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AnonymousInvité
MessageSujet: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyJeu 9 Avr 2020 - 16:37

La nuit peut parfois être vicieuse, et un homme comme Harvey Dent était l'exemple même de cette dualité qui pouvait se dérouler dans les rues de Gotham. Le jour était parfait, lumineux parfois, avec les gentils citoyens de cette ville qui se baladent, travaillent, comme tout à chacun, tandis que la nuit, la ville arborait un tout autre visage. Un visage plus déplaisant, un visage des plus agressifs et des plus noirs. Cette noirceur nous plait, elle nous tente, et nous succombons vite à nos débordements mais ... La pièce doit trancher. La pièce doit nous dire quel sera le bon choix à faire. Les affaires n'étaient pas bonnes en ce moment. Le Joker avait encore fait une énième connerie, le Batman était toujours dans les rues et les différentes opérations dans les banques de Gotham City n'avaient pratiquement pas été à la hauteur pour un homme comme Harvey Dent. Pas vraiment enthousiaste. N'oublions pas que ce nabot de Cobblepot et cet emmerdeur de Sionis étaient toujours dans la course. Assis à son bureau. Un côté propre, nettoyé, et l'autre, complètement dévasté et démoli, nous réfléchissions à la tournure des évènements. Gotham City était sur le banc du chaos, et il semblait que l'aspect du bien venait de prendre une gifle méritée. Cependant, cela allait apporter un trouble dans l'harmonisation. Et quelque chose sentait mauvais. Appelez-ça comme vous voulez mais il fallait une harmonie, la symétrie parfaite entre le bien et le mal, il fallait une justice parfaite. Nous sommes troublés. Très troublés. C'est alors qu'un de nos hommes vient nous déranger dans nos pensées, nous sommes légèrement irrités. Nous sortons notre arme, un magnifique colt répondant au nom de Ebony. L'homme semblait cependant être en plein manque de quelque chose : Quelqu'un lui avait tranché la main. Nous sommes intrigués par cette chose infecte. Il semble apeuré, traumatisé, et visiblement, de son autre main encore disponible, il semblait avoir quelque chose à me remettre. Il nous tend la lettre que nous lisons avec un grand intérêt. L'homme a mal, visiblement traumatisé, il ne sert plus à rien. Quel dommage. La lettre nous intime de rendre visite à un homme, dans Amusement Miles, dans un vieux théâtre miteux, afin que nous comprenions mieux ce qui se passe. L'homme ne semble pas bien. Nous sortons notre pièce. Face il meurt, pile, il vivra, mais comme un amputé, une gêne dans notre flanc. Mais la pièce ne ment pas, la pièce ne ment jamais. La pièce offre la vérité vraie.

"Face. Manque de chance, fiston."


Nous tirons sur l'homme, qui meurt sous nos yeux. Pas de pitié pour un homme qui n'a pas été suffisamment intelligent donc. Un autre jet de pièce nous indique que nous devions y aller, après tout, nous ne pouvions pas laissé cela passer. Nous avions une réputation à tenir. Nous rassemblons deux hommes et nous décidons donc de partir pour Amusement Miles. Histoire de voir qui osait s'en prendre à nous, et à nos hommes. Pour Teddy, la situation était habituelle. Il sait que son patron est un homme capable du pire pour accomplir ses objectifs. Il y a plus d'un mois, il avait fait incendié une banque parce que sa pièce lui avait dit de le faire et s'est échappé de l'emprise des forces de l'ordre et du Batman. Depuis il avait fait profil bas pour réorganiser ses forces. Cette fois, nous sommes prêts, nous sommes prêts à prendre le pouvoir et à évincer ceux qui osent s'en prendre à nous. Direction donc, Amusement Miles et l'adresse indiquée sur la lettre.

"J'espère, Teddy, que tu suis bien nos plans. Il ne faudrait pas qu'il y'ait un accrochage idiot."


L'homme de main ne dit rien. Il préfère se taire. Il se rappelle de ce qui était arrivé à Duffy, il avait fini en morceaux, lui et sa famille, avant d'être jetés aux requins de la baie de Gotham City. Un mauvais spectacle et il préférait ne pas y penser. Nous lançons notre pièce, nous préférons voir ce que cette ville va nous offrir. Le trajet en voiture ne sera pas très long, les embouteillages sont finis depuis quelques heures et la ville est un immense terrain de jeu pour nous. Nous détestions Amusement Miles, nous détestions cet endroit sale et pourri. Mais nous ne pouvions pas nous désister, la pièce avait parlé. Il faudrait tout raser, tout détruire, pour refaire à neuf. Aaah la senteur de l'essence que l'on crame, la piste qui frémit sous les roues, et bien sur l'asphalte qui enveloppe votre âme d'une douce et propice chaleur quand vous entendez le moteur rugir comme un lion. L'avantage avec les voitures, c'était l'essence. Avec de l'essence, on brûle, et quand on brûle, on peut faire de grandes choses. Arrivés aux abords de l'endroit, nous observons avant de jauger l'endroit. Puis, nous entrons. Quelques minutes plus tard, nous sommes toujours accompagné de nos gardes du corps arrive dans une vaste pièce. Un ancien théâtre oui. Un ancien lieu de joie. Nous sortons notre pièce avant de la lancer. Le résultat tombe sur pile. Nous sortons White, notre autre pistolet avant de tirer trois balles en l'air.

"Que l'auteur de cette lettre vienne ! S'il en a le courage ! La justice vient à lui et nous serons juge, juré et bourreau !"


Comme à son habitude, nous ne supportions pas l'attitude des autres criminels et autres cinglés du genre. Personne n'osera prendre Double-Face pour un con, et vu ce qui s'était passé ce soir avec l'homme de main, cela risquait de fumer sévèrement. Quand nous lançons la pièce, nous devons suivre ce qu'elle dit, même si cela impliquait certaines mauvaises choses à faire. Mais quand nous n'avons pas le choix, il vaut mieux risquer le tout pour le tout. L'environnement est vide. Et si tout cela, n'était qu'un piège grossier et stupide, dans lequel nous venions de tomber ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyLun 13 Avr 2020 - 14:14

Payback [Tweety] Pbw2


L’opposé et son contraire…

East End, Lieu de vie de Tweety Ritero – Une semaine avant les événements actuels

- La dualité ? Demanda Cael, confus.e.

