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 Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred]

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AnonymousInvité
MessageSujet: Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred]   Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred] EmptyMar 25 Fév 2020 - 21:32




Sweets, tea and nostalgy.


Avec une certaine appréhension et méfiance, tu regardais l’entrée du domaine de la famille Wayne. Tu avais appris qu’il avait été reformé récemment et qu’il était de nouveau habité. Pourtant, tu n’y avais pas remis les pieds depuis la mort des parents de l’actuel propriétaire et tu n’avais pas vraiment prévu de le faire jusqu’à il y a quelques jours. Tu préférais éviter ce genre d’endroits où on t’avait connue autrefois, de trop t’exposer et j’en passe. Néanmoins, depuis ton retour, tu envoyé des fleurs pour le sépulcre des Wayne une fois par an et une seconde fois pour fêter les anniversaires de cette femme que tu aurais aimé mieux connaître – en dehors de vos relations professionnelles, vos collaborations et vos rares échanges. Tu l’admirais et, encore aujourd’hui, tu éprouvais un grand respect à son égard, tout comme envers feue Mme. Cobblepot – avec qui tu avais tissé un lien plus intime, jadis.

Il ne faisait pas encore nuit.
Le soleil commençait à peine à se coucher, mais tu étais dehors depuis des heures – emmitouflée sous ton épaisse cape en velours. Il y avait une bonne couche de poudreuse et il devait faire assez froid, mais tu étais incapable de le ressentir. D’ailleurs, qu’est-ce qui t’amenait en ces lieux, après des mois sans donner de signes de vie ? Toute de noir vêtue, avec la même robe que tu portais la dernière fois que tu étais venue, tu avais opté pour rendre visite à un vieil ami. Tu te faisais discrète, mais tu n’étais pas bien difficile à trouver, en cas de besoin. Tu avais écrit, de temps à autre, à cet homme, lui faisait parvenir tes missives par le biais d'oiseaux messagers.

De ce fait, cela faisait des années que vous ne vous étiez pas revus. Tu ne lui avais pas même rendu visite quand tu es revenue à Gotham, il y a bientôt trois ans. Comme à la plupart des personnes avec qui tu entretenais une quelconque relation, tu avais coupé les ponts pendant ton exil, pendant ton absence, et rares étaient ceux que tu avais recontactés à ton retour pour tes raisons qui te semblaient évidentes : tu n’étais pas humaine, tu n’avais pas changé et ces gens-là, si. Tu ne pouvais pas t’immiscer dans leur quotidien et tout chambouler. Peu importait que tu les aimes, les apprécies ou autres : tu te devais de garder tes distances, les laisser vivre paisible le temps qui leur restait et les observer de loin – du moins, jusqu’à ce que leur heure ne sonne. Souvent, tu ratais les dernières retrouvailles et, généralement, elles avaient lieu sur leur tombe ou à leur chevet, quand ils attendaient la mort et qu’ils n’étaient plus en mesure de communiquer dûment avec toi. Souvent, tu le regrettais, mais tu estimais que c’était la meilleure chose à faire.

Toutefois, puisque tu avais parfaitement conscience qu’Alfred Pennyworth était plus qu’âgé, tu décidas d’écouter l’appel de la nostalgie et lui rendre visite. Pour cela, tu avais essayé de t’assurer que Bruce Wayne n’était pas chez lui avant d’y aller. Tu n’avais pas grande chose à cacher, mais tu n’avais pas envie de le croiser. Tu voulais pouvoir parler avec ton ami plus calmement et il y avait des choses que tu ne pouvais aborder en présence d’une tierce personne en qui tu n’avais pas confiance et que tu ne connaissais pas. Tu te demandais déjà comment allait réagir ton ami, s’il avait ou non eu vent de ton retour, entre temps, s’il croyait aux racontars des citoyens qui disaient que tu étais la fille ou la petite fille de l’ancienne propriétaire de ta boutique et que tu portais le même nom, que tu lui ressemblais beaucoup, etc. Tu ne l’avais pas prévenu de ta visite, mais tu lui avais dit dans ta dernière lettre que tu avais beaucoup à partager avec lui, mais qu’il y avait maintes choses dont tu ne pouvais pas lui faire part – par prudence, entre autres.

