Harleen est née à Bensonhurst situé à Brooklyn. Ses parents n’étaient pas vraiment amoureux l’un de l’autre. Au fil du temps, ils ne se parlaient même plus. Son père partait tôt et revenait tard le soir. Parfois, il ne revenait que le lendemain. Harleen s’était habituée à vivre avec seulement sa mère qui périssait de jour en jour. Sa peau était aussi ridée que les fesses d’une grand-mère âgée de 90 ans.

Puis un jour, comme à son habitude, il est parti acheter des clopes. Trois heures passèrent, puis cinq, sans le voir revenir. La porte ne, c’est plus jamais ouverte. La vie qui était déjà bien monotone devint encore plus sombre après son départ.

Cette pauvre femme attendait encore son époux. C’est au bout d’un mois qu’elle décida de passer à autre chose. Au lieu de se trouver un hobby, elle décida de m’en offrir un. J’avais six ans, l’âge idéale pour commencer la gymnastique… A ressentir des partis de mon corps dont je ne connaissais même pas l’existence. Les premiers mois étaient difficiles, mais à force de pratiquer je ne sentais même plus la douleur et chaque mouvement était devenu un automatisme. Un an passa et j’avais pris goût à ce sport. Je voulais même aller plus loin, je n’avais que sept ans, mais je savais d’avance que je voulais devenir une star…


Cela faisait quatre ans que je vivais avec ma mère, que je m’entraînais durement durant mes cours de gymnastique. J’avais enfin l’âge légal pour faire de la compétition, dix ans. J’étais vraiment impatiente de commencer et de faire mes preuves dans ce domaine.

C’est cette même année que ma stupide mère a rencontré quelqu’un. Un homme assez mystérieux et peu recommandable. Elle semblait revivre de nouveau. Au début, tout se passait bien. Un an passa plutôt tranquillement, mais les choses changèrent rapidement. Il devenait de plus en plus violent avec elle, je sentais ses regards insistants sur ma personne. Mon corps frissonnait de peur, j’en avais la chair de poule. Mais cette stupide femme avait tellement peur d’être de nouveau seule qu’elle resta avec lui et encaissa chaque coup qu’il lui portait.

Il invitait ses amis pour profiter de ma mère. Pendant tout ce temps, j’étais dans ma chambre à écouter de la musique comme si rien ne se passait. Je montais le volume pour ne pas entendre les cris de douleur qu’elle laisser échapper de sa gorge.

Une seconde année s’écoula rapidement, et voilà qu’il vivait toujours entre nos murs. Mais à force d’être trop violent, nos voisins ont fini par appeler la police. Ils arrêtèrent mon beau-père et l’emmenèrent en prison. Cette nuit, alors qu’il avait encore obligé cette pauvre femme à la peau bleu et jaune à cause des coups à se prostituer.

Les premiers mois furent encore plus durs qu’après le départ de mon père. Ma mère avait pris goût à souffrir de la sorte, qu’elle déprima deux fois plus. Elle allait jusqu’à m’insulter, pour que je perde la tête et la frappe de colère. Si cette gonzesse n’est pas folle, je veux bien me pendre…


Je viens d’avoir seize ans, j’ai gagné la plupart des compétitions de gymnastique junior. Mais depuis l’arrestation du copain de ma mère, on ressent un grand vide dans la maison. Ma mère, a fini part sortir après être restée une année enfermée à la maison, à me pousser à m’entraîner toujours plus.

Mais depuis trois ans, elle s’est mise à sortir de plus en plus. Rencontrant des hommes, partant en virée plusieurs jours sans donner le moindre signe de vie. Voilà dans quel monde, j’évoluais. La maison était bien vide, et je sentais un immense vide s’installer en moi. Durant les nuits où il faisait sombre, parfois, j’avais l’impression d’entendre une voix, de sentir une présence, de voir une silhouette dehors… C’était plus que flippant.