Iel tenait dans ses bras sa robe noire et faisait face à un miroir en pied, rayé par endroit. Son regard était tourné vers son père, assis dans un gros fauteuil de cuir vieillissant. Il prenait soin de son pistolet Beretta et des balles, qui reposaient sur la table basse avec un ordinateur portable. Il était concentré sur un tutoriel pour faire ce travail efficacement et sans erreur.

- Oui, confirma Tweety, Mr. Dent est friand de la dualité, des opposés et des doubles. C’est pourquoi tu seras ma pièce maîtresse dans le deal que je veux passer avec lui.

Cael était toujours plus confus.e. En quoi iel pouvait bien être utile dans tout ça ? Bien sûr, défendre son père des éventuels assaillants était une évidence. Iel savait également que le chirurgien aurait besoin de son aide comme assistant.e dans la procédure qui suivrait l’arrivée de Mr. Dent. Mais une variante lui échappait.

Dr. Smiles expliqua son plan à l’ado. En effet. Tout était si clair maintenant. Grâce à cela, non seulement le savoir du docteur serait mise à prix pour un boss de gang puissant et influent, mais en plus, peut-être que Cael et Tweety entreront dans ses faveurs, peu importe l’issue de cette rencontre. Le masqué finit de remonter son flingue. Il l’arma.

- La pièce sera dans ton camp, Two-Face. Reste à savoir si tu vas la tirer…


**********************************************************************


Amusement Miles, théâtre abandonné – Présent

Trois coups de feu retentirent.

- *chuchote* Le public est là. L’acteur.rice principal.e est prêt.e.

- Que l'auteur de cette lettre vienne ! S'il en a le courage ! La justice vient à lui et nous serons juge, juré et bourreau !

- Silence sur la scène. Lumière. Action.

Une lumière illumina la moitié de la scène, faisant apparaître une personne allongée, comme morte, à moitié dans l’ombre et la lumière. Puis une musique se lança. Une étrange symphonie se fit entendre, d’abords mélodieuse et symphonique. L’étranger se leva, révélant Cael, l’acolyte inséparable du Dr. Smiles. Tout son corps, de son style capillaire à ses chaussures étant en dualité avec son opposé.

A droite, il était un garçon aux cheveux blancs au carré, en pagaille. Sur son visage, son cou et son bras, de minuscules cicatrices encore rouges étaient visibles. Il était vêtu d’une chemise blanche et d’un bermuda noir, tenu par une bretelle rouge. Sur son pied saillait un unique chausson rouge. C’était Cat, sa masculinité.

A gauche, elle était une fille aux cheveux longs et noirs, lisses et coupés. Sur sa peau, aucune trace. Rien. Elle était immaculée. Elle était vêtue d’une longue robe noire, descendant jusqu’en dessous de ses genoux. Sur son décolleté reposait une bretelle rouge, ballante. Plus bas, on pouvait voir un collant blanc cacher la peau de son tibia et de son pied. Pied, lui-même piégé dans une ballerine rouge. C’était Celen, sa féminité.

L’adolescent bigenre se mit à entamer une danse. Pale copie d’un ballet classique, iel mimait des mouvements de danseuse-étoile, avec plus ou moins d’adresse. Puis le rythme et l’harmonie de la musique changea subitement, donnant l’impression qu’un imbécile s’essayer à composer une musique sans rien y connaître. Un chaos de note aléatoire avec un rythme vaguement respecté. Lorsque cette musique se lança, le jeune se mit à gesticuler dans tous les sens, donnant l’impression d’un pantin à fils que l’on agite.

Puis la musique harmonieuse reprit, et le ballet de Cael également. Ce petit jeu de va-et-vient entre harmonie et chaos continua pendant trois minutes. Puis la musique se stoppa sur une note horrible, comme si on venait de frapper un piano à poing fermé. Le.a danseur.se eut une dernière convulsion puis s’écroula au sol, dans une vague pose de supplication.

Le silence et l’immobilité s’installa pendant quelques secondes avant que le jeune leva soudainement la tête vers Harvey Dent. La folie se lisait dans son regard. Dans une dernière mimique aguicheuse, il quitta la scène, demandant physiquement à ce qu’on vienne le.a chercher. Puis le.a danseur.se fut remplacé.e par Dr. Smiles, qui s’avança depuis le derrière de la scène, les mains en l’air. Il prit la parole, d’une voix audible et souriante :

- Fascinant, n’est-il pas ? Ce petit spectacle vous était tout dédié, Mr. Dent. Lumière et ombre, homme et femme, blanc et noir, endommagé et immaculé, rythme binaire, chaos et harmonie… Cela sont vos passions, n’est-ce pas ? Soyons honnête, entre hommes d’affaires, que pensez-vous de ma mise en scène ? Et ma petite star ? N’est-elle pas fabuleuse ?

Le docteur ne bougea plus d’un pouce une fois dans la lumière. Ces mains étaient encore en l’air. Il voulait entendre la réponse de Two-Face. Il voulait savoir à quelle point ce petit show avait envoûté son public.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyLun 13 Avr 2020 - 20:05