Pour ne pas perdre les bonnes vieilles habitudes, tu n’étais pas venue les mains vides. Sous ta cape, tu apportais un panier en osier avec des douceurs faites-maison et quelques petits pots avec du thé étranger et des plantes médicinales sèches. Tu te rappelais du fait qu’il aimait les utiliser en infusion et, autrefois, même, il avait partagé quelques décoctions avec toi – breuvages que tu utilisais encore, aujourd’hui. Tout comme le thé de feue Mme. Smith, ta mère spirituelle et ex-patronne, tu ne pourrais jamais oublier le goût et le parfum du thé d’Alfred.

Bien que tu avais longtemps hésité sur la façon dont tu pourrais l’aborder, tu avais finalement opté pour entrer par la porte principale et faire preuve de courtoisie – et d’un minium de normalité, surtout. Poussant un profond soupir pour essayer de soulager la petite boule que tu avais au ventre, tu sonnas à la porte – tes iris trahissaient, même, ton hésitation, ta nostalgie et ta nervosité intérieure : ils étaient d’une brillante couleur vert caraïbe, mouchetée d’un profond bleu-gris glacé. En voyant la lentille de la camera présente près de la sonnette, tu te crispas un peu. Tu étais, de nouveau, prise dans un dilemme : te forcer à te créer une image ou un reflet ne te disait rien qui vaille.

Sachant qui habitait ici, même si tu ignorais à quel point c’était surveillé, tu ne pouvais pas te permettre de laisser beaucoup de traces de ton passage. Ici, ce ne seraient que quelques pas dans la neige et, éventuellement, des images d’un panier flottant allègrement jusqu’au manoir. Ça annonçait bien les couleurs de la soirée, mais tu ne pensais pas avoir eu tort d’avoir fait ainsi – ça aurait pu être pire, autrement. De toutes façons, à Gotham, ce n’était pas si étrange que ça. Il y avait des sorciers, des aliens, des monstres en tout genre et des personnes usant d’une technologie très avancée, entre autres. Ce ne serait qu’une bizarrerie perturbante parmi tant d’autres ; du moins, c’est ce que tu espérais et, surtout, tu espérais que ce soit ton ami qui réponde à la sonnette et pas quelqu’un d’autre…

Bonsoir... soufflas-tu, d’une voix douce et aussi calme que possible, dans l’espoir qu’il reconnaisse ta voix à travers l’interphone. Si jamais quelqu’un d’autre s’adressait à toi, tu t’en irais sans rien dire de plus. Est-ce vous, Alfred ?



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MessageSujet: Re: Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred]   Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred] EmptyMar 3 Mar 2020 - 22:51

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La vie au Manoir, contrairement à ce que l'on imagine n'était pas de tout repos. Le Maître est toujours en vadrouille quelque part à lutter contre la décadence de notre bonne vielle ville, Gotham. Les enfants qu'il a plus ou moins adopté, Dick, Jason, Tim et Damian et les filles comme Barbara, qui ce sentent investies d'une même mission. Ramener l'espoir, l'ordre et la paix à Gotham, mais à leurs retours comme un rite païen, c'est ce bon vieux Alfred qui doit réparer les dégâts. Que cela soit contre le Joker, Black Mask, ou le Chapelier Fou, ce rôle aussi difficile incombe au Major d'homme du manoir de soigner ses êtres brisés.