Les nuits, je rêvais de l’ancien amant de ma mère, celui qui l’a torturé durant deux ans en l’obligeant à faire des choses contre son gré. Je me réveillais en sueur, mais ce n’était pas des cauchemars, non… Cet homme… Il semblait m’attirer… Je ne comprenais pas e que je ressentais à l’heure actuelle, c’était vraiment étrange comme sensation…

J’ai fini par arrêter la gymnastique, même si j’avais un très bon niveau et que mon professeur trouvait que cela était dommage d’arrêter en si bon chemin. Cependant, je ne pouvais plus continuer, il m’obsédait complètement… Moi qui disais que ma mère était cinglée, je n’avais pas encore conscience que j’étais aussi marteau…

J’ai quitté l’endroit où j'étudiais pour me diriger vers la psychiatrie. Je voulais comprendre ce qu’il avait pu ressentir, pensé lorsqu’il battait ma mère. Je voulais comprendre pourquoi j’étais autant attiré par cette chose sans coeur.

C’est ainsi que débute mes nouvelles études.


J’ai obtenu mon diplôme avec mention. Maintenant que j’étais majeure, je pouvais vivre ma vie comme je le désirais. Je n’avais plus besoin de l’approbation de ma mère, non pas qu’avant j’en avais vraiment besoin… Mais aujourd’hui, c’était différent, je suis une adulte… Une adulte…

J’ai été prise à la plus prestigieuse des écoles dans le domaine de la psychiatrie. On pouvait devenir de grands psychiatres en sortant de cet endroit. La richesse me tendait les bras. Ce n’était pas donné à tout le monde d’être accepté dans une telle université, mais surtout, d’en sortir avec un diplôme.

C’est dans cet établissement que j’ai fait la rencontre d’un élève particulier. Il se nommait Jonathan Crane. Je trouvais son esprit brillant et son point de vue intéressant. Il semblait gentil, calme, mais quelque chose en lui me semblait familier… C’était étrange, c’était attirant, j’étais comme un papillon allant vers la lumière.

Au fil des années, on s’est perdu de vue, je ne l’ai pas vu sombrer dans les ténèbres. Je suis parti de mon côté dans la criminologie. J’avais un objectif après tout et je ne pouvais pas me résoudre à l’abandonner. Même après toutes ces années, j’ai l’impression d’entendre sa voix dans mon esprit par moment. Il ne me quitte pas, comme si son fantôme me hantait.

Je sors de l’université diplômé en psychiatrie. J’arrive à passer un entretien à l'asile d'Arkham, l’endroit où l’ex de ma mère avait été enfermé. L’asile accepte de me prendre à l’essai durant de deux semaines, puis définitivement si ma période d’essais se passait bien.

Durant les premiers jours, j’ai cherché le nom de cet homme dans les archives, et connaître ce qui avait pu lui arriver. Cependant, je n’ai rien trouvé, comme s’il n’avait jamais existé. Une profonde colère et tristesse s’étaient emparées de moi. J’avais gâché la moitié de ma vie à chercher un type qui venait de disparaître comme par magie. Si ce n’est pas être stupide…

En rentrant chez moi, je ressentais un grand vide au fond de moi… Je ne savais plus comment le combler, comme ma mère avant moi, je finis par me laisser aller, devenant un être complètement vide et ennuyeux…


Si on faisait un résumé de ma vie, on pourrait dire que c’est de la merde... Mon père s’est tiré je ne sais où, ma mère est devenue une prostituée sadomasochiste, je n’ai pas de vie sentimentale, et j’ai perdu mon temps à chercher un type qui semble n’avoir jamais existé...

Quelle merde... Je vous jure, la vie, c’est une sale peste...

Quand je me vois ainsi, assise par terre, le dos collé à la porte. Je repense à tout ce que j’ai vécu. Et je me dis que demain sera un autre jour, qu’il sera probablement meilleur que celui-ci et qu’il ne pourra jamais être pire. Moi qui suis psy, je me berce d’illusion... N’est-ce pas ironique ? Je finis ma soirée seule, comme toujours à manger des trucs sains, puis en allant me coucher tôt pour avoir mes 8 heures de sommeil.