Dans son esprit, dans son corps, Harvey et Double-Face luttaient pour savoir, pour essayer de comprendre ce qui se passait. Le spectacle semblait avoir été méthodiquement préparé. Et malgré les couleurs, malgré la musique, malgré les attitudes, les deux esprits étaient en désaccords, comme toujours. La seule réponse à ce genre de questionnement était d'abord une remise en question de certaines petites choses. Mais l'esprit d'Harvey et celui de Double-Face étaient si brisés qu'ils ne trouveraient jamais de réponses potables à ce petit spectacle que l'on leur offrait. Le spectacle qui se tint devant nous était intéressant ... NON ! IL EST INSULTANT ! Mais avec certaines teintes dans le spectacle, il y'avait de quoi être séduit non ? Ce spectacle pue la honte et la défaite ! Tu n'as pas honte d'aimer un tel truc ? Pas aimer, nous apprécions ce genre de spectacle qui sait nous subjuguer. Parle pour toi, imbécile. Nous ne devons pas applaudir cela ! C'est une insulte. Il suffit de trouver le juste équilibre comme toujours. La pièce, la pièce elle seule pourra nous donner son jugement. Lançant la pièce, nous attendons de voir quel en sera le résultat. Il suffisait d'être patient, nous sommes patients, nous sommes parfaitement dans l'idée d'être quelqu'un de patient quand il s'agissait d'avoir un jugement. Ne soufflant aucun mot, et fixant alors ce Docteur Smiles, nous sortons notre pièce de sa petite poche. La pièce est lancée, elle virevolte dans les airs, magnifique petite déesse ronde d'argent qui tourne dans les airs, avant de retomber sur le plat de notre paume. Pile, ce spectacle serait une magnifique œuvre dédiée à notre gloire. Face, ce sera de la merde, et nous trouverons, quoiqu'il arrive, la seule réponse en fonction de ce que donnera la pièce. Face.

"Votre spectacle est une insulte à notre égard, docteur Smiles. Vous osez essayer de comprendre notre état alors que vous ne connaissez rien d'Harvey Dent ! Ni de Double-Face ! Ce n'est pas qu'une simple question de dualité, mais aussi une question ... De justice. Et la justice, c'est moi qui la rend, ce soir."

La pièce avait parlé, la pièce avait donné sa directive, la pièce avait tranché. Et nous nous soumettions au pouvoir de la pièce, car elle était pure, hasardeuse, et directe. La seule vraie forme de justice qui puisse exister en ce bas monde : Le Hasard. Arbitraire, injuste, sans foi, ni loi. Le Hasard. Harvey tira alors trois balles supplémentaires dans le piano. Il montra sa colère, sa fureur. Comment osait-on se moquer de lui de cette façon ? C'était de la colère, de la fureur, de la haine qui le nourrissait ce soir. La pièce avait tranché, la pièce avait choisit ! Il n'était pas satisfait. Calme-toi Double-Face ... TA GUEULE TOI ! Dans son esprit, deux entités s'affrontent, deux diamétralement opposées qui n'avaient aucune envie de discuter l'une avec l'autre. Il a essayé de te rendre hommage, après tout, tu fais partie de l'élite de Gotham City. La ferme ! LA FERME ! ET je suis censé passer pour quoi ? Une femmelette que l'on peut ridiculiser de la sorte ? NON ! Il dériva son regard vers l'homme, ce Docteur Smiles qui se tenait en face de lui.

"Vous tranchez le membre d'un de mes hommes, vous nous invitez ici, et vous nous insultez. Pour cela, nous pourrions vous broyer les os, et réduire votre cervelle en gelée. Cependant, nous allons voir si vous avez de la chance."


Dit-il en montrant son dollar d'argent, seule et unique chose que son père lui avait laissé. Une espèce de blague avant de mourir, le père d'Harvey avait été une belle ordure. Dieu bénisse l'Amérique, il avait fini par crever dans un hôpital dégueulasse, avec le minimum de soins qu'un homme comme lui méritait. CE SALAUD a eu de la CHANCE ! Il a eu HARVEY DENT qui a payé pour quelques soins de CONFORT ! Si cela avait été nous ... Mais le conflit s'arrêta, directement. Nous observions l'homme, grimé de son masque, comme s'il osait rire de nous. Cela énervait Double-Face, mais cela intriguait Harvey Dent qui essayait de comprendre le pourquoi du comment. Plus fin, plus stratège, Harvey Dent était un homme intelligent, qui savait analyser les choses, tandis que Double-Face n'était que la brutalité et la fureur incarnée. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que tout cela n'était qu'une invitation. Mais à quelle fin ? Une alliance ? Une rencontre ? Ou bien pour une morbide idée de vouloir s'en prendre à nous ? Il fallait oser. Mais les gens ne comprenaient pas que l'on ne peut pas s'amuser avec quelqu'un comme nous sans que la justice ne vienne rendre des comptes. Dans tout ce fatras qu'était l'asile d'Arkham, nous étions la justice, nous étions la seule et unique justice. Personnifiée, et incarnée grâce à une petite pièce en argent. De notre état. Mais dans un instant, nous verrions si tout cela n'est qu'une histoire de chance. Pile, il vit. Face, il meurt. Nous lançons une seconde fois notre pièce, notre dollar d'argent avant de la rattraper dans la paume. Pile.

"Vous êtes en veine ce soir, docteur Smiles. Si vous ne désirez pas voir un second lancer, nous vous suggérons de vous expliquer à propos de ce spectacle. Et sans tourner autour du pot."

Disions-nous d'une voix calme et tranquille, tout en fixant des yeux l'homme au masque. En parlant de masque, toute cette ville en portait un. Sauf nous, nous avions embrassé notre nature profonde, nous étions maintenant parfait. Et à l'image de la justice. Puissante, et redoutable. Nous ferions en sorte d'accomplir la volonté d'Harvey Dent : Purger Gotham City et juger ceux qui le méritaient. Cela commencera d'abord avec Arkham, puis avec nos chères institutions.

[HJ : Je tiens à préciser que tous les choix faits avec la pièce le sont vraiment avec une pièce que je lance pour choisir mes choix.]
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyMar 14 Avr 2020 - 19:38

Payback [Tweety] Vjak


You don’t want to fuck with me. Don’t want to test your luck with me.

Le docteur ne bougea plus d’un pouce une fois dans la lumière. Ces mains étaient encore en l’air. Il voulait entendre la réponse de Two-Face. Il voulait savoir à quelle point ce petit show avait envoûté son public.

Ce dernier sortit son sou fétiche et le lança. Sous son masque, Dr. Smiles sourit. Harvey Dent n’est pas un être difficile à comprendre. Il est juste compliqué d’interagir avec lui. Et avec sa notoriété à Gotham, n’importe qui pouvait faire un peu de recherches sur le bonhomme et trouver son modus operandi. Deux pensées contradictoires le tiraillent toujours. Il tire alors à pile-ou-face pour savoir s’il fait un choix ou son opposé. Ainsi, peu importe le choix de la pièce. Une moitié de lui a aimé le spectacle. C’est tout ce que le masqué avait besoin de savoir. La pièce tomba.

