Nom & Prénom du Personnage : William Cobb
Alias : Talon
Nationalité : Américaine
Âge : 115
Métier : Assassin
Groupe souhaité : Arkham
Votre but à Gotham City : Réussir la seule mission qui m'a échappée jusqu'ici : éliminer Bruce Wayne ; Prendre ma revanche sur Batman ; "éduquer" mon descendant : Dick Grayson
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Quelle est ton expérience Jeu de Rôle ? Quelques années.
Quelle fréquence de jeu peux-tu investir sur notre forum ? Deux à trois fois par semaine, en général très tôt le matin.
Es-tu un Double ou Triple compte ? Si oui celui de qui ? Nope
Liens éventuels de ton personnage : ancêtre de Dick Grayson
Parle nous un peu de toi : J'ai 37 ans. Je suis bien entendu fan de Batman, même si je l'avoue, j'ai une connaissance de surface du monde de Gotham City. Je demande d'avance pardon aux puristes.
Comment nous as-tu trouvé ? Google est mon ami.
Mot de passe du règlement ?
Code mangé par Amy Veux-tu être Parrainé ? Non
Es-tu d'accord avec les règles en vigueur sur notre forum ? Oui
Cela faisait à peine quelques minutes que William avait ouvert les yeux. Ils le tiraillaient un peu. Il était impossible pour lui de se mouvoir. Des liens solides le maintenaient attacher à cette table mortuaire.
Dans cette pièce d'un blanc immaculée, il demeurait silencieux. En effet, il était seul. Ici et là, il y avait la présence de divers outils utiles à tous bons médecins légistes. Il posa son regard sur les dits objets en inox et vit à plusieurs reprises son reflet.
Il fut surpris. Il n'était pas en aussi mauvais état qu'il aurait pu penser. Le loyal serviteur de la Cour des Hiboux était nu. Ce qui le frappa en premier lieu, furent les nombreuses cicatrices qui s'inscrivaient un peu partout dans sa chair au tient pâle. Vestiges de missions et de combats du passé. Puis, il remarqua que malgré son "sommeil", il avait gardé une musculature plus que correcte. Un mètre quatre-vingt-trois pour quatre-vingt-trois kilogrammes, les proportions parfaites pour un assassin impitoyable. Il eut un rictus.
Il croisa ensuite son regard. Sa chevelure cruivrée dissimulait à peine ses yeux sévères de couleur noisette. Cependant, ce qu'il distingua, c'était ce qui faisait la caractéristique d'un assassin ressuscité tel que lui. Une marque de fabrique en somme ! Les craquelures de son visage étaient toujours présentes. Au niveau des joues et sur son front, ces fissures lui donnaient l'aspect d'un vieux tableau ayant besoin d'urgence une restauration. On aurait dit qu'à tout moment, des morceaux de lui pouvaient tomber.
Il eut alors envie d'enfiler sa seconde peau. Son costume à l'effigie du hibou lui manquait. Son âme sombre pouvait alors se cacher entièrement dans son costume couleur ébène. Sous son masque aux yeux globuleux, il pouvait alors être lui même. Les nombreuses lames situées sur son costume lui apportait la lumière dont il avait besoin.
Dès lors, aucune proie ne pouvait lui échapper.
Voilà maintenant des heures qu'il était attaché à cette foutue table. Aucun moyen de s'échapper. Il commençait à s'impatienter et mourrait d'envie de se dégourdir les jambes ou plutôt de déployer les ailes du hibou.
Il espérait bien une fois sortie de cette "prison" que la Cour des Hiboux aurait quelque chose pour lui. Il n'avait pas oublié le serment qu'il leur avait fait, il leur devait tout. Il souhaitait ardemment avoir encore un rôle à jouer pour eux, car il leur était fidèle.
William était comme ça. Il était fidèle et loyal envers ces gens qui l'avaient tiré de sa misère. Ils l'avaient arraché à ce misérable destin qui allait être le sien.
Il ruminait contre ce passé minable. Sans père, obligé de jongler à longueur de journée pour quelques ridicules piécettes.
Heureusement, son talent avait été reconnu et exploité à son maximum.
Il était devenu ce tueur impitoyable, méticuleux, sans état d'âme, persévérant et sûr de lui. Il avait été le champion de la Cour des Hiboux et comptait bien le redevenir. Il croyait en lui, et sa haine envers la famille Wayne serait cette flamme qui embraserait sa détermination et décuplerait ainsi sa motivation.
William avait sombré dans un sommeil profond. Rien ne s'était passé pendant les heures durant lesquelles il avait attendu en vain la venue de quelqu'un. Il trouvait désormais le temps long. Il perdait patience même s'il décida de ne pas ouvrir la bouche. Il commença à fatiguer et quelques minutes plus tard, le voici qui dormait.
Sommeil réparateur ? Sommeil lui permettant de rêver à un plan d'action dans le but d'envisager une évasion ? Que nenni !
Si l'impitoyable homme dormait bien, il eut la désagréable surprise de revivre ça vie. Il n'y pouvait rien. Tout remontait dans son esprit. Était-ce les effets d'une quelconque drogue ? Quelqu'un essayait-il de trifouiller son esprit ? Il ne savait pas. Les barrières étaient levées et son parcours se dévoila.
