sep 2020 - 17:55
Raté ! Raté ! Raté et derechef Raté ! Le plan avait raté ! Oui Louis Verryman, homme d'affaires qui aurait pû assurer la fortune du Chapelier Fou, était mort, mais cela s'était conclut par une stupide erreur : La capture du Chapelier Fou et de la continuité de l'entreprise à vouloir raser le Storybook Land ! Ce maudit Batman le paierait de sa triste mine, Tetch se promit de lui arracher la langue et de lui faire avaler les yeux par la suite pour cet outrage. Maintenant, le Chapelier était de retour à la case Arkham, et cela n'était pas encourageant pour la suite. Bien entendu, Tetch a eu droit à son comité d'accueil, gardes en colère, coups, passage sous les douches froides glaciales et pour terminer le reste, une bonne vieille camisole comme on les serre si bien. Et paf ! Voila le gros dodo, cocktails de médicaments, seringues, attaches, tout y'était ! Le Chapelier avait néanmoins conservé son plus beau chapeau, mais il restait enfermé dans sa toute petite cellule. Le lendemain, on apporte le déjeuner du Chapelier Fou tandis qu'un garde le menotte au lit. Tetch n'aimait pas ça, déjà son petit déjeuner est froid, mais en plus, un mollard est dans la soupe qu'on lui a apportée. Comme toujours, les repas à Arkham étaient source d'innovation. Tetch aurait volontiers écraser le visage du cuisinier contre une plaque chaude pour lui apprendre le respect, mais force était qu'il était enfermé ... Pour le moment. C'est alors que le bruit des talons se fit entendre dans les couloirs. Une jeune femme blonde ? blonde ? Est-ce qu'elle était blonde ? Blonde comme les blés, des yeux purs ... Serait-ce Alice ? Tetch restait fasciné par cette créature qui soupirait à travers sa cellule à lui.
"A...Alice ? Douce et tendre Aliiiiiiiiiiice ? Est-ce bien toiiii ? Aliiiiiiiice. Ma douce Alice ..."
Les médicaments faisaient un sale effet sur le Chapelier. Mad Hatter se dirigea d'un pas groggy vers l'entrebâillement de sa cellule afin de l'apercevoir, elle. Elle ... Elle. Elle. Elle ! Il la regarda pendant un bon moment, hébété, ahuri devant tant de grâce. Mais non, elle s'appelait Dent et elle avait des cheveux verts, verdâtres, verts malades et elle semblait terriblement folle. Merveilleusement folle cela dit ! Ce n'était pas Alice ! Alice était Alice, ce n'était pas Duela Dent, il fallait y remédier ! Ce devrait être Alice ! Alice ! Alice ! Tetch réfléchissait, malgré sa folie, à trouver quelque chose pour transformer cette jeune fille, dans son imagination, en une Alice agréable à regarder.
"Nous n'avons pas le temps, Alice ! Nous devons sortir d'ici ! Nous devons sortir de là ! Je suis en retard ! Je suis en retard !"
Le garde qui accompagne Duela Dent : Lyle Bolton, chef de la sécurité à Arkham. Une brute épaisse, hideuse, monstrueuse, répugnante, Tetch ne l'aimait pas. Personne ne l'aimait d'ailleurs. Il fila un coup de matraque sur le visage du Chapelier à travers la grille de sa porte blindée, avant de reprendre son poste. Se recroquevillant vers son lit, Tetch préférait encore se cogner la tête contre les murs, pour ne pas à subir les coups et les matraques de Bolton. Ce type était un boucher, une monstruosité. Il préférait frapper les plus faibles, mais hésitait à cogner des types comme le Joker néanmoins. Si seulement Tetch pouvait avoir son Wonderland Gang avec lui, si seulement il pouvait compter sur eux pour se débarrasser de ce mauvais rêve. Sommes-nous les rêveurs d'une vie que nous désirions ? Où sommes-nous simplement des personnages du rêve de quelqu'un ? Faisons-nous tous partis du même rêve ? Coincés à jamais dans cette vie jusqu'à notre mort irrémédiable ? Triste pensée.
Bolton - "La ferme Tetch, tu écoutes le médecin ou tu iras compter les tasses de thé au pays des Merveilles."
Tetch se ressaisit. Il devait se calmer, il devait réfléchir. Même dans sa camisole de force, Tetch restait néanmoins un schizophrène dangereux. Il ne fallait surtout pas le sous-estimer, sinon, cela finissait toujours mal hélas. Les Alice qu'il a kidnappé ont malheureusement, toutes mal finies. Une triste fin pour de jolies créatures qui ne méritaient pas cet horreur. Mais nous étions à Gotham City. Le garde partit, et on plaçait la dénommée Duela dans une cellule, toute proche de celle du Chapelier. Il ne pouvait pas résister à la douce et délicieuse promesse de prendre le thé avec une demoiselle. Et Tetch retourna aussi vite que possible, près de la porte blindée, maintenant désertée par le garde.