- Votre spectacle est une insulte à notre égard, Dr. Smiles, rugit l’ex-procureur. Vous osez essayer de comprendre notre état alors que vous ne connaissez rien d'Harvey Dent ! Ni de Double-Face ! Ce n'est pas qu'une simple question de dualité, mais aussi une question ... De justice. Et la justice, c'est moi qui la rend, ce soir.

Trois balles partirent dans le vieux piano, présent sur le côté de la scène. Les tirs étaient dans la direction du chirurgien. C’était un avertissement et une menace. Tweety ne bougeait toujours pas. Et les coups de feu ne le surprirent pas. Il était prêt à prendre quelques balles s’il le fallait absolument.

Du coin de l’œil, le Dr. Smiles vit son.a protégé.e, habillé.e d’un justaucorps noirs avec des bandes blanches sur les membres et portant son masque de Puppet. L’ado était caché.e sous les fauteuils du théâtre, hors de vue de qui que soit, sauf son père adoptif. Il avait sortit un de ses couteaux de lancer et semblait préparer une attaque. Les yeux jaunes (bioniques) de Tweety devinrent soudainement visibles. Sans lâcher Double-Face du regard, il régula son acuité visible plusieurs fois de suites, donnant à ses pupilles l’aspect d’un appareil photo qui zoome et dézoome.

Harvey était trop loin pour voir ce subtil changement. Mais Cael, lui, pouvait le percevoir. En le remarquant, iel se retira aussi furtivement qu’iel était venu. Dr. Smiles avait leur propre code, leur langage secret. Et cette action signifiait « Retire-toi » ou « Laisse-moi faire ». Le docteur ne voulait pas blesser l’honneur de Double-Face en plaçant un assassin en embuscade. Il voulait jouer cartes sur tables.

- Vous tranchez le membre d'un de mes hommes, reprit Harvey, vous nous invitez ici, et vous nous insultez. Pour cela, nous pourrions vous broyer les os, et réduire votre cervelle en gelée. Cependant, nous allons voir si vous avez de la chance.

Il dévoila son sou une deuxième fois. Si Tweety Ritero était un excellent tireur, il se serais amusé à tirer au Beretta sur la pièce pendant que le chef de gang l’avait encore entre les doigts. Mais il n’était pas si bon. C’est pourquoi il ne bougea pas. Et ne dis rien. La pièce vola. Puis retomba.

- Vous êtes en veine ce soir, Dr. Smiles. Si vous ne désirez pas voir un second lancer, nous vous suggérons de vous expliquer à propos de ce spectacle. Et sans tourner autour du pot.

La pose du docteur se relâcha. Il baissa enfin les bras et réajusta sa veste, quelque peu froissée de cette position désavantageuse. Il prit enfin la parole. C’était maintenant à lui de briller.

- Je tiens d’abords à m’excuser pour votre homme de main. Mais il fallait que je parvienne à vous contacter, tout en vous faisant une offre. J’ai spécifiquement coupé un de ses membres car cela est lié au service que je vous vends. Voyez-vous, je suis chirurgien prothésiste. Je peux remplacer les membres disparus ou augmentés ceux encore présent par des machineries complexes dont je suis le seul à avoir le secret. Grâce à mon savoir et mon doigté, je peux vous doter, vous et vos hommes, de capacités hors d’accès pour un simple humain. Comme par exemple…

Très lentement, le Dr. Smiles retira son gant blanc de la main gauche. Sa main, contre toute attente, était incroyablement humaine. Hormis son aspect glabre et soigné, rien ne paraissait être en désaccord avec un corps humain basique. Mais soudain, le poignet fit un tour entier sur lui-même. Puis la peau s’écarta, ne se révélant être que des plaques de métal, et découvrit des doigts mécaniques dont les extrémités étaient des scalpels. Sa voix se fit plus sombre. Jubilatoire.

- Lames, scies, foreuses, tournantes, grandissantes, brûlantes, foudroyantes… Je peux transformer une chose inutile comme un doigt en une armoire à danger. Une simple poignée de main pour sectionner un membre entier. Mais ce n’est pas tout.

L’armature de ses mains artificielles se ferma, emprisonnant la pléthore d’ustensiles qui était apparue. Puis le quinquagénaire se tourna vers le piano. Il s’avança vers ce dernier et serra le poing. Arrivé en face de l’instrument, il leva le poing et l’abattit telle une masse. Le bois craqua une fois. Deuxième coup de poing. Le vieux piano se brisa en deux dans un bruit atroce. Le docteur se tourna vers ses spectateurs.

- Avez-vous jamais vu un homme de 50 ans casser un piano en son centre avec juste une main, messieurs ? Peut-être bien, vu les monstres qui remplissent les cellules d’Arkham et Blackgate. Mais je n’ai pas beaucoup de muscles. Et pourtant cette force que je possède vient de la machinerie qui se trouve sous ma chair et qui s’active subconsciemment pour me donner plus de force et de vitesse qu’un humain de mon âge et de ma stature. Imaginez les dégâts qu’un gorille (dans le sens, homme de main grand et fort) puisse faire avec cette technologie sous sa peau.

Le Dr. Smiles parlait avec entrain et énergie. Il était extasié de ses propres merveilles technologiques. Il faisait de grands mouvements à chaque nouvelle phrase. Et il ne s’arrêta pas.

- Ou pour vos affaires criminelles ? Drogues, balles, armes… Tout ce trafic peut être fait avec une seule personne, qui sert elle-même de sac avec des compartiments cachés sous son épiderme. Quelle plaisir ce doit être de soudainement sortir un pistolet de son cou alors que notre adversaire nous pensait acculé. Qu’en dites-vous, gentlemen ?

Son utilisation du pluriel était uniquement dédiée à Harvey Dent et Double-Face. Pas aux insignifiants larbins qui l’accompagnait. Mais il venait juste de se présenter. C’était maintenant que les affaires commençaient.