Pourtant ce qui le réconforte; ce fut de lire les lettres d'une certaine Rosenberg. Une ancienne famille connue de l'Europe central, qui a toujours soutenue ses immigrants, sur le nouveau monde comme la famille Wayne. Cela est l'un des nombreux secrets qui entoure la prospérité des Waynes. Bruce Wayne, le nouveau maître, n'était pas du genre à s'intéresser aux relations sociales de longue date comme le furent ses parents. Ainsi il laissait ce genre de chose qui lui semble à la fois puéril et trop protocolaire à son vieux majordome. Pourtant, ce cher Alfred pense tout le contraire et s'acquitter de sa tâche pour garder les bonnes relations envers les vielles familles d'Europe.

Les Rosenberg's, pour ceux qui l'ignorent furent une puissante famille d'Europe depuis peut-être selon la tradition, bien avant l'entrée du Moyen Âges et la conquête du nouveau monde. Alfred avait conscience de cela et depuis ses débuts, il a toujours entretenue une énigmatique relation avec l'un de ses personnages les plus énigmatiques. Il recevait toujours ses lettres et les lisait avec une grande émotion nostalgique. Amerlyllian Die Rosenberg est une femme discrète et cosmopolite, mais Alfred l'appelez toujours intimement "La Grande Dame". Par respect de son rang et de ses connaissances. Une sorte de marraine qui de loin est toujours resté dans l'ombre.

Au crépuscule de ce jour là, il reçoit une visite qu'il ne sera pas près d'oublier. Comme d'habitude, il préparé le dîner de ce soir. Il prépare un rôti de bison avec des pommes de terre à l'ail et de la salade à l'espagnol ? Mais ce n'est pas sûr qu'un quelconque membre de la famille de la Bat-Family se pointe ce soir-là ? Les enfants sont bien trop préoccupés à lutter contre le crime et quand au maître, il a ses devoirs autant que Maire de Gotham qui lui prenne tous son temps.

Alfred, toujours impeccablement habillé entends sonner. Il observe sur les écrans via les caméras de sécurité, mais ne remarque rien ? Bizarre...

Il entend le chien du manoir aboyer et il se doute de quelque chose ? Le vieil homme se doute de quelque chose et prépare son fusil à pompe. Sachant, qu'il est la seule personne dont Bruce Wayne tolère à pouvoir utiliser une arme à feu. C'est le privilège et la confiance que lui porte le maître des lieux.

Alfred s'approche, mais prend la précaution de charger son fusil à pompe. Près de la porte et il allume l'interphone. Il écoute une voie qui lui semble à la fois, familière et lointaine, comme un vieux souvenir qui resurgis. C'est une voie douce, amicale et mélancolique à la fois. Cela lui rappelle une certaine nostalgie. Il sait qu'il l'a déjà entendue, mais où ? Mais plutôt quand ? Il n'arrive pas à associer ce visage et cette voie, à cause de son vielle âge ?

Il pense que sa mémoire lui joue des tours ? Il cache discrètement son fusil sur le bas côté de la porte et il ouvre les portes de la mémoire. La personne qui se dresse est une merveilleuse jeune femme au teint pâle. Soudain un éclair lui traverse l'esprit. Il se souvient d'elle... Il dit :

- Mais comment est-ce possible ? Vous ? Vous êtes la Grande Dame ? Madame Rosenberg.

S'ayer, il se souvient, d'elle, mais il est stupéfait. Elle n'a pas vieillie d'une seule ride. Depuis la dernière fois qu'il la vue ? Décidément, cette grande Dame, cache bien des mystères. Le majordome ce sent rajeunir dans sa penser lui-même à son tour. Il observe rapidement qu'elle a un panier avec des arômes qui lui fouettent le visage. Il sent l'odeur exquis du très bon thé.

- Madame... Répète t-il avec beaucoup d'émotion.

- Je vous en prie, entrer. Je suis ravie de vous revoir en très bonne santé. Bienvenue au manoir Wayne...
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred]   Sweets, tea and nostalgy. [Pv Alfred] EmptySam 14 Mar 2020 - 19:17





Sweets, tea and nostalgy.


