Nom & Prénom du Personnage : Kizaragi Johanson
Alias : Février
Nationalité : Japonaise
Âge : 27 ans
Métier : Assassin
Groupe souhaité : Cour des hiboux
Votre but à Gotham City : Diriger la face sombre de Gotham / unir les factions (mafia, ligue, etc.)
Quelle raison ton personnage a-t-il d'être à Gotham City ? Réaliser sa destiné
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? + de 15 ans dans différents clubs
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? 1 / semaine
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Lisbeth Zalachenko
Liens éventuels de ton personnage : Aucun
Parle nous un peu de toi : Aime les voyages, les repas entre amis, les sorties : rien que du classique
Pas mal de campements médiévaux aussi.
Comment nous as-tu trouvé ? En cherchant des forum RP
Votre parrain/marraine :
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Tout à fait
Février est une très belle femme selon les critères occidentaux, mais un peu moins sur l’archipel de naissance, où l’on trouve sa peau bien trop bronzée. Cette sino-japonaise mesure 1m75 pour un poids qui frôle les 60 kg. Athlétique, sa démarche énergique est celle d’une personne déterminée qui a l’habitude que les portes s’ouvrent à son approche.
La jeune femme a le teint hâlé, un visage d’ange au traits fins et élégants. Des yeux d’un vert insondable, un petit nez droit, de fines lèvres couleur corail et des dents d’un blanc étincelant. Le tout encadré par des cheveux noir lui arrivant à la base du cou. Son regard immobile, semble regarder par-delà des murs.
Février peut paraître hautaine et distante au premier abord mais réserve de beaux sourires et des regards complices à ceux qui savent l’approcher. Sa silhouette svelte accroche le regard, souvent vêtue de costumes sombre avec une chemise blanche serrée à la taille, une cravate colorée et une paire de bretelles. L’assassin ne porte qu’un léger maquillage autour des yeux faisant ressortir encore d’avantage son regard. Elle mâchouille constamment une sucette.
Conditionnée très tôt pour exceller dans son futur métier d’assassin, Février était très disciplinée, réfléchie et pensait en termes de gains stratégiques… En apparence. Mais sous la surface, si l’on gratte un peu le verni qu’elle se donne, on sent en elle une violence latente et une volonté de contrôler son environnement. Le fait de lui avoir injecté des pouvoirs à la hauteur des ambitions de la cour n’a fait qu’exacerber ses pulsions meurtrières et son désir de diriger.
L’école de la cour des hiboux est une machine à broyer les individualités et à produire des assassins performant et obéissant. Ce fut un semi-échec dans ce domaine, constaté par la Cour au fur et à mesure de ses missions. Bien que toutes réussies, la manière de les aborder n’était pas du goût de ses maîtres. En parallèle de cela, Février a aussi un peu peur de ses pouvoirs. Et cauchemarde souvent sur sa fin de vie dans un endroit sans lumières avant d’être finalement happée par les ombres.
Février a passé une enfance heureuse sur la base américaine de Foster, encore appelée Zukeran par les locaux, sur l’ile de Kyûshû. Sa mère est une interprète hollandaise qui s’est installée dans ce camp dans les années 80 comme expatriée. Elle ne quitta jamais cette belle région avec ses traditions séculaires et sa nourriture saine. Bébé Kizaragi naquit de son union d’avec un militaire du pays. La petite était précoce et assimila rapidement les deux cultures, tant du point de vue des langues, apporté par sa mère que qu’un point de vue martial, donné par son père. C’est cette polyvalence et le manque de chance qui amena l’un des membres de la Cour des Hiboux de Gotham à côtoyer la famille Johanson.
Ce membre influent garda un œil sur la fillette et en parla à la cour. Cette dernière voulait, à cette époque, regarnir ses troupes avec des personnalités en devenir, et peut-être s’émanciper du cirque qui lui fournissait habituellement toutes ses recrues. Février fut choisi pour avoir cet « honneur ». Un jour de printemps, elle quitta l’école pour ne jamais rentrer chez elle. Mais atterri sur le tarmac d’un aéroport privé de Gotham à des centaines de kilomètres de là. C’était la nuit, il pleuvait et Kizaragi pleurait. Mais une fois le conditionnement de ses jeunes années terminé, c’est à peine si elle se souvenait de sa première famille. Elle ne veut plus qu’une chose maintenant : servir la Cour du mieux possible.