[HJ : Ce serait faire honte au personnage d’Harvey Dent de ne pas le faire ainsi.]

Apparence de Cael / Puppet:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyJeu 16 Avr 2020 - 0:55

Une entrevue, une simple entrevue pour se montrer des plus offrants, ce marché pourrait nous intéresser, mais il pourrait aussi intéresser le piaf et cela ... Cela n'était pas envisageable. Nous ne serions pas satisfaits de savoir le Pingouin avec une telle technologie. Nous ne serions clairement pas ravi de savoir que le Pingouin dispose des meilleures technologies de demain. Ce docteur Smiles est intéressant oui, mais le hasard, le seul et unique dieu du hasard décidera pour nous. Nous nous soumettons au jugement de la pièce. Est-ce que le marché nous intéresse ? Cet homme peut nous offrir de quoi améliorer nos hommes ... C'est effectivement très intéressant mais le mode de paiement risque de nous revenir cher, abruti. Tout homme à son prix, Double-Face, et tu es bien placé pour le savoir. TA GUEULE, DENT ! Cela commençait à faire un mal de crâne pénible pour Harvey qui commençait à voir quelles étaient les meilleures conséquences. Le gang des deux tonnes qu'il engageait souvent, avaient parfois de nombreuses lacunes. Oui, ce sont des hommes de main puissants, capables de soulever des choses lourdes et qui sont très musclés. Les pensées s'accélèrent, la psyché se met en branle et nous étions sur les dents. Cet homme, ce docteur Smiles avait une manière assez alléchante de nous attirer. Ne disant rien, nous observons l'homme nous montrer sa main. La technologie est intéressante, et les applications pourraient permettre à notre gang de mieux réussir nos braquages.

"Intéressante disposition, docteur Smiles. Vous venez de gagner une journée de plus sur cette Terre."

Le hasard fait souvent mal les choses. Vous pouviez être né libre aux USA, ou en Chine communiste, tout ne se résume qu'à un seul coup de chance, notre vie est basée sur la chance, sur le hasard. Mais pour nous, l'histoire avait changée, à cause d'un père abusif et d'une giclée d'acide lors d'une session au tribunal de Gotham City. Nous ne le tuerons pas. IL LE MERITERAIT POURTANT ! Oui, mais il a un certain talent qui fait que nous pourrions avoir besoin de lui. NOUS N'AVONS BESOIN DE PERSONNE ! FERME-LA, HARVEY ! FERME-LA ! Nous ne pouvons pas le laisser voir le Pingouin, nous ne pouvons pas le laisser se vendre au plus offrant. NOUS TUERONS LE PINGOUIN ET NOUS LUI FERONS BOUFFER SA LANGUE ! Se calmant intérieurement, la pièce toujours dans notre main, nous écoutions les deux voix distinctes qui nous dictent ce que nous pourrions faire. Le champs des possibles est là, il est bien là. Serrant fortement sa pièce dans la main, nous ne résistons pas à l'envie de la lancer. Nous lançons donc voir la pièce. Qu'allait décider le hasard pour nous ? Serait-il juste ? Dur ? Qu'importe, sa réponse est nette, impartiale. Parfaite. Elle tombe sur "Pile", la chance sourit à ce docteur Smiles.

"Vous avez énormément de chance, monsieur Smiles. Nous sommes enclins à faire affaire. Nous serions ravis que nos hommes du gang des deux tonnes soient un peu plus optimisés pour nos activités habituelles."

Mais la question du paiement ne tarderait pas. Nous devrions le payer, après tout, il nous rend un service, et si nous le payons, nous pourrons avoir sa loyauté, et il n'irait pas se vendre aux autres criminels. LE TUER JUSTE APRÈS ! LE TUER ET LE DÉSOSSER ! IL LE FAUT ! Son cerveau est brillant, tuer un être pareil pourrait s'avérer stupide et inintéressant. Nous essayons de comprendre, nous essayons de ne pas recourir à la force létale face à cet être. C'est un homme brillant qui méritait d'avoir un gain du pactole. Mais quelque chose nous dit que le paiement sera assez rude. Surtout si nous devions écumer cette ville et de toutes ses banques, le paiement risque d'être onéreux. L'ARGENT EST A NOUS ! RIEN QUE POUR NOUS ! Nous n'avons pas besoin que d'argent, nous avons aussi besoin de tuer le Batman, de prendre cette ville et d'écarter nos ennemis. Nous observions l'homme, mine de rien, il ne paie pas de mine. Il est assez intelligent pour oser nous convoquer et attiser notre regard sur lui. Il a toute notre attention, et nous espérions qu'il ne nous ferait pas de coup double dans le dos. Mais nous pouvions prévoir les trahisons n'est-ce pas ? Nous le pouvions, nous pouvions déceler ces vermines qui nous planteraient. ET NOUS LES MASSACRERONS TOUS ! Jusqu'au dernier, oui, nous savons. Restons patients et observons alors cet homme qui semblait redoubler d'efforts pour ne pas nous laisser sur notre faim. Cependant, la question fatale ne tarderait pas. Nous devions tout d'abord nous calmer. Ne pas laisser les émotions sortir de notre corps. Nous sommes la loi, nous sommes la justice. Deux facettes, aléatoire, parfaite. Immaculée.

"Quel est votre tarif, monsieur Smiles ?"


Devrions-nous le payer ? Et pourquoi ne pourrions-nous pas profiter de lui pour lui trouer la peau une fois le travail fait ? Réfléchissons. Personne ne se démène autant pour nous inviter ici sans avoir une bonne assurance. Si cet homme n'était pas fou, alors il nous surveille. Nous sommes sûrement encerclés. Quelqu'un est sûrement quelque part, avec une arme, prêt à nous tirer dessus si nous faisons quelque chose de stupide. C'est probable, et tellement prévisible. NOUS NE SOMMES PAS IDIOTS ! LA FERME, DENT ! Nous devrions réfléchir à trouver un mode de paiement adapté pour ce genre de services. Cet homme nous promettait beaucoup de choses, et pourtant, une telle technologie valait sûrement des millions. Du fric à se faire. Du fric, beaucoup de fric. Combien allait-il demander ? Deux millions ? Vingt-deux millions ? Le chiffre deux est toujours ancré dans notre esprit, nous ne pouvons pas nous passer de ce chiffre. Cela ne peut pas être un autre chiffre. Le deux est parfait. Si parfait. Jouant avec notre pièce, nous attendions la réponse de l'intéressé.