Le lendemain, je me lève, prends mon petit déjeuné et par travailler. Comme chaque jour, depuis que j’ai commencé ma nouvelle carrière à l’asile d’Arkham. Une vie monotone, sans rien d’extraordinaire à raconter.

Mes recherches sur les patients d’Arkham me conduisent face à un être tout à fait extraordinaire. Sa peau blanche et son regard sans émotion étaient fascinants.

Histoire Joker a écrit:

"Poursuivons votre histoire maintenant. Racontez-moi votre histoire, Monsieur Joker."

"Oh c'est horrible doc ! Vous savez, mon père me battait quand j'étais petit. Un jour, il m'avait emmené au cirque et j'ai voulu faire pareil que le clown, en faisant tomber mon pantalon, pour le faire rire, docteur, rien de plus ! Et il m'a battu ! Quand je me suis enfuis, j'ai décidé de me mettre à mon compte et je me suis retrouvé avec des petits voyous moralisateurs idiots, ça n'a pas été long avant que je les bute et que je m'en aille avec leur butin. Et c'est ainsi que ..."

"N'essayez pas de me mentir, s'il vous plait."

"J'étais un ancien bras droit de la Mafia de Gotham, on avait réclamé ma présence pour reprendre des papiers chez Axis Chemicals et je fus honteusement trahi par mon Parrain, uniquement parce que j'étais l'amant de sa femme. On ferait n'importe quoi pour les femmes, vous savez. On en deviendrait dingue ..."

"Encore une histoire inventée ?"

"Oh vous savez, j'étais un grand chef cambrioleur, un gentleman cambrioleur nommé Red Hood et en principe Axis Chemicals n'était qu'une étape. Le but était de cambrioler l'usine de cartes Monarch qui était juste à côté, un coup simple qui aurait put rendre mon gang riche et ..."

"S'il vous plait, Joker ..."

"Bon très bien ! J'étais un comique raté, vous savez, ceux qui se produisent dans un cabaret et qui se font hués par les gens après les représentations. J'avais une femme enceinte à ma charge, vous savez. La pauvre Jeannie ... Quand j'y repense, mourir dans un accident avec le chauffe-biberon, quelle mort absurde. C'est le même soir où j'ai décidé de faire un coup avec deux loubards, deux mecs qui sentaient l'italien à plein nez. Aveuglé par la mort de ma femme, j'avais oublié de mentionner que la sécurité avait été renforcée. Résultat, les deux types sont morts et moi, et bien on connait la suite, Batman est intervenu et m'a fait tombé dans la cuve d'acide. Je recommencerais pas l'expérience, croyez-moi, et pourtant j'y ai songé plus d'une fois Haha."

"Admettons qu'une de ces histoires soit vraie, qu'avez-vous fait ensuite ? Le seul point commun dans toutes ces versions, c'est le Batman, c'est lui le responsable de votre état ?"

"Ce serait trop facile de dire que c'est de sa faute. Mais quoi croire ? M'a t'il poussé ? Me suis-je jeté dans la cuve pour lui échapper ? Mystères et boules de crotte, doc ! Sachez seulement que ce n'était pas que de l'eau qu'il y'avait dans cette cuve, mais un produit chimique qui m'a bel et bien transformé. Une couleur de peau digne du plus bel os bien nettoyé et des cheveux verts a en faire pâlir Dame Nature elle-même, je suis un produit de la puissance chimique de l'Homme, n'est-ce pas merveilleux ? Juste une Journée pourrie, pour transformer un homme en véritable monstre. Quand je suis sorti des eaux usées, j'ai retiré mon casque et quand je me suis vu dans la flaque d'eau ... J'ai éclaté de rire, c'était la première fois que je comprenais que le Destin n'est qu'une blague atroce et que quoi que l'on décide, tout est déjà écrit à l'avance."

"Je crois que ça suffira pour aujourd'hui."

"Pourrais-je néanmoins savoir à qui j'ai fait mon extrême onction, doc ?"