Adolescente, elle reçut l’éducation de nombreux tuteurs, enfermée qu’elle était dans une grande et belle demeure dans le nord Gotham avec vue imprenable sur une sombre forêt. La partie médicamenteuse du conditionnement émoussa son intellect, mais elle avait une facilité pour les langues et apprit à en parler plusieurs, mais ne dépassa jamais le niveau d’un High School Diploma. Chaque année, des « camps de vacances » étaient organisés par la Cour pour tester les Ergots en devenir. Des séries d’épreuves, parfois mortelles même en tenant du facteur de régénération, écrémaient les jeunes assassins. Février fit montre d’une combativité de tous les instants et d’une d’inventivité déconcertante.
Mais chez elle le sérum des Ergots n’était pas aussi puissant que chez ses paires. Et la jeune femme n’eut jamais les honneurs d’une seule victoire. Elle souriait aux bonheurs des vainqueurs et ce n’était qu’une fois seule dans ses appartements qu’elle laissait éclater sa rage. Bien qu’aussi aussi forte et agile que les autres sa résistante était bien moindre. Et son pouvoir de guérison faisait pale figure comparé aux autres. Toujours considérée par certains membres de la Cour comme la dernière roue du carrosse, la cancre, la ratée, la sino-japonaise avait tout de même un avantage indéniable, le sérum avait eu un effet unique sur elle. Il avait établi une sorte de lien, de connexion avec l’obscurité. A telle point qu’elle passait le plus clair de son temps dans le noir le plus total, se privant volontairement de lumière des heures durant.
Et c’est à mesure que ce lien grandissait que Kizaragi commença à montrer des signes de changement de comportement. Non pas qu’elle n’obéissait plus à ses maîtres, mais elle le faisait en usant de propos grossiers qu’on ne lui connaissait pas, usant de blagues morbides et même parfois de devinettes. Un peu surpris par ce comportement erratique, mais conscient aussi des sommes engagées pour faire de la jeune fille un « Atout », la Cour décida de l’affecter au service actif en lui donnant des missions subalternes sans trop d’importance, afin de la surveiller. Février commença ainsi à porter des messages entre les membres du culte, être assigner à la protection de certaine personnalité, mettre quelques coups de pressions afin d’obtenir des faveurs. Le genre de choses que l’on ne demande qu’à des hommes de main.
- Force, agilité et réflexe surhumains
- Lien avec les ombres - vision parfaite dans le noir
(Je prévoie de faire évoluer ce lien avec le temps)
- Guérison accélérée (mais bien loin des autres ergots)
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- Sensible aux lumières violentes, qui la privent de son lien avec les ombres et dissous les ombres qu’elle (pourra ?) produire.
- Sensible au froid intense qui met en veille ses pouvoirs d’Ergot.
Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii
_ « Tu as déclenché l’alarme » Informa l’Ergot à Février.
Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii
_ « Non, ce n’est pas moi » Se défendit l’assassin en retirant ses griffes, affûtées comme des rasoirs, du boîtier de contrôle des alarmes encore fumant d’une mauvaise manipulation.
Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii
_ « Nous annulons l’opération » informa le premier Ergot
Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii Tuuuiiiii
_ « Oiseau de mauvais augure ! Les caméras sont coupées et le temps que le GCPD… » mais le premier Ergot avait déjà rejoint la verrière à plusieurs mètres de haut de leur position à la seule force de ses muscles pour quitter la scène du vol. Février soupira puis brancha l’alarme à son propre baladeur MP3. La silhouette vêtue de noir exécuta quelques pas de danse sur une musique rock qui avait envahi le musée.
L’assassin se saisit d’une barre de métal est brisa tout ce qui pouvait l’être dans le rez-de-chaussée : vitrines, statues, objets rares, tablettes anciennes, écrits immémoriaux. Puis jetant son arme contre une armure médiévale qui se fracassa au sol, la tueuse vida tous les extincteurs trouvés sur son passage sur le moindre centimètre carré encore propre du niveau. Finalement, pour acheter son œuvre de destruction aveugle, Kizaragi se saisit de bombes de peinture multicolores pourtant bien rangées par les ouvriers du chantier et commença à en asperger les murs, les colonnades et toutes les œuvres encore intactes.