"Donnez-nous un chiffre, et si possible. Une paire."


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyDim 19 Avr 2020 - 15:35

Payback [Tweety] 3xqs


’Cause if you try to fuck with me…

- … Qu’en dites-vous, gentlemen ?

Son utilisation du pluriel était uniquement dédiée à Harvey Dent et Double-Face. Pas aux insignifiants larbins qui l’accompagnait. Mais il venait juste de se présenter. C’était maintenant que les affaires commençaient.

Et comme à son habitude, il vit Harvey Dent préparer sa pièce pour une nouveau lancer. Un soupir agacé presque inaudible échappa à Tweety Ritero. Il préférait clairement prendre son destin en main et faire ses propres choix plutôt que de le laisser au hasard. Mais à chacun ses problèmes (psychologiques). La pièce tomba.

- Vous avez énormément de chance, monsieur Smiles. Nous sommes enclins à faire affaire. Nous serions ravis que nos hommes du gang des deux tonnes soient un peu plus optimisés pour nos activités habituelles.

Sous son masque, le visage défiguré du docteur se tordit encore plus. Un affreux rictus de victoire apparue sur son faciès. Mais maintenant venait le moment le plus crucial. Le marchandage. Et les collègues du chirurgien, dans les hôpitaux dans lesquelles il travaillait en ont fait l’expérience… Tweety Ritero est très dur en affaires.

- Quel est votre tarif, monsieur Smiles ? Donnez-nous un chiffre. Et si possible, une paire.
- « Docteur » Smiles. Et il n’est pas vraiment question d’argent quand on fait affaire avec moi. Mais question… de Justice.

Le ton de la voix du docteur se fit beaucoup plus sombre. Un point menaçant. Il entrecroisa ses bras dans son dos et se dressa le plus droit possible, paraissant tout simplement immense, du haut de la scène. Sa voix se fit grave. Lente. Mais calme. Le Dr. Smiles se figea dans cette pose de supériorité pour parler :

- Que pensez-vous des enfants, Harvey Dent ? Double-Face ? Donnez-vous charitablement aux orphelinats ? Évitez-vous de voler et attaquer des instituts qui sont à charge de mineurs ? Vérifiez-vous, avant chaque fusillade, qu’il n’y ait aucun petit pouvant se prendre une balle perdue ? Dans votre recherche d’Ordre et d’Équilibre, épargnez-vous l’Innocence ? Votre réponse à ces questions déterminera vraiment la teneur de notre relation, chers clients…

Les yeux du Dr. Smiles étaient parfaitement visibles depuis là où se tenait l’ex-procureur et ses larbins. Des yeux jaunes luisants dans la lumière fade du vieux théâtre. D’un jaune qui transperce l’âme et la fouille, à la recherche du moindre mensonge. De la moindre once de doute. Dans tout son auditoire. Le prix importait assez peu. Car au final, pour Harvey Dent comme pour Tweety Ritero, tout n’était qu’une question de justice.

****************************************************

De son côté, Cael était en coulisse et écoutait son père adoptif donner son « tarif ». L’adolescent.e exultait. C’était la première fois qu’iel l’entendait poser une tel ultimatum. Mais iel savait. Iel savait que cela ne pouvait être autrement avec le Dr. Smiles. Ainsi, iel se préparait. Prêt.e à intervenir, couteaux aux clairs. Selon la réponse du chef du gang, le champs des possibilités pouvait passer du début d’une très forte amitié à une bain de sang. De toute façon, du sang aller couler ce soir. Volontairement ou non. Mais ce « Double-Face » avait intérêt à bien choisir ses mots. Iel le savait…

- *chuchote* Le Bon Docteur va te recevoir, Double-Face. Pile ou face. Face ou pile. Si tu perds, tu gagnes. Si tu mens, tu rognes. Tes mains jusqu’à l’os. Dans une théâtre de lames. Fais ton choix. Pile ou face… Face ou pile…
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyMer 22 Avr 2020 - 1:12

Sa réponse finit d'ailleurs par venir, une réponse très … Insolente. Ce docteur Smiles se fout de nous. Montrons lui qu'on ne se moque pas de Double Face impunément ! Ce gamin s’était permis de se moquer de nous, d'un homme d'affaires imposant comme nous, juste avant de parler mais nous avions fais la même chose et nous le surplombions aisément. Et à coté de nous, il est insignifiant, il est minable, il n'est rien. Il n'ose même pas nous regarder dans les yeux, il n'ose même pas retirer son masque infect. Non. Il n'ose pas. Il a peur de nous, il a peur de ce que nous pouvons faire. Il a peur de notre réaction hasardeuse. Nous aurions mieux fait d'en coller une à ce type et de dégager son cadavre dans le Gotham River, sans aucune semonce. Ce n'est pas en tuant un possible homme de main, un allié, que nous nous ferons respecter. Ça ne sert à rien de le brutaliser plus que ça. Obtenons des réponses de sa part et faisons le partir, nous avons des affaires plus importantes à régler. Il nous pose une question à propos des enfants. Ce dingue nous parle de gosses, il ne parle pas de fric. C'était déroutant, étrange, et pourtant inattendu. Nous levons un sourcil d'interrogation. Comment pouvait-il refuser de donner son chiffre ? C'était pourtant lui qui était en position de faiblesse, et pas nous. Nous étions à sa merci devant son savoir et son plein potentiel. Nous lançons la pièce, sans regarder le résultat.

"Docteur Smiles."


Nous reprenions, pour éviter les erreurs. Cela ne sert plus à rien de le menacer, l'effet de surprise a disparu et ça ne doit pas être la première fois qu'on le menace avec une arme. Non, mais c'est la première fois que Double Face ne menace pas quelqu'un lors d'une conversation cordiale, nous nous taisons, et nous observons patiemment ce qui va résultat de notre logique imparable et juste. Et nous ne sommes pas comme les truands des bas fonds de cette ville. Nous sommes au sommet de la chaine alimentaire alors que lui, il est tout en bas.