Même à travers la lourde porte du manoir, tu avais entendu quelqu’un charger un fusil à pompe. C’était un son très caractéristique qui ne pourrait pas être étouffé par les aboiements du chien qui gardait les lieux. Comment oublier le bruit produit par une arme qu’on avait déjà pointé sur toi, par le passé ? Quelque part, c’était normal que ton ami se protège, parce qu’il ne devait rien voir à travers ses écrans et que le chien du manoir ne devait pas s’exciter pour un rien. Ils avaient de la visite et ils ne parvenaient pas à savoir exactement où te trouvais-tu, jusqu’à ce que tu parles à travers l’interphone. T’entendre sembla faire ressurgir une certaine nostalgie chez ton aîné, qui tarda quelques instants à ouvrir la porte – non sans avoir posé son fusil au pied de l’encadrement.

Malgré son âge, cet homme était et sera toujours plus grand que toi. Son magnifique regard était intact, toujours empli de sagesse, intelligence et pétillant de ce cynisme qui t’amusait tant. Même sa voix n’avait pas tant changé que ça, en soi. On ne pouvait pas dire la même chose de la belle toison de jais qui couvrait son crâne. Indéniablement, il n’y avait pas que son âge qui avait eu raison de ses cheveux, mais s’occuper de Bruce Wayne et des relations familiales – si le faisait-il, encore. Cet homme a été, est et sera toujours l’une des rares personnes en qui tu avais une confiance quasi-aveugle. D’aussi loin que tu te souviennes, il a gardé le secret concernant ta venue à Gotham, ta fuite de l’Autriche, ton rang, certaines de tes relations avec des personnes peu recommandables qui, en ta présence, agissaient différemment... Tout. Tout ce qu’il savait, tout ce que tu avais partagé avec lui, était resté entre vous. Même après départ de Gotham, lorsque le ex-maire Hamilton Hill te faisait du chantage, tu lui en as fait part sans entrer en détails et as maintenant une correspondance ponctuelle avec lui – du moins, avant de t’effacer.

Bien que la relation entre les Wayne et les (Die) Rosenberg remontait à très loin, dès que l’esclavagisme et l’immigration massive d’Europe centrale et de l’est a cessé, vos relations l’ont fait, également. Tu savais que ta grand-mère et ta mère s’en occupèrent, de leur temps, mais ton oncle et mentor n’aimait pas entretenir ce genre de liens. Pourtant, bien qu’il en tissait ou y recourait lorsqu’il en avait besoin. Après la mort de ta mère et la disparition de ta grand-mère, ce fut plutôt à d’autres parents que cette tâche incomba, même du côté de l’autre branche de la famille – ayant changé de nom, jadis, pour devenir Rosenwald. L’histoire de ta famille état complexe et, aujourd’hui, le peu qui en restait n’était que l’ombre de ce qu’elle fut. Personnellement, tu t’en moquais, tout comme de l’héritage qui t’attendait en Europe et du titre nobiliaire qui t’avait été octroyé – duchesse.


Quoi qu’il en soit, ici, il était plutôt question d’amitié, plutôt que d’échange d’intérêt, partenariat ou alliance. Ce n’était pas avec Bruce Wayne ni feus ses  parents que tu entretenais ce lien, mais auprès d’Alfred Pennyworth. Et, en le voyant là, face à toi, tu éprouvas du soulagement, de la nostalgie et une grande tendresse. Il t’avait tellement manqué… Malgré la profonde joie que tu ressentais, l’hésitation et les autres émotions étaient encore maîtresses de ton esprit, raison pour laquelle tes iris ne changèrent pas de couleur. Tes lèvres furent étirées par un de ces sourires angéliques et tendres dont toi seule avais le secret. Tu avais tellement envie de l’enlacer, mais tu te doutais que ce n’était pas le moment de rester au seuil de la porte. Contrairement à toi, il pourrait avoir froid et tomber malade.

