Un jour cela devait forcément arriver, les fédéraux du gouvernement, des miliciens étranger accompagnés des citoyens avec des torches et des fourches pour crucifier les sorcières. L'histoire des hommes est un éternel recommencement, hélas. Le manoir est forcément la cible idéal pour les frustrés qui recherchent un bouc émissaire. Il est vrai que les agissements de Maître Bruce, sont des plus contestables. Son combat pour éradiquer le crime de Gotham et appliquer une justice impitoyable hors des normes de la loi du gouvernement fera forcément des mécontents. Mais voilà, encore une fois le manoir violé par la pire unité des mercenaires, Les Tygers. Leurs réputations sont comparables aux mercenaires Blackwater ou Wagner, que ce soient les violations des droits de l'homme ou accusé de crime de guerre dans les pays du tiers-monde. Ce sont des brutes, qui font ce qu'ils font pour l'appât du gain.  

Ils détruisent les portes sans se soucier de leurs valeurs historique. Même leurs salaire de mercennaire   ne suffirait pas à rembourser la destruction d'un bien historique et incommensurable. Bien entendue, ce remue ménage n'est qu'une stratégie de leurs part, pour nous dire que nous sommes là et nous réquésisionon les lieux sous le fait accomplis.

Pour Alfred, cela n'a aucune importance. On ne peut négocier avec ce genre de personne, surtout avec leur cheftaine, une méta-russe totalement hystérique. Une femme instable et dangereuse avec qui il ne faut pas trop la titiller. Alfred le majordome du manoir Wayne avait tout vu et son devoir, confier par les feu parents de Bruce Wayne est de conserver le manoir qui a été temps de fois détruit et reconstruit. Cette fois, pas de surprise, nous serons les récevoirs. Le chien du manoir a été déplacé dans un endroit sûr pour ne pas que ses brutes sans foi se mettent à déchaîner leurs frustrations sur cette pauvre bête. Alfred s'est assuré.

Les Tygers s'installent, dans la place avec leurs bottes sales et leurs outils de traque. Mais le manoir Wayne est immense et il leur faudra plus qu'une journée pour comprendre tous les coins les recoins les passages secret pour comprendre la configuration de se manoir. Bruce Wayne a tout de même eu l'intelligence de n'avoir jamais fournit les plans de ce manoir dans les cadastres. Seul Alfred connaît tous les secrets et il va les recevoirs celons la bonne convenance Britannique.

Soudain sortie de nulle-part, le majordome débarque avec un chario remplie de croissant, d'oeuf, d'omelette et de bacon avec du café, du lait et du thé. Le parfait petit déjeuné royale. Après tout quand on reçoit des invités il faut les recevoirs. Alfred dans son costume impeccaple et son genre taciturne dit :

- Je suppose que vous avez un mandat pour causer tant de destruction dans ce patrimoine historique. Si vous vouliez entrer, pour nous rendre visite chers messieurs sans détruire la porte. Il suffisait simplement d'appuyer sur la sonnette.

Unité Tyger - Oméga

On n'était pas nombreux au rez-de-chaussée, toute l'équipe était dispersée dans les étages, la faute à qui ? À cette saloperie de méta et ses ordres idiots. Un major d'homme, en livrée impeccable, nous était apparu. Sorti de nul part, poussant un chariot rutilant rempli de nourriture. On s'est regardé franchement surpris de voir ce vieux bonhomme dégarni. La cheffe, relevant la tête de ces papiers, nous a lâchée un "vous étiez certain qu'il n'y avait personne à cet étage, hein ?" sur un ton moqueur. "On reverra les techniques approches d'retour à la base". Franchement, comment on avait pu le louper ? Il commençait déjà à m'agacer avec son allure toute sèche et sa démarche de culbuto. Quand le serviteur parla, j'aurais juré que la cheffe avait esquissé un sourire. Mais bon, il n'était pas notre cible, certain qu'il essayait de détourner notre attention celui-là.

C'est à ce moment que la petite russe bugga alors, mais complètement. Elle resta là, le bras ballant presque une dizaine de secondes sans rien dire, immobile, statique, à fixer le plateau avec ses yeux vairons. On se regardait avec l'autre commando sans rien dire, je n'avais pas envie de la déranger et qu'elle me fasse des trucs à distance. Même l'English semblait un peu surpris par la gamine. Le pote allait passer les serflex au vieux, histoire de l'embarquer pour lui montrer qu'il n'y avait aucun charriot à pousser là où il irait. Mais la Russe revient à la réalité à ce moment-là et lui demanda d'aller plutôt vérifier à nouveau l'étage en gardant les yeux ouverts cette fois-ci et qu'il n'était pas une menace. J'avais envie de lui mettre une fléchette dans la bouche juste pour faire taire cette petite arriviste.

