Dans la tanière du Dragon
Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image. - Génèse 9:6
••• C’est la première fois que ma vie que je mets les pieds à Little Tokyo. Il faut dire que j’avais peu l’occasion de découvrir Gotham quand j’était petite, on ne met pas les pieds où on veut quand on est la fille d’un mafieux. Je ne garde que peu de souvenirs de ma vie à Gotham, juste un sentiment acerbe à son égard. Ce que j’ai pu en entendre quand j’en étais loin n’a rien arrangé. La ville est rongée par la criminalité. Elle a besoin d’être nettoyer, et qui de mieux que moi pour le faire ? Je respecte Batman et les autres, mais ils n’ont pas ce que j’ai pour se battre contre la pègre. Et leurs méthodes ne sont que des chaines qui les retiennent en arrière. Personnellement, j’ai su m’affranchir de ses limites il y a bien longtemps. Et pour le bien de Gotham, je compte bien continuer sur cette voie.

Little Tokyo est un quartier très animé, même de nuit. C’est l’exact opposé des bas-fonds où j’ai fait mes premières sorties costumées.  Les enseignes colorées illuminent les rues où des gens déambulent encore malgré l’heure tardive. L’ambiance est presque festive, les night-clubs animent la vie nocturne du quartier alors que certains commerces abaissent tout juste leur rideau métallique, profitant de leurs derniers clients.
Mais ça n’est qu’un masque, comme partout ailleurs dans la cité. Little Tokyo ne fait pas figure d’exception, elle aussi cache une sombre facette. La sienne porte un nom : les Yakuzas. Ils sont tentaculaires, se cachant derrière chaque enseigne, régulant chaque transaction. J’ai eu l’occasion de les étudier tant bien que mal lors de mon voyage au Japon. Je n’y suis resté que six courts mois, bien trop peu pour les connaitre suffisamment. Mais assez pour savoir qu’ils sont un ennemi redoutable. Rien qui ne me fait peur en somme. A Gotham, ce sont les italiens qui règnent, les japonais ou les chinois sont relégués à leur quartier respectif. Pour des premiers ennemis, ils sont largement à ma hauteur. Je compte même sur eux pour me faire un nom. Avec un peu de chance, leur défaite face à moi remontera jusqu’aux oreilles de Falcone.

Pour une première, j’ai décidé de taper fort. J’ai l’avantage de la surprise, je les connais, eux n’ont aucune idée de qui je suis. J’ai pu collecter assez de renseignement pour m’en prendre à eux, ils n’auront aucune idée de ce qui leur tombe dessus. La seule chose qu’ils ont pour eux, c’est le terrain que je ne connais pas. Mais un bon chasseur sait s’adapter en tout circonstance.
Ma cible est Toshiro Yamashita. Il n’est rien d’autre que le parrain de la mafia japonaise de Gotham, ou Oyabun comme ils l’appellent. Les clans japonais fonctionnent comme les familles italiennes. La solution aux deux est donc la même, il faut trancher la tête et le reste tombera tout seul. Je ne sais pas si c’est ce que je compte faire ce soir. Il faut que je jauge mon adversaire avant. Si une ouverture se présente, il est mort. Dans tous les cas, la proie est dans mes filets, il me reste qu’à savoir quand l’exécuter.