"Du thé ! Du thé ! Nous boirons le thé, le délicieux thé, mais pour pouvoir y arriver, il faudra, je vous saurais gré, de nous libérer. Cet écrin qu'on appelle Arkham, est une prison pour nos âmes. Libérons-nous de cette infamie, et nous boirons du thé jusqu'à midi."
Des rimes, des rimes, toujours les mêmes rimes quand le Chapelier commençait à perdre les pédales, enfermé dans son délire personnel. Tetch était calmé, mais il n'en démordait pas. Il lui fallait son thé spécial, ses chapeaux pour mieux se calmer. Tout lui avait été prit, plus rien ne subsistait dans la cellule, excepté quelques dessins sur les murs, fait au sang par le Chapelier Fou. Rien de plus, juste un lit et un livre d'Alice in Wonderland. Jervis Tetch avait subit les privations des médecins et des gardes pour punition. Tetch tenta néanmoins de gagner la sympathie de la jeune Alice qui était venu jusqu'à lui.
"Nous voulons du thé, nous en avons besoin. Nous avons besoin du thé."
On peut priver un homme de bien des choses, mais priver un homme de son thé était une immondice, une horreur sans nom, et le Chapelier, même s'il s'était fâché avec le Temps, ne pouvait pas passer son temps sans thé. Le Temps a t'il vraiment besoin d'un Thé ? Ou d'un T ? Tetch était au bord de la commotion, il voulait du thé, histoire de se calmer, de se sentir mieux. Lui accorderait-on un pareil bonheur ? Il espérait du plus profond de lui-même que cela arrive, et vite. Mais à Arkham, on avait jamais ce qu'on voulait, c'était une évidence. Et le docteur Arkham était toujours là pour le rappeler en permanence.
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Sujet: Re: "But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela Dim 20 Sep 2020 - 21:36
"But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!"
Le Chapelier Fou & Duela Dent
A la réaction du Chapelier, Duela ne réagit que par un sourire carnassier des plus lugubre. Son visage, dépourvu de tout maquillage était angélique. Elle ressemblait à une petite poupée pâlichonne avec son petit nez en trompette. Elle avait un visage d’enfant, un corps de femme et l’esprit d’un sombre psychopathe. Imaginez Charles Manson dans le corps de Grace Kelly, Tyler Hadley déguisé en Britney Spears, bref. Son visage doux et malicieux cachait la part malsaine grandissante de son esprit. Se lier avec le Chapelier était une idée qui lui avait traversé l’esprit dès qu’elle lu son nom. Jervis Tetch était le genre de malade intéressant à connaître, surtout quand notre passion principale est les tueurs en série et les plus sinistres psychopathes. Assise sur son lit, la fille du Joker fixa le mur devant elle et se retourna. Elle écrasa son visage contre le mur en béton froid à la recherche d’un moindre son. Elle pouvait entendre le Chapelier Fou se parler à lui-même et marmonner des choses sans queue ni tête. D’un geste vif, elle sauta sur ses pieds nus pour se mettre debout et vint s’échouer contre la porte blindée. Duela jeta de rapides coups d’œil, les gardes étaient partis et seuls les hurlements des patients se faisaient entendre. Elle entendit le Chapelier quémander en vain son fameux thé. Du vin ? Du thé ? Du vin au thé ? Du thé en vin ? Quémander en thé son fameux vin ? Non Duela, tu n’es pas la fille du Chapelier Fou, même si tu pourrais le lui faire croire. Il fallait arrêter pour l’instant de se créer des liens de parenté avec toute la criminalité de Gotham. Son sourire s’étira de plus belle, dévoilant d’avantages les grosses cicatrices de ses joues. Ses grands yeux verts de chat tentèrent désespérément de se poser sur le Chapelier qui était son voisin de cellule, mais cette maudite porte ne proposait qu’un maigre visu sur l’extérieur. Alors elle se plaqua contre le mur froid qui séparait leurs cellules et toqua. « Oh, mon brave Chapelier, regardez ce qu’ils ont fait de vous ! Il faut vous calmer !» Son sourire ne semblait jamais se décrocher. « Imaginez juste vous et moi, à prendre un savoureux thé anglais attablé à une table grande… si grande qu’on n’en voit pas la fin ! Mais il est vrai mon cher, que ces cellules ne sont pas très pratiques pour organiser vos fameuses tea party. » Duela plissa les yeux et se rapprocha d’avantage du