S'approchant du chariot, elle discuta alors calmement avec son porteur. Se faisant, elle recouvrit chaque couteau et fourchette avec des serviettes. Merde, elle était percluse de TOC aussi. Mais il fallait l'enfermer à Arkham cette dingue. Elle lui expliqua sur un ton neutre que la nouvelle loi lui permettait d'entrer chez des particuliers pour appréhender les fauteurs de troubles. Et qu'elle avait gentiment attendu le matin pour lancer cette opération, histoire de ne les tirer du lit et voir leurs caleçons. De plus, elle aimait les entrées fracassantes. Bon, nous savions qu'entrer en gueulant tétanisait quelques secondes les cibles, et parfois cela suffisait à leur mettre la main dessus. Mais pas ce coup-ci. Elle prit un verre vide et retourna à ses cartes et ses plans, usant de fond du verre comme d'une loupe. Complètement fêlée, je vous dis. C'est au moment où elle lui demanda son nom que le maître des lieux pointa le bout de son nez.  

Le mec était déjà rond de bon matin. Bouteille à la main et manqua de se rétamer devant nous en poussant la porte de la cuisine. C'était un sketch à lui tout seul. La cheffe ne percutait vraiment rien, elle  ne comprit pas qu'il était ivre et balbutia, toute surprise, que ce n'était pas son anniversaire, avant de ce reprendre. Le dernier des Wayne lança un jeu à un million de dollars. Un vrai abrutit, nous allions lui tomber dessus comme la misère sur le monde. Il disparut en titubant dans la cuisine, j'étais le plus proche, une fléchette bien placée et hop à moi le super pactole. J'avais déjà fait quelques pas dans sa direction quand la voix de la Russe me rappela auprès d'elle, comme un bon chien-chien. Elle voulait garder un Tyger à ses côtés soit disant pour surveiller le vieux. Mais c'est parce qu'elle n'était pas franche en mission. Et j'allais louper la chance de ma vie. Putain quelle chieuse ! Via les oreillettes elle laissa 3 commandos surveiller les intersections des escaliers dans les étages et fit converger les 4 autres au rez-de-chaussée.      

Pendant ce temps-là, elle tira péniblement, de son seul bras valide, une échelle dorée pour y grimper. Faisant face à une vaste bibliothèque, elle en regarda les tranches des vieux bouquins pour finalement en extirper un. "Essais aéronautiques de la Seconde Guerre mondiale" traduit de l'allemand. Mais qu'est-ce qu'on n'en n'avait à foutre ? Moi, je fixais le major d'homme. Il ne me plaisait pas le gaillard, trop propre pour être honnête.

La salle (LZ - AP - 1 commando):

Gotham City Rebirth

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Alfred après avoir écouté la méta-russe et de sa prescence ici par son manda et de la raison de son intervention. Le majordome se contente d'hocher de la tête. Il n'aimait pas particulièrement recevoir des étranger débarquer avec force avec tous leurs arsenals, comme si cet endroit est une zone de guerre. La constitution américaine, protège pourtant la propritété privé. Sinon autant lancer un missile et tout sera régler en un claquement de doigt. Alfred pense *qu'il devra demander à son employeur de lui augmenter son salaire*. Toutefois, il tient à préciser une chose :

- Veuillez s'il vous plaît madame, dire à vos hommes de ne pas saccager les biens inestimables du manoir. Chaque objet possède une histoire et qui sait un jour, tout cela finira dans un musée. Cela est aussi le patrimoine de Gotham.

Le maître Bruce débarque et joue  parfaitement son rôle. C'est le tristement célèbre playboy milliardaire qui enchaîne scandale après scandale, marié, divorcé, il dillapide son héritage dans la luxure et la bêtise. Après tout, c'est ainsi que la presse de Gotham le décrit. Comme un enfant tros gâté, égoiste qui enchaine les femmes, les divorces, des fêtes insalubres et l'alcool, qui n'a plus toute sa tête.