Mon terrain de chasse pour la nuit est un restaurant. A croire que l’originalité n’est pas une qualité sur laquelle la pègre peut compter. Quelle idée ont-ils tous eu à se planquer dans des restaurants ? Au moins ça me facilite la tâche, les établissements de cette envergure ne sont pas nombreux dans le quartier. Ça n’est pas non plus une tache ardue de mettre la main sur les plans du bâtiment, même s’ils ne sont pas tout à fait d’actualité. Je peux espérer que les emplacements des issues sont les mêmes, c’est tout ce qu’il me faudrait. Pour le reste, je m’en remets à mes sens. Ils ont toujours su me guider, ça ne devrait pas être différent ce soir.
Je suis sur le toit de l’un des immeubles voisins du restaurant. Voilà une heure que j’attends patiemment là, guettant chaque entrée et chaque sortie. J’essaie de m’imprégner du lieu, de son environnement, de la vie qui l’habite. Il n’y a pas de grande différence à chasser des humains ou des animaux. Tous répondent à des habitudes. Il suffit de les observer pour les percer, et ensuite les utiliser pour attraper sa proie. L’exercice dure jusqu’à ce que le restaurant ferme ses portes. Il va être temps pour moi de passer à l’action. J’attends encore un peu le temps que le personnel sorte. Je veux être sûre de croiser le moins de monde possible, je ne suis pas là pour faire un carnage, ni pour en provoquer un. Ils ne mettent pas longtemps à s’éclipser, m’offrant tout le reste de la nuit pour m’exécuter. Je quitte le toit en passant par l’escalier de secours et atterrit dans une petite ruelle mal éclairée, peuplée seulement de rats et d’ordures. L’odeur est répugnante mais je le brave pour atteindre une sortie de secours, qui sera ma porte d’entrée vers l’inconnu.

Me voilà dans le bâtiment. J’ai rapidement mémorisé le plan les jours précédents mais je ne sais pas s’il y est fiable. A vrai dire, je ne suis même pas totalement sur que Toshiro se cache ici, ça n’est qu’une intuition de ma part. Mais même si je ne le trouve pas ce soir, je repartirais surement avec les informations nécessaires pour.
Je progresse à pas feutrés dans le bâtiment. Mes sens sont à leur plus haut niveau d’alerte, prêt à réagir à n’importe quel mouvement ou bruit. Mais rien. Je ne fais qu’entendre des bruits de pas lointain, parfois une voix qui vient troubler le calme ambiant, mais j’arrive à éviter toute vie évoluant entre ces murs. Je monte d’un étage, puis un deuxième. Et là, au détour d’un couloir, je tombe sur un homme. Il est surpris, pas moi. Il n’a surement pas le temps de se demander qui je suis ou ce que je fais ici qu’il est déjà au sol, les jambes entravés par les miennes et la gorge enlacée par mes bras. L’une de mes mains est plaquée contre sa bouche pour éviter qu’il ne puisse alerter quiconque. Et je serre. Et je serre malgré ses bras qui gigotent et ses mains qui cherchent une emprise quelconque sur moi. Mais face à plusieurs dizaines de kilos de pression qui s’exercent sur son cou, il ne peut pas lutter longtemps et tombe rapidement inconscient. Tout ça ne dure que quelques minutes pourtant interminables. Je me relève et attrape ma victime par les épaules, et le traine jusque dans un recoin. Je l’assois là pour le cacher tant bien que mal. La cachette n’est pas idéale, elle ne m’offrira que quelques minutes en plus mais ils finiront par le trouver. Je dois donc agir vite.

Je continue d’avancer jusqu’à tomber devant une pièce éclairée. La lumière traverse les panneaux de toile qui ferment la pièce, sans rien laisser paraitre de ce qu’elle cache. Elle m’intrigue. Aucun son n’en sort. La curiosité me pousse à aller voir. Ma main droite vient se poser un panneau que j’ouvre lentement et la pièce se dévoile. Et ce que je vois me pousse à y entrer. Je viens de toucher le jackpot.

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Aujourd'hui était une journée assez spécial j'avais passé toute la journée dans le restaurant, premièrement car j'avais pas mal de boulot à faire, beaucoup de papier à régler, de coup de fil à passer mais aussi recevoir divers allié pour signer des contrats commerciaux ou encore pour revoir la position du clan sur d'autre en soin une journée de travail bien remplis comme nous aimerons tant en avoir. Puis surtout cet après-midi un groupe avait réservé le restaurant entièrement pour un baptême, j'allais donc toute la journée avoir des balais d'aller-retour entre la mise en place le matin et les invites l'après-midi, je penses que je n'aurais donc pas l’occasion de me tourner les pouces comme nous pourrions dire. Alors que je travaillais dans mon bureau, j'avais donner l'ordre express à mes hommes de venir me déranger sous aucun prétexte sauf cas urgent ou alors quand les parents allaient venir avec leur enfant pour que je puisse les accueillies en bon hôte, dans mon humble restaurant, car même si cela n'était pas sa fonction premier dans mon esprit, je me devais de tenir un endroit plus au moins neutre pour que les forces du GCPD ne viennent pas trop fouiner dans mes affaires, mais bon disons aussi que certain homme de ce groupement policier aime avoir des jolies cadeaux est sont parfois près à fermer les yeux sur certaine chose pour en avoir un autre, nous étions dans un monde ainsi est nous n'avions pas tellement le choix, je savais que mes activités pouvait me mener en prison car pour beaucoup d'entre eux ils voient mes affaires et mon clan comme des criminelles, mais nous sommes un mal nécessaire, est nous pouvons le comparer, sous l'époque de Falcone beaucoup de chose qui se passe aujourd'hui ne serait jamais arrivé j'en suis sûr.