Il se revoyait enfant... Pitoyable, pauvre, fragile, insignifiant, essayant de s'en sortir dans les cruelles rue de Gotham. Il éprouvait les plus grandes difficultés à se rappeler de son père. Un travailleur malheureux qui un jour perdit la vie lors d'un chantier de Cameron Kane.
Dès lors, sa vie bascula. Sa pauvre mère ne pouvait plus faire face, elle qui s'éreintait dans une usine de textile. Le jeune William prit alors son courage à deux mains afin de l'aider. Le voici donc qui maintenant montrait sa dextérité en jonglant avec de vieilles balles de baseball en échange de ridicules petites pièces. Il était loin de s'imaginer que ce tragique épisode allait lui offrir l'opportunité de sa vie.
Au bout d'un an à mendier allant contre la volonté de sa mère, le destin posa son regard sur le jeune Cobb. Il n'oubliera jamais le jour où il aida la bonne personne. Un pauvre enfant de Gotham comme lui devenu un minable voleur avait ciblé une des personnes admirant les talents de William. Il lui déroba son porte-feuille. Instinctivement, il réagit et sa dextérité et sa précision firent des merveilles. D'un simple lancé de balle, il avait anéanti les espoirs du voleur. Ce jour là, tout changea pour lui.
L'homme reconnaissant, mais aussi avisé, n'était autre que le propriétaire du fameux cirque Haly. Il proposa à William d'y travailler, et parvint à convaincre sa mère d'accepter sans grande difficulté. Son talent avait été perçu. Il allait maintenant le développer pour devenir une attraction principale du cirque. Fini de jongler avec de vieilles balles, désormais, il maniait parfaitement le lancé de couteaux. William s'était forgé un talent, une reconnaissance, une réputation.
Il enchaîna les tournées, les représentations et l'argent suivit naturellement. William s'était extirpé de sa misérable condition. Les évènements heureux s'enchaînaient et le futur Talon découvrit l'amour. Amélia Crowne était devenue l'amour de sa vie. Fille d'une riche famille de Gotham, elle était follement amoureuse de lui. Malheureusement, rien n'était simple pour un homme tel que lui. S'il avait réussi à s'en sortir, il n'avait jamais fait parti de l'élite. Burton Crowne, le père d'Amélia stoppa net son bonheur et le lui rappela froidement. Point de mariage possible !
Crowne, représentait la face impitoyable de Gotham. Pour lui, les dominants, les riches et les soumis, les pauvres cohabitaient, mais ne se mélangeraient pas. Il n'y avait pas de possibilité pour l'entre-deux. Juste le blanc, juste le noir, pas de gris. Voilà la terrible vérité à laquelle fut confronté un William désemparé.
Il ne pouvait plus revoir la femme de sa vie, celle qui allait devenir la mère de son enfant. Déboussolé, William Cobb accepta l'offre de Nathaniel Haly. Il venait officiellement de rejoindre les Talons. Pour oublier son chagrin et prouver qu'il pouvait faire parti de l'élite, William se donna à fond. Il se montra talentueux. Il devint le meilleur à tel point qu'être un Ergot était chez lui comme une seconde nature. Il comprit alors...
Il comprit alors que ce fut ça son héritage. Il décida alors d'arracher son fils à Crowne. Il brisa le cœur d'Amélia, mais il devait transmettre son héritage. Ce talent ne devait pas se perdre. Il confia alors son fils à Nathaniel. Lui, avait déjà commencé à renoncer à son libre arbitre. Il appartenait désormais à la Cour des Hiboux.
Grâce à eux, il acquit de formidables aptitudes dont une apparente immortalité. Il devint de plus en plus impitoyable sous leur contrôle. Sa santé mentale déclinait à mesure qu'il ressuscitait. Jusqu'au jour, où il se vit attribuer le but de sa vie.
Bruce Wayne ou Batman ou les deux, il devait se débarrasser d'eux. Wayne n'était qu'un membre de cette élite qui lui rappelait Crowne. De plus, Wayne lui avait volé sa descendance. Son "fils gris" ne lui appartenait plus. Son héritage avait été bafoué. Il l'affronta à maintes reprises, mais malheureusement, la défaite n'était que trop souvent la seule réponse qu'il recevait.
William totalement brouillé dans son esprit, ne désarmait pas. Il transmettrait son héritage coûte que coûte. Grayson finirait par le comprendre de gré ou de force. Batman, Wayne, il lèverait tous ces obstacles, car près tout, il était le meilleur des Talons.
William se réveilla en sursaut. il se secoua énergiquement la tête. Toujours dans cette fichue pièce, toujours attaché à cette foutue table ! Il serra les dents de rage. Il commença à gesticuler, il voulait s'en aller.
En se débattant, il tourna la tête et vit sur sa gauche, posé sur une table un dossier ouvert. En faisant un effort, il plissa les yeux, il put lire que la page ouverte traitait de ses aptitudes. On l'étudiait donc !