mur. « Vous êtes quelqu’un d’intelligent Jervis, il faut juste vous calmer un peu pour reprendre vos esprits. Grâce à votre intelligence, nous pourrons certainement nous enfuir de ce fichu asile. » Elle ricane, éclate de rire à en pleurer de grosses larmes qui pourrait la noyer. Les médicaments qu’il lui sont donnés avaient tendance à rendre ses réactions encore plus imprévisibles et son humeur aussi changeante qu’une girouette en pleine tempête. Elle reprend tranquillement ses esprits, la tête entre ses mains. « Oh Chapelier, ils m’ont fait tellement de mal que je ne sais même plus qui je suis… Suis-je Duela ? Suis-je Alice ? Suis-je un chat ? » Elle éclata de rire de nouveau, dans sa tête, ça tournait à mille à l’heure et son idée de la seconde était de donner une bonne motivation à Jervis pour qu’il trouve un moyen de sortir d’ici. Elle devait s’allier avec les autres criminels, autre que le Joker ou la mafia de Benny Smiles. Elle n’avait aucun moyen de les contacter et, elle ne comptait pas sur le Joker pour la libérer. Le Joker, il avait juste peur qu’elle prenne sa place ! Il était fou, mais avait perdu toute sa classe ! Il est bien trop occupé -héhé- à peloter cette grognasse d’Harley ! Alors qu’il pourrait s’occuper de sa fille. Sa petite fille chérie qui l’aime tant ! Non non, elle ne l’aime pas, elle ne ressent rien, rien du tout ! D’ailleurs ? Pourquoi elle rit ? Elle ne sait pas, elle en a juste envie, comme si c’était son instinct… Duela soupira longuement et s’écrasa contre le mur, glissant lamentablement la bouche à moitié ouverte contre ce dernier. « Allons Jervis, prenons cinq minutes pour discuter… Comment allez-vous ? Depuis quand ils vous ont enfermé ici ? Qui vous a amené ici ? » Elle se blotti contre le mur, les yeux mi-clos et la voix un peu cassée par la fatigue. « Moi, ce sont ces vilaines chauves-souris. Qui m’ont empêchée de rendre le monde meilleur ! De m’amuser et de profiter de la vie ! Elles décident qui est fou, qui ne l’est pas… Mais moi, je ne suis pas folle ! Je suis juste… mentalement créative, ahaha ! »
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Sujet: Re: "But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela Lun 21 Sep 2020 - 16:27
Mad Hatter leva les yeux tristement vers sa Alice, de l'autre côté de ce mur maudit. Il aurait voulu trouver les mots pour lui expliquer, lui trouver le terrier du Lapin et l'emmener vers un monde merveilleux, un monde fait de thé, de folie, de gâteaux et de rêveries. Tetch leva alors les yeux vers la porte de sa cellule, vers cet asile infect, il ouvrit la bouche pour parler mais avait peur du garde qui était sûrement de service. Lyle Bolton, une des pires ordures de ce service pénitentiaire. Tetch en avait peur, surtout de la terreur que cet homme pouvait infliger aux pensionnaires de l'asile. C'était étonnant que personne ne le renvoi pour le moment. Mad Hatter regarda avec des yeux tristes la porte de sa cellule, songeant avec délice et délire, à cette chère Duela, mais ne tentait rien, rien de rien, préférant s'enfermer dans un mutisme. Elle devenait folle. Qui ne le deviendrait pas ? Dans Arkham, c'était presque normal après tout. Se recroquevillant vers son lit, Tetch préférait encore se cogner la tête contre les murs, pour ne pas à subir les coups et les matraques de Bolton. Ce type était un boucher, une monstruosité. Il préférait frapper les plus faibles, mais hésitait à cogner des types comme le Joker néanmoins. Si seulement Tetch pouvait avoir son Wonderland Gang avec lui, si seulement il pouvait compter sur eux pour se débarrasser de ce mauvais rêve. Sommes-nous les rêveurs d'une vie que nous désirions ? Où sommes-nous simplement des personnages du rêve de quelqu'un ? Faisons-nous tous partis du même rêve ? Coincés à jamais dans cette vie jusqu'à notre mort irrémédiable ? Triste pensée. Alors que le garde semblait être de retour, Jervis eut une crise de panique, monstrueuse, qui le faisait flancher.
"Je ... Je veux qu'il parte ! Faites qu'il parte ! Je vous en priiiiiiie ! Il est abominable, je vous en supplie !"
Bolton - "Tu crois pouvoir des ordres, pauvre merde ? T'es à Arkham ! De quel droit tu donnes des ordres ! HEIN ! DE QUEL DROIT ?!"