Mais bon les temps ont changé, est nous devons n'y faire, même si j'essayerais de faire tout mon possible pour rendre la vie meilleur à Gotham, est surtout au habitant de mon quartier car malgré tout c'est eux qui souffre le plus, entre le fait d'être dans un quartier avec pas mal de petite frappe, parquet dans des endroits parfois insalubre dans un pays étranger ce n'est pas chose facile, alors nous devons nous battre deux fois plus que les autres pour prouver notre valeurs au autre, car nous serons constamment jugé est chacun de nos actes sera épié et surveille soit par la population ou encore par les autorités local. Mais bon que voulez-vous c'est mon fardeau éternelle que je devais encore porter, est puis en tant que Oyabun je devais venir à mon clan mais aussi à la population de mon quartier, car j'étais pour eux un peu comme un Seigneur qui avait des devoirs et des obligations ainsi que certain privilège, mais bon si je devais faire le point sur la situation du quartier, depuis mon arrivé ici beaucoup de chose ont réussis à changer, j'ai réussis à mettre fin à certain guerre entre différent clan mais aussi à unir certain sous ma propre bannière, lors d'une de mes premiers réunions, j'ai réussis à avoir l'aide d'un ami maintenant Amer, qui m'avait livré un traître, mais qui m'avait aussi aidé lors de la crise de Gotham, car tout bon dirigeant sait pertinemment que faire un travail de titan seul est impossible, alors si nous voulons nous en sortir sans trop de dégâts, parfois il faut savoir tendre la main pour avancer, sans quoi nous risquons de nous noyé sans plus jamais pouvoir s'en sortir. Est cela est d'autant plus vrais que dans une ville comme celle de Gotham, qui réserve une surprise à chaque coin de rue.

Tandis que j'étais perdus dans toute mes pensées je n'avais pas vu le temps passer, est mon homme toqua à la porte, pour me signalé l'arrivé des jeunes parents, bon comme à mon habitudes j'étais habillé en tenus traditionnelle Japonaise, je descendis donc en bas pour leurs souhaitaient la bienvenue dans mon restaurant, est en offrant un petit cadeau au petit garçon, avec un petit sourire, j'invitais les personne à s'installer dans le restaurant, tandis que mes employés s'activé pour servir tout le monde, tout semblait parfait je pouvais donc remonter dans mon bureau en continuant à vaquer à mes occupations, c'est ainsi que l'après-midi c'était écrouler, assez rapidement, alors que tout mes convives était partis un homme à moi, était monter, en me demandant si je voulais boire ou manger quelque chose avant que le chef ne rentre chez lui, après lui avoir passer commande, je le remercier, tandis que je continuais à lire, je pouvais entendre un bruit de pas, mais rien qui puisse m'alerter ou me donner la puce à l'oreille, quand soudain mon regard ce posa sur la porte, qui semblait s'ouvrir, mon regard ce posa sur une jeune femme qui semblait chercher quelque chose, est si je ne suis pas trop bête la personne qu'elle doit chercher doit être moi ? Je la regardais droit dans les yeux, elle semblait déterminé, voyons voir ce qu'elle veut, alors que je me levais, je continuais à la fixer droit dans les yeux.