"Il n'y a pas d'innocents à Gotham City. Les enfants ne sont pas épargnés par le hasard. Tout est une question de hasard."


Qui se soucie des gosses ? Pourquoi les gosses en particulier ? Ce genre de délires ne nous intéressent clairement pas. Nous ne sommes pas de ce genre. Nous avions une certaine fierté et les attraits de ce genre étaient pires que d'être un criminel. Si l'homme se révèle être "intéressé" de manière charnelle par les enfants, il se pourrait que nous risquions de lui loger une balle ou deux dans le crâne. Ou bien de lui écraser le cerveau en purée avec nos poings. Nous n'aimions pas les gosses, nous ne supportions pas les chiards, mais faire du mal à ce genre de créatures ne pouvait pas rester impuni. C'était la loi ! Nous pensons que notre réputation fait son effet, ce docteur et ses manières, le ton qu'il prend, sont les preuves que nous sommes craints. C'est comme ça que nous reprendrons notre place. D’abord on effraie les petits criminels, puis les citoyens normaux, puis les autres criminels. La pyramide de la chaine alimentaire. Les gros poissons mangent les plus petits, c'est la loi, c'est l'indicible loi de la nature. Chaque chose en son temps, ce moment viendra. Mais d'abord, occupons nous de ce docteur Smiles. Toujours son masque sur la gueule, il n'assumait clairement pas son visage, sa façon d'être, ce qu'il est au plus profond de lui. Son regard est planté dans le nôtre, un soupçon de courage le parcourt et l'anime. Mine de rien, ce fou est plus courageux que n’importe lequel de nos hommes. Aucun d’entre eux ne nous aurait regardé dans les yeux dans une situation pareille, aussi tendue qu'un fil de repassage. Parce qu’ils sont lâches. Ce ne sont que des idiots qui ont peur pour leur vie. Et ils ont appris à nous craindre, ils savent que la moindre erreur peut leur être fatale. C’est sûrement le seul signe d'intelligence que l'on peut voir chez eux d'ailleurs …

"Pourquoi une telle question ? Qu'est-ce que cela doit avoir avec notre entrevue ? Ne poussez pas notre patience à bout, docteur Smiles."


L'autre Harvey était à deux doigts de s'énerver, de lancer une pièce, de se préparer à répondre par un jugement sans équivoque. Qu'allait-il vraiment advenir de tout ça ? Nous ne sommes clairement pas enclins à jouer à des jeux d'énigmes, à nous amuser de la sorte. Nous ne nous amusons pas. Nous ne sommes pas ce crétin de Sphinx. La pièce ne ment pas, elle répond à nos questions, et nous nous soumettons à son jugement impartial. Parfait en tous points. Le hasard est le destin. Le destin est irrévocable : Il décide de se qu'il se passe. Tout passe par là. Nous faisions machinalement rouler la pièce entre nos phalanges, nous sommes parfaitement à l'aise, avec son contact. Si belle et juste. Elle apaise les deux Harvey, elle le ramène là où se sent le plus en paix. Le contact froid et minuscule d'une petite pièce de un dollar. Des questions nous brulèrent les lèvres, tant de questions qui ne seraient sûrement pas toutes résolues mais une bonne partie du moins. Il voulait quelque chose, nous en étions parfaitement certains.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptySam 25 Avr 2020 - 14:13

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- … Votre réponse à ces questions déterminera vraiment la teneur de notre relation, chers clients…

Les yeux du Dr. Smiles étaient parfaitement visibles depuis là où se tenait l’ex-procureur et ses larbins. Des yeux jaunes luisants dans la lumière fade du vieux théâtre. D’un jaune qui transperce l’âme et la fouille, à la recherche du moindre mensonge. De la moindre once de doute. Dans tout son auditoire. Le prix importait assez peu. Car au final, pour Harvey Dent comme pour Tweety Ritero, tout n’était qu’une question de justice.

Le criminel plongea alors son regard dans celui du docteur. Un certain dédain, une sorte de répulsion se dégageait de Double-Face. Dr. Smiles n’en était pas surpris. Même avant qu’il soit soigné de ses problèmes psychologiques, les gens le regardaient ainsi. Ce regard en disait long. Dr. Smiles savait ce qu’il pensait. Il pensait que le chirurgien était un pédophile. Un monstre abjecte qui assouvi ces désirs sexuels sur des mineurs. Qui profite de leur esprit malléable pour se satisfaire d’eux…

Tweety en eu la nausée. Lui ? Faire une chose pareil à ces précieux enfants ? Quelle horreur ! Quelle immondice ! Il ne se permettait pas de même frôler un enfant sans son accord. Comment pourrait-il leur faire pareil insulte ? Une telle abjection !  Malheureusement, même si le dégoût était plus que lisible sur le visage du docteur, le masque d’acier restait souriant jusqu’aux oreilles, comme confirmant les dires d’Harvey Dent. Ce dernier répondit d’ailleurs aux questions posées plus tôt.

- Il n'y a pas d'innocents à Gotham City. Les enfants ne sont pas épargnés par le hasard. Tout est une question de hasard.

Ainsi était la vision de cet homme. Une honte, vraiment, se disait Tweety à l’intérieur de lui-même. Même un obsédé de la Justice ne pouvait pas voir la véritable Innocence quand elle se tenait devant lui. S’il n’avait pas besoin d’autant d’argent, le docteur lui aurait réglé son compte. Mais son patronage était important. Et il pensait, avec le temps, pouvoir lui faire comprendre sa vision.

- Pourquoi une telle question ? Qu'est-ce que cela doit avoir avec notre entrevue ? Ne poussez pas notre patience à bout, Dr. Smiles.
- Comme je l’ai dit, tout n’est qu’une question de Justice. Et vous semblez entrer dans une zone grise. Cela vous sied à ravir, cela dit.