Sujet William Cobb alias Talon :
- Régénération : le système organique de William Cobb est imprégné d'un composé chimique appelé Electrum. Cela lui confère la capacité de régénération : les tissus morts peuvent être réanimés, les tissus vivants peuvent être soignés. La chaleur corporelle émise permet au processus de fonctionner de manière indéfini semble-t-il.
- Guérison accélérée et instantanée : grâce à l'Electrum présent dans son corps, la guérison des blessures est extrêmement rapide. Il faudrait pour le mettre hors d'état de nuire, infliger à Cobb une blessure mortelle afin de ralentir le processus.
- Ralentissement du vieillissement : Cobb vieillit très lentement. En effet, le sujet est né en 1901.
- Endurance surhumaine : Cobb est très résistant, il faut appliquer une force très importante pour le blesser.
- Vitesse améliorée : ses temps de réaction son très rapides. Ses mouvements vifs et ses réflexes boostés.
- Maître en arts de combat : le sujet excelle dans l'utilisation de divers arts de combat grâce à l'entraînement reçu.
- Épéiste hors pair : Cobb est un excellent manieur d'épée.
- Lanceur de couteaux hautement qualifié : il s'agit là de son arme de prédilection. Son incroyable dextérité est un talent inné. Le maniement du couteau n'a pas de secret pour lui. d'une manière générale, le maniement des armes blanches est un talent chez lui.
- Expérience : du fait de son grand âge, des nombreux entraînements subis ainsi que des divers combats menés, Cobb est un combattant expérimenté.
- Faiblesse : lorsque le sujet est durablement et gravement blessé, et lorsque l'Electrum de son corps ne suffit pas à le régénérer, Cobb a besoin d'une nouvelle injection d'Electrum. Cette intervention nécessite absolument l'intervention d'un tiers. De plus, se procurer de l'Electrum n'est pas aisé. Seule la Cour des Hiboux semblent être capable d'en produire. De plus le sujet se retrouve mentalement affecté lorsqu'il est défait.
Ses yeux se détachèrent du dossier à son nom. Une rage monta en lui. Il n'appréciait pas du tout être le joujou d'un inconnu.
- Bordel !!! Mais vous êtes qui ??!! Qu'est ce que vous me voulez ??!! Cria-t-il enfin décidé à ouvrir la bouche.
À peine eut-il terminer que les liens qui le tenaient fermement attaché se desserrèrent. Débarrassé de cette pression, Cobb prit une profonde inspiration et bascula sur le côté. Il chuta à terre, sur le sol glacé. Un frisson parcourut son corps de la tête aux pieds.
Complètement nu, il se redressa en s'aidant de la table sur laquelle il était allongé quelques secondes plutôt. Sans doute encore un peu engourdi, il avait du mal à ressentir certains de ses membres. Bien vite cependant, ses capacités effacèrent cette désagréable sensation.
William remarqua alors une caméra fichée en hauteur dans un des recoins de la pièce. Il se questionna un instant. Était-ce la Cour des Hiboux ? C'était peu probable. Ce n'était pas là leur façon d'agir. Si cela avait été eux, il aurait dû se retrouver dans une sorte de cercueil en sommeil. De plus, pourquoi la Cour des Hiboux auraient-ils besoin d'un dossier aussi documenté sur lui ? Ce n'était pas eux, il en était certain. Mais qui alors ?
Il fixa un instant l'objectif de la petite caméra et lâcha un petit sourire en signe de défiance. Il tourna ensuite les talons et se dirigea vers la porte. Celle-ci n'était pas verrouillée. Il l'ouvrit donc et quitta la pièce où il était retenu prisonnier. Il arpentait un long couloir blanc. Il ne reconnaissait pas les lieux.
De part et d'autre dudit couloir, il y avait des pièces. Il ouvrit toutes les portes sans difficulté. Personne ! Il ne rencontra personne. Dans l'une des pièces, il put mettre la main sur des vêtements. Un boxer, un Dockers beige, un débardeur noir, une paire de chaussures. Il s'habilla rapidement avec ces habits piles à sa taille.
William Cobb continua son chemin recherchant quelqu'un ou une sortie. Sur ses gardes, sens aux aguets, celui qui avait l'apparence d'un homme de trente ans étaient prêt à toutes éventualités. À la moindre menace qui surgirait, il saurait comment y répondre. Pour un être tel que lui, tué n'était pas un problème. Qu'ils viennent !
À force d'arpenter les lieux de long en large, au bout d'un couloir, William vit une porte. Cette porte, différente des autres donnait, il en était certain, sur la sortie. Il s'approcha de celle-ci. Son attention fut immédiatement attiré par un sac de couleur sombre à terre non loin de la porte. Avec prudence, il s'approcha et l'ouvrit. Il leva alors ses yeux clos vers le plafond comme soulagé. Lorsqu'il les rouvrit, il vit une caméra au dessus de la porte. On l'observait. Le visage de William se para d'un large sourire. Dans le sac, se trouvait le costume de l'Ergot. Il le saisit fermement et ouvrit la porte. Il s'en alla sans se retourner.
Le plus connu et talentueux des Talons était de retour prêt à s'abattre sur ses futures proies.