"Je suis le docteur Harleen Quinzel, je viens d'arriver à Arkham."

"Quel nom ravissant, en le retravaillant ça ferait arlequin ... Harley Quinn. Ce serait amusant hein ? Ce serait le genre de nom qui me mettrait en confiance avec une personne ... Qui me permettrait de me confier et de divulguer mes plus grands secrets."

La journée terminée, je rentre chez moi. Mon esprit était resté bloqué sur cette personne que je venais de rencontrer. Le sommeil n’était pas venu jusqu’à moi, les paupières ouvertes, son visage, son expression restait enfouis dans mes pensées.

En retournant à Arkham le lendemain, mes supérieurs avaient refusé que je travaille avec lui. J’ai dû insister trois mois entier avant de pouvoir devenir sa psychiatre personnelle. Au début, je pensais faire mon travail, aider une personne en difficulté. J’avais la sensation de rendre le monde moins glauque à ma façon. Mais doucement, je me suis laissé envahir par une nouvelle émotion. J’étais prise au piège, je ne pouvais plus lui résister. Il était ce que je cherchais depuis tout ce temps, une étincelle qui venait de créer un feu d’artifice en moi. Je me sentais vraiment vivante, vraiment moi-même. Je ne mettais pas encore rendue compte qu’il jouait avec mes sentiments, qu’il m’utilisait.

Après plusieurs tentatives d’évasion, j’ai enfin réussi à le faire sortir de l’asile. Je ne voulais plus le quitter, il était ma nouvelle raison de vivre.

Cependant, la réalité me frappa de plein fouet... Il ne m’aimait pas... Il ne m’avait jamais aimé... Je le suivis jusqu’à cette usine. C’est là qu’il m’a expliqué que c’était ici que sa vie avait changé, qu’il m’a demandé si j’étais prête à vivre pour lui... Je n’ai pas hésité une seule seconde, il était ma vie, ma raison d’être, sans lui, je n’étais rien... Je me suis laissé tomber dans le vide, plongeant dans le réservoir d’acide. Je ne savais pas nager, et malgré ça, je l’avais fait, j’ai sauté... j’aurais pu mourir, mon histoire aurait dû se terminer cette nuit, mais... au lieu de m'abandonné, il a sauté à son tour, il m’a sauvé et donné une nouvelle identité. Je suis sa création. Nous nous sommes embrassés, absorbant ce liquide qui m’avait modifié à mon tour.

C’est cette nuit où Harleen Frances Quinzel est morte, et qu’Harley Quinn a vu le jour.


Toujours sous l’emprise de mon créateur et pour lui prouver que je n’étais pas une mauviette, le Joker m’a demandé de mettre la main sur un programme capable d’infiltrer les consoles portables de jeux vidéo et de les faire exploser à distance. La mission semblait simple et amusante. Je ne pouvais pas lui refuser, je me sentais obligé de le faire...

Mes années de gymnaste m’ont aidé à dérober le programme en évitant les différents détecteurs. Une fois le code en ma possession, je l’avais rapporté à celui qui faisait battre mon coeur. J’étais fier de moi, mais ce n’était pas suffisant... Je devais le savoir, lui qui était le roi de la nuit, ne pas faire de victime était une chose impensable. Il m’a demandé d’utiliser ce programme, et je l’ai fait... Les consoles se sont mise à exploser dans tout Gotham, tuant des centaines d’enfants. Brisant plusieurs familles...

Cette révélation m’avait rendu triste au début. Je m’étais senti mal, mais plus le temps passait, plus cela me faisait rire. Doucement, ma mentalité changeait, je me libérais de mon ancienne moi.

J’accompagnais de plus en plus mon Poussin dans ses méfaits, laissant mon esprit et mon corps se former à ce nouveau mode de vie. Je me sentais bien, je veillais tard et me lever quand je le voulais. Là lois passaient par-dessus ma tête. Je me fichais de tout et de tout le monde, suivant mon Biquet jusqu’au bout du monde.