Néanmoins, c'est aussi un grand philentrope, qui a éduqué des enfants défavorisés, qui fait des donnations dans des orphelinats et des écoles et il s'intéresse à lutter contre la pauvreté par ses assosiations pour la justice sociale. Un point à ne pas oublier pour tous.

Le maître du manoir qui n'est pas en état pour négocier va se réfugier, dans la cuisine pour consommer une autre bouteille de champagne, certainement. Le majordome tiens à préciser à la cheffe des Tygers.

- Veuillez excuser l'état de mon employeur, parce qu'il traverse une dépression et un moment difficile. Mais ne souhaitez vous pas du thé ? ...

Puis il rajoute comme pour se plaindre à la méta-russe.

- Arf, je ne suis pas assez payer pour supporter ce comportement. Je ferais mieux de prendre ma retraite.

Alfred sort sa serviette, il soulève la théillière en argent et reverse du bon thè Anglais, qui aromatise la pièce.

- Ne vous inquiétez pas, tous nos produits sont sûr et du haut de gamme.

Après tout, Alfred aurait très bien pu mettre du poison ou des somnifaires. Mais cela n'est absolument pas utile et cela risque de donner une raison supllémentaire à cette cheffe et ses sbires de tout sacager. Non, ici nous sommes sur le fil d'un razoir. Il faut de la diplomacie, de la subtilité. La violence ou la force brute n'arrange pas tout. Alfred, est tout même un ancien espion Britannique de sa majesté la reine. Il connait très bien les ficelles psychologiques pour désamorcer les litiges. Il dit de manière désintéressé.

- Madame, je suis à votre disposition si vous aviez besoin d'une visite guider et je serais ravie de donner l'historique de chaque pièce.

Unité Tyger - Oméga

La cheffe, sans un regard pour le major d'homme, lui répondait avec sérieux. Je ne l'avais jamais vu parler autant. Les intello entre eux ce que c'est pénible, je voulais me lancer à la traque du milliardaire ivre. Une paille. Dans les oreillettes, les deux équipes annoncaient s'être séparées une dans une salle de jeux visiblement et une dans un serre. On devrait réquisitionner cette baraque comme QG. Y'avait tout. Y'en avait marre des tentes militaires sur un terrain de foot. Franchement, nous crapahutions dans tout Gotham pour attraper les pires crevures de la ville et on nous avait parqués loin de tout. Pour la reconnaissance, on pourra repasser. Moi, je vous le dis vivement que Luthor remette un peu d'ordre là-dedans.

- Veuillez s'il vous plaît madame, dire à vos hommes de ne pas saccager les biens inestimables du manoir. Chaque objet possède une histoire et qui sait un jour, tout cela finira dans un musée. Cela est aussi le patrimoine de Gotham.

_ "Yeap. C'est déjà fait. S'ils abîment ou volent des trucs, c'est toute l'unité qui remboursera. Et leurs primes d'missions iront à l'orphelinat Martha Wayne." Expliqua la petite méta. Sale sorcière, elle n'avait rien dit de ça. Vivement qu'elle tombe sur plus fort qu'elle et qu'il lui explose son petit cul. Pas moyen de payer un dollar pour des mecs blindés. La cheffe était encore penchée sur les photos satellites en les scrutant par le cul du verre. Si elle trouvait à redire, ça irait encore chercher des poux dans la tête du service de renseignements, et cela nous fera des vacances.

- Veuillez excuser l'état de mon employeur, parce qu'il traverse une dépression et un moment difficile. Mais ne souhaitez-vous pas du thé ? ...

_ "J'juge pas." Lâcha-t-elle lacunaire sans redresser la tête. "Pas d'thé, merci, mais vous servez vous. Votre employeur est occupé là, j'crois" continua-t-elle

Elle grogna un truc un Russe, puis alla se poster devant une haute fenêtre et y tira les rideaux. La lumière du petit matin s'engouffre alors dans la pièce et y chassa toutes les ombres. Elle regarda le soleil et une photo satellite, et cela, plusieurs fois. Absorbée dans sa tâche, elle nous oublia complètement. J'en profitais pour détailler la pièce. Chaque bibelot devait valoir son paquet de cacahuètes. Il devait bien y avoir moyen de prendre un truc ou deux, elle n'irait pas vérifier. Les mauvaises intentions du commando furent étouffées dans l'œuf quand il croisa le regard inquisiteur du major d'homme.