Le sang de Bolton ne fit qu'un tour, ouvrant la porte de la cellule de Tetch, il chargea le Chapelier avant de le cogner à même dans son lit. Assenant des coups avec brutalité et force, Bolton ne se retenait jamais de faire le plus de mal possible à ses prisonniers. Une fois, il avait prit la poupée Scarface et l'avait placée à côté d'un bocal remplit de termites. Le pauvre Arnold Wesker en est resté terrorisé toute une nuit, dans l'incapacité de faire la moindre chose. Une autre torture qui a brisé beaucoup d'espoir dans le staff médical, c'était la confiscation de la moitié des éléments d'une pièce cassée à Humpty Dumpty, le pauvre est devenu fou de rage, incapable de recoller les morceaux cassés. Il a pourtant cassé quelques nez ce jour-là. Tout était bon pour Bolton pour faire le plus de mal possible aux internés de l'asile. Tortures psychologiques, tortures physiques, il était là pour ça, il était le bourreau d'Arkham, une ordure. Tetch se recroquevillait, tentait de se protéger, et le visage couvert de sang, Tetch miaula un faible "à l'aide". Des larmes coulaient, la brute épaisse ne semblait pas s'arrêter, des infirmiers qui ont entendu les bruits accourent pour tenter d'arrêter ce taureau fou. Le visage tuméfié et écorché, Mad Hatter plongea ses yeux dans la pensée des beaux yeux de la dénommée Alice qui s'appelait en fait Duela, avant de formuler d'une petite voix.
"Pitié, aidez-moi Alice."
Mad Hatter peinait, il avait mal, très très mal. Le choc venait de le conforter dans cette idée, qu'à Arkham, aucune aide ne vous sera accordée. Jervis Tetch voulait son chapeau, son merveilleux chapeau, son magnifique chapeau, et puis du thé, du thé pour lui et son chapeau. Il devait quitter Arkham, très vite, très très vite. Bolton s'arrêta après cinq minutes de coups biens placés et quitta la cellule dans un vacarme rare. Se retournant vers le mur, vers "Alice", Mad Hatter le regarda avec beaucoup de peine et de tristesse. Puis, malgré sa folie, Tetch lançait des regards furtifs autour de lui.
"Le thé, ce pauvre thé est couvert de sang. Il est imbuvable, imbuvable !"
Minauda-t'il tout en pleurant devant le sang, son propre sang. Tetch n'aimait pas le sang, se salir les mains n'était pas son truc, les armes à feu non plus. Tetch répugnait l'idée de tuer quelqu'un avec une arme pareille, cela n'était pas galant, mais hélas. Rares étaient les gens qui se battaient avec des épées. Jervis Tetch ne se sentait d'ailleurs pas trop bien, il avait l'impression que ses organes internes étaient en feu après que l'autre l'eut cogné assez fort. Tetch se racla la gorge avant de dire d'une voix basse.
"Cette maison ... Elle sait chambouler les esprits. Il y'a ... Quelque chose dans cet asile qui nous rend ... Impossibles à soigner. Nous ne guérirons jamais, Alice, nous ne serons jamais libres. Nous serons toujours là, toujours là, toujours là ..."
Tetch regarda maintenant vers le mur d'Alice avec les yeux d'un fou, d'un véritable cinglé, d'un homme qui a perdu toute notion de la réalité et qui se perd dans le Labyrinthe de la folie et de l'horreur. Jervis Tetch venait de laisser une nouvelle fois la place au Chapelier Fou. Ou bien était-ce Hatta ? Le messager de la cour ? Des questions, toujours des questions ... Le Chapelier Fou était quelqu'un qui vivait vraiment dans son propre monde. Complètement obsédé par une seule idée. Le monde du rêve, de l'onirique, du merveilleux, et pourtant, quelque chose semblait casser en lui. Quelque chose de brisé, comme Duela.
"IL FAUT TUER BATMAN ! Si nous sommes piégés là, c'est à cause de lui ! Nous sommes tous des personnages de son rêve, nous devons le tuer et nous cesserons d'exister, nous serons libres à jamais. Batman rêve, l'homme rêve et nous sommes là, nous existons au fur et à mesure parce qu'il nous invente ! C'est si dur à comprendre ? Il faut le tuer !"
Tetch était calmé, mais il n'en démordait pas. Il lui fallait son thé spécial, ses chapeaux pour mieux se calmer. Tout lui avait été prit, plus rien ne subsistait dans la cellule, excepté quelques dessins sur les murs, fait au sang par le Chapelier Fou. Rien de plus, juste un lit et un livre d'Alice in Wonderland. Jervis Tetch avait subit les privations des médecins et des gardes pour punition. Tetch tenta néanmoins de gagner la sympathie de la jeune Alice.
"S'il vous plait, puis-je avoir du thé ? Je vous en supplie ..."
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Sujet: Re: "But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela
"But it’s no use now, to pretend to be two people! Why, there’s hardly enough of me left to make one respectable person!" Jervis & Duela