Je m’amusais tout simplement. J’étais sous la protection de mon Poussin, j’étais à lui et il était à moi. Même si notre relation était plus que mouvementé, je ne pouvais me résoudre à ne pas l'aimer. Il a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et rien ne pouvait changer cela. Nos relations intimes était plus que violent, tout comme nos disputes. On cherchait sans arrêt à se détruire mutuellement, mais je revenais toujours vers, cherchant beaucoup plus... Il est tellement compliqué d'expliquer ce que nous vivions, ce que nous ressentons. Je le déteste, mais une part de moi cherche à le rejoindre et à aller toujours plus loin. Nous sommes liés à jamais, et rien ne peux changer ça...


Je n'étais pas la seule à ressentir cette connexion entre nous. Il avait fini par le comprendre, mais cette fois-ci, ce n'était plus un jeu... Il cherchait vraiment à me tuer, parce qu'il m'aimait, parce que je risquais de ne plus jamais revenir probablement. Je ne sais pas ce qui lui était passé par la tête cette fois-là, mais je n'avais jamais eu aussi peur pour ma vie que cette fameuse nuit. J'ai fui, désirant sauver ma peau. Je me suis arrêté à Robinson Park, dans le centre de Gotham. La protectrice des plantes vertes a fini par me trouver, et encore une fois, j'ai réussi à échapper à la mort. On peut dire qu'elle me désire celle-là...

Ivy m'a convaincu de lui raconter mon histoire, et à la fin de mon récit, un lien assez particulier, c'est tissé entre nous deux. Bien avant ma rencontre avec Mr.J j'avais eu une relation avec une femme, bon ça, c'est assez mal finit, mais j'avais essayé, puisqu'avec les hommes, j'ai tout autant de mal, tombant à chaque fois sur des abrutis finis. Ivy finis par me proposer de me venger de Batman et du Joker, chose que j'accepte sans même réfléchir, mais j'aurais peut-être du en fin de compte... Qu'est-ce que je peux être tête en l'air moi...

C'est ainsi que Poison Ivy m'emmène dans son repaire secret, un endroit assez lugubre et avec des machins verts un peu partout, niveau décos, elle aurait pu faire mieux, quand on n'est pas doué, il faut demander de l'aide à des professionnels. Elle m'a demandé de m'asseoir et s'approche de moi avec une seringue, ce qu'il y avait à l'intérieur était tout aussi bizarre que sa cachette. En d'autres circonstances, j'aurais paniqué et fuis, mais en fait, je m'en fichais, j'étais curieuse de voir ce que ça allait me faire. Expliquant que j'allais être immunisé contre diverse toxine et par son propre poison, tout en améliorant ma force et ma vitesse. Je peux vous dire que le reste de la nuit, on l'a passé à bien s'amuser toutes les deux !

Nous voilà associée, on allait se venger de mon ex et du gars qui se déguise en oiseau sans plume. Je n'avais rien contre se type qui aime à porter des vêtement d'enfant, donc je m'activais un peu plus sur mon Poussin pour lui faire la peau avant même qu'il ne me tue. J'étais même prête à demander de l'aide à ce justicier masqué pour arrêter le Prince de la nuit, pour vous dire à quel point j'étais désespérée...

C'est durant cette période qu'un petit minou s'est joint à nous. La célèbre Catwoman. Nous nous sommes surnommé les Gotham City Sirens. On avait accepté que la petite chatte nous rejoigne à condition qu'elle nous révèle la véritable identité de Batman, c'est bien plus drôle quand un secret est dévoilé. Heureusement pour Batou, le minet n'a pas eu le temps de dire quoi que ce soit à ce sujet... Une brute au nom de Boneblaster s'était invité à notre soirée pyjama... Les Gotham City Sirens n'ont pas fait long feu... Quelques jours plus tard, j'ai fini dans une prison ultra secrète et protégé par le gouvernement, quelle poisse... Ou peut-être pas...