- Arf, je ne suis pas assez payé pour supporter ce comportement. Je ferais mieux de prendre ma retraite.

_ "Vivre seul dans une grande baraque comme ça avec plein d'souv'nirs ça vous r'tourne la tête parfois."

estima la petite Russe. Mais qu'est-ce qu'on s'en fou franchement ? Le mec pète les plombs, bha tant pis, mission réussie, primes, tout ça. Moi ça me va. Il y a aura toujours de belles infirmières pour le chouchouter.

_ "Vous seriez triste de quitter c't'endroit" fini-t-elle par dire masquant un sourire.

Puis Oméga appela l'unité 2, stationnée aux grilles pour empêcher ces vautours de journalistes de venir fouiner, et leur demanda de vérifier les dates des clichés satellites. Visiblement, les ombres ne correspondent pas, cela serait d'anciens clichés. Si ça devait impacter la mission, c'est elle qui irait trouver celui qui lui a refilé les mauvais clichés pour lui passer un savon.

- Madame, je suis à votre disposition si vous aviez besoin d'une visite guidée et je serais ravie de donner l'historique de chaque pièce.

_ "Yeap yeap" répondit d'un ton neutre la Russe sans faire attention aux propos d'Alfred. Puis elle fixa le vieux comme si elle avait une révélation ou qu'il avait une auréole sur le front. C'est comme frappé par la foudre qu'elle demanda si la mairesse Célina Kyle était dans le manoir. Car une femme comme elle pouvait changer la donne dans cette mission. En parallèle, elle demanda au Central où se trouvait la mairesse. Pas moyen de se faire surprendre encore une fois. Puis la méta demanda un rapport de situation aux commandos toujours en chasse.

_ "OK, montrez moi là où a dormi vot'e patron hier" demanda-t-elle sur un ton neutre avec son petit accent russe, avec certainement une idée tordue derrière la tête.

Pendant ce temps, les deux commandos avançaient relativement rapidement, ne regardant que partiellement les caches que recelait la serre. Ils passèrent à proximité de play-boy sans le voir et continuèrent leurs sommaires investigations, leurs esprits occupés à se demander comme ils pourraient dépenser autant d'argent. Ils étaient persuadés que le soûlard avait décampé d'ici en les entendant arriver.

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Décidément, quelle journée ? Alfred a l'habitude de passer des jours dans le calme et la sérénité. Puisque la majorité des activités du manoir se passe durant la nuit. Mais nous voilà confronté depuis l'aube à une milice particulièrement agité et violente. Alfred ayant lui même été un ancien soldat, mais surtout un espion de sa Majesté la Reine d'Angleterre.

Il ne peut que constater le manque de professionnalisme. Ils saccagent tout dans la chambre. Le majordome soupir et se dit, que c'est encore ses pauvres vieux os qui vont se taper toute la corvée du ménage. *On ne pense jamais à celui qui fait le ménage ici* . Néanmoins, Alfred a pris le temps de bien observer le comportement étrange de la méta-russe. Il est clair que cette personne est instable et imprévisible. Alfred ne peut constater que l'exaspération de ses hommes à son égard. *Pauv fille se dit-il*

Une unité qui ne respecte pas son chef, est une unité qui peut être facilement diviser. Perdu dans ses méditations Alfred revient à lui en sursaut.

Soudain c'est l'alarme, un bruit retentissant. Ce qui a tendance à faire mal au crâne. Le majordome penser devoir s'éclipser, mais le voilà pris par la méta-russe sous sa garde pour retourner dans le grand hall pour voir ce qui se passe. Il est clair qu'elle a des suspections à mon égard, ce qui prouve son manque de politesse et de courtoisie.  Alfred répond de manière ironique à la situation.

- Je pense que nous devrions revoir notre système de sécurité. Normalement l'alarme aurait dû se déclencher au moment ou un intrus entre par effraction, mais pas après. Décidément, c'est le monde à l'envers.

Dans le Hall, le Maître semble se gaver du petit déjeuné. Ce qui donne un sourire ironique au majordome en direction de la méta russe.

- Enfin un qui s'est apprécier ma cuisine à sa juste valeur.

Puis il commence à entendre un hélicoptère.

- Oh my God ! S'écrie Alfred ravager par cette mauvaise nouvelle.

-Je vais encore devoir refaire tout le jardinage.