Le Dr. Smiles réajusta sa pose, son veston et son chapeau. Puis il prit une voix forte et solennelle.

- J’accepte de faire affaires avec vous, Mr. Dent. Mais je ne serais pas à vos ordres. Je vais aiderez pour le juste prix. Prix que je vous transmettrai lorsque vous aurez besoin de moi. Chaque opération et demande change la valeur de l’échange, cela va de soit. Mais partons sur de bonnes bases voulez-vous ?

Tweety Ritero joignit ces mains dans une mimique de réjouissance. Ces yeux cherchèrent dans les alentours. Il allait pouvoir se mettre au travail. Sa voix se fit plus guillerette.

- Où est l’homme a qui j’ai tranché la main ? Je ne le vois pas parmi vos… compagnons. J’aimerais me racheter en lui offrant un petit… « coup de pouce ». Gratuitement, bien sûr. Pour m’excuser du désagrément que je vous ais causé, à lui et à vous. Hm ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Payback [Tweety]   Payback [Tweety] EmptyLun 4 Mai 2020 - 0:09

Qui s'intéresse aux gosses excepté les pédophiles ? Nous jugeâmes l'homme pendant un instant. Ce serait avilissant et irrespectueux de traiter avec un homme pareil. Et cette simple question pouvait nous dégouter. Oui. La pièce fut lancée. Allions-nous le tuer ? Regardant le résultat, nous refermions la paume. Il vivrait encore. Nous sommes intransigeants avec les monstres, et ceux qui survivent finiront sûrement abattu par quelqu'un d'autre. Il s'enquiert de l'homme que l'on a abattu, tu devrais avoir honte, Harvey. JE N'AI JAMAIS HONTE DE MES ACTES, ESPÈCE DE MINABLE ! Tu es brusque, et personne ne t'appréciera jamais pour ce que tu fais. JE M'EN MOQUE ! JE SUIS UN SEIGNEUR DE GUERRE ! PAS UNE LAVETTE ! Notre interlocuteur tarda quelques secondes à reprendre la parole, essayant de te détailler, de t'identifier. Nous avions cru percevoir des doutes qui ne cessaient de naître en lui. Au vu de son comportement, nous supposions que ce type devait être en train de chercher les tenants et les aboutissants à propos de ce qu'il allait faire pour se sortir de son marché, ultérieurement. L'homme qu'il avait mutilé s'était vidé de son sang et il avait salopé notre repaire, laissant une magnifique trace de sang sur le pas de notre porte. Il l'avait mérité. Nous ne voulions que les meilleurs, et les imbéciles se faisaient une joie de remplir les conditions de la sélection naturelle.

"Nous avons abrégé ses souffrances. Gotham City n'est pas connue pour tolérer les faibles."


Il avait joué, et il avait perdu. En effet, la ville était dangereuse, où que l'on soit et à n'importe quel moment, mais il y avait des zones plus conflictuelles que d'autres. Nous doutions fortement que cet homme ait besoin de nos conseils, c'était un homme de savoir, d'intelligence qui dépassait celle des autres, après tout. Accessoirement, son retour élargit notre sourire, nous amusant. Des questions nous titillaient, nous le savions. Cet homme était plus curieux qu'il n'en avait l'air mais, il fallait avouer que rencontrer un homme comme nous, à des heures aussi tardives et durant cette sombre période, n'était pas quelque chose de rassurant ni de conventionnel ; personne qui soit sain d'esprit ne sortirait dehors à moins d'avoir la certitude que rien ne va lui arriver. Nous ouvrons la paume de notre main avant de la lancer en l'air. Le résultat était donné.

"Nous en avons donc terminé pour ce soir, docteur Smiles. Cette rencontre fut des plus ... Intéressantes. Des plus ... Intrigantes. Nous vous ferons parvenir la somme très bientôt et nous commencerons à mettre en oeuvre ce plan que nous avons conclu."


La pièce indiquait la face rayée, complètement noircie et brûlée. Notre seul but était la justice, la justice du hasard. Aléatoire, parfaite, juste. Nous visions l'harmonie, l'équilibre et, pour cela, nous savions qu'il fallait autant de Chaos que d'Ordre. En tant qu'ancien procureur, Harvey Dent savait parfaitement défendre ceux qui méritaient d'être défendus. Tu défendais ceux qui ne pouvaient pas se défendre ainsi que des causes que nombreux préféraient ignorer. Tandis que Double-Face s'improvisait en tant que juge, juré et bourreau. L'altercation était bien là.

"Nous nous retirons pour le moment, mais sachez que nous garderons les deux yeux sur vous, docteur Smiles. Et ce n'est pas une allégorie."

Tandis que nous quittions le lieu, nous lançâmes un dernier regard à l'hôte de ce soir. Un hôte qu'il faudrait garder sous surveillance pour voir s'il ne jouerait pas Double-Jeu. Et nous ne tenions pas à être victime d'une ironie pareille. Tant de bonne volonté, cela nous déconcertait. Pourquoi un homme de son accabit ferait-il ça pour nous ? Par plaisir ? Pour la science ? Cette ville est décidément bien trop cinglée. Une de nos pouliches sortit de la voiture. Ebony, la délurée et complètement lubrique, tandis que Snowy, la pure, vint à notre rencontre pour nous soulager. La jeune femme rapprocha son visage de celui du blessé, plongeant son regard dans le sien. Elle avait indubitablement un charme exceptionnel, il ne pouvait le nier. Et son accoutrement était très voyant, c'était comme si elle tentait de piéger les hommes par l'attirance sexuelle et, telle une mante religieuse, les faisaient disparaître par la suite. Nous remontâmes dans la voiture. Un dernier regard vers le ciel ... Pas de chauve-souris ... Batman ... Cette chauve-souris était un malade mental au même titre que les autres enfermés à Arkham, injustement acclamé tel un héros pour ses actions. Mais qu'a-t-il fait de notable ? Rien. Il ne fait que battre les plus faibles que nous et les incompris. Il a peur de perdre ce statu, ce pourquoi il nous méprise, nous fait enfermer et ment à la face du monde. Il devait payer et ce docteur Smiles nous aiderait à atteindre notre but ultime.
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