J'en suis tout aussi ravie. Vous m’avez tellement manqué, Alfred... Je vous sens fatigué, mais vous semblez vous porter plutôt bien. Comment allez-vous ? soufflas-tu, marquant une courte pause. Malgré le respect que vous disiez éprouver, jadis, ne vous sentez guère obligé de vous adresser à mon humble personne de la sorte, mon ami : vous pouvez m’appeler Alice. ajoutas-tu, te permettant d’entrer lorsqu’il t’invita à le faire. Je vous remercie pour votre accueil. Je suis navrée de venir, plus ou moins, à l’improviste et… de vous avoir éventuellement inquiétés, vous et votre brave compagnon. Nonobstant, comme vous comprendrez, je ne pouvais point me résoudre à vous rendre visite en présence de M. Wayne – bien qu’il me faudra l’aborder, tôt ou tard. Je ne vous importune pas, j’espère ?

Indéniablement, tu ne voulais pas parler de certaines choses avec le maire dans les parages, surtout si celui-ci pourrait éventuellement faire un lien avec une femme qu’il a dû voir quelques fois dans son enfance, bien avant que ses parents ne soient assassinés. Tu ne voulais pas lui apporter des mauvais souvenirs ni instaurer un malaise, non plus.

Malgré ta courtoisie, tu ne retiras pas ta capuche à cause de l’éclairage et des derniers rayons de soleil qui pouvaient insidieusement s’infiltrer dans le manoir. Discrètement, tu fronçais le nez en sentant la forte odeur d’ail qui flottait dans l’air et qui avait imprégné les vêtements de ton interlocuteur. Ce genre d’odeurs étaient horribles pour ton pauvre odorat, au-delà des mythes concernant la révulsion et/ou la faiblesse de ton espèce envers cette plante. C’était dérangeant, mais tu pouvais la tolérer. Il y en avait bien d’autres plus perturbantes, selon toi. Un léger frisson parcourut ton corps, luttant contre le léger malaise que cette senteur te procurait. Pourtant, ton expression et ton sourire n’en furent pas modifiés. Avec ta douceur habituelle, tu posas une main sur le bras d’Alfred.

Par ailleurs, je vous ai apporté un présent. continuas-tu, effleurant le panier que tu portais, accroché à ton avant-bras. Si tu n'utilisais pas discrètement l'un de tes vectors pour t'alléger le poids, le tenant par le dessous, tu en aurais vite été fatiguée. Ce n'était pas spécialement lourd, juste, tu n'avais pas de force. J’ignore si vous vous en souvenez, mais… la dernière fois que nous avons parlé de vive-voix, nous avions parlé d’un thé que vous preniez dans votre enfance, ainsi que des propriétés du Pu-erh.

Tout ce que tu amenais, c’était pour lui et/ou pour qu’il les partage avec les résidents du manoir. Ton sourire s’élargit lorsque tu glissas une main gantelée sous les pots d’herbes et autres préparations artisanales que tu apportais. Tu dévoilas des boîtes à thé, différentes. Toutes d’origine asiatique, à l’exception d’un très vieux thé british qui ne semblait plus se fabriquer depuis des lustres. La marque ne vendait plus que des petites quantités à un public très réduit et entendu, car tout était fait à l’ancienne, de façon artisanale et manuelle, mais tu as pu en dégoter via une connaissance. De plus et soigneusement, tu dénichas des galettes de pu-erh dont le seau de production datait des années 50. Ce dernier était un thé très spécial et parfaitement conservé et vieilli que tu avais acquis à ton départ du Tibet, sous forme de petites galettes rondes. Tu l’avais gardé précieusement jusqu’au jour où tu pourrais revoir ton ami, car tu tenais à le lui faire goûter. Mais, après une trentaine d’années, il ne s’en souvenait peut-être pas, car il devait avoir maintes choses en tête et, c’était clair qu’il était surpris de voir que tu n’avais pas du tout changé – surtout, physiquement.
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