- Bonsoir Madame, vous semblez vous être perdu non ? Où cherchez-vous quelque chose en particulier, je dois dire que je me base plus sur la deuxième option, car venir en pleine nuit, cagoule, dans mon repaire, ce n'est surement pas pour jouer au échec n'est-ce pas ? Dit moi qui vous envoies est que veut il ? Je dois dire qu'avec les derniers temps qui court j'ai eu pas mal d'ennemis qui souhaite me voir mort, mais bon ils peuvent toujours rêve, le dragon ne ce laisse pas si facilement approcher.

Je regardais la jeune femme avec un petit sourire, nous allons voir ce que la soiré va nous réservé.

Dans la tanière du Dragon
Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image. - Génèse 9:6
••• Je suis face à un homme. Il a des cheveux grisonnant tirés en arrière et les traits du visage marqués. Il est assis à un bureau, des papiers dans la main. De la sérénité émane de lui. Moi je bouillonne. Je sens l’excitation me parcourir le corps, les doigts s’agitent brièvement, incontrôlable. C’est ma première occasion d’affronter un criminel digne de ce nom depuis que je suis arrivée à Gotham. Si ce soir je le fais chuter, mon nom sera un écho dans toute la ville. C’est le moment que j’attendais. Et enfin il s’offre à moi.

Je passe une main dans mon dos et ferme aussi doucement que je l’ai ouvert le panneau en bois et en toile. Mes yeux scrutent la pièce. La décoration est sobre, éclairée par la faible lumière d’un lustre au plafond. J’ai l’impression d’avoir fait un bon dans l’espace, me voilà de retour au Japon. J’avais aimé le pays, l’atmosphère y était différente, mais la campagne japonaise arrivait à me rappeler la Sicile. La pièce me provoque une sensation agréable. Je me sentirais presque coupable de la salir de mes péchés comme je compte le faire. Mais je sais que les fondations de ce bâtiment sont remplies d’os et tapissées de sang, celui des innocents sur lesquels il a érigé son empire.
Mon regard revient à lui. Il quitte sa chaise et se lève lentement. Mes yeux transpercent les siens tandis que sa voix s’élève dans la pièce. Il a une voix grave, un ton calme. Il parle, longuement. Un mélange de naïveté et de perspicacité se dégage de ses propos. Il sourit, moi aussi. Je ne sais pas si je devrais être étonnée, mais il ne m’agresse pas. Il reste correct, cordiale même, malgré la mise en garde qui a ponctué ses questions. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’a aucune idée de qui je suis. Je suis là pour y remédier.

J’avance de quelques pas et lui présente mon profil droit alors que je fais face à l’un des meubles qui occupent la pièce. Mes yeux le quittent pour un katana qui trône sur son présentoir. Le fourreau est noir, avec des symboles d’or gravés dessus. J’imagine qu’il n’est pas que décoratif, il a peut-être même déjà servi. C’est un bel objet, il me rappelle celui que j’ai chez moi, fièrement ramené du Japon, pièce maitresse de ma collection d’objets collectés autour du monde. Je ne suis pas très habile avec malheureusement, je manque d’expérience.
Un silence lourd est revenu se poser sur la pièce. Il dilate le temps et allonge chaque minute. Il ne s’est pourtant écoulé qu’un court instant entre ses paroles et cet instant. Je me décide à lui répondre, toujours les yeux fixés sur l’arme.

« Je pense que de nous deux, je ne suis pas celle qui s’est perdue. »

Je me retourne pour de nouveau lui faire face. Son sourire s’est effacé. Son visage a retrouvé le calme que j’ai perturbé, mais ses traits sont toujours aussi durs.

« Et une partie d’échecs serait tentante, mais je ne suis pas là pour ça. Comme vous l’avez deviné, je suis là pour vous. »

Je marque une courte pause puis reprend en marchant doucement sur la largeur de la pièce.

« Je suis Huntress. Et personne ne m’envoie. Tout ce qui fait que je suis là ce soir, ce sont vos crimes. Je suis là pour y mettre fin. »

Je m’arrête. Je suis de nouveau face à lui, à seulement deux courts mètres de son bureau. Et moi aussi je suis calme. Je sens encore l’excitation en moi. Mais je ne laisse rien paraitre, ma voix est froide, mon ton est ferme. Malgré ça, j’esquisse un léger sourire.

« Et entre nous, vous avez été plutôt facile à approcher. »


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