J'ai fait la rencontre de Deadshot, un tueur à gage très mignon... C'est ainsi que le gouvernement créé la Suicide Squad, un groupe de vilain pour tuer un autre vilain et ensuite nous remettre en cage... Bref un jour ordinaire si on peut dire. C'est durant cette pseudo-liberté que j'en ai profité pour me le taper, c'est que ca m'a terriblement manqué de ne pas avoir de rapport... On ne l'a fait qu'une fois, promis, juré, craché ! A la fin de cette petite aventure, que l'escadron suicide retourna dans sa prison dorée. Enfin pas pour très longtemps. Mon Biquet d'amour m'avait retrouvé, il m'a sauvé une nouvelle fois. Alors que quelques semaines plutôt on avait tenté de se tuer mutuellement, nos retrouvailles ont était plus que satisfaisant... Il y a des hauts et des bas, comme dans tout les couples.


Encore une fois, nous nous sommes séparés. Cette fois, ça me semblait définitif... Il m'a jeté dehors, comme un moins-que-rien, je l'ai pleuré, supplié, mais rien à faire... Je devais m'en douter en même temps, ce n'est pas le genre à être sentimentale, mais moi, je l'étais. Durant les premiers jours, les premières semaines, je n'ai rien dit, pour rester sous sa protection. Je ne voulais pas l'admettre, mais il était la seule chose qui empêchait les autres cinglés d'essayer de me tuer. Ils avaient tous peur de mon ancien amant.

Cependant, je devais avancer, si cela devait être fini, si je devais l'oublier, il fallait que je me trouve un but. Je refusais de finir comme ma pauvre mère, qui devais probablement être morte dans une ruelle sombre depuis bien longtemps. Pour surmonte cette rupture, j'ai fait comme tout le monde, je me suis gavé de glace et de confiserie. Mais rester chez soi à regarder des dessins animés, ce n'est pas une vie... Je devais sortir et quoi de mieux qu'un animal de compagnie ?

Je me suis rendue dans une animalerie du marché noir, avec des animaux provenant d'Afrique. J'ai tout de suite trouvé mes deux bébés d'amour. Les deux plus belles hyènes du monde, leur rire me faisait penser à celui du Joker durant nos violents ébats amoureux. Je les ai donc adoptées et nommées Bud et Lou. On c'est tout de suite entendu et compris. Leur première victime, celui qui les avait maltraités, le marchand, on est rentré avec une jambe et un bras. C'est qu'ils ont gros appétit, ces deux amours.

Ma nouvelle vie commençait, mais je devais me douter que cette tranquillité n'allait pas durer dans le temps. A peine l'annonce de ma rupture avec le Joker que la moitié, des vilains de Gotham était à ma recherche. C'est que je suis célèbre ma parole !

Je me suis réfugiée au sein du groupe Birds of Prey. Il est évident que pour sauver sa peau de super vilain, il faut foncer chez les gentils. J'étais prête à tout pour survivre, même essayer d’aider une bande de gonzesses dans des costumes moulants. Car c'était la promesse que j'avais faite à mon ancien Biquet. Je suis comme ça, même séparé de lui, je tiens encore à mes promesses.

Ça ne devait pas être si compliqué de faire le bien et d’aider les pauvres personnes… Non, je me fais des idées, je suis sûr que ça va être à mourir d’ennuis… Après avoir passé plusieurs jours avec elles, je devais admettre qu’elles étaient plutôt cool comme nana. Le peu de temps que j’avais passé en leur compagnie était vraiment super, et pour la première fois de ma vie, Mr.J ne me manquait pas du tout !

Malheureusement pour moi, je me suis cassé peu de temps après les avoirs rejoint. Je n'avais pas besoin d'eux, j'avais Bud et Lou après tout. Faire toujours le bien commençait à me gonfler, il fallait faire attention à la loi et tous ces trucs ennuyeux… Non, j’ai besoin de plus d’action, besoin de lui… Je ne pouvais pas l'oublier... Sa manière de me torturer, de m'embrasser... J'étais dépendante de lui...

J'arrive mon Poussin...