L’Ergot laissa derrière elle des insanités écrites à la bombe, des symboles d’anarchies, des sourires moqueurs, des « Ha ! Ha ! Ha ! » D’une teinte violette, de quoi incriminer l’un des génies du mal de Gotham. Puis, vola le livre qu’ils étaient venus chercher et le remplaça par une copie.
[Plus tard dans la nuit, dans un penthouse en haut d’un gratte-ciel de Gotham]
_ « Vous avez détruit pour plusieurs millions d’œuvres d’Arts pour assouvir vos besoins primaires de destruction » Fit une voix ancienne et fâchée
_ « Vous avez, par votre incompétence, déclencher l’alarme de la bâtisse… » Lui asséna la même voix, avant de reprendre son souffle et de continuer.
_ « Les autorités de cette cité vont en renforcer la sécurité à la suite de vos actions irréfléchies et nous ne pourrons plus reprendre notre bien avant des mois… » Gronda la voix
_ « Vous nous avez causé beaucoup de torts cette nuit, vous allez rentrer au nid et vous y serez débriefé comme il se doit après un tel échec… » La voix éraillée cessa ses reproches quand ses yeux se posèrent sur le livre tendu par l’ergot agenouillé devant elle.
_ « heum… Une diversion, une fausse piste pour couvrir l’échange… C’était… Inattendue… » Fit la voix redevenue calme en se saisissant de l’ouvrage.
_ « Tel que je vous connais, vous avez même peut-être déclenché l’alarme pour vous amuser dans le musée… » La voix était mutine à présent.
_ « Rentrez au nid à présent. Je veillerais à ce que l’on vous confie une mission… Disons… Plus dans vos cordes » Ordonna la voix.
[Une semaine après chez Milton Sécurité, bureau du PDG, Dragan Armansky]
_ « Donc vous voulez être embauchée comme secrétaire… » Dit pensivement Dragan en regardant de haut en bas la jeune femme, debout face à lui.
_ « Parlons franchement, mis à part votre physique que vous savez mettre en valeur, pourquoi je vous engagerais ? Je n’ai aucun besoin d'une secrétaire » fit-il en s’accoudant sur son bureau les mains jointes, clairement agacé par le temps perdu.
Kizaragi sortie une photo polaroïd et la fit glisser adroitement entre ses doigts comme un magicien le ferait pour un tour de carte. Puis la poussa lentement d’un doigt manucuré du bord du bureau jusque sous les yeux du PDG. On pouvait y voir, deux femmes un bandeau sur la bouche et leur rimmel coulant d’avoir pleuré, ainsi que deux enfants d’une dizaine d’années, apeurés. La première femme était celle d’Armansky et la seconde sa maîtresse, quant aux deux enfants, il en était le père.
_ « Je n’ai pas d’enfants, mais je crois que là ils ont peur… » fit Février sur le ton de la conversation en sortant une sucette et la en mettant dans sa bouche, sans aucune sensualité.
_ « Une chance pour vous qu’une équipe de notre GCPD les aient tous retrouvés sains et saufs » Lança la belle brune. C’est à ce moment précis que le téléphone du PDG de Milton Sécurity décida de sonner. Il décrocha fébrilement lisant sur l'écran le nom de sa femme et murmura des propos rassurants.
L’homme reprit un peu de contenance en regardant Février, elle avait fait mouche en jouant sur la corde de la famille, mais n'en montrait rien. Finalement, il raccrocha à sa femme.
_ « Je suis le PDG d’une grande entreprise de sécurité qui emploi des dizaines de personnes, vous ne vous en sortirez pas comme cela ! Nous avons des protocoles pour ce que vous avez fait ! » s'exclama-t-il sans trembler.
_ « Tous vos... protocoles... n’ont pas empêcher cela d'arriver. Et si j'avais dû faire ce dont vous m'accusez, vous n'aurais rien retrouvé. C’était mon unique coup de semonce. Je débuterais au service courrier et tout se passera bien, pour eux comme pour vous » trancha-elle dans un mince sourire.